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PIERRE LECHANTRE

Pierre Lechantre était le fils de l'ancien ailier gauche du grand Lille de la fin des années 40, Jean Lechantre qui sera international à trois reprises. Comme son père il occupera le même poste et sa rapidité et son insaisissable vivacité feront des merveilles dans tous clubs où il évoluera ( neuf clubs au total ). Mais avec autant de clubs, il n'aura aucune ligne sur son palmarès. Dommage pour un joueur avec autant de talent.
 
PIERRE LECHANTRE
 
Pierre Lechantre est en 1950 à Lille dans le Nord. Passionné de football, il débutera tout gamin dans le petit club de Lambersart, qui se situe à côté de Lille, en compagnie de son frère Jean-Paul et les deux frangins seront entraînés par leur père. A l'adolescence, il rejoindra le centre de formation de Lille pour terminer sa formation d'apprenti footballeur. L'entraîneur lillois, Daniel Langrand, lancera le jeune Lechantre lors de la saison 67/68 pour un seul petit match et c'est pendant cet exercice que les Dogues termineront 19ème du classement synonyme de relégation à l'échelon inférieur. A 18 ans, Pierre fera une saison pleine en accumulant 28 rencontres pour huit buts et pour cet exercice 68/69, Lille se positionnera en treizième position mais comme le club était incapable de payer les salaires de joueurs la direction décidera d'abandonner son statut professionnel. Alors le natif de Lille évoluera avec son équipe dans le championnat de France amateur pour l'exercice 69/70 et les lillois se classeront dixième sur quinze dans le groupe Nord et comme le LOSC fera parti des 19 clubs sélectionnés sur dossier par la Fédération Française et la Ligue Nationale de Football pour compléter la nouvelle D2 élargie à 48 équipes.
 
PIERRE LECHANTRE
 
Mais le lillois pure souche ne restera pas dans le Nord car voulant connaître la première division, il acceptera de rejoindre le FC Sochaux. Pour sa première saison dans le Doubs, il totalisera 38 rencontres et marquera même cinq buts et il classera son club à une bonne dixième place assurant tranquillement son maintien. Mais ce ne fut pas trop facile au début car Pierre pouvait sortir un jour un match d'enfer et le suivant il pouvait être inexistant tout au long de la partie et ce que lui reprochait le coach Paul Barret c'était que Lechantre préférait trop souvent les exploits individuels à la place de jouer avec son équipe car il pouvait beaucoup apporter à ses coéquipiers grâce à sa technique en mouvement qui était excellente et qui compensait sa faiblesse physique. Et suite aux conseils de son entraineur, l'ancien lillois progressera petit à petit et deviendra grâce à son travail un vrai spécialiste à son poste en ayant un dribble fin et délié et aussi une bonne frappe de balle. La saison 71/72 verra Pierre faire une excellente année en marquant dix buts en 38 matchs mais surtout avec les Albert Vanucci, Laszlo Selés, Philippe Piat, Georges Lech et tous les autres, il emmènera l'équipe sochalienne à une surprenante troisième place synonyme de qualification européenne ( mais quand même à neuf points du champion, Marseille ). La saison 72/73 verra Lechantre jouer ses premiers matchs européens en coupe UEFA ( les deux seuls de sa carrière ) mais Sochaux ne dépassera pas le premier tour car Pierre et ses coéquipiers n'arriveront pas à se dépêtrer des danois de BK Frem Copenhague. Et en championnat, l'équipe doubiste ne reproduira pas le même exercice que l'année précédente et se classera en milieu de tableau ( onzième ). Après avoir terminé à la septième place en 73/74 où Pierre marquera dix buts tandis que son coéquipier Gérard Soler en marquera seize, Sochaux vivra une saison 74/75 très éprouvante car les résultats ne suivront pas du tout et de ce fait les Lionceaux termineront à la 17ème place à un point du premier relégable se sauvant de justesse de la descente en D2.
 
PIERRE LECHANTRE
 
Après cinq années en Franche-Comté, Lechantre décidera d'aller voir ailleurs et c'est ainsi qu'il acceptera d'aller exercer son talent du côté de Monaco. Même avec un effectif composé de joueurs du calibre d'Yves Chauveau, Christian Dalger, Delio Onnis, José Omar Pastoriza, Jean Petit, Pierre Pleimelding et son ancien équipier sochalien Albert Vanucci, Lechantre et Monaco vivront une terrible année où rien n'ira et l'équipe de la Principauté terminera 18ème synonyme de descente en seconde division. Pour la saison 76/77, Pierre entamera le championnat de D2 avec Monaco en disputant sept rencontres avant de partir à Laval ( nouveau promu ) pour retrouver le haut niveau du football français.
 
Pour sa première saison lavalloise, l'ancien sochalien ne disputera que 21 rencontres pour quatre buts tout de même mais avec tous ses coéquipiers il devra cravacher tout l'exercice pour éviter de finir dans la zone rouge du classement synonyme de descente ( position finale : seizième ). La saison 77/78 verra Lechantre et tous les lavallois démarrer le championnat en trombe et après quelques défaites l'équipe mayennaise reviendra les pieds sur terre pour finir tout bonnement à la dixième place. Pendant cet exercice, les Tangos auront la douleur de perdre un des leurs en la personne de Richard Nowacki. Même en unissant leurs forces, Pierre et les Jean- Luc Arribart, Bernard Simondi, Raymond Kéruzoré, Claude Le Roy et tous les autres sauveront la place de Laval en D1, tellement la saison sera catastrophique, lors de l'avant-dernière journée du championnat 78/79 en terminant seizième à deux points du 19ème , Paris FC qui jouera le barrage de relégation.
 
PIERRE LECHANTRE
 
Après trois ans en Mayenne, l'ancien lillois retournera dans son Nord natal mais cette fois ce sera pour intégrer l'effectif du RC Lens qui vient de remontre dans l'élite française. Et pour la saison 79/80, il ne disputera que vingt matchs pour deux buts mais participera hâtivement avec les Hervé Flak, Daniel Leclercq, Robert Sab, Didier Sénac au maintien du club lensois en le positionnant à une honorable dixième place.
 
PIERRE LECHANTRE
 


Mais un an après être arrivé dans le Nord, Pierre quittera sa région natale pour rallier le Sud et plus précisément l'Olympique de Marseille qui vient de dégringoler en seconde division. Il ne sera pas un titulaire indiscutable mais essayera de par son expérience de guider les petits jeunes du club ( Marc Pascal, José Anigo, Jean-Yves Francini, Marcel De Falco, Jean-Charles De Bono ) pour essayer de faire remonter le club phocéen au bout d'une saison en D2. Mais le pari ne sera pas tenu car l'OM terminera à la sixième place de son groupe à onze points du premier, Montpellier.
 
PIERRE LECHANTRE
 
Pierre ne restera pas à Marseille pour la saison 80/81 mais évoluera tout de même en D2 et ce sera cette fois-ci avec le Stade de Reims. Il évoluera au sein d'un effectif capable de jouer les premiers rôles dans leur groupe ( Jean-Luc Arribart ( les deux hommes se sont connus à Laval ), Djamel Tlemcani, Manuel Abreu, Hervé Velud, Jacky Vercruysse et Eric Bedouet ) mais cela ne sera pas suffisant pour que l'équipe champenoise puisse finir dans les deux premiers et finalement elle terminera sixième à dix points du premier. La saison 82/83 verra Lechantre et Reims faire une très bonne année qui les verra terminer second de leur groupe derrière Toulon mais malheureusement les rémois chuteront contre Nîmes lors du match entre deuxième. 83/84 sera encore un échec car Reims terminera seulement à la quatrième place à sept points du second, le RC Paris. En trois ans de présence en Marne, Lechantre à plus de 31 ans a montré qu'il pouvait encore avoir de bonnes statistiques ( quinze buts en 80 matchs ).
 
PIERRE LECHANTRE
 
Pendant l'été 84, à plus de 34 ans alors que pas mal de collègues footballeurs ont déjà pris leur retraite, Pierre, qui estime avoir encore du jus dans les jambes, signera un contrat en faveur du club parisien, le Red Star. Il y fera une excellente saison en disputant 28 rencontres pour trois buts  et assurera le maintien de son club en le fixant à la dixième place du classement. Par contre l'année 85/86 sera très difficile sur tous les points pour l'ancien marseillais car il ne jouera guère ( six matchs ) et surtout les résultats de son équipe ne suivront pas du tout et le Red Star luttera tout au long de l'exercice pour ne pas descendre et se sauvera in-extrémis en se positionnant seizième avec quatre points d'avance sur le premier relégable, Chaumont.
 
PIERRE LECHANTRE
 
Il restera en région parisienne pour évoluer avec le Paris FC en Division d'Honneur pour la saison 86/87. Et là à plus de 37 ans, il décidera tout de même de mettre ses crampons dans son placard. Avec tous les clubs qu'il a fréquenté, il aura réussi pratiquement à s'imposer dans chaque équipe avec plus ou moins de bonheur. Une très longue carrière mais un palmarès complètement vierge. Dommage pour lui.
 
Sélection :
 
Il sera sélectionné en équipe de France Amateurs, France B et France Espoirs mais ne réussira jamais à atteindre la grande équipe A.
 
RECONVERSION :
 
Aussitôt sa retraite prise, Lechantre devient l'entraîneur du Paris FC où pendant les deux premières années il réussira l'exploit de faire vivre deux accessions consécutives au club parisien ( de 1987 à 1989, Paris FC passera de la DH à la D3 ). L'ancien lavallois restera dans ce club jusqu'en 1992 avec la fierté d'avoir accompli un très bon travail au sein de ce club.
 
Ensuite pendant trois années ( 1992 à 1995 ), il ira diriger le petit club de l'AS Le Perreux situé en Ile-de-France.
 
De 1995 à 1997, Pierre a un peu disparu du monde du football avant de réapparaître en 1997 où il sera un membre de la Fédération Française de Football et au sein de cette organisation il y sera un cadre, entraîneur-instructeur et passera en même temps son diplôme du DEPF ( le plus haut diplôme d'entraîneur français ).
 
