Joueur offensif pouvant évoluer à tous les postes d'attaque Eric Assadourian aura réalisé une carrière professionnelle tout à fait correcte au sein de l'élite française avec des clubs modestes comme Toulouse, Lille, Lyon et voire Guingamp tout en précisant qu'il prendra part à trois campagnes européennes en coupe UEFA ( deux avec le Téfécé et une avec l'O.L ). Et au niveau international après avoir fréquenté les Espoirs français il intègrera grâce à ses origines la sélection nationale d'Arménie lors des éliminatoires de la coupe du monde 1998 mais refusera de participer à ceux de l'Euro 2000 du fait des tensions qu'il avait à cette époque avec le sélectionneur arménien.

Eric Assadourian est né en 1966 à Saint-Maurice dans le Val-de-Marne. Passionné de ballon rond il fera ses débuts footballistiques dans sa région natale où il apprendra ses premières gammes pour devenir un élément offensif polyvalent pouvant aussi bien évoluer comme milieu offensif, ailier droit et voire avant-centre. Ensuite lorsqu'il sera adolescent il décidera de rallier l'Auvergne pour intégrer le centre de formation de l'INF VIchy avec comme objectif d'essayer de devenir joueur professionnel comme l'avaient réussi avant lui lors de leur passage à l'institu auvergnat Frédéric Dobraje, Jean-Luc Ettori, Didier Christophe, Robert jacques Simei Ihily, Alain Couriol, Alain Fiard, Albert Cartier, Didier Danio et Pascal Olmeta pour ne citer qu'eux. Alors il perfectionnera ses qualités offensives tout en incorporant durant la saison 84/85 à quelques reprises l'équipe première de Vichy où évoluaient David Marraud, Franck Dumas et Yves Mangione entre autres ce qui l'amènera à prendre part à la quatrième place finale acquise dans le groupe Centre du championnat de France de D3 à seize points de la réserve de l'AJ Auxerre, à onze de Montceau Bourgogne et à un de Melun.
La saison 85/86 verra le mauritien être un titulaire indiscutable du onze auvergnat au point de réaliser une année pleine d'espoir pour son avenir. Et là après avoir été l'un des grands artisans de la belle quatrième place finale acquise dans le groupe Centre de la D3 85/86 ( à douze points de l'équipe B d'Auxerre, à quatre de Louhans-Cuiseaux et à deux de Clermont Foot 63 ) il recevra quelques offres durant l'été 1986 dont celle de Toulouse qui venait tout juste de terminer quatrième de l'élite française avec une qualification européenne à la clé ce qui était une première pour le club haut-garonnais. Et à l'approche de ses vingt ans le natif du Val-de-Marne ne réfléchira pas à deux fois pour rejoindre le Téfécé car ce dernier faisait confiance à ses jeunes éléments ( Robin Huc, Gilles Oliver, Hervé Broca, Pascal Despeyroux, Mickaël Debève, Michel Pavon et Jean-Philippe Delpech ). Et en rejoignant la Haute-Garonne il allait pouvoir cotoyer des joueurs expérimentés comme Philippe Bergeroo, Jean-Luc Ruty, Patrice Lestage, Benoît Tihy, Jean-Jacques Marx, Alberto Tarantini, Jean-Philippe Durand, Beto Marcico, Eric Castagnino, Eric Bellus et Yannick Stopyra pour ne citer qu'eux tout en sachant que ça serait sûrement difficile pour lui de se faire une place dans l'effectif toulousain. Mais c'était sans compter sur la confiance qu'allait lui donner l'entraîneur de Toulouse, Jacques Santini, au point de le lancer dans le grand bain du haut niveau français dès le départ du championnat de France 86/87. Ensuite satisfait de sa prestation il fera de nouveau à lui à plusieurs reprises et lui fera même découvrir les joutes européennes en le faisant participer à la campagne toulousaine en coupe UEFA. Finalement sa première année professionnelle sera plus que satisfaisante pour un novice du haut niveau puisqu'il terminera au treizième rang du classement des joueurs les plus utilisés avec 21 matchs toutes compétitions confondues ( dont seize en D1 tout en précisant qu'il marquera son tout premier but pro en coupe de France ) ex-aequo avec Marx derrière le duo Ruty-Gérald Passi ( 46 ), le duo Tarantini-Stopyra ( 45 ), le duo Tihy-Despeyroux ( 43 ), Lestage ( 42 ), Bergeroo ( 41 ), Bellus ( 40 ), Durand ( 34 ), Marcico ( 30 ) et Pierre Espanol ( 28 ). Pas mal comme débuts dans le professionnalisme. Collectivement ce sera égament plus que correct avec la participation au parcours européen jusqu'en seizièmes de finale de la coupe UEFA ( 6-4 score cumulé contre le Spartak Moscou ( victoire 3-1 à domicile et défaite 5-1 en URSS ) après avoir sorti le Naples du grand Diego Maradona au tour précédent ( aux tirs aux buts après un 1-1 score cumulé ( chaque équipe avait gagné 1-0 à domicile ) ) et surtout à la belle troisième place finale acquise en championnat à cinq points de Bordeaux et à un de Marseille.
