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RONALD ZUBAR

 
Défenseur polyvalent pouvant aussi bien évoluer en défense centrale ou comme récupérateur Ronald Zubar se révèlera au SM Caen avec lequel il vivra une montée en Ligue 1 et une relégation en Ligue 2. Sa polyvalence et sa puissance physique lui permettront d'être transféré à Marseille où après une première année convenable il perdra sa place de titulaire à cause de la concurrence et surtout à des prestations médiocres lorsqu'il sera présent sur le terrain. Il ira se relancer en Angleterre du côté de Wolverhampton mais ne réussira pas à s'y imposer ce qui l'amènera à revenir en France sous la tunique de l'AC Ajaccio. Son aventure en Corse sera également mitigée ce qui lui vaudra d'aller vivre une expérience aux Etats-Unis avant de mettre un terme à sa carrière alors qu'il n'avait pas encore 32 ans.
 
RONALD ZUBAR
Ronald Zubar est né en 1985 aux Abymes en Guadeloupe. Passionné de ballon rond il prendra très rapidement une première licence de jeune footeux au sein du petit club de l'Avenir Sainte-Rosienne où il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un bon défenseur central tout en précisant que ses qualités défensives lui permettront également d'évoluer comme milieu défensif. Il gravira les échelons des équipes des jeunes sainte-rosiens jusqu'à ce qu'il se fasse remarquer lors de la saison 98/99 par les superviseurs du Red Star de Pointe-à-Pitre. Alors après une seule année dans l'équipe pointoise les dirigeants de cette dernière seront persuadés qu'ils possédaient un futur crack ce qui les amènera à avertir leur club partenaire en Métropole qu'était le Stade Malherbe Caen. Et là il ira passer un test en Normandie qui sera concluant au point que l'abymien de quinze ans débarquera durant l'été 2000 en Normandie où il y trouvera un univers très différent de ce qu'il avait connu jusqu'à maintenant. Et dès sa première année caennaise ses qualités défensives plus qu'intérressantes lui vaudront d'être intégré dans le groupe des moins de 19 ans au sein duquel on pouvait y trouver Jérémy Sorbon, Bruno Grougi, Reynald Lemaître et Sigamary Diarra pour ne citer qu'eux. Et là la génération caennaise 1983 réalisera un fabuleux parcours en coupe Gambardella en atteignant la finale qu'elle perdra 2-0 contre le FC Metz tout en précisant que le jeune guadeloupéen de quinze ans et demi entrera en jeu lors de cette rencontre à la 64ème minute en lieu et place de Nicolas Seymour puis se fera expulser 19 minutes plus tard.
Ensuite il continuera son ascension au sein du club normand en intégrant la réserve du SMC avant d'être appelé par l'entraîneur de l'équipe première, Patrick Remy, en cours de saison 02/03 pour s'entraîner avec le groupe professionnel où il allait rejoindre ses potes des U19 comme Reynald Lemaître, Bruno Grougi, Benoît Lesoimier et Sigamary Diarra. Et là à 17 ans il apparaîtra quand même à 7 reprises à partir de Mars 2003 dans le championnat de France de Ligue 2 ce qui lui vaudra de prendre part à la septième place finale acquise à quinze points du podium synonyme de montée à l'étage supérieur. A préciser que pour ses débuts dans le monde professionnel il vivra rapidement la première expulsion de sa carrière lors de la 37ème journée contre Créteil.
La saison 03/04 verra le natif des Abymes s'immiscer plus sérieusement dans le onze du SMC en se partageant entre le poste de défenseur axial et celui de récupérateur. Finalement il accumulera 28 matchs toutes compétitions confondues ( dont 25 en Ligue 2 avec son tout premier but à ce niveau ) ce qui lui vaudra de terminer au douzième rang des joueurs les plus utilisés par le coach Remy à égalité avec Ljubisa Rankovic à quatorze unités de Cédric Hengbart, à treize du duo Steeve Elana-Anthony Deroin, à onze de Jimmy Hébert, à neuf d'Aziz Ben Askar, à sept du duo Yohann Eudeline-Cyrille Watier, à six de Kor Sarr, à cinq de Franck Dumas, à trois de Salah Bakour et à deux de Nicolas Seube. Et en plus d'avoir enregistré des statistiques satisfaisantes il vivra aussi collectivement un championnat tout à fait remarquable en faisant retrouver l'élite à son club suite à une deuxième place finale acquise à deux longueurs de l'AS Saint-Etienne tout en ayant la seconde attaque la plus prolifique ( 56 derrière Lorient ( 57 ) ) et la troisième défens ela plus imperméable ( 31 ex-aequo avec Sedan derrière Istres ( 26 ) et Sainté ( 29 ) ).
Pour la saison 04/05 il découvrira le haut niveau français et surtout il confirmera son statut de joueur prometteur au sein du onze normand tout en y devenant un élément important grâce à une puissance physique hors-norme qui compensait une technique parfois imprécise. Et en évoluant tour à tour défenseur central et milieu défensif il totalisera 39 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 34 en Ligue 1 avec également son premier but à ce niveau ) ce qui fera de lui le deuxième caennais le plus utilisé par les deux entraîneurs ( Remy puis Franck Dumas à partir de Mai 2005 ) à quatre unités de Deroin. Collectivement ce sera une année mitigée avec un retour illico-presto en seconde division  ( 18ème à un point du premier non relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 36 à égalité avec Toulouse et AC Ajaccio derrière Istres ( 25 ), Bastia ( 32 ) et le duo Metz-Nantes ( 33 ) ) et la défense la plus friable avec 60 buts d'encaissés ) et une finale de coupe de la Ligue perdue 2-1 contre Strasbourg.
Même avec la perspective de retrouver la Ligue 2 le gaudeloupéen décidera de rester en Normandie afin de donner un coup de pouce au SMC pour remonter immédiatement parmi l'élite. Et là le coach Dumas l'installera durablement au poste de récupérateur tout en lui confiant le brassard de capitaine alors qu'il n'avait que vingt ans. Et même avec ses nouvelles responsabilités il tiendra son rang en accumulant 34 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en Ligue 2 tout en précisant qu'il inscrira un but en coupe de France ) ce qui fera de lui le sixième élément le plus utilisé à égalité avec Stéphane Samson derrière Seube ( 41 ), le duo Vincent Planté-Jérémy Sorbon ( 38 ), Yoan Gouffran ( 37 ) et Hengbart ( 36 ). Et sa belle année réalisée en tant que milieu défensif lui vaudra de faire parti de l'équipe type de Ligue 2 lors des Trophées UNFP pour la saison 05/06 aux côtés de Fabien Audard, Nadir Belhadj, Eric Chelle, Sylvain Marchal, David Ducourtioux, Pascal Camadini, Karim Ziani, Stéphane Noro, Steve Savidan et Jean-Michel Lesage. Collectivement Caen ratera de peu ses retrouvailles avec la Ligue 1 car à cause d'un début de championnat laborieux le club normand terminera quatrième et laissera la troisième place pour la montée au FC Lorient suite à une plus mauvaise différence de buts ( +21 contre +23 ).
 
RONALD ZUBAR
Suite à l'échec de la remontée en Ligue 1 les dirigeants normands lui permettront pour services rendus de quitter le SMC ce qui l'amènera à signer un contrat de quatre ans en faveur de l'Olympique de Marseille contre une indemnité d'environ 3,5 millions d'euros. Et sa première année sur la Canebière sera réussie car magré la concurrence de l'argentin Renato Civelli, du slovène Bostjan Cesar et du français Julien Rodriguez ( à partir de Janvier 2007 ) il réalisera une saison 06/07 pleine en tant que défenseur central avec 44 matchs toutes compétitions confondues ( dont 34 en Ligue 1 tout en précisant qu'il marquera le premier et unique but européen  de sa carrière ) faisant ainsi de lui le neuvième olympien le plus utilisé par le coach Albert Emon à sept unités du duo Cédric Carrasso-Mamadou Niang ( 51 ), Samir Nasri ( 50 ), Habib Beye ( 49 ), le duo Taye Taiwo-Toifilou Maoulida ( 47 ), Mickaël Pagis ( 46 ) et Lorik Cana ( 45 ). Le début de son aventure marseillaise le verra découvrir les joutes européennes en disputant d'abord l'Intertoto ( victoire finale contre Dniepr Dniepropetrovsk grâce à la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( 0-0 à domicile et 2-2 en Ukraine ) ) puis la coupe UEFA ( élimination dès le premier tour par le FK Mlada Boleslav ( victoire 1-0 à domicile et défaite 4-2 en République Tchèque ) ). Et au sein des compétitions domestiques il vivra des beaux parcours en disputant la finale de la coupe de France contre Sochaux ( perdue aux tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations tout en précisant que l'ancien caennais loupera son tir au but qui était le dernier de la séance pour l'O.M ) et en se qualifiant directement pour la Ligue des Champions suite à la deuxième place finale acquise à 17 points de Lyon.
Suite à un changement d'entraîneur au début de la saison 07/08 ( Eric Gerets en lieu et place d'Emon à la fin du mois de Septembre 2007 ) et à la concurrence de Julien Rodriguez et Gaël Givet pour former la charnière centrale le guadeloupéen perdra sa place de titulaire ce qui l'amènera à être cantonné à compenser les absences au poste de défenseur axial ( Rodriguez et Givet ) et également à celui de latéral droit ( Laurent Bonnart ). Alors sa seconde année phocéenne se soldera avec seulement 27 matchs toutes compétitions confondues ( dont 21 en Ligue 1 avec un but de marqué ) mais son temps de jeu lui vaudra de participer tout de même à la Ligue des Champions ( troisième du groupe A lors de la phase de poules derrière Porto et Liverpool ), à la coupe UEFA ( élimination en huitièmes de finale contre le Zénith Saint-Pétersbourg, futur vainqueur de l'épreuve, à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 3-3 score cumulé ( victoire 3-1 à domicile et défaite 2-0 en Russie ) ), à la coupe de la Ligue ( quart de finale perdu 1-0 contre Auxerre ) et à la Ligue 1 ( troisième à 17 points de Lyon et à treize de Bordeaux et avec une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions à la clé ).
Pour la saison 08/09 il était parti pour vivre la même année que la précédente en étant balloté à tous les postes défensifs mais finalement son travail lors des séances d'entraînements apportera la sympathie du coach Gerets au point que ce dernier n'hésitera pas à faire appel à lui comme titulaire durant les absences de Rodriguez sur blessures ou comme remplaçant de luxe. Alors sa troisième année marseillaise sera plutôt convenable avec 29 matchs toutes compétitions confondues ( dont 17 en Ligue 1 avec un but de marqué ) ce qui l'amènera à prendre part à la Ligue des Champions ( troisième du groupe D lors de la phase de poules derrière Liverpool et l'Atlético Madrid ), à la coupe UEFA ( quart de finale perdu contre Chakhtar Donetsk, futur vainqueur de l'épreuve, ( deux défaites par 2-0 et 2-1 ) ) et à la Ligue 1 ( vice-champion de France à trois longueurs de Bordeaux tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 67 buts de marqués ). A préciser quand même que durant cette saison 08/09 il sera l'auteur de prestations honorables mais souvent plombées par des erreurs individuelles qui seront de plus en plus médiatisées ce qui lui vaudra d'être pris en grippe par les supporters phocéens. Et ces erreurs lui vaudront de finir à la fin de l'année 2008 à la seconde position du Ballon de Plomb ( récompense chaque fin d'année le joueur de Ligue 1, français ou étranger, qui a rassemblé le plus d'opinions négatives sur son nom ) derrière le lyonnais Frédéric Piquionne et devant le duo parisien Everton Santos-Willamis Souza sans oublier de notifier également que le fait d'être conspué par le public du Stade Vélodrome verra Gerets lui retirer sa confiance en fin de saison 08/09.
 
RONALD ZUBAR
Durant l'été 2009 le nouvel entraîneur de Marseille en la personne de Didier Deschamps lui fera savoir à son arrivée qu'il ne comptait pas du tout sur lui pour la saison 09/10. Alors à 24 ans il décidera de quitter la France pour aller tenter l'aventure en Premier League après s'être engagé quatre ans avec le promu Wolverhampton et contre une indemnité proche de trois millions d'euros. Pour sa découverte du championnat anglais il s'immiscera petit à petit dans le onze type de l'entraîneur Mick McCarthy en tant que défenseur central mais sans y être un titulaire indiscutable. Finalement il terminera la saison 09/10 avec 26 présences sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( dont 23 en championnat avec un but de marqué sans oublier celui qu'il inscrira en coupe d'Angleterre ) ce qui fera de lui le dixième Wolve le plus utilisé ex-aequo avec George Elokobi et à douze unités de Karl Henry, à onze de Kevin Doyle, à dix du trio Jody Craddock-Christophe Berra-Matthew Jarvis, à sept de Michael Mancienne, à trois de Kevin Foley et à une du duo Marcus Hahnemann-Sylvain Ebanks-Blake. Et collectivement il prendra part au maintien du promu assuré en Premier League pour la première fois de l'histoire de Wolverhampton depuis 1981 grâce à une quinzième place finale acquise avec huit points d'avance sur le premier relégable tout en ayant la plus mauvaise attaque avec seulement 32 buts d'inscrits.
Pour la saison 10/11 le coach McCarthy utilisera un peu plus le turn-over entre tous ses défenseurs centraux ( Jody Craddock, Michael Mancienne, Richard Stearman et Christophe Berra ) ce qui amènera le guadeloupéen à totaliser 18 matchs toutes compétitions confondues dont quinze en Premier League avec un but de marqué. Collectivement les Wolves vivront un championnat plus délicat que le précédent au point d'arracher le maintien que lors des dernières journées en finissant 17ème avec une petite longueur d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 46 ex-aequo avec Stoke City et Blackburn et derrière Birmingham City ( 37 ), Wigan ( 40 ), West Ham ( 43 ) et Sunderland ( 45 ) ) et défenses ( 66 derrière Blackpool ( 78 ), West Bromwich Albion ( 71 ), West Ham ( 70 ) ).
La saison 11/12 sera encore plus difficile avec un début de championnat très mauvais, un changement de coach en cours d'année ( Terry Connor en lieu et place de McCarthy en Février 2012 ) et surtout une relégation en seconde division validée par une dernière place finale au classement avec seulement 25 points ( 5 victoires, 10 nuls et 23 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 40 derrière Stoke City ( 36 ) et Aston Villa ( 37 ) ) et la défense la plus perméable avec 82 buts d'encaissés. A titre personnel malgré un changement de coach en cours de saison l'ancien caennais n'accumulera que quinze rencontres toutes compétitions confondues tout en précisant qu'elles seront toutes disputées en championnat avec un but de marqué.
 
RONALD ZUBAR
Malgré la perspective d'évoluer en Championship l'ancien marseillais décidera de rester chez les Wolves pour tenter de leur faire retrouver illico-presto la Premier League. Mais que ce soit avec le nouvel entraîneur Stale Solbakken et son successeur Dean Saunders à partir du début du mois de Janvier 2013 le guadeloupéen sera cantonné dans un rôle d'utilité au point de ne totaliser que huit matchs de D2 et deux de coupe de la Ligue jusqu'à la fin Janvier 2013. Alors de ce fait lorsqu'il recevra l'offre de l'AC Ajaccio il n'hésitera pas une seule seconde pour revenir en France afin de se relancer en Ligue 1. Et en arrivant sur l'Ile de Beauté il retrouvera un de ses anciens entraîneurs en la personne d'Albert Emon avec lequel il avait travaillé sa première année sous le maillot de Marseille. Et là il trouvera sa place au sein de la charnière centrale ajacienne ce qui lui vaudra de jouer quinze matchs en Ligue 1 jusqu'à la fin de la saison 12/13 tout en inscrivant un but. Et son temps de jeu lui permettra de participer au maintien de l'ACA acquis par une 17ème place finale à deux points du premier relégable tout en précisant que le club corse avait commencé l'exercice hexagonal avec deux points de pénalité ( plus un avec sursis ) à la suite d'incidents survenus lors de la rencontre Ajaccio-Lyon du championnat précédent.
Par contre l'année 13/14 sera plus délicate à cause de très mauvais résultats, d'un changement de coach au mois de Novembre 2013 ( Christian Bracconi en lieu et place de Fabrizio Ravanelli ) et d'une blessure survenue au début du mois de Février 2014 contre Evian Thonon Gaillard qui lui vaudra une indisponibilité jusqu'à la fin de la saison. Alors sa première année complète à l'ACA se soldera avec seize matchs toutes compétitions confondues ( dont quinze en Ligue 1 avec un but de marqué ) ce qui l'amènera à prendre part à la relégation à l'étage inférieur validée par une dernière place finale avec seulement 23 points ( 4 vcitoires, 11 nuls et 23 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 37 à égalité avec Sochaux et Valenciennes derrière Nice ( 30 ) et Guingamp ( 34 ) ) et la défense la plus friable avec 72 buts d'encaissés.
 
RONALD ZUBAR
Le guadeloupéen décidera de suivre l'AC Ajaccio en Ligue 2 mais même avec trois coachs différents ( Bracconi, Thierry Debès puis Olivier Pantaloni ) il ne sera pas considéré comme l'un des hommes de base du club ajaccien au point qu'à la trêve hivernale il n'aura joué que huit matchs de championnat. Alors de ce fait il décidera de quitter l'Ile de Beauté pour tenter une nouvelle expérience en traversant l'Atlantique pour s'engager en Janvier 2015 avec les Red Bulls de New-York qui évoluait en Major League Soccer. Son expérience aux Etas-Unis lui vaudra d'atteindre les finales de Conférence en 2015 ( perdue 2-1 score cumulé contre Crew SC de Columbus ( défaite 2-0 à domicile et victoire 1-0 à l'extérieur ) et les demi-finales en 2016 ( perdue 3-1 score cumulé contre l'Impact de Montréal ( deux défaites par 1-0 et 2-1 ) ).
 
RONALD ZUBAR
De retour en France à la fin de l'année 2016 il signera en faveur du Red Star, club de Ligue 2, à la fin du mois de Janvier 2017 pour terminer la saison 16/17 mais ne jouera aucune minute toutes compétitions confondues à cause d'une blessure et d'une opération. Alors après avoir vu le club audonien être relégué en National suite à son avant-dernière place finale à deux points du 18ème ( barrage de relégation ) l'ancien Wolve ira pendant l'été 2017 faire un stage à l'UNFP où tous les joueurs au chômage se retrouvaient pour attendre une proposition de contrat.
Finalement l'offre intéressante ne viendra jamais ce qui éloignera Zubar de la scène footballistique mais sans jamais annoncer officiellement l'arrêt de sa carrière.

Sélection :

Zubar fréquentera le monde de l'équipe de France à partir de 2001 en portant la tunique des moins de 16 ans, les moins de 17, les moins de 18 et les Espoirs tout en précisant qu'en 2002 il disputera avec les moins de 17 ans le championnat d'Europe de la catégorie où il atteindra la finale que les jeunes Bleus perdront aux tirs aux buts contre la Suisse après un 0-0 final après prolongations ( le joueur de Caen réussira son tir au but ).
 
RONALD ZUBAR
A préciser qu'ensuite il honorera quelques sélections avec l'équipe nationale de la Guadeloupe.
 
RONALD ZUBAR
PALMARES :

-2005 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Caen ).
-2007 : Finaliste de la coupe de France ( Marseille ).

BILAN DE CARRIERE :

-2002 à 2006 : Caen ( France ) 97 matchs joués pour deux buts de marqués.
-2006 à 2009 : Marseille ( France ) 72 matchs joués pour deux buts de marqués.
-2009 à Janv 2013 : Wolverhampton ( Angleterre ) 61 matchs joués pour trois buts de marqués.
-Janv 2013 à Janv 2015 : AC Ajaccio ( France ) 38 matchs joués pour deux buts de marqués.
-Janv 2015 à Déc 2016 : New-York Red Bulls ( Etats-Unis ) 33 matchs joués pour trois buts de marqués.
-Janv 2017 à 2017 : Red Star ( France ) 0 match joué.
 
 
 
 


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#Posté le vendredi 20 mars 2020 17:34

Modifié le samedi 21 mars 2020 06:02

DIDIER THOLOT

 
Formé à l'INF Vichy Didier Tholot débutera sa carrière professionnelle en D1 à Toulon où en trois saisons il ne réussira pas à s'y imposer ce qui l'amènera à descendre en seconde division pour engranger de l'expérience du côté de Niort. Ensuite il réalisera une belle année à Reims qui lui permettra de retrouver l'élite grâce à un transfert à Saint-Etienne mais l'aventure sera mitigée au point de décider de rejoindre Martigues où il sera l'auteur d'une belle efficacité en deux années. Et avant de s'exiler en Suisse il connaîtra son heure de gloire aux Girondins de Bordeaux lors de la saison 95/96 en atteignant la finale de la coupe UEFA et celle de la coupe de la Ligue l'année suivante.
 
DIDIER THOLOT
Didier Tholot est né en 1964 à Feurs dans la Loire. Passionné de ballon rond il prendra sa première licence de jeune footeux à l'âge de huit ans au sein du petit club de l'AS Lignon où il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un attaquant efficace. Ensuite après avoir gravi tous les échelons des équipes de jeunes de l'AS Lignon jusqu'à ses 17 ans il passera et réussira le concours pour entrer à l'Institut National du Football de Vichy afin d'y parfaire sa formation offensive. Et entre son apprentissage du métier de footballeur et des études ( comptabilité, commerce ou mathématiques ) il passera les saisons 81/82 et 82/83 en réserve avant d'intégrer l'équipe première en 83/84 au sein de laquelle il évoluera aux côtés Jean-Claude Nadon, David Marraud, Jacky Vidot et Jean-Pierre Papin pour ne citer qu'eux. Et l'année qu'il jouera avec la A sera une réussite puisqu'elle terminera seconde du groupe Centre du championnat de troisième division à une longueur de la réserve de l'AJ Auxerre tout en ayant la défense la plus imperméable de toute la division avec seulement quatorze buts d'encaissés.

Ses belles prestations en D3 seront remarquées par les recruteurs du SC Toulon ce qui amènera le forézien de vingt ans à ne pas trop réfléchir pour rallier le Var car une telle opportunité de rejoindre une équipe de l'élite française ne se représenterait peut-être pas une seconde fois. Et là à peine arrivé au SCT l'ancien pensionnaire de l'iNF Vichy sera intégré au groupe professionnel ce qui l'amènera à cotoyer pendant les séances d'entraînements des joueurs expérimentés tels que Pascal Olmeta, Bernard Casoni, Thierry Rabat, Jean-Louis Berenguer, Bernard Boissier, Marcel Dib, Alain Bénédet, Djamel Tlemçani, Jean-Pierre Chaussin, Martin NKouka, Roger Ricort, Laurent Paganelli, Delio Onnis et Albert Emon. Alors sachant que ça serait pas facile pour lui d'engranger un temps de jeu assez conséquent il s'adaptera tout doucement à son nouvel environnement mais surtout écoutera attentivement tous les conseils que lui prodigeuront des attaquants aussi chevronnés qu'Onnis et Emon. Finalement ses qualités et ses heures de travail pendant les entraînements convaincront l'entraîneur Christian Dalger de le lancer dans le grand bain du professionnalisme et de refaire appel à lui à quatre autres reprises jusqu'à la fin de la saison 84/85. Et de ce fait son temps de jeu même faiblard lui permettra de prendre part à la belle sixième place finale acquise en championnat par le Sporting à une toute petite longueur d'une qualification européenne.
Pour la saison 85/86 il sera toujours barré par Emon et Onnis mais également par les arrivées de Victor Ramos et Laurent Roussey sans oublier l'éclosion du jeune David Ginola. Alors sous les ordres de deux coachs ( Dalger puis Paul Orsatti à partir de Février 1986 ) il sera quand même présent à quatorze reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues dont treize en première division. Collectivement ce ne sera pas du tout le même exercice que le précédent puisque le club varois assurera son maintien lors de la 38ème journée en terminant seizième à deux points du premier relégable et évitera le barrage de relégation grâce à une meilleure différence de buts par rapport au Havre et Nancy, respectivement 17 et 18ème, ( -3 contre -4 et -6 ).
Malgré les départs d'Emon à Cannes et d'Onnis à la retraite le natif de Feurs ne verra pas son statut changer puisqu'il sera encore barré par Roussey, Ginola et Victor Ramos sans oublier les deux nouvelles recrues offensives qu'étaient Jorge Dominguez et Jean-Roch Testa. Alors sa troisième année au SCT se finira avec les mêmes statistiques que la saison précédente tout en précisant que lors de ses treize matchs de joués au sein de l'élite il aura la grande joie d'inscrire son tout premier but à ce niveau. Et collectivement la saison 86/87 sera aussi difficile que l'année passée du fait que le Sporting évitera pour la seconde année d'affilée une relégation en seconde division grâce cette fois-ci à une quinzième place finale avec cinq points d'avance sur le premier relégable et trois sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 46 ex-aequo avec Laval derrière Rennes ( 58 ), Sochaux ( 51 ), Le Havre ( 50 ) et Nice ( 49 ) ).
 
DIDIER THOLOT
Durant l'été 1987 afin d'engranger plus de temps de jeu l'attaquant de 23 ans décidera de quitter Toulon pour s'engager avec Niort, tout frais promu en D1 pour la toute première fois de son histoire. Et là le coach des Chamois, Patrick Parizon, lui fera entièrement confiance en l'installant comme titulaire indiscutable au sein de son attaque aux côtés de Mario Relmy et Pascal Mariini. Et là la saison 87/88 sera une année très aboutie pour lui en accumulant 31 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 29 en D1 ) ce qui fera de lui le neuvième Chamois le plus utilisé ex-aequo avec Eric Boucher et à dix unités de Franck Mérelle, à neuf de Pierre Morice, à huit du duo Bruno Steck-Denis Bourdoncle, à sept du duo Azzedine Amanallah-Relmy, à six de Paul Squaglia et à trois de Pascal Gastien. Et en inscrivant sept buts en D1 et un lors du barrage de relégation l'ancien toulonnais finira comme le meilleur buteur niortais devant le duo Morice-Mariini ( 6 ) et Relmy ( 4 ). Pour une première année en tant que titulaire c'était vraiment pas mal comme statistiques. Collectivement le promu niortais réalisera un début de championnat de France 87/88 prometteur mais ensuite il s'enfoncera au fond du classement avant de terminer à la 18ème place du classement synonyme de disputer le barrage de relégation afin de garder sa place parmi l'élite. Et ce match de la survie opposera le club des Deux-Sèvres contre Caen mais après un 1-1 à domicile Niort s'inclinera 3-0 en Normandie ce qui l'amènera à retouver illico-presto le second étage du football français.
Le forézien continuera son aventure chez les Chamois avec l'objectif de retouver la première division immédiatement mais au lieu de ça les deux-sévriens seront à deux doigts d'être relégués en D3. Cette descente à l'étage inférieur sera évitée par une quatorzième place finale acquise dans le groupe B et surtout grâce à une meilleure différence de buts par rapport à Sète, premier relégable, ( -3 contre -6 ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques de toute la division ( 29 à égalité avec Créteil, Beauvais et Le Puy derrière Le Touquet ( 20 ), Bourg-sous-la-Roche ( 26 ), Le Mans ( 27 ) et le duo Dunkerque-Clermont ( 28 ) ). A titre personnel l'ancien pensionnaire de l'INF Vichy sera l'un des hommes de base du nouvel entraîneur niortais, Victor Zvunka, ce qui lui vaudra de terminer comme le joueur le plus utilisé avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en D2 ) et le meilleur buteur avec sept réalisations ( toutes inscrites en championnat ) devant Juan Andrés Larre ( 6 ) et Morice ( 4 ).
La saison 89/90 sera bien meilleure avec une bonne septième place finale acquise dans le groupe B de la D2 à neuf points du duo Rennes-Valenciennes et à six du troisième, le FC Rouen, synonyme de pouvoir jouer les barrages d'accession à l'élite tout en ayant l'une des plus faibles attaques de toute la division ( 30 derrière Quimper ( 21 ), le duo Red Star-Abbeville ( 27 ) et le duo Dunkerque-La Roche ( 28 ) ). A titre personnel l'ancien de Toulon sera encore omniprésent sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues en accumulant 32 présences ( dont 31 en D2 ) ce qui fera de lui le troisième Chamois le plus utilisé à trois longueurs de Morice et à deux de Jean-Michel Simonella.
 
