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JEAN-PIERRE DESTRUMELLE

On se souvient plus de Jean-Pierre Destrumelle comme entraîneur lorsqu'il dirigera Valenciennes ( où il lancera la carrière des Philippe Piette, Dominique Dropsy, Didier Six, Bruno Zaremba, Francis Gillot, Benoît Tihy ), Bastia et Lyon pour les clubs les plus connus. Mais avant de devenir coach, il aura été un bon milieu de terrain des années soixante où il se fera remarquer avec le FC Rouen avant d'aller vendre ses services à Marseille et au PSG ( qu'il aidera à accéder à la première division ).
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 
Jean-Pierre Destrumelle est né en 1941 à Cambrai dans le Nord. Epris de football, ce sera à Rouen qu'il apprendra les ficelles de ce métier à partir de l'âge de huit ans. Après avoir connu toutes les équipes de jeunes du club normand et également après avoir gagné le concours du plus jeune footballeur en 1958, il connaîtra son premier match avec l'équipe fanion lorsque le coach allemand Max Schirschin le lancera dans le grand bain de la seconde division pendant la saison 59/60 ( année où le FC Rouen terminera troisième synonyme du retour des Diables Rouges en D1 ). Jean-Pierre ne jouera aucun match pendant la saison 60/61 et ne participera aucunement au bon exercice du promu rouennais car tous ses coéquipiers termineront à une inattendue quatrième place. La saison 61/62 verra Rouen terminer à la neuvième place du classement mais surtout Destrumelle aura disputé dix matchs et en marquant au passage ses deux premiers buts au plus haut niveau du football français. Ce sera à partir de la saison 62/63 que le natif de Cambrai deviendra un titulaire au milieu de terrain rouennais car pendant cet exercice où les Diables Rouges se positionneront huitième, il disputera trente matchs pour huit buts pas mal pour sa première année complète. Pendant l'été 1963, le rouennais de c½ur verra arriver l'international français Yvon Goujon mais l'exercice 63/64 ne se passera pas trop bien du aux conflits qu'entretenaient l'ailier Jean-Louis Buron et le coach Schirschin et ces querelles détruiront la bonne ambiance du groupe des Diables Rouges et les résultats ne suivront pas du tout et le club normand se sauvera de justesse de la descente en seconde division en terminant à la quatorzième place grâce à leur meilleure différence de buts sur le premier club devant jouer le barrage de relégation, le Stade Français. La saison 64/65 sera tout aussi difficile car Destrumelle et ses coéquipiers se classeront à la seizième place et sauveront leur place grâce à leur première place lors du mini championnat des barrages de relégation qu'ils ont été obligé de disputer. L'exercice 65/66 verra Jean-Pierre et Rouen se battre toute l'année pour éviter la zone rouge et ce sera fait en fin de saison lorsque les Diables Rouges se classeront au final à la quatorzième place avec le maintien en poche et seulement un petit point d'avance sur le 17ème ( barrage de relégation ).
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 
 
Voulant changer d'air, Destrumelle acceptera la proposition du promu marseillais en même temps que son coéquipier Jean-Louis Buron. Et sous les ordres de Robert Domergue et avec l'aide de ses collègues ( Jean Djorkaeff, Jules Zvunka, Josip Skoblar et tous les autres ), Destrumelle qui s'adaptera aussi sec à sa nouvelle équipe, participera grandement au maintien de l'équipe phocéenne ( neuvième ). Avec les renforts de Jacques Novi et Joseph Bonnel, l'ancien rouennais et l'O.M feront une meilleure saison  67/68 que celle d'avant en faisant un beau parcours en championnat et termineront à une belle quatrième place à tout de même quatorze points du champion stéphanois. Avec la sentinelle Novi-Destrumelle devant la défense et une attaque composée de Roger Magnusson-Joseph Yegba Maya-Joseph Bonnel-Hubert Gueniche, Marseille fera un championnat 68/69 moyen mais par contre les marseillais feront un très beau parcours en coupe de France qu'ils gagneront en battant en finale les Girondins de Bordeaux de Didier Couécou et Guy Calléja par deux buts à zéro. La saison 69/70 sera très dure à vivre pour Destrumelle car il perdra sa place de titulaire et de ce fait ne jouera que dix matchs en championnat où l'O.M terminera dauphin de Saint-Etienne avec onze points de retard. Et l'ancien rouennais ne participera qu'à un match de la coupe des Coupes où les phocéens iront jusqu'en huitième de finale qu'ils perdront contre le Dinamo de Zagreb.
 
 
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 


Voulant encore apporter de son expérience alors Jean-Pierre se lancera dans un pari complètement fou en signant, en même temps que son coéquipier marseillais Jean Djorkaeff et du stéphanois Roland Mitoraj, au PSG pour encadrer les jeunes espoirs amateurs et redonner à la capitale française la grande équipe de football qu'elle mérite. Et le pari sera réussi car au bout de la première année, l'ancien marseillais et tous ses coéquipiers termineront premier de leur groupe synonyme de montée en première division. Et cerise sur le gâteau, les parisiens seront sacrés champions de France de D2 après avoir affronté Monaco et Lille, vainqueurs des deux autres groupes. Et là à la surprise de tous, Jean-Pierre décidera d'arrêter sa carrière pour prendre en main l'équipe réserve du PSG, quelques mois après la décision fédérale d'admettre les réserves professionnelles en D3. Mais en parallèle, il rechaussera les crampons ( quatre matchs ) au cours de las saison 71/72 pour dépanner l'équipe première qui aura eu des problèmes tout l'exercice ( blessures, pressions de la mairie de Paris pour refuser de subventionner le club ). Même après avoir validé leur maintien en terminant seizième, le PSG sera coupé en deux en Mai 1972 ( la section professionnelle passera sous les couleurs du Paris FC et reste en D1 tandis que les amateurs du PSG iront en D3 où évoluait la réserve.
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 

Sélection :
 
Jean-Pierre aura fréquenté les équipes de France Juniors, Militaires, Amateur et B mais ne réussira jamais à atteindre la grande équipe nationale.
 

RECONVERSION :
 
Au soir du divorce entre le PSG et le PFC, Destrumelle décidera de mettre un terme définitif à sa carrière de joueur pour devenir à cent pour cent entraîneur et c'est ainsi qu'il acceptera de prendre en charge l'équipe fanion de Valenciennes. Et ce sera avec tristesse qu'il quittera la région parisienne et qu'il dira bien des années plus tard : «  Le PSG, ce fut pour moi une grande satisfaction. Nous fûmes rapidement très soudés, et notre joie d'accéder à la première division n'en fût que plus grande. Notre année en D1 fut plus difficile, car on ne s'adapte pas du premier coup et les dirigeants ne pouvaient pas faire la folie de tout investir d'un seul coup « . Pour la saison 72/73, Jean-Pierre sera l'adjoint de son ancien coach à Marseille Robert Domergue mais comme les résultats du promu valenciennois ne seront pas satisfaisants, l'ancien joueur du PSG prendra la direction de l'équipe après le limogeage de Domergue en Novembre 72. Mais Destrumelle ne pourra empêcher le club nordiste de terminer 18ème au classement synonyme de descente en D2. La saison 73/74 sera plus réjouissante pour Jean-Pierre et ses hommes car ils termineront second de leur groupe mais rateront l'accession en première division à cause d'avoir perdu les barrages avec le plus grand des hasards contre le PSG, cher au c½ur du coach nordiste. L'année 74/75 sera la bonne car avec les Didier Six, Jean-Claude Cloët, Bruno Zaremba, Pierre Neubert et Cie, Destrumelle emmènera le club nordiste jusqu'à la première place de leur groupe synonyme de montée dans l'élite française. Mais par contre, Valenciennes ne s'adjugera pas le titre de champion de France de D2 du à la défaite au match retour quatre à zéro ( 0-0 à l'aller ) contre l'autre premier, l'AS Nancy-Lorraine. Avec le retour du club en D1, Destrumelle d'années en années lancera des petits jeunes pleins d'avenir pour essayer de maintenir V.A dans l'élite française et parmi tous ces jeunes pousses on peut citer : Philippe Piette, Benoît Tihy, Francis Gillot, Noureddine Kourichi, Robert Jacques, Pascal Zaremba et des autres aussi. De 1975 à 1979 date où il quittera Valenciennes, l'ancien joueur de Rouen arrivera à maintenir le club nordiste parmi l'élite des fois de justesse et d'autres avec de la chance ( 12ème en 75/76, 17ème en 76/77, 14ème en 77/78 et 18ème en 78/79 et cette dernière saison sera vraiment celle de la chance car les nordistes resteront en D1 grâce au refus de Gueugnon de monter en première division ). En quittant Valenciennes, Destrumelle déclarera : «  J'aime ce club. On s'est serré les coudes comme jamais. C'est une grande aventure humaine, avec des gars extraordinaires « .
 
Il ira poser ses valises en Corse plus précisément à Bastia et même avec un bel effectif ( Merry Krimau, Paul Marchioni, Louis Marcialis, Alain Fiard, Claude Papi, Simeï Ihily ) l'ancien coach valenciennois aura vraiment du mal à maintenir le Sporting en D1 et finalement classera son club à la seizième place avec seulement trois points d'avance sur le club devant jouer le barrage de relégation, Olympique Lyonnais.
 
Ce sera dans ce dernier club que Destrumelle arrivera pendant l'été 80 pour succéder à Aimé Jacquet et avec des joueurs du calibre de Jean Tigana, Serge Chiesa, Yves Chauveau, Karim Maroc, Simo Nikolic, Alain Moizan et d'autres que le natif de Cambrai emmènera Lyon à une belle sixième place à cinq points des places qualificatives pour l'Europe.
 
Après deux ans d'inactivité, Jean-Pierre reprendra du service pour la saison 83/84 du côté de Béziers où l'exercice en D2 sera très difficile mais arrivera tout de même à maintenir le club vraiment de justesse ( un point d'avance sur le premier relégable, Libourne ).
 
Après un an de repos, Destrumelle rejoindra la région Centre et l'AS Gien dans le Loiret qu'il fera accéder en division 4.
 
En 1989, il partira à Orléans pour retrouver la D2 où il classera le club à la douzième place lors de la saison 89/90 et à la seizième en 90/91.
 
Ensuite il repartira en Corse pour s'installer dans la région du Valinco qu'il avait découvert lors de son bref passage à Bastia. Retiré des terrains, il s'occupera pour le plaisir des équipes de jeunes ( Porto Vecchio et Sartène ) dont il prenait un grand plaisir. De cette passion, il disait : «  Je me suis aperçu du rôle important que nous avions à jouer auprès des jeunes, l'entraîneur doit être avant tout éducateur et aider le plus possible les jeunes à s'exprimer « .
 
Et ce sera à Sartène en Corse-du-Sud que Destrumelle décedra en 2002 à l'âge de 61 ans.
 
JEAN-PIERRE DESTRUMELLE
 
PALMARES : 
 
-1969 : Vainqueur de la coupe de France ( Marseille ).
-1970 : Vice-champion de France ( Marseille ).
-1971 : Champion de France de D2 ( PSG ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1959 à 1966 : Rouen ( France ) 140 matchs joués pour 24 buts de marqués.
-1966 à 1970 : Marseille ( France ) 116 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1970 à 1972 : PSG ( France ) 30 matchs joués.

 



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#Posté le mardi 31 juillet 2012 14:13

Modifié le mardi 31 juillet 2012 15:12

AMARA TRAORE

 
Amara Traoré était un très bon attaquant qui lui arrivait de marquer sa dizaine de buts par saisons mais toujours en seconde division car lorsqu'il s'essaya au plus haut niveau du football français à chaque fois il aura du mal à s'imposer. Son fait d'arme dans sa carrière sera d'avoir remporté la coupe de la Ligue avec Gueugnon en battant à la surprise générale le PSG.
 