Par contre la saison 87/88 sera plus difficile pour le mauritien du fait qu'il n'entrait plus du tout dans les plans du coach Santini sûrement dû à l'arrivée de Dominique Rocheteau. Alors jusqu'à la trêve hivernale il ne sera présent qu'à trois reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( deux en D1 et une en coupe d'Europe ) ce qui l'amènera à demander aux dirigeants du Téfécé à être prêté pour le reste de la saison 87/88. Et là pour engranger du temps de jeu il sera envoyé en seconde division du côté de Guingamp où il totalisera douze rencontres de championnat ( avec un but d'inscrit ) lui valant ainsi de prendre part à la douzièmes place finale acquise dans le groupe B à six points du premier relégable tout en ayant la troisième plus faible défense de toute la division avec 55 buts d'encaissés derrière Lorient ( 67 ) et
Grenoble ( 61 ).
De retour de son prêt guingampais il remarquera les départs de Stopyra et Bellus et l'arrivée d'Omar Da Fonseca comme la seule recrue offensive de Toulouse ce qui lui vaudra de retrouver un temps de jeu plus conséquent que l'année précédente. Et finalement il terminera la saison 88/89 avec 25 matchs toutes compétitions confondues ( dont 22 en D1 avec six buts de marqués ) ce qui fera de lui le quatorzième élément le plus utilisé du coach Santini à quatorze unités de Huc, à onze du duo Marcico-Rocheteau, à dix du duo Despeyroux-Franck Passi, à neuf de Ruty, à huit de Vagiz Khidiayatullin, à sept de Jacky Paillard, à six du duo Delpech-Gérald Passi, à quatre de Lestage, à deux de Didier Casini et à une de Durand. Collectivement les toulousains finiront en milieu de tableau et plus récisément à la dixième place de la D1 à douze points d'une qualification européenne et du 18ème ( barrage de relégation ).
Sous la houlette d'un nouvel entraîneur en la personne de Pierre Mosca la saison 89/90 sera du même calibre que l'année précédente puisque sans être indispensable au sein du onze toulousain il totalisera tout de même 21 rencontres toutes compétitions confondues ( tous joués en championnat avec trois buts de marqués ). Ce temps de jeu lui permettra de finir comme le douzième joueur le plus utilisé à égalité avec Jean-François Hernandez derrière le duo Huc-Franck Passi ( 39 ), Despeyroux ( 37 ), Marcico ( 36 ), Paillard ( 34 ), Delpech ( 31 ), Khidiyatullin ( 29 ), Gérald Passi ( 27 ), Lestage ( 26 ) et le duo Jean-Christophe Debu-Pavon ( 22 ). Collectivement Ce sera encore un exercice hexagonal qui se terminera au milieu de tableau et cette fois-ci ce sera avec une neuvième place finale acquise à huit points d'une qualification européenne et à sept de la 18ème ( barrage de relégation ).

