Formé à Angers Fabien Piveteau ne réussira pas à s'imposer dans les buts de son club formateur du fait qu'il sera barré par des éléments plus expérimentés que lui tels que Pascal Janin, Patrick Chaslerie et Jean-Pascal Beaufreton. Ensuite il rejoindra l'OGC Nice mais devra attendre trois ans pour vraiment lancer sa carrière professionnelle à 25 ans après le départ du titulaire André Amitrano. Le grand pic de ses années de professionnalisme sera d'être entré dans la légende des grands gardiens du Havre en enchaînant les grandes performances comme le feront avant lui Michel Ettorre et Alain Casanova et après lui Christophe Revault, Stéphane Cassard, Alexander Vencel, Steve Mandanda, Nicolas Douchez, Johny Placide et Zacharie Boucher pour ne citer qu'eux.

Fabien Piveteau est né en 1963 à Cholet en Maine-et-Loire. Passionné de ballon rond il prendra très jeune sa première licence au sein du petit club de sa commune natale où il apprendra les premiers rudiments pour devenir un bon gardien de but. Ensuite après avoir gravi quelques échelons dans les équipes des jeunes choletais il rejoindra le plus grand club régional qu'était le SCO Angers pour continuer sa formation de dernier rempart d'une défense. Et là ça ira très vite pour le jeune adolescent puisque l'entraîneur de l'équipe première, Elie Fruchart, tombera sous le charme de ses qualités au point de tenter le pari de l'installer comme gardien numéro trois du club angevin pour la saison 79/80 derrière Pascal Janin et Patrick Chaslerie. Alors à tout juste seize ans voilà que le natif de Cholet allait s'entraîner aux côtés de joueurs expérimentés tels que Patrick Brulez, René Le Lamer, Roger Baltimore, François Félix et Michel Cassan sans oublier les prometteurs Bruno Steck, Christian Felci, Michel Audrain, Patrice Augustin, Patrice Lecornu, Karim Maroc et Patrick Gonfalone entre autres. Alors sa première année au sein du groupe professionnel se soldera à apprendre le métier auprès de Janin le titulaire indiscutable et de sa doublure Chaslerie tout en évoluant en équipes des jeunes angevins et en faisant quelques apparitions en réserve qui évoluait en troisième division. Alors sa saison 79/80 le verra être un spectateur privilégié pour voir les pros terminer quatorzièmes de l'élite à six points du 18ème ( barrage de relégation ) et de prendre part à la deuxième place finale du groupe Centre-Ouest de la D3 à six unités de l'équipe B du FC Nantes.
La saison 80/81 verra le jeune gardien de 17 ans continuer sa formation et son apprentissage du monde professionnel en étant de nouveau le troisième gardien du SCO en première division. Alors ce sera d'assez loin qu'il verra Janin et Chaslerie se partager le temps de jeu en pro et voir l'équipe première se faire reléguer à l'étage inférieur suite à sa dernière place finale acquise avec seulement 24 points ( 5 nuls, 14 nuls et 19 défaites ) tout en ayant la plus mauvaise attaque avec 33 buts de marqués et la quatrième défense la plus perméable avec 66 buts d'encaissés à égalité avec Nîmes et derrière le duo Lille-Tours ( 71 ) et Valenciennes ( 70 ). Et à préciser qu'il continuera à se faire les dents de temps en temps en équipe réserve ce qui l'amènera à participer à la dixième place finale acquise dans le groupe Ouest du championnat de D3 à sept points du premier relégable et à dix du leader, le Stade Français.
Suite au départ de Janin à Gueugnon le jeune homme de 18 ans deviendra la doublure de Chaslerie mais ce dernier ne lui laissera aucune miette ce qui lui vaudra de voir du banc de touche le SCO rater la remontée immédiate en D1 du fait qu'il ne finira que huitième du goupe B de la seconde division à seize points de la deuxième position synonyme de disputer les barrages d'accession à l'élite. Alors en parallèle de sa place de numéro deux en équipe première il prendra part au parcours de la réserve en D3 jusqu'à l'avant-dernière place finale du groupe Centre-Ouest avec vingt points ( 5 victoires, 10 nuls et 15 défaites ) lui valant ainsi une descente en quatrième division.
