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JEAN-MICHEL MOUTIER

 
Jean-Michel Moutier est encore aujourd'hui l'un des joueurs emblématiques de l'AS Nancy-Lorraine avec laquelle il jouera 297 matchs au sein de l'élite farnçaise. Et son plus grand fait d'arme avec le club lorrain sera de remporter la coupe de France 1978 aux dépens de l'OGC Nice ( 1-0 ) aux côtés de Michel Platini, Francisco Rubio, Olivier Rouyer et Philippe Jeannol pour ne citer qu'eux. Après neuf années comme titulaire il quittera Nancy pour tenter sa chance au PSG où dès sa première année il prendra le dessus sur le vieux Dominique Baratelli mais l'arrivée de Joël Bats lors de sa seconde saison le coincera sur le banc de touche au point qu'il mettra fin à sa carrière à l'issue de l'année 86/87 à tout juste 32 ans.
 
JEAN-MICHEL MOUTIER
Jean-Michel Moutier est né en 1955 à Damelevièvres en Meurthe-et-Moselle. Son aventure avec le ballon rond débutera avec l'AC Blainville-Damelevières, fusion de deux clubs locaux, où à cause de sa petite taille et à quelques kilos superflus il se mettra dans les buts car dû à ses caractéristiques physiques il ne se voyait pas du tout courir sur le terrain. Alors ayant trouvé sa place il apprendra ses premières gammes footballistiques pour devenir un bon gardien de but tout en gravissant les étapes des équipes de jeunes au sein desquelles il montrera de bonnes dispositions avec un style bien bondissant. Et là lors de la saison 68/69 il se fera remarquer par les recruteurs de Troyes mais le jeune meurthe-et-mosellan de quatorze dira non aux offres troyennes pour aller continuer sa formation de goal à Lunéville qui n'était qu'à onze kilomètres de sa commune natale. Et après avoir passé trois saisons au sein du club lunévillois il continuera son ascension footballistique en intégrant le centre de formation du grand club régional qu'était l'AS Nancy-Lorraine, club de l'élite.
Ses deux premières années nancéiennes le verront s'adapter tout doucement à son nouvel univers tout en évoluant en équipes de jeunes avant de faire des apparitions en réserve ce qui l'amènera à prendre part à la seconde place finale acquise dans le groupe Est du championnat de D3 72/73 ( à deux points de Vittel tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 70 buts d'inscrits ) et à la neuvième dans le même groupe en 73/74 ( à neuf points du premier relégable et à huit du leader, l'AS Mutzig ). A préciser qu'en parallèle de son apprentissage au sein de son nouveau club il verra l'équipe première terminer sixième de l'élite en 72/73 ( à six points d'une qualification européenne ) et être relégué en D2 en 73/74 suite à une 18ème place finale et à une plus mauvaise différence de buts par rapport à Bastia, Monaco et Troyes ( -16 contre -5, -9 et -11 ).
Après la descente en seconde division l'entraîneur de l'équipe première, Antoine Redin, l'invitera à rejoindre le groupe professionnel afin de préparer la saison 74/75 ce qui l'amènera à rejoindre un effectif jeune au sein duquel on pouvait y trouver Carlos Curbelo, Claude Deplanche, Jean-Pierre Raczynski, Jean-Paul Cohuet et Michel Platini pour ne citer qu'eux. C'est à partir de cette année là qu'on commencera à parler des jeunes joueurs nancéiens comme du lycée Papillon que rejoindra plus tard Jacky Perdrieau, Fathi Chebel, Pierre Neubert, Olivier Rouyer, Francisco Rubio et Philippe Jeannol entre autres.
Finalement le damelibairien ne jouera aucune minute dans le monde professionnel du fait que le gardien titulaire Patrick Bernhard ne lui laissera aucune miette sur toute la saison. Alors ce sera du banc de touche qu'il verra ses partenaires valider illico-presto le ticket retour en D1 en finissant à la première place du groupe B avec six points d'avance sur Avignon tout en ayant l'attaque la plus prolifique de toute la division avec 73 buts de marqués. Et n'ayant joué aucune rencontre de toute l'année il ne pourra pas inscrire à son palmarès le titre de champion de France de D2 conquis aux dépens de l'autre premier, Valenciennes, ( 0-0 dans le Nord et victoire 4-0 à domicile ).
Alors sa saison 74/75 se résumera à quelques matchs en réserve avec laquelle il finira à l'avant-dernière place du groupe Est de la D3 avec seulement 17 points ( 4 victoires, 9 nuls et 17 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 25 derrière l'AS Starsbourg ( 17 ) ) et défenses ( 51 derrière l'AS Starsbourg ( 68 ) ).
Pour la saison 75/76 il était parti pour être de nouveau le numéro deux derrière Bernhard mais ce dernier ne réalisera pas de grandes prestations au début du championnat de France. Et de ce fait le coach Redin décidera de changer de gardien ce qui vaudra à l'ancien lunévillois d'être lancé dans le grand bain de la première division au début du mois de Septembre 1975 contre Nantes. Alors sans aucune expérience au plus haut niveau français il va falloir qu'il prouve qu'il avait les qualités pour évoluer à ce niveau car il allait être superviser à fond pour voir ses points forts et faibles et surtout vérifier qu'il n'allait pas commettre des grosses fautes. Finalement dès son intronisation dans les buts lorrains il sera l'auteur de bonnes performances aidant ainsi l'ASNL à enregistrer des bons résultats ce qui lui permettra de rester dans les cages jusqu'à la fin de la saison 75/76. Et là à vingt ans pour sa première année professionnelle il accumulera 41 rencontres toutes compétitions confondues dont 33 en D1 ce qui l'amènera à finir comme le gardien de la onzième défense de l'élite avec 59 buts d'encaissés ex-aequo avec Bordeaux et derrière Saint-Etienne ( 39 ), Nice ( 40 ), Nantes ( 44 ), Reims ( 49 ), Sochaux ( 50 ), les duos Bastia-Nïmes ( 53 ) et Valenciennes-Troyes ( 54 ) et Strasbourg ( 56 ). Et collectivement ce sera également une année réussie pour le promu lorrain avec une demi-finale de coupe de france perdue 4-1 contre Marseille, futur vainqueur de l'épreuve, et un maintien acquis par une belle septième place finale avec dix points d'avance sur le premier relégable et sept de retard pour une qualification européenne tout en ayant l'une des attaques les plus efficaces ( 67 à égalité avec Nice et Nantes et derrière Metz ( 72 ) et le duo Saint-Etienne-Reims ( 68 ) ). Pour une première année pro c'était vraiment le top sur tous les points aussi bien personnellement que collectivement.
La saison 76/77 verra le meurthe-et-mosellan confirmer son statut de titulaire indiscutable en ne ratant aucune des 38 journées du championnat de France tout en encaissant 53 buts ce qui fera de l'ASNL la quatrième défense de l'élite à égalité avec Lens et Bastia et derrière l'ASSE ( 36 ), Nantes ( 40 ) et Lyon ( 47 ). Et collectivement la génération du lycée Papillon montera d'un cran du fait qu'elle terminera au quatrième rang du classement tout en ayant de nouveau l'une des attaques les plus prolifiques ( 78 derrière Bastia ( 82 ) et Nantes ( 80 ) ) mais loupera de deux points une qualification européenne.
La saison 77/78 sera encore fabuleuse pour Moutier et sa bande de potes puisqu'après avoir terminé sixième en championnat ( à sept points d'une qualification européenne ) ils entreront dans l'histoire du club nancéien en remportant la coupe de France aux dépens de Nice sur un but de Platini. A titre personnel celui qu'on surnomme Moumoute réalisera pour la deuxième année consécutive un sans faute en championnat avec aucune absence et encaissera cette fois-ci 49 buts faisant ainsi de lui le dernier rempart de la sixième meilleure défense ex-aequo avec Saint-Etienne et derrière Nantes ( 26 ), Strasbourg ( 40 ), Marseille ( 41 ), Bastia ( 44 ) et Monaco ( 46 ).
A 23 ans le natif de Damelevières allait découvrir les joutes européennes en disputant la coupe des Coupes mais sans l'apport de leur atout majeur, absence de Platini pour blessure, les lorrains n'iront pas pas plus loin que le second tour après leur défaite 4-3 score cumulé contre le Servette FC ( défaite 2-1 en Suisse et 2-2 à domicile ). Et suite à la longue indisponibilité de Platini l'ASNL ne réalisera pas non plus un grand championnat de France car après avoir terminé septième, quatrième et sixième les saisons précédentes l'équipe nancéienne n'arrachera qu'une piètre onzième place finale à dix points du 19ème ( barrage de relégation ) et à six d'une qualification européenne tout en ayant la deuxième meilleure attaque ( 77 ex-aequo avec l'ASSE et derrière Nantes ( 85 ) ). A titre personnel Moumoute sera encore l'une des pièces maîtresses du onze lorrain en accumulant 42 matchs toutes compétitions confondues dont 35 en D1 ce qui lui permettra de finir comme le gardien de la dixième défense de l'élite avec 61 buts d'encaissés derrière Strasbourg ( 28 ), Nantes ( 33 ), Saint-Etienne ( 34 ), Bordeaux ( 42 ), Nîmes ( 50 ), Monaco ( 51 ), Sochaux ( 53 ) et le duo Metz-Lyon ( 56 ).
Durant l'été 1979 le gardien de l'ASNL verra parti son pote Platini pour Saint-Etienne ce qui laissera un grand vide dans le onze nancéien et également dans le quotidien de Moutier. Car en plus d'avoir été très lié par le lien qui les unissait par le lycée Papillon l'ancien lunévillois sera resté des heures et des heures avec le futur capitaine de l'équipe de France après les séances d'entraînements pour l'aider à perfectionner ses coups-francs avec l'aide de mannequins en mousse fixés dans des socles en bétons.
Alors l'après-Platini ne sera pas aisé du fait que le nouvel entraîneur Georges Huart sera obligé de modifier le style de jeu de l'ASNL tout en précisant que toux ceux qui essayeront de prendre la place à Platini seront systématiquement comparé à ce dernier. Finalement la première année sans leur ancien joueur vedette se soldera avec une onzième place finale pour la deuxième année d'affilée acquise cette fois-ci à treize points du premier relégable et à huit du 18ème ( barrage de relégation ). A titre personnel avec 33 matchs de joués sur les 38 journées du championnat il terminera la saison 79/80 comme le dernier rempart de la cinquième défense la plus perméable avec 61 buts d'encaissés derrière Brest ( 87 ), Marseille ( 78 ), Lyon ( 65 ) et Nice ( 62 ).
Avec l'apport de Patrick Delamontagne en meneur de jeu la saison 80/81 de Nancy sera plus correcte avec une huitième position finale acquise à onze points du premier relégable et à six du 18ème ( barrage de relégation ). A titre personnel l'année du gardien nancéien sera bien meilleure également puisqu'avec 35 rencontres de disputées en D1 il sera le goal de la septième défense la plus imperméable avec 49 buts d'encaissés derrière Saint-Etienne ( 26 ), Bordeaux ( 34 ), Nantes ( 36 ), Monaco ( 41 ), Strasbourg ( 47 ) et Lens ( 48 ).
La saison 81/82 sera aussi convenable avec une nouvelle huitième place finale en championnat acquise cette fois-ci à seize points du premier relégable et à neuf du 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les neuf de retard pour une qualification européenne. A titre personnel Moumoute réalisera un exercice hexagonal sans aucune absence tout en allant chercher à 52 reprises le ballon dans ses filets ce qui amènera l'ASNL à terminer avec la neuvième défense la plus friable derrière Montpellier ( 67 ), Bastia ( 65 ), le duo Tours-Valenciennes ( 59 ), Auxerre ( 58 ), le duo Brest-Nice ( 57 ) et Lille ( 54 ).
Avec le recrutement de Bruno Germain, Robert jacques, Didier Philippe et Thierry Meyer la saison 82/83 sera tout aussi correcte que les deux précédentes avec une septième place finale acquise dans l'élite ratant de trois points une qualification européenne tout en ayant la deuxième meilleure attaque avec 74 buts de marqués derrière Nantes ( 77 ). A titre personnel le gardien lorrain sera encore égal à lui-même en accumulant 36 journées de D1 sur les 38 possibles mais cette fois-ci il finira comme le dernier rempart de la septième plus mauvaise défense avec 61 buts d'encaissés derrière Lyon ( 77 ), Mulhouse ( 76 ), Tours ( 68 ), Metz ( 67 ), Toulouse ( 66 ) et Brest ( 63 ).
Par contre la saison 83/84 débutera de la plu smauvaise des manières du fait qu'un soir de Septembre 1983 le meurthe-et-mosellan sera victime d'une rupture du tendon rotulien qui l'éloignera des terrains pendant de longs mois. Alors durant son indisponibilité il verra sa doublure Bruno Martini débuter sa carrière professionnelle et surtout réaliser d'énormes performances au point de s'installer définitivement dans les cages nancéiennes. Finalement après son retour à la compétition il ne sera titularisé que lors des deux dernières journées du championnat de France  ce qui lui vaudra de ne totaliser que onze matchs toutes compétitions confondues ( tous en D1 ). Alors cesera plus du banc de touche qu'il verra l'ASNL terminer au quinzième rang de l'élite à sept points du premier relégable et à deux du 18ème ( barrage de relégation ) tout en aaynt l'une des plus faibles défenses ( 53 ex-aequo avec Metz et derrière Nîmes ( 70 ), Lens ( 66 ), Rennes ( 65 ) et Toulon ( 60 ) ). A préciser qu'au vu de l'éclosion de Martini Moumoute se consolera avec la réserve en accumulant des apparitions en D3 ce qui l'amènera à prendre part à la dxième place finale acquise dans le groupe Est à quatre points du premier relégable.
 
JEAN-MICHEL MOUTIER
JEAN-MICHEL MOUTIER
JEAN-MICHEL MOUTIER
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En fin de contrat et ne voulant pas rester à Nancy en tant que doublure il décidera à 29 ans de quitter sa Lorraine natale pour accepter l'offre que lui faisait le PSG de venir à la capitale afin de concurrencer le vieillissant et emblématique Dominique Baratelli ( 36 ans et demi ). Il débutera la saison 84/85 comme numéro deux mais des résultats médiocres et surtout une prestation catastrophique de Baratelli en coupe UEFA lors du seizième de finale aller contre Videoton ( défaite 4-2 à domicile ) pousseront l'ancien nancéien comme numéro un dans les cages parisiennes. Finalement sa saison 84/85 sera satisfaisante avec 36 matchs toutes compétitions confondues dont 25 en championnat ce qui lui vaudra de terminer l'année à la tête de la défense la plus perméable avec 73 buts d'encaissés. Et collectivement ses statistiques lui permettront de participer au match retour contre Videoton ( défaite 1-0 en Hongrie ), à la piètre treizième place finale acquise en championnat ( à quatre points du premier relégable et du 18ème ( barrage de relégation ) ) et surtout à l'épopée en coupe de France jusqu'en finale que le PSG perdra 1-0 contre l'AS Monaco sur un but de Bernard Genghini.
Durant l'été 1985 les dirigeants parisiens finaliseront le transfert du gardien de l'équipe de France, Joël Bats, et comme Martini à Nancy ce sera un joueur venant de l'AJ Auxerre qui lui mettait de nouveau des bâtons dans les roues. Alors sa saison 85/86 se soldera avec une seule rencontre de jouée en coupe de France lui valant ainside prendre part au parcours parisien jusqu'en demi-finales que le PSG perdra 3-2 score cumulé contre Bordeaux, futur vainqueur de l'épreuve, ( 1-1 à domicile et défaite 2-1 en Gironde ). Par contre il ne pourra pas inscrire à son palmarès le titre de champion de France conquis par le club de la capitale ( avec tois points d'avance sur Nantes tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 66 buts d'inscrits et seconde défense la plus imperméable ( 33 derrière Nantes ( 27 ) ) du fait qu'il n'aura pas joué une seule minute en première division. A préciser que sa deuxième année parisienne le verra être aligné à quelques reprises en réserve avec laquelle il finira sixième du groupe Nord de la D3 à neuf points du leader, l'équipe B de Lille.
Sa saison 86/87 se résumera également à une seule rencontre de disputée mais cette fois-ci ce sera en championnat lui valant ainsi de participer à la septième place finale acquise à six points d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 35 à égalité avec Nantes et Sochaux et derrière Rennes ( 20 ), Saint-Etienne ( 27 ) et Nancy ( 28 ) ). Et ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers perdre le Trophée des Champions contre Bordeaux ( 1-0 ) et se faire éliminer dès le premier tour de la coupe des Champions par Vitkovice ( 2-2 à domicile et défaite 1-0 en Tchécoslovaquie). Alors il donnera de nouveau un coup de pouce à la réserve du PSG qui finira premièr edu groupe Nord avec cinq points d'avance sur Rouen tout en ayant l'attaque la plus prolifique de toute la division avec 74 buts de marqués.
Et ce sera à l'issue de la saison 86/87 que Moutier décidera de mettre un terme à sa carrière professionnelle durant laquelle il gardera un grand regret de ne pas avoir eu sa chance en équipe de France alors que les médias nationaux faisaient de lui un candidat présumé chez les Bleus mais sa petite taille sera un handicap pour atteindre le monde tricolore.
 
JEAN-MICHEL MOUTIER
JEAN-MICHEL MOUTIER
RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Moutier restera au PSG pour y intégrer son staff technique afin d'y devenir l'entraîneur des gardiens puis coordinateur sportif au cours de la saison 87/88.

Ensuite durant l'été 1988 il retournera à Nancy quatre années après l'avoir quitté pour y occuper le poste de directeur sportif pendant trois saisons.

En 1991 alors que Canal+ venait de racheter le PSG le président Michel Denisot décidera de le rappeler pour le nommer directeur sportif et là grâce à un carnet d'adresses bien fourni il réussira quelques bons coups qui serviront au club parisien de 1991 à 1998.

En 1998 il décidera de quitter Paris pour rejoindre le Stade Rennais afin de devenir le conseiller du président des Rouges et Noirs.

Après deux ans en Ille-et-Vilaine il retrouvera Michel Denisot mais cette fois-ci ce sera à Châteauroux et pour y être manager général.

En 2003 il effectuera un nouveau retour au PSGen intégrant d'abord la cellule de recrutement puis en reprenant son rôle de directeur sportif comme il avait été de 1991 à 1998 lors de la saison 05/06.

En 2006 la nouvelle direction du PSG ne voudra pas travailler avec lui ce qui l'amènera à quitter pour la troisième fois la capitale et de ce fait il s'occupera alors de diverses affaires comme gérer un restaurant, une compagnie de taxis et une société de conciergerie entre autres tout en restant dans le milieu du football entre 2008 et 2011 avec comme mission de développer le sport dans les Emirats Arabes Unis et de travailler ponctuellement sur des transferts.
 
JEAN-MICHEL MOUTIER
PALMARES :

-1978 : Vainqueur de la coupe de France ( Nancy ).
-1985 : Finaliste de la coupe de France ( PSG ).  

BILAN DE CARRIERE :

-1974 à 1984 : Nancy ( France ) 297 matchs joués.
-1984 à 1987 : PSG ( France ) 26 matchs joués.
 
 
 
 


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#Posté le samedi 30 mai 2020 16:35

ALBERT RUST

 
Découvert au FC Sochaux Albert Rust vivra au début de sa carrière une concurrence avec Joël Bats et lorsque ce dernier quittera le Doubs pour Auxerre il deviendra le gardien titulaire des Lionceaux. Alors il connaîtra ses plus belles heures sochaliennes en réalisant des bons parcours en première division et surtout d'atteindre les demi-finales de la coupe UEFA. Mais même en étant performant avec Sochaux il ne réussira jamais à s'imposer en équipe de France au point de ne totaliser qu'une seule sélection tout en étant présent dans la liste des Bleus lors de l'Euro 1984 et la coupe du monde 1986. Mais son gros fait d'arme tricolore sera l'acquisition des Jeux Olympiques 1984 sous les ordres d'Henri Michel. Avant de mettre un terme à sa carrière il quittera Sochaux après quinze ans de présence pour tenter un nouveau challenge à Montpellier où il terminera troisième de l'élite en tant que promu dès sa première année et gagnera la coupe de France 1990 aux dépens du RC Paris.
 