DIDIER THOLOT
Après trois bonnes années dans les Deux-Sèvres il voudra tenter un nouveau challenge en s'engageant avec le Stade de Reims où il y arrivera en même temps que son équipier niortais Denis Bourdoncle. Et là il réalisera son année la plus aboutie depuis le début de sa carrière en finissant comme le rémois le plus utilisé par le coach Didier Notheaux avec 34 matchs toutes compétitions confondues ( ex-aequo avec Pascal Rousseau ) et comme la meilleure gâchette des Rouges et Blancs avec quatorze réalisations ( toutes en D2 ). Et cette belle efficacité lui permettra de faire parti des meilleurs buteurs de la D2 derrière Didier Monczuk ( 23 ), Christophe Lagrange ( 19 ) et le duo Franck Leboeuf-Patrick Weiss ( 18 ). Et collectivement malgré un déficit de 41 millions de francs et une menace de perdre son statut professionnel le Stade de Reims effectuera un beau parcours en championnat en finissant sixième du groupe B à dix points du Havre, à cinq de Lens et à quatre de Laval. Mais cette belle saison 90/91 sera gâchée par une rétrogradation en D3 du fait que la trésorerie rémoise n'a as été renflouée par d'éventuels repreneurs.

Alors même si son aventure rémoise se terminait en eau de boudin il rebondira illico-presto du fait que sa belle année marnaise avait attiré quelques bons clubs de l'élite. Finalement il jettera son dévolu sur l'AS Saint-Etienne avec laquelle il s'engagera deux ans et où il rejoignait un effectif de qualité au sein duquel on pouvait y trouver Joseph-Antoine Bell, Sylvain Kastendeuch, Jean-Pierre Cyprien, Philippe Cuervo, Jean-Claude Pagal, Pierre Haon, Christophe Deguerville, Loïc Lambert, Christophe Chaintreuil, Maurice Bouquet, Fabrice Mège, Lubomir Moravcik, Dominique Corroyer, Titi Camara et Etienne Mendy pour ne citer qu'eux. Et dans le Forez il réussira à s'imposer comme titulaire dans le onze type de l'entraîneur Christian Sarramagna au point de terminer comme le septième Vert le plus utilisé avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 ) à sept unités de Deguerville, à cinq de Bell, à deux de Chaintreuil et à une du trio Cyprien-Haon-Moravcik. Et avec seulement six buts de marqués ( cinq en championnat et un en coupe nationale ) l'ancien Chamois finira quand même comme le deuxième meilleur buteur stéphanois derrière Mendy ( 9 ) et devant les duos Kastendeuch-Moravcik ( 5 ) et Mège-Camara ( 4 ). Collectivement l'ASSE réalisera un exercice hexagonal convenable en arrachant une dixième place finale à huit points du 18ème ( barrage de relégation ) et à sept d'une qualification européenne.
La saison 92/93 sera moins pleine pour l'ancien rémois suite à un changement de coach ( Jacques Santini en lieu et place de Sarramagna ) du fait que le nouvel entraîneur stéphanois allait utiliser le turn-over entre tous ses attaquants ( en plus de Tholot il pouvait compter sur Miklos Molnar, Titi Camara, Etienne Mendy et Milan Luhovy ). Finalement sa seconde année forézienne se soldera avec seulement vingt matchs toutes compétitions confondues ( dont 19 en D1 avec un seul but d'inscrit ) ce qui l'amènera à ne finir qu'au quatorzième rang des joueurs les plus utilisés derrière le duo Bell-Kastendeuch ( 43 ), Cyprien ( 42 ), Gérald Passi ( 41 ), Deguerville ( 40 ), Moravcik ( 39 ), Mendy ( 37 ), Cuervo ( 33 ), Pascal Despeyroux ( 27 ), Chaintreuil ( 23 ), Lambert ( 22 ) et le duo Patrick Moreau-Camara ( 21 ). Et même en jouant moins il prendra part à la belle année stéphanoise avec une septième place finale acquise en D1 ( ratant une qualification européenne à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Auxerre ( +8 contre +13 ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 34 derrière Lille ( 26 ), Toulon ( 31 ), Nïmes ( 32 ) et Sochaux ( 33 ) ) et la seconde défense la plus imperméable ( 26 derrière Bordeaux ( 25 ) ) ) et une demi-finale de coupe de France perdue 1-0 contre Nantes.
 
Voulant plus de temps de jeu il décidera de quitter Saint-Etienne durant l'été 1993 pour tenter une aventure avec le FC Martigues, tout frais promu au sein de l'élite, où il y retrouvera son ancien coach à l'ASSE, Christian Sarramagna tout en arrivant en même temps que ses équipiers stéphanois Maurice Bouquet, Jean-Claude Pagal et Christophe Chaintreuil. Et là sa saison 93/94 sera tout à fait réussie en finissant comme l'un des martégaux les plus utilisés ( 38 matchs toutes compétitions confondues à une longueur du duo Eric Durand-Chaintreuil ) et comme le meilleur buteur du club provençal et le septième de l'élite ( à égalité avec David Zitelli et David Ginola ) avec treize réalisations ( toutes en D1 ). Collectivement ce sera plus délicat car le promu martégal terminera 18ème du championat de France synonyme de retour en seconde division ( tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 37 ex-aequo avec Angers derrière Toulouse ( 26 ), le duo Caen-Le Havre ( 29 ) et Metz ( 36 ) ) et défenses ( 58 derrière Angers ( 63 ) et Toulouse ( 60 ) ) ) mais la rétrogradation de Marseille à l'étage inférieur à la suite de l'affaire de corruption VA-OM permettra au FCM d'être repêché et continuer son aventure en première division.
La saison 94/95 verra l'ancien toulonnais confirmer sa bonne première année martégale avec pratiquement les mêmes statistiques ( 39 matchs toutes compétitions confondues avec treize buts ( tous en D1 ) ) ce qui lui vaudra de terminer comme le troisième joueur le plus utilisé par le nouvel entraîneur René Exbrayat ( à une unité du duo Durand-Bouquet ) et le meilleur buteur provençal ainsi que le huitième de l'élite à égalité avec Ardian Kozniku et Laurent Blanc. Collectivement le championnat sera plus réussi que le précédent avec une onzième place finale tout en ratant une qualification pour l'Intertoto à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Strasbourg ( -12 contre 0 ) sans oublier d'avoir l'une des plus faibles attaques ( 37 derrière le duo Lille-Sochaux ( 29 ) ).
 
DIDIER THOLOT
Ses deux belles années martégales lui permettront de finaliser à 31 ans un transfert au sein d'un des meilleurs clubs français qu'était Bordeaux ce qui l'amènera à cotoyer de nombreux internationaux tels que William Prunier, Jean-Luc Dogon, Bixente Lizarazu, Richard Witschge, Zinedine Zidane, Christophe Dugarry et Jakob Friis-Hansen ( arrivé en Novembre 1995 ) pour ne citer qu'eux. Et là le début de son histoire avec les Girondins le verra découvrir les joutes européennes en disputant l'Intertoto où lui et ses nouveaux coéquipiers s'adjugeront la compétition aux dépens de Karlsruher ( défaite 2-0 en Alleamgne et 2-2 à domicile ) leur valant ainsi d'être qualifié pour la coupe UEFA. Et pendant cette épreuve estivale l'ancien Vert sera l'auteur de prestations convaincantes ( quatre buts en six rencontres de jouées ) mais sa bonne intégration au sein de sa nouvelle formation sera interrompue par un accident de voiture lorsqu'il allait à un entraînement ce qui lui vaudra d'avoir huit côtes et une hanche fracturée, un genou entaillé et surtout une indisponibilité de cinq mois. Ensuite après avoir galéré, travaillé et souffert avec les médecins et les kinés du club bodelais l'ancien Chamois pourra apporter ses qualités techniques lors de la campagne en coupe UEFA où les Girondins atteindront la finale qu'ils perdront 5-1 score cumulé contre le Bayern Munich ( deux défaites par 2-0 et 3-1 ) tout en précisant qu'il marquera le premier but de son équipe lors du match d'anthologie en quart de finale contre le Milan AC ( après avoir perdu 2-0 en Italie les Girondins gagneront 3-0 à domicile ). Par contre en championnat les bordelais subiront les efforts effectués en coupe d'Europe au point de terminer seizièmes de l'élite avec quatre points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 52 derrière Saint-Etienne ( 59 ), Martigues ( 58 ) et Bastia ( 55 ). A titre personnel malgré une absence de cinq mois sa saison 95/96 sera satisfaisante avec 35 matchs toutes compétitions confondues faisant ainsi de lui le treizième joueur le plus utilisé par les deux entraîneurs ( Slavoljub Muslin puis Gernot Rohr à partir de Février 1996 ) derrière Huard ( 58 ), Dogon ( 57 ), Witschge ( 54 ), le trio Daniel Dutuel-Zidane-Anthony Bancarel ( 51 ), Philippe Lucas ( 50 ), Laurent Croci ( 47 ), le duo François Grenet-Lizarazu ( 40 ), Geoffrey Toyes ( 38 ) et Dugarry ( 37 ). Et avec treize réalisations ( cinq en championnat, deux en coupe de France, quatre en Intertoto et deux en UEFA ) il finira comme le meilleur buteur girondin devant Zidane ( 12 ), Bancarel ( 11 ), Witschge ( 10 ), le duo Dutuel-Dugarry ( 9 ) et Lizararzu ( 8 ).
Après un remaniement dans l'effectif durant l'été 1996 avec les départs de Lizarazu, Dugarry, Dutuel, Philippe Lucas, Witschge, Zidane, Dogon et Huard entre autres et la nomination de Rolland Courbis au poste d'entraîneur le club bordelais vivra des meilleurs parcours au sein des compétitions domestiques en s'inclinant en finale de la coupe de la Ligue contre Strasbourg ( aux tirs aux buts après un 0-0 final après prolongations ( le natif de Feurs réussira son tir au but )  ), en atteignant les quarts de finale de la coupe de France ( perdu 2-1 contre Montpellier ) et en terminant quatrième de la D1 à seize points de Monaco, à quatre du PSG et du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à un de Nantes tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique ( 59 ex-aequo avec Lyon derrière Monaco ( 69 ) et Nantes ( 61 ) ). A titre personnel l'ancien rémois formera un bon trio d'attaque avec Jean-Pierre Papin et Kaba Diawara au point que les trois hommes inscriront 39 buts toutes compétitions confondues à eux trois ( 17 pour Papin et onze chacun pour Diawara et Tholot ). Alors sa seconde année girondine se soldera avec 41 rencontres toutes compétitions confondues ce qui lui vaudra de finir comme le sixième élément le plus utilisé par Courbis à égalité avec Ibrahim Ba à cinq longueurs du duo Gilbert Bodart-Stéphane Ziani, à quatre de Michel Pavon et à trois du duo Paolo Sergio Gralak-Johan Micoud. Et son efficacité devant le but adverse lui permettra de terminer comme le deuxième meilleur buteur girondin ex-aequo avec Diawara et à six unités de Papin.
 
DIDIER THOLOT
A 33 ans il décidera de tenter une expérience à l'étranger même si ce ne sera pas trop loin de l'Hexagone puisqu'il jettera son dévolu sur le championnat de Suisse et le club du FC Sion. Et sa première année helvétique se soldera avec 24 matchs toutes compétitions confondues ( dont 18 en D1 avec trois buts de marqués ) ce qui lui vaudra de découvrir la Ligue des Champions ( victoire 5-0 score cumulé contre La Jeunesse d'Esch ( deux victoires par 4-0 et 1-0 ) lors du premier tour préliminaire et défaite 8-2 score cumulé contre Galatasaray ( deux défaites par 4-1 ) lors du second tour préliminaire ), de vivre une élimination dès le premier tour de la coupe UEFA contre le Spartak Moscou ( deux défaites par 1-0 et 5-1 ) et une cinquième place finale acquise en championnat lors du tour final ( avec une qualification pour l'Intertoto à la clé ) après avoir fini septième lors du tour préliminaire.
A préciser que lorsque les dirigeants du FC Sion feront appel à leur troisième entraîneur en Mars 1998 ( Jochen Dries après Alberto Bigon et Jean-Claude Richard ) ce dernier ne comptera pas trop sur son attaquant français ce qui amènera l'ancien Girondin à aller finir la saison 97/98 du côté de Walsall, qui évoluait en troisième division anglaise, où il accumulera quatorze matchs avec quatre buts d'inscrits.
De retour à Sion le coach Dries lui fera confiance pour la saison 98/99 malgré la concurrence de Hervé Thum, Ahmed Ouattara, Servais Konan Kan, Kanga Akalé et Adrian Allenspach. Et là même si en cours d'année il y aura des changements d'entraîneurs ( Charly In-Albon puis Olivier Rouyer ) le forézien réalisera une saison pleine avec 37 matchs ( 21 en D1, 13 en D2 et 3 en coupe nationale ) et 19 buts de marqués ( 10 en D1, 7 en D2 et 2 en coupe de Suisse ) toutes compétitions confondues. Collectivement la première moitié de saison se soldera par une relégation en seconde division acquise par une neuvième place finale lors du tour préliminaire de la D1 mais ne réussira pas à retouver immédiatement l'élite suisse après avoir terminé que cinquième lors du tournoi de promotion/relégation. A préciser qu'en début de saison 98/99 les Rouges et Blancs ne feront qu'un tour en Intertoto ( à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 3-3 score cumulé contre Turku ( victoire 1-0 en Finlande et défaite 3-2 à domicile ) ) et ensuite atteindront les quarts de finale de la coupe nationale qu'ils perdront 2-1 contre le Servette.

A 35 ans il continuera son aventure helvétique en changeant de tunique après avoir signé un contrat en faveur du FC Bâle où son nouvel entraîneur Christian Gross comptait beaucoup sur les qualités offensives du français malgré son âge avancé. Et là l'ancien martégal montrera à son coach qu'il avait eu de lui faire confiance en réalisant une saison 99/00 très satisfaisante en enregistrant des bonnes statistiques avec 34 matchs ( 31 en D1 et trois en coupe nationale ) pour huit buts de marqués ( tous en championnat ). Collectivement le FCB atteindra les quarts de finale de la coupe de Suisse qu'il perdra 3-2 contre Lausanne, futur finaliste, puis terminera à une belle troisième place finale lors du tour final du championnat ( avec une qualification pour le tour préliminaire de la coupe UEFA à la clé ) après avoir fini second lors du tour préliminaire.

Pour la saison 00/01 il sera moins utilisé par le coach Gross ce qui amènera l'ancien toulonnais à demander au mois de Janvier 2001 à quitter Bâle après avoir totalisé seize matchs ( treize en D1 et trois en Europe ) et marqué six buts ( quatre en championnat et deux en Europe ) toutes compétitions confondues et surtout avoir disputé la dernière campagne européenne de sa carrière durant laquelle sa route s'arrêtera lors du second tour de la coupe UEFA contre Feyenoord Rotterdam ( deux défaites par 2-1 et 1-0 ). Alors sa troisième tunique qu'il portera depuis son arrivée en Suisse sera celle des Young Boys, club de seconde division, et même en débarquant en cours d'année il apportera sa pierre à l'édifice pour le parcours en coupe nationale jusqu'en quarts de finale ( un but en deux matchs et élimination 2-1 contre le Servette, futur vainqueur de l'épreuve ) et à l'accession en D1 suite à une quatrième place finale acquise dans le tour promotion/relégation derrière Neuchâtel Xamax, Aarau et Lucerne ( trois buts en douze rencontres tout en précisant que les Jaunes et Noirs avaient fini premiers du tour préliminaire devant Will, Winterthur et Bellinzone ).

Par contre le coach Marco Schällibaum ne l'utilisera guère en début de saison 01/02 au point de ne disputer que deux matchs du tour préliminaire du championnat de Suisse. Alors au mois de Janvier 2002 l'ancien Vert décidera de refaire son baluchon pour rallier le championnat de troisième division helvétique afin de porter le maillot du FC Vevey Sports. Ses premiers mois ches les Jaunes et Bleus se solderont avec six buts en douze rencontres lui valant ainsi de prendre part à la onzième place finale acquise dans le championnat de D3.
Il restera à Vevey pour la saison 02/03 et là ce sera en tant qu'entraîneur-joueur mais passera beaucoup de temps sur le terrain puisqu'il enregistrera des bonnes statistiques avec dix buts en trente matchs de joués. Et pour sa première année en tant que coach il ne pourra pas mieux faire qu'une quinzième place finale en troisième division.

Pour la saison 03/04 il gardera sa casquette d'entraîneur-joueur mais cette fois-ci au sein de son ancien club qu'était le FC Sion. Son année se soldera avec six buts en vingt matchs de disputés en étant présent sur le terrain et comme entraîneur il sera coach principal entre le début de la saison et Novembre 2003 ( 25 matchs ), secondé par Guy David entre Novembre 2003 et Janvier 2004 ( cinq matchs ) et fromera un trio avec Guy David et Ami Rebord entre Janvier et Mai 2004 ( treize matchs ). Collectivement le début de la saison 03/04 verra le FC Sion évitait in-extrémis une faillite mais se verra refuser sa licence professionnelle ce qui amènera le FCS à attaquer la Ligue Nationale en justice et finalement se verra réintégrer la deuxième division en Octobre 2003 sur ordre du juge cantonal alors que le championnat avait déjà commencé depuis trois mois. Ensuite Tholot et ses hommes rattraperont petit à petit les matchs en retard et finalement ils termineront à une bonne sixième place finale à neuf unités du deuxième qui devait disputer le barrage de promotion à la Super League.
A l'issue de sa septième année en Suisse Tholot décidera à quarante ans de ranger définitivement ses crampons pour se consacrer principalement à sa carrière d'entraîneur.

RECONVERSION :

Après une année sans travailler Tholot sera nommé entraîneur principal de Libourne-Saint-Seurin qui évoluait en National. Et là sa première année sur un banc de touche d'un club français sera une grande réussite puisqu'il réussira à faire accéder le club girondin en seconde division suite à sa troisième place finale acquise à six points des Chamois Niortais et à un de Tours tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 29 buts d'encaissés.
Pour la saison 06/07 il atteindra l'objectif principal de Libourne en validant son maintien après avoir terminé 17ème de la Ligue 2 à quatre points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 52 ex-aequo avec Gueugnon derrière Istres ( 63 ) et Tours ( 58 ) ).
Par contre les Pingouins ne réussiront pas à assurer leur place en Ligue 2 une seconde année d'affilée du fait qu'ils finiront avant-derniers du championnat avec 32 points ( 7 victoires, 11 nuls et 20 défaites ) à dix points du premier non relégable tout en ayant la défense la plus perméable avec 62 buts d'encaissés.

Il ne suivra pas Libourne en National et n'attendra pas longtemps pour trouver une nouvelle destination puisque le Stade de Reims misera sur lui pour succéder à Thierry Froger. Embauché pour faire jouer le club marnais plus offensif que son prédécesseur il se ratera complètement en accumulant des résultats catastrophiques au point d'être licencié à la fin Décembre 2008 et remlacé par Luis Fernandez.
 

Quatre mois après son limogeage de Reims il rebondira en Suisse du côté du FC Sion avec comme objectif principal de sauver son ancien club de la relégation. Et là il réussira le pari qu'il avait accepté en finissant huitième ( à deux points du neuvième qui devait passer pa rle barrage de relégation ) mais surtout étoffera son palmarès d'une coupe de Suisse remportée aux dépens des Young Boys sur le score de 3-2.
La saison 09/10 le verra échouer lors du barrage en Ligue Europa contre Fenerbahçe ( défaite 2-0 à domicile et 2-2 en Turquie ) et terminer cinquième en championnat à sept points d'une qualification européenne.
 

Durant l'été 2010 il décidera d'effectuer un retour en France pour prendre en charge le club de Ligue 2 de Châteauroux après le départ de Jean-Pierre Papin. De 2010 à Octobre 2013, date de son licenciement, il aura terminé quatorzième en 10/11 ( à trois points du premier relégable ), quatorzième en 11/12 ( à six points du premier relégable ) et 17ème en 12/13 ( à deux points du premier relégable) .
 
DIDIER THOLOT
Pour la saison 14/15 il rejoindra le SC Bastia pour y être l'un des adjoints de l'entraîneur Claude Makélélé et lorsque ce dernier sera limogé au début du mois de Novembre 2014 il refusera de reprendre sa place par loyauté et quittera aussi le club corse.

Un mois après son départ de l'Ile de Beauté il rebondira une nouvelle fois en Suisse et au FC Sion ce qui y sera son troisième passage en tant que coach ( la première fois c'était en tant qu'entraîneur-joueur ). Et comme la saison 08/09 il maintiendra les Rouges et Blancs dans l'élite en les classant cette fois-ci septièmes tout en remportant une nouvelle coupe de Suisse gagnée cette fois-ci 3-0 contre Bâle.
La saison 15/16 sera tout à fait correcte avec un parcours honorable jusqu'en seizièmes de finale de la Ligue Europa ( perdu contre Braga ( défaite 2-1 à domicile et 2-2 au Portugal ) ) après avoir fini deuxième du groupe B lors de la phase de poules derrière Liverpool etubin Kazan et Bordeaux. Au sein des compétitions domestiques Tholot et les siens effectueront également des parcours convenables avec une demi-finale de coupe nationale ( perdue 3-0 contre Zurich, futur vainqueur de l'épreuve ) et une cinquième place finale acquise en championnat à trois points d'une qualification européenne.
Il débutera bien la saison 16/17 avec Sion mais après une victoire et trois défaites en quatre journées il sera évincé par les dirigeants du club sédunois à la mi-Août 2016.
 
DIDIER THOLOT
Après pratiquement vingt mois sans diriger une équipe il reviendra sur le devant de la scène footballistique au début du mois d'Avril 2018 lorsqu'il sera nommé coach de l'AS Nancy-Lorraine en lieu et place de Patrick Gabriel et avec comme objectif d'éviter une relégation en National. Et en tant que quatrième entraîneur du club lorrain durant cette année là ( Pablo Correa, Vincent Hognon et Patrick Gabriel ) il réussira à maintenir l'ASNL en Ligue 2 en arrachant une 17ème place finale à deux longueurs du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 derrière Tours ( 34 ) et GFC Ajaccio ( 35 ) ).
Suite au maintien en seconde division il verra son contrat être prolongé de deux ans mais son début de saison 18/19 sera catastrophique avec sept défaites lors des sept premiers matchs sans inscrire le moindre but ce qui vaudra à nancy d'égaler le record détenu par La Roche VF lors de la saison 92/93. Finalement il remportera sa première rencontre de championnat lors de la huitième journée mais ensuite après deux nuls et deux nouvelles défaites il sera démis de ses fonctions à la fin Octobre 2018.
 
DIDIER THOLOT
PALMARES :

-1996 : Finaliste de la coupe UEFA ( Bordeaux ).
-1997 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Bordeaux ).

BILAN DE CARRIERE :

-1984 à 1987 : Toulon ( France ) 31 matchs joués pour un but de marqué.
-1987 à 1990 : Niort ( France ) 92 matchs joués pour 18 buts de marqués.
-1990 à 1991 : Reims ( France ) 34 matchs joués pour quatorze buts de marqués.
-1991 à 1993 : Saint-Etienne ( France ) 50 matchs joués pour six buts de marqués.
-1993 à 1995 : Martigues ( France ) 73 matchs joués pour 26 buts de marqués.
-1995 à 1997 : Bordeaux ( France ) 52 matchs joués pour treize buts de marqués.
-1997 à 1999 : Sion ( Suisse) 52 match sjoués pour vingt buts de marqués.
-1999 à Janv 2001 : Bâle ( Suisse ) 44 matchs joués pour douze buts de marqués.
-Janv 2001 à Janv 2002 : Young Boys ( Suisse ) 14 matchs joués pour trois buts de marqués.
-Janv 2002 à 2003 : Vevey ( Suisse ) 42 matchs joués pour seize buts de marqués.
-2003 à 2004 : Sion ( Suisse ) 20 matchs joués pour six buts de marqués.
 
 
 
 


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#Posté le mardi 17 mars 2020 13:42

Modifié le jeudi 19 mars 2020 08:34

JEREMY CLEMENT

 
Pur produit de l'Olympique Lyonnais Jérémy Clément gravira toutes les étapes du club rhodanien jusqu'à ce qu'il intègre à plus de 19 ans l'équipe première au sein de laquelle il accumulera un temps de jeu assez conséquent lui permettant ainsi d'inscrire trois titres de champion de France à son palmarès et de découvrir la Ligue des Champions. Ensuite il suivra son ancien entraîneur de Lyon, Paul Le Guen, du côté des Glasgow Rangers et du PSG avec lequel il remportera une coupe de France et une coupe de la Ligue. Et avant de finir sa carrière à Nancy il aura été l'un des hommes de base du onze type de l'AS Saint-Etienne pendant cinq années tout en ajoutant une nouvelle coupe de la Ligue à son palmarès.
 