Pour la saison 82/83 le choletais sera toujours le gardien numéro deux angevin et comme l'année passée il ne jouera aucune minute toutes compétitions confondues ce qui l'amènera à voir assis sur son banc ses coéquipiers arracher une douzième place finale dans le groupe A de la D2 à vingt points des barrages de promotion à la première division tout en ayant la deuxième défense la plus perméable de toute la division avec 65 buts d'encaissés à quatre unités de Corbeil-Essonnes. Alors il ira traîner ses gants sur les pelouses de la quatrième division où avec la réserve du SCO il finira huitième du groupe D à trois longueurs du premier relégable et à onze de la seconde place synonyme de montée à l'étage supérieur.
Après le départ de Chaslerie à Brest l'angevin de vingt ans pensait avoir sa chance de montrer toute l'étendue de son talent mais son coach Fruchart et son successeur Christian Letort ( à partir de Septembre 1983 ) ne seront pas convaincu qu'il avait le potentiel de garder les cages angevines puisqu'ils feront de Jean-Pascal Beaufreton le numéro un d'Angers. Alors en tant que doublure avec aucune minute de disputée il verra ses partenaires encore rater l'accession en D1 du fait qu'ils ne termineront que quatorzièmes du groupe B à neuf points du premier relégable et à 21 du podium synonyme de jouer les barrages de promotion. Finalement il disputera le championnat de D4 où il finira au cinquième rang du classement du groupe D à huit points du FC Lorient et à six de Redon, les deux clubs qui joueront l'année suivant en D3.
Sa saison 84/85 sera encore vierge en temps de jeu en pro et ce sera en spectateur qu'il verra le SCO et son nouveau coach en la personne de Henri Atamaniuk terminer comme premier relégable du groupe A mais évitera la relégation en D3 grâce au dépôt de bilan du Stade Français 92. Et le choletais sera à deux doigts de vivre une accession avec la réserve du fait qu'elle finira quatrième du groupe D de la quatrième division ( tout en ayant la meilleure défense avec 21 buts d'encaissés ) à deux points du second, Concarneau, qui allait accompagner l'US Montagnarde à l'étage supérieur.
Durant l'été 1985 après n'avoir jamais eu sa chance en équipe fanion le choletais de 22 ans décidera de quitter son club formateur et surtout sa région natale pour rallier la Côte d'Azur afin de s'engager avec l'OGC Nice, tout frais promu parmi l'élite. Mais son recrutement chez les Aiglons avait été validé pour être la doublure d'André Amitrano, numéro un depuis 1982. Et même en changeant de club la saison 85/86 sera identique des précédentes puisqu'il ne jouera aucune minute en pro ce qui l'amènera à voir ses nouveaux coéquipiers réaliser un bon championnat en tant que promu en finissant à une belle huitième place finale acquise à six points du 18ème ( barrage de relégation ) et à quatre d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 ex-aequo avec Laval et derrière Bastia ( 30 ) et le duo Rennes-Strasbourg ( 36 ) ). Alors sa première année niçoise se résumera en réserve avec laquelle il terminera à la seconde place du groupe Sud de la D3 à trois points du GFC Ajaccio tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 53 buts de marqués à égalité avec le club corse.
A 23 ans l'ancien du SCO Angers allait enfin jouer ses trois premiers matchs au plus haut niveau français grâce à une blessure ou suspension d'Amitrano. Et ses premières statistiques enregistrées en D1 lui vaudront de prendre part à la onzième place finale acquise par les Aiglons à six points du 18ème ( barrage de relégation ) et à dix d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 49 derrière Rennes ( 58 ), Sochaux ( 51 ) et Le Havre ( 50 ) ). Alors il fera comme à l'année précédente et comme à Angers il se consolera avec la réserve avec laquelle il terminera à l'issue de la saison 86/87 au troisième rang du groupe Sud de la D3 à six points de l'équipe B de Monaco et à un de Grenoble.
La saison 87/88 verra l'ancien angevin retrouver ses habitudes depuis qu'il faisait parti d'un groupe professionnel en ne jouant aucune minute en équipe première. Alors ce se sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers atteindre les demi-finales de la coupe de France ( perdue 3-2 score cumulé contre le FC Sochaux ( victoire 2-1 à domicile et défaite 2-0 dans le Doubs ) ) et assurer le maintien de justesse en D1 grâce à une seizième place finale avec une longueur d'avance sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 47 ex-aequo avec Toulouse et derrière Lens ( 62 ) et les duos Saint-Etienne-Le Havre ( 56 ) et Cannes-Brest ( 52 ) ). Alors une fois de plus il réalisera son année avec la réserve niçoise avec laquelle il finira dixième du groupe Sud-Est de la D3 à cinq points du premier relégable.