ALBERT RUST
Albert Rust est né en 1953 à Mulhouse dans le Haut-Rhin. Au départ le football n'était qu'un jeu entre copains du fait que le jeune mulhousien ne prendra sa première licence de jeune footeux qu'à treize ans et demi au sein du petit club de Wittelsheim, situé dans la banlieue de sa ville natale. Et là il apprendra les premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon défenseur mais rapidement il décidera de changer de poste en prenant les gants de gardien de but. Alors il se mettra au travail pour apprendre tout ce qu'il faut savoir sur les caractéristiques du poste de goal et tout en gravissant les étapes des équipes des jeunes de l'ASCA Wittelsheim il montrera un bon potentiel même si son style était peu spectaculaire mais sûr et très constant. Finalement après avoir changé de poste il n'attendra pas longtemps pour taper dans l'oeil du FC Sochaux après une saison 71/72 passée en troisième division où il terminera au septième rang du groupe Est à sept points du leader, la réserve de Nancy Lorraine, tout en ayant la meilleure attaque avec 53 buts de marqués. Et à pratiquement 19 ans il ne réfléchira pas à deux fois pour faire les 55 kms qu'il le séparait du club du Doubs du fait que ce dernier avait une bonne réputation pour son centre de formation.
Et tout va aller vite pour l'alsacien car à peine arrivé chez les Lionceaux l'entraîneur de l'équipe première, Paul Barret, l'invitera rapidement à venir s'entraîner avec le groupe professionnel qui avait terminé troisième du dernier championnat de France de D1 derrière Marseille et Nîmes. Et là le novice du monde pro découvrira un univers inconnu pour lui mais surtout cotoyera lors des entraînements des joueurs expérimentés tels que Eugène Battmann, Michel Watteau, Laszlo Seles, Jacques Largouet, Vojislav Melic, Albert Vanucci, Abdelghani Djadaoui, Philippe Piat, André Perrin et Jean-Pierre Guinot pour ne citer qu'eux. Finalement sa saison 71/72 sera une année d'adaptation en apprenant énormément au côté du numéro un Battmann tout en se faisant les dents avec la réserve avec laquelle il terminera quatrième du groupe Est du championnat de D3 à neuf points du leader, le CS Vittel. Et ses prestations en troisième division seront récompensées par son dépucelage au plus haut niveau français avec une seule rencontre de disputée ce qui lui vaudra de prendre part à la piètre onzième place finale acquise à neuf points du premier relégable et à onze d'une qualification européenne. Par contre ce sera du banc de touche qu'il verra les Lionceaux se faire éliminer dès le premier tour de la coupe UEFA par le BK Frem Copenhague ( deux défaites par 3-1 et 2-1 ).
Pour la saison 73/74 le coach Barret lui donnera un peu plus de minutes dans le onze sochalien afin qu'il puisse engranger du temps de jeu en professionnel. Alors avec treize matchs toutes compétitions confondues ( neuf en D1 et quatre en coupe nationale ) il participera à la septième place finale acquise en championnat ( à huit points du premier relégable et à six d'une qualification européenne ) et au parcours jusqu'en demi-finales de la coupe de France ( perdue 1-0 contre Monaco ). A préciser qu'en parallèle de ses statistiques enregistrées en équipe première il donnera un coup de pouce à la réserve qui finira au sixième rang du groupe Est de la D3 à sept points du leader, l'AS Mutzig.
La saison 74/75 verra le mulhousien continuer son apprentissage du haut niveau en accumulant 17 rencontres toutes compétitions confondues ( 14 en D1 et 3 en coupe deFrance ) ce qui l'amènera à prendre part au maintien acquis de justesse par une 17ème place finale avec une petite longueur d'avance sur le premier relégable tout en ayant la seconde attaque la moins prolifique avec 41 buts de marqués derrière Rennes ( 28 ). Et à quelques reprises il gardera les cages de l'équipe B du FC Sochaux qui arrachera la deuxième place du groupe Est à neuf points de Saint-Dié-des-Vosges.
Après le départ de Battmann durant l'été 1975 pour Saint-Dié l'ancien de Wittelsheim se verra introniser titulaire dans les buts sochaliens et là à 22 ans il ne loupera aucune des 38 journées du championnat de France. Et en encaissant cinquante buts il emmènera le FCS à la cinquième place du classement des meilleures défenses derrière Saint-Etienne ( 39 ), Nice ( 40 ), Nantes ( 44 ) et Reims ( 49 ). Et pour son premier exercice hexagonal en tant que numéro un il vivra un fabuleux parcours puisque Sochaux terminera troisième de l'élite à cinq points de l'ASSE et à deux de Nice avec une qualification européenne à la clé. Pour une première c'était vraiment une saison 75/76 réussie aussi bien sur le plan personnel que collectif.
Malgré une année très satisfaisante Rust ne partira pas comme titulaire indiscutable pour la saison 76/77 du fait que les dirigeants sochaliens le mettront en concurrence avec un jeune gardien très prometteur en la personne de Joël Bats. Alors que ce soit sous les ordres de Barret ou de Jean Fauvergue à partir de Février 1977 les deux gardiens seront utilisés par alternance ce qui amènera le mulhousien à totaliser 29 matchs toutes compétitions confondues ( 22 en D1 et 7 en coupe nationale ) lui donnant ainsi un petit avantage sur son compère. Ses statistiques lui permettront de prendre part au parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe de France ( perdu contre Saint-Etienne, futur vainqueur de l'épreuve, ( 1-1 à domicile et défaite 3-1 dans le Forez ) ) et à la piètre quatorzième place finale acquise au sein de l'élite à sept points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 44 ex-aequo avec Angers et derrière Lille ( 40 ), le duo Troyes-Valenciennes ( 41 ) et Rennes ( 43 ) ). Par contre son grand regret de cette saison 76/77 sera de ne pas avoir découvert l'univers européen puisque ce sera Bats qui disputera le premier tour de la coupe UEFA que Sochaux perdra 1-0 score cumulé contre Hibernian FC ( défaite 1-0 en Ecosse et 0-0 à domicile ).
La situation entre Rust et Bats ne changera pas pour la saison 77/78 du fait que le coach Fauvergue continuera le turn-over entre ses deux gardiens à chaque match afin de dégager une hiérarchie avec encore un peit avantage pour l'alsacien. Alors avec 27 matchs toutes compétitions confondues ( 22 en D1 et 5 en coupe nationale ) il participera au parcours jusqu'en demi-finales de la coupe de France ( perdue contre Nancy, futur vainqueur de l'épreuve, ( victoire 1-0 à domicile et défaite 5-0 en Lorraine ) ) et à la neuvième place finale acquise en championnat à neuf points du premier relégable et à dix d'une qualification européenne.
La saison 78/79 se terminera avec un petit avantage pour Bats ce qui amènera son rival à ne disputer que 18 matchs toutes compétitions confondues ( 17 en D1 et 1 en coupe de France ) ce qui lui vaudra de prendre part à la nouvelle neuvième place finale acquise en championnat avec cette fois-ci onze points d'avance sur le 19ème ( barrage de relégation ) et cinq de retard pour une qualification européenne.
Pour la saison 79/80 l'alsacien accumulera plus de temps de jeu suite à une entorse à un genou de Bats au point de finir l'année avec 32 matchs toutes compétitions confondues ( 25 en D1 et 7 en coupe nationale ). Et ce sera dans la peau d'un titulaire qu'il atteindra les quarts de finale de la coupe de France ( perdu aux tirs aux buts contre le futur vainqueur de l'épreuve, Monaco, après un 1-1 final après prolongations ( victoire 1-0 à domicile et défaite 1-0 après prolongations en Principauté ) ) et surtout finira vice-champion de France à trois longueurs du FC Nantes et grâce à une meilleure différence de buts par rapport à Saint-Etienne ( +41 contre +23 ) tout en ayant la meilleure attaque ( 77 ) et la troisième défense la plus imperméable ( 36 derrière le duo Nantes-Monaco ).
Après quatre années à pratiquer l'alternance les deux gardiens sochaliens feront comprendre à leurs dirigeants qu'ils n'étaient plus d'accord avec cette pratique ce qui amènera Bats à partir durant l'été 1979 à Auxerre pour y être numéro un. Alors l'ancien de Wittelsheim réalisera une saison 80/81 pleine avec 51 matchs toutes compétitions confondues avec aucune absence en 38 journées de championnat. Et en encaissant 59 buts il terminera comme le portier de la septième plus mauvaise défense de l'élite derrière le duo Lille-Tours ( 71 ), Valenciennes ( 70 ), le duo Nîmes-Angers ( 66 ) et Nice ( 61 ). Collectivement les Lionceaux ne finiront qu'au quatorzième rang du championnat de France ( à huit points du premier relégable et à trois du 18ème ( barrage de relégation ) mais par contre vivront une énorme épopée en coupe UEFA en atteignant les demi-finales qu'ils perdront 4-3 score cumulé contre AZ Alkmaar ( 1-1 à domicile et défaite 3-2 aux Pays-Bas ).
La saison 81/82 vera le natif de Mulhouse confirmer son statut de numéro un dans les cages doubistes en effecutuant pour la seconde année consécutive un championnat sans aucune absence sur les 38 journées. Et cette fois-ci il n'ira chercher qu'à 43 reprises le ballon dans ses filets faisant ainsi de Sochaux la sixième défense la plus imperméable derrière Monaco ( 29 ), Saint-Etienne ( 31 ), Nantes ( 34 ), Laval ( 40 ) et Strasbourg ( 41 ). Collectivement le club franc-comtois réalisera un bien meilleur exercice hexagonal que le précédent en finissant troisième à six points de Monaco et à cinq de l'ASSE.
Pour la saison 82/83 il sera encore omniprésent au sein du onze type sochalien mais cette fois-ci il laissera quatre petites rencontres de D1 à sa doublure Gilles Rousset. Alors avec 34 matchs au sein de l'élite il finira comme le portier de la onzième défense avec 53 buts d'encaissés derrière Nantes ( 29 ), Monaco ( 35 ), Laval ( 41 ), Lille ( 45 ), le duo Bordeaux-Auxerre ( 48 ), le PSG ( 49 ), Strasbourg ( 51 ) et le duo Saint-Etienne-Bastia ( 52 ). Collectivement le FCS n'effectuera pas le même parcours que deux ans auparavant puisqu'il se fera sortir dès le premier tour de la coupe UEFA par le PAOK Salonique ( à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( défaite 1-0 en Grèce et victoire 2-1 après prolongations à domicile ) ). Et en championnat ce sera également un parcours moyen avec une douzième place finale acquise à sept points du premier relégable et à quatre du 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les neuf de retard pour une qualification européenne.
La saison 83/84 sera plus correcte avec une septième position finale acquise en D1 loupant de six points une qualification européenne. A titre personnel avec une seule absence à son compte en championnat il finira comme le dernier rempart de la cinquième défense la moins friable avec 34 buts d'encaissés derrière Monaco ( 29 ), Nantes ( 32 ) et le duo Bordeaux-Auxerre ( 33 ).
La saison 84/85 sera pleine avec 45 rencontres toutes compétitions confondues tout en encaissant 43 buts en 38 journées de championnat ce qui fera de son équipe la sixième meilleure défense de la première division à égalité avec Lens et derrière Bordeaux ( 27 ), Monaco ( 28 ), Nantes ( 32 ), Toulon ( 37 ) et Auxerre ( 39 ). Collectivement Sochaux effectuera un nouveau championnat convenable avec cette fois-ci une huitième place finale acquise à neuf points du premier relégable et du 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les sept de retard pour une qualification européenne. Et en coupe de France les Lionceaux seront présents jusqu'en quarts de finale qu'ils perdront 5-3 score cumulé contre Toulouse ( défaite 2-0 en Haute-Garonne et 3-3 à domicile ).
Sûrement à cause des choix du coach Fauvergue ( de retour après son départ en 1981 ) ou à des soucis physiques sa saison 85/86 se soldera avec 26 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés en D1 ) lui valant ainsi de prendre part aux 57 buts d'encaissés ce qui fera de Sochaux la troisième défense la plus perméable derrière Bastia ( 79 ) et Brest ( 63 ). Et collectivement le club franc-comtois se battra jusqu'à la dernière journée pour éviter une relégation en seconde division et finalement le maintien sera obtenu par une quinzième place finale à trois longueurs du premier relégable et à une du 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les neuf de retard pour une qualification européenne.
La saison 86/87 sera plus que délicate pour le FCS puisqu'il se battra jusqu'au bout pour éviter une descente à l'étage inférieur et réussira à se donner un sursis en se qaulifiant pour le barrage de relégation suite à 18ème place finale acquise à deux points du premier relégable. Mais finalement les Lionceaux évolueront bien en D2 l'année suivante du fait qu'ils seront incapables de se débarrasser de l'AS Cannes, vainqueur des barrages de promotion en seconde division, car après avoir gagné 1-0 à domicile ils s'inclineront 2-0 sur la Croisette. A titre personnel le mulhousien sera encore bien présent dans les cages sochaliennes en accumulant 34 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 et les deux rencontres du barrage de relégation ) ce qui l'amènera à finir comme le gardien de la deuxième plus mauvaise défense de l'élite avec 51 buts d'encaissés derrière Rennes ( 58 ).
 
ALBERT RUST
A l'approche de ses 34 ans l'alsacien n'était pas trop chaud de descendre en D2, division qu'il ne connaissait pas, ce qui l'amènera à décider de quitter le Doubs après quinze années de présence. Alors à son âge il choisira de rester au sein de l'élite pour tenter un nouveau challenge en s'engageant avec Montpellier, tout frais promu en première division. Et là en débarquant dans l'Hérault il trouvera un effectif XXL fait pour jouer les premières places du championnat de France au lieu de se battre pour le maintien du fait qu'on pouvait y trouver des éléments expérimentés tels que Julio César, Nenad Stojkovic, Jean-Claude Lemoult, Gérard Bernardet, Roger Milla et Patrick Cubaynes sans oublier les prometteurs Laurent Blanc, Pascal Baills, Thierry Laurey, Kader Ferhaoui, Christian Perez et Franck Lucchesi entre autres. Et là sous les ordres de Pierre Mosca le promu montpelliérain sera la grande surprise de la première partie du championnat de France 87/88 en étant considéré à l'automne comme l'un des prétendants pour les premières places du classement. Lors de la phase retour le MHSC réalisera un parcours exceptionnel en fin d'exercice en ne concédant que deux nuls sur les douze dernières journées et marquant 33 buts ce qui lui vaudra de terminer troisième de l'élite à sept points de l'AS Monaco et à un des Girondins de Bordeaux avec une qualification européenne à la clé tout en ayant la meilleure attaque avec 68 buts de marqués. Une énorme année pour un promu. Et à titre personnel l'ancien sochalien sera égal à sa réputation en ne manquant aucune des 38 journées du championnat de France tout en allant chercher qu'à 38 reprises le ballon dans ses filets ce qui fera du MHSC la cinquième meilleure défense de la D1 ex-aequo avec Laval et derrière Toulon ( 26 ), le duo Monaco-Auxerre ( 29 ) et Bordeaux ( 30 ).
La saison 88/89 ne sera pas aussi fabuleuse avec une élimination dès le premier tour de la coupe UEFA par le Benfica Lisbonne ( deux défaites par 3-0 et 3-1 ) et une neuvième place finale acquise en championnat avec 17 points d'avance sur le premier relégable et treize sur le 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les onze de retard pour une qualification européenne. A titre personnel le mulhousien de 35 ans avalera toutes les rencontres que Montpellier jouera toutes compétitions confondues ( 43 ) tout en encaissant 53 buts ce qui fera de lui le gardien de la sixième défense la plus perméable derrière Lens ( 73 ), Caen ( 60 ), Strasbourg ( 59 ), Matra Racing ( 56 ) et Laval ( 55 ).
La saison 89/90 sera encore pleine pour l'ancien de Wittelsheim du fait qu'il accumulera 43 matchs toutes compétitions confondues avec une seule absence en championnat ce qui l'amènera à finir comme le gardien de la sixième défense la plus friable avec 48 buts d'encaissés à égalité avec le PSG, Caen et Nice et derrière le Racing Paris 1 ( 59 ), Mulhouse ( 58 ), Lille ( 52 ) et le duo Cannes-Toulon ( 50 ). Collectivement ce sera une année contrastée avec une piètre treizième place finale acquise en D1 ( à quatre points du premier relégable et à trois du 18ème ( barrage de relégation ) ) et une finale de coupe de France perdue 2-1 après prolongations contre le Racing Paris 1.
 
ALBERT RUST
ALBERT RUST
ALBERT RUST
Avant de mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison 90/91 à l'approche de ses 38 ans Rust ira effectuer une dernière année du côté de l'AS Monaco où il y avait déjà deux gardiens avec l'emblématique Jean-Luc Ettori et sa doublure Angelo Hugues. Et comme c'était prévu en tant que numéro trois il ne jouera aucune minute toutes compétitions confonduestout comme Hugues ce qui l'amènera à voir de loin ses nouveaux coéquipiers atteindre les huitièmes de finale de la coupe UEFA ( perdu contre le Torpedo Moscou ( deux défaites par 2-1 ) ), devenir vice-champions de France à quatre longueurs de Marseille et remporter la coupe de France aux dépens de l'O.M sur le score de 1-0.
Finalement sa carrière professionnelle aura duré 19 ans ce qui lui vaudra de totaliser 503 matchs au sein de l'élite française et de disputer quatorze rencontres européennes.

Sélection : 1

Après son excellente saison 75/76 Rust se verra être appelé par Henri Guérin en équipe de France A' à la fin Mars 1976 pour affronter le Luxembourg ( victoire 2-0 ). A préciser qu'au sein de cette équipe de France Bis il avait évolué lors de cette rencontre aux côtés de joueurs prometteurs de l'élite française tels que Bernard Boissier, Rolland Courbis, Carlos Curbelo, François Bracci, Eric Renaut, Francis Piasecki, Jean Petit, Daniel Sanchez, Albert Gemmrich, Léon Maier, Roland Wagner et Patrick Jeskowiak.

Ensuite ses bonnes prestations avec Sochaux ne lui permettront pas d'atteindre l'équipe de France A ce qui lui fera manquer la coupe du monde 1982 en Espagne où les Bleus termineront quatrièmes derrière l'Italie, l'Allemagne de l'Ouest et la Pologne.

En 1983 il profitera du changement de règlement du Tournoi Olympique de football qui s'ouvrait alors pour les professionnels de tout âge comptant moins de cinq sélections A. Et ainsi le sochalien s'installera dans les buts des Bleus Olympiques pour la qualification aux Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles. Et suite au ticket validé pour les Jeux américains il se verra appelé pa rMichel Hidalgo pour faire parti de la liste des vingt tricolores pour disputer l'Euro 1984, organisé en France. Et même sans jouer une seule minute il deviendra champion d'Europe après la victoire des Bleus contre l'Espagne sur le score de 2-0.
Et après ce titre de champion d'Europe il s'envolera aux Etats-Unis pour disputer le tournoi olympique ce qui l'amènera à inscrire un second titre international en l'espace d'un mois et demi à son palmarès du fait qu'aux côtés de William Ayache, Michel Bibard, François Brisson, Daniel Xuereb et Jean-Claude Lemoult pour ne citer qu'eux il battra en finale le Brésil sur le score de 2-0.
 
ALBERT RUST
En 1986 il sera bien présent au Mexique pour disputer la coupe du monde mais comme pendant l'Euro 1984 et du temps de Sochaux il sera barré par Bats. Mais cette fois-ci il jouera une rencontre qui sera sa première et unique sélection en équipe de France A tout en précisant que ce match se déroulait pour la petite finale contre la Belgique que la France remportera 4-2 après prolongations valant ainsi aux français de finir troisièmes de la compétition derrière l'Argentine et l'Allemagne de l'Ouest.
 
ALBERT RUST
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RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Rust démarrera une reconversion en tant qu'entraîneur puisqu'il prendra en main l'équipe amateure de l'Entente Castelnau Le Crès.

Après deux années au Crès il rebondira durant l'été 1993 du côté de l'AS Beauvais, club de D2, pour y être l'un des adjoints de l'entraîneur Vahid Halilhodzic.

Ensuite en 94/95 il suivra son ancien sélectionneur de l'équipe de France Olympique 1984, Henri Michel, en Arabie Saoudite pour y être son adjoint au sein du club d'Al-Nasser Riyad.

De retour en France avant la fin de la saison 94/95 il deviendra en Mars 1995 pour la toute première fois entraîneur principal d'une équipe professionnelle, Niort, afin de remplacer Robert Buigues. Son histoire en Deux-Sèvres se terminera en Octobre 1999 lorsque les Chamois seront relégables au point que la direction niortaise décideront de le remplacer par Angel Marcos.

Durant l'été 2000 il retrouvera un banc de touche en s'engageant avec le club de National qu'était Clermont Foot avec comme objectif principal de valider la montée en Ligue 2. La saison 00/01 sera très réussie mais le club auvergnat échouera pour l'accession à l'étage supérieur suite à une quatrième place finale à une toute petite longueur du podium tout en ayant la meilleure attaque avec 71 buts de marqués.

Malgré sa belle année clermontoise il ne sera pas conservé par la direction du club auvergnat ce qui l'amènera à rejoindre son ami Henri Michel en Novembre 2001 pour y être de nouveau son adjoint et cette fois-ci ce sera pour le compte de la sélection nationale de la Tunisie.

Pour la saison 02/03 il retrouvera le championnat du National et cette fois-ci ce sera à la tête du FC Sète avec lequel il terminera au neuvième rang du classement à treize points du podium synonyme de montée en Ligue 2.

Durant l'été 2003 il refera son baluchon pour rallier le Finistère afin de devenir le nouvel entraîneur du Stade Brestois en lieu et place de Sylvain Matrisciano, un autre ancien gardien professionnel. Et dès sa première année en Bretagne il réussira à passer du National à la Ligue 2 grâce à une seconde place finale acquise à trois points de Reims tout en ayant la deuxième meilleure défense avec trente buts d'encaissés derrière Libourne-Saint-Seurin ( 28 ).
Ensuite en tant que promu le club finistérien assurera assez facilement son maintien en finissant neuvième de la Ligue 2 à seize points du premier relégable et à treize du podium synonyme d'accession à l'élite tout en ayant la troisième meilleure défense avec 34 buts d'encaissés ( à égalité avec Dijon et derrière Le Mans ( 30 ) et Nancy ( 33 ) ).
La saison 05/06 sera plus difficile au point que l'alsacien perdra sa place en Mars 2006 au profit de Thierry Goudet qui réussira à maintenir Brest en Ligue 2 en terminant 17ème à quatre points du premier relégable.

Durant l'intersaison de 2006 il se mettra d'accord avec Créteil, club de Ligue 2, mais l'aventure ne durera pas longtemps car après des résultats médiocres lors des huit premières journées du championnat il sera écarté du banc de touche cristolien à la mi-Septembre 2006.

En Juin 2010 il sera annoncé comme le nouveau coach de l'US Le Pontet mais finalement il y renoncera afin de rejoindre Saint-Etienne pour y être le responsable des gardiens pour la saison 10/11. Ensuite en Septembre 2012 il sera démis de ses fonctions suite à des déssacords avec les gardiens des Verts ( Jessy Moulin, Pape coulibaly et surtout Stéphane Ruffier ) alors qu'il avait prolongé son contrat de deux ans en Novembre 2011.

En Novembre 2014 il rejoindra la FFF pour intégrer le staff de Philippe Bergeroo pour y être l'entraîneur des gardiennes pendant deux années.

En 2016 il prendra sa retraite mais sans rester inactif puisqu'il sera élu à la Mairie de Saint-Georges d'Orques, près de Montpellier, et deviendra ainsi l'adjoint chargé des Sports tout en précisant que le mercredi il entraînera les jeunes gardiens du club local.

PALMARES :

-1984 : Champion d'Europe ( France ) et champion Olympique ( France Olympiques ).
-1990 : Vainqueur de la coupe de France ( Montpellier ).

BILAN DE CARRIERE :

-1972 à 1987 : Sochaux ( France ) 390 matchs joués.
-1987 à 1990 : Montpellier ( France ) 113 matchs joués.
-1990 à 1991 : Monaco ( France ) 0 match joué.
 
 
 
 


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#Posté le samedi 30 mai 2020 16:22

Modifié le samedi 30 mai 2020 16:32

CLAUDE BARRABE

 
Claude Barrabé débutera sa carrière professionnelle au PSG où il sera pendant deux saisons la doublure du grand Joël Bats. Ensuite ce sera à Brest qu'il se révèlera sur le devant de la scène du football français en aidant le club finistérien à remonter en D1 après une seule année en seconde division. Et sa première saison au sein de l'élite sera tout à fait satisfaisante au point qu'on verra en lui le supposé successeur de Bruno Martini, gardien de l'équipe de France et que de nombreux clubs viendront le convoiter. Alors la suite se déroulera à Montpellier où il réussira à faire oublier Albert Rust et surtout à devenir l'un des joueurs emblématiques du club héraultais avec 205 matchs de joués toutes compétitions confondues tout en étant le second gardien le plus capé de l'histoire du MHSC derrière Geoffrey Jourdren. Mais même avec des saisons très régulières les supporters montpelliérains ne se souviennent que d'une boulette que leur gardien avait fait en quarts de finale de la coupe des Coupes contre Manchester United.
 
CLAUDE BARRABE
Claude Barrabé est né en 1966 à Saint-Pierre à la Réunion. Au départ le football sera plutôt un amusement entre potes et ce sera ainsi qu'il apprendra les premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon gardien de but. Ce sera seulement à onze ans et demi qu'il prendra sa toute première licence de jeune footeux au sein du Stade Tamponnais où il approfondira son apprentissage au poste de dernier rempart d'une défense. Lors de sa cinquième année au sein du club du Tampon le saint-pierrois décidera de quitter pour la toute première fois son île natale pour aller passer les tests de sélection afin d'essayer d'intégrer le centre de formation de l'Institut National du Football de Vichy. Alors après avoir été reçu à l'INF Vichy l'adolescent de pratiquement 17 ans quittera la Réunion pour rallier la Métropole pour commencer son apprentissage de trois années au sein du centre de formation auvergnat. Et après deux ans de présence à Vichy il incorporera l'équipe première, qui évoluait en troisième division, avec laquelle il terminera quatrième du groupe Centre à douze points de la réserve d'Auxerre, à quatre de Louhans-Cuiseaux et à deux de Clermont Foot 63 tout en ayant la deuxième meilleure défense avec 29 bus d'encaissés derrière le leader auxerois ( 22 ). Finalement sa belle saison 85/86 lui permettra d'être remarqué par quelques observateurs qui verront immédiatement en lui un futur gardien de garnde classe. Et de ce fait il recevra pendant l'été 1986 deux belles propositions venant de l'AJ Auxerre et du PSG, tout frais champion de France, et après réflexion il jettera son dévolu sur le club de la capitale pour y être la doublure du gardien de l'équipe de France, Joël Bats, tout en précisant que le champion en titre possédait également un autre gardien en la personne de Jean-Michel Moutier. En débarquant au PSG le réunionnais trouvera un univers totalement différent de ce qu'il avait connu jusqu'à maintenant rien qu'en cotoyant au xentraînements des joueurs expérimentés tels que Bats, Michel Bibard, Jean-Marc Pilorget, Franck Tanasi, Philippe Jeannol, Alain Polaniok, William Ayache, Fabrice Poullain, Oumar Sène, Alain Couriol, Safet Susic, Pierre Vermeulen, Vahid Halilhodzic, Dominique Rocheteau, Daniel Xuereb et Jules Bocandé pour ne citer qu'eux.
Même derrière l'indétronable Bats l'ancien pensionnaire de l'inf Vichy verra le coach Gérard Houllier lui faire jouer à tout juste vingt ans ses six premiers matchs au sein de l'élite pendant la saison 86/87. Alors son temps de jeu lui permettra de participer à la septième place finale acquise en championnat ( à douze points du champion bordelais et à six d'une qualification européenne ) et surtout de devenir le recordman d'invincibilités pour un nouveau gardien du PSG avec 528 minutes sans concéder de but ( sur les minutes qu'il disputera il n'ira chercher qu'une fois le ballon dans ses filets sur un but de Yannick Stopyra ). Et en 2020 c'est encore lui qui est encore le leader des meilleures périodes d'invincibilités devant Kevin Trapp ( 480 minutes ), Apoula Edima Bete Edel ( 402 minutes ), Luc Borelli ( 339 minutes ) et Keylor Navas ( 270 minutes ). En parallèle de ses débuts professionnels il verra du banc de touche ses coéquipiers se faire éliminer dès le premier tour de la coupe des Champions ( 2-2 à domicile et défaite 1-0 en Tchécoslovaquie contre le FC Vitkovice ) tout en se faisant les dents en réserve avec laquelle il finira premier du groupe Nord de la D3 avec cinq points d'avance sur le FC Rouen tout en ayant la meilleure attaque de toute la division avec 74 buts de marqués.
Pour la saison 87/88 Bats ne laissera aucune minute toutes compétitions confondues à sa doublure ce qui amènera cette dernière à voir du banc de touche ses partenaires terminer à une piètre quinzième place finale en championnat acquise à deux longueurs du premier relégable et du 18ème ( barrage de relégation ). Alors sa deuxième année parisienne se soldera à prendre part au championnat de D3 où l'équipe B du PSG finira seconde du groupe Centre à trois points de la réserve d'Auxerre.
 