AMARA TRAORE


Amara Traoré est né en 1965 à Saint-Louis au Sénégal. Après avoir appris le football comme la plupart des sénégalais dans la rue, il se fera les dents dans divers clubs comme l'OTEC, l'ASC Linguère et l'Entente Tice et ce sera ainsi qu'il se fera remarquer par les recruteurs du SC Bastia. Subjugué par ses qualités athlétiques et ses qualités de buteur, le club corse, qui évoluait à cette époque en seconde division, le fera venir en France en 1988 en espérant qu'il s'acclimatera assez rapidement. Pour sa première année française, Amara va prouver aux dirigeants bastiais qu'ils ne sont pas trompés en l'engageant car le coach des corses, Roland Gransart, lui fera entièrement confiance pour mener l'attaque de son équipe. Et le sénégalais fera une excellente année en marquant douze buts pour 28 rencontres et avec les Paul Marchioni, César Nativi, Laurent Moracchini, Pascal Mariini, il emmènera Bastia à une bonne cinquième place mais pas suffisant pour jouer les barrages pour l'accession à la D1. La saison 89/90  sera du même calibre pour Traoré car il marquera dix buts en 26 matchs mais lui et ses coéquipiers louperont encore les trois premières places du classement en se positionnant au sixième rang à seulement quatre points de la dernière place qualificative pour les barrages.


AMARA TRAORE


AMARA TRAORE
 

Se laissant convaincre par le projet du président du Mans qui vient d'être promu en seconde division, Amara décidera de quitter l'Ile de Beauté pour rejoindre la Sarthe. Mais l'ancien bastiais ne sera jamais considéré comme titulaire au poste d'avant-centre car le coach manceau, Christian Létard, lui préférait Christophe Bentoumi. Et au bout du compte Traoré disputera 23 matchs pour deux petits buts et souffrira tout l'exercice comme tous ses partenaires car Le Mans ne verra pas les résultats suivre et terminera à une pénible quatorzième place. La saison 91/92 sera du même calibre pour Amara car il jouera comme l'année précédente par intermittence suivant les choix du coach et en fin de saison il aura joué en tout et pour tout que 17 rencontres pour trois petits buts. Mais même avec ce petit total, il aura quand même participé à la belle année mancelle qui verra l'équipe de la Sarthe terminer à une surprenante troisième place synonyme de pouvoir jouer les barrages de la montée mais perdra sa rencontre de pré-barrage contre le RC Starsbourg de Yvon Pouliquen et Jacky Paillard.
 
AMARA TRAORE


Voulant retrouver du temps de jeu, Amara acceptera la proposition que lui fera son ancien entraîneur de Bastia, Roland Gransart, de venir le rejoindre à Gueugnon. Et la saison sera très difficile pour l'équipe bourguignonne car normalement elle aurait du descendre en D3 à cause du passage de la D2 à deux poules de 18 clubs à une unique de 22 mais comme Lyon-Duchère refusera son accession en seconde division Gueugnon sera repêché pour remplacer l'équipe rhodanienne. Mais par contre Traoré revivra pour cette année 92/93 car en retrouvant le plaisir de jouer il retrouvera aussi ses instincts de buteur car en 26 matchs il inscrira quinze pions. La saison 93/94 verra Gueugnon terminer treizième avec trois points d'avance sur le premier relégable, le FC Rouen, et Amara aura encore fait son boulot de buteur en inscrivant  treize buts en 39 rencontres et tous ces pions serviront beaucoup pour le maintien du club bourguignon. Le sénégalais explosera totalement pendant la saison 94/95 en terminant dans les premiers au classement des buteurs grâce à ses 23 buts de marqués en 39 matchs mais tout de même avec huit pions de retard sur le vainqueur, le marseillais Tony Cascarino. Mais le meilleur de cet exercice sera que Traoré et les Ali Boumnijel, David Fanzel, Franck Jurietti et Cie termineront troisième du championnat synonyme de faire monter Gueugnon en D1 pour la toute première fois de son histoire. Un vrai exploit pour ce petit club bourguignon. Mais le club ne sera pas armé pour faire front face aux grosses écuries de la D1 du à des finances limitées et  Gueugnon se battra toute la saison 95/96 pour éviter les trois dernières places sans y parvenir car Traoré et les siens termineront à la 18ème place synonyme évidemment de redescente à l'échelon inférieur. L'ancien manceau ne fera pas la même année que la précédente question de buts de marqués car en 33 rencontres de première division il ne plantera que sept pions. 


AMARA TRAORE


Mais ses qualités de buteur auront quand même tapé dans l'½il des recruteurs du FC Metz qui proposera à Amara de venir les rejoindre pour pouvoir évoluer une seconde saison en D1, ce que le sénégalais acceptera tout de suite car il voulait changer d'air après quatre ans passés à Gueugnon. Il s'adaptera bien à l'effectif messin qui avait remporté la coupe de la Ligue l'année d'avant ( Lionel Letizia, Pascal Pierre, Rigobert Song, Sylvain Kastendeuch, Philippe Gaillot, Frédéric Arpinon, Robert Pirés ) et tous ensemble ils feront une très bonne saison 96/97 en terminant cinquième du championnat à un point du quatrième, Bordeaux, et à deux du troisième, Nantes. A 31 ans, le sénégalais connaîtra également lors de cet exercice ses premiers matchs européens car le FC Metz ira jusqu'en huitième de finale de la coupe UEFA qu'il perdra contre le Newcastle de David Ginola après avoir éliminé au tour précédent le Sporting de Lisbonne de Mustapha Hadji.


AMARA TRAORE
 
Après avoir fait une première bonne année en Lorraine, Amara ne jouera qu'un seul match avec les messins pour la saison 97/98 et au mois d'Août 1997 il acceptera l'offre de Châteauroux ( promu en D1 ) car pour lui il ne jouera pas trop en Lorraine à cause de la concurrence de Vladan Lukic et Bruno Rodriguez. Alors le voilà qu'il atterrira à La Berrichone mais ne partira pas comme titulaire au sein de son attaque car il sera devancé à son poste par Laurent Dufresne. Amara totalisera tout de même 18 matchs pour trois buts mais avec les Stéphane Dalmat, Ferdinand Coly et tous les autres, il vivra une année assez éprouvante car Châteauroux retournera en D2 du à leur 17ème place finale au classement.
 
En Juillet 98, il signera un contrat en faveur d'Al-Wahda aux Emirats Arabes Unis où il y restera quelques mois car il ne s'adaptera pas aux changements de pays et ce sera pour cette raison que Traoré fera son grand retour à Gueugnon en décembre 1998. Pour cette fin de saison 98/99, l'ancien messin ne jouera que onze matchs mais marquera tout de même six buts qui serviront beaucoup dans la bonne sixième place des Forgerons à sept points de la dernière place qualificative pour l'accession en D1. La saison 99/00 verra Amara être titulaire indiscutable au poste d'avant-centre ( pas mal à 34 ans ) où il claquera 17 buts, ce qui lui vaudra d'être le meilleur buteur de la Ligue 2 et amènera son club à la cinquième place à sept points de la dernière place pour la D1. Mais par contre avec les Marcelo Trapasso, Eric Boniface, Cédric Chabert, Sylvain Distin, Stéphane Roda et Richard Trivino, l'ancien messin et Gueugnon créeront l'exploit de remporter la coupe de la Ligue contre le PSG de Jay-Jay Okocha et Aliou Cissé alors que tout le monde voyait les parisiens gagner haut la main. A presque 35 ans, il était temps pour Amara de remporter son premier titre. La saison 00/01 sera moyenne pour Traoré et ses coéquipiers car leur club se positionnera qu'en milieu de tableau ( dixième ) et n'aura fait qu'un petit tour en coupe UEFA car il n'a pas été capable de venir à bout des grecs d'Iraklis Thessalonique. Traoré, malgré son âge, fera encore son boulot de buteur ( huit buts ) mais par contre les Forgerons ne joueront plus le haut du tableau car pour la seconde année consécutive ils se caleront dans le milieu du classement mais cette fois ce sera à la quatorzième place. La saison 02/03 sera l'année de trop pour Traoré car il ne jouera que sept petits matchs car le coach Albert Cartier lui préférait Guillaume Mulak qui était plus jeune que l'ancien bastiais. Et ce sera sur cet ultime exercice, où Gueugnon terminera à la onzième place du championnat, qu'Amara décidera de ranger ses crampons à presque 38 ans et surtout après une belle carrière de bon joueur de seconde division.
 
AMARA TRAORE
 
Sélection : 36
 
Traoré connaîtra sa première sélection au sein de l'équipe nationale du Sénégal en 1987 pour un match contre la Grèce. Pendant quinze ans, il totalisera seulement 36 capes pour quatorze buts de marqués mais faut dire qu'il y avait du beau monde au poste d'attaquant chez les Lions de la Téranga pendant toutes ces années ( Jules Bocandé, Thierno Youm, Oumar Sène, Khalilou Fadiga, El-Hadji Diouf, Henri Camara ). Avec son équipe nationale, il participera à la CAN 1994 où avec tous ses partenaires il ira jusqu'en quarts de finale qu'il perdra contre la Zambie ( finaliste perdant ). Ensuite à presque 37 ans, Amara connaîtra tout de même de belles heures avec les Lions de la Téranga en allant jusqu'en finale de la CAN 2002 où avec les Tony Silva, Omar Daf et Cie, il la perdra aux tirs aux buts contre le Cameroun de Rigobert Song et Salomon Olembé. Et le meilleur sera qu'il fera parti des sélectionnés sénégalais pour disputer la coupe du monde 2002 en Corée du Sud et au Japon où avec tous partenaires il connaîtra son heure de gloire ( sans trop jouer tout de même ) en atteignant les quarts de finale de la compétition après avoir battu la France championne du monde en titre en match d'ouverture à la surprise générale.
 
RECONVERSION : 
 
Après l'arrêt de sa carrière, Traoré deviendra entraîneur mais commencera à être l'adjoint du sélectionneur du Sénégal, Abdoulaye Sarr, de 2005 à 2006 et ensemble ils emmèneront les Lions de la Téranga jusqu'à la quatrième place de la CAN 2006.
En 2006, il sera nommé coach principal de La Linguère de Saint-Louis où dés sa première année il fera remonter son club en première division sénégalaise et surtout s'adjuger le titre de champion de D2. Et cerise sur le gâteau, il réalisera un doublé en remportant la coupe du Sénégal et tout ce joli travail lui servira pour être élu le meilleur technicien de l'année 2007. Deux ans après avoir fait monter son club en première division, Amara emmènera La Linguère au titre de champion du Sénégal 2009 et l'ancien joueur de Gueugnon était très fière de son équipe.
 
En Décembre 2009, la Fédération Sénegalaise nommera Amara comme sélectionneur des Lions de la Téranga et lui collera Abdoulaye Sarr et Mayacine Mar comme adjoints. Les trois hommes auront comme mission de qualifier le Sénégal pour la CAN 2012 et la coupe du Monde 2014. Le premier objectif sera atteint mais lorsque Traoré et ses hommes iront la disputer en Février 2012, ils se louperont complètement en perdant leurs trois matchs du premier tour et finissant ainsi bon dernier de leur groupe. Et comme cela se passe la plupart du temps, ce sera le coach qui paiera l'énorme désillusion. Et depuis son limogeage, la Fédération Sénégalaise traîne Traoré devant le tribunal correctionnel pour qu'il leur rendre les 50 millions F CFA reçus en Décembre 2011 des mains de l'ancien ministre des Sports sénégalais. En somme c'est une petite guéguerre entre la fédération et Amara car ce dernier avait déjà déposé une plainte pour réclamer le paiement d'arriérés de salaires.
 
En Mars 2013 il deviendra le coach de Kaloum Star en Guinée avant d'être celui de Horoya AC, toujours en Guinée.
 
AMARA TRAORE
 
PALMARES :
 
-2000 : Vainqueur de la coupe de la Ligue ( Gueugnon ).
-2002 : Finaliste de la CAN ( Sénégal ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1988 à 1990 : Bastia ( France ) 54 matchs joués pour 22 buts de marqués.
-1990 à 1992 : Le Mans ( France ) 40 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1992 à 1996 : Gueugnon ( France ) 137 matchs joués pour 58 buts de marqués.
-1996 à Août 1997 : 25 matchs joués pour six buts de marqués.
-Août 1997 à 1998 : Châteauroux ( France ) 18 matchs de joués pour trois buts de marqués.
-1998 à Décembre 1998 : Al-Wahda ( Emirats Arabes Unis ).
-Décembre 1998 à 2003 : Gueugnon ( France ) 109 matchs joués pour 41 buts de marqués.
 