Pierre quittera la FFF pour partir en Afrique et devenir le sélectionneur de l'équipe nationale du Cameroun. Et avec la génération des Rigobert Song, Pierre Njanka, Marc-Vivien Foé, Salomon Olembé, Patrick M'Boma et Joseph-Désiré Job, Lechantre remortera la CAN 2000 en battant en finale aux tirs aux buts le Nigéria de Taribo West et de Godwin Okpara. Et la même année, le natif de Lille deviendra le Directeur Technique National du Cameroun et de ce fait accompagnera les Lions Indomptables à Sydney pour voir les Geremi, Modeste Mbami et tous les autres remporter la médaille d'or grâce à leur victoire en finale aux tirs aux buts contre l'Espagne de Carles Puyol et David Albelda. Et grâce à cette très belle année, Lechantre entrera dans l'histoire du football africain en remportera le titre de meilleur entraîneur africain de l'année 2000-2001 décerné par la CAF.
 
Après ses deux très belles années camerounaises, Pierre partira en Asie où il coachera le Qatar de 2001 à 2002. Pendant sa seule année au sein de cette équipe, il sera élu meilleur entraîneur d'Asie 2002 grâce au bon parcours de ses joueurs en coupe du Golf où le Qatar perdra en finale.
 
Après avoir été quelques mois à la tête du club saoudien d'Al Ahli SC, il finira la saison 2003/2004 sur le banc du club qatari d'Al-Sailiya.
 
La saison 2004/2005 verra Lechantre prendre en main la sélection nationale du Mali mais l'expérience ne durera qu'une année.
 
L'exercice 2005/2006 verra Pierre coacher le club qatari d'Al-Rayyan avec lequel il remportera la coupe du Qatar.
 
Après une année sabbatique, l'ancien coach du Cameroun prendra en main l'équipe marocaine du Maghreb de Fés lors de la saison 2007/2008 avec laquelle il atteindra la finale de la coupe du Trône mais sans la gagner.
 
Lechantre prendra une nouvelle fois un an sans travailler avant de reprendre le flambeau et ce sera sur le banc tunisien du Club Africain. Et l'année 2009/2010 sera très dure pour le français car les résultats ne seront pas au rendez-vous tant en championnat qu'en Ligue des Champions de la CAF et de ce fait la direction du club tunisien prendra en Avril 2010 la décision de remplacer l'ancien lensois par Habib Mejri.
 
On reverra Lechantre sur la scène footballistique en Mars 2012 lorsqu'il prendra en main l'équipe qatari d'Al-Arabi Doha pour un contrat de trois mois et il réussira de maintenir ce club en Ligue 1.
En Avril 2012, il sera nommé sélectionneur du Sénégal en remplacement d'Amara Traoré ( préféré à Bruno Metsu ) mais deux semaines plus tard il renoncera à ce poste prétextant que les clauses de son contrat ne lui conviennent pas. Alors de ce fait, il prolongera d'un an son contrat avec Al-Arabi Doha.
 
PALMARES : 
 
Néant.
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1967 à 1970 : Lille ( France ) 29 matchs joués ( sans compter l'année 69/70 )pour huit buts de marqués.
-1970 à 1975 : Sochaux ( France ) 181 matchs joués pour 35 buts de marqués.
-1975 à Sept 1976 : Monaco ( France ) 43 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-Sept 1976 à 1979 : Laval ( France ) 89 matchs joués 19 buts de marqués.
-1979 à 1980 : Lens ( France ) 20 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1980 à 1981 : Marseille ( France ) 24 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1981 à 1984 : Reims ( France ) 80 matchs joués pour quinze buts de marqués.
-1984 à 1986 : Red Star ( France ) 34 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1986 à 1987 : Paris FC ( France ).






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#Posté le samedi 07 juillet 2012 08:57

Modifié le samedi 07 juillet 2012 09:20

LAURENT DUFRESNE

Laurent Dufresne était un très bon attaquant mais qui n'aura guère réussi à s'adapter à la première division alors c'est pour cette raison qu'il fera la plus grande partie de sa carrière en D2 ( dont il remportera le championnat trois fois :  une avec Châteauroux, une avec Nancy et une avec Valenciennes ). Dans chaque équipe où il a évolué, il faisait un travail de sape au sein de l'attaque et marquait quelques buts très importants.
 
LAURENT DUFRESNE
 
Laurent Dufresne est né en 1972 à Calais dans le Pas-de-Calais. C'est tout naturellement dans le club de sa ville natale, le CRUFC, qu'il prendra à l'âge de six sa première licence de jeune footballeur. Au début, il sera formé au poste de milieu de terrain offensif et ce sera à ce poste qu'il franchira toutes les étapes pour arriver jusqu'à l'équipe première. Agé seulement de seize ans, il sera appelé pour évoluer avec le groupe professionnel dans le groupe de troisième division et disputera même quelques matchs.
Se faisant remarqué par quelques belles prestations avec Calais, les dirigeants valenciennois lui proposèrent de rejoindre leur club pour progresser et le jeune calaisien acceptera tout de suite. Et dés sa première saison ( 92/93 ) dans le club nordiste, il apparaîtra huit fois sur une feuille de match de première division et marquera même son premier but au plus haut niveau professionnel. Pour sa première saison professionnelle, il connaîtra la relégation en D2 ( les valenciennois termineront 18ème mais surtout perdront leur match de barrage contre l'AS Cannes ) mais sera indirectement mêlé par le scandale VA-OM que certains de ses coéquipiers sont directement impliqués. Ce que Laurent retiendra de cet exercice, ce sera d'avoir évoluer au côté de joueurs chevronnés tels que Philippe Gaillot, Jacques Glassmann, Jorge Burruchaga, Kalman Kovacs, Christophe Robert et Sylvain Matrisciano. Pour la saison 93/94, sous les ordres de Bruno Metsu, Dufresne deviendra un titulaire au sein de l'attaque valenciennoise ( 38 matchs pour huit buts ) mais ne pourra éviter le naufrage du club nordiste car ce dernier terminera vingtième sur 22 synonyme de descente en National 1. Les deux années suivantes ( 94/95 et 95/96 ) seront très dures à vivre pour Laurent car le coach valenciennois, Robert Dewilder, ne fera appel qu'à lui seulement à six reprises en deux saisons mais marquera quand même six buts au total. Après avoir terminé quinzième de son groupe en 94/95, Valenciennes se rattrapera l'année suivante en terminant troisième mais cela aura suffit à rien car le club nordiste sera relégué administrativement en National 2 pour cause de bilan financier désastreux.
 
LAURENT DUFRESNE
 
Voyant que son club s'enfonçait d'année en année, Dufresne préférera quitter le navire pour accepter la proposition de contrat de Châteauroux qui évolue en D2. Et là le coach Victor Zvunka installera l'ancien valenciennois au centre de son attaque et Dufresne claquera treize buts en 42 rencontres qui serviront beaucoup pour que le club berrichon termine à la première place avec un point d'avance sur le Toulouse de Dominique Arribagé et Laurent Battles. Et avec ses coéquipiers Ferdinand Coly, Yann Lachuer, Ronan Le Crom, Nicolas Weber et tous les autres, Dufresne évoluera la saison suivante en première division mais surtout il inscrit sur sa ligne de palmarès son premier titre ( champion de D2 ). Et pour la saison 97/98, Dufresne va avaler 31 matchs pour six buts mais Châteauroux vivra une terrible saison car les résultats ne suivront pas du tout et ce qui devait arriver, se passera c'est-à-dire retour en D2 car l'équipe de Zvunka terminera à la 17ème place avec trois points d'avance sur le dernier Cannes ( 31 contre 28 points ). La saison 98/99 devait être l'année de la remontée immédiate mais Dufresne et ses collègues ne feront pas mieux que la huitième place à seize points du champion, l'AS Saint-Etienne. Ce sera identique pour la saison suivante, toujours à la huitième place mais cette fois l'écart était immense avec le premier, Lille ( 31 points ). La saison 2000/2001 sera prolifique en matière de buts pour Dufresne car il marquera quatorze buts en 32 rencontres ( à cette époque c'était son meilleur total ) mais Châteauroux loupera une nouvelle fois l'accession en D1 en finissant sixième à 19 points de Sochaux, le champion.
 
LAURENT DUFRESNE
 
 
 
Voulant changer d'air et tenter l'aventure d'essayer de faire remonter Nancy en D1, Laurent acceptera la proposition de contrat que lui feront les dirigeants nancéiens. Mais la saison 2001/2002 sera délicate pour l'ancien joueur de Châteauroux car à cause d'une blessure il ne jouera que seize rencontres de tout l'exercice et Nancy ne se classera qu'à la neuvième position à 21 points d'Ajaccio. 2002/2003 sera très difficile pour Nancy car comme les résultats ne suivaient pas, le coach Moussa Bezaz sera remplacé par Pablo Corréa et le nouvel entraîneur remotivera ses troupes et de ce fait Dufresne et tous ses coéquipiers se rebelleront et arriveront à maintenir les lorrains en D2 en terminant à la quinzième place à six points du premier relégable, Beauvais. Nancy fera une bien meilleure année 2003/2004 en finissant sixième et Laurent marquera seize buts lors de cet exercice mais une blessure le privera des derniers matchs de championnat l'empêchant certainement d'obtenir le titre de meilleur buteur de D2.  Pour la saison 04/05, il formera l'attaque nancéienne avec Elie Kroupi et à deux ils marqueront 24 buts sur les 54 que Nancy totalisera en fin de championnat. Et avec les Gennaro Bracigliano, Benjamin Gavanon, Frédéric Biancalani, Patrick Moreau et Cie, Dufresne et l'ASNL termineront premier synonyme de remontée en D1 et de ce fait Laurent ajoutera un deuxième titre de champion de seconde division à son palmarès.
 
LAURENT DUFRESNE
 
LAURENT DUFRESNE
 
LAURENT DUFRESNE
 


Et à 33 ans, il n'accompagnera pas Nancy en D1 car il sera sensible à l'appel de son club de c½ur , Valenciennes qui vient d'accéder à la Ligue 2. Sous les ordres d'Antoine Kombouaré, il accumulera 22 rencontres pour huit buts car il n'était pas considéré comme titulaire car le coach lui préférait la paire Steve Savidan-Thomas Dossevi. Et en terminant premier, Valenciennes jouera la saison suivante en première division mais surtout Dufresne sera champion de Ligue 2 deux années de suite ( son troisième personnel ). En 2006/2007, Laurent donnera un coup de main à son club pour essayer de le maintenir en Ligue 1 et la saison sera longue car les valenciennois se battront tout l'exercice pour éviter la zone de relégation et finiront finalement à la 17èmè place se sauvant in-extrémis de la descente en seconde division.
 