CLAUDE BARRABE
CLAUDE BARRABE
Durant l'été 1988 il décidera de quitter le PSG pour essayer de trouver un poste de titulaire et il n'attendra pas longtemps pour receoir l'offre qu'il attendait tant. Et cette dernière viendra du côté de Brest, fraîchement relégué en seconde division, du fait que les dirigeants finistériens cherchaient un remplaçant à Patrick Chaslerie, gardien présent depuis 1983. Et là il ne loupera pas l'occasion qu'onlui donnait pour montrer toute l'étendue de son talent et surtout qu'il avait le potentiel pour s'imposer dan sle monde professionnel. Alors sa première année en tant que numéro un sera satisfaisante car grâce à des prestations plus que brillantes il accumulera 36 matchs toutes compétitions confondues dont trente en D2 tout en encaissant 28 buts dont 21 en championnat. Et à l'issue de la saison 88/89 il finira même comme le gardien de la meilleure défense du groupe A avec 24 buts d'encaissés et de la troisième de toute la seconde division derrière Le Havre ( 21 ) et Lyon ( 22 ). Et collectivement ce sera également une très belle année puisque le Stade Brestois sera à deux doigts de retrouver illico-presto l'élite française mais une seconde place finale acquise à une longueur de Mulhouse. Alors pour valider leur ticket retour en D1 les brestois devront passer par les barrages de promotion et après s'être débarrassés du Havre ( 4-1 ) et Nîmes ( victoire 3-0 à domicile et défaite 1-0 dans le Gard ) ils finaliseront la montée contre le 18ème, Strasbourg, en gagnant 1-0 à domicile lors du retour après un 2-2 en Alsace.
Après une très bonne première année en tant que numéro un le réunionnais sera attendu au tournant par les observateurs pour son premier exercice de première division en tant que titulaire et finalement il ne les décevra pas puisqu'il ne ratera aucune des 38 journées tout en encaissant 44 buts au point que beaucoup de monde voyait en lui d'être le successeur de Bruno Martini pour garder les buts de l'équipe de France. Alors en finissant comme le dernier rempart de la dixième défense de l'élite ( derrière Monaco ( 24 ), Bordeaux ( 25 ), le duo Marseille-Nantes ( 34 ), Metz ( 36 ), le duo Sochaux-Toulouse ( 39 ), Auxerre ( 40 ) et Lyon ( 41 ) ) beaucoup de mode verra en lui le successeur de Bruno Martini qui était le gardien officiel de l'équipe de France. Collectivement le promu brestois assurera son maintien en terminant au dixième rang de la D1 à huit points du premier relégable et à sept du 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les huit de retard pour une qualification européenne.
 
CLAUDE BARRABE
Suite à sa bonne première année en D1 en tant que numéro un de nombreux clubs seront intéressés par l'ancien du PSG. Et là il décidera de poursuivre son ascension footballistique du côté de Montpellier qui misait sur lui pour suppléer Albert Rust, parti terminer sa carrière à Monaco, tout en précisant qu'au départ il était en concurrence avec Bernard Lama mais les dirigeants héraultais préféreront le brestois pour sa jeunesse alors que legardien du FC Metz ira le remplacer à Brest. Sa première année au MHSC sera une réussite puisqu'il accumulera 45 matchs toutes compétitions confondues dont 37 en D1 tout en allant chercher à 35 reprises le ballon dans ses filets ce qui fera de l'équipe montpelliéraine la sixième défense de l'élite la plus imperméable derrière le duo Marseille-Cannes ( 28 ), Monaco ( 30 ), Bordeaux ( 32 ) et Sochaux ( 33 ). Collectivement en championnat les héraultais effectueront un beau parcours mais à cause de mauvais résultats en fin d'exercice ( aucune victoire et deux buts buts de marqués lors des huit derniers matchs ) ils ne finiront que septièmes à trois points d'une qualification européenne. Et cerise sur le gâteau suite à l'acquisition du MHSC de la coupe de France lors de la dernière édition le saint-pierrois découvrira à 24 ans les joutes européennes en disputant la coupe des Coupes où il y vivra une belle épopée en atteignant les quarts de finale que lui et ses coéquipiers perdront 3-1 score cumulé contre le futur vainqueur de l'épreuve, Manchester United, ( 1-1 en Angleterre et défaite 2-0 à domicile ), après avoir éliminé deux anciens vainqueurs de la coupe des Champions, le PSV Eindhoven et le Steaua Bucarest, aux tours précédents. A préciser que lors de ce parcours européen on lui reprochera longtemps que si Montpellier n'avait pas atteint les demi-finales de la coupe des Coupes c'était dû à une boulette du gardien réunionnais puisqu'il encaissera un but dans le temps additionnel de la première mi-temps à cause d'un cafouillage sur un coup-franc de 35 mètres du fait que la balle lui glissera entre les mains pour passer entre ses jambes et rentrer lentement dans le but vide ( le MHSC ne se remettra jaamis de ce but ce qui l'amènera d'encaisser un pénalty et de voir un de ses joueurs se faire expulser pour avoir craché sur un mancunien ).
La saison 91/92 verra l'ancien brestois confirmer qu'il faisait bel et bien parti des meilleurs gardiens du championnat de France puisqu'il emmènera son équipe à la quatrième place du classement des défenses les plus imperméables avec 32 buts d'encaissés en 38 journées à égalité avec Auxerre et Le Havre et derrière Marseille ( 21 ), le PSG ( 27 ) et Lens ( 30 ). Et collectivement le club héraultais sera encore bien classé en D1 en finissant sixième mais loupant de nouveau une qualification européenne avec cette fois-ci deux points de retard sur la dernière position qualificative pour la coupe UEFA. Et magré une année correcte que ce soit sur le plan personnel ou celui du collectif il ne se verra pas retenu par Michel Platini pour disputer l'Euro 1992 en Suède du fait que le sélectionneur préfèrera prendre le lyonnais Gilles Rousset. Une énorme déception pour Barrabé.
Pour la saison 92/93 il emmènera le MHSC aux premières places du classement des meilleures défenses car avec 41 buts d'encaissés en 37 présences en championnat l'équipe héraultaise sera la septième ligne défensive ex-aequoa avec Lens et derrière Bordeaux ( 25 ), Saint-Etienne ( 26 ), le duo PSG-Monaco ( 29 ), Marseille ( 36 ) et Nantes ( 39 ). Collectivement après un quart de finale de coupe de France ( perdu aux tirs aux buts contre Nantes, futur finaliste, après un 1-1 final après prolongations ) le championnat se finira moyennement avec une dixième place finale acquise à sept points du premier relégable et d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 36 à égalité avec Lens et Toulouse et derrière Lille ( 26 ), Toulon ( 31 ), Nîmes ( 32 ), Sochaux ( 33 ) et l'ASSE ( 34 ) ).
Pour la saison 93/94 il sera égal à lui-même comme à son habitude depuis son arrivée dans l'Hérault puisqu'il jouera 37 des 38 journées tout en encaissant 35 des 37 buts que le MHSC prendra en championnat ce qui fera du club montpelliérain la huitième défense de l'élite à égalité avec Bordeaux et derrière le PSG ( 22 ), Auxerre ( 29 ), Nantes ( 32 ), Marseille ( 33 ), Metz ( 35 ) et le duo Monaco-Saint-Etienne ( 36 ). Collectivement ce sera une année très correcte avec une septième place finale acquise en D1 à une toute petite longueur d'une qualification européenne et une finale de coupe de France perdue 3-0 contre Auxerre.
Comme depuis 1990, date de son arrivée au MHSC, l'ancien de l'INF Vichy débutera la saison 94/95 dans la peau du gardien titulaire mais lorsque Michel Mézy remplacera au mois de Novembre 1994 Gérard Gili à la tête du club héraultais sa première décision sera d'introniser Philippe Flucklinger dans les buts montpelliérains. Alors sa quatrième année héraultaise se terminera dans la peau d'une doublure tout en totalisant 22 rencontres toutes compétitions confondues dont 19 en D1 durant lesquelles il encaissera 29 des 53 buts montpelliérains valant ainsi à la défense du MHSC de finir comme la sixième la plus perméable derrière Sochaux ( 68 ), Caen ( 58 ), Bastia ( 56 ) et le duo Rennes-Saint-Etienne ( 55 ). Collectivement ses statistiques lui vaudront de prendre part au parcours jusqu'en demi-finales de la coupe de la Ligue ( perdue 3-1 contre Bastia ) et au maintien acquis par une 17ème place finale avec trois points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 38 ex-aequo avec Caen et derrière le duo Lille-Sochaux ( 29 ) et Martigues ( 37 ) ).
 
CLAUDE BARRABE
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Et la situation ne s'arrangera pas pour la saison 95/96 puisque suite au recrutement de Bruno Martini il passera au troisième tang dans la hiérarchie des gardiens de Montpellier derrière l'ancien gardien d'Auxerre et Flucklinger. Et de ce fait il ne jouera aucune minute durant la première partie de l'année ce qui l'amènera à demander à la direction du MHSC de quitter l'Hérault après cinq années et demies de bons et loyaux services. Alors sa prochaine destination sera la Normandie puisqu'il se mettra d'accord pour terminer la saison 95/96 sous la tunique du SM Caen, club de D2, afin de compenser la blessure du titulaire Luc Borrelli. Et en quittant le MHSC il entrait dans la légende du club montpelliérain en devenant le gardien le plus capé avec 205 matchs toutes compétitions confondues mais sera battu des années plus tard par Goeffrey Jourdren ( 289 ).
Ses quelques mois caennais ne le verront que totaliser six matchs toutes compétitions confondues ( quatre en D2 et deux en coupes nationales ) ce qui lui vaudra de prendre part au parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe de France ( perdu 1-0 contre Montpellier ) et de voir son nom associé au titre de champion de France de seconde division conquis avec une longueur d'avance sur Marseille ce qui valait au SMC de retrouver l'élite juste un an après l'avoir quitté.

Durant l'été 1996 n'ayant pas reçu d'offres alléchantes de clubs de l'élite ou de seconde division il décidera d'accepter celle que lui fera l'US Créteil, qui évoluait en National 1, avec comme objectif principal l'accession au secon étage du football français. A pratiquement trente ans l'ancien brestois sera l'un des leaders du club cristolien au même titre que Didier Sénac, Jean-Michel Bridier, Pierre Haon et Samuel Lobé afin de guider les jeunes prometteurs tels que Jean-Michel Lesage et Sammy Traoré pour ne citer qu'eux. Sa première année en banlieue parisienne le verra atteindre les quarts de finale de la coupe de France ( perdu 3-1 après prolongations contre le futur finaliste, Guingamp ) mais ratera l'accession en D2 suite à une quatrième place finale acquise dans le groupe B du National 1 à huit points du leader, Nîmes.
Après avoir raté de nouveau la montée en seconde division à l'issue de la saison 97/98 ( troisième du National à cinq points de l'AC Ajaccio et à trois de Sedan, les deux clubs qui accédaient à l'étage supérieur, tout en ayant la meilleure défense avec seulement 21 buts d'encaissés ) le club cristolien atteindra son objectif en 98/99 grâce à sa deuxième place finale acquise à deux longueurs de Louhans-Cuiseaux tout en ayant la seconde attaque la plus prolifique ( 52 derrière Valenciennes ( 54 ) ) et la défense la plus imperméable avec seulement 25 buts d'encaissés.
Et ce sera sur cette montée que Barrabé décidera de mettre un terme à treize ans de carrière alors qu'il n'avait pas encore 33 ans.

Sélection :

Même si Barrabé ne jouera jamais en équipe de France il verra quand même son nom associé au monde des Bleus en remportant le championnat d'Europe Espoirs 1988 contre la Grèce ( 0-0 à l'extérieur et victoire 3-0 à domicile ) aux côtés de Bruno Martini, Franck Passi, Thierry Pauk, Franck Silvestre, Bernard Casoni, Alain Roche, Jocelyn Angloma, Franck Sauzée, Vincent Guérin, Eric Cantona, Laurent Blanc, Stéphane Paille et David Zitelli pour ne citer qu'eux.
 
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RECONVERSION :

Aussitôt l'arrêt de sa carrière Barrabé se mettra au football de plage pendant trois ans ce qui l'amènera à intégrer l'équipe de France de la discipline.

Ensuite en 2003 il décidera de rentrer à la Réunion vingt ans après l'avoir quittée pour y organiser son jubilé et démarrer une reconversion en tant que responsable d'un magasin. Mais très vite le football lui manquera au point qu'il intégrera la Ligue Réunionnaise de Football en y devenant durant dix ans un cadre technique tout en passant pendant cette période ses diplômes ( Brevet d'Etat d'Educateur Sportif Second Degré, Certificat d'Entraîneur de Gardiens de But et le Master du Centre de Droit et d'Economie du Sport de Limoges ) sans oublier de préciser qu'il sera également entraîneur des gardiens.

En 2009 il fera parti des instructeurs de la FIFA venant à Madagascar pour travailler avec les entraineurs et les arbitres locaux dans le cadre d'un programme de développement.

En 2011 il prendra part au championnat de France de football de plage 2011 à la tête de l'équipe réunionnaise de l'AS Bretagne avec laquelle il finira quatrième.

En Mars 2015 il démissionnera de son poste ç la Ligue Réunionnaise de Football pour devenir le sélectionneur de l'équipe de Madagascar de football de plage. Et d'entrée de jeu il remportera la première édition de la coupe COSAFA de football de plage puis un mois plus tard il gagnera pour la première fois la CAN du football de plage. Ensuite il disputera la coupe du monde de football de plage 2015 ce qui était une grande première pour Madagascar mais l'équipe malgache ne dépassera pas la phase de poules avec zéro point de pris.

En 2017 il sera nommé superviseur pour Montpellier sur l'île de la Réunion et sur l'ensemble de la zone Océan Indien.

Au début de l'année 2020 il sera nommé sélectionneur de l'équipe de France de football de plage pour deux ans et demi plus une année en option. En prenant cette fonction il deviendra le premier réunionnais à occuper un poste d'entraîneur national français.
 
CLAUDE BARRABE
PALMARES :

-1988 : Champion d'Europe ( France Espoirs ).
-1994 : Finaliste de la coupe de France ( Montpellier ).
-1996 : Champion de France de D2 ( Caen ).

BILAN DE CARRIERE :

-1986 à 1988 : PSG ( France ) 6 matchs joués.
-1988 à 1990 : Brest ( France ) 68 matchs joués.
-1990 à Janv 1996 : Montpellier ( France ) 168 matchs joués.
-Janv 1996 à 1996 : Caen ( France ) 4 matchs joués.
-1996 à 1999 : Créteil ( France ).
 
 
 
 


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#Posté le mardi 12 mai 2020 15:37

SEBASTIEN FREY

 
Formé à Cannes Sébastien Frey découvrira la Ligue 1 à 17 ans et réussira même à disputer 24 rencontres au point de se faire remarquer par deux des plus grands clubs italiens qu'étaient l'Inter Milan et la Juventus de Turin. Et de ce fait il débarquera en Série A à tout juste 18 ans et y restera quinze longues années durant lesquelles il portera les tuniques de l'Inter Milan d'abord puis Hellas Vérone, Parme, la Fiorentina et pour finir le Genoa. Et avant de mettre un terme à sa carrière il ira tenter une expérience en Turquie du côté de Bursaspor qui sera satisfaisante la première anée mais la seconde sera totalement blanche ce qui l'amènera à trouver un accord pour résilier son contrat.
 
SEBASTIEN FREY
Sébastien Frey est né en 1980 à Thonon-les-Bains en Haute-Savoie. Et peu de temps après sa naissance ses parents déménageront à Nice ce qui l'amènera à prendre sa première licence de jeunne footeux en débutants au sein du petit club de l'AS Vence où il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon gardien de but. Après la catégorie des poussins il quittera l'équipe vençoise pour rejoindre les pupilles de l'AS Cannes où il gravira tous les échelons des équipes des jeunes cannois tout en approfondissant sa formation de dernier rempart au contact de l'ancien professionnel qu'avait été André Amitrano. Et tellement qu'il était doué l'entraîneur de l'équipe première, Addick Koot, décidera dès sa nomination à la tête de l'ASC de l'intégrer au groupe professionnel à l'aube de la saison 97/98 ce qui amènera le thononais de 17 ans à s'entraîner au côté de Grégory Wimbée qui venait d'arriver de Nancy pour être le gardien numéro un de Cannes. Et tout ira vite pour le haut-savoyard de naissance car après avoir été champion de France des moins de 15 ans et des moins de 17 ans sans oublier de parler du petit temps de jeu accumulé en coupe Gambardella 1995 que Cannes remportera 2-0 contre Lens il se verra disputer sa toute première rencontre au sein de l'élite à la mi-Septembre 1997 contre Rennes ( 1-1 ). Au départ son intronisation dans le monde professionnel c'était pour pallier une blessure de Wimbée mais ses belles prestations lui permettront de s'installer comme titulaire indiscutable dans les cages cannoises. Alors avec 24 matchs de championnat à son compteur pour son premier exercice de Ligue 1 sur les 34 possibles il prendra part amplement à la dernière place finale acquise par l'ASC avec seulement 28 points ( 7 victoires, 7 nuls et 20 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 32 ex-aequo avec Montpellier et derrière Toulouse ( 26 ), Guingamp ( 30 ) et Châteauroux ( 31 ) ) et la défense la plus imperméable avec 59 buts d'encaissés à égalité avec Châteauroux.
 
Malgré une première année professionnelle très délicate collectivement ses prestations lui vaudront d'être sollicité durant l'été 1998 par marseille et deux des plus grands clubs italiens qu'étaient La Juventus de Turin et l'Inter Milan. Finalement avec les vives recommandations de l'ancien gardien de l'Inter Milan, Walter Zenga, le cannois se mettra d'accord avec le club intériste pour un montant de quatorze millions d'euros qui était une énorme somme pour un joueur de 18 ans après seulement 24 matchs de joués en professionnel. A préciser que ce transfert en Italie permettra à son club formateur d'éviter une relégation administrative pour raison financière. Alors il débarquera à l'Inter en compagnie en trois autres français, Ousmane Dabo, Mikaël Silvestre et Zoumana Camara, avec un objectif principal de devenir un grand joueur tout en sachant que devant lui il y avait un monstre sacré en la personne de Gianluca Pagliuca. Et au sein d'un effectif XXL ( Giuseppe Bergomi, Dario Simic, Javier Zanetti, Aaron Winter, Paulo Sousa, Andrea Pirlo, Diego Simone, Benoît Cauet, Zé Elias, Youri Djorkaeff, Nicola Ventola, Ivan Zamorano, Ronaldo et Robero Baggio pour ne citer qu'eux ) son intégration sera facilitée par le soutien de Pagliuca ( il sera là pour l'accueillir le jour de son arrivée puis l'aidera à progresser ) et surtout celui de Cauet qui sera pour lui comme un père afin de l'aider à s'acclimater à son nouveau monde de la meilleure façon possible. Finalement suite à des blessures ou suspensions de Pagliuca l'ancien cannois réussira quand même à totaliser neuf rencontres toutes compétitions confondues ( sept en Série A et deux en coupe nationale ) ce qui lui vaudra de devenir le plus jeune gardien de l'histoire de l'Inter et le premier gardien étranger à évoluer chez les Nerazzurris. Ce temps de jeu acquis lui permettra de participer au parcours jusqu'en demi-finales de la coupe d'italie ( deux défaites par 2-0 et 2-1 contre Parme ) et à la huitième place finale acquise en championnat à 24 points du Milan AC, champion sortant, tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 54 derrière Empoli ( 63 ), Perugia ( 61 ) et Sampdoria ( 55 ) ). Par contre ce sera du banc de touche qu'il verra le tenant du titre de la dernière coupe UEFA atteindre les quarts de finale de la Ligue des Champions 98/99 qu'il perdra 3-1 score cumulé contre Manchester United, futur vainqueur de l'épreuve, ( défaite 2-0 en Angleterre et 1-1 à domicile ).

Convaincu par son potentiel et du fait de sa rapidité d'adaptation au football italien les dirigeants de l'Inter décideront de prêter leur gardien français pour la saison 99/00 au Hellas Vérone, tout frais promu en Série A, afin qu'il puisse engranger plus d'expérience pour pouvoir évoluer plus rapidement en équipe première des Nerazzurris à son retour. Et là il réalisera une année pleine avec 31 matchs toutes compétitions confondues dont trente dans le Calcio tout en emmenant le promu véronais à la septième place du classement des défenses les plus perméables avec 45 buts d'encaissés à égalité avec Udinese et Piacenza et derrière Venezia Calcio ( 60 ), Cagliari ( 54 ), Perugia ( 52 ), Lecce ( 49 ), Bari ( 48 ) et Torino ( 47 ). Collectivement il sera l'un des grands artisans du maintien en Série A acquis par une neuvième place finale à sept points du premier relégable tout en ayant une qualification pour l'Intertoto à la clé mais les dirigeants du Hellas refuseront d'y participer.
 
SEBASTIEN FREY
Après avoir été l'une des révélations du championnat 99/00 avec Hellas Vérone en étant élu meilleur gardien et meilleur joueur de la Série A il recevra pendant l'été 2000 des offres de Manchester United, la Lazio Rome et Arsenal mais l'entraîneur Marcelo Lippi lui téléphonera pour lui dire de ne négocier avec personne en argumentant qu'il était le présent et le futur de l'Inter Milan. Finalement le coach milanais lui promettra qu'il sera le gardien numéro un des Nerazzurris au point que les dirigeants de l'Inter accepteront de vendre le titulaire de l'année précédente, Angelo Peruzzi, à la Lazio Rome. Et là il réalisera une saison 00/01 pleine avec 38 matchs toutes compétitions confondues dont 28 en Série A tout en emmenant son équipe au huitième rang du classement des défenses les plus efficaces avec 47 buts d'encaissés derrière la Juventus ( 27 ), Parme ( 31 ), l'AS Rome ( 33 ), l'Atalanta Bergame ( 34 ), la Lazio Rome ( 36 ), Brescia ( 42 ) et le Milan AC ( 46 ). Et en plus d'avoir tenu son rôle de numéro un il se verra propulser à certaines occasions capitaine du club intériste grâce à son comportement exemplaire, samaturité et son implication au sein de l'Inter. Collectivement il découvrira les joutes européennes en disputant le tour préliminaire de la Ligue des Champions que les Nerazzurris louperont en s'inclinant 1-0 score cumulé contre Helsingborgs ( défaite 1-0 en Suède et 0-0 à domicile ). Alors les intéristes seront reversés en coupe UEFA où ils atteindront les huitièmes de finale qu'ils perdront 5-3 score cumulé contre le Deportivo Alavès, futur finaliste, ( 3-3 en Espagne et défaite 2-0 à domicile ). Et au sein des compétitions domestiques Frey et ses coéquipiers réaliseront des parcours corrects avec un quart de finale en coupe nationale ( perdu 6-1 score cumulé contre Parme, futur finaliste, ( défaite 6-1 à l'extérieur et 0-0 à domicile ) ) et une cinquième place finale acquise dans le Calcio à 24 points de l'AS Roma, à 22 de la Juve, à 18 de la Lazio Rome et à cinq de Parme.
 
SEBASTIEN FREY
Même avec une année satisfaisante au niveau personnel l'ancien cannois verra la direction de l'Inter finaliser le transfert de Francesco Toldo en provenance de la Fiorentina alors qu'il avait signé en faveur de Parme afin de remplacer Gianluigi Buffon, parti à la Juventus de Turin, mais les dirigeants parmesans ne déposeront jamais le contart à la Ligue Italienne. Alors finalement ce sera le portier tricolore qui sera choisi pour succèder à Buffon mais ce sera sous forme de prêt du fait qu'il était à cette époque l'un des gardiens les plus chers avec une somme d'environ 23 millions d'euros à mettre sur la table pour l'acquérir. Et en débarquant en Emilie-Romagne il verra un autre gardien arrivé en même temps que lui en la personne de l'expérimenté international brésilien Claudio Taffarel. Et comme c'était prévu lors des négociations ce sera le haut-savoyard qui sera le numéro un de Parme tout en ayant Taffarel comme doublure et là ce dernier l'aidera à progresser grâce à son vécu enregistré au SC International ( 1984 à 1990 ), Parme ( de 1990 à 1993 ), Reggiana ( 93/94 ), l'Atlético Mineiro ( de 1995 à 1998 ), Galatasaray ( de 1998 à 2001 ) et surtout avec l'équipe nationale du Brésil avec laquelle il totalisera 101 sélections tout en devenant champion du monde en 1994. Et sa première année à Parme sera plus que satisfaisante car avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( dont 29 en Série A ) et d'avoir fini comme le gardien de la dixième meilleure défense du Calcio ( avec 47 buts d'encaissés derrière la Juventus ( 23 ), l'AS Roma ( 24 ), le Milan AC ( 33 ), l'Inter Milan ( 35 ), la Lazio Rome ( 37 ), le Torino ( 39 ), Bologne ( 40 ), Piacenza ( 43 ) et Perugia ( 46 ) ) il aura vraiment prouvé qu'il marchait dans les pas de son prédécesseur au point d'être admiré et respecté pour son comportement exemplaire et son investissement et surtout d'être considéré comme le second meilleur gardien de la Série A derrière Buffon. Collectivement le début de son aventure parmesane débutera de la plus mauvaise des manières en ne réussissant pas à passer le tour préliminaire de la Ligue des Champions contre Lille ( défaite 2-0 à domicile et victoire 1-0 en France ) ce qui amènera Frey et ses coéquipiers à être reversés en coupe UEFA où ils atteindront les huitièmes de finale qu'ils oerdront 2-1 score cumulé contre Hapoël Tel-Aviv ( 0-0 en Israël et défaite 2-1 à domicile ). Au sein des compétitions domestiques l'ancien cannois terminera au dixième rang de la Série A ( à cinq points du premier relégable ) et surtout inscrira sa première ligne à son palmarès depuis le début de sa carrière profesionnelle avec l'acquisition de la coupe d'Italie aux dépens de la Juve ( grâce à la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( défaite 2-1 à l'extérieur et victoire 1-0 à domicile ) ).
La saison 02/03 verra le thononais réaliser sa seconde année en prêt et surtout confirmer son statut de titulaire indiscutable en ne loupant aucune des 34 journées du championnat italien et également son statut d'être l'un des meilleurs gardiens du Calcio en encaissant 36 buts ce qui fera de son équipe la cinquième défense la plu simperméable derrière la Juve ( 29 ), le Milan AC ( 30 ), la Lazio Rome ( 32 ) et Udinese ( 35 ). Collectivement Parme débutera son année par une défaite en Supercoupe d'Italie contre la Juventus de Turin ( 2-1 ) puis par une élimination dès le second tour de la coupe UEFA par Wisla Cracovie ( victoire 2-1 à domicile et défaite 4-1 après prolongations en Pologne ) avant de finir par une cinquième place finale acquise à seize points de la Juve, à neuf de l'Inter, à cinq du Milan AC et quatre de la Lazio.
La saison 03/04 sera convenable avec une élimination dès les seizièmes de finale de la coupe UEFA ( deux défaites par 1-0 et 3-0 contre Gençlerbirligi ), un parcours jusqu'en quarts de la coupe d'Italie ( 3-1 score cumulé contre la Lazio Rome, futur vainqueur de l'épreuve, ( défaite 2-0 à Rome et 1-1 à domicile ) et pour finir une seconde place finale d'affilée en championnat acquise cette fois-ci avec 24 points de retard sur le Milan AC, à treize de l'AS Roma, à onze de la Juve et à un de l'Inter. A titre personnel après avoir été transféré définitivement pour 21 millions d'euros le français sera égal à lui-même en effectuant de nouveau une saison pleine avec une seule absence en 34 journées de Série A tout en faisant de Parme la dixième défense du Calcio avec 46 buts d'encaissés derrière l'AS Rome ( 19 ), le Milan AC ( 24 ), le duo Inter-Chievo Vérone ( 37 ), la Lazio ( 38 ), Udinese ( 40 ), le duo Juve-Sampdoria ( 42 ) et Reggina ( 45 ).
La saison 04/05 sera très contrastée avec une demi-finale de coupe UEFA perdue contre le futur vainqueur de l'épreuve, le CSKA Moscou, ( 0-0 à domicile et défaite 3-0 en Russie ) et un maintien validé de justesse par une 18ème place finale et surtout par un barrage de gagné contre le 17ème, Bologne, ( défaite 1-0 à l'aller et victoire 2-0 à l'extérieur ). A titre personnel l'ancien intériste sera encore omniprésent dans le onze parmesan en ne manquant que deux journées sur les 38 possibles tout en finissant comme le dernier rempart de la deuxième défense la plus perméable de la Série A avec 65 buts d'encaissés derrière Lecce ( 73 ).
 