Durant l'été 1988 les dirigeants niçois échangeront leur gardien numéro un, André Amitrano, contre celui de l'AS Cannes, Gilles Morisseau mais en débarquant chez les Aiglons ce dernier ne sera pas le dernier rempart de la défense de Nice puisque le coach Nenad Bjekovic décidera de donner sa confiance à Piveteau qui était depuis son arrivée la doublure d'Amitrano. Alors à 25 ans le choletais disputera sa toute première année complète en tant que titulaire car depuis le début de sa carrière cette dernière se résumait à seulement trois rencontres de première division. Finalement ses prestations plus que satisfaisantes convaincront Bjekovic à le laisser dans les buts azuréens ce qui l'amènera à totaliser 33 matchs toutes compétitions confondues dont 28 en D1. Et de ce fait sa saison la plus aboutie depuis qu'il était professionnel lui permettra d'être le septième Aiglon le plus utilisé à dix unités d'Eric Guérit, à huit de Thierry Oleksiak, à sept de Jean-Pierre Bosser, à six de Marko Elsner, à trois de Roger Ricort et à deux de Daniel Bravo. Et en tant que numéro un il vivra un championnat de France très réussi puisque l'OGCN arrachera une belle sixième place finale loupant de six unités une qualification européenne tout en emmenant son équipe au huitième rang du classement des meilleures défenses ex-aequo avec Nantes ( derrière le PSG ( 26 ), Sochaux ( 28 ), Toulon ( 29 ), Auxerre ( 32 ), Marseille ( 35 ) et le duo Monaco-Lille ( 38 ) ).
Sous les ordres d'un nouvel entraîneur en la personne de Pierre Alonzo le natif de Maine-et-Loire débutera la saison 89/90 comme titulaire mais lorsque Alonzo perdra sa place au profit de Carlos Bianchi au mois d'Octobre 1989 la première décision du coach argentin sera d'installer Morisseau dans les cages niçoises. Alors l'année de l'ancien du SCO se soldera avec seulement quatorze matchs toutes compétitions confondues ( dont treize en D1 ) au pénible parcours des Aiglons en championnat où ils termineront au 18ème rang leur donnant ainsi une chance de disputer le barrage de relégation afin de garder leur place au sein de l'élite. Finalement les niçois joueront bien en première division durant la saison 90/91 car même après une défaite 3-1 en Alsace contre Strasbourg, vainqueur des barrages en seconde division, ils se rattraperont à domicile en gagnant 6-0. A préciser qu'après avoir perdu sa place au sein du onze de l'équipe première il ira faire quelques apparitions en réserve où il prendra part à la douzième place finale acquise dans le groupe Sud de la D3 à cinq points du premier relégable.

Pendant l'été 1990 il décidera de quitter Nice du fait que les dirigeants du Havre viendront lui proposer une place de titulaire en seconde division afin de remplacer Alain Casanova parti à Marseille pour jouer un rôle de doublure. Et là à 27 ans il ne pouvait pas refuser une telle opportunité car il attendait cela depuis si longtemps. Alors même au second étage du football français il sera le dernier rempart d'un onze type qui déméritait pas d'un onze de l'élite puisqu'on pouvait y trouver des éléments expérimentés tels que Jean-Pierre Delaunay, Eric Prissette, Philippe Mahut, Thierry Uvenard, Alain Bénédet, François Quilan, Joël Tiéhi et Bruno Roux et sans oublier Thierry moreau et Eric Delétang. Finalement sa première année havraise sera éblouissante puisqu'il finira comme le deuxième joueur le plus utilisé par l'entraîneur Pierre Mankowski avec 35 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en 34 journées de D2 ) à égalité avec Bénédet et Tiéhi et à une longueur de Quilan. Et il sera l'auteur d'énormes performances au point d'emmener son club à la première place du classement des meilleures défenses de toute la division avec seulement 17 buts d'encaissés ex-aequo avec Valenciennes. Et collectivement ce sera également une grande année pour l'ancien niçois puisque le HAC validera son ticket retour en D1 après trois ans d'absence suite à sa première place finale acquise dans le groupe B avec cinq points d'avance sur Lens et six sur Laval tout en ayant la meilleure attaque à égalité avec Angers avec 52 buts de marqués. Et cerise sur le gâteau il inscrira un titre de champion de France de D2 à son palmarès conquis aux dépens de l'autre premier, Nîmes, après une victoire 3-0 score cumulé ( victoire 3-0 à domicile et 0-0 dans le Gard ).