 
 
 

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#Posté le lundi 30 juillet 2012 10:54

Modifié le vendredi 08 décembre 2017 13:56

DEMETRIUS FERREIRA

Demetrius Ferreira était un latéral très technique à la brésilienne et qui apportait beaucoup lorsque son équipe partait à l'offensive. Lorsqu'il arrivera en France plus précisément à Nancy il s'imposera tout de suite tant sur le terrain que dans la vie quotidienne ( il s'exprimera très bien en français en quelques mois ). Grâce à sa rigueur et à son physique, il sera élu meilleur latéral droit par France-Football pour la saison 99/00 et pourra ainsi être transféré d'abord à Bastia et Marseille par la suite où il jouera une finale de coupe d'Europe en 2004, celle de l'UEFA.
 
DEMETRIUS FERREIRA
 
Demetrius Ferreira est né en 1974 à Sao Paulo au Brésil. Comme beaucoup de brésiliens, il sera attiré par le football  et signera sa première licence à l'âge de huit ans et comme neuf gamins sur dix dans son pays natal il débutera par le football en salle. A 17 ans, il quittera l'école pour rejoindre le centre de formation de Palmeiras où il n'arrivera jamais à atteindre l'équipe première, se contentant de jouer avec la réserve. Pour cette raison, il décidera de quitter son club formateur en 1995 pour rejoindre le XV Piracicaba pour acquérir du temps de jeu et surtout de l'expérience et grâce à cette décision il se fera remarquer par les recruteurs de Guarani SP qui viendront lui proposer un contrat que Ferreira acceptera tout de suite car une opportunité comme celle-ci ne se refusait pas. Et pendant la saison 97/98, il fera de très bonnes prestations au sein de son équipe et ce sera ainsi que Carlos Curbelo, qui joue un rôle de superviseur en Amérique du Sud pour le compte de Nancy, le repérera et le proposera aux dirigeants nancéiens qui cherchent un remplaçant pour Sébastien Schemmel en partance pour le FC Metz.
 
Et là pendant l'été 1998, Demetrius quittera son Brésil natal pour rallier la France et surtout la Lorraine pour essayer de donner un coup de main à l'ASNL, tout fraîchement promu , pour essayer de maintenir le club lorrain en première division. Et il n'aura pas du tout le mal à s'adapter à sa nouvelle vie ( il apprendra vite le français ) et surtout s'intègrera très rapidement dans l'effectif lorrain et avec des joueurs comme Frédéric Biancalani, Cédric Lécluse, Tony Cascarino et Laurent Moracchini il positionnera Nancy à la onzième place du classement synonyme de maintien assuré. Par contre la saison 99/00 sera plus difficile car Ferreira et ses collègues se battront toute l'année pour éviter la zone de relégation mais finalement ils descendront en D2 du à leur 18ème place à cause de deux petits buts de retard sur l'Olympique de Marseille.
 
DEMETRIUS FERREIRA
 
DEMETRIUS FERREIRA
 

Voulant rester en D1 et ayant pas mal de propositions de certains clubs de première division, le brésilien quittera la Lorraine pour s'engager avec le SC Bastia. Et avec un groupe expérimenté composé de gaillards tels que Eric Durand, Frédéric Mendy, Morlaye Soumah, Cyril Domoraud, Piotr Swierczewski, Lilian Nalis, Sébastien Piocelle, Yann Lachuer, Frédéric Née et Pierre-Yves André, l'ancien nancéien et les corses feront une très bonne année 2000/2001 qui les verra terminer à la huitième place synonyme de qualification pour la coupe Intertoto sans toutefois capable de se qualifier pour la coupe UEFA 2001/2002.  La seconde saison de Ferreira se passera moyennement car le nouveau coach Robert Nouzaret jouera la concurrence au poste de latéral droit entre Demetrius, Cédric Uras et Christophe Deguerville et l'ancien nancéien totalisera tout de même 22 matchs en championnat où Bastia terminera à une piètre onzième place mais par contre les bastiais réaliseront l'exploit d'aller jusqu'en finale de la coupe de France mais Ferreira ( qui entrera en jeu qu'à la 86ème minute ) et les Tony Vairelles, Cyril Jeunechamp, Michael Essien et tous les autres s'inclineront contre le Lorient de Pape Malick Diop et Eli Kroupi un à zéro. L'exercice 2002/2003 verra Gérard Gili succéder à Nouzaret comme coach et de ce fait l'ancien nancéien retrouvera sa place de titulaire au poste de latéral droit où il fera une saison pleine avec 33 matchs et positionnera son club à la douzième place assurant une nouvelle fois son maintien ( objectif prévu à chaque début d'année ). 
 
DEMETRIUS FERREIRA
 
DEMETRIUS FERREIRA
 
La saison 2003/2004 sera très difficile pour Demetrius car il perdra sa place de titulaire au profit de Pascal Chimbonda et pour cette raison il n'aura joué que neuf rencontres lorsque la trêve hivernale arrivera. Alors lorsque l'Olympique de Marseille viendra le chercher pendant le mercato hivernal pour suppléer Habib Beye  ( blessé ou évoluera au poste de défenseur central pour rendre service ) le brésilien acceptera tout de suite espérant avoir plus de temps de jeu. Et au bout du compte il totalisera treize matchs et aura grandement aidé les phocéens à terminer septième du championnat mais surtout participera à la belle épopée marseillaise en coupe UEFA ( après avoir commencé l'aventure en Ligue des Champions d'où les marseillais ne dépasseront pas le premier tour ) où l'OM  ira jusqu'en finale après avoir éliminé Dniepr Dniepropetrovsk, Liverpool, Inter Milan et Newcastle United. Mais le jour J malgré la volonté de Didier Drogba au sein de l'attaque phocéenne, Demetrius et ses coéquipiers s'inclineront deux à zéro contre les espagnols de Valence après l'expulsion de Fabien Barthez. Ayant convaincu le staff marseillais et malgré l'intérêt que lui portaient certains clubs anglais, Ferreira s'engagera avec Marseille pour deux ans et pour la saison 04/05 il alternera avec Beye pour le poste d'arrière droit où il accumulera tout de même 23 matchs et avec son club terminera à la cinquième place du championnat synonyme de qualification pour la coupe Intertoto. N'étant pas toujours un titulaire indiscutable, Demetrius accumulera quand même 23 matchs pendant la saison 05/06 pour finir encore une fois cinquième du championnat  et participera à la coupe UEFA ( après avoir passé l'épreuve de l'Intertoto que l'O.M remportera contre le Deportivo La Corogne ) où l'équipe marseillaise ira jusqu'en huitièmes de finale qu'elle perdra contre le Zénith Saint-Pétersbourg. Il disputera quelques rencontres en coupe de France où les phocéens iront jusqu'en finale mais au contraire des Fabien Barthez, Franck Ribéry, Mickaël Pagis, Sabri Lamouchi, Wilson Oruma et Cie, l'ancien bastiais ne participera à l'ultime match de cette compétition où ce sera le grand rival ( le PSG bien entendu ) des marseillais qui sortira
 vainqueur grâce à une victoire de deux buts à un.
 
DEMETRIUS FERREIRA
 
DEMETRIUS FERREIRA
 
DEMETRIUS FERREIRA
 

Libre de quitter Marseille, Ferreira s'engagera alors pendant l'été 2006 avec Troyes où malgré un bel effectif ( Grégory Paisley, Ronan Le Crom, Yann Lachuer, Benjamin Nivet, Cédric Barbosa ) les résultats ne suivront pas du tout et de ce fait le club de l'Aube terminera à la 18ème place synonyme de descente à l'échelon inférieur.
 
Et au lieu d'aller évoluer en D2, Demetrius se laissera tenter à plus de 33 ans d'accepter l'offre que lui fera le club qatari d'Al-Rayyan pour découvrir un autre football mais surtout pour faire grossir son compte en banque avant de raccrocher et ce sera cela que fera le brésilien à la fin de la saison 07/08 après une belle petite carrière.
 
RECONVERSION : 
 
On ne sait pas du tout ce qu'est devenu Ferreira depuis qu'il n'est plus en activité.
 
PALMARES :
 
-2002 : Finaliste de la coupe de France ( Bastia ).
-2004 : Finaliste de la coupe UEFA ( Marseille ).
-2006 : Finaliste de la coupe de France ( Marseille ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1997 à 1998 : Guarani ( Brésil ).
-1998 à 2000 : Nancy ( France ) 57 matchs joués pour un but de marqué.
-2000 à Décembre 2003 : Bastia ( France ) 96 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-Décembre 2003 à 2006 : Marseille ( France ) 59 matchs joués pour deux buts de marqués.
-2006 à 2007 : Troyes ( France ) 24 matchs joués.
-2007 à 2008 : Al-Rayyan ( Qatar ).
 

 
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#Posté le lundi 30 juillet 2012 10:14

Modifié le lundi 30 juillet 2012 10:28

PHILIPPE PIETTE

Philippe Piette était un milieu offensif formé à Valenciennes, qui était habile de ses pieds et surtout bourré de talent mais qui ne le mettra jamais en valeur à cent pour cent pour un club car à cause de son inconstance à rester plusieurs saisons au sein d'un effectif. Et au bout du compte en treize années de professionnalisme, il aura quand même fréquenté  huit clubs différends mais sans enrichir du tout son palmarès mais faut dire qu'il signait la plupart du temps dans des équipes modestes, peut-être aussi pour cela qu'il n'haussait pas son niveau de jeu ( avec des clubs de grand calibre cela aurait été sûrement différend ). Dommage car cela aurait pu être un plus grand joueur.
 
PHILIPPE PIETTE
 
Philippe Piette est né en 1958 à Beugnies dans le Nord. Epris de football, il fera son apprentissage dans des petits clubs de sa région natale et un jour il se fera remarquer par des recruteurs de Valenciennes qu'ils lui proposeront de rejoindre leur centre de formation. Ainsi à l'âge de quinze ans, Philippe débarquera à Valenciennes où il finira d'apprendre les ficelles du métier et lorsqu'il intègrera l'effectif professionnel aux entraînements il côtoiera des joueurs comme Christian Delachet, Bruno Metsu, Pierre Neubert, Ivica Osim, Didier Six et Bruno Zaremba. Le coach nordiste, Jean-Pierre Destrumelle, lancera Piette lors de la saison 77/78 en même temps que deux autres jeunes du club, Benoît Tihy et Noureddine Kourichi et le natif de Beugnies participera plus à l'exercice que ses deux collègues en disputant 25 matchs et surtout en marquant ses deux premiers buts au plus haut niveau et aura beaucoup contribué au maintien du club en le classant quatorzième du championnat avec seulement un point d'avance sur le rival lensois. Avec le renfort d'un certain Roger Milla, Piette, qui fera une année complète en jouant 37 rencontres pour deux buts, et ses coéquipiers croyaient passer une année assez tranquille et ce fut carrément le contraire car Valenciennes se battra toute la saison 78/79 pour ne pas tomber dans la zone rouge et finalement ils termineront à la 18ème place et ne joueront pas le match de barrage grâce au refus de Gueugnon de monter en D1 sauvant ainsi leur peau.
 
PHILIPPE PIETTE
 
Avec deux bonnes saisons au compteur, Philippe sera très sollicité pendant l'été 1979 et ce sera finalement l'Olympique de Marseille qui remportera le pompon. Même entouré de coéquipiers renommés tels que Didier Six, Marc Berdoll, Lahzamin Temine, Robert Buigues, Anders Linderoth, Roland Gransart, Victor Zvunka et Marius Trésor, l'ancien valenciennois ( il fera un  exercice avec 36 matchs pour quatre buts ) et l'O.M vivront un championnat 79/80 très pénible et de ce fait finiront 19ème sur vingt synonyme de descente en seconde division.
 
PHILIPPE PIETTE
 
Voulant rester jouer en D1, ce sera Metz qui sautera sur l'occasion et dès sa première année Philippe fera une énorme saison 80/81 en marquant douze buts ( son meilleur total durant sa carrière ) en 32 matchs et classera son club à une honorable neuvième place. Par contre même avec un bel effectif ( Michel Ettore, Philippe Thys, Philippe Mahut, Branco Tucak, Vincent Bracigliano, Christian Synaeghel, Jean-Paul Bernad, Philippe Hinschberger ) la saison 81/82 sera très éprouvante pour les nerfs car les messins sauveront leur peau in-extrémis en terminant à la 17ème place avec seulement deux points d'avance sur l'ancien club de Piette, Valenciennes.
 