Et à 35 ans, il prendra la décision de retourner dans un autre de ses anciens clubs, Châteauroux. Même aidé par Yann Lachuer ( de retour également dans son ancien club ), Dufresne fera une saison moyenne en disputant 17 rencontres pour un but mais n'arrivera pas à mieux faire qu'en classant La Berrichonne à la quinzième place à seulement quatre points du premier relégable, Niort. Et sur cet ultime championnat, Laurent mettra un terme à sa carrière à plus de 36 ans.
 
LAURENT DUFRESNE

 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, Dufresne retournera à Valenciennes pour intégrer le staff technique où il s'occupera des moins de 17 ans. Et pour le championnat 11/12, il deviendra l'adjoint du nouvel entraîneur, Daniel Sanchez en remplacement de Philippe Burle parti s'occuper de la sélection olympique d'Oman au côté de Paul Le Guen.
 
PALMARES :
 
-1997 : Champion de France de D2 ( Châteauroux ).
-2005 : Champion de France de D2 ( Nancy ).
-2006 : Champion de France de D2 ( Valenciennes ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1992 à 1996 : Valenciennes ( France ) 52 matchs joués pour quinze buts de marqués.
-1996 à 2001 : Châteauroux ( France ) 158 matchs joués pour 48 buts de marqués.
-2001 à 2005 : Nancy ( France ) 101 matchs joués pour 37 buts de marqués.
-2005 à 2007 : Valenciennes ( France ) 45 matchs joués pour douze buts de marqués.
-2007 à 2008 : Châteauroux ( France ) 17 matchs joués pour un but de marqué.
 

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#Posté le samedi 07 juillet 2012 08:42

Modifié le samedi 07 juillet 2012 08:55

LOUIS MARCIALIS

Louis Marcialis aura été un joueur encore plus doué que Laurent Roussey et Laurent Paganelli ( selon certains témoignages ) mais des problèmes assez fréquents à un de ses genoux l'auront perturbé mais surtout contraint à mettre un terme à sa carrière à l'âge de 27 ans. Mais en onze ans de carrière, il inscrira tout de même son nom dans l'histoire du club de Bastia en participant grandement à l'obtention de la coupe de France 1981. Dommage car il aurait pu connaître une autre carrière si tout se serait passé autrement.
 
LOUIS MARCIALIS
 
Louis Marcialis est né en 1961 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône ). Mordu de football, ce sera en Corse plus précisément au Gazélec d'Ajaccio qu'il ira pour se former en un parfait attaquant ou milieu très offensif. Gravant tous les échelons et montrant d'énormes qualités, ce sera logiquement que l'entraîneur Jean Luciano le lancera dans le grand bain de la D2 pour la saison 77/78. Et le gamin de 16 ans ne fera aucun complexe et va s'immiscer comme si rien n'était dans l'effectif composé de Paul Aissat, Claude Cahuzac, Robert Cacchioni, Alain Santucci, Charles Alessandri et les autres en accumulant trente matchs pour cinq buts. Et là pour sa première année avec les professionnels il aura montré qu'il avait de sacrés qualités pour en faire un grand joueur à tel points que les journalistes disaient qu'il était plus doué que les stéphanois Laurent Roussey et Laurent Paganelli qui explosaient au même moment du côté du Forez.
 
LOUIS MARCIALIS
 
En ayant montré de telles performances, Louis sera courtisé par plusieurs clubs et il acceptera la proposition du SC Bastia, dernier finaliste de la Coupe UEFA 77/78. Pour la saison 78/79,  l'entraîneur bastiais, Pierre Cahuzac, fera appel à l'ancien ajaccien qu'à douze reprises pour deux buts mais faut dire qu'il y avait de sacrés clients à déloger au sein de l'attaque corse en la personne de Johnny Rep, Merry Krimau, Simeï Ihily. La saison 79/80 sera l'année de la révélation pour Marcialis au sein de l'équipe bastiaise car il avalera 24 matchs pour six buts mais aura eu peur de connaître la relégation en D2 car son club fera une très mauvaise année et terminera à la seizième place avec seulement trois points d'avance sur le 18ème qui jouera le match de barrage de relégation, l'Olympique Lyonnais. L'année 80/81 sera une énorme saison pour Louis car en championnat il inscrira douze buts pour 32 rencontres et Bastia se sera battu tout au long de l'exercice pour éviter la descente en D2 et finalement terminera à une douzième place mais seulement avec quatre points d'avance sur le 18ème. Mais par contre Marcialis et les Roger Milla, Alain Fiard, Joël Henry, Paul Marchioni, Jean-Louis Cazes et tous les autres bastiais créeront l'énorme exploit d'aller jusqu'en finale de la coupe de France et qu'ils remporteront contre le Saint-Etienne des anciens coéquipiers qu'étaient Jacques Zimako et Johnny Rep. Louis et ses coéquipiers termineront encore en milieu de tableau pour le championnat 81/82 ( douzième ) et perdront en demi-finale de la coupe de France contre Saint-Etienne ( revanche de la finale précédente ). Louis jouera ses premiers matchs européens en coupe des Coupes mais après avoir passé le premier tour lui et ses potes échoueront en huitième contre les tenants du titre, les soviétiques du Dinamo Tbilissi.   Pendant l'été 1982, Louis avait failli partir à Strasbourg car comme les dirigeants bastiais voulaient recruter Olivier Rouyer et que la direction alsacienne était d'accord mais à condition d'un échange avec Marcialis et au final les corses mettront leur veto. Et cette saison 82/83 sera très délicate pour le Sporting car il sauvera de justesse sa peau en D1 en finissant 17ème position à un point devant le 18ème, Tours. Et ça sera également délicat pour le natif de Marseille car il sera éloigné pas mal de temps lors de cet exercice à cause de blessures aux adducteurs et d'un arrachement des ligaments du genou ( au final il aura disputé tout de même 21 matchs pour quatre buts ). Les supporters bastiais verront arriver comme recrues pour la saison 83/84 des joueurs comme Alberto Tarantini, Daniel Solsona, Bernard Ferrigno et les retours de deux anciens Paul Marchioni et Jacques Zimako et tout ce beau monde apportera un peu d'expérience supplémentaire au groupe corse et fera une honorable année en finissant au dixième rang du championnat. Marcialis n'aura participé qu'à treize rencontres lors de cet exercice car il sera de nouveau embêté par son genou mais avec le peu de matchs joués il aura tout de même inscrit quatre buts. La saison 84/85 sera identique pour Bastia en terminant dans le ventre mou de la D1 ( quatorzième ) mais Louis se sera refait une petite santé en accumulant 23 matchs pour six buts.
 
LOUIS MARCIALIS
 
LOUIS MARCIALIS
 
LOUIS MARCIALIS
 
LOUIS MARCIALIS
 
Sur cet ultime exercice, l'ancien ajaccien décidera de changer d'air en acceptant la proposition de Nancy et là il fera connaissance d'un coach qui commence à montrer ses qualités d'entraîneur, un certain Arsène Wenger. Il alternera au sein de l'attaque nancéienne avec Adriano Fegic, Fabrice Picot, François Zahoui et Didier Philippe et au bout du compte il arrivera à totaliser 25 matchs mais surtout avec dix buts de marqués. Mais sur le plan collectif, les résultats ne suivront pas et Nancy terminera en 18ème position synonyme de jouer le match de barrage de relégation et ce dernier se disputera contre le FC Mulhouse et ce sera les nancéiens qui sortiront vainqueurs de cette rencontre. La saison 86/87 sera aussi difficile pour Louis que pour l'ASNL car d'un côté l'ancien bastiais ne disputera que huit rencontres à cause de son genou et de l'autre Nancy accumulera les mauvais résultats et de ce fait finira 19ème de première division synonyme de descente en D2.
 
LOUIS MARCIALIS
 
Pour la saison 87/88, Marcialis évoluera en seconde division mais pas à Nancy, ce sera au Gazélec d'Ajaccio, le club de ses débuts, car pendant le mercato estival il reviendra en Corse. Après sa dernière année nancéienne ( presque blanche ) il disputera 24 matchs pour trois buts mais ne pourra éviter la relégation du club corse du à leur seizième place. Et sur cet ultime exercice, Louis, à presque 27 ans, décidera de raccrocher les crampons à cause d'un physique fragile ( surtout au niveau d'un genou qui l'a embêté tout au long de sa courte carrière ).
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, on ne sait pas du tout ce qu'est devenu l'ancien bastiais.
 
PALMARES :
 
-1981 : Vainqueur de la coupe de France ( Bastia ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1977 à 1978 : Gazélec Ajaccio ( France ) 30 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1978 à 1985 : Bastia ( France ) 153 matchs joués pour 39 buts de marqués.
-1985 à 1987 : Nancy ( France )  33 matchs joués pour onze buts de marqués.
-1987 à 1988 : Gazélec Ajaccio ( France ) 24 matchs joués pour trois buts de marqués.
 

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#Posté le lundi 02 juillet 2012 09:38

Modifié le lundi 02 juillet 2012 09:51

ROMARIN BILLONG

Romarin Billong était un solide et rugueux défenseur qui jouait sur la droite d'une défense. Il a été entièrement formé au centre de formation de l'Olympique Lyonnais et après avoir joué pendant cinq saisons avec l'équipe première des Gones, il surprendra tout le monde en signant chez l'ennemi juré, l'AS Saint-Etienne. Et grâce à sa vaillance et surtout son tempérament de guerrier, il n'aura pas beaucoup de mal à se faire adopter par le public stéphanois, ce qui n'est vraiment pas une mince affaire lorsqu'on est lyonnais. Etant un bon défenseur de haut niveau, il sera sélectionné en équipe nationale du Cameroun avec laquelle il disputera la CAN 1998 ainsi que les éliminatoires de la coupe du Monde 98.
 