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Après avoir été l'un des héros du maintien en Série A grâce à des performances exceptionnelles lors du barrage contre Bologne il fera parti de la liste des joueurs parmesans susceptibles de renflouer les caisses afin d'équilibrer le bilan comptable de Parme. Et de ce fait malgré sa grande affection pour le club d'Emilie-Romagne où il avait passé quatre belles saisons il se verra prêter pour l'année 05/06 à la Fiorentina avec une option d'achat. Après avoir été titulaire indiscutable pendant la première partie de la saison il sera victime d'une grave blessure au genou droit ( rupture des ligaments ) en Janvier 2006 qui lui vaudra une opération et surtout une indisponibilité de six mois. Finalement il totalisera 23 matchs toutes compétitions confondues dont 18 en championnat ce qui lui permettra de participer à la quatrième place finale acquise dans le Calcio avec une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions à la clé tout en ayant la quatrièmemeilleure défense ( 41 derrière la Juve ( 24 ), l'Inter ( 30 ) et le Milan AC ( 31 ) ). Finalement la Fiorentina ne disputera pas le tour préliminaire de la plus prestigieuse des coupes européennes car à cause de l'affaire des matchs truqués le club de Florence sera pénalisé tout comme le Milan AC et la Lazio Rome de trente points ce qui lui vaudra de terminer neuvième de la Série A après le remaniement du classement ( la sanction sera réduite à quinze points de pénalité tout en devant jouer trois matchs à huis clos ).
Malgré sa grave blessure la Viola n'hésitera pas à lever l'option d'achat en payant les 5,8 millions d'euros que demandait Parme et pourra même profiter de son français dès le départ de la saison 06/07 du fait que ce dernier avait travaillé d'arrache-pied pour être opérationnel lors de la première journée du championnat. Et là en plus d'avoir retrouvé son meilleur niveau il réalisera une saison 06/07 de toute beauté en ne loupant aucune journée de la Série A et surtout en finissant comme le portier de la meilleure défense italienne avec seulement 31 buts d'encaissés. Collectivement la Viola réalisera un champinnat tout à fait honorablement en montant en puissance tout au long de l'exercice au point d'arracher une qualification pour la coupe UEFA grâce à une sixième place finale tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique avec 62 buts de marqués derrière l'Inter Milan ( 80 ) et l'AS Roma ( 74 ). A préciser tout de même que les florentins avaient fini à quatre points du tour préliminaire de la Ligue des Champions.
La saison 07/08 sera encore plus fabuleuse avec un quart de finale en coupe d'Italie ( perdu 4-2 score cumulé contre la Lazio ( deux défaites par 2-1 ) ), une demie en coupe UEFA ( perdue aux tirs aux buts contre les Glasgow Rangers après un 0-0 score cumulé ) et surtout une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions acquise par une quatrième place finale à 19 points de l'Inter, à seize de l'AS Roma et à six de la Juve. A titre personnel ses prestations le propulseront capitaine de la Viola et cette nouvelle responsabilité ne changera rien au rendement de l'ancien de l'Inter puisqu'il accumulera 49 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en Série A ) et finira encore comme l'un des meilleurs gardiens du championnat transalpin avec 39 buts d'encaissés derrière ceux de l'Inter ( 26 ), du duo AS Roma-Juve ( 37 ) et du Milan AC ( 38 ).
A 28 ans après avoir échoué au tour préliminaire de la Ligue des Champions en 2000 ( avec l'Inter ) et 2001 ( avec Parme ) le portier tricolore allait enfin réussi à se qualifier pour la phase finale de la plus prestigieuse des coupes européennes suite à sa victoire 2-0 score cumulé contre le Slavia Prague ( victoire 2-0 à domicile et 0-0 en République Tchèque ). Et pour sa première campagne en C1 il finira troisième du groupe F lors de la phase de poules ( derrière le Bayern Munich et Lyon ) ce qui l'amènera à être reversé en coupe UEFA où les florentins se feront sortir dès leur entrée en jeu en seizièmes de finale par l'Ajax Amsterdam ( défaite 1-0 à domicile et 1-1 aux Pays-Bas ). En Série A la Viola effectuait un parcours moyen mais après son élimination européenne elle se resaisira en enchaînant sept victoires en huit rencontres entre la 28 et la 36ème journée ce qui lui vaudra d'arracher en fin d'exercice pour la seconde année d'affilée à une quatrième place finale et à une nouvelle qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions acquise cette fois-ci à seize points de l'Inter et à six du duo Juventus-Milan AC. A titre personnel le haut-savoyard sera encore au premier plan puisqu'il totalisera 47 matchs toutes compétitions confondues ( dont 37 dans le Calcio ) et terminera comme le dernier rempart de la quatrième meilleure défense avec 38 buts d'encaissés derrière l'Inter ( 32 ), le Milan AC ( 35 ) et la Juve ( 37 ).
Pour sa deuxième Ligue des Champions il franchira de nouveau le tour préliminaire en venant à bout cette fois-ci du Sporting Portugal ( grâce à la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 3-3 score cumulé ( 2-2 au Portugal et 1-1 à domicile ) ) puis terminera premier du groupe E lors de la phase de poules ( devant Lyon ) avant de se faire éliminer en huitièmes de finale par le futur finaliste, le Bayern Munich, à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 4-4 score cumulé ( défaite 2-1 en Allemagne et victoire 3-2 à domicile ). A préciser que les joueurs de Florence crieront au scandale après cette élimination du fait que l'arbitre avait accordé lors du match retour un but alors que le joueur bavarois était hors-jeu de quatre mètres ce qui vaudra à l'homme en noir à être suspendu à vie de compétition européenne après cette rencontre. Au sein des compétitions domestiques la Viola réalisera des parcours bien différents avec une demi-finale de coupe d'Italie ( deux défaites par 1-0 contre le futur vainqueur de l'épreuve, l'Inter Milan ) et une piètre onzième place finale acquise à vingt points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à huit de la Ligue Europa. A titre personnel la saison 09/10 de l'ancien cannois sera encore pleine avec 48 matchs toutes compétitions confondues ( dont 36 en Série A ) tout en terminant comme le portier de la neuvième défense du Calcio avec 47 buts d'encaissés ex-aequo avec Palerme et derrière l'Inter ( 34 ), le Milan AC ( 39 ), le duo AS Roma-Sampdoria ( 41 ), Chievo Vérone ( 42 ), le duo Naples-Lazio ( 43 ) et Catane ( 45 ).
Il était parti pour réaliser sa cinquième année pleine en tant que numéro un mais tout se basculera en Novembre 2010 lorsqu'il verra son genou gauche le lâcher pendant un entraînement ce qui l'éloignera des terrains pendant de longs mois. Et à son retour il remarquera rapidement que l'entraîneur Sinisa Mihajlovic ne comptait plus du tout surlui du fait qu'il avait mis sa confiance sur le polonais Artur Boruc. Alors sa saison 10/11 se soldera avec seulement onze matchs de Série A ce qui lui permettra de participer quand même à la neuvième position finale acquise par la Fiorentina à quinze points du premier relégable et du tour préliminaire de la Ligue des Champions.
 
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Voyant que son aventure florentine était vraiment terminée il se résoudra à quitter la Viola et de ce fait il acceptera l'offre que lui faisait le Genoa du fait qu'en intégrant ce club il se rapprochait de ses enfants et de Nice où sa famille habitait. Après son année passé gâchée par sa blessure l'ancien florentin réalisera une saison 11/12 pleine avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en Série A ) mais finira comme le gardien de la seconde défense la plus perméable du Calcio avec 69 buts d'encaissés derrière Cesena ( 90 ). Et collectivement ce sera un combat pour éviter une relégation en Série B et finalement le maintien sera obtenu par une 17ème place finale avec six points d'avance sur le premier relégable.
La saison 12/13 sera encore bien remplie pour l'ancien cannois avec 37 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 36 en Série A ) tout en étant encore le dernier rempart d'une des défenses les plus perméables avec 52 buts d'encaissés à égalité avec le Chievo et Bologne et derrière Pescara ( 84 ), les duos Inter-Sienne ( 57 ), AS Roma-Atalanta ( 56 ) et Cagliari-Torino ( 55 ) et Palerme ( 54 ). Et collectivement le parcours en championnat sera identique au précédent puisque le club de Gênes terminera une nouvelle fois 17ème au classement avec encore six points d'avance sur le premier relégable tout en ayant cette fois-ci l'une des attaques les moins efficaces ( 38 derrière Pescara ( 27 ), Palerme ( 34 ), Sienne ( 36 ) et Chievo ( 38 ).
 
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Libre de tout contrat durant l'été 2013 il voudra tenter à 33 ans une expérience loin de l'Italie où il venait d'y passer quinze années. Et là il jettera son dévolu sur le club turc de Bursaspor où sa première année sera satisfaisante avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( dont 27 en D1 ) et de finir comme le gardien de la onzième défense du championnat de Turquie avec 46 buts d'encaissés derrière Galatasaray ( 32 ), le duo Fenerbahçe-Besiktas ( 33 ), Karabükspor ( 34 ), Eskisehirspor ( 35 ), Kasimpasa ( 39 ), Trabzonspor ( 41 ), le duo Gençlerbirligi-Rizespor ( 43 ) et Konyaspor ( 45 ). Et collectivement les Crocodiles Verts réaliseront un championnat plus que correct en finissant au huitième rang du classement à cinq points d'une qualification européenne mais finalement ils joueront bel et bien la prochaine Ligue Europa du fait que les cinquième et sixième qui étaient théoriquement qualifiés pour cette compétition mais Sivasspor et Kasimpasane remplissaient pas les critères exigés par l'UEFA pour y participer. A préciser que lors de sa première année en Turquie il prendra part à la neuvième campagne européenne de sa carrière en disputant la Ligue Europa où lui et ses coéquipiers n'iront pas plus loin que le troisième tour de qualification suite à leur défaite 5-2 score cumulé contre Vojvodina Novi Sad ( 2-2 en Serbie et défaite 3-0 à domiicle ).
Par contre la saison 14/15 sera totalement blanche pour l'ancien florentin du fait que durant l'été 2014 Bursaspor changera de présidence et également d'entraîneur avec la nomination de Senol Gunes qui choisira dès son arrivée d'installer Tekin Harun comme numéro un dans les buts des Crocodiles Verts. Alors ce sera plus des tribunes qu'il verra ses coéquipiers se faire éliminer dès le second tour de qualification de la Ligue Europa par le FC Chikhura Sachkhere ( aux tirs aux buts après un 0-0 score cumulé ), terminer cinquièmes en championnat ( tout en ayant la meilleure attaque avec 69 buts d'inscrits ) et arracher une qualification pour la prochaine Ligue Europa suite à la finale de la coupe de Turquie perdue 3-2 contre Galatasaray, auteur d'un fabuleux doublé coupe-championnat.
 
SEBASTIEN FREY
Alors qu'il lui restait encore une année de contrat avec Bursaspor il ne voulait pas vivre une seconde saison consécutive sans jouer la moindre minute ce qui l'amènera à résilier son contrat après s'être mis d'accord avec la direction des Crocodiles Verts tout en portant plainte auprès de la FIFA pour harcèlement psychologique ( il gagnera le procès ).
Ensuite son nom sera associé à plusieurs rumeurs et la plus persistante sera celle du SC Bastia mais la DNCG mettra immédiatement son veto pour ce transfert. Alors sans projet intéressant Frey décidera de mettre fin à sa carrière au début du mois de Décembre 2015 à plus de 35 ans tout en précisant qu'en 18 années de professionnalisme il ne jouera qu'une seule année en Ligue 1 française.

Sélection : 2

Dès que Frey sera appelé en sélections de jeunes il sera dans l'ombre de Mickaël Landreau, d'un an son aîné, et lorsqu'il sera chez les Espoirs il sera remplaçant sous les ordres de Raymond Domenech ce qui amènera les experts du football à dire qu'il ne jouissait pas de la reconnaissance en France qu'en Italie.

Ensuite il sera appelé pour la toute première fois en A en Novembre 2004 puis un eseconde en Octobre 2006 afin de compenser les forfaits successifs de Fabien Barthez et Grégory Coupet. A partir du début de la saison 07/08 il fera véritablement parti du groupe des Bleus mais en étant que le troisième gardien derrière Coupet et Landreau même s'il était souvent distingué par les journalistes italiens comme le meilleur gardien de nationalité étrangère évoluant dans le Calcio.
Finalement il honorera sa toute première sélection à la mi-Novembre 2007 contre l'Ukraine pour la dernière rencontre des éliminatoires de l'Euro 2008 tout en précisant que la France était déjà qualifiée avant le match. Alors pour ses débuts internationaux il n'avait aucune pression sur ses épaules mais finalement sa première cape sera laborieuse du fait qu'il sera responsable de l'égalisation ukrainienne ( 2-2 ) et prétextera qu'il avait été gêné par l'éclairage d'un prjecteur du stade de Kiev.
Et même s'il sera pointé du doigt par la presse française le sélectionneur Domenech ne lui tiendra pas rigueur de cette erreur au point de lui donner une seconde chance à la fin Mai 2008 contre l'Equateur ( victoire 2-0 ) et après une bonne prestation il sera retenu pour disputer l'Euro 2008 en Autriche et en Suisse pour être le troisième gardien derrière Coupet et Mandanda prenant au passage la place de Landreau.
Alors après avoir été finaliste avec l'équipe de France des moins de 16 ans en 1996 de l'Euro de la catégorie ( défaite 1-0 contre le Portugal ) il finira dernier du groupe C lors de la phase de poules de l'Euro 2008 derrière les Pays-Bas, l'Italie et la Roumanie tout en précisant qu'il ne jouera aucune minute.

Après la retraite internationale de Coupet l'italien d'adoption pensait avoir vraiment sa chance en équipe de France mais dès la première liste des Bleus pour débuter la saison 08/09 il ne sera pa sdu tout présent sur cette dernière. Alors déçu voire vexé il annoncera quelques jours après l'annonce de cette fameuse liste il annoncera qu'il mettait fin à sa carrière internationale tant que la France sera dirigée par Domenech.
Deux ans plus tard lorsque Laurent Blanc deviendra le nouveau sélectionneur des Bleus Frey lui reprochera de ne l'avoir jamais appelé tout en précisant qu'il aurait mérité au moins un coup de téléphone de sa part.
 
SEBASTIEN FREY
RECONVERSION :

Depuis l'arrêt de sa carrière Frey joue plein de matchs d'exhibition à travers le monde avec la FIFA, l'équipe de France et l'Inter Milan. En un mot comme il le dit lui-même il profite de la vie après une carrière bien remplie.

En 2019 il s'engagera avec le club de Villefranche-Saint-Jean-Beaulieu pour y devenir l'entraîneur des gardiens.

PALMARES :

-2002 : Vainqueur de la coupe d'Italie ( Parme ).

BILAN DE CARRIERE :

-1997 à 1998 : Cannes ( France ) 24 matchs joués.
-1998 à 1999 : Inter Milan ( Italie ) 7 matchs joués.
-1999 à 2000 : Hellas Vérone ( Italie ) 30 matchs joués.
-2000 à 2001 : Inter Milan ( Italie ) 28 matchs joués.
-2001 à 2005 : Parme ( Italie ) 132 matchs joués.
-2005 à 2011 : Fiorentina ( Italie ) 175 matchs joués.
-2011 à 2013 : Genoa ( Italie ) 74 matchs joués.
-2013 à 2015 : Bursaspor ( Turquie ) 27 matchs joués.
 
 
 
 


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#Posté le samedi 09 mai 2020 14:38

Modifié le samedi 09 mai 2020 15:44

FRANCOIS LEMASSON


Découvert par le PSG à plus de quinze ans François Lemasson ira se former au sein du club de la capitale avant de débuter sa carrière professionnelle en seconde division du côté du Red Star. Ses deux années pleines audoniennes lui vaudront un transfert à Saint-Etienne afin de tenter de remplacer Jean Castaneda mais ce dernier ne lui donnera pas l'occasion d'accumuler du temps de jeu. Finalement ce sera chez le grand ennemi stéphanois, Lyon, qu'il s'imposera au point de vivre une accession parmi l'élite et surtout de remporter un titre de champion de France de D2. Ensuite avant de mettre un terme à sa carrière il vivra des belles années avec l'AS Cannes avec laquelle il connaîtra une accession en D1 et découvrira même les joutes européennes en disputant deux campagnes consécutives.
 
FRANCOIS LEMASSON
François Lemasson est né en 1963 à Limoges dans la Haute-Vienne. Passionné de ballon rond il prendra très jeune une licence de jeune footeux dans l'un des deux clubs de sa commune natale, l'ASPTT, où il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un bon gardien de but. Il gravira petit à petit tous les échelons des équipes des jeunes limougeauds jusqu'à ce qu'il intègre l'équipe première lors de la saison 79/80 pour compenser les absences des deux gardiens pour cause de blessures. Et là à seize ans il montrera qu'il avait le potentiel d'un futur grand prodige mais malgré toutes ses qualités il ne pourra pas empêcher son club formateur de descendre en Division Honneur après une année galère avec seize défaites, cinq nuls et seulement cinq victoires.
Et même dans des conditions pas du tout faciles le haut-viennois aura réussi par des bonnes prestations à se faire remarquer par les recruteurs du PSG. Alors il ne réfléchira pas à deux fois pour accepter de rejoindre le centre de formation du club de la capitale car pour lui c'était une énorme opportunité pour essayer de devenir un joueur professionnel. Alors à l'approche de ses 17 ans il continuera son apprentissage de dernier rempart tout en évoluant avec les équipes des jeunes parisiens et en faisant dès sa première année au PSG quelques apparitions en équipe réserve. Et là aux côtés de futurs professionnels tels que Franck Mérelle, Yannick Guillochon et Thierry Bacconnier entre autres il prendra part au championnat de troisième division 80/81 où l'équipe B du PSG terminera au quatrième rang du groupe Ouest à deux longueurs du leader, le Stade Français, tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 54 buts de marqués.
Ensuite de 1981 à 1984 il continuera à se faire les dents en réserve avec laquelle il finira troisième du groupe Centre-Ouest en 81/82 ( à quatre longueurs du duo Bordeaux B-Viry-Châtillon tout en ayant la meilleure attaque avec 60 buts de marqués ), dixième du groupe Nord en 82/83 ( à huit points du premier relégable ) et septième du groupe Nord en 83/84 ( à quatre points du premier relégable ). A préciser que depuis son arrivée au PSG il verra l'équipe première s'installer dans les premières places du championnat de France en terminant cinquième en 80/81 ( à trois points d'une qualification européenne ), septième en 81/82 ( à cinq points d'une qualification européenne ), troisième en 82/83 ( à onze points du champion nantais ) et quatrième en 83/84 ( à sept points du champion bordelais et avec une qualification européenne à la clé ) et sans oublier de parler des deux victoires en coupe de France en 1982 et 1983 ( aux tirs aux buts contre Saint-Etienne en 1982 après un 2-2 final après prolongations et 3-2 contre Nantes en 1983 ) et des deux premières campagnes européennes du PSG en coupe des Coupes ( élimination en quarts de finale en 82/83 ( victoire 2-0 à domicile et défaite 3-0 après prolongations en Belgique contre Waterschei ) et en huitièmes en 83/84 ( à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 2-2 score cumulé contre la Juventus de Turin ( 2-2 à domicile et 0-0 en Italie ) ).

Approchant les 21 ans et n'ayant jamais eu sa chance en équipe première depuis qu'il était à Paris le limougeaud savait que sa situation ne changerait pas pour la saison 84/85 du fait que le PSG possédait déjà les expérimentés Dominique Baratelli et Jean-Michel Moutier sans oublier les jeunes Franck Mérelle et Sylvain Bled. Alors le jeune haut-viennois demandera à la direction parisienne d'être prêté afin d'aller acquérir de l'expérience ce qui l'amènera à atterrir dans le championnat de seconde division du côté du Red Star. Et même en concurrence avec Xavier Perez, gardien titulaire les deux années précédentes, il se verra désigner comme numéro un par l'entraîneur Georges Eo malgré son inexpérience dans le monde professionnel. Et là le joueur appartenant au PSG saisira la chance qu'on lui donnait en prouvant qu'il était capable de tenir son rôle de dernier remaprt au sein d'une défense. Et pour son tout premier exercice pro il ne manquera aucune journée des 34 possibles ce qui lui vaudra d'encaisser 37 buts valant ainsi au club audonien de terminer avec la neuvième meilleure défense du groupe A derrière Orléans ( 19 ), Le Havre ( 20 ), Rennes ( 21 ), Mulhouse ( 25 ), Guingamp ( 33 ) et le trio Valenciennes-Besançon-Sedan ( 36 ). Et cette première saison réussie en tant que titulaire lui vaudra d'être élu meilleur joueur de seconde division pour l'année 84/85. Collectivement le club de la région parisienne arrachera une place en milieu de tableau et plus précisément au dixième rang à onze points du premier relégable et à treize du podium  synonyme de disputer les barrages de promotion à l'élite tout en ayant l'une des plus mauvaises attaques ( 32 derrière Amiens ( 23 ), Châteauroux ( 25 ) et Reims ( 31 ) ).
Satisfaite du prêt du limougeaud la direction du Red Star prolongera avec l'accord du PSG sa collaboration avec le gardien parisien ce qui amènera ce dernier à réaliser un nouveau championnat de D2 sans aucune absence sur les 34 journées. Et avec 42 buts d'encaissés son deuxième prêt en Seine-Saint-Denis lui vaudra d'emmener son équipe à la septième place du classement des défenses les plus perméables du groupe A derrière Grenoble ( 64 ), Chaumont ( 56 ), Montpellier ( 49 ), Istres ( 47 ), Martigues ( 45 ) et Montceau ( 44 ). Collectivement le Red Star vivra un exercice très difficile mais évitera de justesse une relégation en troisième division  grâce à une seizième place finale tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 30 derrière Thonon ( 26 ) ).
 