JEREMY CLEMENT
Jérémy Clément est né en 1984 à Béziers dans l'Hérault. Ensuite il grandira en Isère du côté de Rives où ce sera dans le petit club de cette commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon milieu de terrain défensif. Et très vite il montrera de réelles dispositions à ce poste en courant partout pour récupérer d'innombrables ballons au point qu'il tapera dans l'oeil des recruteurs de Lyon alors qu'il n'avait que treize ans. Et là le jeune héraultais ne réfléchira pas à deux fois pour rejoindre le centre de formation des Gones du fait que pour lui c'était une énorme opportunité pour réussir à atteindre son rêve de devenir footballeur professionnel. Alors il continuera sa formation de récupérateur tout en gravissant tous les échelons des équipes des jeunes Gones avant d'intégrer la réserve lyonnaise lors de la saison 02/03 au sein de laquelle il évoluera aux côtés d'autres jeunes pousses rhodaniennes telles que Nicolas Puydebois, Romain Sartre, François Clerc, Jérémy Berthod, Bryan Bergougnoux, Florent Balmont, Kevin Jacmot, Alexandre Hauw et Julien Viale pour ne citer qu'eux. Ses bonnes prestations avec l'équipe B durant la saison 03/04 convaincront l'entraîneur de l'équipe première, Paul Le Guen, de l'incorporer au groupe professionnel en cours d'année ce qui lui vaudra de s'entraîner avec les chevronnés Grégory Coupet, Claudio Caçapa, Patrick Müller, Edmilson, Eric Deflandre, Eric Carrière, Juninho, Vikash Dhorasoo et Elber entre autres. Finalement avant la fin de la saison 03/04 Le Guen le lancera dans le monde professionnel en le faisant jouer treize minutes en Ligue 1 ( cinq contre CRennes et huit contre Bordeaux ) et 24 en coupe de France contre les amateurs d'Aire-sur-la-Lys. Et ses premiers pas au plus haut niveau français lui permettront de voir son nom associé à tous ceux de ses coéquipiers au troisième titre de champion de France de l'histoire de l'O.L conquis cette fois-ci avec trois points d'avance sur le PSG tout en ayant les meilleures attaques ( 64 ) et défenses ( 26 ). Après avoir été témoin des titres de 2002 et 2003 voilà que même en jouant peu il se voyait à presque vingt ans avec un titre national inscrit à son palmarès. Du fait qu'il n'avait pas encore intégré le groupe pro ce sera de loin qu'il verra les Gones s'adjuger le Trophée des Champions contre Auxerre ( 2-1 ) et atteindre les quarts de finale de la Ligue des Champions ( perdu 4-2 score cumulé contre Porto, futur vainqueur de l'épreuve, ( défaite 2-0 au Portugal et 2-2 à domicile ) ).
L'intersaison de 2004 verra le jeune Gone s'affirmer un peu plus pendant les matchs de préparation et malgré la présence de Mahamadou Diarra et Michael Essien il aura la confiance du coach Le Guen ce qui l'amènera à enregistrer des statistiques convenables avec 25 matchs toutes compétitions confondues dont 18 en Ligue 1 avec son tout premier but à ce niveau. Et son temps de jeu lui permettra d'étoffer son palmarès d'un second titre de champion de France conquis cette fois-ci avec douze points d'avance sur Lille tout en ayant de nouveau les meilleures attaques ( 56 ) et défenses ( 22 ). Comme l'année passée il regardera l'O.L remporter le Trophée des Champions ( aux tirs aux buts contre le PSG après un 1-1 final après prolongations ) mais par contre participera à la Ligue des Champions où les rhodaniens atteindront une nouvelle fois les quarts de finale qu'ils perdront cette fois-ci aux tirs aux buts contre le PSV Eindhoven après un 2-2 score cumulé ( chaque équipe avait fait 1-1 à domicile ).
Avec une forte concurrence ( Mahamadou Diarra, Tiago et Benoît Pedretti ) et un nouvel entraîneur en la personne de Gérard Houllier le biterrois réussira tout de même à accumuler 26 rencontres toutes compétitions confondues dont quatorze en Ligue 1. Et ses statistiques lui vaudront de remporter son troisième titre national consécutif ( avec quinze points d'avance sur Bordeaux tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 73 buts de marqués ), d'inscrire cette fois-ci le Trophée des Champions à son palmarès ( 4-1 contre Auxerre ) et d'atteindre les quarts de finale de la coupe de France et de la Ligue de Champions que Lyon perdra respectivement 2-1 contre Marseille, futur finaliste, et 3-1 score cumulé contre le Milan AC ( 0-0 à domicile et défaite 3-1 en Italie ).
 
JEREMY CLEMENT
Durant l'été 2006 le milieu de terrain de 22 ans décidera de quitter son club formateur pour s'expatrier en Ecosse afin de s'engager avec les Glasgow Rangers du fait que c'était pour lui l'occasion de retravailler avec Paul Le Guen, son ancien entraîneur à Lyon. Et là sous les ordres de Le Guen l'ancien Gone sera l'un des titulaires du onze type des Gers mais lorsque son coach démissionnera au début du mois de Janvier 2007 il demandera à quitter le club écossais quelques temps après.
Alors après avoir totalisé 23 matchs toutes compétitions confondues ( 19 en championnat, un en coupe de la Ligue et trois en coupe UEFA ) sous la tunique des Rangers il reviendra en France à la mi-Janvier 2007 où immédiatement il sera convoité par Lyon qui souhaitait son retour afin de pallier l'absence sur blessure d'Alou Diarra et également les menaces de suspension qui pesaient sur Jérémy Toulalan en Ligue des Champions. Mais il ne donnera pas suite à l'offre de son club formateur du fait qu'à la fin Janvier 2007 il s'engagera en faveur du PSG où il travaillera pour la troisième fois de sa carrière avec Le Guen. En concurrence avec Edouard Cissé et Clément Chantôme il ne totalisera que dix rencontres toutes compétitions confondues ( neuf en Ligue 1 et une en coupe de France ) jusqu'à la fin de la saison 06/07 lui valant ainsi de prendre part au parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe de France ( perdu 2-1 contre Sochaux, futur vainqueur de l'épreuve ) et au maintien acquis en championnat par une quinzième place finale avec neuf points d'avance sur le premier relégable. Par contre il ne jouera aucune minute du huitième de finale de la coupe UEFA ( perdu 4-3 score cumulé contre Benfica ( victoire 2-1 à domicile et défaite 3-1 au Portugal ) ) du fait qu'il avait disputé trois matchs de cette compétition avec les Rangers.
Pour la saison 07/08 il deviendra l'une des pièces maîtresses de Le Guen au point de terminer comme le troisième parisien le plus utilisé avec 45 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en Ligue 1 et un but d'inscrit ) ex-aequo avec Mickaël Landreau et Amara Diané à une longueur du duo Zoumana Camara-Sylvain Armand. Collectivement ce sera un championnat difficile avec une seizième place finale acquise avec trois longeurs d'avance sur le premier relégable mais par contre le PSG réalisera des bons parcours au sein des coupes nationales avec une finale de coupe de France perdue contre Lyon ( 1-0 ) et l'acquisition de la coupe de la Ligue aux dépens du RC Lens ( 2-1 ).
Pendant l'été 2008 l'héraultais verra débarquer au PSG Claude Makélélé qui était toujours l'un des meilleurs milieux défensifs du monde malgré ses 35 ans bien tassés. Et cette arrivée mettait sérieusement la place de titulaire de l'ancien lyonnais en cause sans oublier de préciser que Le Guen avait opté dès le départ de la saison 08/09 de n'évoluer qu'avec un seul récupérateur du fait qu'il utilisait Stéphane Sességnon plus bas comme relayeur axial. Alors Clément jouera moins avant de retrouver du temps de jeu lorsque le coach parisien décidera à l'automne de changer son équipe type en installant Ludovic Giuly comme soutien de l'avant-centre Guillaume Hoarau et repositionner Sességnon au poste de milieu offensif. Finalement sa saison se soldera avec 52 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en Ligue 1 avec un but de marqué sans oublier celui qu'il inscrira en coupe de la Ligue ) lui valant ainsi de terminer comme le troisième joueur le plus utilisé pour la seconde année d'affilée en étant cette fois-ci à égalité avec Zoumana Camara et Marcos Ceara à une unité du duo Landreau-Armand. Collectivement le PSG réalisera une saison très correcte avec une demi-finale de coupe de la Ligue ( perdue 3-0 contre Bordeaux, futur vainqueur de l'épreuve ), un quart de coupe UEFA ( perdu 3-0 score cumulé contre le Dynamo Kiev ( 0-0 à domicile et défaite 3-0 en Ukraine ) ) et pour finir une sixième place finale acquise en championnat à sept points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et ratant une qualification pour la Ligue Europa à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Toulouse et Lille ( +11contre +18 et +12 ).
Même avec un changement de coach pendant l'intersaison de 2009 ( Antoine Kombouaré en lieu et place de Le Guen ) sa situation ne changera pas pour la saison 09/10 puisque le nouvel entraîneur parisien fera appel à lui à 41 reprises ( dont 34 en Ligue 1 avec trois buts de marqués ) ce qui fera de lui le second élément le plus utilisé à deux longueurs de Christophe Jallet. Collectivement ce sera un championnat laborieux avec une treizième place finale acquise avec quinze points d'avance sur le premier relégable mais ce piètre parcours en Ligue 1 sera oublié par l'acquisition de la coupe de France aux dépens de Monaco sur le score de 1-0 après prolongations.
Du fait que Clément Chantôme s'imposera au côté de Makélélé ce qui fragilisera le statut de l'ancien lyonnais au point de s'installer sur le banc des remplaçants. Finalement il terminera quand même la saison 10/11 avec 44 matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en Ligue 1 ) faisant ainsi de lui le huitième joueur le plus utilisé par Kombouaré à égalité avec Chantôme derrière Mevlut Erding ( 54 ), Jallet ( 52 ), le duo Nené-Hoarau ( 51 ), Mamadou Sakho ( 50 ), Armand ( 46 ) et Giuly ( 45 ). Collectivement malgré la défaite lors du Trophée des Champions ( aux tirs aux buts contre Marseille après un 0-0 final après prolongations ) le club de la capitale réalisera une année réussie avec un huitième de finale de Ligue Europa ( perdu 3-2 score cumulé contre Benfica ( défaite 2-1 au Portugal et 1-1 à domicile ) ), une demi-finale de coupe de la Ligue ( perdue 1-0 après prolongations contre Montpellier ), une finale de coupe de France ( perdue 1-0 contre Lille) et une quatrième place finale acquise en championnat à quatre points du tour préliminaire de la Ligue des Champions.
 
JEREMY CLEMENT
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Après quatre années à Paris l'ancien Rangers cherchera un nouveau challenge sportif ambitieux ce qui l'amènera à choisir le projet que lui proposait l'AS Saint-Etienne. Et sous ses nouvelles couleurs il sera égal à lui-même en devenant rapidement incontournable au sein du onze type de l'entraîneur Christophe Galtier ce qui lui vaudra de finir comme le cinquième Vert le plus utilisé avec 37 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en Ligue 1 ) à quatre unités de Stéphane Ruffier, à deux du duo Laurent Battles-Bakary Sako et à une de Pierre-Emerick Aubameyang. Collectivement l'ASSE réalisera un championnat tout à fait correct avec une septième place finale acquise à 17 points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à quatre de la Ligue Europa.
La saison 12/13 verra l'ancien parisien confirmer son statut de titulaire indiscutable jusqu'au début du mois de Mars 2013, date à laquelle il sera victime d'une double fracture ouverte dutibia/péroné suite à un violent tacle mal maîtrisé par le niçois Valentin Eysseric. Cette grave blessure l'amènera à mettre fin à sa deuxième année dans le Forez tout en lui valant une indisponibilité de cinq à six mois sans avoir de complication. Alors même avec ce pépin physique il enregistrera tout de même des statistiques satisfaisantes avec 32 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 26 en Ligue 1 ) ce qui lui vaudra de terminer au dixième rang du classement des joueurs les plus utilisés derrière Renaud Cohade ( 47 ), Ruffier ( 46 ), les duos Josuha Guilavogui-Aubameyang ( 45 ) et Loïc Perrin-Fabien Lemoine ( 41 ), Romain Hamouma ( 38 ), François Clerc ( 36 ) et Brandao ( 35 ). Et collectivement il sera quand même l'un des grands artisans de la belle année stéphanoise avec l'acquisition de la coupe de la Ligue aux dépens de Rennes ( 1-0 ), un quart de finale en coupe de France ( perdu 2-1 contre Lorient ) et une cinquième place finale acquise en championnat à quatre points du tour préliminaire de la Ligue des Champions.
Finalement l'ancien lyonnais reprendra l'entraînement collectif quatre mois et demi après sa blessure puis fera son retour sur le terrain début Août 2013 contre Milsami Orhel lors du tour préliminaire de la Ligue Europa en remplaçant en fin de match Josuha Guilavogui ( victoire 3-0 ). Et à cent pour cent de ses moyens il oubliera cette blessure en redevenant omniprésent dans le onze des Verts au point de finir comme le huitième forézien le plus utilisé avec 35 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en Ligue 1 ) à huit unités de Ruffier, à cinq de Lemoine, à quatre du trio Franck Tabanou-Cohade-Hamouma, à trois de Perrin et à deux de Moustapha Bayal Sall. Collectivement les Verts ne dépasseront pas les barrages de la Ligue Europa en s'inclinant 5-3 score cumulé contre Esbjerg FB ( deux défaites par 4-3 et 1-0 ) mais ensuite réaliseront un très bon championnat en finissant quatrièmes à deux longueurs du tour préliminaire de la Ligue des Champions.
La saison 14/15 sera encore bien remplie pour l'héraultais avec 43 présences sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( dont 29 en Ligue 1 avec un but de marqué ) ce qui fera de lui le troisième Vert le plus utilisé à égalité avec Tabanou et Kevin Monnet-Paquet derrière Ruffier ( 53 ) et Lemoine ( 48 ). Et collectivement ce sera une nouvelle bonne année stéphanoise avec un parcours jusqu'en phase de poules ( quatrième du groupe F derrière l'Inter Milan, le FK Dnipro et Qarabag Agdam ), un quart de finale de la coupe de la Ligue ( défaite 1-0 contre le PSG, futur vainqueur de l'épreuve ), une demi-finale de coupe de France ( perdue 4-1 contre le PSG, futur vainqueur de l'épreuve ) et une cinquième place finale acquise en Ligue 1 avec encore deux points de retard sur le tour préliminaire de la Ligue des Champions.
La saison 15/16 de l'ASSE sera de nouveau bien réussie avec un seizième de finale en Ligue Europa ( élimination contre Bâle à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 4-4 score cumulé ( victoire 3-2 à domicile et défaite 2-1 en Suisse ) ), un quart en coupede France ( perdu 3-1 contre le PSG, futur vainqueur de l'épreuve ) et une sixième place finale acquise en championnat à sept points du tour préliminaire de la Ligue des Champions. A titre personnel l'ancien Gone sera égal à lui-même en accumulant 39 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 27 en Ligue 1 ) ce qui fera de lui le cinquième Vert le plus utilisé ex-aequo avec Valentin Eysseric derrière Ruffier ( 53 ), Nolan Roux ( 44 ) et le duo Lemoine-Monnet-Paquet ( 43 ).
La saison 16/17 sera très délicate pour le biterrois puisque le coach Galtier décidera de se passer de ses services ce qui l'amènera à ne totaliser que six matchs toutes compétitions confondues ( cinq en Ligue 1 et un en Europe ). C'était sa seconde année la moins aboutie depuis le début de sa carrière après celle de 03/04 ( 3 ). Son temps de jeu plus que faiblard lui vaudra de participer au parcours européen de Sainté jusqu'en seizièmes de finale de la Ligue Europa ( 4-0 score cumulé contre Manchester United, futur vainqueur de l'épreuve, ( deux défaites par 3-0 et 1-0 ) ) et à la huitième place finale acquise en Ligue 1 à neuf points d'une qualification européenne.
 
JEREMY CLEMENT
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Durant l'intersaison de 2017 il verra partir Galtier de son poste d'entraîneur et lorsque son successeur Oscar Garcia débarquera dans le Forez sa première décision sera de restreindre le groupe des Verts à 24 joueurs. Et de ce fait il établira une liste de sept éléments indésirables à ses yeux au sein de laquelle on pouvait y trouver l'ancien lyonnais accompagné de Nolan Roux, Neal Maupay, Pierre-Yves Polomat, Jorginho et les deux jeunes Mickaël Nadé et Lamine Ghezali. Alors après six ans de bons et loyaux services à Saint-Etienne le biterrois décidera au mois d'Août 2017 de quitter le Forez afin de se relancer à 33 ans du côté de Nancy qui venait tout juste d'être relégué en Ligue 2, division qu'il ne connaissait pas du tout. En débarquant en Lorraine il rejoignait un groupe au sein duquel il y avait déjà pas mal de trentenaires comme Geoffrey Jourdren, Guy-Roland Ndy Assembé, Sergey Chernik, Michaël Chrétien, Alaeddine Yahia, Julien Cétout, Joffrey Cuffaut, Vincent Muratori, Benoît Pedretti, Antony Robic, Youssouf Hadji, Christophe Mandanne et Maurice-Junior Dalé pour ne citer qu'eux. Et là au lieu d'être dans la peau d'un des favoris pour la montée en Ligue 1 le club nancéien vivra une saison 17/18 cauchemardesque avec des résultats très médiocres, quatre entraîneurs durant l'année ( Pablo Correa, Vincent Hognon, Patrick Gabriel et Didier Tholot ) et surtout un maintien acquis in-extrémis par une 17ème place finale à cinq points du premier relégable et à deux du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 derrière Tours ( 34 ) et GFC Ajaccio ( 35 ) ). A titre personnel l'ancien Vert vivra également une saison délicate en n'accumulant que 19 rencontres toutes compétitions confondues ( seize en Ligue 2, une en coupe de France et deux en coupe de la Ligue ) dû aux choix de tous les coachs qu'il avait eu durant cette pénible année.
La saison 18/19 sera tout aussi difficile avec un nouveau maintien en Ligue 2 acquis cette fois-ci par une quatorzième place finale à quatre points du premier relégable et à trois du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 50 ex-aequo avec Béziers derrière Valenciennes ( 61 ), le Red Star ( 58 ), le GFC Ajaccio ( 54 ) et Orléans ( 53 ) ). Et pour enfoncer le clou après avoir évité la relégation en National 1 l'ASNL se verra rétrograder administrativement dans cette division par la DNCG à cause de gros soucis financiers  ( près de huit millions d'euros de déficit). Mais après avoir fait appel le club lorrain ira apporter des preuves de l'amélioration de sa situation financière devant une Commission d'Appel ce qui amènera la DNCG à annuler la rétrogradation en National 1. A titre personnel l'ancien du PSG vivra pour la seconde année d'affilée une saison assez difficile puisque avec deux entraîneurs ( Tholot puis Alain Perrin ) il ne totalisera que 17 matchs toutes compétitions confondues ( treize en Ligue 2, trois en coupe de France et un en coupe de la Ligue ).
 
JEREMY CLEMENT
Sans annoncer l'arrêt de sa carrière Clément décidera à l'issue de la saison 18/19 de quitter le monde professionnel pour évoluer en amateur du côté de Bourgoin-Jallieu, club de National 3, tout en s'occupant des U14 de l'équipe berjalliennes et surtout en passant son Brevet d'Entraîneur Professionnel.

PALMARES :

-2004 : Champion de France ( Lyon ).
-2005 : Champion de France ( Lyon ).
-2006 : Champion de France ( Lyon ).
-2008 : Finaliste de la coupe de France et vainqueur de la coupe de la Ligue ( PSG ).
-2010 : Vainqueur de la coupe de France ( PSG ).
-2011 : Finaliste de la coupe de France ( PSG ).
-2013 : Vainqueur de la coupe de la Ligue ( Saint-Etienne ).

BILAN DE CARRIERE :

-2003 à 2006 : Lyon ( France ) 34 matchs joués pour un but de marqué.
-2006 à Janv 2007 : Glasgow Rangers ( Ecosse ) 19 matchs joués.
-Janv 2007 à 2011 : PSG ( France ) 140 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-2011 à Août 2017 : Saint-Etienne ( France ) 154 matchs joués pour un but de marqué.
-Août 2017 à 2019 : Nancy ( France ) 29 matchs joués.
 
 
 
 
 


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#Posté le lundi 09 mars 2020 12:24

Modifié le jeudi 19 mars 2020 07:50

CLAUDE DUBAELE

 
Claude Dubaële a débuté sa carrière professionnelle au Stade Rémois mais sans jamais parvenir à se faire une place parmi les Just Fontaine, Jean Vincent, Roger Piantoni, Raymond Kopa et voire Hassan Akesbi qui brillaient sur le front de l'attaque rémoise. Alors afin d'engranger du temps de jeu et surtout pour se faire un nom il décidera de rejoindre Rennes où pendant trois saisons il y sera un joueur précieux et percutant sans oublier de préciser qu'il sera l'un des grands artisans de l'acquisition de la coupe de France en 1965. Ensuite il ira faire les beaux jours du SCO Angers durant quatre ans avant d'aller évoluer à Lille et au Mans avant de mettre fin à sa carrière à plus de 33 ans.
 
CLAUDE DUBAELE
Claude Dubaële est né en 1940 à Lens dans le Pas-de-Calais. Passionné de ballon rond il se formera dans sa région natale pour devenir un bon attaquant jusqu'à ce qu'il se fasse remarquer lors de la saison 56/57 par les recruteurs du Stade de Reims qui avait remporté le championnat de France en 1949, 1953 et 1955, la coupe nationale en 1950 sans oublier de parler de la finale de la coupe des Champions perdue en 1956 contre le Real Madrid. Alors à plus de 17 ans il ne réfléchira pas à deux fois pour rejoindre la Marne afin d'essayer d'atteindre le monde professionnel car dans son Nord natal il n'avait pas à réussir à attirer le regard des deux grands nordistes qu'étaient le RC Lens et Lille. Et à peine arrivé chez les Rouges et Blancs l'entraîneur emblématique de Reims, Albert Batteux, sera séduit par le potentiel du jeune nordiste au point de l'intégrer d'entrée de jeu au groupe professionnel ce qui l'amènera à cotoyer des grands joueurs tels que Dominique Colonna, Michel Leblond, Raoul Giraudo, Armand Penverne, Roger Piantoni, Just Fontaine, Jean Vincent et René Bliard pour ne citer qu'eux. Mais en tant que novice du haut niveau il savait très bien que ça serait plus que difficile pour lui de se faire une place au sein de l'attaque rémoise du fait que cette dernière possédait déjà des éléments très efficaces comme Fontaine, Piantoni, Vincent et Bliard. Et sous contrat amateur il s'adaptera petit à petit à son nouvel environnement tout en apprenant énormément pendant les séances d'entraînements aux côtés de tous les joueurs chevronnés de l'effectif rémois. Finalement le coach Batteux lui donnera l'occasion de disputer sa toute première rencontre au sein de l'élite et ce sera la seule lors de cette première année marnaise mais elle lui permettra quand même de voir son nom associé à tous ceux de ses coéquipiers au titre de champion de France conquis avec sept points d'avance sur le trio Nîmes-Monaco-Angers tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 89 buts de marqués. Et même sans pratiquement jouer il se voyait déjà avec un trophée d'inscrit à son palmarès mais par contre il ne pourra pas y ajouter la coupe de France du fait qu'il n'aura pas disputer une seule seconde de cette compétition ( Victoire 3-1 contre Nîmes ).
Et même avec un fort potentiel le lensois ne sera pas assez armé footballistiquement pour prétendre concurrencer les Piantoni, Fontaine, Vincent et Bliard tout en y ajoutant Robert Lamartine. Finalement sa saison 58/59 se soldera avec une rencontre de championnat et une en coupe Drago lui valant ainsi de participer à la quatrième position finale acquise en D1 ( à huit points du champion niçois tout en ayant l'attaque la plus efficace avec 84 buts de marqués à égalité avec le RC Paris ) et au parcours jusqu'en huitième de finale de la Drago ( perdu 2-0 contre l'AS Troyenne et Savinienne ). Par contre ce sera comme spectateur qu'il verra ses partenaires remporter le Challenge des Champions contre Nîmes ( 2-1 ) et atteindre la finale de la coupe des Champions qu'ils perdront pour la deuxième fois en trois ans contre le grand Real Madrid avec cette fois-ci une défaite sur le score de 2-0 ( en 1956 c'était une défaite sur le score de 4-3 ).
Face à une attaque XXL composée de Piantoni, Fontaine, Robert Bérard, Vincent et les deux nouveaux qu'étaient Lucien Muller et Raymond Kopa le natif du Pas-de-Calais ne sera toujours pas l'une des priorités offensives du coach Batteux pour la saison 59/60 tout en précisant que durant l'intersaison le jeune homme de 19 ans avait signé sa toute première licence professionnelle. Et de ce fait pour sa troisième année dans la Marne il ne totalisera que trois matchs de championnat mais en profitera pour marquer ses trois premiers buts en première division. Et ce temps de jeu très faiblard lui permettra d'inscrire quand même son deuxième titre national à son palamrès conquis cette fois-ci sept points d'avance sur Nîmes mais par contre ce sera comme spectateur qu'il verra ses coéquipiers atteindre les demi-finales de la coupe de France qu'ils perdront 2-1 contre l'AS Monaco, futur vainqueur de l'épreuve.
Même si Fontaine était hors-jeu à cause de deux fractures de sa jambe gauche ( une contractée à la mi-Mars 1960 et l'autre en Janvier 1961 ) le nordiste n'aura toujours pas sa chance de prouver qu'il pouvait s'installer durablement dans le onze type du Stade Rémois car Batteux pouvait toujours compter sur Piantoni, Kopa, Vincent et Muller sans oublier Léon Glovacki, Dominique Rustichelli et Paul Savage. Alors sa saison 60/61 sera dans le même calibre que les trois précédentes en n'alignant que sept rencontres toutes compétitions confondues ( 6 en D1 et son tout premier match européen durant lequel il inscrira deux buts ) ce qui lui vaudra de prendre part à la troisième place finale acquise en championnat ( à sept points du champion monégasque ) et au parcours en coupe des Champions jusuq'en huitièmes de finale ( perdu 4-3 score cumulé contre Burnley ( défaite 2-0 en Angleterre et victoire 3-2 à domicile ). Par contre ce sera du banc de touche ou des tribunes qu'il verra ses coéquipiers s'adjuger le Challenge des Champions contre Monaco ( 6-2 ) et atteindre les quarts de finale de la coupe de France et ceux de la coupe de Drago qu'ils perdront respectivement 2-0 contre le SO Montpellier et 1-0 contre Strasbourg, futur finaliste.
Son temps de jeu lors de la saison 61/62 sera de nouveau limité car il sera toujours barré par Muller, Piantoni, Kopa, Vincent, Sauvage, Abdallah Azhar et la nouvelle recrue Hassan Akesbi ce qui l'amènera à totaliser cinq matchs toutes compétitions confondues ( quatre en D1 avec trois buts de marqués et un en coupe nationale avec un but d'inscrit ). Et en ne jouant de nouveau que les utilités le nordiste étoffera son palmarès d'un troisième titre de champion de France conquis cette fois-ci grâce à une meileure moyenne de buts par rapport au RC Paris ( 1,383 contre 1,365 ). A préciser qu'il prendra également part au parcours en coupe de France jusqu'en quarts de finale ( perdu 1-0 contre le FC Nancy, futur finaliste ) mais par contre il ne jouera aucune minute lors du Challenge des Champions ( défaite 4-3 contre l'ASSE ) et en coupe Drago où ses partenaires s'inclineront 3-1 contre Monaco en quarts de finale.
Suite au départ de Muller et à la blessure de Piantoni le lensois de naissance verra son heure arriver pendant la saison 62/63 lorsque Batteux décidera d'en faire l'un de ses titulaires au sein de son attaque aux côtés de Kopa, Akesbi, Vincent et Sauvage. Et là ses heures de travail et sa persévérence depuis son arrivée en 1957 seront enfin récompensés puisqu'il réalisera une année pleine en terme de temps de jeu en accumulant 31 matchs toutes compétitions confondues ( dont 28 en D1 ) ce qui fera de lui le dixième rémois le plus utilisé derrière le duo Raymond Kaelbel-Bruno Rodzik ( 45 ), Sauvage ( 43 ), Kopa ( 42 ), Robert Siatka ( 41 ), Jean Wendling ( 40 ), Akesbi ( 39 ), Vincent ( 36 ) et Marcel Moreau ( 35 ). Et cette année 62/63 permettra à Dubaële de mettre en évidence sa technique, sa solidité, sa percussion sans oublier sa polyvalence et son efficacité devant le but adverse au point que pour sa première saison en tant qu'homme de base des Rouges et Blancs il finira comme le deuxième meilleur buteur du Stade de Reims avec quatorze réalisations ( treize en championnat et une en coupe d'Europe ) derrière Akesbi ( 31 ) et devant Sauvage ( 12 ), Vincent ( 11 ), le duo Siatka-Guy Sparza ( 7 ) et Kaelbel ( 6 ). Et collectivement ce sera une année très correcte avec un quart de finale en coupe des Champions ( 2-1 score cumulé contre Feyenoord Rotterdam ( défaite 1-0 à domicile et 1-1 aux Pays-Bas) ), une demi-finale de coupe de France ( perdue 3-2 contre Monaco, futur vainqueur de l'épreuve) et une place de vice-champion de France à trois points du club de la Principauté tout en ayant la meilleure attaque avec 79 buts de marqués.
 