ROMARIN BILLONG
 
Romarin Billong est né en 1970 à Moundou au Tchad. Lorsque ses parents atterriront en France plus précisément à Lyon, c'est dans la cité des Gones qu'il passera toute son enfance. Alors mordu de football, c'est tout naturellement au centre de formation de l'Olympique Lyonnais qu'il sera formé. La saison 89/90 verra Lyon retrouver la première division et ce sera pendant cet exercice là que le natif du Tchad découvrira les pelouses de D1 lorsque Raymond Domenech fera appel à lui en fin de championnat alors que les Gones avaient déjà leur maintien en poche et ils termineront à la huitième place à sept points du troisième ( pas mal du tout pour un promu ). La saison 90/91 sera l'année de la révélation pour Billong car il enchaînera 27 rencontres et avec les Bruno N'Gotty, Ali Bouafia, Rémi Garde, Aziz Bouderbala et Roberto Cabanas, il classera son club à une très bonne cinquième place et obtiendra son ticket pour la coupe UEFA grâce à la victoire en coupe de France de l'AS Monaco. Romarin découvrira la coupe d'Europe pendant l'année 91/92 en allant jusqu'aux seizièmes de finale car Lyon butera sur les coriaces turcs de Trabzonspor. Et que dire des résultats lyonnais en championnat car l'OL ne sauvera sa tête en première division grâce à deux petits points d'avance sur le 18ème, Rennes ( les Gones termineront seizième ). Après un bon début de championnat 92/93, Billong et Cie vivront une deuxième partie plus difficile et se maintiendront de justesse en se positionnant à la quatorzième place avec quatre unités d'avance sur le premier relégable, Valenciennes. Avec un nouveau coach en la personne de Jean Tigana, Billong jouera moins ( seize matchs ) car il sera mis en concurrence avec Manuel Amoros et Bruno N'Gotty mais par contre les résultats seront plus satisfaisantes que les deux exercices précédents et Lyon terminera le championnat 93/94 à la huitième place, loupant de deux points une qualification européenne. Lyon fera une excellente saison 94/95 grâce à ses jeunes issus de son centre de formation ( Bruno N'Gotty, Florian Maurice, Sylvain Deplace, Florent Laville ) et termineront dauphin du FC Nantes synonyme de qualification pour la coupe UEFA. Le seul bémol de cet exercice sera que Romarin aura perdu vraiment sa place dans l'effectif lyonnais à cause du recrutement de Jean-Luc Sassus titulaire indiscutable sur le flanc droit de la défense des Gones.
 
ROMARIN BILLONG
 
ROMARIN BILLONG

 
Après n'avoir joué que cinq matchs pour l'exercice 94/95, le natif de Moundou signera à la surprise générale chez le voisin et le plus grand ennemi de l'OL, l'AS Saint-Etienne. Pour sa première saison stéphanoise, l'ancien lyonnais disputera tout de même quatorze rencontres pour un but mais en fin d'exercice il connaître la douleur de descendre en D2 suite aux mauvais résultats et surtout à la 19ème place des stéphanois au classement. Pour la saison 96/97, Romarin sera en concurrence avec son ancien coéquipier Sassus pour le poste d'arrière droit et au bout du compte il accumulera tout de même 27 matchs. Mais que sera dure cet exercice car l'ASSE se battra tout au long du championnat pour éviter la descente en National. Billong connaîtra exactement la même année 97/98 en jouant 23 rencontres mais surtout de s'être battu jusqu'au bout avec ses coéquipiers pour que le grand mythe Saint-Etienne n'aille pas évoluer à l'échelon inférieur la saison suivante. Pour l'exercice 98/99, les dirigeants des Verts engageront Robert Nouzaret comme coach et ce dernier boostera des joueurs comme Romarin, Jérôme Alonzo, Lionel Potillon, Zoumana Camara et tout cet ensemble réalisera un parcours fabuleux en championnat et deviendra champion de France de D2 avec deux-points d'avance sur le Sedan d'Olivier Quint et Pierre Deblock. Pour son retour en D1, l'ancien lyonnais fera les frais du recrutement du norvégien Bjorn Tore Kvarme et il ne jouera que huit rencontres de la saison 99/00 qui verra Saint-Etienne terminer à une bonne sixième place synonyme de qualification en coupe Intertoto. Ayant disputé ses huit matchs en tout début de championnat et voulant du temps de jeu, Billong acceptera de partir en Angleterre plus précisément à West Ham à partir d'Octobre 1999 mais l'expérience sera un vrai échec car il n'aura joué aucune rencontre en Premier League.
 
ROMARIN BILLONG
 
ROMARIN BILLONG
 
Pour la saison 2000/2001, les dirigeants de Nancy, qui vient d'être relégué en D2, penseront à Romarin pour remplacer le brésilien Demetrius Ferreira parti à Bastia. Et là l'ancien stéphanois deviendra un titulaire indiscutable de la défense nancéienne au côté de Vincent Hognon, Abdeslam Ouaddou et Paul Fischer et en fin d'exercice il sera déçu de ne pas avoir fait remonter l'ASNL aussitôt car cette dernière ne terminera qu'à la cinquième place à douze points de Montpellier le dernier club à accéder à la D1 en compagnie de Sochaux et Lorient. Sa seconde saison sera perturbée par deux graves blessures à un genou et de ce fait il ne jouera que quinze matchs de toute l'année et après la neuvième place pour le championnat 01/02 acquise par son club, il décidera d' arrêter sa carrière professionnelle.
 
ROMARIN BILLONG
 
ROMARIN BILLONG
 
SELECTION : 16
 
Bien que né au Tchad, d'origine camerounaise, Billong choisira de défendre les couleurs des Lions Indomptables. Avec la génération des Womé, Geremi, M'Boma, Mettomo, Foé, Olembé, R.Song et Job, il disputera la CAN 98 où le Cameroun atteindra les quarts de finale qu'il perdra contre la modeste équipe de la République Démocratique du Congo.
Il disputera également les éliminatoires de la coupe du Monde 98 mais ne sera pas retenu par le sélectionneur des Lions Indomptables, le français Claude Le Roy, pour venir la jouer en France. Un beau regret pour Romarin.
 
ROMARIN BILLONG
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, Billong jouera quelques temps en amateur avec le club de Chantilly. Mais surtout dés qu'il a arrêté le football, il intègrera une grande école parisienne ( ESCP EAP ) pour préparer un DESS de contrôle de gestion et un Master de gestion du patrimoine. L'ayant obtenu, aujourd'hui il est conseiller de gestion de fortune reconnu dans une grande banque française et il gère en région parisienne une clientèle haut de gamme ( beaucoup de sportifs ).
 
PALMARES :
 
-1995 : Vice-champion de France ( Lyon ).
-1999 : Champion de France de D2 ( Saint-Etienne ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1989 à 1995 : Lyon ( France ) 108 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1995 à Octobre 1999 : Saint-Etienne ( France ) 96 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-Octobre 1999 à 2000 : West Ham United ( Angleterre ) 0 match joués.
-2000 à 2002 : Nancy ( France ) 47 matchs joués pour trois buts de marqués.
 
 
 


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#Posté le dimanche 01 juillet 2012 11:13

Modifié le dimanche 01 juillet 2012 11:23

BERNARD SIMONDI

Bernard Simondi était un bon défenseur central qui a été formé et révélé en D2 avec le Sporting Club de Toulon. Et lorsqu'il franchira le cap de la première division en signant au Stade Lavallois, il s'y imposera rapidement comme l'un des meilleurs défenseurs de D1. La seule déception de sa carrière aura été de ne pas s'être imposé dans le club mythique de l'AS Saint-Etienne.
 
BERNARD SIMONDI
 
Bernard Simondi est né en 1953 à Toulon dans le Var. Alors mordu de football, c'est tout naturellement au Sporting Club de Toulon qu'il ira faire sa formation. Après avoir franchi tous les échelons des équipes de jeunes, Bernard apparaîtra sur une feuille de match de seconde division lors de la saison 72/73 lorque l'entraîneur toulonnais, Jean Luciano, fera appel à lui. Lors de cet exercice, le natif du Var disputera treize rencontres en inscrivant tout de même un petit but ce qui lui vaudra d'avoir bien contribué à la bonne saison du Sporting qui terminera à la quatrième place à égalité avec Chaumont. La saison 73/74 verra Simondi s'incruster un peu plus au sein de la défense toulonnaise ( 24 matchs ) et avec le renfort en attaque d'un certain Saar Boubacar, l'équipe varoise alternera le bon et le mauvais et finira l'exercice en cinquième position à quinze points du premier, le Red Star. Pour la saison 74/75, Bernard sera titulaire au sein de la défense varoise au côté de Michel Legros, Alain Lardeyret et Miguel Valls et avec cette excellente ligne défensive et une attaque de feu emmenée par Boubacar ( 22 buts ), Toulon loupera de peu la qualification pour les barrages car le Sporting terminera second ex-aequo avec Avignon mais ce sera cette dernière qui jouera les barrages grâce à leur meilleur différence de buts. Pour la saison 75/76, Simondi et toute l'équipe toulonnaise louperont une nouvelle fois les barrages car ils termineront en troisième position à cinq points du second, le Red Star. Et que dire de l'exercice 76/77, Bernard et tous ses potes termineront une nouvelle à la troisième place à cause d'un tout petit point de retard sur le second, Gueugnon.
 
BERNARD SIMONDI
 
Et s'étant fait connaître comme un bon défenseur central, Bernard sera sollicité pendant l'été 1977 et donnera son accord au Stade Lavallois et ainsi il pourra évoluer au plus haut niveau du football français. L'ancien toulonnais n'aura pas de mal à se fondre dans le collectif de l'équipe mayennaise car pour sa première saison en D1, il enchaînera 36 matchs et participera beaucoup à l'honorable dixième place finale au classement final devançant des clubs comme le PSG, Lyon et Bordeaux. La saison 78/79 sera très difficile pour Simondi en matchs joués ( quatorze ) car il sera mis en concurrence avec Jacques Pérais et le nouvel arrivant Jean-Luc Arribart et surtout comme les résultats ne suivaient pas les Tangos se battront toute l'année dans la zone dangereuse du classement et finiront à la seizième place sauvant leur peau in-extrémis. Pour la saison 79/80, Bernard verra arriver des joueurs du calibre de François Brisson, Erwin Kostedde et Jean-Marc Furlan et après un départ manqué l'équipe lavalloise se reprendra et finira à la douzième place assurant leur maintien ( le natif de Toulon fera une meilleure année que la précédente en disputant 22 rencontres malgré la concurrence due aux nombreux défenseurs présents dans l'effectif des Tangos ). Pour la saison 80/81, Simondi redeviendra un titulaire au sein de la défense mayennaise et connaîtra une grosse frayeur en évitant de justesse la descente en D2 en terminant seizième et se maintenant grâce à une meilleure différence de buts par rapport à Lille et Tours.
 