Voulant donner un nouvel élan à sa carrière le mauritien décidera de quitter le Téfécé pour rallier le Nord de la France afin de s'engager en faveur de Lille où il allait retouver son ancien coach à Toulouse, Jacques Santini. Et en plus de l'entraîneur qu'il connaissait le projet lillois lui semblait être un beau challenge du fait qu'il allait débarquer dans un groupe plus que compétitif au sein duquel on pouvait y trouver des joueurs expérimentés tels que Jean-Claude Nadon, Jean-Luc Buisine, Alain Fiard, François Brisson, Philippe Périlleux, Victor Da Silva et voire Bertrand Reuzeau sans oublier les plus jeunes comme Eric Decroix, Jakob Friis-Hansen, Claude Fichaux, Patrice Sauvaget et Henrik Hegelund Nielsen pour ne citer qu'eux. Et là sa première année lilloise sera une grande réussite puisque l'équipe nordiste sera à deux doigts d'arracher une qualification européenne suite à sa sixième position finale mais deux points de retard sur la dernière place qualificative pour la coupe UEFA l'empêchera de goûter à une campagne européenne l'année suivante. A titre personnel l'ancien toulousain réalisera sa saison la plus aboutie depuis le début de sa carrière professionnelle puisqu'il accumulera 37 matchs toutes compétitions confondues dont 35 en D1 avec quatre buts de marqués. Et ses statistiques enregistrées lui permettront de terminer pour la première fois depuis qu'il était pro comme l'un des joueurs les plus utilisés et plus précisément comme le deuxième à deux longueurs de Nadon.
La saison 91/92 verra l'ancien guingampais confirmer son nouveau statut puisqu'avec 34 rencontres et six buts d'inscrits toutes compétitions confondues ( tous les buts seront inscrits en 33 matchs de D1 ) il finira comme le cinquième Dogue le plus utilisé ( à cinq unités de Brisson, à trois de Nadon, à deux de Jakob Friis-Hansen et à une de Fabien Leclercq ) et comme le deuxième meilleur buteur lillois ex-aequo avec Brisson derrière Per Frandsen ( 8 ). Par contre collectivement ce ne sera pas le même championnat que l'année passée car malgré les renforts de Benoît Tihy et Thierry Oleksiak pour pallier les départs de Reuzeau et Périlleux le LOSC ne terminera que treizième à neuf points d'une qualification européenne et à six du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des attaques les moins prolifiques ( 31 ex-aequo avec Nîmes derrière le duo Lyon-Rennes ( 25 ) ).
La saison 92/93 sera encore plus difficile pour les Dogues du fait qu'ils éviteront in-extrémis une relégation en seconde division grâce à une 17ème place finale acquise avec une longueur d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'attaque la moins efficace avec 26 buts de marqués. A titre personnel l'ancien du Téfécé réalisera une année pleine avec 39 matchs et six buts de marqués toutes compétitions confondues ( tous les buts seront inscrits en D1 où il ne ratera aucune journée ) faisant ainsi de lui le joueur le plus utilisé à égalité avec Nadon et la meilleure gâchette nordiste devant Samba N'Diaye ( 4 ).
La saison 93/94 sera de nouveau très délicate avec une quinzième place finale acquise en championnat ( avec cinq points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 52 derrière Angers ( 63 ), Toulouse ( 60 ), Martigues ( 58 ) et Caen ( 54 ) ) ) mais surtout en connaissant une situation financière désastreuse au point d'être menacé un moment donné du dépôt de bilan. A titre personnel le mauritien sera toujours l'un des hommes de base du LOSC ce qui lui vaudra de finir encore comme l'un des joueurs les plus utilisés avec 36 matchs toutes compétitions confondues ( à trois longueurs de Nadon et à deux de Jean-Jacques Etamé ) et comme le deuxième meilleur buteur avec six buts d'inscrits ( tous marqués en D1 ) à égalité avec Etamé derrière Kennet Andersson ( 11 ).