CLAUDE DUBAELE
Le nordiste débutera bien la saison 63/64 au Stade de Reims mais après avoir disputé deux rencontres de championnat il décidera de quitter la Marne afin de rallier l'Ille-et-Vilaine pour accepter l'offre de Rennes dont l'entraîneur Antoine Cuissard voulait miser sur lui pour pallier le départ d'Yvon Goujon au FC Rouen. Et en débarquant chez les Rouges et Noirs au début du mois de Septembre 1963 il s'intègrera sans trop difficulté à sa nouvelle formation tout en lui apportant un équilibre inédit à la ligne offensive rennaise. Et ses qualités offensives lui permettaient d'évoluer à différents postes sur le terrain mais avec une préférence pour le poste de milieu offensif. Et sa première année à Rennes sera convenable avec 33 matchs et dix buts toutes compétitions confondues ( dont 32 en D1 avec neuf buts d'inscrits ) ce qui lui vaudra de terminer comme le second joueur le plus utilisé ( à une longueur d'Alain Jubert) et le deuxième meilleur buteur ex-aequo avec Marcel Loncle à qautre unités de Giovanni Pellegrini. Collectivement malgré un effectif de qualité ( Jean-Claude D'Arménia, René Cédolin, Jean-Claude Lavaud, Jean-Pierre Brucato, Pellegrini, Jubert, André Ascensio, Loncle, Robert Lamartine et Jean-François Prigent ) le Stade Rennais ne réussira pas à rivaliser avec les grosses équipes de l'élite comme Saint-Etienne, Monaco, Lens et voire Lyon ce qui l'amènera à ne terminer qu'au onzième rang du classement à deux longueurs du seizième et à une du quinzième ( ces deux clubs devaient passer par les barrages de relégations ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 65 derrière le RC Paris ( 76 ) et Nice ( 74 ) ).
Et la saison 64/65 sera encore plus fabuleuse pour l'ancien rémois du fait qu'il sera coaché par Jean Prouff et sera associé en attaque avec la nouvelle recrue Daniel Rodighiero. Alors accompagné de l'ancien attaquant du Red Star et de Giovanni Pellegrini il formera un trio offensif très efficace au point que les Rouges et Noirs termineront avec l'attaque la plus prolifique de l'élite avec 67 buts de marqués juste devant celle du FC Nantes ( 66 ). Et sur ces 67 buts Rodighiero en inscrira vingt, quatorze pour Pellegrini et douze pour Dubaële ce qui leur vaudront de finir respectivement au second, onzième et quatorzième rang du classement des meilleurs buteurs de la D1 tout en précisant que l'ancien rémois était à égalité avec le bordelais Hector De Bourgoing. Et en coupe de France les trois buteurs rennais seront encore très importants efficaement puisqu'ils trouveront à 23 reprises le chemin des filets adverses dont onze pour Rodighiero, huit pour Pellegrini et quatre pour Dubaële. Et cette attaque de feu permettra au club de l'Ille-et-Vilaine de réaliser une extraordinaire sison 64/65 avec une belle quatrième place finale acquise en championnat ( à cinq points du champion nantais, à trois de Bordeaux et à deux de Valenciennes ) et surtout l'acquisition de la coupe nationale aux dépens de Sedan ( 2-2 après prolongations et victoire 3-1 lors d'une seconde rencontre ). A titre personnel sa deuxième année à Rennes sera la plus aboutie depuis le début de sa carrière en terminant comme le cinquième Rouge et Noir le plus utilisé avec 38 matchs toutes compétitions confondues ( derrière Georges Lamia ( 41 ), Jean-Claude Lavaud ( 40 ) et le duo Pellegrini-Loncle ( 39 ) ) et la troisième meilleure gâchette avec seize réalisations  ( derrière Ridighiero ( 31 ) et Pellegrini ( 22 ) ).
Même avec l'arrivée de Michel Watteau et l'éclosion de Louis Floch le nordiste restera tout de même l'un des hommes de base de l'attaque rennaise en accumulant trente rencontres ( dont 24 en D1 ) et marquant onze buts ( tous en championnat ) toutes compétitions confondues. Ses statistiques lui vaudront de terminer comme le dixième rennais le plus utilisé par Prouff ( ex-aequo avec Lamia derrière Louis Cardiet ( 46 ), Yvon Boutet ( 45 ), Loncle ( 44 ), Pellegrini ( 38 ), Cédolin ( 37 ), André Ascensio ( 35 ), Jean-Pierre Darchen ( 34 ) et le duo Watteau-Rodighiero ( 33 ) ) et le quatrième meilleur buteur derrière Rodighiero ( 25 ), Watteau ( 14 ) et Pellegrini ( 12 ) et devant Floch ( 9 ). Collectivement la saison 65/66 débutera par une défaite 4-2 contre Nantes lors du Challenge des Champions, une élimination dès le premier tour de la coupe des Coupes contre le Dukla Prague ( défaite 2-0 en Tchécoslovaquie et 0-0 à domicile ) et un début de championnat laborieux avant que le Stade Rennais redresse la situation en D1 lors de la phase retour pour finalement finir sixième à 18 points du champion nantais tout en ayant l'une des plus fortes attaques ( 80 derrière Saint-Etienne ( 85 ) et le duo Nantes-Bordeaux ( 84 ) ) et l'une des plus faibles défenses ( 70 derrière le Red Star ( 100 ), Cannes ( 86 ) et Lille ( 71 ) ).
 
CLAUDE DUBAELE
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CLAUDE DUBAELE
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Après trois fabuleuses années en Ille-et-Vilaine le lensois décidera de changer d'air durant l'été 1966 et à 26 ans il jettera son dévolu sur le SCO Angers où il y arrivera en même temps que son nouveau compère d'attaque, le lyonnais Michel Margottin. Et là l'ancien rennais ne mettra pas longtemps pour devenir l'un des éléments indispensables du onze type du club de la Maine-et-Loire au point de finir comme le troisième angevin le plus utilisé par le coach Antoine Pasquini avec 41 rencontres toutes compétitions confondues ( à égalité avec Pierre Bourdel et Milan Grobarcik à une longueur du duo Jacques Mouilleron-Albert Poli ) et le deuxième meilleur buteur avec seize réalisations ( quinze en D1 et une en coupe nationale ) derrière Margottin ( 19 ). A préciser que son duo avec Margottin trouvera à 31 reprises le chemin des buts adverses au sein de l'élite ( seize pour Margottin et quinze pour Dubaële ) ce qui vaudra au SCO de finir comme la troisième meilleure attaque du championnat de France avec 66 buts d'inscrits ( derrière Saint-Etienne ( 82 ) et Nantes ( 81 ) ) et aux deux attaquants angevins de terminer respectivement au sixième et neuvième rang du classement des meilleurs buteurs de l'élite ( Margottin était à égalité avec Philippe Piat et Jean-Pierre Serra alors que le nordiste était à égalité avec Joseph Yegba Maya et Jean-Pierre Guinot ). Collectivement ce sera également une belle saison 66/67 puisque le SCO atteindra les quarts de finale de la coupe de France ( perdu 1-0 contre Lyon, le futur vainqueur de l'épreuve ) et finira au troisième rang de l'élite à dix longueurs de l'ASSE et à six de Nantes.
Par contre la saison 67/68 sera moins éblouissante pour le club angevin puisque ce dernier vivra une relégation en seconde division suite à sa 18ème position finale acquise en championnat et du fait qu'il ratera les places synonyme de disputer les barrages de relégation ( 16 et 17 ème ) à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Strasbourg et Lens ( -14 contre -6 et -13 ) tout en ayant la qautrième attaque la plus prolifique ( 56 ex-aequo avec le RC Paris-Sedan derrière Saint-Etienne ( 78 ), AC Ajaccio ( 59 ) et Bordeaux ( 57 ) ) et la deuxième défense la plus perméable ( 70 derrière Aix ( 95 ) ). A titre personnel l'ancien rémois sera à l'instar de son équipe moins performant que l'année précédente puisqu'il ne marquera que huit buts ( sept en D1 et un en coupe de France ) en 37 matchs toutes compétitions confondues ( quatrième angevin le plus utilisé ex-aequo avec Albert Poli à quatre unités du duo Jacques Mouilleron-Jean Deloffre et à trois de Pierre Bourdel ) ce qu'il lui vaudra de ne finir que troisième meilleur buteur du SCO derrière Margottin ( 12 ) et Deloffre ( 10 ).
Même avec la perspective de jouer en D2, division qu'il allait découvrir à plus de 28 ans, il décidera de rester en Maine-et-Loire afin d'essayer de faire remonter illico-presto le Scoparmi l'élite. Et même s'il sera victime de petits soucis physiques ou des choix du nouvel entraîneur Louis Hon l'ancien Rouge et Noir accumulera quand même 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en championnat ) ce qui lui vaudra de terminer au douzième rang du classement des Scoïstes les plus utilisés derrière Bourdel ( 50 ), Deloffre ( 48 ), René Gallina ( 47 ), les duos Mouilleron-Poli ( 46 ) et Zigmunt Chlosta-Jean-Pierre Dogliani ( 45 ), Yvan Roy ( 44 ), Michel Stiévenard ( 38 ), Daniel Perreau ( 36 ) et Eric Edwige ( 34 ). Et avec dix buts ( neuf en D2 et un en coupe nationale ) il ne sera que le septième meilleur buteur angevin derrière Deloffre ( 27 ), Dogliani ( 24 ), Roy ( 22 ), Poli ( 15 ), Margottin ( 14 ) et Edwige ( 13 ). Et collectivement le SCO réalisera le championnat qu'il fallait en en terminant en tête avec dix points d'avance sur Angoulême tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 128 buts de marqués et la deuxième meilleure défense avec 45 buts d'encaissés à une longueur d'Angoulême. Finalement la saison 68/69 sera une grande réussite car en plus d'avoir validé son ticket retour en première division et d'inscrire son tout premier trophée professionnel à son palmarès ( champion de France de D2 ) le SCO effectuera également un beau parcours en coupe de France en atteignant les demi-finales qu'il perdra 2-1 score contre Marseille, futur vainqueur de l'épreuve, ( 0-0 à domicile et défaite 2-1 sur la Canebière ).
Ses retrouvailles avec l'élite seront plus que satisfaisantes du fait qu'il finira comme le septième Scoïste le plus utilisé par les deux coachs ( Hon puis Lucien Leduc à partir de Novembre 1969 ) avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( derrière Bourdel ( 41 ), les duos Mouilleron-Jean-Marc Guillou ( 38 ) et Roger Fievet-Poli ( 36 ) et Perreau ( 34 ) ) et comme le meilleur artilleur angevin avec treize buts ( onze en championnat et deux en coupe nationale ) devant Margottin ( 10 ), Vladimir Kovacevic ( 9 ), Edwige ( 8 ) et Dogliani ( 7 ). Et collectivement la saison 69/70 sera également très correcte avec un quart de finale en coupe de France ( perdu 4-2 score cumulé contre Nantes, futur finaliste, ( 2-2 à domicile et défaite 2-0 en Loire-Atlantique ) ) et un maintien acquis grâce à une septième place finale en championnat à 21 points du champion stéphanois.
 
CLAUDE DUBAELE
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Pendant l'été 1970 après quatre années de bons et loyaux services au SCO Angers l'ancien rennais décidera de rentrer dans son Nord Natal afin de tenter le challenge que lui proposait Lille c'est-à-dire d'apporter sa grande expérience pour donner un coup de pouce aux Dogues pour accéder à l'élite française. Et là avec quelques belles individualités ( Daniel Delangre, Serge Dubreucq, Jean laffont, Antoine Gianquinto, Alain Verhoeve, Jean Verschueren, Alain Copé, Alain de Martigny, André Loup et Mane Bajic pour ne citer qu'eux) le LOSC réalisera une saison 70/71 parfaite du fait qu'il terminera premier du groupe Nord avec deux longueurs d'avance sur Chaumont mais ne la terminera pas en beauté car il finira bon dernier du petit tournoi entre les premiers des trois groupes derrière le PSG et Monaco. A titre personnel l'ancien Scoïste tiendra son rang de leader en finissant comme le huitième Dogue le plus utilisé par l'entraîneur René Gardien avec 29 matchs toutes compétitions confondues ( dont 25 en D2 avec quatre buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira lors du tournoi pour l'acquisition du titre de champion de France de D2 ) à quatre unités du duo Laffont-Verhoeve, à deux du trio Gianquinto-Alain Copé-de Martigny et à une du duo Dubreucq-Loup.
Afin de valider son maintien le plus vite possible Lille comptait encore sur l'expérience de Dubaële mais finalement le club nordiste repartira illico-presto à l'étage inférieur suite à sa 18ème position finale acquise avec seulement 26 points ( 8 victoires, 10 nuls et 20 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 43 derrière le Red Star ( 34 ), le duo Bordeaux-Angoulême ( 39 ) et Monaco ( 41 ) ) et défenses ( 68 ex-aequo avec Monaco derrière Angoulême ( 85 ) et Reims ( 69 ) ). A titre personnel l'ancien rémois sera encore l'un des hommes de base du LOSC pendant la saison 71/72 en accumulant 23 rencontres toutes compétitions confondues ( toutes jouées en D2 avec quatre buts d'inscrits ) ce qui fera de lui le neuvième joueur le plus utilisé derrière Laffont ( 34 ), Dubreucq ( 32 ), Verhoeve ( 29 ), Copé ( 28 ), le duo de Martigny-Philippe Levavasseur ( 26 ), le duo Ignacio Prieto-Loup ( 24 ).

Avant d'annoncer l'arrêt de sa carrière à l'issue de la saison 72/73 à plus de 33 ans le lensois évoluera une dernière année en seconde division mais pas sous la tunique de Lille du fait que durant l'été 1972 il s'était engagé avec le club sarthois du Mans. Et pour son ultime saison professionnelle il accumulera trente matchs toutes compétitions confondues ( dont 27 en D2 ) avec neuf buts de marqués lui valant ainsi de prendre part au bon championnat réalisé par le MUC avec une septième place finale acquise dans le groupe A à huit points du duo Lens-Boulogne, à sept de Lille, à cinq de Dunkerque et à deux du duo Stade Poitevin-Angoulême.


Sélection :

Même en jouant peu avec le Stade de Reims Dubaële sera quand même retenu pour disputer les Jeux Olympiques de 1960avec l'équipe de France mais l'aventure ne durera qu'un tour dufait que les Bleus ne finiront que deuxièmes dugroupe D derrière la Hongrie.

RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Dubaële endossera la casquette d'entraîneur-joueur d'un petit club de la Dordogne, le FC Fossemagne, où au bout d'une saison il sera sûr et certain qu'il voulait vraiment exercer le métier d'entraîneur.
Alors pendant l'été 1974 il reviendra à Rennes pour s'occuper du centre de formation et dès Février 1975 il aura même la possibilité de prendre en charge l'équipe première en lieu et place de René Cédolin. Mais il refusera catégoriquement l'offre des dirigeants rennais ce qui amènera ces derniers à refaire appel à Antoine Cuissard. Lorsque ce dernier décidera de continuer sa carrière en tant que recruteur la direction des Rouges et Noirs reviendra vers Dubaële pour devenir l'entraîneur principal du Stade Rennais et cette fois-ci il acceptera de tenter l'expérience tout en précisant que le club de l'Ille-et-Vilaine venait tout juste de retrouver l'élite française.
Et cette première année sur un banc de touche professionnel ne sera pas de tout repos avec un début de championnat très laborieux au point de s'installer dans la zone de relégation dès la seconde journée et de ne plus la quitter jusqu'à la fin de la saison 76/77. Finalement le nordiste ne pourra pas empêcher un retour express en seconde division du fait que Rennes finira bon dernier avec seulement 21 points ( 6 victoires, 9 nuls et 23 défaites) tout en ayant la défense la plus perméable avec 79 buts d'encaisés et l'une des plus faibles attaques ( 43 derrière Lille ( 40 ) et le duo Troyes-Valenciennes ( 41 ) ) tout en précisant qu'en parallèle des mauvais résultats sportifs le club breton connaissait des gros soucis financiers au point de ne plus pouvoir assurer les salaires des Rouges et Noirs au mois d'Avril 1977 ce qui était une grande première pour le Stade Rennais depuis ses débuts professionnels en 1932.
Pour la saison 77/78 le lensois sera toujours aux commandes de Rennes mais il était encore parti pour vivre une année difficile du fait que des jeunes joueurs remplaçaient les départs des éléments aguerris au point que l'objectif principal des dirigeants rennais n'étaient pas la remontée immédiate en D1. Et comme c'était à prévoir le début du championnat de seconde division sera laborieux au point que l'équipe d'Ille-et-Vilaine s'enfoncera dans la seconde moitié du classement et vu son irrégularité à enchaîner les résultats positifs rien ne prédisait que la situation allait s'arranger. Et pour enfoncer le clou un peu plus la situation financière devenait désastreuse avec un déficit de 2,3 millions de francs ce qui menaçait Rennes de prévoir un abandon pur et simple du professionnalisme. Finalement en Janvier 1978 le club breton sera mis en règlement judiciaire et la direction décidera dans le même moment de licencier économiquement le directeur sportif Antoine Cuissard, l'attaquant Gérard Tonnel et le coach Dubaële.

Durant l'été 1978 il rejoindra le PSG pour s'occuper des jeunes avant d'accepter de devenir l'entraîneur principal du Red Star pour la saison 79/80 avec la mission de faire monter le club audonien en quatrième division. L'ojectif principal du Red Star sera atteint en finissant deuxième de son championnat de Division d'Honneur derrière Malakoff et en sortant vainqueur de l'épreuve des barrages d'accession suite à ses victoires contre Béthune et Vic-sur-Aisne.

Et là au lieu de suivre le Red Star en D4 il décidera de quitter le club de Saint-Ouen pour aller entraîner Montferrand qui évoluait en troisième division.

Ensuite à partir de 1980 aucun renseignement précis sur ce que fera Dubaële à part une rumeur qui disait qu'il avait été responsable d'un parc de transport sans oublier de préciser qu'il avait eu une dernière expérience en tant qu'entraîneur du côté de Condé Sports lors de la saison 94/95.

PALMARES :

-1958 : Champion de France ( Reims ).
-1960 : Champion de France ( Reims ).
-1962 : Champion de France ( Reims ).
-1965 : Vainqueur de la coupe de France ( Rennes ).
-1969 : Champion de France de D2 ( Angers ).

BILAN DE CARRIERE :

-1957 à Sept 1963 : Reims ( France ) 45 matchs joués pour 19 buts de marqués.
-Sept 1963 à 1966 : Rennes ( France ) 87 matchs joués pour 32 buts de marqués.
-1966 à 1970 : Angers ( France ) 123 matchs joués pour 42 buts de marqués.
-1970 à 1972 : Lille ( France ) 48 matchs joués pour huit buts de marqués.
-1972 à 1973 : Le Mans ( France ) 27 matchs joués pour huit buts de marqués.
 
 
 
 
 


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#Posté le jeudi 05 mars 2020 11:39

Modifié le jeudi 19 mars 2020 05:14

YVES DEROFF

 
Formé au FC Nantes et malgré un fort potentiel au poste de latéral droit Yves Deroff ne réussira pas à s'imposer chez les Canaris mais avant de quitter son club formateur il étoffera son palmarès de deux coupes de France et d'un titre de champion de France sans oublier qu'il allait découvrir la coupe UEFA et surout la Ligue des Champions. La suite de sa carrière se déroulera en Alsace sous la tunique du RC Strasbourg où il y deviendra un titulaire indiscutable tout en rajoutant un trophée à son palmarès en l'occurence la coupe de la Ligue. Avant de mettre fin à sa carrière il évoluera sous les couleurs de Guingamp et Angers tout enprécisant qu'il s'adjugera sa troisième coupe de France avec le club costarmoricain.
 
YVES DEROFF
Yves Deroff est né en 1978 à Maisons-Laffitte dans les Yvelines. Passionné de ballon rond il prendra sa toute première licence de jeune footeux à neuf ans au sein du petit club du Val d'Oise, le FC Fraconville, où il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon latéral droit. Ensuite durant l'été 1991 il rejoindra un autre club du Val d'Oise, le FC Saint-Leu, où pendant trois ans il appronfondira sa formation défensive avant que sa vivacité dans les duels, sa qualité de centres, ses dédoublements et son esprit offensif soient remarquées par les recruteurs du FC Nantes. Et là à seize ans il ne réfléchira pas à deux fois pour accepter de raliier la Loire-Atlantique car le centre de formation des Canaris était réputé de lancer la carrière professionnelle de ses jeunes les plus prometteurs comme il l'avait fait auparavant avec Thierry Tusseau,Maxime Bossis, Omar Sahnoun, Oscar Muller, Didier Deschamps, Marcel Desailly, Christian Karembeu, Patrice Loko, Reynald Pedros et Nicolas Ouédec pour ne citer qu'eux.
La saison 94/95 verra le jeune mansonnien s'acclimater à son nouvel environnement tout en étant un témoin privilégié de la belle année réalisée par l'équipe première avec un parcours honorable jusqu'en quarts de finale de la coupe UEFA ( perdu 5-1 score cumulé contre le Bayer Leverkusen ( défaite 5-1 en Allemagne et 0-0 à domicile ) ) et surtout l'acquisition du championnat de France avec dix points d'avance sur Lyon tout en ayant les meilleures attaques ( 71 ) et défenses ( 34 ex-aequo avec Auxerre ).
Pour la saison 95/96 il poursuivra son ascension au sein du club nantais en intégrant à petite dose la réserve du FCN tout en étant un spectateur favorisé pour voir les Canaris professionnels perdre le Trophée des Champions contre le PSG ( aux tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations ), atteindre les demi-finales de la Ligue des Champions ( défaite 4-3 score cumulé contre la Juventus de Turin ( défaite 2-0 en Italie et victoire 3-2 à domicile ) ) et terminer septième de l'élite avec une qualification pour l'Intertoto à la clé ( à cinq unités de la coupe UEFA ). Et son travail avec les éducateurs du centre de formation ainsi que ses bonnes prestations avec la réserve seront récompensés en cours de saison 95/96 lorsque l'entraîneur de l'équipe première, Jean-Claude Suaudeau, décidera de l'intégrer au groupe pro et surtout de lui faire jouer sa toute première rencontre avec les Canaris en Janvier 1996 lors d'un match contre Guingamp en huitièmes de finale de la coupe de la Ligue ( défaite 3-2 ).
Mais même après avoir découvert le professionnalisme les saisons 96/97 et 97/98 le verront être entièrement à la disposition de la réserve malgré les entraînements avec la A ce qui l'amènera à voir de loin l'équipe première finir troisième de la D1 en 1997 ( à trois points du tour préliminaire de la Ligue des Champions ) après avoir été éliminé en demi-finales de l'Intertoto par le Standard de Liège ( deux défaites par 2-1 et 1-0 ) et que onzième en 1998 après une élimination dès les 32ème de finale de la coupe UEFA ( 3-2 score cumulé contre Arhus ( 2-2 au Danemark et défaite 1-0 à domicile ) ).
Devenu le coach de l'équipe première Denoueix décidera de l'immiscer un peu plus dans le groupe nantais en installant une concurrence avec le titulaire attitré au poste de latéral droit qu'était Jean-Marc Chanelet.
Et là le jeune homme de vingt ans ne laissera pas la chance qu'on lui donnait pour enfin montrer qu'il avait toutes les qualités pour s'imposer au plus haut niveau français. Et comme ses prestations seront satisfaisantes il réussira à accumuler 28 matchs toutes compétitions confondues ( dont 22 en D1 tout en précisant qu'il marquera son tout premier but pro en coupe de France ) ce qui lui vaudra de terminer comme le dixième Canari le plus utilisé derrière Eric Carrière ( 40 ), Chanelet ( 39 ), Nestor Fabbri ( 38 ), le trio Mickaël Landreau-Olivier Monterrubio-Frédéric Da Rocha ( 37 ), Salomon Olembé ( 34 ), Eric Decroix ( 33 ) et Sébastien Piocelle ( 31 ). Et collectivement ses statistiques lui permettront de finir au septième rang de la D1 mais surtout d'inscrire une première ligne à son palmarès après avoir remporté la coupe de France aux dépens de Sedan, pensionnaire de D2, sur le score de 1-0. Mais cette belle année 98/99 sera gâchée quatorze jours après avoir conquis la coupe de France lorsque le marseillais Patrick Blondeau le taclera violemment au point de lui occasionner une double fracture tibia-péroné ce qui lui vaudra une indisponibilité de six mois.
Et là au lieu de confirmer ses débuts prometteurs le mansonnien devra attendra la fin de l'année 1999 pour débuter la saison 99/00 et finalement cette mauvaise blessure lui fera perdre beaucoup de terrain sur Chanelet du fait qu'il ne sera pas à cent pour cent de tous ses moyens au point de ne totaliser que huit apparations sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( six en D1, une en coupe de France et deux en coupe d'Europe ). Et ce temps de jeu plus que faiblard lui permettra quand même d'inscrire sa seconde coupe de France consécutive à son palmarès conquise cette fois-ci contre Calais, pensionnaire de CFA, sur le score de 2-1. A préciser également qu'il prendra part également au parcours européen jusqu'en seizièmes de finale de la coupe UEFA ( perdu 6-3 score cumulé contre le futur finaliste, Arsenal, ( défaite 3-0 en Angleterre et 3-3 à domicile ) ) et à la piètre douzième place finale acquise en championnat à une longueur du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 ex-aequo avec Montpellier derrière Le Havre ( 30 ), Troyes ( 36 ), Auxerre ( 37 ) et Metz ( 38 ) ). Par contre ce sera des tribunes qu'il verra au début de la saison 99/00 ses coéquipiers s'adjuger le Trophée des Champions aux dépens des Girondins de Bordeaux sur le score de 1-0.
Avec le départ de Chanelet à Lyon le mansonnien pensait récupérer sa place sur le flanc droit de la défense nantaise mais ce n'était sans compter du recrutement du parisien Nicolas Laspalles. Alors sa saison 00/01 se déroulera dans la peau d'une doublure ce qui l'amènera à ne disputer que treize rencontres toutes compéitions confondues ( sept en D1, trois en coupe de France et trois en coupe de la Ligue ). Collectivement il ne sera pas présent sur la feuille de match duTrophée des Champions ( défaite aux tirs aux buts contre Monaco après un 0-0 final après prolongations) mais par contre prendra part aux parcours jusqu'en demi-finales des deux coupes nationales ( défaite 3-2 en coupe de la Ligue contre Lyon, futur vainqueur de l'épreuve, et défaite 4-1 en coupe de France contre Strasbourg, futur vainqueur de l'épreuve ) et surtout verra son nom associé à tous ceux de ses coéquipiers au titre de champion de France conquis avec quatre points d'avance sur Lyon tout en ayant la meilleure attaque avec 58 buts de marqués.
La saison 01/02 sera du même calibre que la précédente en étant encore la doublure de Laspalles ce qui l'amènera à accumuler quand même 18 matchs toutes compétitions confondues ( dix en D1, un en coupe de la Ligue et sept en coupe d'Europe ). En début d'année il sera présent sur la feuille de match du Trophée des Champions mais ne jouera aucune minute ce qui l'amènera à voirdu banc de touche ses coéquipiers remporter la rencontre 4-1 contre Strasbourg. Ensuite ses statistiques enregistrées lui vaudront de participer au parcours européen en Ligue des Champions jusqu'à la seconde phase de poules ( quatrième du groupe A derrière Manchester United, le Bayern Munich et Boavista ) et à la dixième place finale acquise en championnat à dix points du premier relégable et à quatre d'une qualification pour l'Intertoto.
 