BERNARD SIMONDI
 
Après quatre ans en Mayenne, Bernard ira poser son baluchon en Indre-et-Loire plus précisément à Tours. Il formera avec Bruno Steck ( arrivé en même temps que lui ) la nouvelle charnière centrale de l'équipe tourangelle et avec l'aide d'un effectif digne d'une bonne équipe de D1 ( Delio Onnis, Patrick Brulez, Jean-Marc Desrousseaux, Bernard Ferrigno, Guy Lacombe, Dominique Marais, Karim Maroc ), Tours fera une honorable saison 81/82 en se classant à la onzième place assurant son maintien plus facilement que l'année précédente ( obligée de jouer les barrages ). La saison 82/83 sera très difficile pour Simondi et tous ses coéquipiers car les résultats ne suivront pas et devront lutter toute l'année pour essayer de se maintenir et au final ils finiront à la 18ème place synonyme de jouer le barrage de relégation qu'ils joueront contre le Nîmes Olympique. Et Tours perdra la chance qu'on lui donnait pour rester en première division ( après un bon match nul à l'aller, les tourangeaux perdront le retour trois buts à un ).
 
BERNARD SIMONDI
 
BERNARD SIMONDI
 

Voulant toujours évoluer en D1, Bernard acceptera la proposition que lui fera l'AS Saint-Etienne mais l'année 83/84 sera très délicate pour lui car il n'arrivera pas à s'imposer dans la défense stéphanoise, faut dire qu'il avait de sacrés clients à concurrencer ( Philippe Mahut, Alain Moizan ). Parallèlement , l'équipe stéphanoise vivra un exercice cauchemardesque et finira 18ème au classement mais perdra son match de barrage contre le RC Paris synonyme de descente à l'échelon inférieur. L'ancien tourangeau passera pratiquement tout l'exercice 84/85 sur le banc de touche ( il aura joué en tout et pour tout que quatre rencontres ) et c'est de loin qu'il verra son club faire une bonne saison en terminant second de son groupe derrière l'OGC Nice mais dés son match de pré-barrage contre Rennes le rêve de remonter aussitôt en D1 s'envolera à cause de leur défaite deux à zéro contre les bretons. Et c'est après une année difficile pour lui que Bernard prendra la décision de raccrocher à l'âge de 32 ans.
 
BERNARD SIMONDI
 
BERNARD SIMONDI
 
RECONVERSION :
 
Après l'arrêt de sa carrière, Simondi passera le Certificat Professionnel d'Entraineur spécialisé dans le football deuxième degré. Et en 1991, il obtiendra son Diplôme d'Entraîneur Professionnel de Football ( DEPF ) troisième degré avec un stage à la Juventus de Turin ( ce qui vaut à un Master ).
Son premier emploi d'entraîneur sera celui d'adjoint de Robert Herbin dans le club saoudien d'Al Nasr Riyad lors de la saison 85/86.
Ensuite, il prendra les rênes pendant deux saisons ( 1987 à 1989 ) du petit club de Puget-sur-Argens qui évolue en D4.
Pour la saison 89/90, Bernard sera le directeur technique et entraîneur de Aubagne avant de devenir l'adjoint de Delio Onnis en D1 dans son club de c½ur, le SC Toulon et la saison 90/91 sera très difficile à gérer à cause des mauvais résultats ( les varois sauveront tout de même leur peau en fin de saison ) et surtout de l'affaire de la caisse noire où Rolland Courbis ainsi que le président et le trésorier du club seront obligés de démissionner.
A l'été 1991, l'ancien joueur de Laval prendra en charge l'équipe première de Grenoble qui évolue en D2. Sa première saison sur le banc grenoblois sera éprouvante vu les mauvais résultats et en fin d'exercice les isérois termineront à la 17ème place synonyme de relégation en troisième division. Il restera à la tête de Grenoble pour la saison 92/93 afin de remonter le club isérois en seconde division mais il loupera l'objectif en terminant quatrième du championnat malgré une bonne année de ses joueurs.
De 1993 à 1996, il se mettra un peu en marge du football afin de revenir ressourcer à la tête de Grenoble pour la saison 96/97 mais n'y restera qu'un an car le club isérois finira bon dernier de son groupe en D3.
En Décembre 1997, Simondi sera choisi par le président de Créteil pour remplacer Pierre Garcia au poste de coach et le natif du Var loupera de peu l'accession en deuxième division à cause de la troisième place au classement de son club à seulement trois points du second, Sedan. Par contre, Bernard et ses joueurs réussiront à accéder à la D2 lors de la saison 98/99 en terminant second du championnat derrière Louhans-Cuiseaux. La saison 99/00 verra Créteil débuter très mal le championnat de D2 et en Octobre 99 Simondi sera limogé et remplacé par Gernot Rohr qui arrivera à maintenir le club de Val-de-Marne en D2 en classant ce dernier à la 17ème place avec sept points d'avance sur le premier relégable, Amiens.
 
Après son départ de Créteil, Bernard s'investira dans le club de Perreux qui évolue en DH en attendant de faire un retour dans le monde du football professionnel. Il dira lui-même : «  Le fait de réintégrer le football amateur après avoir exercé dans le milieu professionnel est une expérience plutôt enrichissante. Au perreux, je reviens aux bases fondamentales du football. Plus qu'un entraîneur, je suis devenu un éducateur. C'est un plaisir d'apporter mon savoir à des joueurs qui n'ont certes pas la culture des pros, mais qui ont envie d'apprendre et de progresser. « 
Quelques mois après son arrivée à Perreux, Bernard acceptera la proposition de la Fédération Guinéenne pour prendre les commandes de la sélection nationale avec pour objectif la qualification pour la coupe du Monde et de la CAN 2002. Figurant bien dans son groupe de qualification, mais il y aura un hic car la FIFA décidera d'exclure la Guinée pour cause d'ingérence politique et Simondi dirigera son dernier match à la tête de la sélection le 28/01/01 contre le Malawi.
Il restera en Afrique pour devenir le Directeur Technique National ( DTN ) du Bénin et entraîneur de l'équipe nationale Juniors de 2001 à Janvier 2004.
En Janvier 2004, il s'engagera jusqu'à la fin de saison avec l'Etoile Sportive du Sahel et avec son groupe il fera un excellent parcours en championnat où il terminera second du championnat. En parallèle, il emmènera le club tunisien jusqu'en finale de la Ligue des Champions de la CAF et de la coupe de Tunisie que l'Etoile perdra les deux ( Simondi échouera également en Supercoupe de la CAF ).
 
En 2005, Bernard sera nommé sélectionneur du Burkina Faso pour jouer les éliminatoires à la coupe du Monde 2006 où après deux défaites initiales l'équipe nationale se reprendra pour réaliser quelques performances.

Au mois de Juillet 2006, Simondi rentrera en France, alors que son contrat avec le Burkina Faso allait jusqu'en Octobre 2007, pour s'engager comme entraîneur adjoint de Ruud Krol à l'AC Ajaccio. La fédération du Burkina limogera officiellement Bernard pour abandon de poste ( soi-disant qu'il y aurait d'autres raisons, plus précisément les salaires de son employée de maison non payés ) mais avec Krol il espèrera faire remonter le club corse en D1 qu'il vient de quitter. Malgré les performances de leur attaquant vedette, Jean-Jacques Mandrichi ( quatorze buts ), l'équipe ajaccienne ne fera pas mieux qu'une douzième place et vu que l'objectif ne sera pas atteint lui et Krol ne seront pas reconduits.
De ce fait, Simondi s'engagera pour l'ES Sétif en Algérie. Et avec ce club, il remportera la Ligue des Champions arabes en battant en finale le Wydad de Casablanca. Par contre en Ligue des Champions de la CAF, Sétif ne dépassera pas le second tour à cause de leur défaite contre l'Olympique de Khouribga.
En Septembre 2008, il se fera limogé et selon Simondi c'était une machination orchestrée par le président de Sétif pour pouvoir mettre un de ses amis au poste de coach.
En Novembre 2008, il signera en faveur du club qatari d'Al Kharitiyath où les résultats seront très médiocres et de ce fait Simondi et ses joueurs termineront bons derniers de Q-League mais l'augmentation du nombre de club permet à Al Kharitiyath de rester dans ce championnat. La saison suivante sera bien meilleure car grâce à de bonnes recrues le club qatari terminera à une bonne sixième place. Il y fera encore une année jusqu'à la fin du championnat 2010/2011.
En Février 2010, après avoir refusé le poste de sélectionneur du Maroc, il se déclarera candidat au poste de sélectionneur de l'équipe de France après la coupe du Monde 2010. Et il lancera la même proposition à l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire.
De Mars à Août 2011, Simondi s'occupera de la sélection Espoir du Qatar.
Et depuis Octobre 2011, il coache l'équipe qatari d'Al Ahli SC.
 
BERNARD SIMONDI
 
PALMARES :
 
Néant.
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1972 à 1977 : Toulon ( France ) 125 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1977 à 1981 : Laval ( France ) 109 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1981 à 1983 : Tours ( France ) 69 matchs joués.
-1983 à 1985 : Saint-Etienne ( France ) 14 matchs joués.
 


 


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#Posté le mercredi 27 juin 2012 12:52

Modifié le jeudi 28 juin 2012 10:45

JEAN-MICHEL GUEDE

Jean-Michel Guédé était un joueur capable de jouer ailier gauche ou milieu offensif, il était tellement imprévisible car il pouvait être l'auteur d'une grande partie ou être pratiquement nul lors d'un match ( ça arrivait trop souvent ). En un mot, c'était un footballeur tellement inconstant. Lors de sa carrière, il aura pratiquement évolué au deuxième échelon du football français à part deux petites années en première division.
 