La saison 94/95 sera encore pénible pour les nerfs car après avoir terminé au quatorzième rang de l'élite ( à dix points du premier relégable et à trois d'une qualification pour l'Intertoto tout en ayant la plus mauvaise attaque avec 29 buts de marqués ex-aequo avec Sochaux ) le LOSC était sous la condamnation d'être relégué administrativement à cause d'une dette de 70 millions de francs mais finalement son président réussira à l'éviter en négociant avec la DNCG avec le soutien de la ville de Lille ainsi que de la Métropole de Lille et du Conseil Régional pour établir un plan de redressement qui prévoyait le remboursement de la dette avant Juin 1998. A titre personnel malgré l'année difficile l'ancien haut-garonnais sera de nouveau omniprésent en finissant comme le second Dogue le plus utilisé avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( avec une seule absence en championnat et à une longueur de Nadon ) et le deuxième meilleur artificier avec six buts ( cinq en D1 et un en coupe de France ) à égalité avec Frank Farina juste derrière Antoine Sibierski ( 7 ). En cinq saisons dans le Nord de la France le mauritien aura été l'auteur d'une très belle régularité et aura fait l'unanimité aux yeux de tous les entraîneurs avec lesquels il avait travaillé durant son passage lillois ( Santini, Bruno Metsu, Henryk Kasperczak, Pierre Mankowski et Jean Fernandez ).

Et cette régularité attirera quelques clubs de l'élite avec un fort potentiel comme l'Olympique Lyonnais car son président Jean-Michel Aulas voulait miser sur lui pour renforcer son attaque en l'associant aux jeunes Gones Florian Maurice et Ludovic Giuly. Et là au sein d'un effectif très compétitif mélangeant expérience et jeunesse ( Pascal Olmeta, Florent Laville, Jean-Christophe Devaux, Marcelo Kiremidjian, Christophe Deguerville, Jean-Luc Sassus, Ghislain Anselmini, Sylvain Deplace, Eric Roy, Stéphane Roche, Cédric Bardon, Ludovic Giuly et Florian Maurice pour ne citer qu'eux ) l'ancien Dogue tirera son épingle du jeu sous les ordres de Guy Stéphan au point de finir comme le huitième lyonnais le plus utilisé avec 41 matchs toutes compétitions confondues ( dont trente en D1 avec deux buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe d'Europe ) à huit unités de Roy, à sept de Giuly, à cinq du duo Olmeta-Maurice et à quatre du trio Marcelo Kiremidjian-Sassus-Deplace. Et collectivement son année rhodanienne sera assez correcte avec un bon parcours européen en coupe UEFA ( élimination en huitièmes de finale par Nottingham Forest ( défaite 1-0 en Angleterre et 0-0 à domicile ) après avoir sorti au tour précédent la Lazio de Rome ( deux victoires par 2-1 et 2-0 ) ), une défaite en finale de la coupe de la Ligue contre le FC Metz ( aux tirs aux buts après un 0-0 final après prolongations ( l'ancien toulousain réussira son tir au but ) ) et pour finir une onzième place finale acquise en championnat à dix points du premier relégable et à cinq d'une qualification pour l'Intertoto.

Même après une saison 95/96 satisfaisante le président Aulas ne comptait pas sur le mauritien pour le futur de l'O.L ce qui l'amènera à le laisser partir en Bretagne afin qu'il s'engage en faveur de Guingamp qu'il retrouvait huit ans après y avoir passé quelques mois après 87/88. Mais dans les Côtes-d'Armor son année 96/97 sera très délicate du fait qu'il se blessera rapidement avant d'être rétrogradé en équipe B à son retour à la compétition. Finalement il ne totalisera que 17 rencontres toutes compétitions confondues ( six en Intertoto avec un but de marqué, une en coupe de France, une en coupe de la Ligue et seulement neuf en D1 ) ce qui lui permettra quand même de prendre part à la victoire finale en Intertoto contre Rotor Volgograd ( grâce à la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( défaite 2-1 en Russie et victoire 1-0 à domicile ) ), au parcours jusqu'en finale de la coupe de France ( perdue aux tirs aux buts contre Nice après un 1-1 final après prolongations ) et une douzième place finale acquise en championnat à neuf unités du premier relégable ( tout en ayant l'une des attaques les moins prolifiques ( 32 ex-aequo avec Lille derrière Cannes ( 25 ) et Nice ( 30 ) ). Par contre il sera pas présent sur les feuilles de matchs du premier tour de la coupe UEFA durant lequel ses coéquipiers affronteront l'Inter Milan ( défaite 3-0 à domicile et 1-1 en Italie ).