YVES DEROFF
YVES DEROFF
Voulant plus de temps de jeu il décidera durant l'été 2002 de quitter son club formateur afin d'accepter l'offre que lui proposait le RC Strasbourg, tout frais promu en Ligue 1, tout en sachant qu'au poste de latéral droit il allait subir la concurrence de Pierre Njanka. Mais l'ancien Canari ne connaîtra aucun souci d'adaptation au point de reléguer le camerounais Njanka sur le banc de touche et le départ de ce dernier en Janvier 2003 à Sedan. Finalement il réalisera une saison 02/03 pleine avec le promu alsacien en accumulant 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en Ligue 1 avec son tout premier but de marqué à ce niveau ) ce qui fera de lui le troisième Racingman le plus utilisé par le coach Ivan Hasek à cinq unités de Danijel Ljuboja et à quatre de Corentin Martins. Collectivement sa première année strasbourgeoise sera une réusiite puisqu'en plus d'être devenu un titulaire indiscutable au sein d'un onze type il sera l'un des grands artisans du maintien acquis par le promu alsacien grâce à une treizième place finale avec sept points d'avance sur le premier relégable et dix de retard pour une qualification pour l'Intertoto tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 54 à égalité avec Montpellier derrière Sedan ( 59 ) ).
La saison 03/04 verra l'ancien de Saint-Leu confirmer son statut de titulaire indiscutable en terminant de nouveau au troisième rang du classement des joueurs les plus utilisés par le nouvel entraîneur Antoine Kombouaré avec encore 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en Ligue 1 ) avec cette fois-ci quatre longueurs de retard sur Ulrich Le Pen et trois sur Christian Bassila. Collectivement le RCS arrachera pour la seconde année d'affilée une treizième place finale avec cette fois-ci cinq points d'avance sur le premier relégable et de nouveau dix de retard pour une qualification pour l'Intertoto tout en ayant l'une des défenses les plus friables ( 50 derrière Montpellier ( 74 ), Guingamp ( 58 ), Le Mans ( 57 ) et l'AC Ajaccio ( 55 ) ).
Suite au changement d'entraîneur au début du mois d'Octobre 2004 ( Jacky Duguépéroux en lieu et place de Kombouaré ) l'ancien nantais verra son statut changer car le nouveau coach strasbourgeois mettra en place un turn-over entre lui et Jean-Christophe Devaux, défenseur central de formation mais pouvant évoluer comme latéral droit, sans oublier de dire qu'il connaîtra aussi quelques soucis physiques. Alors sa troisième année en Alsace se soldera avec seulement 25 matchs toutes compétitions confondues ( dont 22 en Ligue 1 avec un but de marqué ) ce qui l'amènera à ne finir qu'au treizième rang du classement des joueurs les plus utilisés derrière Yacine Abdessadki ( 41 ), Guillaume Lacour ( 40 ), les duos Cédric Kanté-Arthur Boka ( 39 ), Alexander Farnerud-Mamadou Niang ( 38 ) et Pascal Johnansen-Salim Arrache ( 37 ), Mickaël Pagis ( 34 ), Stéphane Cassard ( 33 ), Devaux ( 31 ) et Bassila ( 27 ). Collectivement avant de finir au onzième rang de l'élite ( à six points du premier relégable ) le mansonnien avait inscrit un nouveau trophée à son palmarès suite à la vcitoire finale en coupe de la Ligue contre Caen ( 2-1 ).
Pour la saison 05/06 il retrouvera son statut de titulaire ce qui lui permettra de réaliser l'année la plus aboutie depuis le début de carrière avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 29 en Ligue 1 ). Et cette année réussie lui vaudra de finir comme le quatrième strasbourgeois le plus utilisé derrière Amara Diané ( 45 ), Pontus Farnerud ( 44 ) et Kanté ( 41 ). Collectivement le Racing effectuera un bon parcours en coupe UEFA jusqu'en huitièmes de finale ( perdu 4-2 score cumulé contre Bâle ( défaite 2-0 en Suisse et 2-2 à domicile ) ) mais en championnat ce sera plus laborieux au point de vivre une relégation en seconde division à cause d'une avant-dernière place finale acquise avec seulement 29 points ( une meilleure différence de buts par rapport à Metz lui évitera la dernière position de l'élite ) tout en ayant les plus mauvaises attaques ( 26 ) et défenses ( 59 ).
Au lieu de quitter le navire l'ancien Canari restera en Alsace pour tenter de faire retrouver illico-presto le haut niveau français au Racing et ce choix sera payant puisque le club strasbourgeois terminera sur la troisième marche du podium synonyme d'accompagner Metz ( à six points ) et Caen ( à une longueur ) en Ligue 1. A titre personnel le mansonnien sera l'un des grands artisans de la belle saison 06/07 en accumulant 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 34 en Ligue 2 ) ce qui fera de lui le troisième joueur le plus utilisé par le nouveau coach Jean-Pierre Papin à égalité avec Cassard à deux unités de Guillaume Lacour et à une de Renaud Cohade.
 
YVES DEROFF
YVES DEROFF
Même avec la perspective d'évoluer en Ligue 1 pour la saison 07/08 il décidera de mettre fin à son aventure alsacienne pour rejoindre l'En Avant Guingamp, qui évoluait en seconde division, du fait qu'il avait été séduit par le discours du président du club costarmoricain, Noël Le Graët. Et même avec un effectif mélangeant expérience ( Stéphane Trévisan, Guillaume Gauclin, Steven Pelé, Nicolas Savinaud, Arnaud Le Lan, Fabrice Colleau, Cédric Liabeuf, Yohann Eudeline, Farid Talhaoui, David Suarez, Mohamed Kader,Eduardo Ribeiro et Nicolas Haquin entre autres ) et jeunesse ( Felipe Saad, Bakary Koné, Steven Pinto-Borges, Igor Djoman, Michael Helegbe, Richard Soumah, Yann Jouffre, Yohann Rivière et William pour ne citer qu'eux ) l'EAG ne réussira pas à retrouver l'élite comme les trois années précédentes du fait qu'il ne finira que douzième à sept points du premier relégable et à quinze du podium. A titre personnel l'ancien Racingman sera l'un des hommes de base des deux entraîneurs ( Patrick Remy puis Victor Zvunka à partir d'Octobre 2007 ) au point determiner au second rang des joueurs les plus utilisés avec 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en Ligue 2 ) à quatre longueurs de Savinaud.
Même avec les renforts de Gilson Silva, Lionel Mathis, Badara Sène, Hervé Bazile, Wilson Oruma, Christian Bassila, Mouritala Ogunbiyi, François Bellugou et Jeremias Caggiano le championnat de France de Ligue 2 08/09 sera du même calibre que le précédent du fait que le club costarmoricain  arrachera une treizième place finale acquise à trois points du premier relégable et à vingt du podium tout en ayant la meilleure défense ( 35 à égalité avec Lens et Metz ) et l'une des plus faibles attaques ( 37 derrière Nîmes ( 32 ), Vannes ( 34 ) et Amiens ( 35 ) ). Mais cet nouvel échec pour retrouver l'élite sera un peu oublié par l'acquisition de la coupe de France pour la toute première fois de l'histoire de Guingamp suite à une victoire 2-1 contre le Stade Rennais. A titre personnel l'ancien Canari sera de nouveau l'une des pièces maîtresses de l'EAG en accumulant 45 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en Ligue 2 ) ce qui fera de lui le costarmoricain le plus utilisé par le coach Zvunka.
Le début de la saison 09/10 de Guingamp sera décevante avec la perte du Trophée des Champions contre Bordeaux ( 2-0 ) puis l'élimination dès le tour de barrage par Hambourg ( deux défaites par 5-1 et 3-1 ) puis terminera de la plus mauvaise des manières avec une relégation en National, division que Guingamp n'avait plus connu depuis 1994, validée par une 18ème place finale avec une petite longueur de retard sur le premier non relégable tout en ayant la seconde plus mauvaise attaque ( 35 derrière Istres ( 34 ) ). A préciser qu'il ne jouera aucune minute en coupe de la Ligue où ses coéquipiers atteindront les quarts de finale de la compétition qu'ils perdront 1-0 contre Toulouse. A titre personnel l'ancien du RCS enregistrera son temps de jeu le plus faible depuis son arrivée à l'EAG avec 28 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 24 en Ligue 2 ) mais cela l'amènera à finir quand même au onzième rang du classement des costarmoricains les plus utilisés par Zvunka derrière Thibault Giresse ( 40 ), le duo Saad-Fabrice Colleau ( 38 ), Ogunbiyi ( 37 ), le trio Bassila-Bakary Koné-Moustapha Diallo ( 35 ), Bellugou ( 30 ) et le duo Sébastien Grax-Alharbi El-Jadeyaoui ( 29 ).  
 
YVES DEROFF
YVES DEROFF
En fin de contrat à l'issue de la saison 09/10 Guingamp ne lui proposera aucune prolongation ce qui lui vaudra d'être sans club au départ de l'année 10/11. Alors à 32 ans il ira effectuer un stage UNFP ce qui l'amènera à avoir quelques touches avec le Paris FC et l'USJA Carquefou mais sans mettre fin aux discussions il ne répondra pas positivement à ces deux clubs du fait qu'il pensait pouvoir continuer dans le monde professionnel. Finalement l'offre intéressante qu'il attendait viendra du SCO Angers, club de seconde division, où il allait rejoindre d'autres trentenaires tels que Grégory Malicki, Nicolas Gillet, Jérémy Hénin, Mickaël Stéphan, David De Freitas, Nicolas Florentin et Charles Diers pour ne citer qu'eux. Et en Maine-et-Loire il ne sera pas considéré comme un titulaire indiscutable par l'entraîneur Jean-Louis Garcia ce qui l'amènera à ne totaliser que 25 matchs toutes compétitions confondues ( 22 en Ligue 2 et trois en coupe de France ). Même en étant dans un rôle de remplaçant ses statistiques lui permettront de prendre part à la belle saison angevine avec une demi-finale de coupe de France ( perdue 3-1 contre le PSG ) et une sixième place finale acquise en championnat à cinq points du podium synonyme de montée à l'étage supérieur tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 32 buts d'encaissés.
Sous les ordres d'un nouvel entraîneur en la personne de Stéphane Moulin l'ancien nantais sera cantonné dans un rôle d'utilité ce qui l'amènera à n'être présent qu'à quinze reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( douze en Ligue 2 et trois en coupe de France ). Et avant d'annoncer l'arrêt de sa carrière professionnelle à l'issue de la saison 11/12 son temps de jeu lui vaudra de prendre part à la onzième place finale acquise en championnat à neuf points du premier relégable et à treize du podium.
 
YVES DEROFF
Sélection :

Deroff vivra une belle histoire avec l'équipe de France des moins de 18 ans durant l'été 1997 en remportant le championnat d'Europe de la catégorie aux dépens du Portugal sur le score de 1-0 après prolongations et but en or. A préciser que pour acquérir ce trophée il était accompagné de ses équipiers nantais Pascal Delhommeau, Sébastien Piocelle et Alioune Touré ainsi que Zoumana Camara, Grégory Proment, David Hellebuyck et Louis Saha pour ne citer qu'eux.

RECONVERSION :

Apès l'arrêt de sa carrière Deroff continuera à taper dans le ballon en évoluant de 2012 à 2014 à Blois, club de Division d'Honneur Centre, tout en suivant en même temps un BTS en oenologie et viticulture du fait que le monde du vin était pour lui une passion débutait dix ans auparavant.

En 2014 il reviendra dans la région nantaise où il s'engagera pour six mois avec l'Union Sportive Thouaréenne, club de Division Régionale Honneur, afin de donner un coup de pouce et d'apporter son expérience d'ancien professionnel.

Ensuite il repartira à Angers pour gérer un complexe sportif, nommé le Angers SCO Footsal, situé au pied du stade Raymond Kopa du SCO tout en continuant à pratiquer le football en équipe loisirs avec d'anciens pros comme Olivier Quint et Frédéric Da Rocha entre autres au sein du club de Chapelain.

PALMARES :

-1999 : Vainqueur de la coupe de France ( Nantes).
-2000 : Vainqueur de la coupe de France ( Nantes ).
-2001 : Champion de France ( Nantes ).
-2005 : Vainqueur de la coupe de la Ligue ( Strasbourg ).
-2009 : Vainqueur de la coupe de France ( Guingamp ).

BILAN DE CARRIERE :

-1995 à 2002 : Nantes ( France ) 45 matchs joués.
-2002 à 2007 : Strasbourg ( France ) 147 matchs joués pour deux buts de marqués.
-2007 à 2010 : Guingamp ( France ) 94 matchs joués.
-2010 à 2012 : Angers ( France ) 34 matchs joués.
 
 
 


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#Posté le jeudi 27 février 2020 13:19

Modifié le vendredi 28 février 2020 07:08

PHILIPPE GAILLOT

 
A part la saison 92/93 à Valenciennes Philippe Gaillot aura évolué 17 années sur les 18 de sa carrière sous la tunique du FC Metz au point de totaliser 487 matchs toutes compétitions confondues avec 31 buts de marqués et d'être le troisième Grenat le plus capé en première division avec 423 rencontres de jouées derrière Sylvain Kastendeuch ( 439 ) et Philippe Hinschberger ( 430 ). Et en plus d'être l'un des messins ayant porté le plus le maillot à la Croix de Lorraine il remportera la coupe de France 1988,la coupe de la Ligue 1996 et surtout d'avoir été à deux doigts de devenir champion de France 1998 mais une plus mauvaise différence de buts par rapport au RC Lens l'en empêchera.
 
PHILIPPE GAILLOT
Philippe Gaillot est né en 1965 à Château-Salins en Moselle. Passionné de ballon rond il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon attaquant au sein du petit club de sa commune natale. Et après avoir gravi quelques échelons des équipes de jeunes castelsalinois ses qualités offensives seront remarquées par les recruteurs du FC Metz, grand club régional, ce qui amènera le jeune adolescent à ne pas réfléchir à deux fois pour rejoindre le centre de formation des Grenats du fait que son potentiel lui permettrait peut-être d'atteindre le monde professionnel comme l'avaient fait avant lui dans le passé Patrick Battiston, Philippe Hinschberger et Sylvain Kastendeuch pour ne citer qu'eux. Alors en débarquant au FC Metz il appronfondira sa formation de joueur offensif tout en gravissant les étapes des équipes de jeunes messins jusqu'à ce qu'il intègre en 83/84 la réserve mosellane au sein de laquelle il se préparera à intégrer l'équipe première aux côtés de Jean-Marc Rodolphe, Sylvain Kastendeuch, Thierry Pauk et Serge Romano pour ne citer qu'eux. A préciser que son entraîneur Marcel Husson ne le voyait pas comme attaquant ce qui l'amènera à redescendre le jeune mosellan sur le terrain et plus précisément sur le flanc gauche de la défense. Alors il devra se faire les dents à son nouveau poste tout en apprenant à gérer les allers-retours entre la défense et l'attaque. Et lors cette première année en équipe B il sera l'un des témoins privilégiés pour voir les pros remporter la toute première coupe de France de l'histoire du FC Metz aux dépens de l'AS Monaco sur le score de 2-0 après prolongations.
Finalement ses heures de travail pendant les séances d'entraînements et ses prestations avec la réserve mosellane lui ouvriront les portes du groupe professionnel en cours de saison 84/85 lorsque Marcel Husson, devenu coach de l'équipe première, décidera de l'y incorporer. Et là à l'approche de ses vingts ans il allait pouvoir s'entraîner aux côtés de Michel Ettorre, Fernando Zappia, Luc Sonor, Claude Lowitz, Robert Barraja, Jean-Philippe Rohr, Philippe Hinschberger, Vincent Bracigkiano, Jean-Paul Bernad, Tony Kurbos, Jules Bocandé et Carmelo Micciche entre autres qui avaient créé l'exploit au début de la campagne européenne en coupe des Coupes en éliminant dès le premier tour le grand FC Barcelone ( défaite 4-2 à domicile et victoire 4-1 en Catalogne ) mais se feront sortir au tour suivant par le Dynamo Dresde ( défaite 3-1 en Allemagne de l'Est et 0-0 à domicile ). En intégrant l'effectif des Grenats le castelsalinois savait très bien que ça serait plus que difficile d'engranger du temps de jeu jusqu'à la fin de la saison 84/85 du fait que le FC Metz avait déjà ce qu'il fallait comme joueurs susceptibles d'évoluer en tant que latéral gauche avec Luc Sonor, Philippe Thys, Claude Lowitz et Robert Barraja mais il en profitera pour apprendre aux côtés de ces derniers les ficelles du métier de défenseur latéral. Finalement le coach Husson le lancera dans le grand bain de l'élite française lors de la 38ème et dernière journée du championnat de France en le titularisant contre le PSG ( victoire 2-0 ) tout en précisant qu'il restera sur le terrain 75 minutes. Et ce match de joué lui vaudra de participer à la belle cinquième place finale acquise par son club formateur avec une qualification européenne à la clé.
Malgré les départs de Barraja, Lowitz et Thys le mosellan pure souche de plus de vingt ans ne verra pas son temps de jeu augmenter un peu plus à cause de la présence de Luc Sonor et des arrivées de Richard Honorine et Frédéric Pons. Alors sa deuxième année en professionnel se soldera encore à une seule rencontre de joué qu'il disputera cette fois-ci lors de la 34ème journée contre Nice ( défaite 2-0 ) en entrant en jeu à la 72ème minute. Ce temps de jeu plus que faiblard lui vaudra de prendre part à la sixième place finale acquise en championnat ( à une longueur d'une nouvelle qualification européenne ) et de voir comme spectateur l'élimination des Grenats dès le premier tour de la coupe UEFA par Hajduk Split ( défaite 5-1 en Yougoslavie et 2-2 à domicile ).
Suite au départ de Sonor à Monaco et de Honorine à Brest ce ne sera pas le castelsalinois qui récupèrera la place de latéral gauche mais Pons ce qui amènera le mosellan à n'apparaître que huit fois sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues entre fin Février et début Avril 1987 ( un 32ème de finale de coupe de France contre Reims ( défaite 2-1 ) et sept journées de championnat ( de la 24 à la 30ème) durant lesquelles il inscrira son tout premier but à ce niveau contre Laval ( victoire 1-0 ) ). Et ses statistiques lui permettront de participer de nouveau au beau championnat réalisé par Metz avec une sixième place finale loupant de quatre points une qualification européenne.
Le sentant enfin prêt le coach Husson prendra la décision d'installer le castelsalinois comme titulaire au poste de latéral gauche malgré que Pons soit toujours présent dans l'effectif des Grenats. Et là depuis le début de sa carrière la saison 87/88 sera son année la plus aboutie avec 41 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 avec quatre buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) ce qui fera de lui le sixième Grenat le plus utilisé à sept unités de Kastendeuch, à six de Thierry Pauk, à cinq du duo Jean-Louis Zanon-Hinschberger et à une d'Ettorre. Collectivement il vivra une bonne année en finissant huitième de l'élite ( à cinq points d'une qualification européenne ) et surtout en inscrivant sa toute première ligne à son palmarès après avoir conquis la coupe de France aux dépens du FC Sochaux grâce à une séance de tirs aux buts après un 1-1 final après prolongations.
La saison 88/89 verra Gaillot confirmer son statut de titulaire sur le flanc gauche de la défense messine ce qui l'amènera à terminer pour la seconde année consécutive au sixième rang du classement des Grenats les plus utilisés avec cette fois-ci 37 matchs toutes compétitions confondues ( dont 34 en D1 avec un but de marqué ) ex-aequo avec Zanon derrière Rodolphe ( 41 ) et les duos Hinschberger-Micciche ( 40 ) et Kastendeuch-Albert Cartier ( 39 ). Collectivement à plus de 23 ans le mosellan découvrira les joutes européennes en disputant la coupe des Coupes où il ne dépassera pas le premier tour suite à une défaite 5-1 score cumulé contre Anderlecht ( deux défaites par 3-1 et 2-0 ). En championnat ce sera également laborieux puisque le FCM finira à une piètre quinzième place finale acquise à huit points du 18ème ( barrage de relégation ) alors que lors des quatre derniers exercices le club messin avait fini dans les dix premières positions ( 5, 6, 6 et 8 ).
La saison 89/90 verra les Grenats entrer dans une nouvelle ère avec l'arrivée du belge Henri Depireux comme nouvel entraîneur après un règne de cinq années de Husson. Mais au bout de quelques mois les résultats seront très décevants au point qu'au mois de Décembre 1989 ce sera Joêl Muller, responsable du centre de formation du FC Metz, qui prendra les commandes de l'équipe messine. Finalement le nouveau coach des Grenats réussira à remonter la pente et surtout à assurer le maintien en terminant quatorzième à trois points du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'attaque la moins prolifique avec seulement 33 buts de marqués. A titre personel même avec ces changements d'entraîneurs ( Depireux puis Muller ) le castelsalinois restera omniprésent dans le onze type des Grenats en accumulant 37 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 34 en D1 ) ce qui fera de lui le septième joueur le plus utilisé derrière le trio Bernard Lama-Kastendeuch-Hinschberger ( 41 ), Cartier ( 40) et le duo Pauk-Thierry Oleksiak ( 39 ).
La saison 90/91 verra le latéral gauche des Grenats être embêté par des soucis physiques ce qui lui vaudra de ne totaliser que 24 matchs toutes compétitions confondues ( dont 22 en D1 avec deux buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe de France ). Même en n'ayant pas des statistiques de titulaire il terminera quand même comme le treizième Grenat le plus utilisé derrière le trio Pauk-Bernard Zénier-Nicolas Huysman ( 38 ), Hinschberger ( 37 ), Romano ( 36 ), le duo Cartier-François Calderaro ( 34), le duo Ettorre-Dragoljub Brnovic ( 32 ), Pierre Haon ( 29 ), Didier Casini ( 28 ) et Oleksiak ( 27 ). Collectivement les messins se battront une nouvelle fois pour éviter une relégation en seconde division et cette dernière sera évitée grâce à une douzième place finale acquise à quatre points du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 51 ex-aequo avec Rennes derrière Nancy ( 58 ) ).
Epargné par les pépins physiques le natif de Château-Salins réalisera une saison 91/92 pleine en ne ratant aucune des 38 journées du championnat de France ( avec quatre buts d'inscrits ) et en y ajoutant une rencontre de coupe nationale il terminera comme le Grenat le plus utilisé par Muller avec 39 matchs toutes compétitions confondues en devançant d'une longueur sur le duo Philippe Flucklinger-Romano. Collectivement l'exercice hexagonal sera du même calibre que le précédent du fait que Metz finira pour la seconde année d'affilée au douzième rang du classement avec cette fois-ci six points d'avance sur le 18ème ( barrage de relégation ).
 
PHILIPPE GAILLOT
Alors qu'il venait de réaliser une très belle année les dirigeants messins accepteront de le prêter pour la saison 92/93 à Valenciennes, tout frais promu au sein de l'élite, du fait que Muller avait beaucoup de choix pour composer sa défense avec Cyril Serredszum, Albert Cartier, Anthony Baffoe, Lubos Kubik, Didier Lang, Jean-Philippe Séchet, Eric Bertrand et Pascal Pierre pour ne citer qu'eux. Et afin de valider son maintien le plus rapidement possible le club nordiste comptera également sur l'expérience de Jorge Burruchaga, Thierry Fernier, Kalman Kovacs, Sylvain Mastrisciano, Arnold Oosterveer et Christophe Robert en plus de celle du Grenat. Mais après seulement quatre journées le promu valenciennois procédait déjà à un changement de coach ( Boro Primorac en lieu etplace de Francis Smerecki ) et ensuite il se battra jusqu'à la dernière journée pour éviter un retour immédiat en D2. En finissant 18ème de l'élite Valenciennes se donnait une chance à garder sa place en première division en disputant le barrage de relégation contre Cannes, vainqueur des barrages de promotion en D2, mais se loupera en s'inclinant 3-1 score cumulé ( défaite 2-0 sur la Croisette et 1-1 à domicile ). A titre personnel le joueur du FC Metz réalisera un prêt satisfaisant en accumulant 37 matchs toutes compétitions confondues ( dont 33 en D1 avec un but de marqué sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) ce qui fera de lui le troisième élément le plus utilisé à égalité avec Jacques Glassmann à deux longueurs de David Le Frapper et à une de Wilfried Gohel. A préciser que la fin de saison de l'équipe valenciennoise sera également ternie par l'affaire de corruption VA-OM que le défenseur nordiste Jacques Glassmann révèlera en expliquant qu'un dirigeant et un joueur de Marseille lui avaient proposé ainsi qu'à Burruchaga et Christophe Robert la veille du match une somme d'argent pour lever le pied lors de la rencontre. Cette affaire secouera le football français.
 