JEAN-MICHEL GUEDE
 
Jean-Michel Guédé est né en 1965 à Guessabo en Côte d'Ivoire. Passionné de football, il apprendra le football au sein du club du Stella Club D'Adjamé à Abidjan où il se fera remarqué par les recruteurs de Montpellier. Alors voilà qu'il arrivera en France où il intégrera le centre de formation du club de l'Hérault et il aura comme coéquipiers de promotion des jeunes apprentis comme Laurent Blanc, Kader Ferhaoui, Gérald et Franck Passi et Pascal Baills. Pour la saison 82/83, Montpellier qui venait de descendre en D2, misera beaucoup sur l'éclosion de ses jeunes et Jean-Michel participera à treize rencontres pour trois buts mais les résultats ne suivront pas et de ce fait les montpelliérains  n'arriveront pas à remonter en D1 aussitôt du à leur septième place au classement. Pour la saison 83/84, Guédé participera beaucoup plus au championnat ( 22 matchs ) et verra arriver dans l'équipe certains de ses collègues du centre de formation ( Franck Passi, Pascal Baills, Kader Ferhaoui et surtout Laurent Blanc ). L'exercice sera plus satisfaisant que le précédent même si Montpellier ne montera pas mais le club héraultais avait de sacrés clients dans son groupe tels que Lyon, Marseille et Nice ( ce sera les marseillais qui termineront premiers ). Cette même année, l'ivoirien perdra en finale de coupe Gambardella contre le Stade Lavallois. Ce sera sous les ordres de Robert Nouzaret que Jean-Michel fera une saison 84/85 pleine ( 32 matchs pour six buts ) et Montpellier rateront les barrages d'un point suite à leur défaite contre Béziers lors de l'ultime journée. Et pour la seconde année consécutive, Guédé perdra une nouvelle finale de coupe Gambardella et cette fois-ci ce sera contre l'AJ Auxerre. La saison 85/86 verra Michel Mézy remplacer Nouzaret comme coach et arriver des joueurs du calibre de Christian Lopez, Karim Maroc, Laszlo Kiss et Andras Torocsik et avec tout ce chamboulement Jean-Michel jouera très peu lors de cet exercice ( huit rencontres ) car il sera poussé sur le banc par l'éclosion complète de Ferhaoui. Mais avec leur mauvais départ en championnat, Montpellier ratera une nouvelle fois l'accession en D1 suite à leur cinquième place au classement. Voulant toujours accéder à la D1 pour cette saison 86/87, le président Louis Nicollin fera encore un énorme recrutement en engageant le vieux Roger Milla, l'infatigable Jean-Claude Lemoult ainsi que Gérard Bernadet, Franck Lucchesi, Stéphane D'Angelo et l'international yougoslave Nenad Stojkovic et cette fois-ci toutes les recrues s'adapteront immédiatement pour emmener le club montpelliérain vers les sommets du classement de D2. Guédé participera à quatorze rencontres à cette très belle année héraultaise et ne marquera qu'un petit but tandis que son collègue d'attaque, le camerounais Milla inscrira 18 pions ( L.Blanc en marquera autant ), et Montpellier terminera premier de son groupe et pour finir l'aventure en beauté les hommes de Nicollin s'adjugeront le titre de champion de seconde division en battant l'autre premier, Niort. De retour en première division, Guédé verra arriver l'international brésilien Julio César, Albert Rust ( préféré à l'allemand Harald Schumacher ), Patrick Cubaynes, Jean-François Larios, Christian Perez et Thierry Laurey et là avec toutes ces recrues l'équipe palladienne fera un excellent parcours pour le championnat 87/88 et au bout du compte le promu terminera à une surprenante troisième place ( à un point du deuxième, Bordeaux ) synonyme de qualification pour la coupe UEFA. Nicollin ne pouvait rêver mieux car en plus son équipe terminera avec la meilleure attaque ( 68 buts ) et la meilleure 
différence de buts ( +30 ). Et pour conclure cette belle année, deux joueurs de Montpellier seront sacré champions d'Europe Espoirs lors de l'été 1988, L.Blanc et Laurey.
 
JEAN-MICHEL GUEDE
 
JEAN-MICHEL GUEDE
 
 
JEAN-MICHEL GUEDE
 
N'ayant joué que neuf matchs avec Montpellier pour l'exercice 87/88, Guédé acceptera de partir à Laval pour engranger le plus de temps de jeu possible car il aimerait gagner une place de titulaire ( cirer le banc ne lui suffit plus ). Et là avec une équipe composée de Franck Leb¼uf, Jean-Marc Miton, Bruno Steck, Yvon Pouliquen, Marco Morgante, François Oman-Biyik et François Brisson, l'ancien montpelliérain accumulera 19 matchs pour deux buts mais les résultats seront très décevants et au final l'équipe lavalloise terminera au 19ème rang du classement synonyme de relégation en seconde division. Pour son retour en D2 après treize années parmi l'élite française, le Stade Lavallois et Guédé feront une excellente année 89/90 mais n'arriveront pas à remonter en D1 aussitôt car ils termineront à la troisième place de son groupe à égalité de points avec Rouen mais c'est les normands qui joueront les barrages grâce à leur meilleure différence de buts. La saison 90/91 sera une année riche en temps de jeu pour Jean-Michel car il additionnera trente matchs pour quatre buts mais ratera l'accession à l'échelon supérieur car l'équipe mayennaise perdra son match de pré-barrages contre Strasbourg ( Laval avait terminé troisième du championnat ). Pour 91/92, ça sera un nouveau échec pour Guédé ( il aura marqué sept buts pour 28 rencontres ) et ses coéquipiers car ils louperont une nouvelle fois le podium de leur groupe en terminant à la cinquième place à un point de la troisième position.
 
JEAN-MICHEL GUEDE
 
Après quatre ans passés à Laval, l'ancien de Montpellier ira poser son baluchon du coté de Chateauroux où il fréquentera des joueurs comme Patrick M'Boma et Dominique Bijotat. Après s'être battu tout l'exercice 92/93, le club berrichon terminera à la quatorzième place mais sera tout de même relégué en D3 suite à la refonte du championnat de seconde division qui passe de deux poules de 18 clubs à une unique poule de 22 clubs.
 
Alors de ce coup, Jean-Michel ira voir du côté de Brest qui vient d'être promu dans le tout nouveau championnat National 1. Malgré la présence de Sladjan Djukic, Guédé et les bretons vont devoir se battre jusqu'à la fin du championnat 93/94 pour se maintenir et éviter le pire grâce au goal-average particulier.
 
JEAN-MICHEL GUEDE
 
Alors après cette pénible année, Guédé ira tenter sa chance en Angleterre en signant à Dover Athletic FC et ensuite rejoindra l'US Stade Tamponnaise sur l'Ile de la Réunion ( aucune information sur ces deux expériences ). Après tout cela, il prendra sa retraite et il dira de lui-même qu'il aurait pu avoir une meilleure carrière si il avait été plus sérieux ( faire la fête et s'amuser avec les femmes ).
 
SELECTION : 62
 
 
Jean-Michel connaîtra sa première sélection avec la Côte d'Ivoire pendant l'année 1983. Il sera retenu pour la CAN 1984 où la compétition se déroulera dans son pays natal et les ivoiriens ne dépasseront pas le premier tour mais faut dire qu'ils avaient de sacrés clients dans leur groupe en la personne de l'Egypte et du Cameroun ( futur vainqueur ).
Pour la CAN 1986, Guédé, Youssouf Fofana et tous les autres feront une excellente compétition en terminant troisième après avoir battu le Maroc pour cette place ( les ivoiriens avaient été battu par le tenant du titre, le Cameroun, en demi ).
Par contre la CAN 1988 ne se passera pas du tout comme celle de 86 car Guédé et ses coéquipiers n'arriveront à franchir le premier tour car faut dire que la Côte d'Ivoire avait des sacrés clients dans son groupe, le Maroc et l'Algérie.
Jean-Michel honorera sa dernière sélection au sein de la Côte d'Ivoire au cours de la saison 1991.
 
RECONVERSION :
 
Depuis la fin de sa carrière, Guédé travaille pour Radio-France où il est responsable du service logistique. Et en dehors de son travail, il continue à jouer au sein des vétérans de Maisons-Alfort et du Variétés Club de France.
 
JEAN-MICHEL GUEDE
 
PALMARES : 
 
-1987 : Champion de France de D2 ( Montpellier ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1982 à 1988 : Montpellier ( France ) 98 matchs joués pour 21 buts de marqués.
-1988 à 1992 : Laval ( France ) 100 matchs joués pour seize buts de marqués.
-1992 à 1993 : Châteauroux ( France ) 25 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1993 à 1994 : Brest ( France ).
 


 

 

 
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#Posté le lundi 25 juin 2012 12:20

ROBERT BARRAJA

Robert Barraja était un défenseur dur sur l'homme qui ne lâchait rien et avait une habileté pour tirer les coups francs. Formé à l'OGC Nice où il s'imposera assez rapidement avant de s'exiler dans l'Est de la France ( Metz d'abord et Strasbourg ensuite ). Il fera parti de l'équipe messine qui battra le grand Barcelone au Nou Camp lors de la campagne européenne 84/85. 
 
ROBERT BARRAJA
 
Robert Barraja est né en 1956 à Nice dans les Alpes-Maritimes. Comme il sera pris par le virus du football, c'est tout naturellement à l'OGC Nice qu'il sera formé des équipes de jeunes jusqu'à l'équipe première. Ca sera pendant la saison 76/77 que Robert fera ses premières apparitions en première division ( sept au total ) lorsque l'entraîneur Léon Rossi fera appel à lui en fin d'exercice. La saison suivante Barraja s'imposera complètement dans la défense niçoise au côté des Henri Zambelli, Josip Katalinski et Dominique Morabito et cette année là les Aiglons feront un exercice assez honorable en terminant à la huitième place à douze points du champion, le promu Monaco des Christian Dalger et Delio Onnis. Et parallèlement, Robert et les Dominique Baratelli, Jean-Marc Guillou, Roger Jouve, Jean-Noël Huck et Nenad Bjekovic feront un excellent parcours en coupe de France où ils atteindront la finale qu'ils perdront contre le Nancy de Jean-Claude Cloët et Fathi Chebel. Par contre la saison 78/79 sera très difficile pour Barraja et tous les niçois car vu des résultats en dents de scie que les azuréens se procurent la lutte pour le maintien sera présente pendant tout l'exercice et finalement se classeront à la quinzième place sauvant ainsi leur peau mais le couperet n'était pas si loin que ça. Les saisons 79/80 et 80/81 seront identiques que l'année 78/79 car Barraja et Nice sauveront leur peau que dans la dernière ligne droite du championnat mais à force de jouer avec le feu on se brûle. Et ça se vérifiera pour la saison 81/82 car même avec des joueurs du calibre de Daniel Bravo, Gérard Buscher, Carlos Curbelo, Henri Zambelli, Paul Marchioni et Cie, Robert ( qui cet exercice là n'aura joué que six matchs ) et tous ses coéquipiers galèreront toute l'année et finiront avant-derniers du championnat avec seulement 23 points et de ce fait accompagneront le dernier Montpellier en D2. Renforcé en milieu de terrain par Robert Sab et tandis que la défense composée de Robert, Curbelo, Bruzzichessi Hervé Blanc ainsi que Marchioni n'encaissera que 26 buts de toute la saison 82/83, ce qui tout cela assemblé fera que Nice disputera un excellent parcours en championnat et que l'équipe azuréenne terminera à la troisième place de son groupe mais loupera l'accession en première division.
 