Au départ de la saison 97/98 il faisait encore parti de l'effectif de Guingamp mais comme à 31 ans il avait toujours envie d'engranger un temps de jeu conséquent il décidera au début du mois de Septembre 1997 de redescendre en seconde division pour signer en faveur du modeste club de Louhans-Cuiseaux. Et en Bourgogne l'ancien Gone se relancera sous les ordres de Philippe Hinschberger au point de former une attaque efficace avec Jérôme Lempereur. Finalement son année bourguignonne se soldera avec 37 matchs et huit buts de marqués toutes compétitions confondues ce qui fera de lui le second joueur le plus utilisé ( ex-aequo avec Jean-Jacques Houzé à cinq longueurs d'Arnaud Margueritte ) et la deuxième meilleure gâchette de Louhans-Cuiseaux juste derrière Lempereur ( 9 ). Et collectivement malgré 35 matchs, huit buts et six passes décisives l'ancien lillois ne pourra rien pour empêcher son équipe à descendre en National puisqu'elle terminera 19ème comme première relégable à deux points du maintien tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 41 à égalité avec Nîmes derrière Martigues ( 37 ) et le trio Amiens-Nice-Beauvais ( 40 ) ).
Du fait qu'il ne voulait pas suivre Louhans-Cuiseaux en National il partira dans l'Oise pour porter les couleurs de Beauvais dans le championnat de France de D2. Et là en Picardie il sera encore plus prolifique au point de réaliser sa saison la plus aboutie en terme d'efficacité avec quatorze buts de marqués toutes compétitions confondues ( treize en championnat et un en coupe de France ). Et en plus depuis le début de sa carrière c'était bien la première fois qu'il terminait aux premières places du classement des meilleurs buteurs puisqu'il finira à la cinquième position à sept unités du lavallois Hamed Diallo. Mais collectivement le championnat sera tout aussi laborieux que le précédent avec Louhans-Cuiseaux puisque le club picard terminera bon dernier de la seconde division avec 38 points ( 10 victoires, 8 nuls et 20 défaites ) à deux unités du premier non relégable tout en ayant la deuxième défense la plus perméable ( 67 derrière le Red Star ( 72 ) ).

Voulant rester en seconde division il fera de nouveau son baluchon et cette fois-ci il ralliera la Drôme pour s'engager en faveur de l'Olympique de Valence qui était le seul club professionnel d'origine arménienne tout comme lui. Et à 33 ans il sera utilisé par les deux entraîneurs ( Bruno Metsu puis Denis Zanko à partir de Novembre 1999 ) tantôt milieu offensif, tantôt attaquant et sera encore omniprésent sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues au point de finir comme le huitième joueur le plus utilisé avec 31 rencontres ( derrière Fabrice Bruneau ( 41 ), David Elian Darmon ( 39 ), William Loko ( 36 ), Philippe Celdran ( 35 ), le duo David Friio-Mohamed Zouaoui ( 34 ) et Alain Raguel ( 32 ) ) et le deuxième meilleur buteur valentinois avec six buts d'inscrits ( tous en championnat ) ex-aequo avec Loko à une longueur de Celdran. Et collectivement l'ancien Dogue vivra pour la troisième année consécutive une relégation en National puisqu'avec les Rouges et Noirs il finira avant-dernier de la D2 avec onze points de retard sur le premier non relégable tout en ayant la seconde plus mauvaise défense avec 54 buts d'encaissés derrière Louhans-Cuiseaux ( 67 ).
Et cette fois-ci il acceptera d'aller évoluer en National mais la saison 00/01 débutera mal avec quatre défaites d'affilée en championnat provoquant ainsi le départ de Zanko et l'arrivée de Didier Notheaux pour essayer de remonter la pente. Et là le changement de coach sera bénéfique pour Valence puisque le club drômois engrangera 31 points sur quinze matchs ce qui l'amènera à être classé quatrième à la trêve hivernale. Mais à cause de beaux parcours en coupes nationales ( élimination aux tirs aux buts contre Nantes en huitièmes de finale de la coupe de la Ligue après un 1-1 final après prolongations et défaite 2-0 en huitièmes de la coupe de France contre le futur vainqueur de l'épreuve, le RC Strasbourg ) la seconde moitié de l'exercice du National sera moins éblouissant ce qui vaudra aux valentinois de louper une remontée illico-presto à l'étage supérieur suite à leur dixième place finale acquise à onze points du premier relégable et à 18 du podium.