PHILIPPE GAILLOT
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Revenu au sein de son club formateur durant l'été 1993 le castelsalinois retrouvera sans soucis sa place au sein du onze type des Grenats ce qui l'amènera à finir comme le cinquième messin le plus utilisé par Muller avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 avec un but de marqué ) ex-aequo avec Lang derrière le duo Jacques Songo'o-Séchet ( 39 ), Pascal Pierre ( 38 ) et Serredszum ( 37 ). Collectivement le FCM assurera assez aisément son maintien en terminant douzième avec dix points d'avance tout en ayant l'une des plus faibles attaques avec 36 buts de marqués derrière Toulouse ( 26 ) et le duo Caen-Le Havre ( 29 ).
La saison 94/95 sera plus que réussie avec une bonne huitième place finale acquise en championnat avec une qualification pour l'Intertoto à la clé ( à une unité de la coupe UEFA ) et un parcours jusqu'en demi-finales de la coupe de France que Metz perdra 1-0 contre Strasbourg. A titre personnel le latéral gauche sera encore l'un des hommes de base duFC Metz ce qui l'amènera à finir comme le Grenat le plus utilisé avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( dont 37 en D1 avec un but de marqué sans oublier celui qu'il inscrira en coupe de la Ligue ) juste devant le duo Serredszum-Robert Pirès ( 41) et Kastendeuch ( 40 ).
A 31 ans après avoir été éliminé en quarts de finale de l'Intertoto par Strasbourg ( défaite 2-0 ) le club mosellan réalisera une très belle saison 95/96 avec une surprenante quatrième place finale acquise en championnat à sept points du champion auxerrois et à trois du duo PSG-Monaco. A préciser qu'avec ses compères Rigobert Song, Kastendeuch, Serredszum, Pascal Pierre et Didier Lang sans oublier le gardien Jacques Songo'o il finira à la première place des meilleures défenses avec seulement trente buts d'encaissés à égalité avec l'AJ Auxerre. Et cette bonne année sera finalement récompensée par l'acquisition de la coupe de la Ligue aux dépens de l'Olympique Lyonnais grâce à une séance de tirs aux buts après un 0-0 final après prolongations ( le castelsalinois à réussi son tir au but ). A titre personnel le latéral gauche sera l'un des grands artisans de la belle saison des Grenats en étant présent à cinquante reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( sans aucune absence en championnat ) ce qui fera de lui le second joueur le plus utilisé à une petite longueur de Kastendeuch.
La saison 96/97 sera tout à fait correcte avec un parcours honorable en coupe UEFA jusqu'en huitièmes de finale ( perdu contre Newcastle ( 1-1 à domicile et défaite 2-0 en Angleterre ) après avoir sorti le FC Tirol Innsbruck ( 0-0 en Autriche et victoire 1-0 à domicile ) et le Sporting du Portugal ( victoire 2-0 à domicile et défaite 2-1 au Portugal) aux tours précédents ) et une cinquième place finale acquise en D1 à cinq points du tour préliminaire de la Ligue des Champions ce qui vaudra à Metz de se contenter de la prochaine coupe UEFA. Et pour la seconde année consécutive Gaillot et ses compères ( Song, Kastendeuch, Serredszum, Lang, Pierre et Jeff Strasser sans oublier le nouveau gardien Lionel Letizi) finiront comme les meilleurs défenseurs de l'élite avec encore que trente buts d'encaissés à égalité cette fois-ci avec ceux du champion monégasque. A titre personnel le castelsalinois sera encore égal à lui-même en finissant au neuvième rang du classement des Grenats les plus utilisés avec 37 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 32 en D1 avec un but d'inscrit ) ex-aequo avec Lang derrière Jocelyn Blanchard ( 47 ), Kastendeuch ( 46 ), les duos Song-Serredszum ( 42 ) et Frédéric Arpinon-Robert Pirès ( 41 ), Letizi ( 40 ) et David Terrier ( 39 ).
Malgré des éliminations rapides en coupe UEFA ( seizième de finale perdu Karlsruher ( défaite 2-0 à domicile et 1-1 en Allemagne ) ) et en coupe de France ( huitième de finale perdu contre Bourg-Péronnas, pensionnaire de CFA, sur le score de 2-0 ) et un parcours honorable jusqu'en quarts de finale de la coupe de la Ligue ( perdu 1-0 contre le PSG, futur vainqueur de l'épreuve ) la saison 97/98 sera époustouflante pour le FC Metz en décrochant le titre de champion d'automne mais finalement ne finira que deuxième derrière Lens à cause d'une plus mauvaise différence de buts ( +20 contre +25 ) tout en ayant la seconde défense la plus imperméable avec 28 buts d'encaissés à une unité de l'O.M. A titre personnel le castelsalinois sera encore l'un des piliers du onze messin en accumulant 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 avec trois buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe d'Europe) ce qui fera de lui le huitième Grenat le plus utilisé ex-aequo avec Danny Boffin et Bruno Rodriguez derrière Kastendeuch ( 44 ), les duos Letizi-Blanchard ( 43 ) et Frédéric Meyrieu-Vladan Lukic ( 42 ), Pierre ( 41 ) et Pirès ( 40 ).
Suite à une blessure le latéral gauche du FC Metz ratera le début de la saison 98/99 ce qui l'amènera à ne pas participer au tour préliminaire de la Ligue des Champions contre Helsinki ( défaite 1-0 en Finlande et 1-1 à domicile ) et au premier tour de la coupe UEFA contre l'Etoile Rouge de Belgrade ( élimination aux tirs aux buts après un 3-3 score cumulé ( chaque équipe avait gagné 2-1 à domicile ). Finalement à cause de soucis physiques contractés en début et fin de saison le castelsalinois accumulera tout de même 28 matchs toutes compétitions confondues ( dont 21 en D1 sans oublier de préciser qu'il marquera un but en coupe de France et un autre en coupe de la Ligue ) ce qui lui vaudra de finir quand même au dixième rang des Grenats les plus utilisés à égalité avec Lukic derrière le duo Letizi-Kastendeuch ( 46 ), Danny Boffin ( 43), le duo Strasser-Frédéric Meyrieu ( 41 ), Geoffray Toyes ( 38 ), Franck Rizzetto ( 35 ), Pierre ( 33 ) et Nenad Jestrovic ( 32 ). Ses statistiques lui permettront de prendre part au parcours jusqu'en finale de la coupe de la Ligue ( perdue 1-0 contre Lens) et à la piètre dixième place finale acquise en championnat à quatre points du premier relégable ( Metz avait subi plusieurs départs ( Blanchard, Pirès, Serredszum et Song ) tout en précisant que le club messin finira avec l'une des plus faibles attaques ( 28 derrière Le Havre ( 23 ) et Toulouse ( 24 ) ) mais avec tout de même une qualification pour l'Intertoto à la clé suite au désistement du neuvième, le PSG.   
Epargné par les pépins physiques Gaillot réalisera une saison 99/00 pleine avec 44 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en D1 avec deux buts de marqués ) au point de finir comme le deuxième joueur le plus utilisé à une longueur de Kastendeuch. Collectivement les Grenats atteindront la finale de l'Intertoto qu'ils perdront 3-2 score cumulé contre West Ham ( victoire 1-0 en Angleterre et défaite 3-1 à domicile ) puis termineront onzièmes de l'élite à deux points du premier relégable tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 38 derrière Le Havre ( 30 ), Troyes ( 36 ) et Auxerre ( 37 ) ) et la défense la plus imperméable avec seulement 33 buts d'encaissés.
Suite à de nouveaux pépins physiques et aux choix des entraîneurs ( Muller puis Albert Cartier à partir de Décembre 2000 ) le castelsalinois ne totalisera que 27 matchs toutes compétitions confondues ( dont 25 en D1 avec un but de marqué ) faisant ainsi de lui le huitième Grenat le plus utilisé à neuf unités de Gérald Baticle, à six de Meyrieu, à quatre de Faryd Mondragon, à deux du trio Pierre-Grégory Proment-Jonathan Jager et à une de Christophe Bastien. Collectivement le club lorrain arrachera une douzième place finale en championnat à cinq points du premier relégable et à deux d'une qualification pour l'Intertoto tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 35 derrière Strasbourg ( 28 ), le duo Auxerre-Marseille ( 31 ) et Toulouse ( 34 ) ).
A cause de blessures ou des choix des coachs ( Cartier puis Gilbert Gress à partir de Janvier 2002 ) sa saison 01/02 sera très délicate au point de n'apparaître qu'à huit reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( toutes en D1 avec deux buts de marqués tout en précisant qu'il jouera de la septième à la treizième et pour finir la trentième ). Et avant d'annoncer l'arrêt de sa carrière professionnelle à plus de 37 ans à l'issue de cette année là le castelsalinois prendra part malgré son temps de jeu plus que faiblard à la relégation de Metz en seconde division validée par une 17ème place finale avec deux points de retard sur le premier non relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 31 derrière Montpellier ( 28 ) ) et défenses ( 47 derrière Lorient ( 64 ), Guingamp ( 57 ) et Rennes ( 51 ) ). Vraiment dommage d'arrêter sa carrière en laissant son club formateur retrouver la seconde division après 35 années consécutives passées au sein de l'élite.
 
PHILIPPE GAILLOT
PHILIPPE GAILLOT
PHILIPPE GAILLOT
RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Gaillot passera un an au laboratoire de recherche de Sollac afinde terminer son diplôme d'ingénieur ( il avait fait des études en Chimie ) tout en continuant pendant trois ans à taper dans le ballon sous la tunique de Thionville, club de CFA 2. A préciser qu'en parallèle de son séjour thionvillois il préparera un Master de Gestion " Manager Sportif " car il souhaitait rester dans le monde du football mais pas en tant qu'entraîneur.
Et finalement en 2005 il reviendra au FC Metz pour intégrer la cellule de recrutement du club mosellan afin de s'occuper d'abord d'un projet de développement du FCM et de s'occuper ensuite du recrutement en compagnie de Bernard Zénier jusqu'en 2006 et Didier Philippe jusqu'en 2011 et aujourd'hui il travaille au côté de Frédéric Arpinon.
 
PHILIPPE GAILLOT
PALMARES :

-1988 : Vainqueur de la coupe de France ( Metz).
-1996 : Vainqueur de la coupe de la Ligue ( Metz ).
-1999 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Metz).

BILAN DE CARRIERE :

-1984 à 1992 : Metz ( France ) 168 matchs joués pour douze buts de marqués.
-1992 à 1993 : Valenciennes ( France ) 33 matchs joués pour un but de marqué.
-1993 à 2002 : Metz ( France ) 255 matchs joués pour onze buts de marqués.
 
 
 
 


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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.40.250) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le vendredi 21 février 2020 15:36

Modifié le samedi 22 février 2020 08:58

YVES EHRLACHER

 
Milieu de terrain endurant et technique Yves Ehrlacher débarquera au RC Strasbourg à 19 ans et après quelques mois de présence alors qu'il n'avait connu jusque là le monde amateur il découvrira le haut niveau amateur en y disputant treize rencontres pour deux buts de marqués. Et au bout d'une année il deviendra l'une des pièces maîtresses du Racing ce qui lui permettra de vivre les plus belles années du club strasbourgeois en remportant un titre de champion de France de D2 et un de D1 en deux ans. Ensuite il quittera son Alsace natale pour évoluer deux saisons dans le Nord du côté de Lens et une dans le Sud sous la tunique de Bastia avant de revenir terminer sa carrière au sein du club alsacien de Mulhouse.
 
YVES EHRLACHER
Yves Ehrlacher est né en 1954 à Sundhoffen dans le Haut-Rhin. Issu d'une famille qui était passionné de ballon rond ce sera tout naturellement qu'il prendra rapidement une licence au sein du club de sa commune natale où son père officiait comme président et que ses trois frères y évoluaient déjà dans les équipes de jeunes. Et là il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un élément offensif capable d'évoluer aussi bien comme meneur, ailier droit et voire attaquant de pointe. Alors il gravira tous les échelons des équipes de jeunes jusqu'à ce qu'il intègre la réserve et l'équipe première au sein desquelles il jouera aux côtés de ses frangins Claude, Jean et Richard. Son endurance et sa très belle technique ne passeront pas inaperçues au point que des recruteurs de Strasbourg, Sochaux et Saint-Etienne viendront le superviser et lui faire des propositions très alléchantes. Finalement à l'approche de ses 19 ans il ne réléchira pas à deux fois pour accepter l'une de ses offres du fait qu'il avait l'opportunité d'atteindre l'ojectif qu'il s'était lancé de devenir footballeur professionnel. Et afin de fouler les pelouses de l'élite si ses qualités le lui permettront il choisira de rejoindre le RC Strasbourg car ce dernier n'était pas trop éloigné de chez lui ( 78 kilomètres ) même si Sochaux n'était pas siloin que ça ( 92 kilomètres ).
En débarquant au Racing tout ira vite pour le natif de Sundhoffen du fait que lorsque Robert Domergue prendra les commandes de l'équipe première en Novembre 1973 en lieu et place de Casimir Nowotarski il se verra intégrer au sein du groupe professionnel après avoir passé ses premiers mois strasbourgeois en équipe de jeune voire la réserve. Et là alors qu'il n'avait connu que le monde amateur il allait découvrir un nouvel environnement en cotoyant durant les séances d'entraînements aux côtés de joueurs expérimentés tels qu'André Rey, Giora Spiegel, Maurice Serrus, Jacky Pauvert, Gérald Zamojski, Jacky Duguépéroux, Gilbert Gress, Gérard Hausser, Yvan Roy, Joseph Yegba Maya et Ivan Hlevnjak pour ne citer qu'eux sans oublier les prometteurs Dominique Dropsy, Léonard Specht, René Deutschmann, Albert Gemmrich, Roland Wagner et Jean-Pierre Kern entre autres. Et convaincu de son potentiel le nouveau coach du Racing n'hésitera pas à donner sa chance au jeune Ehrlacher en le lançant dans le grand bain de la première division contre l'Olympique de Marseille ( 2-2 ) ce qui l'amènera à affronter des joueurs chevronnés de l'élite française comme Marius Trésor, Didier Couécou, Robert Buigues, Antoine Kuszowski, Daniel Leclercq, Georges Franceschetti, François Bracci, Josip Skoblar, Raymond Kéruzoré, Victor Zvunka, Georges Carnus et Jean-Pierre Lopez. Satisfait de sa prestation l'entraîneur Domergue fera de nouveau appel à lui à douze autres reprises plus une en coupe nationale ce qui permettra au jeune homme de 19 ans d'inscrire ses deux premiers buts au sein du championnat de France. Pour des débuts pros c'était pas mal comme statistiques alors qu'il y a à peine un an il évoluait encore en amateur. Et pour sa découverte du haut niveau français son temps de jeu accumulé lui vaudra de participer à la huitième place finale acquise à quatre points du premier relégable et à dix d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 67 ex-aequo avec Nancy derrière Sedan ( 80 ), Paris FC ( 79 ) et Monaco ( 73 ) ).
L'arrivée du néerlandais Hendrikus Hollink au poste d'entraîneur sera bénéfique pour le sundhoffien puisqu'il se retrouvera intronisé comme titulaire indiscutable au point d'accumuler 36 matchs toutes compétitions confondues dont 32 en D1 avec trois nouveaux buts d'inscrits sans oublier celui qu'il marquera en coupe nationale. Et là au bout de deux années de présence au RCS voilà que ses statistiques lui permettaient de terminer comme le huitième racingman le plus utilisé derrière Gress ( 45 ), Spiegel ( 44 ), Dropsy ( 43 ), Gemmrich ( 42 ), Duguépéroux ( 39 ), Specht ( 38 ) et Serrus ( 37 ). Collectivement la saison 74/75 sera tout à fait convenable avec un quart de finale de coupe de France ( perdu 3-1 score cumulé contre Saint-Etienne, futur vainqueur de l'épreuve, ( défaite 2-0 dans le Forez et 1-1 à domicile ) ) et une neuvième place finale acquise en championnat à dix points du premier relégable etàcinq d'une qualification européenne.
La saison 75/76 verra l'alsacien pure souche confirmer son statut de titulaire même en vivant un changement de coach en cours d'année ( Paul Frantz en lieu et place de Hollink en Novembre 1975 ) ce qui lui vaudra de finir à la première place du classement des joueurs les plus utilisés avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en D1 tout en marquant quatre buts) à égalité avec Dropsy et Specht. Par contre collectivement le Racing vivra un exercice hexagonal laborieux au point d'être relégué en seconde division suite à son avant-dernièr eplace finale avec cinq points de retrad sur le premier non relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 derrière Avignon ( 30 ) ).
Suite à la relégation au second étage du football français le milieu de terrain de 22 ans décidera de rester à Strasbourg pour tenter de faire remonter illico-presto le Racing au sein de l'élite. Et sous les ordres de son cinquième et sixième entraîneur depuis qu'il était arrivé au RCS ( Heinz Schilcher puis Alexander Schwartz à partir de Novembre 1976 ) il atteindra l'objectif principal des dirigeants strasbourgeois en validant le ticket retour en D1 suite à sa première place finale acquise dans le groupe B avec cinq points d'avance sur Rouen tout en ayant les meilleures attaques ( 84 ) et défenses ( 26) de toute la division. Et cerise sur le gâteau il inscrira sa toute première ligne à son palmarès après avoir remporté le titre de champion de France de D2 aux dépens de l'autre premier, l'AS Monaco, sur le score cumulé de 3-1 ( victoire 2-0 à domicile et 1-1 en Principauté ). A titre personnel il sera l'un des grands artisans de la belle saison 76/77 avec 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D2 avec cinq buts de marqués ) faisant ainsi de lui le septième joueur le plus utilisé à trois unités du trio Dropsy-Specht-Gemmrich, à deux de Sénéchal et à une du duo Duguépéroux-Joël Tanter.
De nouveau sous les ordres d'un nouvel entraîneur qui sera cette fois-ci Gilbert Gress le sundhoffien vivra en tant que promu un championnat de France éblouissant au point d'être à deux doigts sacré champion mais ce sera un autre promu, Monaco, qui le deviendra alors que le RCS terminera troisième à trois longueurs du club du Rocher et à deux du FC Nantes, tenant du titre, ce qui l'amènera à être qualifié pour la prochaine coupe UEFA. A titre personnel pour la quatrième année consécutive il sera l'une des pièces maîtresses du Racing en terminant la saison 77/78 avec 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en D1 avec huit buts de marqués) ex-aequo avec Specht derrière le duo Dropsy-Gemmrich ( 41 ) et Tanter ( 40 ).
La saison 78/79 sera encore plus fabuleuse car après avoir pris la tête du championnat de France dès la cinquième journée Ehrlacher et ses coéquipiers tiendront la dragée haute aux deux favoris qu'étaient Nantes et Saint-Etienne au point de remporter le premier et unique titre de champion de France du RCS avec deux points d'avance sur les Canaris et les Verts tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 28 buts d'encaissés. Et les strasbourgeois n'étaient pas troploin de pouvoir réaliser un joli doublé coupe-championnat puisque leur route en coupe de France s'arrêtera en demi-finales qu'ils perdront contre Auxerre à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( 0-0 dans l'Yonne et 2-2 àdomicile). A préciser qu'à 24 ans il allait profiter de la saison 78/79 pour découvrir les joutes européennes en disputant la coupe UEFA où le Racing atteindra les huitièmes de finale qu'il perdra 4-0 score cumulé contre le MSV Duisbourg ( 0-0 à domicile et défaite 4-0 en République Fédérale d'Allemagne ). A titre personnel le sundhoffien sera encore omniprésent dans le onze type alsacien ce qui l'amènera à finir comme le neuvième rancingman le plus utilisé par Gress avec 43 matchs toutes compétis confondues ( dont 29 en D1 avec cinq buts de marqués sans oublier les deux qu'il inscrira en coupe nationale ) ex-aequo avec Duguépéroux derrière le trio Dropsy-Specht-Gemmrich ( 53 ), Francis Piasecki ( 52 ), le duo Raymond Domenech-Roland Wagner ( 50), Tanter ( 48 ) et Deutschmann (44 ).
 
YVES EHRLACHER
YVES EHRLACHER
Alors qu'il avait la perspective de disputer la coupe des Champions Ehrlacher surprendra pas mal de personnes en décidant de quitter Strasbourg après six ans de bons et loyaux services pour rejoindre le RC Lens, tout frais promuen première division. Et afin de valder le maintien le plus rapidement les dirigeants lensois ne s'arrêteront pas au recrutement du champion de France en titre puisqu'ils feront venir dans le Nord en même temps des éléments expérimentés tels que Daniel Alberto, Pierre Lechantre, François M'Pelé, Henryk Maculewicz et voire Guy Lacombe. Et là chez les Sangs et Ors l'alsacien formera un formidable quatuor au sein du milieu de terrain du promu lensois avec Guy Lacombe, Robert Sab et Daniel Leclercq. Alors sa première année dans le Pas-de-Calais sera une grande réussite du fait qu'il terminera comme le troisième joueur le plus utilisé par le coach Arnold Sowinski avec 42 rencontres toutes compétitions confondues ( ex-aequo avec Alberto et Guy Lacombe à une longueur du duo Francis Hédoire-Michel Joly ) mais surtout comme la meilleure gâchette des Artésiens avec quatorze réalisations dont quatorze en championnat ce qui lui permettra de faire parti des buteurs les plus efficaces de l'élite à égalité avec Yannick Stopyra à sept unités du duo Delio Onnis-Erwin Kostedde, à qautre de Pierre Pleimelding, à trois de Drago Vabec, à deux de MichelPlatini et à une du trio Nenad Bjekovic-Johnny Rep-Bernard Genghini. Vraimment une saison très aboutie pour l'ancien strasbourgeois car fallait le faire de finir comme l'élément le plus efficace devant le but adverse en devançant des attaquants comme M'Pelé et Pascal Françoise. Et collectivement le promu artois réalisera un bon championnat aupoint de terminer au neuvième rang du classement avec neuf points d'avance sur le 18ème qui devait passer par le barrage de relégation.
La saison 80/81 sera un peu plus délicate pour le RCL du fait qu'il finira treizième avec seulement trois points d'avance sur le 18ème ( barrage de relégation ) mais l'année sera sauvée par un superbe parcours en coupe de France jusqu'en demi-finales qu'il perdra 3-0 contre Bastia, futur vainqueur de l'épreuve, ( deux défaites par 2-0et 1-0 ). A titre personnel le sundhoffien sera encore l'un des hommes de base des Sangs et Ors ce qui lui vaudra de terminer comme le neuvième joueur le plus utilisé par Sowinski avec 41 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en D1 ) derrière Joly (46 ), les trio Hervé Flak-Guy Lacombe-Daniel Leclercq ( 44 ) et Hédoire-M'Pelé-Françoise ( 43 ) et Alberto ( 42 ). En terme d'efficacité il sera moins prolifique que l'année passée mais avec neuf buts ( huit en championnat et un en coupe de France ) ilfinira tout de même comme le deuxième meilleur buteur lensois à égalité avec Guy Lacombe derrière Françoise ( 13 ).
 
YVES EHRLACHER
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Après ses deux belles années lensoises il décidera de tenter un nouveau challenge en rejoignant l'Ile de Beauté en s'engageant en faveur du SC Bastia, tout récent vainqueur de la coupe de France aux dépens de l'AS Saint-Etienne. Sans être un titulaire indiscutable le sundhoffien réalisera une saison 81/82 tout à fait convenable avec trente matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en Ligue 1 avec trois buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) faisant ainsi de lui le treizième bastiais le plus utilisé par l'entraîneur Antoine Redin derrière Pierrick Hiard ( 50 ), le trio Jean-Louis Cazes-Gérard Bacconnier-Simei Ihily ( 46 ), Alain Fiard ( 45 ), Charles Orlanducci ( 42 ), Pascal Mariini ( 41 ), Louis Marcialis ( 38 ), José Pastinelli ( 34 ), le duo Raimondo Ponte-Roger Milla ( 33 ) et Claude Papi ( 31 ). Son transfert en Corse lui permettra sa seconde campagne en coupe UEFA où comme avec Strasbourg il atteindra les huitièmes de finale de la compétition qu'il perdra cette fois-ci contre le FC Dinamo Tbilissi ( 1-1 àdomicile et défaite 3-1 en URSS ). Au sein des compétitions domestiques les insulaires referont un beau parcours en coupe de France en allant cette fois-ci jusqu'en demi-finales ( perdue 2-0 contre l'ASSE ce quiétait une belle revanche pour les Verts par rapport à la finale de l'édition précédente ) et assureront leur maintien en D1 en finissant douzièmes à cinq points du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 65 derrière Montpellier ( 67 ) ).
 