FRANCOIS LEMASSON
Durant l'été 1986 il reviendra au PSG, champion de France en titre, après ses deux années de prêt au Red Star puisqu'il était encore sous contrat avec le club parisien mais très vite il recevra une nouvelle proposition de prêt qui viendra cette fois-ci de l'AS Saint-Etienne, tout frais promu en première division. Alors comme les dirigeants du PSG ne faisaient pas trop confiance aux jeunes issus du centre de formation parisien le limougeaud sera tout content de débarquer dans le Forez car en plus la direction stéphanoise lui avait promis une concurrence loyale avec l'emblématique Jean Castaneda. Alors suite à une blessure au pouce de Castaneda le parisien jouera les cinq premières journées du championnat de France 86/87 mais après le retour de Castaneda on lui fera comprendre que le gardien numéro un des Verts était une icône du club forézien et qu'il devait jouer même si le haut-viennois n'avait pas démérité et que l'on ne lui avait rien reproché. Finalement après avoir disputé ses cinq premiers matchs au sein de l'élite il passera le reste de la saison sur le banc de touche mais son temps de jeu lui permettra quand même de participer au maintien du promu stéphanois acquis par une seizième place finale avec quatre points d'avance sur le premier relégable et deux sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 27 derrière Rennes ( 20 ) ) et l'une des meilleures défenses ( 32 à égalité avec Toulouse, Auxerre et Metz et derrière Bordeaux ( 27 ) ). A préciser que sa première année chez les Verts se passera principalement en réserve avec laquelle il disputera 21 rencontres du championnat de D3 où l'équipe B de l'ASSE finira au septième rang du groupe Centre à douze longueurs du leader, Dijon.

Après son prêt plus que décevant à Saint-Etienne il repartira au PSG et illico-presto il recevra une offre de Lyon du fait que le club rhodanien cherchait un successeur à Slobodan Topalovic parti à la retraite. Alors avec la perspective d'être numéro un il sera d'accord pour rejoindre l'ennemi juré de l'ASSE et là ce ne sera pas pour un prêt car le PSG le tarnsférera définitivement dans le Rhône. Et pour sa première année chez les Gones il accumulera 37 matchs toutes compétitions confondues dont 29 en D2 ce qui lui vaudra de prendre part à la onzième place finale acquise dans le classement des meilleures défenses du groupe A avec 44 buts d'encaissés ex-aequo avec le GFCO Ajaccio et derrière Sochaux ( 17 ), Gueugnon ( 28 ), Alès ( 30 ), Louhans-Cuiseaux ( 34 ), Orléans ( 39 ), le trio Nîmes-Dijon-Tours ( 40 ), Montceau ( 41 ) et Martigues ( 42 ). Collectivement les Gones arracheront la seconde position de leur groupe à seize unité sdu FC Sochaux ( tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique du groupe A et de toute la division avec 66 buts d'inscrits derrière le club sochalien ( 97 ) ) mais ne réussiront pas à valider leur ticket pour l'élite car après avoir passé le pré-barrage contre Mulhouse ( 4-0 ) ils chuteront au tour suivant contre Caen sur le score cumulé de 3-2 ( victoire 2-1 à domicile et défaite 2-0 en Normandie ).
La saison 88/89 sera bien meilleure aussi bien personnellement que collectivement du fait qu'il ne manquera aucune des 34 journées du championnat de seconde divsion, qu'il n'encaissera que 22 buts valant ainsi à l'O.L de finir avec la seconde défense la plus imperméable du groupe B derrière Le Havre ( 21 ) et également de toute la division, qu'il vivra une accession directe en D1 suite à la première place finale acquise dans son groupe avec deux longueurs d'avance sur Nîmes et surtout inscrira à son palmarès le titre de champion de France de D2 conquis 4-2 score cumulé contre l'autre premier, Mulhouse, ( deux victoires par 2-1 ).
Après n'avoir joué que cinq rencontres de D1 avec Saint-Etienne ses retrouvailles avec l'élite seront éblouissantes puisqu'il ne loupera qu'une journée sur les 38 possibles tout en emmenant Lyon à la neuvième place du classement des meilleures défenses avec 43 buts d'encaissés derrière Monaco ( 24 ), Bordeaux ( 25 ), le duo Marseille-Nantes ( 34 ), Metz ( 36 ), le duo Sochaux-Toulouse ( 39 ) et Auxerre ( 40 ). Et collectivement le promu rhodanien réalisera un exercice plus que correct en finissant huitième de l'élite avec neuf points d'avance sur le premier relégable et huit sur le 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les sept de retard pour une qualification européenne.
 
FRANCOIS LEMASSON
 
FRANCOIS LEMASSON
Son aventure avec les Gones s'arrêtera durant l'été 1990 du fait que les dirigeants de Lyon avaient jeté leur dévolu surle gardien du FC Sochaux, Gilles Rousset, pour la saison 90/91. Mais il ne restera pas longtemps sur le carreau puisqu'il recevra une proposition du SM Caen qui cherchait un successeur à Philippe Montanier parti au FC Nantes. Et là en Normandie il réalisera un championnat plein avec une seule absence en 38 journées tout en faisant du club caennais la septième défense la plus imperméable avec 36 buts d'encaissés à égalité avec Auxerre et derrière le duo Marseille-Cannes ( 28 ), Monaco ( 30 ), Bordeaux ( 32 ), Sochaux ( 33 ) et Montpellier ( 35 ). Et collectivement ce sera également un exercice hexagonal tout à fait correct avec une huitième place finale acquise à trois points d'une qualification européenne et à six du 18ème ( barrage de relégation ).
 
FRANCOIS LEMASSON
Après une seule année passée à Caen le limogeaud refera son baluchon pour rallier l'Hérault afin de s'engager avec Montpellier afin de compenser le départ de Philippe Flucklinger parti à Metz. En arrivant au MHSC il pensait qu'il vivrait une concurrence saine avec Claude Barrabé qui était le numéro un du club montpelliérain depuis l'année passée. Mais finalement il ne jouera aucune minute toutes compétitions confondues du fait que l'entraîneur Henryk Kasperczak avaitmis toute sa confiance sur Barrabé. Alors ce sera du banc de touche que l'ancien caennais verra ses nouveaux coéquipiers terminer au sixième rang de l'élite à deux longueurs d'une qualification européenne tout en ayant l'une des meilleures défenses ( 32 à égalité avec Auxerre et Le Havre et derrière Marseille ( 21 ), le PSG ( 27 ) et Lens ( 30 ). Au bout du compte il accumulera du temps de jeu avec la réserve du MHSC avec laquelle il prendra part à la seconde place finale acquise dans le groupe Sud de la D3 à quatre points de Valence.

Alors à l'approche de ses 29 ans l'ancien parisien décidera de repartir en seconde division du côté de l'AS Cannes, tout frais relégué de l'élite, pour se relancer après une année totalement blanche. Et là il retrouvera une place de titulaire en poussant le numéro un Michel Dussuyer depuis trois ans sur le banc de touche. Ayant toute la confiance des deux entraîneurs ( Erick Mombaerts puis Luis Fernandez à partir de Décembre 1992 ) l'ancien Vert réalisera une saison pleine avec 35 rencontres toutes compétitions confondues dont trente en D2 et terminera même comme le gardien de la quatrième meilleure défense du groupe A avec 33 buts d'encaissés derrière Martigues ( 24 ), Sedan ( 31 ) et Nice ( 32 ). Collectivement grâce à un groupe compétitif ( Addick Koot, Pierre Dréossi, Patrice Lestage, Philippe Raschke, William Ayache, Franck Durix, Nicolay Todorov, Johan Micoud, Mickaël Madar, Franck Priou et Patrice Sauvaget pour ne citer qu'eux ) le club azuréen effectuera un superbe parcours dans le groupe A en finissant deuxième à une longueur du FC Martigues tout en ayant l'attaque la plus prolifique de toute la division avec 63  buts de marqués ex-aequo avec Rennes. Et ensuite l'ASC ne se ratera pas lors des barrages de promotion à l'élite en se débarrassant respectivement de Rouen en pré-barrage ( 2-1 ), de Rennes au tour suivant ( deux victoires par 1-0 et 3-0 ) et pour finir du 18ème de la D1, Valenciennes, ( victoire 2-0 à domicile et 1-1 dans le Nord de la France ).
Et pour ses retrouvailles avec la première division l'ancien du Red Star ne loupera qu'une seule journée sur les 38 possibles et sera à l'issue de la saison 93/94 le gardien de la douzième défense de l'élite avec 43 buts d'encaissés derrière le PSG ( 22 ), Auxerre ( 29 ), Nantes ( 32 ), Marseille ( 33 ), Metz ( 35 ), les duos Monaco-Saint-Etienne ( 36 ), Bordeaux-Montpellier ( 37 ) et Lyon-Lens ( 40 ). Et collectivement le promu cannois finira à une surprenante sixième place finale avec une qualification européenne à la clé grâce à l'acquisition de la coupe de France par Auxerre, classé troisième.
Encore omniprésent dans le onze type de l'ASC ( 39 matchs toutes compétitions confondues ) le haut-viennois découvrira les joutes européennes à 31 ans en disputant la coupe UEFA où les azuréens se feront sortir dès les seizièmes de finale par Admira Wacker Môdling ( 1-1 en Autriche et défaite 4-2 à domicile ). Et en championnat le parcours cannois sera convenable en arrachant une neuvième place finale avec une qualification pour l'Intertoto à la clé tout en ayant la onzième défense de l'élite avec 48 buts d'encaissés derrière le duo Nantes-Auxerre ( 34 ), Lyon ( 38 ), Monaco ( 39 ), le PSG ( 41 ), Strasbourg ( 43 ), le trio Lens-Metz-Lille ( 44 ) et Bordeaux ( 47 ).
Pour la saison 95/96 l'ancien Gone sera de nouveau l'une des pièces maîtresses de Cannes en accumulant 33 matchs toutes compétitions confondues dont 27 en D1 et terminera comme le dernier rempart de la cinquième défense la plus perméable de l'élite avec 51 buts d'encaiissés derrière Saint-Etienne ( 59 ), Martigues ( 58 ), Bastia ( 55 ) et Bordeaux ( 52 ). Collectivement malgré une demi-finale de coupe de la Ligue ( perdue 1-0 contre Lyon ) l'année de l'ASC sera laborieuse avec une élimination dès la phase de poules de l'Intertoto ( deuxième du groupe 8 derrière Farul Constanta mais ne continuera pas la compétition du fait que le club azuréen ne sera présent qu'au dixième rang du classement des quatre meilleurs deuxièmes ) et une piètre quatorzième position finale acquise en championnat à six points du premier relégable et à neuf d'une qualification pour l'Intertoto.
Avec 29 matchs de joués au sein de l'élite le limougeaud emmènera son équipe à la huitième place du classement des meilleures défenses avec 41 buts d'encaissés derrière le duo Monaco-Metz ( 30 ), le PSG ( 31 ), le duo Nantes-Auxerre ( 32 ), Guingamp ( 36 ) et Montpellier ( 40 ). Collectivement Cannes assurera son maintien en finissant quinzième à quatre longueurs du premier relégable tout en ayant l'attaque la moins efficace avec seulement 25 buts de marqués.
 
FRANCOIS LEMASSON
Après cinq ans de présence sur la Croisette le haut-viennois voulait tenter un dernier challenge à presque 34 ans ce qui l'amènera à rejoindre l'Olympique de Marseille mais ce sera pour y être la doublure de l'allemand Andreas Kôpke. Fianlement sa saison 97/98 se soldera avec seulement huit rencontres toutes compétitions confondues ( dont cinq en D1 ) ce qui lui vaudra de prendre part au parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe de la Ligue ( perdu 3-2 contre Auxerre ) et à la quatrième place finale acquise en championnat à onze points du duo Lens-Metz et à deux de Monaco tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 27 buts d'encaissés.
La saison 98/99 sera complètement blanche suite à l'éclosion totale de Stéphane Porato qui provoquera également le départ de Kôpke au mois de Janvier 1999. Alors ce sera assis sur le banc de touche marseillais qu'il verra ses partenaires disputer la finale de la coupe UEFA contre Parme ( défaite 3-0 ) et d'être à deux doigts de remporter le titre de champion de France mais un point de retard sur Bordeaux les en empêchera.
 
FRANCOIS LEMASSON
Après une année sans jouer et avant de mettre un terme définitif à sa carrière à l'issue de la saison 00/01 Lemasson retournera durant l'été 2000 à Cannes qui avait retrouvé la seconde division deux ans auparavant. Et pour son dernier championnat professionnel il tiendra un rôle de leader pour guider la jeunesse cannoise dont le jeune gardien Vincent Planté. Alors en jouant en alternance avec son jeune homologue le vieux briscard de 37 ans accumulera 18 matchs toutes compétitions confondues ( dont seize en D2 ) mais son temps de jeu ne pourra pas empêcher l'ASC d'être relégué en National suite à son aavnt-dernière place finale tout en ayant la défense la plus friable avec 66 buts d'encaissés.

RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Lemasson intègrera le staff de l'AS Cannes pour y devenir l'entraîneur des gardiens, fonction qu'il occupera jusqu'en 2003 avant de la reprendre de 2009 à 2014.
 
FRANCOIS LEMASSON
Ensuite il quittera le monde du football pour y devenir commercial afin de vendre du matériel médical dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les cliniques et les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Aujourd'hui il pratique encore cette activité.

PALMARES :

-1989 : Champion de France de D2 ( Lyon ).

BILAN DE CARRIERE :

-1984 à 1986 : Red Star ( France ) 68 matchs joués.
-1986 à 1987 : Saint-Etienne ( France ) 5 matchs joués.
-1987 à 1990 : Lyon ( France ) 102 matchs joués.
-1990 à 1991 : Caen ( France ) 37 matchs joués.
-1991 à 1992 : Montpellier ( France ) 0 match joué.
-1992 à 1997 : Cannes ( France ) 155 matchs joués.
-1997 à 1999 : Marseille ( France ) 5 matchs joués.
-1999 à 2000 : Sans Club.
-2000 à 2001 : Cannes ( France ) 16 matchs joués.
 
 
 
 


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#Posté le mardi 05 mai 2020 13:25

Modifié le mardi 05 mai 2020 13:39

ANDRE AMITRANO

 
La carrière professionnelle d'André Amitrano se déroulera entièrement sur la Côte d'Azur en portant respectivement les tuniques de l'AS Monaco, l'OGC Nice et l'AS Cannes. Sur le Rocher il deviendra la doublure de Jean-Luc Ettori mais en quatre années de présence en équipe première il ne totalisera que quatre matchs de D1 et un en coupe nationale. Après un an de prêt réussi à Nice il sera transféré définitivement chez les Aiglons avec lesquels il accèdera à l'élite où il réussira grâce à ses performances à être cité par les commentateurs comme un candidat potentiel à la troisième place de gardien en équipe de France pour la coupe du monde 1986. Ensuite après six années pleines à l'OGCN il rejoindra Cannes où après une saison comme titulaire il perdra sa place pour devenir numéro deux durant quatre années puis évoluera un an en amateur avant de mettre un terme à sa carrière.
 
ANDRE AMITRANO
André Amitrano est né en 1957 à Mers el-Kébir en Algérie. Arrivé très jeune en France du côté de Cannes il tombera rapidement dans la passion du ballon rond ce qui l'amènera à débuter en bas de chez lui avec ses copains puis à prendre sa toute première licence de jeune footeux à l'âge de dix ans et demi au sein de l'US Cannes Bocca Olympique, club de quartier cannois. A préciser que ses premiers pas footballistiques dans son quartier le verront être un attaquant mais ses potes et lui avaient un jeu entre eux qui était que celui qui inscrivait un but filait dans les buts. Et comme il marquait assez souvent il était toujours celui qui restait le plus longtemps dans les cages.
Et un jour lors d'un entraînement avec l'US Cannes ses camarades diront à l'entraîneur qu'Amitrano était bien meilleur comme gardien mais le jeune cannois préférait être joueur de champ. Finalement le coach le testera comme dernier rempart de la défense et comme il a été très convaincant il ne sortira plus jamais des buts. Et là à partir de la saison 69/70 il appronfondira ses connaissances au poste de gardien tout en gravissant toutes les étapes des équipes de jeunes de La Bocca avant de faire quelques apparitions en équipe première. Et lors de la saison 76/77 il se fera remarquer par Gérard Banide qui était à l'époque le directeur du centre de formation de l'AS Monaco. Alors à l'approche de ses vingt ans il ne réfléchira pas à deux fois pour rallier la Principauté car pour lui cette opportunité était une vraie chance pour lui pour essayer d'atteindre son objectif de devenir footballeur professionnel. Et de ce fait il signera un contrat de cinq ans en faveur du club du Rocher dont deux en tant que stagiaire et trois en pro.

N.B :

A préciser qu'avant de se mettre d'accord avec Monaco le cannois ira effectuer un essai en Principauté lors d'un entraînement des pensionnaires du centre de formation monégasque au sein duquel Banide tombera liitéralement sous le charme du jeune gardien de l'US Cannes. Mais il aura été à deux doigts de ne pas pouvoir venir faire son test sur le Rocher du fait qu'en plus de jouer pour La Bocca il travaillait à la ville de Cannes ce qui l'amènera à avoir besion d'une autorisation pour aller réaliser son essai à l'ASM. Et lorsque le grand club de la cité cannoise, l'ASC, comprendra qu'il pouvait partir son entraîneur Robert Domergue ira voir le jeune gardien afin de lui proposer également un bout d'essai. Alors Amitrano ira expliquer à Banide que l'AS Cannes était aussi intérressé par lui ce qui amènera le dirigeant monégasque à l'interdire d'aller passer son essai à l'ASC et de lui fair esigne rdès le lendemain un contrat de non-sollicitation ( interdiction pour un autre club professionnel de solliciter un joueur ou sa famille ).
 
ANDRE AMITRANO
Après une première année monégasque à s'adapter à son nouvel environnement tout en faisant des apparitions dans le championnat de quatrième division avec la réserve au sein de laquelle il évoluera aux côtés de futurs grands professionnels tels que Dominique Bijotat et Claude Puel. Et en parallèle d eson intégration il sera l'un des témoins privilégiés pour voir l'équipe première atteindre les demi-finales de la coupe de France ( perdue 2-1 score cumulé contre Nice ( défaite 1-0 à l'extérieur et 1-1 à domicile ) ) et surtout remporter le championnat de France en tant que promu avec une petite longueur d'avance sur le tenant du titre, le FC Nantes.
Suite au départ de Yves Chauveau pour Lyon il deviendra pendant l'été 1978 la nouvelle doublure de Jean-Luc Ettori puis disputera sa première rencontre au sein de l'élite française contre Nîmes ( défaite 1-0 ) dès la première journée du championnat de France 78/79 suite à une suspension d'Ettori. Ensuite face à l'indétrônable Ettori il ne rajoutera qu'un petit match de D1 à son compteur jusqu'à la fin de la saison ce qui lui permettra de prendre part à la quatrième place finale acquise à douze points du champion strasbourgeois et à dix du duo Nantes-Saint-Etienne. Par contre ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers se faire éliminer dès le premier tour de la coupe des Champions par Malmö FF ( 0-0 en Suède et défaite 1-0 à domicile ) après avoir passé le tour préliminaire contre le Steaua Bucarest ( victoire 3-0 à domicile et défaite 2-0 en Roumanie ). A préciser qu'en parallèle de son rôle de doublure en équipe première l'ancien cannois gardera les cages de la réserve avec laquelle il terminera leader du groupe Sud de la D3 avec cinq points d'avance sur Thonon-les-Bains tout en ayant les meilleures attaques ( 62 ) et défenses ( 20 ).
La saison 79/80 le verra ne jouer qu'une rencontre de championnat lors de la dernière journée contre Sochaux ( défaite 1-0 ) ce qui lui vaudra de participer à une nouvelle quatrième place finale acquise cette fois-ci à sept points du champion nantais et à quatre du duo Sochaux-Saint-Etienne tout en ayant la meilleure défense avec trente buts d'encaissés ex-aequo avec Nantes. Par contre ce sera comme spectateur qu'il verra ses coéquipiers se faire sortir lors du second tour de la coupe UEFA par le Lokomotiv Sofia ( défaite 4-2 en Bulgarie et victoire 2-1 à domicile ) et surtout s'adjuger la coupe de France aux dépens d'Orléans sur le score de 3-1. En équipe B il finira pour la seconde année d'affilée leader du groupe Sud de la D3 avec cette fois-ci onze points d'avance sur la réserve de Nice tout en ayant les meilleures attaques ( 77 ) et défenses ( 26 à égalité avec son dauphin ).
Pour la saison 80/81 il ne jouera aucune minute en équipe première et de ce fait ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers se faire éliminer dès le premier tour de la coupe des Coupes par Valence CF, le tenant du titre, ( défaite 2-0 en Espagne et 3-3 à domicile ) et arracher pour la troisième année consécutive une quatrième place finale en championnat avec cette fois-ci huit points de retard sur le champion stéphanois, six sur Nantes, le tenant du titre, et à égalité avec Bordeaux ( meileure différence de buts pour le club girondin ( +23 contre +17 ) ). Alors son année se déroulera en tant que joueur principalement en réserve avec laquelle il terminera troisième du groupe Sud de la D3 à cinq points de Toulon et à un d'Alès tout en ayant la meilleure attaque ( 60 ) et la deuxième défense la plus imperméable ( 29 derrière Toulon ( 23 ) ).
Avec seulement deux rencontres de jouées toutes compétitions confondues ( dont une en D1 ) il pourra quand même voir son nom associé à tous ceux de ses partenaires au titre de champion de France 81/82 conquis avec une longueur d'avance sur le tenant du titre, l'ASSE, tout en ayant la meilleure défense avec seulement 29 buts d'encaissés. A préciser qu'une nouvelle fois il verra de son banc de touche ses partenaires ne pas aller encore une fois plus loin que le premier tour de leur campagne européenne et cette fois-ci ce sera en coupe UEFA après une défaite 6-4 score cumulé contre Dundee United ( défaite 5-2 à domicile et victoire 2-1 en Ecosse ). Alors comme d'habitude l'ancien cannois trouvera du temps de jeu en D3 où il arrachera une quatrième place finale dans le groupe Sud à cinq points d'Alès, à un de l'équipe B de Nîmes et à égalité avec la réserve de Nice ( meilleure différence de buts pour le club niçois ).
 
ANDRE AMITRANO
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Après le départ d'André Rey à Mulhouse l'OGC Nice, tout frais relégué en seconde division, cherchait un gardien pour être éventuellement la doublure de Michel Dussuyer propulsé numéro un dans les cages niçoises. Alors les dirigeants des Aiglons jetteront leur dévolu sur le gardien numéro deux de Monaco et là le joueur de 24 ans et demi n'hésitera pas une seule minute pour rallier les Alpes-Maritimes avec un objectif principal d'essayer d'engranger un temps de jeu assez conséquent et pourquoi pas de tenter sa chance pour s'imposer comme numéro un. Alors en débarquant en prêt pour la saison 82/83 tout ira vite pour le monégasque puisque le nouvel entraîneur des Aiglons, Jean Sérafin, décidera d'entrée de jeu de l'installer comme titulaire indiscutable dans les buts azuréens au détriment de Dussuyer. Finalement il ne ratera pas l'occasion qu'on lui donnait de prouver qu'il avait toutes les qualités pour s'imposer dans le monde professionnel puisqu'il ne loupera que quatre journées sur les 34 journées de D2. Et pour son premier exercice complet il emmènera l'OGCN à la troisième place du classement des meilleures défenses du groupe B avec 26 buts d'encaissés derrière Toulon ( 17 ) et Marseille ( 24 ) et à la quatrième de toute la division derrière Toulon ( 17 ), Marseille ( 24 ) et Rennes ( 25 ). Et cerise sur le gâteau les spécialistes du football français s'apercevront qu'Amitrano était comme Jean-Luc Ettori un gardien de petite taille tout en partageant avec ce dernier les mêmes caractéristiques du fait qu'en étant un gardien très souple il possédait des bons réflexes sur la ligne de but et une bonne détente vericale. Et collectivement son premier championnat en tant que numéro un sera une réussite puisque les Aiglons termineront troisièmes du groupe B à quatre points du duo Toulon-Reims loupant ainsi la montée directe en D1 et également la perspective de jouer les barrages de promotion. Sa carrière était enfin lancée.
Satisfaite de son prêt la direction de l'OGCN finalisera un transfert définitf en lui faisant signer un contrat de trois ans. Alors la saison 83/84 verra l'ancien monégasque confirmer son statut de titulaire indiscutable en ne manquant aucune des 36 journées du championnat et en encaissant 28 buts ce qui fera de son club la seconde défense la plus imperméable du groupe A avec 28 buts d'encaissés derrière Lyon ( 26 ) et la troisième de toute la division derrière le duo Lyon-RC Paris ( 26 ). Collectivement les Aiglons réaliseront un championnat plus que satisfaisant au point de finir au deuxième rang du groupe A à trois longueurs de Marseille tout en ayant la seconde attaque la plus prolifique avec 72 buts d'inscrits derrière l'O.M ( 92 ). Alors les niçois auront l'opportunité de valider leur ticket pour l'élite en dispuatnt les barrages de promotion mais après s'être débarrassé du Havre en pré-barrages ( 4-3 après prolongations ) ils chuteront au tour suivant contre le RC Paris ( victoire 2-0 à domicile et défaite 5-1 à l'extérieur ).
La saison 84/85 sera encore pleine pour le natif de Mers el-Kébir puisqu'il réalisera un deuxième championnat de D2 d'afilée sans aucune absence en 34 journées et encaissera cette fois-ci 29 buts faisant ainsi de Nice la troisième meilleure défense du groupe B derrière Saint-Etienne ( 22 ) et Alès ( 28 ) et la septième de toute la division derrière Orléans ( 19 ), Le Havre ( 20 ), Rennes ( 21 ), Saint-Etienne ( 22 ), Mulhouse ( 25 ) et Alès (28 ). Collectivement pour sa troisième année en seconde division l'OGCN réussira à valider son ticket retour pour le haut niveau français en finissant premier de son groupe avec deux points d'avance sur l'ASSE tout en ayant l'attaque la plus prolifique de toute la D2 avec 73 buts de marqués. Mais la saison ne se finira pas en beauté du fait qu'Amitrano et ses coéquipiers s'inclineront dans le match les opposant à l'autre premier, Le Havre, pour s'attribuer le titre de champion de France de D2 ( 2-2 à domicile et défaite 3-0 en Normandie ).
Pour son retour en première division l'ancien de l'ASM réalisera à l'approche de ses 28 ans son tout premier championnat de France plein depuis le début de sa carrière en ne loupant aucune des 38 journées. Et pour son tout premier exercice complet à ce niveau il encaissera 44 buts ce qui fera du promu la neuvième meilleure défense de l'élite à égalité avec Toulouse et derrière Nantes ( 27 ), le PSG ( 33 ), Metz ( 34 ), le duo Auxerre-Marseille ( 39 ), Rennes ( 41 ), Monaco ( 42 ) et Lens ( 43 ). Collectivement les retrouvailles de Nice avec l'élite seront plus que convenables avec une huitième place finale acquise avec huit points d'avance sur le premier relégable et six sur le 18ème ( barrage de relégation ) sans oulier les quatre de retard pour une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 ex-aequo avec Laval derrière Bastia ( 30 ) et le duo Rennes-Strasbourg ( 36 ) ). A préciser que son retour en D1 lui vaudra grâce à ses belles performances d'être cité par les commentateurs comme un canditat potentiel à la troisième place de gardien en équipe de France pour la coupe du monde au Mexique.
La saison 86/87 verra le cannois effectuer un nouveau championnat de France plein en ne ratant que trois journées sur les 38 possibles et emmènera son équipe à la quatrième place du classement des défenses les plus perméables avec 49 buts d'encaissés derrière Rennes ( 58 ), Sochaux ( 51 ) et Le Havre ( 50 ). Collectivement le maintien sera de nouveau validé avec cette fois-ci une onzième place finale à huit points du premier relégable et à six du 18ème ( barrage de relégation ).
Pour la saison 87/88 il réalisera un sans faute en championnat sans manquer une seule des 38 journées tout en encaissant 47 buts ce qui fera de Nice la sixième plus mauvaise défense de la D1 ex-aequo avec Toulouse et derrière Lens ( 62 ) et les duos Saint-Etienne-Le Havre ( 56 ) et Cannes-Brest ( 52 ). Et collectivement les Aiglons se battront jusqu'à la dernière journée pour obtenir leur maintien et ce dernier sera validé grâce à une seizième place finale avec une longueur d'avance sur le premier relégable et également sur le 18ème ( barrage de relégation ).
 