Et ce sera sur cette ultime saison qu'il mettra un terme à seize années de carrière durant lesquelles il aura eu des coéquipiers prestigieux tels que Gérald Passi, Bergeroo, Tarantini, Rocheteau, Stopyra, Sibierski, Olmeta, Giuly et beaucoup d'autres.
Sélection : 12
Après avoir fréquenté l'équipe de France Espoirs entre 1986 et 1987 et l'équipe de France A' en 1994 Assadourian acceptera de revêtir la tunique de la sélection d'Arménie dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 1998 suite à l'obtention d'un passeport diplomatique d'une durée de deux ans. Et là lors de ces qualifications il sera l'un des grands artisans ( avec trois buts de marqués ) de la belle quatrième place finale acquise dans le groupe 9 lors des tours préliminaires de la zone Europe derrière l'Allemagne, l'Ukraine et le Portugal.
Mais l'arrivée de Souren Barseghian pour les éliminatoires de l'Euro 2000 entraînera la déchéance de l'équipe arménienne du fait de ses choix d'hommes et de tactiques sans oublier les refus de plusieurs joueurs de venir en sélection dont Assadourian. Le pire arrivera à la fin Mars 1999 lorsqu'à quelques heures avant la rencontre France-Arménie le sélectionneur Barseghian apprendra au joueur de Beauvais qu'il était sur le banc de touche alors que jusqu'ici il était le capitaine de l'Arménie. Et de ce fait l'ancien Gone refusera cette décision tout en indiquant à son coach que dans ce cas là il était préférable de mettre un jeune joueur afin de préparer l'avenir de la sélection nationale. Et suite à son refus Barseghian ne fera plus jamais appel à lui bloquant ainsi son compteur à douze capes et trois buts de marqués.
RECONVERSION :
Dès l'arrêt de sa carrière Assadourian deviendra entraîneur de jeunes au sein de l'ASOA Valence jusqu'à l'été 2007 date à laquelle il rejoindra le Stade Brestois pour s'occuper des moins de 18 ans.

Après une seule saison dans le Finistère il ralliera le Nord de la France pour prendre en charge les moins de 18 ans du RC Lens avec lesquels il remportera dès sa première année chez les Sangs et Ors un titre de champion de France des -18 ans.
En 2011 il sera promu coach de l'équipe B lensoise avec laquelle il finira septième du championnat de CFA avant de quitter Lens pour tenter une aventure à l'étranger du côté du Qatar pour s'occuper de l'équipe B et de l'Académie des jeunes du Lekhwiya Sports Club.

Après deux années passées au Qatar il reviendra en France pour retourner à Brest afin d'y devenir le directeur de son centre de formation et de s'occuper des moins de 19 ans.
Durant l'été 2019 il quittera Brest pour devenir le nouveau directeur du centre de formation du Stade Rennais mais en Décembre 2019 il annoncera qu'il quittait l'Ille-et-Vilaine afin de repartir dans le Nord de la France pour raisons personnelles.
PALMARES :
-1996 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Lyon ).
-1997 : Finaliste de la coupe de France ( Guingamp ).
BILAN DE CARRIERE :
-1986 à Janv 1988 : Toulouse ( France ) 16 matchs joués.
-Janv 1988 à 1988 : Guingamp ( France ) 12 matchs joués pour un but de marqué.
-1988 à 1990 : Toulouse ( France ) 43 matchs joués pour neuf buts de marqués.
-1990 à 1995 : Lille ( France ) 178 matchs joués pour 27 buts de marqués.
-1995 à 1996 : Lyon ( France ) 30 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1996 à 1997 : Guingamp ( France ) 9 matchs joués.
-1997 à 1998 : Louhans-Cuiseaux ( France ) 35 matchs joués pour huit buts de marqués.
-1998 à 1999 : Beauvais ( France ) 35 matchs joués pour treize buts de marqués.
-1999 à 2001 : Valence ( France ) 30 matchs joués pour six buts de marqués sans compter la saison 00/01.
Partage