YVES EHRLACHER
Sûrement que sa région natale lui manquait car durant l'été 1982 il décidera de quitter l'Ile de Beauté pour retourner en Alsace après trois années d'absence. Alors pour se rapprocher de sa commune natale et surtout de sa famille il répondra à l'affirmative à l'offre du FC Mulhouse qui venait tout juste de retrouver l'élite après y avoir évolué 44 ans auparavant. En débarquant au sein d'un effectif de qualité ( André Rey, Moreno Fabiani, Jean-Paul Pfertzel, Philippe Krug, Claude Andrey, Jean-Noël Huck, Jean-Marc Guillou, Salah Assad, Issiaka Ouattara, Daniel Sanchez, Paco Ibanez, Houcine Ben Saïd, Jean-Bernard Biau, Denis Jouanne et Francis Barthel pour ne citer qu'eux ) l'ancien Sang et Or pensait que ça serait qu'une formalité pour assurer le maintien du promu mulhousien voire arracher la position qualificative pour disputer le barrage de relégation. Mais malgré un début de championnat prometteur le FCM se rendra rapidement compte que la saison 82/83 serait très difficile du fait qu'il perdra ses treize premiers déplacements au point de constituer un record à ce niveau et qui est encore aujourd'hui d'actualité. Finalement Ehrlacher et ses coéquipiers seront relégables pendant 34 journées sur les 38 possibles avant de finir bons derniers de la D1 avec seulement 28 points ( 10 victoires, 8 nuls et 20 défaites ) tout en ayant la deuxième défense la plus perméable ( 76 derrière Lyon ( 77 ) ). A titre personnel son retour sur ses terres sera satisfaisant puisqu'il terminera comme le troisième joueur le plus utilisé par le coach Eugène Battmann avec 34 présences sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 avec deux buts de présence ) à sept unités de Pfertzel et à quatre de Sanchez.
Après avoir évolué au second étage du football français sept ans auparavant avec Strasbourg le sundhoffien retrouvera cette division pour la saison 83/84 avec le FC Mulhouse où ses dirigeants opéreront à un énorme recrutement afin de retrouver illico-presto l'élite française ( en plus d'un nouvel entraîneur en la personne de Gérard Banide le club accueillera Gérard Bernardet, Jean-Marc Desrousseaux, Salih Durkalic, Serge Duvernois, Serge Gaisser, Alain Grumelon, Kees Kist, Faouzi Mansouri, Abla Mansouri, Pierre Pleimelding, Didier Six, Philippe Tschiember, André Wiss et François Zdun ). Mais la mayonnaise ne prendra jamais entre toutes ses nouvelles recrues ce qui amènera l'équipe alsacienne à rater la remontée immédiate à l'étage supérieur suite à sa septième place finale acquise dans le groupe B à neuf points du podium synonyme de disputer les barrages de promotion ( les deuxièmes et troisièmes des deux groupes y étaient qualifiés). A préciser que Mulhouse compensera son championnat délicat en effectuant un bon parcours en coupe de France jusqu'en quarts de finale que le FCM perdra 4-3 score cumulé contre Nantes ( défaite 2-0 en Loire-Atlantique et victoire 3-2 à domicile ). A titre personnel l'ancien bastiais enregistrera des bonnes statistiques au sein d'un groupe aussi riche puisqu'il accumulera 26 matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en D2 avec quatre buts d'inscrits ) faisant ainsi de lui le treizième élément le plus utilisé à égalité avec Duvernois derrière les duos Desrousseaux-Bernardet ( 38 ), Grumelon-Six ( 37 ) et Kist-Wiss ( 36 ), Biau ( 33 ), Zdun ( 32 ), Durkalic ( 31 ), le duo Huck-Gaisser ( 29 ) et Pleimelding ( 27 ).
Sous les ordres de l'entraîneur-joueur Raymond Domenech la saison 84/85 verra Mulhouse lutter jusqu'à la dernière journée du championnat de D2 avec Le Havre pour obtenir la première place du groupe A synonyme de montée directe pour l'élite française. Et tout se jouera lors de la 34ème et dernière journée durant laquelle les Fécémistes se déplaçaient chez le doyen du football français alors que les deux équipes étaient co-leaders avec cinquante points. Finalement une défaite 1-0 enverra le FCM à la seconde place du groupe A à deux points du HAC et en barrages de promotion au sein desquels il passeront l'obstacle du Nîmes Olympique ( 2-0) avant de craquer devant le Stade Rennais ( deux défaites 1-0 et 4-2 ). Dommage car après cette belle année le club mulhousien aurait bienmérité de retrouver la D1. A titre personnel l'ancien du Racing de Strasbourg aura été l'un des leaders du coach Domenech en accumulant 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont trente en championnat avec un but de marqué sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) ce qui fera de lui le sixième joueur le plus utilisé ex-aequo avec Alain Tirloit à quatre unités duduo Jean-Pierre Tempet-Didier Toffolo,àtrois de Jacques Glassmann et à deux du duoAli Bouafia-John Eriksen.
Par contre suite à des soucis physiques et surtout aux arrivées de Marco Morgante, Lamine N'Diaye et Michel Deza sa saison 85/86 sera pratiquement blanche puisqu'il n'apparaîtra que huit fois en championnat de D2ce qui lui permettra quand même de prendre part àla seconde place finale acquise cette fois-ci dans le groupe B à six points du RC Paris. Par contre il ne sera pas présent sur les feuilles de matchs des barrages ce qui l'amènera à voir comme spectateur ses coéquipiers se débarrasser d'abord de Lyon ( 2-1 ) puis d'Alès ( victoire 2-0 à domicile et 1-1 dans les Cévennes) avant de craquer devant Nancy, le 18ème de l'élite, ( défaite 3-0 en Lorraine et victoire 2-0 à domicile).
Après cette pénible année le sundhoffien décidera de mettre un terme à treize années de professionnalisme alors qu'il aurait peut-être pu encore jouer encore deux voire trois ans.
 
YVES EHRLACHER
YVES EHRLACHER
RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Ehrlacher restera encore une saison à Mulhouse pour évoluer en réserve avant de rejoindre le SR Colmar pour l'année 87/88 afin d'y être entraîneur-joueur mais son expérience colmarienne se terminera par une relégation en Division d'Honneur.

Ensuite sans trop savoir ce qu'il fera entre 1988 et 1995 on le reverra sur un banc de touche en tant qu'entraîneur principal à partir de la saison 95/96 du côté de l'AS Illzach Modenheim où il y fera trois passages ( de 1995 à 2009, de 2010 à Mars 2011 puis de 2013 à Avril 2014 ).

PALMARES :

-1977 : Champion de France de D2 ( Strasbourg ).
-1979 : Champion de France ( Strasbourg).

BILAN DE CARRIERE :

-1973 à 1979 : Strasbourg ( France ) 178 matchs joués pour 27 buts de marqués.
-1979 à 1981 : Lens ( France ) 69 matchs joués pour 22 buts de marqués.
-1981 à 1982 : Bastia ( France ) 24 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1982 à 1986 : Mulhouse ( France ) 93 matchs joués pour sept buts de marqués.
 
 
 


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#Posté le samedi 15 février 2020 16:50

Modifié le dimanche 16 février 2020 04:33

NICOLAS DOUCHEZ

 
 
Formé au Havre sans réussir à s'y imposer Nicolas Douchez ira se faire les dents du côté de Châteauroux avant de rallier Toulouse où ses prestations lui permettront de piquer la place de titulaire à l'emblématique Christophe Revault. Ensuite il confirmera son potentiel à Rennes avant de s'engager au PSG où il passera cinq années à ne jouer peu à cause de son étiquette de doublure alors qu'au départ on lui avait promis qu'il serait le gardien numéro un du club de la capitale. Il retrouvera une place de titulaire au RC Lens tout en étant le capitaine mais sa seconde année dans le Nord sera délicate du fait qu'il n'acceptera pas d'être mis en concurrence avec sa doublure. Il terminera au Red Star une carrière qui aurait pu être bien meilleure s'il n'avait pas été bloqué cinq ans au PSG alors qu'il aurait été numéro un dans un club moins huppé que le club parisien.
 
NICOLAS DOUCHEZ
Nicolas Douchez est né en 1980 à Rosny-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Passionné de ballon rond il prendra sa toute première licence de jeune footeux au sein du petit club du CSL Aulnay-sous-Boisoù il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon gardien de but. A douze ans il rejoindra le Paris FC où pendant quatre saisons il approfondira sa formation de dernier rempart d'une défense avant de se faire remarquer par les recruteurs du Havre ce qui amènera le jeune rosnéen de seize ans à ne pas réfléchir à deux fois pour intégrer le centre de formation du club doyen du football français. Alors encouragé par son rêve de devenir footballeur professionnel il travaillera durement pendant deux ans en équipes de jeunes avant d'incorporer à partir de 1998 l'équipe réserve avec laquelle il évoluera jusqu'en 2002 tout en précisant que durant l'été 1999 il signera son premier contrat professionnel. Finalement après plusieurs années d'attente il sera enfin intégrer dans le groupe professionnel du HAC par l'entraîneur Jean-François Domergue à l'aube de la saison 02/03 tout en sachant que ça serait carrément difficile pour lui d'engrange rdu temps de jeu à cause de la présence de l'emblématique slovaque Alexander Vencel sans oublier un autre jeune en la personne d'Olivier Blondel. Et comme il avait prévu Vencel ne laissera que des miettes à ses deux jeunes compères puisque Blondel ne jouera que deux matchs et que lui il disputera sa première rencontre pro au début du mois de Décembre 2002 contre Saint-Etienne pour le compte des seizièmes de finale de la coupe de la Ligue ( défaite 1-0 après prolongations ). Et ensuite ce sera du banc de touche ou des tibunes qu'il verra le promu havrais retrouver illico-presto la seconde division suite à sa 18ème position finale acquise avec une longueur de retard sur le maintien tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 27 derrière Troyes ( 23 ) ).

Voulant engranger du temps de jeu il demandera à la direction du Havre à être prêté pour la saison 03/04 car il savait bien qu'avec la présence de Vencel il n'aura que quelques miettes à grignoter. Alors afin de prouver toutes ses qualités il débarquera dans le Berrichon mais il trouvera dès son arrivée un concurrent en la personne de Rodolphe Roche. Alors il aura tout de même sa chance puisque l'entraîneur Victor Zvunka décidera de jouer l'alternance avec ses deux gardiens avec finalement un avantage pour le joueur du Havre en championnat laissant ainsi son compère disputer les rencontres des deux coupes nationales. Et ainsi son prêt castelroussin se soldera avec 28 matchs toutes compétitions confondues ( 26 en Ligue 2, un en coupe de France et un en coupe de la Ligue ) ce qui fera de lui le neuvième élément le plus utilisé ex-aequo avec David Coulibaly derrière Teddy Bertin ( 45 ), Eddy Viator ( 42 ), Sébastien Roudet ( 37 ), Marc-Eric Gueï ( 36 ), le duo Armindo Ferreira-Djibril Sidibé ( 34 ) et le duo Johann Paul-Marc Giraudon ( 30 ). Collectivement ce sera une année mitigée avec une onzième place finale acquise en seconde division à neuf points du premier relégable ( tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 49 derrière ASOA Valence ( 56 ), Laval ( 55 ) et Rouen ( 50 ) ) ) et au parcours jusqu'en finale de la coupe de France que le club d'Indre perdra 1-0 contre le PSG.

Revenu au HAC très satisfait de son prêt berrichon il reviendra très vite sur terre lorsque les dirigeants normands lui annonceront qu'ils ne le conservaient pas du fait que le nouvel entraîneur havrais Philippe Hinschberger possédait déjà Vencel et Blondel sans oublier un certain Steve Mandanda qui débarquait dans le groupe professionnel.
Mais le rosnéen rebondira rapidement car ses prestations castelrousines avaient été remarquées par Toulouse qui cherchait une doublure à Christophe Revault suite au départ de Jérémie Moreau pour Rouen. Et il sera bien le gadien numéro deux du Téfécé pour la saison 04/05 mais n'apparaîtra jamais sur une feuille de matchs toutes compétitions confondues du fait que Revault réalisera une année pleine. Alors ce sera du banc de touche qu'il verra tous ses coéquipiers terminer au treizième rang de l'élite à quatre points du premier relégable et à six d'une qualification pour l'Intertoto tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 36 ex-aequo avec l'AC Ajaccio et Caen derrière Istres ( 25 ), Bastia ( 32 ) et le duo Metz-Nantes ( 33 ) ).
La saison 05/06 était partie pour être identique à la précédente mais en Février 2006 l'ancien havrais profitera d'une grave blessure à un genou de Revault ( ligaments croisés ) pour accumuler 17 matchs toutes compétitions confondues ( quatorze en Ligue 1, un en coupe de France et deux en coupe de la Ligue ). Ouf voilà qu'à 25 ans il disputait enfin ses premières rencontres au plus haut niveau français. Son temps de jeu lui permettra de participer au parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe de la Ligue ( perdu 2-0 contre Monaco ) et au maintien en Ligue 1 acquis par une seizième place finale avec huit points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 47 à égalité avec Sochaux et troyes derrière Metz ( 59 ), Strasbourg ( 56 ), AC Ajaccio ( 53 ) et Rennes ( 49 ) ).
Pour la saison 06/07 Toulouse aura un nouveau coach en la personne d'Elie Baup et ce dernier décidera dès son arrivée d'installer l'ancien du Paris FC de 26 ans comme titulaire dans les cages toulousaines tout en signant un nouveau contrat de quatre ans avec le club haut-garonnais. Et ce choix de Baup de faire confiance à Douchez avait été acté en concertation avec l'entraîneur des gardiens Alain Casanova du fait que les deux hommes s'étaient fait un pari de l'amener le plus loin possible. A préciser qu'avant la prolongation du goal rosnéen et la décision de Baup l'ancien castelroussin avait eu quelques sollicitations et qu'il y avait eu la folle rumeur du retour de Fabien Barthez mais les dirigeants toulousains mettront vite fait fin à la possible arrivée de l'ancien gardien de l'équipe de France. Et là l'ancien du HAC réalisera sa saison la plus aboutie depuis le début de sa carrière en accumulant quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 36 en Ligue 1 ) mais surtout étalera toutes ses qualités dont les plus importantes avec sa tonicité, sa justesse sur sa ligne, à ses sorties loin de ses buts et à un très bon jeu au pied. Ses statistiques enregistrées lui vaudront de finir comme le deuxième toulousain le plus utilisé ex-aequo avec Achille Emana à une longueur de Nicolas Dieuze. Et collectivement il vivra un championnat de France de toute beauté en finissant à une surprenante troisième place finale acquise à 23 points de Lyon et à six de Marseille ce qui valait au Téfécé d'être qualifié pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions.
La saison 07/08 verra le natif de Seine-Saint-Denis confirmer son statut de titulaire ce qui l'amènera à terminer comme le joueur le plus utilisé par Baup avec 44 matchs toutes compétitions confondues ( dont 36 en Ligue 1 ) à égalité avec le congolais Hérita Ilunga. Mais par contre collectivement ce sera une année délicate avec une élimination de la Ligue des Champions dès le tour préliminaire contre Liverpool ( deux défaites par 1-0 et 4-0 ), une dernière place finale acquise dans le groupe E lors de la phase de poules de la coupe UEFA ( derrière le Bayer Leverkusen, le Spartak Moscou, le FC Zurich et le Sparta Prague ) et pour finir un maintien acquis in-extrémis en championnat par une 17ème position finale avec deux points d'avance sur le premier relégable.
 
NICOLAS DOUCHEZ
Suite au départ de Baup du poste d'entraîneur l'ancien du Paris FC décidera durant l'été 2008 le Téfécé et trouvera rapidement une nouvelle destination lorsque les dirigeants du Stade Rennais viendront toquer à sa porte pour lui proposer la casquette de gardien numéro un afin de remplacer le décevant Simon Pouplin. Alors il débarquera en Ille-et-Vilaine avec un contrat de trois ans à la clé et d'entrée de jeu il se fera remarquer en coupe Intertoto lors d'une interminable séance aux tirs aux buts contre le club ukrainien de Simferopol ( remportée dix tirs à neuf après un 1-1 score cumulé ( chaque équipe avait gagné 1-0 à domicile ) ). Ensuite il sera régulièrement décisif pendant toute la saison 08/09 tout en disputant cinquante matchs sur les 52 joués par les Rouges et Noirs ce qui fera de lui le joueur le plus utilisé par le coach Guy Lacombe. Et avec l'aide de ses compères Kader Mangane, Petter Hansson, Carlos Bocanegra, Rod Fanni, Stéphane M'Bia et Romain Danzé il emmènera la ligne défensive des Rouges et Noirs jusqu'à la troisième place du classement des meilleures défenses avec 34 buts ex-aequo avec Bordeaux juste derrière Toulouse ( 27 ) et Lyon ( 29 ). Collectivement la saison de Rennes sera assez convenable avec la qualification pour la coupe UEFA en passant par l'Intertoto ( élimination dès le premier tour contre Twente à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( victoire 2-1 à domicile et dféaite 1-0 aux Pays-Bas ), au parcours jusqu'en finale de la coupe de France ( perdue 2-1 contre Gungamp ) et à la septième place finale acquise en Ligue 1 ( à dix points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à trois de la Ligue Europa ).  
Sous les ordres d'un nouvel entraîneur en la personne de Frédéric Antonetti il sera encore le numéro un dans les cages rennaises ce qui lui permettra de terminer pour la seconde année d'affilée comme le Rouge et Noir le plus utilisé avec cette fois-ci 41 rencontres toutes compétitions confondues dont 37 en Ligue 1. A préciser que ses prestations ne seront pas aussi éblouissantes que sa première année en Ille-et-Vilaine notamment à cause de douleurs handicapantes. Et collectivement la saison 09/10 sera moins bonne que l'année passée avec une moyenne neuvième place finale acquise à seize points d'une qualification européenne.
Suite à cette délicate saison 09/10 le club rennais ne lui proposera pendant l'été 2010 qu'une faible revalorisation salariale tout en mettant dans les pattes Johann Carrasso, un gardien prometteur venant de Montpellier. Mais même avec cette concurrence l'ancien toulousain ne tremblera pas ce qui l'amènera à retrouver son meilleur niveau au point de finir comme le troisième joueur le plus utilisé par Antonetti avec 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 37 en Ligue 1 ) à trois longueurs du duo Danzé-Yann M'Vila. Collectivement la saison 10/11 ser aréussie par une qualification européenne validée par une sixième place finale à huit points du tour préliminaire de la Ligue des Champions.
 
NICOLAS DOUCHEZ
Libre de tout contrat à l'issue de la saison 10/11 ce qui amènera les dirigeants rennais à faire un effort financier pour le conserver mais c'était déjà trop tard car le rosnéen avait décidé de quitter la Bretagne pour rallier la capitale pour s'engager avec le PSG. A préciser que le club parisien avait finalisé le transfert du rennais suite à ses belles performances sportives mais également du fait qu'il était en fin de contrat ( aucune indemnisation financière ) au contraire de Stéphane Ruffier ou David Ospina, les deux autres cibles du PSG. Alors il était promis au poste de numéro un mais l'arrivée d'investisseurs qatariens et de Leonardo en tant que manager général changera la donne dans la hiérarchie des gardiens de buts puisque l'italien Salvatore Sirigu sera recruté alors que le PSG avait songé au départ à Benoît Costil et voire à Guillermo Ochoa. Et en plus de l'arrivée de Sirigu l'ancien toulousain se blessera juste avant le départ de la saison 11/12 ce qui amènera l'italien à prendre la place de titulaire dans les buts parisiens. Et suite aux belles prestations de Sirigu ce dernier ne quittera plus les cages du PSG même quand le rosnéen sera de retour à la compétition lui laissant seulement du temps de jeu lors des coupes nationales et de la Ligue Europa. Cette blessure l'aura fait partir avec une longueur de retard sur Sirigu mais les mauvaises langues viendront enfoncer un peu plus le clou dans la plaie en disant qu'il n'avait eu aucune chance de se battre pour la place de numéro un du fait qu'il n'avait pas été recruté par la direction qatarie. Finalement sa première année dans la capitale se soldera avec seulement dix matchs toutes compétitions confondues ( deux en coupe de France, un en coupe de la Ligue et sept en Europe ) lui valant ainsi de participer au parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe de France ( perdu 3-1 contre Lyon, futur vainqueur de l'épreuve ) et à celui en Ligue Europa où le PSG ne dépassera pas la phase de poules ( troisième du groupe F derrière l'Athletic Bilbao et le Red Bull Salzbourg ). Par contre il ne jouera aucune minute en Ligue 1 ce qui l'amènera à être spectateur dubanc de touche pour voir ses coéquipiers terminer vice-champions de France à trois points de Montpellier tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 75 buts de marqués.
Suiteà une très bonne préparation estivale l'ancien castelroussin sera titularisé par le coach Carlo Ancelotti pour la première journée duchampionnat de France 12/13 ce qui sera une énorme surprise aux yeux des spécialistes dela Ligue 1. Et même s'il a été l'auteur d'une belle prestation Sirigu récupérera sa place de numéro un aussitôt ce qui vaudra à Douchez de rajouter neuf autres rencontres à son actif. Alors avec dix matchs toutes compétitions confondues ( quatre en Ligue 1, quatre en coupe de France et deux en coupe de la Ligue ) il prendra part aux deux quarts de finale réalisés au sein des deux coupes nationales ( perdus respectivement aux tirs aux buts en coupe de la Ligue contre Saint-Etienne, futur vainqueur de l'épreuve,après un 0-0 final après prolongations et également aux tirs aux buts en coupe de France contre Evian Thonon Gaillard, futur fnaliste, après un 1-1 final après prolongations ) tout en inscrivant son nom à ceux de ses coéquipiers au titre de champion de France conquis avec douze points d'avance sur l'O.M tout en ayant les meilleures attaques ( 69 ) et défenses ( 23 ). Par contre à 32 ans il n'aura même pas la chance de découvrir la Ligue des Champions où ses partenaires atteindront les quarts de finale de la compétition qu'ils perdront à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur contre le FC Barcelone après un 3-3 score cumulé ( 2-2 à domicile et 1-1 en Catalogne ).
La saison 13/14 sera dans le même calibre que les deux précédentes puisqu'il ne sera présent qu'à six reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( un en Ligue 1, deux en coupe de France et trois en coupe de la Ligue dont la finale ) mais même en jouant peu il pourra étoffer son palmarès de deux nouveaux trophées avec la coupe de la Ligue ( 2-1 contre Lyon ) et un second titre national conquis cette fois-ci avec neuf points d'avance sur l'AS Monaco tout en ayant les meilleures attaques ( 84 ) et défenses ( 23 ). Par contre même en étant présent sur la feuille de match il ne jouera aucune minute du Trophée des Champions ( gagné 2-1contre Bordeaux ) et pour la seconde année d'affilée il ne participera pas à la Ligue des Champions où le PSG atteindra de nouveau les quarts de finale qu'il perdra encore à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur contre Chelsea ( victoire 3-1 à domicile et défaite 2-0 en Angleterre ).
La saison 14/15 sera son année la plus aboutie depuis son arrivée à Paris du fait qu'il accumulera quinze matchs toutes compétitions confondues ( cinq en Ligue 1, six en coupe de France et quatre en coupe de la Ligue ) tout en précisant qu'il ne disputera sa première rencontre de championnat qu'au début du mois de Janvier 2015 contre Bastia suite à une absence de Sirigu sur blessure durant laquelle il encaissera quatre buts. Ses statistiques de doublure lui vaudront de rajouter à son palmarès un troisième titre de champion de France consécutif ( conquis avec huit points d'avance sur Lyon tout en ayant l'attaque la plus efficace avec 83 buts d'inscrits ), une seconde coupe de la Ligue d'affilée ( victoire 4-0 contre Bastia ) et sa première coupe de France ( 1-0 contre Auxerre ). A préciser que comme l'année précédente il sera encore présent sur la feuille de match du Trophée des Champions mais de nouveau ne jouera aucune minute ( victoire 2-0contre Guingamp ) et sans oublier de notifier que depuis qu'il évoluait au PSG il n'avait jamais foulé les pelouses de la Ligue des Champions ce qui ne changera pas cette année là ( il verra ses partenaires atteindre pour la troisième saison consécutive les quarts de finale qu'ils perdront 5-1 score cumulé contre le futur vainqueur de l'épreuve, Barcelone, ( deux défaites par 3-1 et 2-0 ) ).
Durant l'été 2015 il verra sa situation empirer un peu plus car suite à l'arrivée de l'allemand Kevin Trapp il deviendra le gardien numéro trois du PSG alors que Sirigu passaint numéro deux. Alors sa saison 15/16 se soldera avec seulement deux présences sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( une en Ligue 1 et une en coupe de la Ligue ) lui valant ainsi d'inscrire à son palmarès un quatrième titre national ( conquis avec 31 points d'avance sur Lyon tout en ayant les meilleures attaques ( 102 ) et défenses ( 19 ) ) et une troisième coupe de la Ligue ( 2-1 contre Lille ). Par contre ce sera plus des tribunes qu'il verra ses coéquipiers s'adjuger le Trophée des Champions ( 2-0 contre Lyon ) et la coupe de France ( 4-2 contre Marseille ) tout en atteignant les quarts de finale de la Ligue des Champions ( perdu 3-2 score cumulé contre Manchester City ( 2-2 à domicile et défaite 1-0 en Angleterre ) ).
 
NICOLAS DOUCHEZ
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Après cinq années sans jouer énormément l'ancien rennais décidera durant l'été 2016 de quitter le PSG mais faut dire que son temps allait être vierge du fait que le club parisien avait encore Trapp et Sirigu et qu'il récupérait Alphonse Areaola de retour de son prêt à  Villarreal. A préciser qu'avant son départ de la capitale les dirigeants parisiens avaient accepté de prêter Sirigu au FC Séville alors aussi sec ils essaieront d'obtenir la prolongation du rosnéen mais ce sera sans succés puisque ce dernier dira oui à l'offre du RC Lens qui lui offrait une place titulaire. Et en plus de retrouver un statut de numéro un il se verra confier à peine arrivé le brassard de capitaine par l'entraîneur Alain Casanova qu'il avait connu du côté de Toulouse lorsque ce dernier n'était que le coach des gardiens du Téfécé. Et là dans le Nord de la France l'ancien du HAC revivra en accumulant du temps de jeu au point qu'en Novembre 2016 il sera élu meilleur joueur du mois de Ligue 2. Et après avoir disputé le championnat de France de seconde division dan sson intégralité et réalisé de grosses prestations il se verra décerner à l'issue de la saison 16/17 le Trophée UNFP du meilleur gardien de Ligue 2 et de faire parti de l'équipe type de la division aux côtés de ses équipiers Abdellah Zoubir et John Bostock ainsi que le sochalien Mickaël Alphonse, le rémois Julian Jeanvier, le brestois Zakaria Diallo, le Havrais Ferland Mendy, les troyens Benjamin Nivet et Adama Niane, le strasbourgeois Khalid Boutaïd et le nîmois Rachid Alioui. Et collectivement alors que l'objectif des Sangs et Ors était de retrouver l'élite Douchez et sa troupe rateront de peu la montée puisqu'ils ne finiront que quatrièmes à deux points du champion strasbourgeois et à un du duo Amiens-Troyes ( le premier accompagnera les alsaciens en Ligue 1 et le second devra passer par le barrage de promotion ).
Suite à cet échec des rumeurs annonceront le retour de l'ancien rennais au PSG mais l'entourage de ce dernier démentira ces informations au point d'affirmer que le gardien lensois désirait rester dans le Pas-de-Calais où il était titulaire plutôt de retourner à Paris où il sera troisième dans la hiérarchie des gardiens. Mais il sera absent lors du stage estival à Deauville ce qui amènera le coach Casanova à évoquer son absence pour des raisons personnelles alors que le journal L'Equipe révèlera que l'ancien toulousain n'acceptait pas d'être mis en concurrence avec Jérémy Vachoux, le gardien remplaçant et parlera même d'une discussion assez houleuse avec Casanova. Et L'Equipe ira même jusqu'à dire que Douchez était sur le départ tout en réclamant un an de salaire avant d'être libéré mais le RCL décidera de dispenser son goal de stage afin de faciliter les discussions sur son avenir chez les Sangs et Ors. Finalement Casanova annoncera le retour de l'ancienparisien au sein dugroupe lensois avec la volonté de se battre pour le poste de gardien titulaire. Mais à la mi-Août 2017 Casanova sera remplacé par Eric Sikora et là le nouveau coach lensois décidera d'installer Vachoux comme titulaire dans les cages des Sangs et Ors ce qui amènera l'ancien du Paris FC à ne totlaiser que huit matchs toutes compétitions confondues ( tous joués en Ligue 2 ). Son temps de jeu très faiblard lui permettra de participer à la quatorzième place finale acquise en championnat ( à sept points du 18ème ( barrage de relégation ) ) mais par contre ce sera comme spectateur qu'il verra ses coéquipiers atteindre les quarts de finale de la coupe de France qu'ils perdront aux tirs aux buts contre Les Herbiers, pensionnaire de National et futur finaliste, après un 0-0 final après prolongations.
A préciser qu'en plus d'avoir perdu sa place dans le onze nordiste son nom sera mêlé à un fait divers puisqu'à la fin Octobre 2017 il sera placé en garde à vue sur présomption de graves violences commises en état d'ébriété envers une femme avant d'être convoqué devant le Tribunal Correctionnel de Paris pour " violences en état d'ivresse " et " dégradation grave du bien d'autrui ". Finalement il sera condamné à 10 000 euros d'amende pour " violences en état d'ivresse " envers une femme et "dégradation du bien d'autrui ". Et en plus le Tribunal Correctionnel rejetera en même temps la demande du joueur de non-inscription au casier judiciaire car il avait prévu de devenir entraîneur après sa carrière et pour ça il lui fallait un casier vierge. Mais son avocate lui dira qu'après avoir réglé son amende il pourra revenir devant le Tribunal pour demander une non-inscription qui selon elle sera très probablement acceptée.
 