PHILIPPE PIETTE
 
Et là il décidera de repartir dans son Nord natal mais ce sera à Lens et non à Valenciennes. Et avec des coéquipiers comme François Brisson, Hervé Flak, Daniel Krawczyk, Daniel Leclercq, Didier Sénac, Philippe Vercruysse et Daniel Xuereb, Piette ( qui réalisera une nouvelle bonne saison avec neuf buts de marqués )  et les Sangs et Ors réaliseront une étonnante saison 82/83 pour finir à une excellente quatrième place synonyme de qualification européenne. La saison 83/84 sera moyenne en championnat car Lens terminera à une triste treizième place  mais par contre en coupe UEFA Philippe ( qui connaitra ses premiers européens ) et ses coéquipiers feront un beau parcours jusqu'en huitièmes de finale où ils chuteront contre les belges d'Anderlecht.
 
PHILIPPE PIETTE
 
Pendant l'été 1984, l'ancien messin se laissera attirer par les sirènes parisiennes plus précisément par le RC Paris tout frais promu en D1. Et là il pensait qu'avec un effectif assez riche ( Philippe Mahut, Benoît Tihy, Alim Ben Mabrouck, Rabah Madjer, Eugène Ekéké et Victor Zvunka qui deveindra coach en cours de saison ) le maintien serait atteint assez facilement mais cela ne se passera pas du tout comme ça car les résultats ne suivront pas et les parisiens termineront bons derniers du championnat 84/85 synonyme de redescente à l'échelon inférieur.
 
Et voilà que Piette partira de nouveau dans le Nord et cette fois-ci ce sera à Lille où avec les Boro Primorac, Gérard Soler, Kim Vilfort, Philippe Périlleux, Noureddine Kourichi et Cie, il fera une saison 85/86 assez bonne en positionnant les Dogues en milieu de tableau ( dixième ) assurant leur maintien.
 
PHILIPPE PIETTE
 
Mais au bout d'un an, il reprendra son baluchon pour retourner en Lorraine et cette fois-ci ce sera du côté de Nancy. Il rejoindra un groupe déjà bien étoffé ( Albert Cartier, Didier Casini, Louis Marcialis, Eric Martin, Didier Philippe, François Zahoui, David Zitelli ) mais rien ne se passera correctement car les résultats ne suivront pas du tout et le club lorrain s'enfoncera dans les profondeurs du championnat pour terminer finalement 19ème de l'exercice 86/87 synonyme de relégation en D2. Et Piette ne partira pas vers d'autres horizons en voulant rester évoluer en seconde division pour tenter de faire remonter Nancy en D1 immédiatement. Et avec les renforts de Pascal Zaremba et de Vladimir Petrovic, l'ancien lillois et tous ses coéquipiers failliront réussir car ils termineront cinquième de leur groupe avec sept points de retard sur la dernière place qualificative pour les barrages.
 
PHILIPPE PIETTE
 
Et là à trente ans, Philippe prendra une décision qui en surprendra plus d'un car au lieu de rester à Nancy pour disputer le championnat de D2, il quittera la Lorraine pour évoluer en D3 avec le FC Tours. Et avec l'aide de joueurs du calibre d'Eric Pécout, Pierre Vermeulen et Jean-Marc Adjovi-Boco, l'ancien nancéien réussira de faire remonter le club tourangeau en seconde division juste un an après l'avoir quittée. La saison 89/90 verra Piette et ses collègues réussir à maintenir Tours en D2 en le classant quatorzième avec trois points d'avance sur le premier relégable, Lorient.
Et pendant l'été 1990, Philippe décidera d'aller jouer dans les divisions inférieures au lieu de rester en seconde division. Et c'est comme cela qu'on verra l'ancien tourangeau apporter son vécu et ce qu'il lui reste comme jus dans les jambes à divers petits clubs tels que Joué-lès-Tours, Melun, Saint-Hilaire-sur-Helpe et Avesnes-sur-Helpe et ce jusqu'en 1999 c'est-à-dire qu'à plus de quarante il décidera de ranger ses crampons pour de bon. Philippe aura eu une bonne petite carrière mais aurait pu mieux faire si il avait eu plus d'ambition. Un peu de regret tout de même.
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, Philippe voulait devenir entraîneur mais ne sera jamais appelé pour prendre en main une équipe de garçons alors quand on lui proposera de coacher une équipe féminine il ne réfléchira pas longtemps car il avait envie de travailler et en plus comme il dira lui-même c'était tout de même un club de première division. Et l'aventure durera jusqu'en 2011 date à laquelle Piette n'aura plus la motivation de continuer car pour lui il arrivait à la fin d'un cycle. Et depuis, il recharge ses batteries jusqu'à une nouvelle proposition.
 
PHILIPPE PIETTE
 
PALMARES : 
 
Néant.
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1977 à 1979 : Valenciennes ( France ) 62 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1979 à 1980 : Marseille ( France ) 36 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1980 à 1982 : Metz ( France ) 65 matchs joués pour seize buts de marqués.
-1982 à 1984 : Lens ( France ) 72 matchs joués pour dix buts de marqués.
-1984 à 1985 : Racing Paris ( France ) 30 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1985 à 1986 : Lille ( France ) 26 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1986 à 1988 : Nancy ( France ) 63 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1988 à 1990 : Tours ( France ).
 






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#Posté le lundi 30 juillet 2012 04:42

Modifié le mardi 02 octobre 2012 16:48

CARLOS LOPEZ

 
Carlos Lopez était un milieu offensif qui avait un jeu mélangé de vitesse et de changement de rythme et qui était toujours assez surprenant. Il pouvait pénétrer à l'intérieur des défenses adverses grâce à ses dribbles difficilement lisibles car il utilisait des crochets courts et des accélérations permises par une énorme pointe de vitesse. Il aura évolué dans plusieurs clubs de seconde zone mais se sera fait remarquer lorsqu'il faisait parti du FC Metz surtout en remportant la coupe de France 1988. Un bon joueur avec une carrière presque anonyme.
 
CARLOS LOPEZ
 

Carlos Lopez est né en 1958 à Soissons dans l'Aisne. Epris de football, il jouera tout gamin dans les petits clubs aux alentours de son lieu de naissance ( Coucy-le-Château de 1964 à 1971 et Chauny de 1971 à 1976 ) avant d'être repéré par les recruteurs de Troyes qui lui proposeront de venir les rejoindre et Carlos ne refusera cette opportunité. Après avoir montré ses qualités pendant les entraînements, le coach troyen, René Cédolin, lancera le jeune Lopez, âgé seulement de 18 ans, pendant la saison 76/77 où il accumulera seulement quatre petits matchs mais aura tout de même goûté au haut niveau du football français. Après avoir évité de justesse la relégation, Troyes luttera une nouvelle fois pour éviter la zone rouge pendant la saison 77/78, mais même avec l'émergence de joueurs comme Philippe Mahut, Daniel Zorzetto et aussi Carlos qui disputera huit rencontres en tout et pour tout, et les aubois ne pourront éviter la descente en D2 car ils termineront à la 19ème place du classement ( à égalité de points avec Lyon et Lens mais ce sera les lyonnais qui resteront en D1 grâce à leur meilleure différence de buts ). La saison 78/79 verra le natif de Soissons faire une année quasiment complète en disputant au total 29 rencontres mais comme les résultats ne suivront pas il connaîtra la douleur de voir son club descendre en division 3.
 
Voulant toujours évoluer en seconde division, Lopez prendra la décision de quitter l'Aube pour rallier l'Auvergne et plus précisément l'EDS Montluçon où évolue un certain Erick Mombaerts. Sa première saison ( 79/80 ) sera correcte avec 29 matchs de joués et d'avoir réussi avec tous ses coéquipiers de maintenir son club en D2 en le classant douzième sur 18 avec seulement trois d'avance sur le premier relégable, le FC Mulhouse. La saison 80/81 sera plus dure car Montluçon sera dans la zone rouge tout l'exercice et se sauvera vraiment tout à la fin du championnat en terminant quinzième sur 18 avec seulement un petit point d'avance sur le premier relégable, Tavaux. Le seul point positif de cette année-là sera que Carlos aura inscrit ses deux premiers buts en professionnel. Et ce qui devait arriver, se produira la saison 81/82 car Montluçon fera une désastreuse année ( même avec le renfort en défense de Jean-Pierre Bosser ) et terminera à la 17ème place synonyme de relégation à l'échelon inférieur.
 
CARLOS LOPEZ
 
CARLOS LOPEZ
 

Encore une fois, il quittera son club pour pouvoir rester en seconde division et signera un contrat avec Dunkerque ( le coach Robert Domergue était content de son acquisition ) où évoluait déjà Joël Muller et Bruno Zaremba. Pour sa première saison ( 82/83 ), Carlos fera une énorme saison en disputant 32 rencontres et surtout marquera quatre buts ( le meilleur total de toute sa carrière ) et surtout positionnera son club à une excellente cinquième place pas suffisante pour jouer les barrages mais tout de même très performant pour ce petit club. La saison 83/84 sera moins reluisante car Dunkerque terminera à la treizième place avec le maintien dans la poche mais le club fait face à des difficultés financières. Mais pendant cet exercice Lopez sera égal à lui-même ( même si il n'a joué que 19 matchs pour trois buts ) et son jeu séduira plus d'un club.
 
CARLOS LOPEZ
 
Après avoir négocié avec le PSG et Nancy, l'ancien troyen s'engagera finalement trois ans avec l'AS Monaco à qui il avait soi-disant donné sa parole. Mais la saison 84/85 sera entièrement vierge pour Carlos car pour le milieu de terrain monégasque il sera en concurrence avec Bernard Genghini, Eric Benoît et même Serge Lopez et ne sera pas de la partie pour l'excellente troisième place monégasque en championnat et surtout de la victoire en coupe de France contre le PSG.
 
Après seulement un an de présence, Lopez quittera le Rocher pour la Moselle en signant un contrat en faveur du FC Metz qui cherchait un remplaçant à Jean-Paul Bernad. Pour la saison 85/86, l'ancien monégasque connaîtra ses deux premiers matchs européens mais pas plus car les messins se feront éliminer dés les 32ème de finale de la coupe UEFA par les yougoslaves d'Hajduk Split. Par contre en championnat avec les Didier Six, Jules Bocandé, Carmelo Micciche, Plamen Markov, Richard Honorine, Lopez et Metz réaliseront une excellente année en terminant sixième avec seulement un point de retard sur Lens le dernier qualifié pour l'Europe. Même après les départs de Six et Bocandé et surtout grâce au retour de Bernard Zénier qui terminera meilleur buteur du championnat 86/87 avec 18 buts, Lopez et ses coéquipiers feront encore une fois une bonne année en terminant comme l'an dernier sixième et loupant encore de peu l'Europe avec seulement quatre points de retard sur le dernier qualifié européen, l'AJ Auxerre. La saison 87/88 verra les messins terminer huitième en championnat mais surtout Carlos, avec l'aide des Eric Black, Frédéric Pons, Albert Cartier, Jean-Louis Zanon et tous les autres, ramènera la deuxième coupe de France en Moselle après celle de 1984. Celle-ci sera gagnée contre le FC Sochaux de Francis Peltier et Fabrice Henry aux tirs aux buts et ce sera l'ancien troyen qui transformera le tir au but victorieux.
 
CARLOS LOPEZ
 
CARLOS LOPEZ
 
Après avoir gagné son premier titre, Carlos choisira de quitter le FC Metz pour rejoindre le Nord et plus précisément Valenciennes qui évolue en D2. Arrivé en même temps que le nouvel entraîneur, Georges Peyroche, Lopez et la jeunesse valenciennoise ( David Régis, Wilfried Gohel et d'autres ) feront un honorable championnat 88/89 en terminant à la septième place mais cela ne sera pas du tout suffisant pour accéder au moins aux barrages d'accession.
 