Et ses retrouvailles avec le haut niveau français sera une grande réussite pourle choletais puisqu'il ne ratera aucune journée des 38 possibles de la saison 91/92 et finira même comme le portier de la quatrième défense la plus imperméable avec 32 buts d'encaissés à égalité avec Auxerre et Montpellier et derrière Marseille ( 21 ), le PSG ( 27 ) et Lens ( 30 ). A préciser que cette année là lui vaudra d'être considéré comme le meilleur gardien du moment au point d'être à deux doigts d'intégrer l'équipe de France et surtout de remporter l'Etoile d'Or France Football comme l'avaient fait avant lui d'autres gardiens comme Dominique Baratelli ( 1976 ), André Rey ( 1979 ), Pierrick Hiard ( 1980 et 1982 ), Dominique Dropsy ( 1981 ), Pascal Olmeta ( 1984 ), Bruno Martini ( 1987 et 1991 ) et Jean-Luc Ettori ( 1990 ). Et collectivement le promu normand réalisera un très beau exercice hexagonal en finissant au septième rang de l'élite à deux longueurs d'une qualification européenne.
Par contre le championnat de France 92/93 ne sera pas du même calibre que le précédent du fait que le HAC ne terminera que quinzième à quatre points du premier relégable. Et en manquant qu'une seule journée de D1 il encaissera plus de buts que l'année passée au point que l'équipe havraise finisse avec la sixième défense la plus perméable avec 53 buts d'encaissés derrière Nîmes ( 66 ), le duo Strasbourg-Toulon ( 57 ), Valenciennes ( 56 ) et Caen ( 54 ).
La saison 93/94 sera identique de la précédente du fait que le club doyen du football français arrachera une 17ème place finale en D1 avec six points d'avance sur le premier relégable tout en ayant la seconde attaque la moins prolifique ( 29 ex-aequo avec Caen et derrière Toulouse ( 26 ) ). Et sans louper une seule journée du championnat il finira pour la deuxième année consécutive comme le portier de la sixième défense la plus perméable avec cette fois-ci 48 buts d'encaissés ex-aequo avec Sochaux et derrière Angers ( 63 ), Toulouse ( 60 ), Martigues ( 58 ), Caen ( 54 ) et Lille ( 52 ).



Et après quatre années pleines en Normandie il verra à trente ans sa carrière prendre une autre dimension lorsque l'AS Monaco jettera son dévolu sur lui pour remplacer Jean-Luc Ettori parti à la retraite. A préciser qu'avant de porter leur choix sur le gardien havrais les dirigeants monégasques avait tenté de chiper Fabien Barthez à Marseille qui venait d'être relégué en seconde divsion. Finalement sa première année en Principauté sera pleine avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( dont 34 en D1 ) mais sans réaliser les presations qu'il faisait lorsqu'il évoluait au Havre. Mais faut dire qu'en Normandie le choletais était très souvent sollicité du fait que le HAC était systématiquement dominé ce qui amenait son gardien à briller par ses arrêts réflexes et ses parades spectaculaires. Alors que sur le Rocher il était dans un club qui était réputé pour une équipe offensive ce qui vaudra à l'ancien Aiglon à être moins sollicité qu'au Havre et donc moins concentré et moins décisif lorsque l'on avait besoin de lui. Et collectivement malgré le limogeage d'Arsène Wenger au mois de Septembre 1994 l'ASM atteindra les quarts de finale de la coupe de la Ligue ( perdu 2-0 contre Montpellier ) et finira sixième de l'élite en arrachant de justesse une qualification pour la coupe UEFA grâce à une meilleure différence de buts par rapport à Bordeaux ( +21 contre +5 ) et surtout du fait que le troisième, le PSG, avaient remporté les deux coupes nationales.
La saison 95/96 sera difficile pour l'ancien angevin car cette fois-ci les dirigeants monégasques réussiront à attirer Barthez ce qui l'amènera à devenir la doublure de l'international français avant de descendre à la troisième place dans la hiérarchie des gardiens suite aux bonnes prestations du jeune Stéphane Porato. Alors sa seconde année sur le Rocher se soldera avec seulement quatre matchs toutes compétitions confondues ( trois en D1 et son premier et unique européen ) ce qui lui permettra de prendre part au premier tour de la coupe UEFA ( 3-1 score cumulé contre Leeds ( défaite 3-0 à domicile et victoire 1-0 en Angleterre ) et à la troisième place finale acquise en championnat à quatre points du champion auxerrois et à égalité avec le PSG ( meilleure différence de buts pour le club parisien ( +29 contre +25 )). Par contre ce sera des tribunes qu'il verra ses coéquipiers atteindre les quarts de finale de la coupe de la Ligue qu'ils perdront 1-0 contre Lyon, futur finaliste.