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Après six années de bons et loyaux services il verra son aventure avec l'OGC Nice se terminer pendant l'été 1988 du fait que les dirigeants niçois se mettront d'accord avec ceux de l'AS Cannes pour échanger leurs gardiens numéros un qu'étaient Amitrano et Gilles Morisseau. Alors de retour dans sa ville d'adoption après onze années d'absence il sera égal à lui-même puisqu'il réalisera un quatrième championnat de France plein d'affilée avec cette fois-ci deux petites rencontres de ratées en 38 journées. Et avec 47 buts d'encaissés le club de la Croisette finira au douzième rang du classement des meilleures défenses derrière le PSG ( 26 ), Sochaux ( 28 ), Toulon ( 29 ), Auxerre ( 32 ), Marseille ( 35 ), les duos Monaco-Lille ( 38 ), Nice-Nantes ( 40 ) et Toulouse-Bordeuax ( 46 ). Collectivement malgré un effectif de qualité ( Franck Burnier, Boro Primorac, José Bray, Jan Poortvliet, Félix Lacuesta, Jean-Luc Sassus, Patrice Ferri, Jean-François Daniel, Antoine Martinez, Zlatko Vujovic, Guy Mengual et Dusan Savic pour ne citer qu'eux ) l'ASC ne fera pas mieux qu'une douzième place finale mis assurera son maintien parmi l'élite grâce à ses quinze points d'avance sur le premier relégable et onze sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant treize de retard pour une qualification européenne.
Et même si sa première année cannoise avait été satisfaisante le coach Jean Fernandez décidera de l'enlever des buts de l'AS Cannes pour la saison 89/90 afin d'introniser sa doublure Michel Dussuyer comme numéro un. Alors sa deuxième saison cannoise se soldera avec une seule rencontre de jouée en D1 ce qui lui vaudra de prendre part à la onzième place finale acquise à six points du premier relégable et à cinq du 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les dix de retard pour une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 50 ex-aequo avec Toulon et derrière le Racing Paris 1 ( 59 ), Mulhouse ( 58 ) et Lille ( 52 ) ). Par contre ce sera du banc de touche qu'il verra ses partenaires atteindre les quarts de finale qu'ils perdront 3-0 après prolongations contre Marseille. Finalement son année 89/90 le verra participer à quelques rencontres du championnat de quatrième division où l'équipe réserve de l'ASC terminera seconde du groupe H à deux longueurs de l'US Marseille Endoume ( tout en aaynt les meilleures attaques ( 62 ) et défenses ( 16 ) ) lui valant ainsi une montée à l'étage supérieur.
Même avec un changement d'entraîneur ( Boro Primorac en lieu et place de Jean Fernandez ) l'ancien monégasque sera encore maintenu dans son rôle de doublure et lors de cette saison 90/91 il disputera quatre matchs de championnat prenant ainsi part à la surprenante qualification européenne acquise par une quatrième place finale à quatorze points de Marseille, à dix de Monaco et à sept d'Auxerre tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 32 derrière Sochaux ( 24 ), Rennes ( 29 ) et Toulon ( 31 ) ) et la défense la plus imperméable avec seulement 28 buts d'encaissés à égalité avec l'O.M. Et pour la deuxième année consécutive il ne jouera aucune minute en coupe de France où ses coéquipiers atteindront de nouveau les quarts de finale qu'ils perdront cette fois-ci 2-1 contre Monaco, futur vainqueur de l'épreuve. A préciser qu'il participera au championnat de D3 où l'équipe B de Cannes arrachera le sixième rang du groupe Sud à neuf points du leader, la réserve de Montpellier.
La saison 91/92 sera pratiquement blanche puisque l'ancien Aiglon ne jouera qu'une seule rencontre de championnat ce qui l'amènera à participer à la relégation en seconde division acquise par une avant-dernière place finale à une longueur du 18ème ( barrage de relégation ) et à trois du premier non relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 34 derrière les duos Lyon-Rennes ( 25 ) et Lille-Nîmes ( 31 ) et Toulouse ( 33 ) ) et défenses ( 48 derrière Nancy ( 67 ), Toulon ( 55 ) et le duo Nîmes-Sochaux ( 50 ) ). Par contre ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers aller jusqu'au second tour de la coupe UEFA ( défaite 2-1 score cumulé contre le Dynamo Moscou ( défaite 1-0 à domicile et 1-1 en URSS ) ) et atteindre les demi-finales de la coupe de France qu'ils perdront aux tirs aux buts contre Monaco après un 0-0 final après prolongations. Alors comme depuis deux saisons il foulera les pelouses de la D2 où avec la réserve de l'ASC il finira au huitième rang du groupe Sud à seize points du leader, Valence.
Même avec une descente en D2 et des changements d'entraîneurs en cours de saison 92/93 ( Erick Mombaerts puis Luis Fernandez à partir de Décembre 1992 ) l'ancien Rouge et Blanc gardera son rôle de doublure même après que la nouvelle recrue François Lemasson se soit installée dans les buts cannois en lieu et place de Dussuyer. Alors le cannois d'adoption totalisera six matchs toutes compétitions confondues ( quatre en D2 et deux en coupe de France ) ce qui lui vaudra de prendre part à la deuxième place finale acquise dans le groupe A ( à une longueur de Martigues tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 63 buts d'inscrits ex-aequo avec Rennes ) et à la validation du ticket retour au sein de l'élite lors des barrages de promotion suite aux victoires 2-1 contre Rouen, 4-0 score cumulé contre Rennes ( deux victoires par 1-0 et 3-0 ) et 3-1 score cumulé contre le 18ème de la D1, Valenciennes, ( victoire 2-0 à domicile et 1-1 dans le Nord de la France ). A préciser qu'il disputera quelques journées en D3 avec la réserve où elle finira deuxième du groupe Sud à huit points de l'équipe B de Lyon tout en ayant la meilleure attaque avec 45 buts de marqués.
Avant de mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison 93/94 Amitrano quittera le monde professionnel durant l'été 1993 afin d'évoluer en amateur en National 2 avec la réserve de Cannes où il terminera sixième du groupe B à neuf points du leader, l'équipe B de Monaco. Et ce sera de loin qu'il verra l'équipe première cannoise arracher une qualification européenne en finissant en tant que promu à la sixième place de l'élite et surtout grâce à la victoire finale d'Auxerre, troisième du championnat, en coupe de France.
 
ANDRE AMITRANO
RECONVERSION :

Dès qu'il quittera le monde professionnel en 1993 Amitrano deveindra l'entraîneur des gardiens du centre de formation de l'AS Cannes et occupera cette fonction jusqu'en 2002.

Après avoir passé la saison 02/03 sans club il rejoindra l'ASOA Valence où le coach était son ancien équipier cannois, Alain Ravera, pour y être entraîneur-adjoint et entraîneur des gardiens. Lorsque Ravera partira à Guingamp durant l'été 2005 il le suivra pour y occuper les mêmes fonctions qu'à Valence.

Après une seule année passée à Guingamp il retournera à Cannes en 2006 pour être en charge des entraîneurs avant de rallier le Stade Rennais en Novembre 2007 pour s'occuper de ses gardiens en remplacement de Christophe Lollichon.

Quand le coach de Rennes, Guy Lacombe, rejoindra l'AS Monaco en 2009 Amitrano l'accompagnera pour prendre en charge les gardiens monégasques. Et il occupera cette fonction jusqu'en Janvier 2020 date à laquelle le nouvel entraîneur de l'ASM, Robert Moreno, débarquera en Principauté avec son staff.
 
ANDRE AMITRANO
 
ANDRE AMITRANO

PALMARES :

-1982 : Champion de France ( Monaco ).

BILAN DE CARRIERE :

-1977 à 1982 : Monaco ( France ) 4 matchs joués.
-1982 à 1988 : Nice ( France ) 211 matchs joués.
-1988 à 1994 : Cannes ( France ) 46 matchs joués.
 
 
 


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#Posté le samedi 02 mai 2020 16:07

Modifié le samedi 02 mai 2020 16:21

PHILIPPE MONTANIER

 
Avant de devenir un bon entraîneur Philippe Montanier aura réalisé une carrière de gardien de but tout à fait honorable pendant treize années. Formé au SM Caen il découvrira l'élite comme doublure avant de s'immiscer petit à petit dans le onze normand avant de devenir titulaire lors de sa seconde saison en prmière division. Ensuite il choisira d'aller à Nantes au lieu de Marseille mais son expérience chez les Canaris sera un grand échec ce qui l'amènera à reprendre sa place de numéro un à Caen. Et là son retour au sein de son club formateur lui permettra de disputer sa première et unique campagne européenne où il se fera éliminer d'entrée de jeu par le Real Saragosse. Ensuite il ira évoluer trois années en D2 sous la tunique de Toulouse où il accédera à l'élite lors de sa troisième saison après l'avoir loupé de peu lors des deux premières. Ensuite avant de raccrocher il jouera encore deux années en seconde division sous la tunique de Gueugnon avant de terminer comme doublure en première division du côté de Saint-Etienne.
 
PHILIPPE MONTANIER
Philippe Montanier est né en 1964 à Vernon dans l'Eure. Passionné de ballon rond il débutera dans le football à l'âge de cinq ans et demi lorsqu'il prendra sa toute première licence de jeune footeux au sein du petit club de Pacy-sur-Eure. Et ce sera là qu'il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon gardien de but tout en gravissant pendant dix ans les équipes des jeunes pacéens. Ensuite à plus de quinze ans le jeune vernonnais rejoindra les rangs de l'ALM Evreux où il continuera sa formation de dernier rempart d'une défense avant d'intégrer l'équipe première lors de la saison 83/84. Et là il disputera son tout premier championnat de troisième division où l'ALME terminera au treizième rang du groupe Ouest à trois points du premier relégable tout en ayant la plus mauvaise défense avec 62 buts d'encaissés. Malgré pas mal de buts d'encaissés ses prestations seront quand même remarquées par les recruteurs du SM Caen qui était dans le même groupe que l'ALM Evreux tout en précisant que le club malherbiste allait validé son ticket pour la seconde division en finissant troisième derrière les réserves du havre et de Nantes. Alors qu'il était dans sa vingtième année il ne réfléchira pas à deux fois pour rejoindre le grand club régional qu'était Caen avec pourquoi pas le doux rêve d'atteindre le monde professionnel. Ses trois premières années caennaises se dérouleront au sein de la réserve avec laquelle il vivra une accession en D4 en 1985 ( champion de Basse-Normandie de Division d'Honneur ), une autre en D3 en 1986 ( leader du groupe D dela D4 avec quatre points d'avance sur l'équipe B de Guingamp tout en ayant les meilleures attaques ( 51 ) et défenses ( 14 ) ) et une dixième place finale acquise en D3 en 1986 dans le groupe Ouest à six points du premier relégable. A préciser que ses premières saisons avec le SM Caen lui permettra également de voir l'équipe première s'installer en seconde division avec une onzième place finale acquise dans le groupe A en 1985, une sixième dans le groupe B en 1986 et une seconde dans le groupe A en 1987 lui valant de disputer un pré-barrage contre Cannes ( défaite 2-1 ).
Ses bonnes performances en réserve convaincront l'entraîneur de l'équipe première, Pierre Mankowski, de l'intégrer dans le groupe professionnel à l'aube de la saison 87/88 pour y être la doublure de Michel Bensoussan. Finalement l'eurois aura quand même la grande joie de jouer ses quatre premiers matchs pros au sein du championnat de D2 ce qui lui vaudra de participer à la montée au plus haut niveau français acquise par une deuxième place finale dans le groupe B ( plus mauvaise différence de buts par rapport au leader, Strasbourg, ( +32 contre +34 ) ) et une victoire finale lors des barrages de promotion contre le 18ème de la D1, Niort, ( 1-1 dans les Deux-Sèvres et victoire 3-0 à domicile ) après s'être débarrassé d'Alès en pré-barrage ( aux tirs aux buts après un 1-1 final après prolonagtions ) et de Lyon en barrage ( défaite 2-1 dans le Rhône et victoire 2-0 à domicile ). En parallèle de ses débuts dans le professionnalisme le vernonnais prendra part à la septième place finale acquise par la réserve caennaise dans e groupe Nord de la D3 à six points du premier relégable.
Pour la saison 88/89 il repartira dans son rôle de doublure de Bensoussan mais après la trêve hivernale le nouveau coach du SM Caen, Robert Nouzaret, décidera de le titulariser en lieu et place de Bensoussan, Alors il jouera son tout premier match de D1 au début du mois de Février 1989 contre Toulon et d'entrée de jeu il montrera qu'il avait toutes les qualités pour s'imposer dans un onze type d'une équipe première. ensuite en ayant toute la confiance de son entraîneur il rajoutera à son actif treize autres matchs de championnat ainsi que quatre en coupe de France ce qui l'amènera à prendre part au maintien du promu normand acquis par une seizième place finale avec cinq points d'avance sur le premier relégable et un sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 ex-aequo avec Saint-Etienne et derrière Toulon ( 30 ), Lens ( 32 ) et Laval ( 33 ) ) et défenses ( 60 et derrière Lens ( 73 ) ). A préciser qu'avant de s'imposer dans les cages de l'équipe première Montanier aura participé lors de la première partie de la saison 88/89 au championnat de D3 où la réserve du SMC terminera douzième du groupe Ouest.
Dès le départ de la saison 89/90 Nouzaret imposera Montanier au poste de gardien numéro un ce qui vaudra à bensoussan à quitter la Normandie pour rejoindre le PSG pour y être la doublure de Joël Bats. Et pour sa première année pleine il ne ratera aucune des 38 journées du championnat de France et encaissera 48 buts ce qui fera de Caen la sixième défense la plus perméable à égalité avec le PSG, Montpellier et Nice et derrière le Racing Paris 1 ( 59 ), Mulhouse ( 58 ), Lille ( 52 ) et le duo Cannes-Toulon ( 50 ). Et collectivement le maintien sera de nouveau validé avec encore une seizième place finale avec cette fois-ci quatre points d'avance sur le premier relégable et trois sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 34 ex-aequo avec Nice et derrière Metz ( 33 ) ).
 
PHILIPPE MONTANIER
Cette saison 89/90 aura permis au normand de s'affirmer dans les cages caennaises tout en devenant l'un des joueurs du SMC les plus appréciés par les supporters malherbistes. Et cerise sur le gâteau ses prestations attireront le regard de plusieurs plus huppés du fait qu'il était devenu une valeur sûre du championnat de France. Alors que sa clause de départ était estimé à un demi million de francs et que Caen n'avait pas les moyens financiers de le conserver il sera annoncé à un moment tout prêt de signer à Marseille mais au dernier instant il s'engagera finalement avec le FC Nantes. En recrutant le caennais les dirigeants des Canaris voulaient compenser le départ de David Marraud mais finalement ce dernier ne quittera pas la Loire-Atlantique ce qui amènera l'ancien pacéen à être réduit à un rôle de doublure pendant toute la saison 90/91. Et là sa première année nantaise se soldera avec seulement huit rencontres disputées en D1 ce qui lui vaudra de participer à la laborieuse quinzième place acquise à trois points du premier relégable et à deux du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des attaques les moins prolifiques ( 34 à égalité avec Bordeaux et derrière Sochaux ( 24 ), Rennes ( 29 ), Toulon ( 31 ), Cannes ( 32 ) et Toulouse ( 33 ) ). par contre ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers atteindre les quarts de finale de la coupe de France qu'ils perdront 2-1 après prolongations contre Marseille, Futur finaliste. A préciser qu'il trouvera un peu le sourire avec la réserve nantaise en finissant second du groupe Ouest de la D3 à une longueur du RC Ancenis tout en ayant la meilleure attaque avec 43 buts de marqués ex-aequo avec Quimper.
 
PHILIPPE MONTANIER
Alors pour se relancer il reviendra dans sa Normandie natale afin de se réengager avec son club formateur, Caen, pour remplacer François Lemasson, parti à Montpellier, après une seule année passée à Caen lorsqu'il avait signé à Nantes. Alors après une année difficile à Nantes il réalisera une saison 91/92 pleine avec 33 matchs toutes compétitions confondues dont 31 en D1 ce qui l'amènera à emmener son équipe à la sixième position du classement des défenses le splus permables avec 45 buts d'encaissés derrière Nancy ( 67 ), Toulon ( 55 ), le duo Nîmes-Sochaux ( 50 ) et Cannes ( 48 ). Et collectivement ce sera une année plus que réussie avec un quart de finale de coupe de France ( perdu 3-1 contre Marseille ) et une surprenante cinquième place finale acquise en championnat avec une qualification européenne à la clé. Un retour gagnant pour Montanier.
La saison 92/93 verra l'eurois disputer sa première et unique campagne européenne où le SMC ne dépassera pas le premier tour de la coupe UEFA suite à sa défaite 4-3 score cumulé contre le Real Saragosse ( victoire 3-2 à domicile et défaite 2-0 en Espagne ). En championnat les normands ne rééditeront pas leur exploit de l'année précédente puisqu'ils ne termineront qu'onzièmes à six points du premier relégable et à huit d'une nouvelle qualification européenne. A titre personnel l'ancien Canari sera de nouveau le numéro un de Caen en accumulant 37 rencontres toutes compétitions confondues dont 34 en D1  et finira même comme le portier de la cinquième plus mauvaise défense de l'élite avec 54 buts d'encaissés derrière Nîmes ( 66 ), le duo Strasbourg-Toulon ( 57 ) et Valenciennes ( 56 ).
Après deux années satisfaisantes il prendra un énorme coup sur la tête lorsqu'il apprendra durant l'été 1993 que le coach Daniel Jeandupeux avait décidé de propulser Richard Dutruel, fraîchement prêté par le PSG, en tant que numéro un dans les cages normandes. Alors sa saison 93/94 se soldera avec seulement neuf matchs toutes compétitions confondues ( huit en D1 et un en coupe de France ) ce qui lui permettra de prendre part au maintien acquis par une seizième place finale avec quatre points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des mauvaises attaques ( 29 ex-aequo avec Le Havre et derrière Toulouse ( 26 ) ) et défenses ( 54 derrière Angers ( 63 ), Toulouse ( 60 ) et Martigues ( 58 ) ).
 
PHILIPPE MONTANIER
Après avoir été déçu par sa dernière année normande il décidera de quitter de nouveau son club formateur pour aller se relancer en seconde division du côté de Toulouse qui venait tout juste d'être relégué en D2. Et là il réalisera un championnat 94/95 sans manquer une seule des 42 journées ce qui l'amènera à encaisser 43 buts d'encaissés valant ainsi au Téfécé de finir avec la septième défense la moins perméable avec 43 buts d'encaissés derrière Guingamp ( 32 ), le duo Marseille-Châteauroux ( 34 ), Dunkerque ( 38 ), Nancy ( 39 ) et Gueugnon ( 40 ). Collectivement le club haut-garonnais sera à deux doigts de retrouver illico-presto l'élite mais une quatrième place finale acquise à trois points du podium l'en empêchera. Par contre il ne jouera aucune minute en coupe de la Ligue où ses partenaires atteindront les quarts de finale qu'ils perdront 3-0 contre le PSG, futur vainqueur de l'épreuve.
La saison 95/96 sera encore ratée pour le TFC puisqu'il n'accédera pas à l'élite suite à sa cinquième place finale acquise à treize points du podium. A titre personnel l'ancien caennais sera encore l'un des pièces maîtresses du club haut-garonnais en accumulant 32 matchs toutes compétitions confondues dont 31 en D1 tout en finissant comme le gardien de la deuxième défense la plus imperméable avec 34 buts d'encaissés à égalité avec Caen et derrière Nancy ( 23 ).
Pour la saison 96/97 l'eurois la débutera dans la peau du numéro un mais en cours d'année il perdra sa place de titulaire au profit du jeune Teddy Richert. Alors sa troisième saison toulousaine se soldera avec seulement quatorze rencontres de championnat de disputées ce qui l'amènera à prendre part à la validation du ticket du Téfécé pour l'élite acté par une deuxième place finale avec une longueur de retard sur Châteauroux tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 61 buts d'inscrits et la seconde défense la plus imperméable avec 32 buts d'encaissés et derrière le champion sortant ( 27 ).

Libre de tout contrat l'ancien nantais ne sera pas conservé dans l'effectif de Toulouse et au lieu de retrouver la Ligue 1 il restera en seconde division pour rejoindre le FC Gueugnon avec un contrat de deux ans à la clé. Et là à 33 ans il réalisera une saison 97/98 sans louper une seule journée des 42 possibles tout en allant chercher à 54 reprises le ballon dans ses filets ce qui fera du FCG la huitième défense la plus perméable derrière le duo Wasquehal-Martigues ( 63 ), Toulon ( 62 ), le Red Star ( 61 ), Saint-Etienne ( 60 ), Mulhouse ( 56 ) et Caen ( 55 ). Et collectivement les Forgerons assureront leur maintien en terminant au onzième rang de la D2 à six unités du premier relégable et à onze du podium synonyme de montée parmi l'élite.
La saison 98/99 sera encore pleine pour l'ancien du Téfécé puisqu'il accumulera 37 matchs sur les 38 du championnat de D2 oùcette fois-ci il emmènera son club à la huitième place du classement des meilleures défenses avec 39 buts d'encaissés à égalité avec Caen et derrière le duo Sedan-Troyes ( 31 ), Nice ( 34 ), le duo Lille-Laval ( 35 ) et le duo Saint-Etienne-Guingamp ( 38 ). Et collectivement les bourguignons réaliseront un bien meilleur championnat que l'année passée avec une belle sixième place finale acquise à sept points du podium et d'une montée à l'étage supérieur.

Avant de mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison 99/00 Montanier réalisera un dernier contrat sous la tunique de l'AS Saint-Etienne, qui venait d'être promu en Ligue 1, pour y être la doublure de Jérôme Alonzo et d'encadrer en même temps le jeune prometteur Jérémie Janot. Alors sous les ordres de son ancien coach de Caen, Robert Nouzaret, il ne jouera que cinq matchs toutes compétitions confondues ( quatre en championnat et un en coupe de la Ligue ) ce qui lui vaudra de participer au bon exercice hexagonal du promu forézien qui arrachera une surprenante sixième place finale avec une qualification pour l'Intertoto à la clé mais les dirigeants stéphanois refuseront d'y prendre part.
 
PHILIPPE MONTANIER
N.B :

A préciser qu'en parallèle de sa carrière professionnelle Montanier suivra lors de ses premières saisons ses études à l'Université de Caen où il obtiendra une licence à l'Unité de Formation de Recherche des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives de Caen en 1989 et une maîtrise de gestion avec mention en 1991. Et plus tard il passera ses diplômes d'entraîneur ce qui l'amènera à enchaîner sa reconversion aussitôt sa carrière de joeuur terminée.

RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Montanier deviendra illico-presto le directeur général du SM Caen en remplacement de Daniel Jeandupeux qu'il avait eu comme entraîneur au sein du club normand de 1991 à 1994. Mais ce sera une brève expérience à ce poste car dès le début du mois de Septembre 2000 il décidera de quitter sa fonction du fait que le SMC vivait un début de championnat de D2 très difficile et que l'entraîneur Pascal Théault avait perdu sa place à la tête de l'équipe normande.

En Avril 2001 il rejoindra Toulouse pour y devenir l'entraîneur-adjoint de son ancien coach à Caen et Toulouse avant de suivre ce dernier au SC Bastia pour la saison 01/02 et en équipe nationale de la Côte d'Ivoire de 2002 à  Janv 2004.

Ensuite à partir de l'été 2004 il sera nommé entraîneur principal de l'équipe première de Boulogne-sur-Mer où dès la première année il remportera le championnat de CFA après avoir terminé premier du groupe A avec deux points d'avance sur la réserve de Lille tout en ayant la meilleure attaque ( 61 ) et la seconde défense la plus imperméable avec 27 buts d'encaissés derrière Beauvais ( 24 ).
Après avoir fini cinquième du National en 05/06 en tant que promu ( à six points du podium et d'une montée à l'étage supérieur ) il accèdera en Ligue à l'issue de la saison 06/07 suite à une deuxième place finale acquise àsept points du champion, Clermont Foot.
Après une première année d'adaptation en seconde division avec une seizième place finale ( à deux points du prmier relégable tout en ayant l'une des plus mauvaises attaques ( 37 ex-aequo avec AC Ajaccio et derrière Dijon ( 32 ), Châteauroux ( 34 ) ) et défenses ( 54 derrière Libourne-Saint-Seurin ( 62 ) et Gueugnon ( 59 ) ) Boulogne jouera les premiers rôles en 08/09 au point d'arracher lors de la dernière journée l'accession en Ligue 1 suite à sa troisième place finale acquise à deux longueurs de lens et à égalité avec Montpellier ( meilleure différence de buts pour le club héraultais ( +25 contre +15 ) ). Et cette montée au plus haut niveau français lui vaudra d'être désigné entraîneur de Ligue 2 de l'année aux Trophées UNFP.
 
PHILIPPE MONTANIER
Il découvrira bien l'élite pour la toute première fois en tant qu'entraîneur mais ce ne sera pas à la tête de Boulogne car pendant l'été 2009 il aura signé à la grande surprise des supporters boulonnais un contrat de trois ans avec Valenciennes afin de remplacer Antoine Kombouaré parti au PSG. Et pour sa première expérience sur un banc de touche de l'élite il arrachera une bonne dixième place finale ce qui sera le meilleur résultat du club valenciennois depuis la saison 79/80.

Ensuite après avoir fini douzième de Ligue 1 en 10/11 ( à quatre points du premier relégable ) il quittera la France pour s'engager deux ans avec le club espagnol de la Real Sociedad où dès le départ de la Liga il réussira l'exploit d'arracher un nul contre le grand FC Barcelone ( 2-2 ). Finalement sa première année espagnole se soldera par une honorable douzième place finale ( à six points du premier relégable ) mais la suivante sera splendide puisque la Real terminera quatrième de la Liga avec une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions à la clé.

Mais à la surprise générale il ne découvrira pas la plus prestigieuse des coupes européennes du fait qu'en étant en fin de contrat il décidera de ne pas continuer l'aventure avec le club basque alors que ce dernier lui proposer un nouveau bail.
Alors il effectuera son retour dans le championnat de France de Ligue 1 après avoir trouvé un accord avec le Stade Rennais pour un contrat d'une durée de trois années. Et sa première saison en Ille-et-Vilaine sera convenable avec une douzième place finale acquise en championnat ( à six points du premier relégable ) et une finale de coupe de France perdue 2-0 contre Guingamp.
La saison 14/15 verra les Rouges et Noirs finir neuvièmes de la Ligue 1 ( à treize points d'une qualification européenne ) et atteindre les quarts de finale de la coupe de la Ligue ( perdu 3-1 contre Bastia, futur finaliste ) mais même si le club rennais n'arrivait pas à s'immiscer dans la course à l'Europe Montanier sera conforté dans son rôle de coach par la direction du club d'Ille-et-Vilaine en le prolongeant jusqu'en Juin 2019 afin qu'il puisse bâtir un projet sur la durée.
Mais au mois de Janvier 2016 Rennes décidera de se séparer de son entraîneur à cause d'une défaite 3-1 en seizièmes de finale de la coupe de France contre Bourg-en-Bresse Péronnas, pensionnaire de Ligue 2, et sera remplacé immédiatement par Rolland Courbis tout en précisant qu'à ce moment là les Rouges et Noirs étaient classés sixièmes en Ligue 1 à trois points de la troisième position avec la troisième attaque à égalité avec Marseille.
 
PHILIPPE MONTANIER
Alors qu'il était annoncé à un moment au RC Lens il s'engagera finalement pendant l'été 2016 avec le club anglais de Nottingham Forest, club de seconde division, mais en Janvier 2017 il sera démis de ses fonctions du fait que Forest était vingtième au classement à trois points des places de relégation. A préciser que Montanier avait été nommé coach de Nottingham  suite à la volonté d'un futur repreneur mais ce dernier n'achèetra pas le club et comme le français n'avait jamais été conforté par le propriétaire kowétien qui était toujours à la recherche d'un acquéreur.

Après un an et demi sans club il rebondira durant l'été 2018 du côté du RC Lens, qui évoluait en Ligue 2, avec un contrat de deux saisons plus une en option. Sa première année chez les Sangs et Ors sera satisfaisante avec une cinquième place finale synonyme de disputer les barrages de promotion au sein de l'élite en compagnie de Troyes et Paris FC. Alors les lensois viendront à bout du club parisien grâce à une séance de tirs aux buts après un 1-1 final après prolongations puis se débarrasseront des aubois sur le score de 2-1 après prolongations mais caleront contre le 18ème de la Ligue 1,Dijon, en s'inclinant 4-2 score cumulé ( 1-1 à domicile et défaite 3-1 en Côte-d'Or ).
Il repartira avec le RCL pour la saison 19/20 où à la trêve hivernale le club nordiste sera classé à la première place mais après la trêve hivernale les résultats s'écrouleront ce qui amènera l'eurois à être suspendu de ses fonctions à la fin Février 2020 suite à deux défaites consécutives contre Châteauroux ( 3-2 ) et Caen ( 4-1 ). Et de ce fait il sera remplacé par Franck Haise tout en précisant que même en perdant sa place Montanier aura affiché 1,72 point par rencontre avec Lens en Ligue 2 ce qui sera le meilleur ratio pour un entraîneur du club nordiste en championnat ( Ligue 1 + Ligue 2 ). A notifier également qu'en quittant le RCL il laissait ce dernier à la troisième poisition de la Ligue 2 à un seul point de la seconde place synonyme de montée directe à l'étage supérieur.
 
PHILIPPE MONTANIER
PALMARES :

Néant.

BILAN DE CARRIERE :  

-1984 à 1990 : Caen ( France ) 56 matchs joués.
-1990 à 1991 : Nantes ( Farnce ) 8 matchs joués.
-1991 à 1994 : Caen ( France ) 73 matchs joués.
-1994 à 1997 : Toulouse ( France ) 87 matchs joués.
-1997 à 1999 : Gueugnon ( France ) 79 matchs joués.
-1999 à 2000: Saint-Etienne ( France ) 4 matchs joués.
 
 
 
 
 


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#Posté le mercredi 29 avril 2020 11:05

ALAIN CASANOVA

 
Avant de devenir l'emblématique entraîneur de Toulouse Alain Casanova aura été un gardien de but professionnel du côté du Havre et le Téfécé lui valant ainsi de disputer 288 matchs de championnat, D1 et D2 mélangées. A préciser qu'il fera parti de l'effectif de l'Olympique de Marseille pendant deux ans sans jouer une seule minute mais assistera quand même du banc de touche à la finale de la Ligue des Champions que le club phocéen perdra aux tirs aux buts contre l'Etoile Rouge de Belgrade.
 
ALAIN CASANOVA
Alain Casanova est né en 1961 à Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme. Passionné de ballon il commencera à pratiquer le football en jouant midi et soir sur le terrain situé juste à côté de chez lui. Au départ ce sera comme joueur de champ qu'il évoluait sur le terrain avant qu'un de ses cousins lui donne le virus de s'installer dans les buts. Alors ce sera dans un petit club autour de sa commune natale, le FA Cournon-le-Cendre,  qu'il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un excellent gardien tout en gravissant tous les échelons des équipes des jeunes cournonnais jusqu'à faire quelques apparitions en équipe première lors de la saison 79/80 alors qu'il avait tout juste 18 ans. Et le peu de temps de jeu d'accumulé lui permettra de découvrir le championnat de troisième division oùle club auvergnat terminera au treizième rang du groupe Centre à deux points du premier relégable tout en ayant la second edéfense la plus perméable avec 53 buts d'encaissés derrière l'AS Saint-Priest ( 56 ). Ensuite ce sera tout à fait logique qu'il intègrera le centre de formation régional situé à Vichy, l'Institut National du Football, où il appronfondira sa formation de goal tout en apprenant le métier de footballeur. A préciser que de 1980 à 1982 il cotoyera à l'INF Vichy de futurs professionnels que deviendront Pascal Olmeta, Philippe Sence, Fréédric Antonetti, Pierre Bianconi, Frédéric Zago, Antoine Cervetti, Bernard Ferrer, Pascal Malbeaux, Didier Danio, Patrick Vernet, Jean-Claude Nadon, Philippe Gladines, Noël Vidot, Jean-Pierre Papin, Jean-Michel Simonella et Dominique Thomas pour ne citer qu'eux. Lors de ses deux années d'apprentissage au sein du centre de formation vichyssois il disputera les championnats de D3 80/81 et 81/82 au sein desquels lui et ses coéquipiers finiront troisièmes du groupe Centre lors de la première saison ( à quatre points de la réserve de Saint-Etienne et à égalité avec l'équipe B de l'AJ Auxerre ( meilleure différence de buts par rapport au club icaunais ( +44 contre +29 ) ) tout en ayant la deuxième meilleure défense ( 22 derrière Auxerre B ( 19 ) ) ) et quatrièmes du même groupe lors de la seconde ( à 17 points de la réserve auxerroise, à quatorze de l'Entente Montceau et à neuf de la réserve de l'ASSE ).

Ses performances en troisième division seront remarquées par quelques clubs professionnels et après réflexions il jettera son dévolu sur Le Havre qui évoluait en seconde division. Et en arrivant en Normandie le clermontois de 21 ans sera la doublure de Jean-Claude Hagenbach et surtout rejoindra un groupe honorable au sein duquel on pouvait y trouver Victor Mastroianni, Lionel Carpentier, Serge Amouret, Abdelghani Djadaoui, Yves Contesti, Guy Stéphan, Zarko Olarevic, Robert Llorens, Philippe Prieur et Patrick Martet entre autres. Même en sachant que ça serait difficile pour lui d'engranger du temps de jeu en pro il travaillera dur pour prouver au coach Yves Herbet qu'il avait les qualités pour pouvoir évoluer dans le monde professionnel. Finalement il sera récompensé pour sa persévérance lorsque Herbet fera appel à lui à neuf reprises toutes compétitions confondues dont six en seconde division. Ses statistiques enregistrées lui permettront de prendre part à la cinquième place finale acquise par le HAC dans le groupe A loupant de huit points la seconde position synonyme de jouer les barrages de promotion à l'élite. En parallèle de ses débuts dans le monde professionnel l'ancien pensionnaire de l'INF Vichy gardera les cages de la réserve havraise dans le championnat de troisième division où elle terminera au onzième rang du groupe Ouest à quatre points du premier relégable.
Même avec un nouvel entraîneur en la personne de Didier Notheaux il passera la saison 83/84 encore dans le rôle de doulure de Hagenbach ce qui l'amènera à totaliser six rencontres toutes compétitions confondues dont trois en D2. Sontemps de jeu faiblard lui vaudra de participer à la troisième place finale acquise dans le groupe B à six points de Tours et à cinq du RC Paris ( tout en ayant la deuxième meilleure défense ( 29 derrière le RC Paris ( 26 ) ) et la quatrième de toute la division ( derrière le duo Lyon-RC Paris ( 26 ) et Nice ( 28 ) ) ) et au match de pré-barrage pour l'accession à l'élite contre Nice ( perdu 4-3 après prolongations ). A préciser que le clermontois vivra une belle année avec la réserve du fait que cette dernière terminera première du groupe Ouest avec deux longueurs d'avance sur l'équipe B du FC Nantes tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 62 buts de marqués.
Même après une bonne année 83/84 le coach Notheaux décidera de retirer Hagenbach des cages du HAC afin de donner sa chance au puydômois. Et là ce dernier ne ratera pas l'occasion pour montrer toute l'étendue de son talent afin de prouver qu'il pouvait vraiment s'imposer dans le monde professionnel. Finalement sa première année en tant que titulaire sera éblouissante du fait qu'il ne ratera aucune des 34 journées du championnat de D2 84/85 et surtout qu'il n'encaissera que vingt buts sur tout l'exercice faisant ainsi du club doyen du football français la deuxième meilleure défense du groupe A derrière Orléans ( 19 ) et de toute la division. Et collectivement sa première saison complète sera également fabuleuse car après avoir validé son ticket pour la D1 grâce à sa première place finale acquise dans le groupe A avec deux points d'avance sur Mulhouse ( tout en ayant la meilleure attaque avec 69 buts de marqués et la seconde de toute la division derrière Nice ( 73 ) ) le club normand s'adjugera le titre de champion de France de D2 en venant à bout de l'autre premier, Nice, sur le score cumulé de 5-2 ( 2-2 sur la Côte d'Azur et victoire 3-0 à domicile ). Pour une première cela aura été une année parfaite sur tous les points.
Par contre sa première année au sein de l'élite sera un vrai cauchemar puisqu'en sans manquer une seule rencontre des 38 possibles du championnat de France il ira chercher à 53 reprises le ballon dans ses filets ce qui fera du promu havrais la cinquième défense la plus perméable derrière Bastia ( 79 ), Brest ( 63 ), Sochaux ( 57 ) et Strasbourg ( 54 ). Collectivement Le Havre se battra jusqu'au bout pour assurer son maintien et ce dernier sera validé par une 17ème place finale à deux points du premier relégable et grâce à une meilleure différence de buts par rapport au 18ème, qui devait disputer le barrage de relégation, ( -4 contre -6 ).
La saison 86/87 sera identique de la précédente puisque l'ancien vichyssois enchaînera les 38 journées de la D1 et sera cette fois-ci le dernier rempart de la troisième plus mauvaise défense avec cinquante buts d'encaissés derrière Rennes ( 58 ) et Sochaux ( 51 ). Et collectivement le HAC arrachera pour la deuxième année consécutive une 17ème place finale avec cette fois-ci trois points d'avance sur le premier relégable et un sur le 18ème ( barrage de relégation ).
La saison 87/88 verra l'auvergnat réaliser son quatrième championnat complet sans rater une seule journée dont le troisième en première division. Alors pour cet exercice il encaissera 56 buts en 38 journées ce qui amènera le clubnormand à finir avec la deuxième défense la plus perméable à égalité avec Saint-Etienne et derrière Lens ( 62 ). Collectivement le HAC vivra un désastreux championnat au point de finir bon dernier avec seulement 27 points ( 8 victoires, 11 nuls et 19 défaites ) tout en ayant l'une des plus mauvaises attaques ( 35 ex-aequo avec le Matra Racing et Toulouse et derrière Brest ( 32 ) et Niort ( 34 ) ).

N.B :

Malgré les mauvaises saisons du Havre casanova réussira à se faire une place au sein de l'équipe de France Olympique pour y être la doublure de Pascal Olmeta. Finalement les tricolores ne réussiront pas à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 1988 à Séoul.
 
ALAIN CASANOVA

Même avec la perspective de retrouver la seconde division le clermontois de 27 ans décidera d'être fidéle au HAC du fait qu'il était persuadé que le club normand avait les moyens de remonter illico-presto au plus haut niveau français. Et avec un nouvel entraîneur en la personne de Pierre Mankowski et un effectif potable ( Jean-Pierre Delaunay, Jean-Pierre Cyprien, Bruno Scipion, Thierry Uvenard, Pascal Malbeaux, Thierry Moreau, Eric Stéfanini, Frank Stapleton, Bruno Baronchelli, John Byrne, Pascal Pain et Patrick Martet pour ne citer qu'eux ) Le Havre réalisera un superbe championnat de D2 88/89 mais sans pouvoir arracher la première place du groupe B ce qui l'amènera à ne se contenter que de la troisième acquise à trois longueurs de Lyon et à une de Nîmes. Alors les havrais devront passer par les barrages de promotion pour valider leur ticket pour l'élite mais ils échoueront dans leur quête en perdant 4-1 contre Brest dès les pré-barrages. A titre personnel le puydômois effectuera encore un sans-faute en ne ratant aucune journée des 34 possibles tout en n'encaissant que 21 buts au point que son équipe finira l'année comme la défense la plus imperméable de toute la division.
La saison 89/90 sera également réussie pour le club normand mais ce dernier loupera de nouveau la montée directe et cette fois-ci à cause d'une cinquième place finale acquise dans le groupe B ( à quatre points du duo Rennes-Valenciennes et à un du duo Rouen-Laval ) il ne pourra pas atteindre le podium pour pouvoir disputer les barrages de promotion. A titre personnel le portier du HAC sera de nouveau omniprésent au sein du onze normand et même s'il loupera trois rencontres e championnat sur les 34 journées possibles il emmènera son club à la deuxième place du classement des meilleures défenses de son groupe avec 28 buts d'encaissés derrière Rennes ( 27 ) et à la troisième de toute la division derrière Nancy ( 24 ) et Rennes ( 27 ).
 
ALAIN CASANOVA
Après huit bonnes années de bons et loyaux services il décidera de quitter Le Havre pour accepter l'offre que lui faisait Bernard Tapie, le président de Marseille, pour être la doublure de Pascal Olmeta mais aussi du numéro deux Jean Castaneda sans oublier de préciser que Gaëtan Huard était toujors à l'infirmerie à cause de sa jambe brisée lors du quart de finale retour en coupe des Champions. Finalement de 1990 à 1992 l'ancien havrais ne disputera aucune rencontre officielle avec l'équipe première de l'O.M ce qui l'amènera à n'évoluer qu'en réserve avec laquelle il terminera onzième du groupe Sud de la D3 en 90/91 et sixième du même groupe en 91/92. A préciser que ce sera de loin qu'il verra Jean-Pierre Papin et toute sa bande remporter les championnats de France 1991 et 1992 et perdre les finales des coupes de France ( 1-0 contre Monaco ) et des Champions ( aux tirs aux buts contre l'Etoile Rouge de Belgrade après un 0-0 final après prolongations ).

N.B :

Lors de son passage sur la Canebière il aura quand même eu un rôle important à Marseille en servant de sparring partner à son ancien camarade de l'INF Vichy, Jean-Pierre Papin. Tous les jours il restera après les entraînements afin d'aider Papin à progresser ce qui l'amènera à être martyriser et torturer à coup de papinades dans ses lucarnes. Et lorsque Papin recevra son Ballon d'Or en 1991 il n'oubliera pas de remercier son pote pour les heures supplémentaires passées en sa compagnie pour l'aider à progresser.

Même s'il n'avait pas joué une seule minute en professionnel depuis deux ans il possédait encore une bonne côte car lorsque Toulouse allait finaliser le transfert de son jeune gardien Fabien Barthez vers Marseille les dirigeants haut-garonnais demanderont à ce que Casanova soit inclus dans les modalités du transfert. Et même s'il débarquera au Téfécé en même temps qu'un autre gardien en la personne d'Olivier Pédemas ce sera lui que Serge Delmas installera comme numéro un dès sa prise de fonction en lieu et place de Victor Zvunka à la mi-Septembre 1992 alors que son prédècesseur avait débuté la saison 92/93 avec Pédemas dans les cages toulousaines. Finalement dès sa mise en place comme goal titulaire il ne quittera plus les buts du TFC ce qui l'amènera à totaliser 32 matchs outes compétitions confondues dont 28 en Ligue 1. Et en jouant plus du 3/4 du championnat il prendra part à la dixième place de son équipe acquise dans le classement des meilleures défenses avec 45 buts d'encaissés à égalité avec Metz et Lyon et derrière Bordeaux ( 25 ), Saint-Etienne ( 26 ), le duo PSG-Monaco ( 29 ), Marseille ( 36 ), Nantes ( 39 ), le duo Lens-Montpellier ( 41 ) et Auxerre ( 44 ). Collectivement le Téfécé atteindra les quarts de finale de la coupe de France ( perdu 1-0 contre Laval ) et assurera son maintien dans l'élite en terminant treizième à cinq longueurs du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 36 ex-aequo Lens et Montpellier et derrière Lille ( 26 ), Toulon ( 31 ), Nîmes ( 32 ), Sochaux ( 33 ) et l'ASSE ( 34 ) ).
Même avec un changement de coach en cours de saison 93/94 ( Jean-Luc Ruty en lieu et place de Delmas à partir de mi-janvier 1994 ) l'ancien havrais ne ratera aucune journée des 38 possibles du championnat ce qui l'amènera à encaisser soixante buts faisant ainsi du Téfécé la deuxième défense la plus friable derrière Angers ( 63 ). Et en plus de prendre beaucoup de buts le club toulousain n'en inscrira peu ce qui lui vaudra de finir avec l'attaque la moins prolifique de l'élite avec seulement 26 buts de marqués. Et avec de telles statistiques ce sera logique que Casanova et ses coéquipiers soient relégués à l'étage inférieur après avoir terminé avant-derniers du classement avec seulement 23 points ( 4 victoires, 15 nuls et 19 défaites ) et à six longueurs du premier non relégable.
Durant l'été 1994 les arrivées de Rolland Courbis comme nouvel entraîneur du Téfécé et du gardien caennais Philippe Montanier lui seront préjudiciables puisqu'il ne disputera que quatre rencontres toutes compétitions confondues ( toutes disputées en coupes nationales ). Alors son peu de temps de jeu d'accumulé lui permettra de participer au parcours du TFC jusqu'en quarts de finale de la coupe de la Ligue ( perdu 3-0 contre le PSG, futur vainqueur de l'épreuve ) mais par contre ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers louper la remontée illico-presto en Ligue 1 d'un cheveu puisqu'ils termineront quatrièmes de la seconde division à trois points du podium tout en ayant la deuxième meilleure attaque ( 69 derrière Marseille ( 72 ) ).
Et ce sera sur cette saison 94/95 pratiquement blanche que Casanova décidera de mettre à l'approche de ses 34 ans un terme à sa carrière durant laquelle il n'aura effectué que huit années pleines sur les treize dans le monde professionnel.
 
ALAIN CASANOVA
RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Casanova restera à Toulouse pour y intégrer le staff en tant qu'entraîneur des gardiens aux côtés des coachs Rolland Courbis, Alain Giresse, Guy Lacombe et Robert Nouzaret. A partir de 2001 il sera entraîneur-adjoint d'Erick Mombaerts puis ensuite d'Elie Baup tout en passant en même temps ses diplômes pour devenir entraîneur ce qui l'amènera à obtenir le diplôme d'entraîneur professionnel de football ( DEPF ) en 2006.

A l'issue de la saison 07/08 il sera nommé coach principal du Téfécé en lieu et place de Baup. Et là pour sa toute première expérience en tant qu'entraîneur numéro un Toulouse réalisera une excellente année 08/09 en atteignant les demi-finales de la coupe de France ( perdue 2-1 contre Guingamp, futur vainqueur de l'épreuve ) et surtout en arrachant une surprenante quatrième place finale en Ligue 1 lui valant ainsi une qualification pour la prochaine Ligue Europa. A préciser que le système de jeu qu'il aura mis en place durant cette saison là permettra au Téfécé de finir avec la défense la plus imperméable de l'élite avec seulement 27 buts d'encaissés.
Alors qu'il n'avait jamais disputé une campagne européenne en tant que joueur la saison 09/10 le verra prendre part à la Ligue Europa où ses hommes passeront le tour de barrages contre Trabzonspor ( victoire 3-1 en Turquie et défaite 1-0 à domicile ) avant de terminer troisièmes du groupe J lors de la phase de poules derrière le Shakhtar Donetsk et le Club Bruges. Au sein des compétitions domestiques le Téfécé atteindra les demi-finales de la coupe de la Ligue ( perdue 2-1 après prolongations contre Marseille, futur vainqueur de l'épreuve ) mais par contre en championnat c ene sera pas du tout le même parcours que l'année précédente du fait que le club haut-garonnais finira à une piètre quatorzième place finale acquise à quinze points du premier relégable.
Ensuite de 2010 à 2015 il terminera au huitième rang de l'élite en 10/11, de nouveau au huitième en 11/12, au dixième en 12/13, au neuvième en 13/14 et au 17ème en 14/15 tout en précisant qu'il ne terminera pas cette dernière saison du fait qu'il perdra sa place d'entraîneur au mois de Mars 2015 au profit de Dominique Arribagé.