Et au bout d'un an, l'ancien messin quittera le Nord pour rallier la Normandie en s'engageant avec Rouen. Lopez fera une excellente saison 89/90 et beaucoup grâce au duo d'attaquants Jean-Pierre Orts-Pascal Peltier les Diables Rouges termineront à la  troisième place de leur groupe mais craqueront pendant le match de pré-barrages contre le RC Strasbourg. Carlos et Rouen débuteront la saison 90/91 avec un nouveau coach en la personne de Pierre Garcia en lieu et place d'Arnaud Dos Santos parti à Lens. Mais comme le début d'exercice sera carrément catastrophique il y aura des changements au niveau de la direction mais surtout Garcia se fera évincer et remplacer par Daniel Zorzetto. Et l'électrochoc fonctionnera car les rouennais feront une deuxième moitié de championnat exceptionnelle et manqueront d'un petit point une nouvelle place de barragiste ( ils termineront à la cinquième place à un point du troisième, Laval ). L'ancien monégasque disputera que seize rencontres pendant cette année là. La saison 91/92 verra Lopez jouer très peu ( sept petits matchs ) à cause de l'émergence de la jeunesse rouennaise ( Christophe Horlaville, Jean-François Richard, Yann Soloy et quelques autres ) et grâce à tous ces jeunots les Diables Rouges feront un bon parcours en championnat mais s'écrouleront en fin d'exercice et manqueront de nouveau la montée en D1. Sur cet ultime championnat, Lopez décidera à presque 34 ans de raccrocher ses crampons après une honorable carrière.
 
RECONVERSION :
 
Aussitôt retraité, il entrera dans le staff technique de Rouen où pour la saison 92/93 il deviendra cadre technique et sera promu entraîneur adjoint de Zorzetto pour la saison 93/94.

De 1994 à 1996, il fera parti du Havre où il occupera les fonctions de coach pour les moins de 17 ans.

En 1996, Carlos retournera dans son premier club professionnel, Troyes, pour devenir l'adjoint d'Alain Perrin et au bout de deux années il ira entraîner l'équipe réserve troyenne, poste qu'il occupera jusqu'en 2004.

Et ce sera là qu'il retournera au Havre pour devenir l'adjoint de Philippe Hinschberger pour une saison et celui de Thierry Uvenard pour les deux années suivantes.

En Juillet 2007, il deviendra l'entraîneur de la réserve de Reims et sera nommé adjoint de Luis Fernandez en Décembre 2008 et les deux hommes auront pour mission de sauver les rémois de la descente en National mais ils ne réussiront pas et de ce fait en Mai 2009 il décidera de rentrer sur Troyes.

Et depuis qu'il a quitté Reims, il s'occupera de la crêperie dont Carlos est propriétaire sur Troyes mais comme le terrain lui manquait il s'engagera en Juillet 2011 avec l'équipe de l'AFM Romilly-sur-Seine.
 

NB : Lorsque Lopez s'occupera de la réserve troyenne, il aura formé pas mal de joueurs qui se feront connaître au plus haut niveau du football français ( Mamadou Niang, Karim Ziani, Damien Perquis et Olivier Thomas ).
 
CARLOS LOPEZ
 
CARLOS LOPEZ
 
 
PALMARES :
 
-1988 : Vainqueur de la coupe de France ( Metz ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1976 à 1979 : Troyes ( France ) 41 matchs joués.
-1979 à 1982 : Montluçon ( France ) 87 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1982 à 1984 : Dunkerque ( France ) 51 matchs joués pour sept buts de marqués.
-1984 à 1985 : Monaco ( France ).
-1985 à 1988 : Metz ( France ) 92 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1988 à 1989 : Valenciennes ( France ) 25 matchs joués.
-1989 à 1990 : Rouen ( France ) 54 matchs joués pour un but de marqué.
 
 
 
 
 
 
 

 


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#Posté le samedi 28 juillet 2012 07:12

Modifié le samedi 28 juillet 2012 07:34

PIERRE REPELLINI

Pierre Repellini était un défenseur latéral gauche polyvalent ( il pouvait aussi jouer à droite et rendre des services en milieu défensif et aussi en attaque car au départ il avait été formé à ce poste ). Il fera parti de la grande équipe de Saint-Etienne mais ne pas toujours titulaire cat il était barré à son poste par Gérard Farison mais à chaque fois qu'il jouera, il sera rigoureux, dur au marquage et doté d'un excellent tir du gauche. Même en n'étant pas un titulaire indiscutable, son nom est quand même lié à vie à l'histoire des Verts et en dix ans de présence dans ce club il collectionnera quelques titres majeurs ( championnat et coupe de France ) et surtout aura joué la finale de coupe des Champions 1976 contre le Bayern de Munich.
 
PIERRE REPELLINI
 
Pierre Repellini est né en 1950 à Hyères dans le Var. Passionné de football, ce sera dans le club de sa ville natale qu'il apprendra tout de ce sport et surtout sera formé au poste d'attaquant. En 1969, le recruteur de l'AS Saint-Etienne, Pierre Garonnaire, le repérera et lui proposera de rejoindre le centre de formation des Verts que le natif de Hyères acceptera immédiatement. Et ce sera là que le coach stéphanois, Albert Batteux, lui proposera de redescendre en défense pour jouer au poste de latéral gauche. Et grâce à une très bonne technique et surtout à une grande agressivité, il arrivera à se faire à son nouveau poste et réalisera des duels acharnés contre de grands attaquants et lorsqu'il y avait besoin il pouvait rendre service à plusieurs postes ( défense, milieu et également au poste où il a été formé l'attaque ). Batteux lancera Repellini lors de la saison 70/71 et il accumulera neuf rencontres au total et aura fréquenté que du beau monde ( Bernard Bosquier, Gérard Farison, Hervé Revelli, Jean-Michel Larqué, Georges Bereta, Georges Carnus et Vladimir Doronic ) et aura mis sa pierre à l'édifice pour classer son équipe à la seconde place à quatre points derrière le Marseille de Daniel Leclercq et Didier Couécou. Lors de la saison 71/72, Pierre apparaîtra plus fréquemment sur les feuilles de matchs de première division (  seize ) et jouera ses deux premières rencontres européennes lors de la campagne UEFA contre les allemands de Cologne et ce sera les seules de cette  année là car les stéphanois se feront éliminer dés le premier tour. Et il n'en rejouera pas la saison suivante car les Verts ne termineront qu'à la sixième place à douze points du champion marseillais et à un point de la dernière place qualificative pour la coupe UEFA. L'exercice 72/73 verra Robert Herbin devenir le nouveau coach de l'équipe première et pour sa première saison il emmènera l'ASSE à la quatrième place ratant de deux points une qualification européenne. Pendant cette saison, Pierre sera autant présent que l'ancien exercice mais surtout il marquera son premier but au plus haut niveau professionnel. Le natif de Hyères deviendra totalement titulaire lors de la saison 73/74 au sein de la défense stéphanoise au côté d'Oswaldo Piazza, Gérard Farison et Alain Merchadier  et en fin de saison Pierre et tous ses coéquipiers deviennent champions de France en remportant la compétition hexagonale en devançant de huit points le FC Nantes. Et cerise sur le gâteau, Repellini et les Yvan Curkovic, Dominique Bathenay et Cie remporteront  la coupe de France en battant en finale l'AS Monaco de Pierre Mosca et André Guesdon et de ce fait réaliseront un surprenant doublé. L'année 74/75 verra l'émergence du jeune Gérard Janvion et Pierre sera mis en concurrence avec lui mais au bout du compte jouera tout de même 19 rencontres et de ce fait aura largement contribué au titre de champion ( le deuxième consécutif ) gagné avec neuf points d'avance sur l'Olympique de Marseille. Saint-Etienne gagnera également la coupe de France ( nouveau doublé ) en battant en finale le RC Lens de Daniel Leclercq et Jean-Marie Elie mais Pierre ne participera pas à ce match. Repellini disputera quatre rencontres de l'épopée européenne en coupe des Champions où Saint-Etienne chutera en demi-finales contre le Bayern de Munich de Gerd Müller et Franz Beckenbauer après avoir éliminé le Sporting de Portugal, l'Hajduk Split et le Ruch Chorzow. Le  natif de Hyères perdra sa place de titulaire au profit de Janvion pour la saison 75/76 mais comme il est polyvalent il donnera des coups de mains à plusieurs postes et au bout du compte il totalisera 19 matchs pour quatre buts en fin d'exercice et ajoutera un nouveau titre de champion de France à son palmarès en terminant premier avec seulement trois points d'avance sur l'OGC NIce. Mais surtout son nom sera associé à la grande aventure européenne où les stéphanois iront jusqu'en finale où à cause des poteaux carrés le match a changé car si les deux tirs seraient rentrés cela aurait été une autre histoire. L'histoire commencera par l'élimination du KB Copenhague et ensuite viendra celles des Glasgow Rangers, du Dynamo de Kiev et du PSV Eindhoven en demi et s'achèvera en finale contre le grand Bayern et Repellini aura l'honneur de participer à ce match comme latéral pour suppléer Farison qui était absent pour blessure. Même avec la défaite, tous les stéphanois auront la surprise d'être reçus par le Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing  et auront droit à un défilé sur les Champs-Elysées. La saison 76/77 verra le club du Forez terminer à la cinquième place avec quand même treize points de retard sur le champion nantais et Pierre jouera quand même quinze matchs pour trois buts car la défense Janvion-Piazza-Lopez et Farison est indéboulonnable. Il participera aussi à quelques matchs en coupe de France mais ne participera pas à la finale où les Verts battront le Stade de Reims d'Alain Polaniok. Il disputera également deux petits matchs pendant la campagne européenne de la coupe des Champions où cette année là l'ASSE ne dépassera pas les quarts de finale à cause des anglais de Liverpool. La saison 77/78 verra Pierre ne disputait que des rencontres de championnat ( vingt au total avec un but et jouera qu'une rencontre en coupe de France ) et il en jouera certaines au poste d'attaquant lorsque le buteur vedette des Verts Hervé Revelli  traversait une période très difficile et le coach Herbin tentera l'expérience pour rendre service et pourquoi pas plus. Pour la saison 78/79, Pierre disputera quinze matchs pour trois buts et aura participé à la bonne année stéphanoise car les Verts termineront à la  
troisième place synonyme de qualification européenne. A l'été 1979, Repellini verra arriver Michel Platini et Saint-Etienne fera un très bon championnat et terminera à la troisième place avec trois points de retard sur le FC Nantes d'Oscar Muller. Et cette année là, le natif de Hyères fera une saison assez pleine car il accumulera 24 rencontres suite au départ d'Oswaldo Piazza et jouera également deux matchs en coupe UEFA où l'ASSE ira jusqu'en quarts de finale mais n'arriveront pas à vaincre les allemands du Borussia Mönchengladbach.
 
PIERRE REPELLINI
 
PIERRE REPELLINI
 
PIERRE REPELLINI
 
PIERRE REPELLINI
 
PIERRE REPELLINI
 
Et après cet exercice et dix ans de haut niveau, il décidera de quitter Saint-Etienne, et dira de son séjour stéphanois qui aura préféré être remplaçant chez les Verts que plutôt d'être titulaire partout ailleurs, pour retourner à Hyères et évoluer en Division 3 et y restera jusqu'en 1983.
 
Et de 1983 à 1986, Pierre jouera pour l'Olympique Saint-Maximin et après ce bail il décidera de raccrocher à presque 36 ans.
 
Sélection : 4
 
Même sans avoir été un titulaire indiscutable chez les Verts, il aura quand même connu la joie d'avoir joué pour l 'équipe de France. Sa première sélection, il la connaîtra en Septembre 1973 lorsque le sélectionneur Stefan Kovacs le convoquera pour un match face à la Grèce et disputera les trois matchs suivants et arrêtera de fréquenter les Bleus en Mai 1974 date de sa dernière convocation.
 