ROBERT BARRAJA
 
ROBERT BARRAJA
 

Voulant retrouver la D1, Barraja acceptera la proposition du FC Metz ( alors que le club lorrain avait failli déposer le bilan durant l'été mais Molinari sauvera les Grenats ) et l'ancien niçois s'intégrera rapidement dans l'effectif messin. Avec ses coéquipiers tels que Vincent Bracigliano, Fernando Zappia ( arrivé en même temps que lui ), Tony Kurbos et tous les autres, Robert et les messins finiront à une moyenne douzième place mais surtout créeront l'exploit de remporter la coupe de France en battant en finale après prolongation l'AS Monaco d'Uwe Krause et Dominique Bijotat. Et que dire de la saison 84/85, Barraja et ses potes feront un excellent parcours en championnat où ils termineront à une belle cinquième place synonyme de qualification en coupe UEFA mais ce qu'on retiendra le plus de l'année 84/85 sera le fabuleux exploit que Robert et les Sonor, J.P.Rohr, Hinschberger, Bocandé réaliseront en coupe des Coupes lorsqu'ils iront battre le grand Barcelone 4 à 1 au Camp Nou après avoir été battu en Lorraine 4 à 2. Dommage qu'après cette incroyable qualification, le FC Metz perdra au tour suivant contre les allemands du Dinamo de Dresde.
 
ROBERT BARRAJA
 
ROBERT BARRAJA
 

Après ses deux belles saisons en Lorraine, Barraja décidera de quitter les Grenats pour rejoindre l'Alsace et Strasbourg. Même avec un effectif complet composé de joueurs expérimentés comme Jean-François Larios, Eric Pécout, Patrick Cubaynes, Georges Van Straelen, José Souto, François Brisson,  Robert et le Racing vivront une épouvantable saison 85/86 et vu les résultats négatifs le club alsacien se positionnera à la 19ème place synonyme de descente à l'échelon inférieur. Même avec le renfort pour six mois de Didier Six ( il partira au mercato hivernal pour Valenciennes), Barraja et les alsaciens ne réussiront pas à remonter en première division immédiatement car ils finiront neuvième au classement à 23 points du premier, Niort pour l'année 86/87. Pour la saison 87/88, l'ancien messin verra arriver Abdallah Liégeon, Léonard Specht, Stéphane Plancque, Cyriaque Didaux et tout ce beau monde réuni fera une excellente année en terminant premier à égalité de points de leur groupe avec Caen mais sera déclaré gagnant grâce à leur meilleure différence de buts ( +34 contre +32 ). Et la cerise sur le gâteau sera que le Racing battra le premier de l'autre groupe, le Sochaux de Laurent Croci et Philippe Morin, et deviendra champion de France de seconde division.
 
ROBERT BARRAJA
 
Et à 32 ans, Robert préférera rester en D2 que de retourner dans l'élite française et c'est pour cela qu'il signera un contrat en Bretagne plus précisément à Quimper. Et là il rejoindra des gaillards expérimentés de la trempe de Philippe Mahut, Michel Ettore ( qu'il a connu du temps du FC Metz ), Manuel Abreu, José Souto et Fabrice Picot et tout ce beau monde fera une excellente saison 88/89 puisque Quimper terminera quatrième de leur groupe à égalité de points avec Rennes mais c'est les Rouges et Noirs qui joueront les barrages grâce à leur meilleure différence de buts. Par contre la saison 89/90 sera tout le contraire de la précédente car les bretons rateront complètement leur exercice et termineront cancre de leur groupe synonyme de descente en D3 ( ils n'auront récolté que 22 points de toute l'année ). Robert fera toujours parti de l'effectif du Stade Quimpérois pour la saison 90/91 et évoluera au troisième échelon du football français ( aucune idée du total de matchs joués par l'ancien niçois ).Et sur cette ultime saison, Barraja décidera de prendre une retraite bien méritée à presque 35 ans et aura vécu de grands moments dans sa carrière.
 
ROBERT BARRAJA
 
RECONVERSION : 
 
Après sa retraite, Robert coupera complètement avec le football et ira s'installer pendant plusieurs années en Polynésie où il créera une agence de tourisme de luxe destinée aux footballeurs professionnels.
Lorsqu'il reviendra en France, il s'associera avec des amis dans une agence immobilière à Villefranche-sur-Mer.
Aujourd'hui, aucune idée si il est toujours dans cette voie ou si il fait autre chose.
 
PALMARES :
 
-1978 : Finaliste de la coupe de France ( Nice ).
-1984 : Vainqueur de la coupe de France ( Metz ).
-1988 : Champion de France de D2 ( Strasbourg ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1976 à 1983 : Nice ( France ) 162 matchs joués pour six buts de marqués.
-1983 à 1985 : Metz ( France ) 58 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1985 à 1988 : Strasbourg ( France ) 91 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1988 à 1991 : Quimper ( France ) 43 matchs joués pour un but de marqué.
 

 
 


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#Posté le lundi 25 juin 2012 11:46

Modifié le lundi 25 juin 2012 11:58

ROBERT LLORENS

Robert Llorens était un attaquant français qui se démenait sur le front d'une attaque mais son point faible était qu'il n'inscrivait qu'une dizaine de buts par saison ( plus souvent en-dessous ), trop faible pour un joueur offensif. Et en quinze ans de carrière, il aura principalement évolué à Lens, Rennes et surtout Le Havre.
 
ROBERT LLORENS
 
Robert Llorens est né en 1956 à Oujda au Maroc. Arrivé en France, c'est à l'ES La Ciotat qu'il apprendra les rudiments du football et alors que le club provençal évoluera en seconde division lors de la saison 72/73, l'entraîneur Mathieu Multinu fera appel à lui pour huit rencontres durant l'année alors que Robert n'était âgé que de seize ans. En ayant terminé seizième de leur groupe, La Ciotat évoluera la saison suivante en division trois où Llorens accumulera un peu d'expérience mais son club ne parviendra pas à se maintenir et disputera le championnat de Division d'Honneur pour la saison 74/75 où Robert et ses coéquipiers seront sacrés champions de DH Sud-Est mais perdront la finale pour accéder à l'échelon supérieur contre Avignon.
 
ROBERT LLORENS
 
Grâce à de belles prestations, Robert se fera remarquer par les recruteurs du RC Lens qui lui proposeront de rejoindre le club nordiste afin de passer professionnel. Pour la saison 75/76, l'entraîneur Arnold Sowinski ne fera appel à Llorens qu'à deux reprises ce qui lui fera goûter tout de même au haut niveau du football français. Et son premier but professionnel sous le maillot lensois il le marquera pendant un match de coupe d'Europe ( la coupe des Coupes ) contre Home Farm contre qui les nordistes gagneront sept buts à un sur les deux matchs mais les Sangs et Ors butteront au tour suivant contre les néerlandais de La Haye. La saison 76/77 verra Robert participer à neuf rencontres de championnat pour trois buts pour l'excellent parcours de Lens lors de cet exercice car avec les Didier Sénac, Hervé Flak, Robert Sab, Guy Lacombe et Pascal Françoise, l'ancien de La Ciotat et le club du Pas-de-Calais finiront dauphin du FC Nantes de Patrice Rio et Georges Van Straelen. La saison 77/78 sera un peu remplie en matchs pour Llorens ( douze au total ) mais sera plus difficile pour le club artois car les résultats ne suivront pas et en fin de saison le RC Lens sera relégué à l'échelon inférieur. En parallèle, les lensois feront un exploit en coupe UEFA en éliminant la Lazio de Rome mais Robert ne participera à aucune rencontre européenne cette année là. Pour essayer de faire remonter le club immédiatement en D1, le nouveau coach Roger Lemerre comptera sur tout son effectif et c'est ainsi que Robert accumulera 17 matchs et six buts et de classer son club à la deuxième place de son groupe synonyme de jouer les barrages. Après avoir passé les obstacles que représentaient Avignon et Paris FC, Llorens et ses coéquipiers réussiront à faire remonter Lens en première division juste un an après l'avoir quittée.
 
ROBERT LLORENS
 
Après ce beau exploit et surtout sachant qu'il ne sera jamais considéré comme un titulaire à part entière au sein de l'attaque lensoise, Robert acceptera le projet que lui proposeront les dirigeants du Stade Rennais mais ce sera pour évoluer en D2.Et là pour la première fois de sa carrière, Llorens fera une année pleine en rencontres ( 29 pour dix buts ) et avec l'aide des Patrick Rampillon, Guy Nosibor et son ancien coéquipier lensois Victor Mastroianni ( arrivé à Rennes en même temps que lui ), il positionnera les bretons à la seconde place de leur groupe mais les Rouges et Noirs perdront leur match entre deuxièmes et diront adieu à leurs rêves d'accéder à la première division. Pour la saison 80/81, le coach rennais Pierre Garcia fera descendre l'ancien lensois au milieu de terrain pour évoluer comme un numéro dix et il se débrouillera pas trop mal mais Rennes débutera très mal son exercice et après un bon ressaisissement les bretons termineront à la quatrième place mais échoueront une nouvelle fois pour faire remonter leur club en D1. Avec l'arrivée de Farés Bousdira, Robert jouera plus le rôle de remplaçant que de titulaire mais participera tout de même à 31 rencontres pour l'exercice 81/82 et ce dernier sera comme les précédents c'est-à-dire un échec pour la montée en première division car les Rouges et Noirs termineront à la cinquième place à sept points du premier.
 