N.B :

Lorsque Christian Gourcuff quittera son poste d'entraîneur du FC Lorient à l'issue de la saison 13/14 Casanova deviendra le coach en poste en Ligue 1 à la plus longue longévité.
 
ALAIN CASANOVA
Plus d'un an après son départ de Toulouse il reviendra sur le devant de la scène du football français en s'engageant avec le RC Lens ( avec un contrat de deux ans plus une année en option ), qui évoluait en Ligue 2, avec comme objectif principal de faire remonter le club nodiste au sein de l'élite dans les deux années à venir. Finalement sa première année chez les Sangs et Ors sera plus que satisfaisante mais pour l'ancien portier du Havre ce sera un énorme échec personnel du fait que le RCL finira au pied du podium à la quatrième position à une longueur du duo Amiens-Troyes ( les picards montaient directement en Ligue 1 en compagnie de Strasbourg et les aubois devaient passer par le barrage de promotion pour l'élite ).
Au début de la saison 17/18 Lens s'inclinera quatre fois lors des quatre premières journées du championnat de Ligue 2 ce qui l'amènera à être suspendu par les dirigeants lensois pour faute de résultats dans l'attente d'un licenciement à venir. Finalement son limogeage sera bien acté et sera remplacé par l'ancien joueur emblématique des Sangs et Ors qu'était Eric Sikora.
 
ALAIN CASANOVA
ALAIN CASANOVA
Sans boulot depuis la mi-Août 2017 il rebondira durant l'été 2018 en devenant le nouvel entraîneur de Toulouse, trois ans après quitté le club haut-garonnais. Alors pour son retour au Téfécé il validera le maintien de son club en Ligue 1 en finissant seizième à l'issue de la saison 18/19 avec cinq points d'avance sur le premier relégable et quatre sur le 18ème qui devait disputer le barrage de relégation.
Par contre le début de la saison 19/20 sera plus que laborieux pour le TFC au point de quitter ses fonctions d'entraîneur à la mi-Octobre 2019 du fait que le club toulousain était 18ème avec seulement neuf points de pris en neuf journées. Au sujet de son départ il argumentera qu'il ne pouvait plus exercer son travail dans des bonnes conditions faisant référence aux nombreuses critiques voire même de menaces de mort de la part des supporters depuis le début de la saison. Alors il sera remplacé par Antoine Kombouaré après un petit intérim de Denis Zanko.
 
ALAIN CASANOVA
PALMARES :

-1985 : Champion de France de D2 ( Le Havre ).

BILAN DE CARRIERE :

-1982 à 1990 : Le Havre ( France ) 220 matchs joués.
-1990 à 1992 : Marseille ( France ) 0 match joué.
-1992 à 1993 : Toulouse ( France ) 66 matchs joués.

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#Posté le dimanche 26 avril 2020 12:46

Modifié le dimanche 26 avril 2020 13:00

ERIC DURAND

 
Formé à l'AJ Auxerre Eric Durand ne réussira pas à s'y imposer du fait qu'il y avait devant lui Joël Bats et Bruno Martini. Alors pour se faire une place dans le monde du football français il ralliera la seconde division pour évoluer à Gueugnon où après une première année d'adaptation il deviendra le gardien titulaire des Forgerons pendant sept années. Ensuite il rejoindra Martigues où dès sa première saison il accèdera à l'élite tout en devenant champion de France de D2 avant de découvrir à 32 ans les joutes européennes avec le SC Bastia tout en devenant l'un des meilleurs gardiens qu'aura connu le club corse.
 
ERIC DURAND
Eric Durand est né en 1965 Génelard en Saône-et-Loire. Passionné de ballon rond ce sera dans le petit club de sa commune natale qu'il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon gardien de but. Montrant de belles dispositions il sera appelé en équipe de France Minime puis sélectionné par le District puis par la Ligue et pour finir il sera remarqué à l'âge de quinze ans par les recruteurs de l'AJ Auxerre et là il sautera sur cette opportunité pour essayer d'atteindre le doux rêve qu'il avait de devenir un joueur professionnel. A son arrivée dans l'Yonne il verra l'équipe première disputait sa toute première saison dans l'élite française et ensuite en gravissant les étapes des équipes des jeunes icaunais tout en faisant des apparitions en D3 avec la réserve  il sera en même temps l'un des témoins privilégiés pour voir l'AJA monter en puissance en D1 entre 1980 et 1984 avec respectivement une dixième place, une quinzième, une huitième et une troisième avec une qualification européenne à la clé.

Après quatre années passés à Auxerre le génelardais de 19 ans décidera de quitter la Bourgogne puisqu'il savait qu'il n'aurait jamais sa chance au sein du club auxerrois du fait que ce dernier possédait déjà trois gardiens avec Joël Bats, Didier Loiseau et Bruno Martini. Alors il décidera de repartir dans sa région natale ce qui l'amènera à rejoindre le grand club de Saône-et-Loire qu'était le FC Gueugnon et qui évoluait en seconde division. Et là à peine arrivé chez les Forgerons il s'entraînera illico-presto avec le groupe professionnel et là avec moins de pression sur les épaules qu'à Auxerre il apprendra énormément au côté du titulaire Denis Ouillon. Et finalement son travail et sa persévérance seront récompensés en cours de saison 84/85 lorsque l'entraîneur Casimir Novotarski lui fera jouer ses sept premiers matchs professionnels au sein du championnat de seconde division. Ses premières statistiques en tant que joueur pro lui permettra de prendre part à la neuvième place finale acquise dans le groupe B à quatre points du premier relégable et à neuf du podium synonyme de jouer les barrages de promotion à l'élite tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 51 derrière Valence ( 81 ), Bourg-sous-la-Roche ( 60 ), Sète ( 59 ), Béziers ( 56 ) et Grenoble ( 52 ) ).
A l'aube de la saison 85/86 le coach Novotarski fera un pari en installant le jeune saône-et-loirien de vingt ans comme titulaire dans les buts gueugnonnais. Alors sa première année comme dernier rempart sera satisfaisante puisqu'il terminera l'année avec 27 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés en D2 ) ce qui fera de lui le sixième joueur le plus utilisé à égalité avec Christophe Leclercq, Bruno Leconte et Paco Bandera et à sept unités de Vincent Stropoli, à six du duo Franck Granger-Dominique Polo et à quatre du duo Alain Chaussin-Jean-Claude Buisson. Et pour sa première saison en tant que titulaire il emmènera son équipe au huitième rang du classement des meilleures défenses du groupe A avec 39 buts d'encaissés ex-aequo avec le FC Tours derrière Alès ( 22 ), Sète ( 28 ), Saint-Etienne ( 29 ), Lyon ( 31 ), le duo Nîmes-Thonon ( 35 ) et Béziers ( 38 ). Collectivement ce sera un championnat assez convenable avec une dixième place finale acquise à sept points du premier relégable et à sept du podium tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 32 derrière Thonon ( 26 ) et le Red Star 93 ( 30 ) ).
La saison 86/87 verra l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'AJ Auxerre confirmer sa place de titulaire dans les buts des Forgerons en accumulant 35 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 32 en Ligue 2 ) ce qui fera de lui le deuxième joueur le plus utilisé par le nouveau coach, Guy Briet, à égalité avec Alain Wathelet et à une longueur d'Alfred Soulier. Et pour son second championnat de France de D2 il emmènera le FCG à la dixième place du classement des meilleures défenses du groupe B avec 42 buts d'encaissés derrière le duo Cannes-Alès ( 24 ), Montpellier ( 25 ), Lyon ( 28 ), Limoges ( 34 ), Montceau ( 38 ), Le Puy ( 40 ) et le duo Sète-Martigues ( 41 ). Collectivement le club bourguignon terminera onzième de la seconde division à onze points du premier relégable et à douze du podium tout en ayant l'une des attaque sles moins efficaces ( 31 derrière Béziers ( 18 ), Thonon ( 27 ) et Martigues ( 29 ) ).
La saison 87/88 verra le natif de Génelard prendre une dimension supplémentaire en ne ratant que trois journées sur les 34 possibles mais surtout en emmenant son club à la seconde place du classement des meilleures défenses du groupe A avec 28 buts d'encaissés derrière Sochaux ( 17 ) et au quatrième rang sur toute la division derrière Sochaux ( 17 ) et le duo Strasbourg-Caen ( 22 ). Malgré une bonne défense Gueugnon ne finira que dixième avec seulement quatre d'avance sur le premier relégable mais à neuf du podium tout en ayant l'une des attaques les moins prolifiques ( 32 derrière le duo Tours-Châtellerault ( 25 ), Dijon ( 26 ) et GFCO Ajaccio ( 29 ) ).
La saison 88/89 sera plus délicate que l'année précédente car sans louper une seule journée de championnat il encaissera tout de même 43 buts ce qui fera du FCG la cinquième défense la plus perméable ex-aequo avec Angers et derrière Le Mans ( 69 ), Le Touquet ( 57 ), Abbeville ( 54 ) et Guingamp ( 52 ). Collectivement le championnat sera également délicat puisque le club gueugnonnais terminera au quatorzième rang du groupe A mais avec quand même quatorze points d'avance sur le premier relégable.
Pour la saison 89/90 ce sera encore un championnat complet durant lequel il encaissera 49 buts ce qui fera de sa défense la quatrème la plus perméable à égalité avec Orléans et derrière Montceau ( 62 ), Avignon ( 54 ) et Chaumont ( 52 ). Collectivement les Forgerons arracheront la onzième position du groupe A à deux longueurs du premier relégable tout en ayant la quatrième attaque la plus prolifique avec 49 buts de marqués derrière Strasbourg ( 70 ), Nancy ( 62 ) et Nîmes ( 56 ).
Pour la troisième année consécutive il réalisera encore un championnat sans rater une seule journée ce qui l'amènera à aller chercher le ballon dans ses filets qu'à 29 reprises au point que le FCG sera la quatrième meilleure défense du groupe A derrière Valenciennes ( 17 ), Annecy ( 25 ) et Nîmes ( 27 ). Collectivement les saône-et-loiriens finiront douzièmes à quatre points du premier relégable ( tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 30 à égalité avec Valenciennes et GFC Ajaccio et derrière Dunkerque ( 17 ), Annecy ( 26 ), Louhans-Cuiseaux ( 28 ) et Dijon ( 29 ) ) ) mais se rattraperont en coupe de France en atteignant les demi-finales qu'ils perdront 5-0 contre l'AS Monaco, futur vainqueur de l'épreuve.
En loupant une petite journée lors du championnat 91/92 il sera encore omniprésent dans les cages bourguignonnes ce qui vaudra à Gueugnon de finir avec la dixième meilleure défense du groupe B avec 43 buts d'encaissés à égalité avec le GFC Ajaccio et Saint-Seurin et derrière Bordeaux ( 24 ), Strasbourg ( 26 ), Istres ( 30 ), Alès ( 31 ), Châteauroux ( 32 ), Perpignan ( 34 ), Rodez ( 35 ), Annecy ( 39 ) et Nice ( 40 ). Collectivement les Forgerons finiront de nouveau en milieu de tableau et cette fois-ci au douzième rang à six longueurs du premier relégable et à 17 points du podium.
 
ERIC DURAND
Après huit saisons passées en Bourgogne il voudra tenter une nouvelle aventure ce qui l'amènera à accepter la proposition du FC Martigues qui cherchait un gardien expérimenté de la seconde division. Et en débarquant dans les Bouches-du-Rhône il trouvera un groupe de qualité au sein duquel on pouvait y trouver Gilles Petrucci, Henri Canet, Stéphane Blondeau, Stéphane Pounewatchy, Stéphane Roche, David Mazzoncini, Haja Ralaikera, Ali Benarbia, Didier Philippe et Laurent Castro pour ne citer qu'eux. Et là même sous une nouvelle tunique l'ancien Forgeron réalisera une saison 92/93 pleine sans louper une seule journée de championnat et surtout en emmenant l'équipe martégale à la première place du classement des meilleures défenses du groupe A avec 24 buts d'encaissés et à la troisième des meilleures défenses de toute la division à égalité avec Niort derrière Beauvais ( 21 ) et Angers ( 22 ). Et collectivement ce sera aussi une année superbe pour Durand et ses coéquipiers puisqu'ils accèderont à l'élite grâce à leur première place finale acquise avec un point d'avance sur Cannes tout en ayant la seconde attaque la plus prolifique ( 53 derrière le club cannois ( 63 ) ) et la troisième de toute la division ( derrière le duo Cannes-Rennes ( 63 ) ). Et cerise sur le gâteau il inscrira à son palmarès un titre de champion de France de D2 conquis aux dépens du SCO Angers sur le score 5-4 score cumulé ( 1-1 à domicile et victoire 4-3 en Maine-et-Loire ).
Et voilà qu'à 28 ans il allait enfin découvrir l'élite française au sein de laquelle il ne manquera aucune journée sur les 38 possibles durant lesquelles il encaissera 58 buts faisant ainsi du promu martégal la troisième défense la plus perméable derrière Angers ( 63 ) et Toulouse ( 60 ). Collectivement malgré les Thierry Rabat, Jean-Claude Pagal, Christophe Chaintreuil, Maurice Bouquet, Jean-Marc Ferreri, Joël Bossis, Patrick Collot, Philippe Anziani et Didier Tholot entre autres ce sera un exercice hexagonal très difficile pour le FCM puisqu'il terminera au 18ème rang du classement avec seulement 27 points ( 5 victoires, 17 nuls et 16 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 37ex-aequo avec Angers derrière Toulouse ( 26 ), le duo Caen-Le Havre ( 29 ) et Metz ( 36 ) ). Alors condamné à retrouver illico-presto la seconde division le FC Martigues sera finalement repêché du fait que Marseille sera relégué en D2 par la FFF à la suite de l'affaire VA-OM.
Sa deuxième année au plus haut niveau le verra louper une petite journée et emmener son club à la huitième place des défenses les plus perméables avec 49 buts d'encaissés ex-aequo avec Le Havre derrière Sochaux ( 68 ), Caen ( 58 ), Bastia ( 56 ), le duo Rennes-Saint-Etienne ( 55 ), Montpellier ( 53 ) et Nice ( 52 ). Et collectivement la saison 94/95 sera bien meilleure que la précédente du fait que les provençaux finiront à une bonne onzième place finale acquise en championnat ratant une qualification pour l'Intertoto à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Strasbourg ( -12 contre 0 ).
Par contre le championnat de France 95/96 sera plus laborieux au point de finir bon dernier avec 34 points ( à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à l'ASSE ( -27 contre -23 )  ) tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 31 derrière le duo Lille-Gueugnon ). A titre personnel l'ancien Forgeron sera encore l'un des hommes de base du FCM en ne manquant qu'une petite rencontre de l'élite mais sera le gardien de la deuxième plus mauvaise défense avec 58 buts d'encaissés à une longueur des Verts.
Suite à la relégation en seconde division le saône-et-loirien décidera de rester dans les Bouches-du-Rhône pour tenter de faire remonter Martigues illico-presto en première division. Durand et ses coéquipiers réaliseront un bon championnat mais à cause d'une fin de saison 96/97 difficile ils rateront la montée au sein de l'élite du fait qu'ils termineront troisièmes à neuf points de Châteauroux et à huit de Toulouse, les clubs qui allaient retrouver la D1, tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique avec 54 buts d'inscrits à égalité avec La Berrichonne, Gueugnon et Sochaux et derrière le Téfécé ( 61 ). A titre personnel l'ancien auxerrois disputera quarante matchs sur les 42 possibles du championnat et finira comme le gardien de la troisième défense la plus imperméable avec 33 buts d'encaissés à six unités de Châteauroux et à une de Toulouse.
 
ERIC DURAND
Après cinq années pleines en Provence l'ancien gueugnonnais voudra tenter un nouveau challenge à 32 ans ce qui l'amènera à rallier la Corse pour s'engager avec le SC Bastia qui était qualifié pour l'Intertoto. Et là en débarquant sur l'Ile de Beauté il allait travailler avec l'un des meilleurs groupes qu'il avait connu depuis le début de sa carrière du fait qu'il allait évoluer aux côtés de Patrick Moreau, Morlaye Soumah, Frédéric Mendy, Franck Jurietti, Christophe Deguerville, Sébastien Perez, Cyril Rool, Piotr Swierczewski, Jean-Jacques Etamé, Mamadou Faye, Pierre-Yves André, Nenad Jestrovic, Wilfried Gohel et Prince Daye pour ne citer qu'eux. Et comme dans ses anciens clubs il s'imposera rapidement comme le numéro un au point d'envoyer sur le banc de touche voire dans les tribunes le titulaire de l'année passée, Fabien Piveteau. Finalement sa saison 97/98 sera pleine avec 48 rencontres toutes compétitions confondues ( aucune absence en 34 journées de D1 ) et encaissera 31 buts en championnat ce qui fera du Sporting la quatrième défense la plus imperméable derrière Marseille ( 27 ), Metz ( 28 ) et Lens ( 30 ). Alors son excellente première année insulaire lui permettra de terminer comme le deuxième meilleur gardien du championnat de France derrière Fabien Barthez. Et à 32 ans l'ancien martégal découvrira les joutes européennes en disputant l'Intertoto ( finale gagnée aux dépens de Hambourg sur le score cumulé de 2-1 ( victoire 1-0 en Allemagne et 1-1 après prolongations à domicile ) puis la coupe UEFA ( élimination en seizièmes de finale par le Steaua Bucarest à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 3-3 score cumulé ( défaite 1-0 en Roumanie et victoire 3-2 à domicile ) ). Et son premier championnat sous les couleurs du SCB se finira correctement avec une neuvième place finale lui valant même une nouvelle qualification pour l'Intertoto grâce aux victoires finales du PSG dans les deux coupes nationales.
La saison 98/99 verra Durand disputer sa seconde Intertoto d'affilée mais cette fois-ci lui et coéquipiers ne réussiront pa sà se qualifier pour la coupe UEFA puisqu'ils s'inclineront en demi-finales contre Vojvodina ( victoire 2-0 à domicile et défaite 4-0 en Serbie-et-Monténégro ). Et le championnat sera un peu plus délicat que le précédent du fait que le Sporting ne finira que treizième avec trois points d'avance sur le premier relégable et à une longueur d'une qualification pour l'Intertoto. A titre personnel l'ancien Forgeron sera encore l'une des pièces maîtresses de Bastia en totalisant 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont trente en D1 ) et terminera comme le gardien de la cinquième défense la plus perméable avec 46 buts d'encaissés derrière Sochaux ( 54 ), Toulouse ( 53 ), Montpellier ( 50 ) et Lorient ( 49 ).
La saison 99/00 verra le SCB atteindre les demi-finales de la coupe de la Ligue ( perdue 4-2 contre le PSG ) et arrachera une dixième place finale avec trois longueurs d'avance sur le premier relégable et trois de retard pour une qualification pour l'Intertoto. A titre personnel le natif de Génelard sera encore au top de sa forme en accumulant 36 matchs toutes compétitions confondues ( avec une seule absence en D1 ) et surtout en étant encore l'un des meilleurs portiers de l'élite avec 39 buts d'encaissés faisant ainsi du SCB la troisième défense la plus imperméable à égalité avec Auxerre et derrière Metz ( 33 ) et Monaco ( 38 ).
La saison 00/01 sera plus correcte que les deux précédentes avec une huitième place finale acquise en championnat avec une qualification pour l'Intertoto. A titre personnel malgré ses 35 ans l'ancien martégal sera encore omniprésent au sein du onze bastiais en finissant l'année avec 35 matchs toutes compétitions confondues ( dont 33 en D1 ) tout en emmenant son équipe à la neuvième place du classement des meilleures défenses avec 41 buts d'encaissés ex-aequo avec l'AJ Auxerre et derrière Lille ( 27 ), Lyon ( 30 ), Bordeaux ( 33 ), Nantes ( 36 ), Rennes ( 37 ), Lens ( 39 ) et le duo Sedan-Marseille ( 40 ).
 
ERIC DURAND
ERIC DURAND
Durant l'été 2001 Robert Nouzaret sera nommé comme le nouvel entraîneur de Bastia et la première décision de ce dernier sera de prévenir Durand qu'il avait l'intention de faire du jeune Nicolas Penneteau le gardien titulaire du Sporting pour la saison 01/02. Alors il décidera de quitter l'Ile de Beauté après quatre années de présence mais avec la promesse des dirigeants de Bastia de revenir au Sporting après l'arrêt de sa carrière pour y devenir préparateur des gardiens. Et même à 36 ans il n'attendra pas longtemps pour retrouver une nouvelle destination puisque le nouveau coach du Stade Rennais, Christian Gourcuff, voudra le recruter pour épauler Fabien Debec du fait qu'il était dubitatif que ce dernier ait la faculté de s'imposer comme titulaire dans les cages des Rouges et Noirs. A préciser que son transfert en Ille-et-Vilaine avait failli capoter du fait que les dirigeants corses réclamaient une indemnité de transfert et que l'entraîneur bastiais Nouzaret aurait préféré que Durand prenne la direction de Saint-Etienne ce qui aurait facilité le transfert de Tchiressoua Guel vers l'Ile de Beauté. Et rapidement les prestations médiocres de Debec convaincront le coach rennais à faire appel à l'ancien bastiais pour disputer la demi-finale de l'Intertoto contre Aston Villa où il sera l'auteur de deux très bonnes performances lors des rencontres aller-retour. Et mlgré l'élimination ( à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( victoire 2-1 à domicile et défaite 1-0 en Angleterre ) ) Gourcuff décidera d'installer l'ancien Forgeron comme titulaire indiscutable pour le reste de la saison 01/02. Et avec 34 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 27 en Ligue 1 ) il réalisera une année pleine tout en enchaînant des prestations satisfaisantes mais ne pourra pas empêcher Rennes de terminer avec la troisième plus mauvaise défense avec 51 buts d'encaissés derrière Lorient ( 64 ) et Guingamp ( 57 ). Et collectivement au sein descompétitions domestiques les Rouges et Noirs atteindront les demi-finales de la coupe de la Ligue ( perdue 1-0 contre Lorient ) et finiront à une piètre douzième place finale acquise en championnat à huit points du premier relégable.
Par contre l'arrivée d'un nouvel entraîneur en la personne de Philippe Bergeroo et surtout le recrutement du jeune gardien tchèque Petr Cech le pousseront sur le banc de touche et le remlacement de Bergeroo par Vahid Halilhodzic en Octobre 2002 ne changera rien à la situation de l'ancien gueugnonnais. Alors sa saison 02/03 se soldera avec seulement trois matchs toutes compétitions confondues ( un en Ligue 1, un en coupe de Franc eet un en coupe de la Ligue ) ce qui lui permettra de prendre part au parcours jusqu'en demi-finales de la coupe de France ( perdue 2-1 contre Auxerre, futur vainqueur de l'épreuve ) et à la laborieuse quinzième place finale acquise en championnat à deux longueurs du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 35 derrière Troyes ( 23 ), Le Havre ( 27 ) et le duo Lille-AC Ajaccio ( 29 ) ).
 
ERIC DURAND
Et à l'approche de ses 38 ans Durand décidera de mettre un terme à sa carrière durant laquelle il aura réussi à s'imposer comme l'un des meilleurs gardiens de Ligue 1 après avoir vécu un échec à Auxerre et s'être revélé en seconde division.
 

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RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Durand retournera à Bastia où après une année sabbatique il ira demander au dirigeants du SC Bastia s'il avait besoin de quelqu'un pour s'occuper des jeunes du club corse. Alors à partir de l'été 2004 il aura en charge les jeunes gardiens du Sporting et ceux de l'équipe première et sera même intronisé entraîneur du Sporting en Ligue 1 en duo avec Michel Padovani lorsque François Ciccolini perdra sa place en Avril 2005. Cette éphémère carrière de coach principal lui vaudra de vivre une relégation en seconde division suite à l'avant-dernière place finale acquise en championnat à deux points du premier non relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 32 derrière Istres ( 25 ) ) et défenses ( 48 derrière Caen ( 60 )et Istres ( 51 ) ).
 
ERIC DURAND
En 2007 il quittera l'Ile de Beauté pour revenir dans sa région natale afin de devenir l'entraîneurs des gardiens du FC Gueugnon.

En 2008 il rejoindra le FC Montceau Bourgogne pour s'occuper des gardiens puis après une année de présence il prendra en charge comme coach principal de la réserve du club bourguignon tout en continuant de s'occuper des gardiens de l'équipe première.

Ensuite de 2014 à 2016 il s'occupera d'un petit club du deuxième niveau régional, l'US Saint-Bonnet La Guiche avant de s'éloigner un peu du ballon rond car du fait qu'il travaillait dans la communauté urbaine de Montceau-les-Mines en parallèle du football ce n'était toujours pas facile pour lui d'associer son boulot avec le monde amateur du football.

PALMARES :

-1993 : Champion de France de Ligue 2 ( Martigues ).

BILAN DE CARRIERE :

-1984 à 1992 : Gueugnon ( France ) 232 matchs joués.
-1992 à 1997 : Martigues ( France ) 187 matchs joués.
-1997 à 2001 : Bastia ( France ) 128 matchs joués.
-2001 à 2003 : Rennes ( France ) 28 matchs joués.
 
 
 
 


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