PIERRE REPELLINI
 
RECONVERSION :
 
Juste après d'avoir arrêter sa carrière, Pierre sera contacté par son club de c½ur, l'ASSE, pour occuper le poste de responsable du centre de formation et il s'y fera assez facilement grâce à sa rigueur et à son professionnalisme et surtout à la connaissance du club.
Et après cinq ans de présence à ce poste, il aura voulu essayer de devenir entraîneur-chef et acceptera la proposition de Lyon-Duchère qui évolue en D3.
Au bout d'un an ( 91/92 ), il rejoindra le Red Star 93 comme adjoint de Robert Herbin et deviendra deux ans plus tard le coach de l'équipe première où pendant les saisons 94/95 et 95/96 il arrivera à caler le club rhodanien dans la première partie du classement de D2. Et pour la saison 96/97, les résultats du Red Star ne seront pas très bons et ce dernier se retrouvera en difficultés dans les bas-fonds du classement dés le début du championnat et de ce fait la direction rhodanienne remplacera le natif de Hyères par Abdel Djaadaoui.
Pour la saison 97/98, Pierre sera rappelé par son club de c½ur, Saint-Etienne, et en association avec Robert Herbin il dirigera l'équipe fanion mais l'année sera très difficile et les Verts termineront à la 17ème place à seulement deux points du premier relégable, Louhans-Cuiseaux et éviteront d'un cheveu d'évoluer en National la saison suivante. Même après avoir éviter la descente, la direction stéphanoise ne voudra renouveler l'expérience et engagera pour l'année 98/99 Robert Nouzaret.
Après avoir rechargé ses batteries pendant un an, Repellini retournera au Red Star qui évolue maintenant en National et prendra les rênes de l'équipe première en collaboration avec Jean-Luc Girard et classera le club à la douzième place du championnat et l'emmènera jusqu'aux demi-finales de la coupe de la Ligue. L'année suivante il quittera le banc pour devenir entraîneur du centre de formation mais reviendra diriger l'équipe fanion en Janvier 2001 jusqu'à la fin de saison toujours en compagnie de Girard mais il ne parviendra pas à sauver le club rhodanien de la descente en CFA.
 
Un an après cet échec, Pierre deviendra le vice-président délégué de l'UNECATEF, le syndicat des entraîneurs et des éducateurs, et siègera au sein d la Ligue de Football Professionnel et de la Fédération Française de Football. Et il occupe toujours ces fonctions à l'heure actuelle.
 
PIERRE REPELLINI
 
PALMARES :
 
-1971 : Vice-champion de France ( Saint-Etienne ).
-1974 : Champion et vainqueur de la coupe de France ( Saint-Etienne ).
-1975 : Champion et vainqueur de la coupe de France ( Saint-Etienne ).
-1976 : Champion de France et finaliste de la coupe des clubs champions européens ( Saint-Etienne ).
-1977 : Vainqueur de la coupe de France ( Saint-Etienne ).
 
BILAN DE CARRIERE : 
 
-1970 à 1980 : Saint-Etienne ( France ) 189 matchs joués pour quinze buts de marqués.
-1980 à 1983 : Hyères ( France ).
-1983 à 1986 : Saint-Maximin ( France ).
 
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#Posté le samedi 28 juillet 2012 04:56

Modifié le samedi 28 juillet 2012 05:12

BERNARD FERRIGNO

 
Bernard Ferrigno était un attaquant de bonne valeur formé à l'Olympique Lyonnais mais il n'arrivera jamais à s'imposer dans l'effectif des Gones, barré par les phénomènes qu'étaient Bernard Lacombe, Yves Mariot et surtout Serge Chiesa. Après avoir quitté Lyon, il se fera connaître du côté de Châteauroux mais on se souviendra plus de lui lorsqu'il évoluera pour Tours et qu'il formera un exceptionnel tandem de buteurs avec l'italo-argentin Delio Onnis. Sans avoir percé dans son club formateur, il aura toutefois réalisé une bonne petite carrière en disputant 331 matchs ( D1 et D2 mélangées ) pour 121 buts de marqués. Pas mal tout de même.
 
BERNARD FERRIGNO
 
Bernard Ferrigno est né en 1954 à Grenoble dans l'Isère. Passionné de football, il ira apprendre tout ce qu'il faut pour devenir un bon joueur dans des petits clubs de sa région natale ( dont l' AS Saint-Priest où aura évolué aussi un certain Luis Fernandez ) avant de se faire remarquer par des recruteurs de L'Olympique Lyonnais qui lui proposeront d'intégrer leur centre de formation. Tout heureux d'avoir cette occasion, il sautera dessus et aura le plaisir de voir des monstres comme Fleury Di Nallo, Raymond Domenech, Ljubomir Mihajlovic, Yves Chauveau, Serge Chiesa au sein de ce club. Et avec du travail et beaucoup de hargne, il montrera à son coach, Aimé Mignot, qu'il avait les qualités pour pouvoir rendre des services au sein de l'attaque lyonnaise. Et c'est ainsi que l'entraîneur des Gones le lancera dans le grand bain de la D1 lors de la saison 74/75, et Bernard disputera seulement cinq matchs et inscrira son premier but en professionnel mais son nom sera tout de même associé à ceux de ses coéquipiers pour la très bonne saison que réalisera Lyon en terminant à la troisième place à dix points du champion stéphanois et de ce fait l'équipe rhodanienne participera à la coupe UEFA l'année suivante. L'exercice 75/76 verra Bernard jouer son premier match européen en coupe UEFA mais n'aura pas l'occasion d'en jouer plus lors de cette campagne car les Gones se feront éliminer dés le premier tour par les belges de Bruges ( malgré la victoire de Lyon lors du match aller 4 à 3 mais une défaite 3 à 0 au retour nuira ce bel exploit ). Par contre en championnat, ce ne sera pas la même saison que la précédente car Ferrigno ( sept matchs pour quatre buts ) et tous ses coéquipiers se battront toute l'année pour éviter la zone de relégation et finalement finiront à la seizième place avec deux petits points d'avance sur le premier relégable, l'AS Monaco de Pierre Lechantre et Albert Vanucci. Parallèlement au championnat, la coupe de France sera le seul rayon de soleil des rhodaniens car ils iront jusqu'en finale ( que Bernard jouera ) mais la perdront deux à zéro contre le Marseille de Victor Zvunka et Georges Bereta.
 
BERNARD FERRIGNO
 
BERNARD FERRIGNO

 
Voulant plus de temps de jeu eu surtout acquérir de l'expérience, Ferrigno décidera de quitter Lyon et la première division pour rejoindre l'échelon inférieur et Châteauroux pour essayer de s'imposer dans un effectif. Et là, il va complètement exploser lors de la saison 76/77 en disputant trente matchs mais surtout pour sa première année complète il marquera douze buts et avec ses coéquipiers classera La Berrichonne huitième assurant son maintien. La saison 77/78 verra les berrichons terminer à la neuvième place mais surtout Bernard fera une énorme année en terminant troisième au classement des buteurs avec ses 21 réalisations en étant seulement devancé par le tourangeau Antoine Dossevi et le dunkerquois Jean-Claude Garnier qui eux ont scoré 23 fois.
 
Grâce à ses deux bonnes saisons avec Châteauroux, Bernard sera très courtisé pendant l'été 1978 par de bons petits clubs et finalement il jettera son dévolu sur le FC Tours, séduit par le projet du président tourangeau qui voudrait faire monter son club en première division dés que possible. Et cela a failli réussir au bout de la première saison car pour le championnat 78/79 Ferrigno et ses coéquipiers termineront à la quatrième place du classement à huit points du second, le RC Lens de Robert Sab et Robert Llorens. Dommage car en plus l'ancien berrichon se sera bien adapté à sa nouvelle équipe en marquant seize buts en 31 rencontres ( depuis son départ de Lyon, il marquait sa dizaine de pions par exercice ). La saison 79/80 sera la bonne car Ferrigno et les Serge Besnard, Zbigniew Seweryn, Pascal Coiffier, Houcine Ben Saïd, Antoine Dossevi  et les autres termineront en tête de leur groupe avec cinq points d'avance sur le second, Rennes. Mais ce sera l'AJ Auxerre de Dominique Cuperly qui remortera le titre de champion de D2 en battant Tours quatre à un sur les deux matchs pour définir le vainqueur du titre. Bernard sera heureux d'avoir réussi à faire accéder son club en D1 en seulement deux ans de présence et il aura encore tenu l'attaque tourangelle en inscrivant seize buts  comme l'an passé. Pendant le mercato estival de 1980, Bernard verra arriver comme principale recure le buteur de l'AS Monaco, Delio Onnis, et à partir de ce jour là les deux hommes formeront le plus beau duo d'attaquants qu'aura possédé le club tourangeau et l'un des meilleurs qu'aura vu la D1. Malgré les 34 buts marqués par les deux compères sur les 54 de leur équipe ( 24 pour Onnis et 10 pour Bernard ), les deux hommes ne pourront éviter une terrible saison 80/81 pour le promu tourangeau et au final Ferrigno et Tours termineront 18ème  et sauveront leur place en première division grâce à leur victoire sur le vainqueur des deuxièmes de D2, Toulouse. Cela a failli être le retour direct à l'échelon inférieur. Avec les renforts de Guy Lacombe, Bruno Steck, Dominique Marais, Bernard Simondi et Karim Maroc pour l'exercice 81/82 Tours obtiendra son maintien en terminant à la onzième place avec seulement cinq points d'avance sur le premier relégable, Valenciennes, mais n'auront pas la peur au ventre en jouant le barrage comme l'année précédente. Pour ce championnat ce sera Onnis qui tiendra à lui tout seul l'attaque tourangelle avec 29 buts car Ferrigno ne marquera que six petits buts ( son plus mauvais total depuis la saison 75/76 ). La saison 82/83 sera terrible pour l'ancien lyonnais et toute sa troupe car ils termineront 18ème et cette fois-ci ils ne se sauveront pas avec le match de barrage car ils perdront contre le meilleur des deuxièmes c'est-à-dire le Nîmes Olympique. Les trois saisons en première division du club tourangeau auront été très pénibles pour les nerfs des joueurs alors heureusement qu'ils auront eu un peu le sourire grâce à deux demi-finales de coupe de France ( en 82 et 83 ) sans en gagner une ( les deux contre le PSG ).
 
BERNARD FERRIGNO
 
BERNARD FERRIGNO
 
Et après cinq années de bons et loyaux services et préférant rester en D1, Bernard acceptera de rallier l'Ile de Beauté pour signer un contrat en faveur de Bastia. En concurrence avec Roger Milla, Louis Marcialis et Jacques Zimako, il tirera tout de même son épingle du jeu en accumulant 25 rencontres mais pour seulement trois buts et en fin de saison 83/84 Bastia se calera en milieu de tableau exactement à la dixième position. Par contre la saison suivante sera très difficile car Ferrigno et ses coéquipiers lutteront tout l'exercice pour ne pas finir dans la zone rouge et finalement ils termineront à la quatorzième place à seulement trois points devant Rouen qui devra disputer le barrage de relégation.
 
BERNARD FERRIGNO
 
BERNARD FERRIGNO
 
Après deux saisons moyennes surtout au niveau des statistiques des buts marqués, Bernard décidera de quitter la Corse pour rallier la Bretagne et plus précisément Quimper pour retourner évoluer au niveau inférieur. L'attaque quimpéroise sera composée entre Bernard, Robby Langers et Patrick Martet, et au bout du compte l'ancien bastiais fera une bonne saison 85/86 en inscrivant onze buts en 29 rencontres et maintiendra son club en D2 en le positionnant à la huitième place avec seulement quatre points d'avance sur le premier relégable Angers mais finalement les angevins resteront en seconde division car Besançon déposera le bilan. Ferrigno fera une nouvelle bonne saison ( huits buts en 29 matchs ) en 86/87 et avec tous ses coéquipiers il emmènera Quimper à une bonne cinquième place à cinq points de la troisième place qualificative pour les pré-barrages. Et ce sera sur ce dernier exercice que l'ancien lyonnais décidera de mettre un terme à sa carrière qui fut tout bonnement bien remplie.
 
BERNARD FERRIGNO
 
RECONVERSION :
 
On ne sait vraiment pas ce qu'est devenu Ferrigno depuis qu'il a arrêté le football.
 
PALMARES :
 
-1976 : Finaliste de la coupe de France ( Lyon ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1974 à 1976 : Lyon ( France ) 12 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1976 à 1978 : Châteauroux ( France ) 62 pour 33 buts de marqués.
-1978 à 1983 : Tours ( France ) 153 matchs joués pour 58 buts de marqués.
-1983 à 1985 : Bastia ( France ) 46 matchs joués pour six buts de marqués.
-1985 à 1987 : Quimper ( France ) 58 matchs joués pour 19  buts de marqués.
 