Voyant que son histoire avec l'ASM était achevée il décidera de quitter la Principauté mais n'attendra pas longtemps pour rebondir du fait que le SC Bastia pensera à lui pour remplacer Bruno Valencony parti à Nice. Et là après une année blanche il réalisera une saison 96/97 pleine avec 36 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 35 en Ligue 1 ) ce qui fera de lui le quatrième insulaire le plus utilisé par le coach Frédéric Antonetti ex-aequo avec Piotr Swierczewski et à cinq unités de Morlaye Soumah, à trois de Patrick Moreau et à deux de Sébastien Perez. Collectivement avec un effectif de qualité ( Moreau, Morlaye Soumah, Perez, Patrick Valéry, Swierczewski, Jean-Jacques Eydelie, Pascal Camadini, Lubomir Moravcik, Pierre Laurent, Anto Drobnjak, Wilfried Gohel et Franck Vandecasteele pour ne citer qu'eux ) le Sporting effectuera une belle année en terminant au septième rang de l'élite à six points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à un de la coupe UEFA ce qui l'amènera à ne se contenter que de l'Intertoto.
Malgré une première année plus que satisfaisante il verra les dirigeants bastiais recruter pendant l'été 1997 le portier du FC Martigues, Eric Durand, et même un second en Novembre 1997 en la personne d'Ali Boumnijel. Alors la saison 97/98 du choletais sera totalement vierge en temps de jeu du fait que Durant jouera toutes les rencontres lors de toutes les compétitions que disputera le SCB. Et de ce fait ce sera de loin qu'il verra ses partenaires remporter l'Intertoto aux dépens de Halmstads ( victoire 1-0 en Suède et 1-1 après prolongations à domicile ), atteindre les seizièmes de finale de la coupe UEFA ( élimination à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 3-3 score contre le Steaua Bucarest ( défaite 1-0 en Roumanie et victoire 3-2 à domicile ) ) et finir à une bonne neuvième place finale à trois points de la coupe UEFA mais arrachera une nouvelle qualification pour l'Intertoto du fait que le huitième, le PSG, avait gagné les deux coupes nationales.

Et ce sera sur cette année blanche que Piveteau mettra fin à pratiquement 35 ans à sa carrière durant laquelle il aura disputé seulement sept saisons pleines du fait qu'il avait été souvent cantonné dans un rôle de doublure voire de troisième gardien.
RECONVERSION :
Dès l'arrêt de sa carrière Piveteau passera ses diplômes d'entraîneur de 1998 à 2000 tout en entraînant les gardiens de l'OGC Nice.
Ensuite du fait que des joueurs feront appel à lui pour les conseiller et qu'un anglais viendra le démarcher pour travailler avec lui afin de lui apprendre les ficelles du métier d'agent de joueur.
Et après avoir passé sa licence lors de l'année 1999 il deviendra par la suite l'agent de nombreux joueurs tels que Michael Essien, Sulley Muntari, Gyan Asamoah, John Mensah, François Kamano et Lassana Coulibaly pour ne citer qu'eux mais aussi de dirigeants et entraîneurs comme Pierre Dréossi et Frédéric Antonetti.
N.B :
En 2005 son nom sera mêlé dans une affaire de malversations financières dans le cadre du procès de Charles Pieri ( militant nationaliste corse ) du fait qu'il aurait donné à ce dernier une partie de sa commission qu'il aurait perçue lors du transfert d'Essien de Bastia à Lyon. Alors il sera condamné à deux ans de prison avec sursis mais en Février 2006 sa peine sera réduite en appel à dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d'amende.

PALMARES :
-1991 : Champion de France de D2 ( Le Havre ).
BILAN DE CARRIERE :
-1979 à 1985 : Angers ( France ) 0 match joué.
-1985 à 1990 : Nice ( France ) 44 matchs joués.
-1990 à 1994 : Le Havre ( France ) 148 matchs joués.
-1994 à 1996 : Monaco ( France ) 37 matchs joués.
-1996 à 1998 : Bastia ( France ) 35 matchs joués.
Partage