NICOLAS DOUCHEZ
Suite à sa pénible année 17/18 il décidera de quitter Lens pour tenter à 38 ans un dernier challenge en région parisienne avec son ancien équipier du PSG, Clément Chantôme, sous la tunique du Red Star qui venait tout juste d'être promu en Ligue 2. Et là il ne sera pas le titulaire des buts audoniens puisque les quatre entraîneurs, qui se succèderont sur le banc de touche des Verts et Blancs pendant toute l'année ( Régis Brouard, Faruk Hadzibegic, Vincent Doukantié et Christian Caminiti ), alterneront entre lui et Sébastien Rénot ce qui amènera l'ancien toulousain à ne totaliser que 21 rencontres toutes compétitions confondues ( dont vingt en Ligue 2 ). Et en jouant un peu plus de la moitié du championnat de seconde division le rosnéen prendra part à la relégation en National suite à une dernière place finale acquise avec seulement trente points ( 7 victoires, 9 nuls et 22 défaites) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 28 derrière Sochaux ( 27 ) ) et défenses ( 58 derrière Valenciennes ( 61 ) ).
A l'issue de la saison 18/19 Douchez décidera qu'il était temps à 39 ans de mettre un terme à 17 années de carrière durant laquelle son passage au PSG aura été un gâchis en terme de temps de jeu mais cela lui aura tout de même permis de se construire un bien joli palmarès avec quatre titres de champion de France, une coupe de France et trois coupe de la Ligue.
 
NICOLAS DOUCHEZ
Sélection :

Suite à ses performances toulousaines et rennaises Douchez sentait qu'à un moment donné il pourrait recevoir une convocation en équipe de France du fait qu'il était régulièrement présélectionné par Raymond Domenech mais finalement ça n'arrivera pas car le sélectionneur préfèrera appeler Steve Mandanda, Hugo Lloris, Cédric Carrasso et voire Yohann Pelé.
Le grand jour arrivera en Octobre 2009 lorsqu'il sera appelé au sein d'un groupe où il y avait déjà trois gardiens tout en précisant que Domenech lui avait dit clairement qu'il serait le numéro quatre dans la hiérarchie. Et comme c'était à prévoir il n'apparaîtra pas une seule fois sur les feuilles de matchs des deux rencontres jouées par les Bleus contre les Iles Féroé et l'Autriche.
Ensuite il sera rappelé en Août 2010 par Laurent Blanc pour sa première liste en tant que sélectionneur pour un match amical contre la Norvège en compagnie du monégasque Stéphane Ruffier.

RECONVERSION :

Pour l'instant aucun renseignement précis sur que peut faire Douchez depuis l'arrêt de sa carrière.

PALMARES :

-2004 : Finaliste de la coupe de France ( Châteauroux ).
-2009 : Finaliste de la coupe de France ( Rennes ).
-2013 : Champion de France ( PSG ).
-2014 : Champion de France et vainqueur de la coupe de la Ligue ( PSG).
-2015 : Champion et vainqueur des coupes de France et de la Ligue ( PSG ).
-2016 : Champion de France et vainqueur de la coupe de la Ligue ( PSG ).

BILAN DE CARRIERE :

-1996 à 2003 : Le Havre ( France ) 0 match joué.
-2003 à 2004 : Châteauroux ( France ) 26 matchs joués.
-2004 à 2008 : Toulouse ( France ) 86 matchs joués.
-2008 à 2011 : Rennes ( France ) 111 matchs joués.
-2011 à 2016 : PSG ( France ) 11 matchs joués.
-2016 à 2018 : Lens ( France ) 46 matchs joués.
-2018 à 2019 : Red Star ( France ) 20 matchs joués.
 
 
 
 
 


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#Posté le mercredi 12 février 2020 13:14

Modifié le samedi 15 février 2020 04:20

XAVIER COLLIN

 
Latéral polyvalent Xavier Collin débutera sa carrière professionnelle en seconde division avec son club formateur, le SAS Epinal, avant de repartir en amateur une petite saison du côté du Stade Poitevin et revenir pendant qautre au second étage du football français. Ensuite il continuera son ascension footballistique en découvrant l'élite française après sa signature avec l'AC Ajaccio avant de revivre deux saisons en Ligue 2 avec le club corse et une avec Montpellier puis de jouer ses deux dernières années professionnelles en Ligue 1 avec l'équipe héraultaise.
 
XAVIER COLLIN
Xavier Collin est né en 1974 à Charmes-sur-Moselle dans les Vosges. Passionné de ballon rond il apprendra ses premières gammes footballistiques pour devenir un latéral polyvalent, capable de jouer aussi bien à droite et à gauche, au sein du petit club de sa commune natale. Rapidement le petit carpinien se fera remarquer par les dirigeants du plus grand club vosgien qu'est le SAS Epinal et là afin d'appronfondir sa formation défensive et pourquoi pas d'essayer d'atteindre le monde professionnel il rejoindra le club spinalien. A préciser qu'Epinal avait évolué à quelques occasions en D2 entre 1964 et 1979 mais lorsque Collin y débarquera le SAS se partageait entre la troisième et la quatrième division depuis 1979. Alors le jeune vosgien continuera sa formation de défenseur latéral tout en gravissant tous les échelons des équipes des jeunes spinaliens avant d'intégrer la réserve pour se préparer à incorporer l'équipe première.
A l'approche de ses vingt ans l'entraîneur de l'équipe fanion, Philippe Maurice, décidera de l'immiscer à l'aube de la saison 94/95 au groupe spinalien qui disputait le championnat de National 1. Et là pendant les entraînements il cotoyera des joueurs ayant déjà goûté au professionnalisme tels que Michel Engel, Fabien Tissot et Segundo Simon sans oublier de parler de Jimmy Maillard et Alex Di Rocco qui l'atteindront après leur passage au SAS. Et là d'entrée de jeu le coach Maurice l'installera comme titulaire au poste de latéral gauche au point que pour sa première année en équipe première d'Epinal il accumulera 31 rencontres du championnat de National 1 94/95. Pas mal pour une première expérience en équipe fanion. Et collectivement ce sera également une bonne saison pour lui puisqu'avec l'aide de ses coéquipiers il validera le retour du SAS en seconde division en finissant leader du groupe B avec quatre points d'avance sur Louhans-Cuiseaux tout en ayant la défense la plus imperméable de toute la division avec seulement 28 buts d'encaissés. Malheureusement l'année aurait pu finir en beauté par le club vosgien si ce dernier n'aurait pas perdu pour l'acquisition du titre de champion de France du National 1 contre Lorient à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 3-3 score cumulé ( défaite 2-0 dans le Morbihan et victoire 3-1 à domicile ).
Et la joie de retrouver le monde professionnel sera gâchée par la DNCG du fait que cette dernière s'opposera au retour du SAS en D2 avant de changer d'avis grâce aux efforts de soutien du maire d'Epinal de l'époque, Philippe Séguin. Finalement les retrouvailles des Boutons d'Or avec le second étage du football français ne seront pas de tout repos puisqu'ils termineront 18ème sur 22 évitant un retour en National 1 grâce à une meilleure différence de buts par rapport au Stade Poitevin ( -5 contre -14 ) tout en précisant que durant cette saison 95/96 les spinaliens avaient créé des exploits en battant par exemple Marseille 2-0 et Caen 4-0. A titre personnel après avoir signé son tout premier contrat pro le natif de Charmes s'acclimatera sans aucun souci à la seconde division au point d'être présent à 37 reprises sur 42 sur les feuilles de matchs du championnat de France de D2. Et en y ajoutant une rencontre de jouées au sein des coupes nationales il finira l'année avec 38 matchs toutes compétitions confondues ce qui lui vaudra d'être le sixième Bouton d'Or le plus utilisé par le coach Maurice à quatre unités de Slimane Rouani, à trois de David Friio, à deux du duo Laurent Bénier-Fabien Tissot et à une de Michel Engel.
Suite à de nombreux départs ( Engel, Emmanuel Esposito et Tissot entre autres ) la saison 96/97 sera très difficile pour le SAS puisqu'il terminera bon dernier de la D2 avec seulement 26 points ( 6 victoires, 8 nuls et 28 défaites ) tout en ayant les plus mauvaises attaques ( 26 ) et défenses ( 75 ). A titre personnel le latéral gauche d'Epinal confirmera son statut de titulaire indiscutable en accumulant 39 matchs toutes compétitions confondues ( dont 36 en D2 ) ce qui fera de lui le troisième spinalien le plus utilisé les deux entraîneurs ( Maurice puis Gilbert Zoonekynd à partir d'Octobre 1996 ) à cinq unités de Rouani et à deux de Fabien Weber.

Le carpinien retrouvera bien le troisième échelon du football français mais pas sous la tunique du SAS du fait qu'il avait décidé durant l'été 1997 de relever le challenge que lui proposait le Stade Poitevin qui évoluait aussi en National. Mais son passage dans la Vienne ne sera pas une grande réussite puisqu'aux yeux de l'entraîneur Denis Devaux il n'était pas une pièce maîtresse du Stade PEPP au point qu'il n'apparaîtra qu'à sept reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues ( trois en championnat et quatre en coupes nationales ). Ce temps de jeu plus que faiblard lui permettra quand même de participer au beau parcours réalisé en coupe de la Ligue ( élimination en quarts de finale contre Bordeaux, futur finaliste, par une défaite 4-3 après avoir sorti deux clubs de D2, Nice et Nîmes, et un de D1, Le Havre, aux tours précédents ) et à la septième place finale acquise en National à trente points de la seconde position synonyme de montée en D2 en compagnie du leader.

Finalement il n'aura pas l'occasion de se relancer lors de sa seconde année au Stade Poitevin du fait que ce dernier déposera le bilan durant l'été 1998 et sera retrogradé administrativement en CFA.
Alors la suite de sa carrière se déroulera en seconde division après s'être engagé avec le club picard d'Amiens mais cette saison 98/99 ne sera pas encore une année parfaite pour le vosgien. Car après avoir été dans les plans de l'entraîneur Arnaud Dos Santos en début d'année sa situation changera lorsque René Marsiglia sera nommé aux commandes de l'équipe amiénoise au début du mois de Novembre 1998. Finalement sa première saison en Picardie se soldera avec 21 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 18 en D2 ) ce qui lui vaudra de terminer au treizième rang du classement des joueurs les plus utilisés ex-aequo avec William Rosset derrière le quatuor Benoît Maurice-David François-Ludovic Jumel-Xavier Chalier ( 42 ), Jérôme Erceau ( 41 ), Emmanuel Desgeorges ( 39 ), Carlos Pinho ( 38 ), Jérôme Frétard ( 36 ), Philippe Poil ( 33 ), Allann Petitjean ( 29 ), Samuel Meilley ( 25 ) et Emmanuel Duchemin ( 22 ). Ses statistiques lui permettront de prendre part au maintien du club picard acquis par une seizième place finale avec cinq points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 derrière Nice ( 31 ), Cannes ( 34 ), Wasquehal ( 35 ), Guingamp ( 36 ) et Laval ( 37 ) ).

Pas satisfait de son aventure amiénoise il décidera de quitter la Somme pour rallier la Bourgogne afin de s'engager en faveur du FC Gueugnon qui évoluait aussi en seconde division. Et là sous les ordres du coach Alex Dupont et au sein d'un bel effectif ( Richard Trivino, Philippe Schuth, Eric Boniface, Sylvain Distin, David Fanzel, Yohan Bouzin, Cédric Chabert, Nicolas Esceth-N'Zi, Didier Neumann, Amara Traoré, Stéphane Roda, Sylvain Flauto et Marcelo Trapasso pour ne citer qu'eux ) il réalisera une saison 99/00 correcte sans être titulaire du fait qu'il avait un rôle de doublure des deux latéraux Fanzel et Bouzin. Et de ce fait il n'accumulera que 25 matchs toutes compétitions confondues ( 19 en D2 et six en coupe de la Ligue avec un but de marqué ce qui était son tout premier depuis le début de sa carrière ) ce qui l'amènera quand même à finir comme le onzième Forgeron le plus utilisé ex-aequo avec David Andréani derrière Bouzin ( 44 ), le duo Neumann-Traoré ( 42 ), Distin ( 41 ), Boniface ( 40 ), Flauto ( 36 ), Chabert ( 35 ), Fanzel ( 34 ), Esceth-N'Zi ( 33 ) et Roda ( 28 ). Et collectivement le club bourguignon réalisera une fabuleuse année en loupant de peu une accession en première division ( cinquième à sept points du podium ) mais surtout en créant une énorme surprise en se qualifiant pour la prochaine coupe UEFA après s'être adjugé la coupe de la Ligue aux dépens du PSG sur le score de 2-0.
Après le départ de Fanzel le vosgien récupérera sa place sur le flanc droit de la défense gueugnonaise au point de terminer comme le troisième joueur le plus utilisé par le nouvel entraîneur René Le Lamer avec 34 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D2 ) à égalité avec Neumann et à trois unités de Bouzin et à deux d'Emmanuel Gas. Et collectivement il découvrira à 26 ans les joutes européennes en disputant le premier tour de la coupe UEFA où le FCG s'inclinera 1-0 score cumulé contre Iraklis Thessalonique ( 0-0 à domicile et défaite 1-0 en Grèce ). En championnat les Forgerons n'effectueront pas le même parcours que l'exercice précédent puisqu'ils ne finront qu'au dixième rang du classement avec seize points du premier relégable et 18 de retard sur le podium synonyme de montée en D1 tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 50 derrière Cannes ( 66 ), Angers ( 60 ), le duo Nîmes-Nice (56 ) et Caen ( 53 ) ).
La saison 01/02 sera moins réussie que la précédente du fait que les gueugnonais ne termineront que quatorzièmes à douze points du premier relégable et à 21 de la montée à l'étage supérieur. A titre personnel sous les ordres d'un nouvel entraîneur en la personne de Noël Tosi l'ancien poitevin confirmera son statut de titulaire en accumulant 32 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D2 ) ce qui fera de lui le quatrième Forgeron le plus utilisé à égalité avec Christophe Dussart et Neumann derrière Trivino ( 35 ), Boniface ( 34 ) et Olivier Fauconnier ( 33 ).
 
XAVIER COLLIN
Ses belles prestations gueugnonaises lui permettront d'atteindre le haut niveau du football français en s'engageant avec l'AC Ajaccio, tout frais promu en Ligue 1, où il aura comme entraîneur l'un des meilleurs techniciens de l'Hexagone en la personne de Rolland Courbis. Et là même s'il n'avait pas l'expérience de la Ligue 1 le coach Courbis fera de lui l'une de ses pièces maîtresses afin de valider le maintien de l'ACA le plus rapidement possible. Alors sa première année sur l'Ile de Beauté se soldera avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( dont 37 en championnat avec un but de marqué ) faisant ainsi de lui le joueur le plus utilisé à égalité avec Stéphane Grégoire. Et ses prestations, son engagement, son esprit irréprochable et son dévouement lui permettront d'être le chouchou du plublic ajaccien et élu joueur acéiste de la saison 02/03. Et collectivement malgré les soucis judiciaires de Courbis ( concernant cinq transferts douteux du temps qu'il était l'entraîneur de l'O.M ce qui amènera le coach ajaccien à être interdit de s'asseoir sur le banc de touche corse jusqu'à la trêve hivernale au point que ce sera son adjoint Dominique Bijotat qui le remplacera jusqu'à son retour) l'objectif principal du club corse sera atteint avec le maintien grâce à une 17ème place finale avec une petite longueur d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 29 ex-aequo avec Lille derrière Troyes ( 23 ) et Le Havre ( 27 ) ) et défenses ( 49 derrière Sedan ( 59 ) et le duo Strasbourg-Montpellier ( 54 ) ).
Après le départ de Courbis pour Al-Wadha ce sera Bijotat qui prendra pour de bon les commandes de l'ACA et là le nouvel entraîneur réussira à maintenir pour la deuxième année consécutive l'équipe ajacienne avec cette fois-ci une quinzième place finale avec deux unités d'avance sur le premier relégable tout en ayant encore l'une des plus faibles attaques ( 33 ex-aequo avec Bastia derrière Toulouse ( 31 ) ) et défenses ( 55 derrière Montpellier ( 74 ), Guingamp ( 58 ) et Le Mans ( 57 ) ). A titre personnel l'ancien amiénois gardera toute la confiance du coach Bijotat malgré la concurrence de plusieurs latéraux tels que Stéphane Maurel, Walid Regragui, Yohan Démont, Fabien Laurenti, Martial Robin, Abderaouf Zarabi et Milan Martinovic tout en commençant à porter le brassard de capitaine. Alors sa seconde année sur l'Ile de Beauté se soldera avec 36 matchs toutes compétitions confondues ( dont 34 en Ligue 1 ) ce qui fera de lui le troisième élément le plus utilisé à égalité avec Mamadou Bagayoko à trois longueurs du duo Stéphane Trévisan-Frédéric Danjou.
La saison 04/05 verra le retour de Courbis à la fin Octobre 2004 suite au limogeage de Bijotat pour mauvais résultats et à l'intérim d'un mois d'Olivier Pantaloni. Et là celui qui avait fait monté l'ACA en Ligue 1 en 2002 réussira à remonter la pente et à valider le maintien du club ajaccien en finissant quatorzième à trois points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 36 ex-aequo avec Toulouse et Caen derrière Istres ( 25 ), Bastia ( 32 ) et le duo Metz-Nantes ( 33 ) ). A titre personnel le capitaine ajaccien sera égal à lui-même en terminant au septième rang du classement des acéistes les plus utilisés avec 33 rencontres toutes compétitions confondues ( à égalité avec Lucas Pereira derrière Abdelnasser Ouadah ( 39 ), le duo Stéphane Porato-Rodrigo ( 38 ) et le trio Démont-Laurenti-Robin ( 36 ) ) et en étant élu pour la deuxième fois depuis son arrivée à Ajaccio comme le meilleur joueur de l'ACA de cette année là.
La saison 05/06 débutera pas trop bien puisque l'ACA sera menacé de relégation en National s'il ne mettait pas son stade dans les normes tout en se voyant retirer plus tard 25% de ses droits TV à cause de ce souci de stade. Et la suite ne sera pas mieux du fait que les résultats ne suivront pas ce qui amènera le licenciement de Courbis en Janvier 2006 mais son successeur José Pasqualetti ne réussira pas à éviter une relégation en Ligue 2 car l'ACA finira comme le premier relégable de l'élite à six points du maintien tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 27 derrière Metz ( 26 ) ) et défenses ( 53 derrière Metz ( 59 ) et Strasbourg ( 56 ) ). A préciser que Collin et ses coéquipiers trouveront un peu le sourire lors de cette pénible année en atteignant les quarts de finale de la coupe de la Ligue qu'ils perdront 1-0 contre Nancy, futur vainqueur de l'épreuve. A titre personnel le capitaine acéiste tiendra parfaitement son rôle de leader en terminant comme le joueur le plus utilisé avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 36 en Ligue 1 ) mais sans réussir à maintenir sonclub en Ligue 1.
Ne voulant pas abandonner le navire ajaccien le vosgien décidera de rester sur l'Ile de Beauté pour essayer de ramener illico-presto l'ACA parmi l'élite. Mais sous la houlette d'un nouvel entraîneur en la personne du néerlandais Ruud Krol l'objectif numéro un du club acéiste ne sera pas atteint suite à une piètre douzième place finale acquise en seconde division à sept points du premier relégable et à 23 de l'accession en Ligue 1 tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 50 ex-aequo avec Créteil-Lusitanos derrière Istres ( 63 ), Tours ( 58 ) et le duo Gueugnon-Libourne-Saint-Seurin ( 52 ) ). A titre personnel le capitaine ajaccien sera encore omniprésent dans son rôle de guide ce qui lui vaudra de terminer comme le deuxième joueur le plus utilisé avec 37 matchs toutes compétitions confondues ( dont 34 en championnat ) à égalité avec Frédéric Roux à deux unités de Mathieu Scarpelli.
Et même avec un nouveau coach en la personne de Gernot Rohr la saison 07/08 sera encore loupée pour l'ACA puisque ce dernier ne validera pas pour la seconde année d'affilée son ticket retour pour la Ligue 1 à cause de cette fois-ci d'une neuvième place finale avec neuf points de retard sur le podium tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 37 ex-aequo avec Boulogne derrière Dijon ( 32 ), Châteauroux ( 34 ) ). A titre personnel le capitaine ajaccien sera aussi l'un des hommes de base du septième entraîneur avec lequel il travaillait depuis son arrivée en Corse du fait qu'il finira au huitième rang du classement des acéistes les plus utilisés avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en Ligue 2 ) à égalité avec Jean-Baptiste Pierazzi, Romain Rocchi et Jean-Jacques Mandrichi derrière Marcos Dos Santos ( 39 ), le duo Carl Medjani-Stéphane Darbion ( 38 ) et le quatuor Thierry Debès-Rémi Fournier-Alexandre Dujeux-Thomas Mangani ( 36 ).
 
XAVIER COLLIN
XAVIER COLLIN
A 34 ans après six années de bons et loyaux services il décidera de quitter l'AC Ajaccio pour rejoindre son ancien coach Rolland Courbis dans l'Hérault du côté de Montpellie rqui évoluait également en Ligue 2. Et Courbis comptait beaucoup sur l'expérience de l'ancien Forgeron et des autres trentenaires ( Bruno Carotti, Nenad Dzodic, Abdelnasser Ouadah, Philippe Delaye et Lilian Compan ) pour guider la jeunesse montpelliéraine au sein de laquelle on pouvait y trouver Johann Carrasso, Abdelhamid El-Kaoutari, Garry Bocaly, Mapou Yanga-Mbiwa, Jean-Philippe Sabo, Tino Costa, Jamel Saihi et Karim Aït Fana pour ne cietr qu'eux. Et malgré la concurrence de Bocaly, Sabo et voire Yanga-Mbiwa aux postes de latéraux le vosgien réalisera une saison 08/09 pleine avec 37 matchs toutes compétitions confondues ( dont 33 en Ligue 2 ) ce qui fera de lui le quatrième joueur le plus utilisé à égalité avec Bocaly et Costa à trois unités de Sabo, à deux de Dzodic et à une de Victor Hugo Montano. Et collectivement ce sera également une belle année du fait que le MHSC validera son ticket retour en Ligue 1, cinq ans après l'avoir quittée, suite à sa seconde place finale acquise à deux longueurs du RC Lens tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 61 buts de marqués.
La saison 09/10 ne sera pas du même calibre car à cause du changement d'entraîneur ( René Girard en lieu et place de Courbis ) et le recrutement de Cyril Jeunechamp l'ancien ajaccien perdra sa place dans le onze type du MHSC. Et de ce fait il ne totalisera que 21 matchs toutes compétitions confondues ( dont 19 en Ligue 1 ) mais finira tout de même au quatorzième rang des joueurs les plus utilisés derrière Souleymane Camara ( 39 ), Geoffrey Jourden ( 38 ), le duo Yanga-Mbiwa-Montano ( 37 ), Romain Pitau ( 36 ), Aït Fana ( 35 ), le duo Emir Spahic-Younès Belhanda ( 34 ), Costa ( 33 ), Joris Marveaux ( 31 ), Jeunechamp ( 29 ), Saihi ( 28 ) et El-Kaoutari ( 27 ). Et même en étant qu'une doublure il prendra part au beau championnat réalisé par le promu héraultais avec une qualification pour la Ligue Europa à la clé suite à la cinquième position finale acquise à neuf points de Marseille, à trois de Lyon, à deux d'Auxerre et du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à un de Lille.
La saison 10/11 sera très difficile au point de vivre une année pratiquement blanche puisqu'il ne totalisera que trois matchs de championnat, deux au sein des coupes nationales et un en Europe. Ce temps d ejeu très faiblard lui vaudra quand même de participer au parcours européen ( élimination dès le tour préliminaire de la Ligue Europa contre Györ ETO FC ( aux tirs aux buts après un 1-1 score cumulé ( chaque équipe avait gagné 1-0 à l'extérieur ) ), à celui en coupe de la Ligue jusqu'en finale ( perdue 1-0 contre l'O.M ) et à la quatorzième place finale acquise en Ligue 1 à trois points du premier relégable et à neuf d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 32 derrière Arles-Avignon ( 21 ) ).
Et ce sera sur cette ultime saison que Collin mettra fin à 15 années professionnelles et deux amateures tout en précisant que sa carrière sera tout à fait honorable avec tout de même 225 rencontres jouées en Ligue 1.
 
XAVIER COLLIN
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RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Collin sera contacté par les dirigeants de l'AS Béziers pour lui confier le poste d'entraîneur afin de remplacer Stéphane Crucet. De 2011 à 2014 il réussira à maintenir son équipe en CFA avant de connaître l'accession en National à l'issue de la saison 14/15 et d'être élu meilleur coach du CFA.
Mais la saison 15/16 sera très difficile au point qu'à cause d'une 17ème place en National il sera démis de ses fonctions en Décembre 2015 mais deux mois après il rebondira au SAS Epinal pour y intégrer son staff.
Du fait qu'à l'issue de la saison 15/16 l'entraîneur Laurent Bénier reprenait son rôle de manager général l'ancien joueur de Montpellier reprendra les commandes de l'équipe première de son club formateur dès l'été 2016. Aujourd'hui il est toujours en poste.
 
XAVIER COLLIN
PALMARES :

-2000 : Vainqueur de la coupe de Ligue ( Gueugnon ).
-2011 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Montpellier ).

BILAN DE CARRIERE :

-1994 à 1997 : Epinal ( France ) 104 matchs joués.
-1997 à 1998 : Stade Poitevin ( France ) 3 matchs joués.
-1998 à 1999 : Amiens ( France ) 18 matchs joués.
-1999 à 2002 : Gueugnon ( France ) 81 matchs joués.
-2002 à 2008 : AC Ajaccio ( France ) 203 matchs joués pour un but de marqué.
-2008 à 2011 : Montpellier ( France ) 55 matchs joués.
 
 
 
 
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#Posté le vendredi 07 février 2020 12:55

Modifié le dimanche 09 février 2020 04:54

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