 
 


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#Posté le dimanche 15 juillet 2012 09:57

Modifié le dimanche 15 juillet 2012 10:54

GILBERT MARGUERITE

Gilbert Marguerite était un ailier droit de grande qualité, avec une extrême rapidité dont son surnom «  la mobilette «  et qui possédait également une bonne frappe. Et il pouvait aussi alterner aux avants postes et lorsqu'il jouait à ce poste il devenait un redoutable buteur. Et dans tous les clubs où il a évolué, sa solidité, son esprit de combattant sur le terrain et sa grande gentillesse dans la vie en faisait presque à chaque fois la coqueluche des supporters. Pour un joueur découvert sur le tard tout de même ( 21 ans ), il aura fait une belle petite carrière avec 362 matchs pour cent buts mais avec un palmarès néant.
 
GILBERT MARGUERITE
 
Gilbert Marguerite est né en 1954 au Marin en Martinique. Son nom apparaîtra dans le monde du football professionnel en 1975 lorsque l'entraîneur du Nîmes Olympique, Kader Firoud, le remarquera pendant un match de l'équipe de France Militaire et sera subjugué par sa vitesse et ses qualités physiques à tenir debout dans les duels avec les défenseurs. Alors le coach nîmois lui proposera de rejoindre l'effectif des Crocodiles et Gilbert n'hésitera pas et acceptera tout de suite car il ne voulait pas rater une telle occasion de jouer au haut niveau du football français. Voilà que pour la saison 75/76, Marguerite prendra part aux entraînements de Nîmes aux côtés de joueurs expérimentés tels que Bernard Boissier, André Kabyle, François Félix et des petits jeunes qui montent comme René Girard, Luizinho Da Silva et Henri Orlandini et avec du travail et beaucoup de persévérance, il montrera à Firoud qu'il possède les qualités pour fouler les pelouses de D1. Et le coach nîmois lancera le martiniquais pendant cet exercice et au bout de la saison il totalisera quand même onze rencontres mais sans marqué un seul but. Sa seconde saison sera aussi riche en matchs joués ( 17 ) mais Margot au cours de cet exercice 76/77 inscrira les deux premiers buts de sa carrière au plus haut échelon du football hexagonal. L'année 77/78 verra complètement exploser le natif de Marin car il inscrira quatorze buts en 33 matchs joués et de ce fait se classera quatorzième au classement des buteurs loin derrière Carlos Bianchi, qui lui en a inscrit 37. Et toutes les réalisations de Gilbert auront largement servies au maintien de Nîmes car l'équipe du Gard se classera treizième avec deux points d'avance sur le premier relégable, le Lens de Daniel Leclercq et Hervé Flak. Nîmes sera dirigé par un nouveau pour la saison 78/79 en la personne d'Henri Noël ( qui avait assuré l'intérim en fin d'exercice 77/78 lorsque Firoud fut limogé ), et les Crocodiles feront une excellente année où ils termineront à une belle huitième place assurant logiquement leur maintien mais au cours du championnat, Marguerite explosera complètement en inscrivant 21 réalisations ( comme Dominique Rocheteau et Pierre Pleimelding ) en 36 matchs, ce qui lui vaudra d'être classé à la cinquième place du tableau des meilleurs buteurs avec seulement six petits buts de retard sur Carlos Bianchi. Pour la saison 79/80, Nîmes assurera son maintien en se positionnant à la dixième place et Gilbert marquera encore sa dizaine de buts ( douze exactement ) mais par contre l'exercice 80/81 sera très éprouvant pour Margot et tous ses coéquipiers car les résultats ne suivront pas du tout et les gardois termineront à la 19ème place synonyme de descente en seconde division.
 
GILBERT MARGUERITE
 
GILBERT MARGUERITE
 
GILBERT MARGUERITE
 
 GILBERT MARGUERITE
 

Alors préférant rester en D1, Gilbert préférera quitter son club de c½ur pour rejoindre l'OGC Nice. Mais même avec un effectif de qualité ( Robert Barraja, Daniel Bravo, Carlos Curbelo, Paul Marchioni, Bruno Metsu, André Rey et Henri Zambelli ), les niçois vivront un vrai cauchemar lors de l'exercice 81/82 et finiront 19ème et de ce fait relégable. Et ainsi Gilbert connaîtra sa seconde descente d'affilée et tout au long de la saison, il aura été critiqué par les supporters des Aiglons à cause de son inefficacité devant la cage adverse ( seulement sept buts ) car le public niçois pensait que leur club avait recruté un grand buteur à cause de ses statistiques nîmoises.
 
Acceptant de jouer en D2 mais il demandera à être prêté et ce sera à Montpellier qui évoluera également en seconde division. Même accompagné de partenaires tels que Jean-Marc Valadier, Sandor Zombori, Jean-Michel Guédé, Gérald Passi et Dominique Deplagne, Gilbert et les héraultais débuteront très mal le championnat 82/83 et même avec leur réveil en milieu d'exercice ils ne réussiront pas de faire remonter leur club en D1 immédiatement. Finalement, Montpellier finira qu'à la septième place au classement, loin des deux premières positions, mais le point positif de cette année ce sera que Margot aura retrouver ses sensations de buteurs en inscrivant onze buts en 27 rencontres.
 
GILBERT MARGUERITE
 
De retour sur la Côte d'Azur pour l'exercice 83/84, l'ancien nîmois fera une excellente saison en accumulant 33 matchs mais surtout en inscrivant douze buts qui serviront beaucoup dans la bonne marche des résultats niçois car au final les Aiglons termineront à la seconde place de leur groupe du classement à trois points du premier, le Marseille de Marc Pascal et Saar Boubacar. Mais l'OGC Nice ne réussira pas à accéder à la première division car ils échoueront pendant les barrages ( après avoir passé l'obstacle havrais, ils buteront sur contre le RC Paris ).Et sur le plan personnel, après avoir réussi au niveau d'efficacité, Gilbert sera réjoui car il aura conquis le public niçois par ses prestations. La saison 84/85 verra Gilbert et les Jorge Dominguez, Albert Gemmrich, Pascal françoise, Fabrice Mège et tous les autres faire une énorme année en terminant premier de leur groupe synonyme de montée en D1 mais ne s'adjugeront pas le titre de champion car ils perdront  le matchs des premiers contre Le Havre. Margot, malgré la montée, sera un peu déçu car au niveau des buts marqués son total est véritablement faible ( cinq ) par rapport à celui de Dominguez ( 28 ) mais la tristesse personnelle est vaincue par la joie collective. Avec les Jocelyn Rico, Jean-Philippe Rohr, Jean-Paul Bernad et Cie, Marguerite et Nice assureront leur maintien en terminant à la huitième place mais le martiniquais n'aura inscrit que trois petits buts en 25 rencontres.
 
GILBERT MARGUERITE
 
 
 
GILBERT MARGUERITE
 
A plus de 32 ans, estimant qu'il pouvait encore rendre service mais plutôt à l'étage inférieur alors il redescendra en D2 pour évoluer à Dunkerque. Grâce à un bel effectif ( Adriano Fegic, Michel Goba, Jean-François Péron, Alain Olio, Nicolas Huysmans ) les nordistes se maintiendront assez honorablement en finissant à la huitième place et le seul bémol de l'exercice 86/87 sera que Gilbert n'aura marqué qu'un misérable petit but en 24 rencontres. L'exercice 87/88 sera identique question de maintien ( huitième position ) et l'ancien niçois fera pratiquement une saison pleine avec 31 rencontres pour quatre buts. Et ce sera sur cet ultime exercice que Marguerite décidera à plus de 34 ans de mettre un terme à sa carrière plutôt bien réussie.
 
RECONVERSION :
 
Depuis qu'il est en retraite, on ne sait pas du tout ce qu'est devenu Marguerite ( peut-être qu'il est retourné en Martinique ).
 
PALMARES :
 
Néant.
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1975 à 1981 : Nîmes ( France ) 163 matchs joués pour 67 buts de marqués.
-1981 à 1982 : Nice ( France ) 32 matchs joués pour sept buts de marqués.
-1982 à 1983 : Montpellier ( France ) 27 matchs joués pour onze buts de marqués.
-1983 à 1986 : Nice ( France ) 85 matchs joués pour vingt buts de marqués.
-1986 à 1988 : Dunkerque ( France ) 55 matchs joués pour cinq buts de marqués.
 
 
 

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#Posté le dimanche 15 juillet 2012 09:07

Modifié le dimanche 15 juillet 2012 09:26

DANIEL LECLERCQ

Daniel Leclercq était un très bon milieu de terrain défensif et rendait également des services en charnière centrale comme libéro. Formé à Valenciennes, il ne réussira pas à s'imposer à Marseille au début des années 70 et dés qu'il reviendra dans son Nord mais cette fois-ci à Lens il marquera à jamais son nom dans l'histoire du club nordiste en tant que joueur mais surtout comme coach car c'est le premier entraîneur lensois et le seul  qui a remporté le championnat français.
 
DANIEL LECLERCQ
 
Daniel Leclercq est né en 1949 à Trith-Saint-Léger dans le Nord. Lorsqu'il aura neuf ans, il ira disputer un tournoi par équipe de trois que Valenciennes organisait et ce sera celle de Daniel qui gagnera. Et Léon Desmenez, qui s'occupait à l'époque des amateurs et des jeunes de V.A,  aura été séduit par le jeune nordiste et ira voir ses parents pour qu'il intègre l'école de football du club nordiste et après autorisation il aura comme premier éducateur, un joueur pro de Valenciennes Joseph Bonnel ( Leclercq jouera avec lui bien plus tard à l'Olympique de Marseille ). Il montera tous les échelons dans les équipes de jeunes de Valenciennes jusqu'à incorporer l'effectif professionnel pendant la saison 68/69 où le coach Gaby Robert lui fera jouer sept rencontres au plus haut niveau français. La saison 69/70 verra Leclercq faire un exercice bien rempli ( 23 rencontres pour trois buts ) mais  pour sa véritable première expérience au haut niveau il connaîtra le malheur de terminer bon dernier du classement synonyme de relégation en D2.
 
DANIEL LECLERCQ
 
Et vu les belles prestation que le Grand Blond avait effectué avec V.A la saison précédente, ce sera le vice-champion 70, l'Olympique de Marseille, qui viendra le chercher pour qu'il évolue au côté des Gilbert Gress, Didier Couécou, Josip Skoblar, Jacky Novi, et Roger Magnusson pour la saison 70/71. La concurrence sera rude au milieu de terrain mais Daniel arrivera tout de même à accumuler 17 matchs pour un but et malgré le changement de coach en cours de saison ( Lucien Leduc remplacera Mario Zatelli ) Marseille sera champion de France ( premier titre de Daniel pour sa première année pro car jusqu'à présent il était stagiaire ) et Skoblar meilleur buteur avec 44 buts. Après avoir joué deux matchs avec l'OM pour la première moitié de la saison 71/72 et une rencontre en coupe des Champions, il sera prêté pour le reste de l'exercice à Angoulême mais ce sera très difficile car les charentais termineront bons derniers au classement synonyme de descente en D2. Sur le plan personnel, Daniel aura disputé quinze matchs et même marqué cinq buts et comme Marseille aura fait le doublé ( championnat-coupe de France ) le nom de Leclercq sera associé au titre de champion grâce à ses deux matchs disputés. De retour sur la Canebière pour la saison 72/73 où il deviendra titulaire indiscutable au milieu de terrain au côté de Jacky Novi, Gilbert Gress et Joseph Bonnel et l'équipe phocéenne terminera à la troisième place ( qualification pour la coupe UEFA ) à sept points du champion, le FC Nantes. Et lors de cet exercice, l'ancien valenciennois jouera les deux matchs que l'O.M disputera pour le premier tour de la coupe des Champions et ce sera les deux seuls car les marseillais chuteront contre la Juventus de Turin ( pourtant ils avaient gagné le match aller un à zéro mais au retour ils perdront trois à zéro ). L'exercice 73/74 sera éprouvant pour Leclercq et ses coéquipiers et Marseille se classera douzième et en coupe UEFA ils se feront défaits par les allemands de Cologne dés le second tour ( avec une raclée de six à zéro au match retour ). Las des incessants changements de coachs et également de joueurs, Daniel demandera à partir après avoir disputé deux matchs au début de l'année 74/75 et c'est le RC Lens qui sautera sur l'occasion pour étoffer son milieu de terrain. Et après sa période marseillaise, Leclercq dira lui-même qu'il a peut-être perdu son temps sur la Canebière mais aura beaucoup appris au contact de certains joueurs renommés et surtout d'avoir jouer la coupe d'Europe des clubs champions contre la grande Juventus. Et il avouera aussi qu'il aurait pu partir en Espagne à Valence pour la saison 72/73 et Daniel en était fier car c'était le coach du club espagnol qui le voulait, le grand Di Stéfano.
 