ROBERT LLORENS
 
ROBERT LLORENS
 
Désirant retrouver une place de titulaire, c'est pour cette raison que Robert ira poser son baluchon en Normandie plus précisément au Havre. Il fera équipe en attaque avec Zarko Olarevic tandis que ce dernier inscrira 17 buts l'ancien rennais n'en marquera que quatre pour 21 matchs joués et l'équipe normande terminera à la cinquième position du classement. Pour la saison 83/84, Llorens deviendra le vrai dépositaire du jeu havrais mais ratera encore une fois la montée en D1 car lui et ses coéquipiers termineront sur le podium ( 3ème ) à six points du premier, le FC Tours. Par contre la saison 84/85 sera la bonne car Robert et les Tedj Bensaoula, Pascal Pain, Noël Vidot, Philippe Jacquet et Alain Casanova réaliseront une extraordinaire saison qui les verront terminer premier de leur groupe synonyme de montée au plus haut niveau du football français et par-dessus tout réussiront à acquérir le titre de champion de seconde division en battant l'autre premier, l'OGC Nice. Même avec des gaillards expérimentés tels que Merry Krimau, Philippe Prieur, Robert Sab, Christian Zajakowski, Henryk Miloszewicz et Patrice Monteilh, Robert et Le Havre vivront une pénible saison 85/86 et sauveront leur peau in-extrémis en terminant  à égalité de points avec Toulon et Nancy mais à cause de leur mauvaise différence de buts c'est les Lorrains qui s'adjugeront la 18ème place synonyme du match de barrage de relégation. La saison suivante sera du même calibre que la précédente car les normands termineront une fois à la 17ème place à seulement un point du 18ème, Sochaux. Par cette saison là, Llorens fera une très bonne année sur le plan personnel car il dépassera la barre des dix buts ( onze plus précisément ), ce qui ne lui était plus arrivé depuis l'exercice 79/80 du temps de Rennes. La saison 87/88 sera très mauvaise autant pour Robert que pour Le Havre car l'équipe normande terminera bonne dernière du championnat synonyme de retour en seconde division et l'ancien lensois aura perdu sa place de titulaire au profit de Thiery Moreau ( il n'aura disputé que cinq matchs pour un but ). 
 
ROBERT LLORENS
 
ROBERT LLORENS
 
ROBERT LLORENS
 
Llorens évoluera en D2 pour la saison 88/89 mais non au Havre car entre-temps il aura signé plus au Nord plus précisément à Valenciennes car il aimerait retrouver plus de temps de jeu que l'exercice précédent mais l'expérience ne sera pas un franc succès car le natif du Maroc ne disputera que treize rencontres de toute l'année.
 
Alors là à 33 ans, il décidera de retourner dans le Sud en signant un contrat au FC Perpignan qui évolue en troisième division et en fin de saison 89/90 il décidera de raccrocher et d'aller évoluer en amateurs.
 
RECONVERSION :
 
A l'été 1990, il rejoindra le club de ses débuts La Ciotat qui évolue désormais en Division d'Honneur régionale où il sera l'entraîneur-joueur au tout début avant de s'asseoir définitivement sur le banc. Il y restera jusqu'en 1999 avec une année sabbatique lors de la saison 95/96.
 

De 1999 à 2005, on ne sait pas trop ce qu'il a fait pendant ce temps là et en 2005 il deviendra le directeur sportif de La Ciotat.
Pendant quelques années, il s'éloigne du milieu du football et réintègre ce milieu qu'en 2009 en devenant observateur pour le compte du Toulouse FC au niveau de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
 
PALMARES :
 
-1977 : Vice-champion de France ( Lens ).
-1985 : Champion de France de D2 ( Le Havre ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1972 à 1975 : La Ciotat ( France ).
-1975 à 1979 : Lens ( France ) 40 matchs joués pour dix buts de marqués.
-1979 à 1982 : Rennes ( France ) 83 matchs joués pour 18 buts de marqués.
-1982 à 1988 : Le Havre ( France ) 151 matchs joués pour 32 buts de marqués.
-1988 à 1989 : Valenciennes ( France ) 13 matchs joués pour un but de marqué.
-1989 à 1990 : Perpignan ( France ).
 

 
 
 
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#Posté le mardi 19 juin 2012 14:02

Modifié le mercredi 10 juillet 2013 12:05

PATRICK RAMPILLON

Patrick Rampillon aura eu une carrière de footballeur quasi anonyme alors que son frère Gilles connaîtra les grandes heures du FC Nantes dans les années 70. Par contre, il se fera un nom dans le monde du football en devenant le directeur du centre de formation du Stade Rennais qui deviendra une référence en France dans les années 2000. Et il en sortira des futurs cracks du football français ( Anthony réveillère, Mickaël Silvestre, Sylvain Wiltord, Jimmy Briand, Yann M'vila, Yoann Gourcuff et il y en a pleins d'autres ).
 
PATRICK RAMPILLON
 
Patrick Rampillon est né en 1955 à Bressuire dans les Deux-Sèvres. A l'instar de son grand frère Gilles, il se passionnera au football mais sera moins doué que son aîné. Tandis que son frangin fera les belles heures du FC Nantes avec les Henri Michel, Loïc Amisse et tous les autres Canaris, Patrick quant à lui fera ses gammes au SO Cholet dans le Maine-et-Loire. Il se fera remarquer lors de la saison 75/76 lorsque son club évoluera en seconde division et l'exercice fut très long car les résultats furent très médiocres et de ce fait Cholet terminera à la 17ème place du championnat synonyme de relégation à l'échelon inférieur. Mais le seul point positif de cette saison là sera que Rampillon aura fourni de belles prestations en milieu de terrain et c'Est-ce qui attirera quelques clubs dont certains de D1.
 
PATRICK RAMPILLON
 
Et c'est au grand Stade de Reims que Patrick ira poser ses valises pour essayer de s'imposer en première division. Mais en tout et pour tout il ne fera que deux apparitions à ce niveau pour la saison 76/77, jouant pratiquement tout l'exercice avec la réserve rémoise. La seule satisfaction de cette expérience sera d'avoir côtoyer les argentins Carlos Bianchi et Santiago Santamaria et d'apprendre beaucoup à leurs côtés.
A l'été 1977, Patrick acceptera le challenge que Saint-Etienne lui proposera mais ça sera comme à Reims il évoluera plus avec la réserve qu'avec l'équipe première. Au total il ne disputera que deux rencontres en D1 mais faut dire qu'il y avait du sacré beau monde pour concurrencer l'ancien de Cholet ( Dominique Bathenay, Jacques Santini, Christian Synaeghel en citant les plus coriaces à évincer du onze type ).
Pour la saison 78/79, on ne sait pas trop ce que Patrick a fait cette année là car on n'a pas de renseignements sur son activité pour cet exercice ( il aurait sûrement évoluer qu'avec la réserve de Saint-Etienne mais c'est une information à vérifier ).
 
A l'été 1979, c'est le Stade Rennais qui viendra lui proposer un contrat et là le coach Pierre Garcia en fera un titulaire en milieu de terrain en compagnie de Luc Barraud et Houssaine Anafal. Pour sa première année bretonne, Patrick engrangera 33 matchs et marquera également six buts mais surtout classera le club breton à la deuxième place de son groupe de D2 mais lorsque Rennes affrontera le second de l'autre groupe, Avignon, Rampillon et ses coéquipiers perdront trois à deux au match retour après un bon nul à l'aller, ce qui voudra dire que la D1 ne sera pas pour cette fois-ci. La saison 80/81 verra Rampillon et ses coéquipiers débuter très mal le championnat ( bons derniers à la onzième journée ) mais en unissant leurs forces, tous les joueurs remonteront la pente pour terminer à une bonne quatrième place à neuf points du premier, le Stade Brestois. Aves les arrivées de Farés Bousdira et Dominique Vésir, Patrick perdra sa place de titulaire et ne disputera que treize rencontres lors de la saison 81/82 et verra Rennes échouer une nouvelle fois pour l'accession en première division en terminant à la cinquième place de leur groupe. Avec un nouvel entraîneur en la personne de Jean Vincent, Rampillon ne jouera qu'un seul match de la saison 82/83 et verra du banc son club terminer premier de son groupe synonyme de montée en D1 et surtout gagner le titre de champion de France de D2 en battant l'autre premier, Toulon.
Et après cela, Patrick décidera à 28 ans de mettre un terme à sa carrière pour intégrer le staff technique du Stade Rennais.
 
PATRICK RAMPILLON
 
PATRICK RAMPILLON
 
PATRICK RAMPILLON
 
PATRICK RAMPILLON
 
PATRICK RAMPILLON
 
RECONVERSION :
 

Alors, Patrick deviendra entraîneur du centre de formation de l'équipe bretonne, poste qu'il occupera jusqu'en Décembre 1986 date à laquelle la direction de Rennes lui demandera de devenir le coach de l'équipe première suite au limogeage de Pierre Mosca. Mais même avec un effectif correct ( Pierrick Hiard, Jocelyn Angloma, Henri Zambelli, Didier Christophe, Mario Relmy et bien d'autres ) Rampillon ne parviendra pas à maintenir les Rouges et Noirs en première division suite à leur dernière place au classement pour le championnat 86/87.
Acceptant que le poste d'entraîneur ne lui convient pas, Patrick acceptera de remplacer Michel Beaulieu au poste de directeur du centre de formation rennais. Et là dans cette fonction, Rampillon prouvera qu'il a les capacités requises pour accomplir du bon travail. Il va en sortir des futurs cracks du football rennais ( Sylvain Wiltord, Michaël Silvestre, Ousmane Dabo, Anthony Réveillère, Jimmy Briand, Yoann Gourcuff, Yann M'vila et beaucoup d'autres ). Grâce à tous ces jeunes, Rennes remportera la coupe Gambardella en 2003 et 2008 et surtout son centre de formation obtiendra la première place du classement des centres de formation français en 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011. Et de tout cela Rampillon peut en être fier car son travail de l'ombre est la véritable raison du succès du centre de formation rennais. Aujourd'hui, il est toujours à ce poste et normalement pour encore de nombreuses saisons.
 
PATRICK RAMPILLON
 
PALMARES :
 
-1983 : Champion de France de D2 ( Rennes ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1975 à 1976 : Cholet ( France ) 26 matchs joués.
-1976 à 1977 : Reims ( France ) 2 matchs joués.
-1977 à 1978 : Saint-Etienne ( France ) 2 matchs joués.
-1978 à 1979 : ???.
-1979 à 1983 : Rennes ( France ) 77 matchs joués pour neuf buts de marqués.
 
 
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#Posté le mardi 19 juin 2012 13:27

Modifié le lundi 06 mai 2013 14:12

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