DANIEL LECLERCQ
 
DANIEL LECLERCQ

 
Pour sa première saison, l'ancien marseillais s'imposera assez facilement dans le milieu lensois en alternance avec les Jean-Marie Elie, Jacques Marie, Farés Bousdira, Ryszard Grzegorczyk et Kazimierz Juraszek  selon la tactique employée par le coach, Arnold Sowinski. Après avoir terminé le championnat 74/75 en septième position, les lensois créeront l'exploit d'aller jusqu'en finale de la coupe de France pour affronter l'ASSE de Patrick Revelli et Christian Sarramagna. Même en perdant cette finale, Daniel et ses coéquipiers joueront la coupe d'Europe la saison suivante du au doublé de Saint-Etienne ( championnat et coupe de France ). La saison 75/76 verra Leclercq retrouver l'Europe ( la coupe des Coupes ) mais ça ne durera pas longtemps car Lens se fera éliminer dés les huitièmes de finale par les néerlandais de La Haye. Et en championnat, les Sangs et Ors se battront tout l'exercice pour ne pas descendre dans la zone rouge et finalement sauveront leur peau en terminant qunzième avec seulement trois petits points d'avance sur le premier relégable, le Monaco de Pierre Lechantre. Pour la saison 76/77, Sowinski tentera une expérience en descendant d'un cran le Grand Blond pour le faire évoluer en charnière centrale comme libéro car le jeu long de Leclercq comme celui du grand Beckenbauer servira de rampe de lancement pour les offensives de Lens. Et l'idée du coach lensois sera payante car Daniel et tous ses coéquipiers feront une énorme année et termineront à la surprise générale second du championnat derrière le champion, Nantes ( à neuf points tout de même ) et seront qualifiés pour la coupe UEFA la saison suivante. Et ce sera à partir de cette année que Leclercq deviendra Le Druide, celui qui guidera la jeunesse lensoise et ce surnom sera lié au physique particulier de l'ancien valenciennois et surtout à ses cheveux bien particuliers. L'exercice 77/78 verra Daniel et Lens faire un beau parcours en coupe UEFA en allant jusqu'en huitième de finale après avoir battu au tour précédent les italiens de la Lazio de Rome ( Lens avait gagné six à zéro au match retour après avoir perdu deux à zéro à l'aller ). Par contre en championnat ce ne sera pas la même saison que la précédente car les Sangs et Ors se battront toute l'année pour éviter la zone de relégation mais n'arriveront pas à se sauver car ils termineront à égalité de points avec Troyes et Lyon mais ce sera les troyens et les lensois qui descendront en D2 à cause de leur mauvaise différence de buts. Avec les Robert Sab, Robert Llorens, Hervé Flak, Pascal Françoise, Leclercq et Lens réaliseront une excellente saison 78/79 en terminant second de leur groupe derrière Brest et de ce fait joueront les barrages et réussiront à les passer en battant successivement Avignon et Paris FC. Et Le Druide aura largement participé pour faire remonter les lensois en D1 dés sa première saison en seconde division car l'ancien marseillais fera un énorme exercice surtout il marquera douze buts ( son meilleur total sur une saison ) ce qui lui sera rare pour le poste qu'il occupe. Pour leur retour dans l'élite française, Daniel et ses coéquipiers feront une honorable année 79/80 pour un promu et se maintiendront en classant à la neuvième place. Les deux saisons suivantes ( 80/81 et 81/82 ) seront deux années assez difficiles à gérer car le Grand Blond et sa troupe se battront pour éviter la zone de relégation et se sauveront tout de même les deux exercices ( treizième en 80/81 avec trois points d'avance sur le 18ème et encore treizième en 81/82 et cette fois-ci avec quatre points d'avance sur le 18ème ). Et la saison 82/83 sera bien meilleure pour Lens car Leclercq et les Jean-Pierre Bade, Daniel Xuereb, François Brisson, Philippe Vercruysse, Philippe Piette et les autres auront les résultats pour eux et termineront à une très belle quatrième place synonyme de qualification européenne. Mais cette année là Daniel ne disputera que 18 rencontres car il est barré par la paire Sénac-Flak qui donne entière satisfaction au staff lensois et l'ancien marseillais n'est pas loin des 34 ans.
 
DANIEL LECLERCQ
 
DANIEL LECLERCQ
 
 
 
Alors après avoir passé neuf ans au sein du club lensois où il l'y laissera une énorme empreinte du aux énormes prestations qu'il aura effectué pendant toutes ces saisons il décidera de retourner à Valenciennes pour rendre à son club formateur tout ce qu'il lui a donné avant de prendre sa retraite mais aussi parce que la jeunesse lensoise le pousse petit à petit vers la sortie et au lieu de finir sur le banc des Sangs et Ors Daniel qui a encore du jus préférera apporter son expérience à une autre formation. Devenant un des leaders de l'équipe valenciennoise, il aura pour mission d'essayer d'emmener l'effectif nordiste ( Thierry Laurey, Philippe Périlleux, Mustapha Merry ( frère de Merry Krimau ), Dominique Corroyer ) jusqu'à l'accession en première division mais le résultats ne sera pas celui-ci car V.A terminera le championnat 83/84 à la cinquième place de son groupe ce qui n'était pas suffisant déjà pour accéder aux barrages. Et sur cet ultime exercice, le Grand Blond décidera à presque 35 ans de raccrocher les crampons après une carrière bien remplie.

Sélection :
 
Daniel aura été sélectionné en équipe de France Juniors, Amateurs et Espoirs mais ne sera jamais essayé en A ( dommage car il avait sûrement plus le niveau que d'autres joueurs ) et se sera un grand regret pour le nordiste.
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, il entraînera le petit club de Bauvin jusqu'à ce que Valenciennes l'appelle en Décembre 1986 pour remplacer sur le banc valenciennois Léon Desmenez. Le Druide réussira à maintenir le club nordiste en D2 en le positionnant à la treizième place sur 18. Le début de l'exercice 87/88 sera très difficile car les résultats ne seront pas satisfaisants et de ce fait Leclercq sera limogé et remplacé par Victor Zvunka.
Après cette expérience sur le banc valenciennois, il entraînera des petits de la région Pas-de-Calais ( Bavay, Guesnain et Billy-Berclau ) jusqu'en 1992 date à laquelle il repartira à Lens.
Et de retour chez les Sangs et Ors, il sera entraîneur au sein du centre de formation lensois en ensuite il s'occupera de la réserve. En fin de saison 96/97, Daniel sera nommé adjoint de Roger Lemerre et les deux hommes auront pour mission de sauver Lens de la descente en D2 et ils réussiront en plaçant le club du Pas-de-Calais à la treizième position avec huit points d'avance sur le premier relégable, Caen. Comme Lemerre ne voulait pas prolonger l'aventure, ce sera tout naturellement Le Druide qui le remplacera à la tête de l'équipe et dés sa première saison il créera l'exploit de remporter le championnat de France 97/98 à la différence de buts sur le FC Metz de Robert Pirés et Jocelyn Blanchard. Et de ce coup, Daniel et les Anto Drobnjak, Vladimir Smicer, Wagneau Eloi, Tony Vairelles et tous les autres rentreront dans l'histoire du club lensois pour leur avoir apporter leur premier titre tout court. La saison 98/99 verra Leclercq ramener un second titre mais cette fois-ci ce sera la coupe de la Ligue remportée avec une coïncidence inouïe contre le FC Metz ( encore lui ). Mais la saison 99/00 commencera pas trop bien en terme de résultats et les relations du Grand Blond entre certains joueurs et membre du Staff commençait à se détériorer, ce qui aboutira à son limogeage en Octobre 1999.
 
Il restera inactif jusqu'en Février 2001 date à laquelle le club belge, La Louvière, viendra le chercher pour remplacer Marc Grosjean qui venait d'être limogé pour mauvais résultats. Il réussira à maintenir ce club en première division belge en le classant quinzième avec deux points d'avance sur le premier relégable, le KRC Harelbeke mais suite à un mauvais début de saison 2001/2002 daniel se fera remercié en Octobre 2001 ( les mois d'Octobre ne sont pas bons pour Leclercq ).
Daniel réapparaîtra sur la scène footballistique qu'en Juin 2003 lorsqu'il acceptera la proposition des dirigeants de Valenciennes pour prendre en main l'équipe qui évolue en National. Pour sa première saison, il ne réussira pas à accéder à la D2 car les nordistes réaliseront un exercice moyen et termineront qu'à la dixième position à 20 points du champion, Reims. Et avec un groupe bien soudé ( Eric Chelle, José Saez, Steve Savidan, Rudy Mater, Philippe Burle et plein d'autres ), Leclercq emmènera Valenciennes tout en haut du classement du championnat 2004/2005 en devenant champion de National synonyme de montée en seconde division. Mais beaucoup de personnes furent surprises car au lieu de laisser Leclercq à la charge de Valenciennes pour la saison suivante en D2, les dirigeants valenciennois prendront la décision de nommer Antoine Kombouaré à sa place.
De Juin 2005 à Janvier 2008, Leclercq restera en dehors du football et reviendra au premier plan lorsqu'après plusieurs demande du public pour son retour suite à la très mauvaise saison lensoise il fera son come-back comme directeur technique mais avec pour tâche de seconder le coach Jean-Pierre Papin pour essayer de sauver Lens de la D2 mais les deux hommes n'y arriveront pas. Au bout d'une saison ( 08/09 ) avec Jean-Guy Wallemme comme entraîneur, Daniel retrouvera vite la Ligue 1 mais ce sera temporaire car au bout de deux ans les Sangs et Ors retrouveront la Ligue 2 suite à une nouvelle relégation et suite à cet nouvel échec Le Druide annoncera son départ.
Et aux dernières nouvelles, il aurait accepté de prendre le poste de directeur sportif du petit club, l'Olympique Senséen Arleux-Féchain et il occupera cette fonction totalement en bénévole suite à une solide amitié avec le coach arlésien, Sébastien Dhollande.
 
Son histoire avec l'Olympique Senséen s'arrêtera en 2016 tout en précisant  qu'en Janvier 2016 il avait été sur le point d'être nommé entraîneur de Valenciennes en lieu et place de David Le Frapper mais ça ne se fera du fait qu'il n'aura pas réussi à se mettre d'accord avec le président valenciennois sur les conditions de son arrivée.
 
Durant l'été 2017 il acceptera de prendre en main l'équipe amateure de Douai mais en Novembre 2017 il donnera sa démission au président douaisien.
 
En Novembre 2019 il décédera des suites d'une embolie pulmonaire alors qu'il était en Martinique pour encadrer des stages Raphaël Varane.
 
DANIEL LECLERCQ
 
DANIEL LECLERCQ
 
PALMARES :
 
-1971 : Champion de France ( Marseille ).
-1972 : Champion de France ( Marseille ).
-1975 : Finaliste de la coupe de France ( Lens ).
-1977 : Vice-champion de France ( Lens ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1968 à 1970 : Valenciennes ( France ) 30 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1970 à Janv 1972 : Marseille ( France ) 19 matchs joués pour un but de marqué.
-Janv 1972 à 1972 : Angoulême ( France ) 14 matchs joués pour quatre buts de marqués.
- 1972 à 1974 : Marseille ( France ) 56 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1974 à 1983 : Lens ( France ) 280 matchs joués pour 27 buts de marqués.
-1983 à 1984 : Valenciennes ( France ) 33 matchs joués pour deux buts de marqués.
 
 
 

 

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#Posté le dimanche 15 juillet 2012 08:23

Modifié le samedi 30 novembre 2019 15:22

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