Jean-Michel Moutier est encore aujourd'hui l'un des joueurs emblématiques de l'AS Nancy-Lorraine avec laquelle il jouera 297 matchs au sein de l'élite farnçaise. Et son plus grand fait d'arme avec le club lorrain sera de remporter la coupe de France 1978 aux dépens de l'OGC Nice ( 1-0 ) aux côtés de Michel Platini, Francisco Rubio, Olivier Rouyer et Philippe Jeannol pour ne citer qu'eux. Après neuf années comme titulaire il quittera Nancy pour tenter sa chance au PSG où dès sa première année il prendra le dessus sur le vieux Dominique Baratelli mais l'arrivée de Joël Bats lors de sa seconde saison le coincera sur le banc de touche au point qu'il mettra fin à sa carrière à l'issue de l'année 86/87 à tout juste 32 ans.

Jean-Michel Moutier est né en 1955 à Damelevièvres en Meurthe-et-Moselle. Son aventure avec le ballon rond débutera avec l'AC Blainville-Damelevières, fusion de deux clubs locaux, où à cause de sa petite taille et à quelques kilos superflus il se mettra dans les buts car dû à ses caractéristiques physiques il ne se voyait pas du tout courir sur le terrain. Alors ayant trouvé sa place il apprendra ses premières gammes footballistiques pour devenir un bon gardien de but tout en gravissant les étapes des équipes de jeunes au sein desquelles il montrera de bonnes dispositions avec un style bien bondissant. Et là lors de la saison 68/69 il se fera remarquer par les recruteurs de Troyes mais le jeune meurthe-et-mosellan de quatorze dira non aux offres troyennes pour aller continuer sa formation de goal à Lunéville qui n'était qu'à onze kilomètres de sa commune natale. Et après avoir passé trois saisons au sein du club lunévillois il continuera son ascension footballistique en intégrant le centre de formation du grand club régional qu'était l'AS Nancy-Lorraine, club de l'élite.
Ses deux premières années nancéiennes le verront s'adapter tout doucement à son nouvel univers tout en évoluant en équipes de jeunes avant de faire des apparitions en réserve ce qui l'amènera à prendre part à la seconde place finale acquise dans le groupe Est du championnat de D3 72/73 ( à deux points de Vittel tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 70 buts d'inscrits ) et à la neuvième dans le même groupe en 73/74 ( à neuf points du premier relégable et à huit du leader, l'AS Mutzig ). A préciser qu'en parallèle de son apprentissage au sein de son nouveau club il verra l'équipe première terminer sixième de l'élite en 72/73 ( à six points d'une qualification européenne ) et être relégué en D2 en 73/74 suite à une 18ème place finale et à une plus mauvaise différence de buts par rapport à Bastia, Monaco et Troyes ( -16 contre -5, -9 et -11 ).
Après la descente en seconde division l'entraîneur de l'équipe première, Antoine Redin, l'invitera à rejoindre le groupe professionnel afin de préparer la saison 74/75 ce qui l'amènera à rejoindre un effectif jeune au sein duquel on pouvait y trouver Carlos Curbelo, Claude Deplanche, Jean-Pierre Raczynski, Jean-Paul Cohuet et Michel Platini pour ne citer qu'eux. C'est à partir de cette année là qu'on commencera à parler des jeunes joueurs nancéiens comme du lycée Papillon que rejoindra plus tard Jacky Perdrieau, Fathi Chebel, Pierre Neubert, Olivier Rouyer, Francisco Rubio et Philippe Jeannol entre autres.
Finalement le damelibairien ne jouera aucune minute dans le monde professionnel du fait que le gardien titulaire Patrick Bernhard ne lui laissera aucune miette sur toute la saison. Alors ce sera du banc de touche qu'il verra ses partenaires valider illico-presto le ticket retour en D1 en finissant à la première place du groupe B avec six points d'avance sur Avignon tout en ayant l'attaque la plus prolifique de toute la division avec 73 buts de marqués. Et n'ayant joué aucune rencontre de toute l'année il ne pourra pas inscrire à son palmarès le titre de champion de France de D2 conquis aux dépens de l'autre premier, Valenciennes, ( 0-0 dans le Nord et victoire 4-0 à domicile ).
Alors sa saison 74/75 se résumera à quelques matchs en réserve avec laquelle il finira à l'avant-dernière place du groupe Est de la D3 avec seulement 17 points ( 4 victoires, 9 nuls et 17 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 25 derrière l'AS Starsbourg ( 17 ) ) et défenses ( 51 derrière l'AS Starsbourg ( 68 ) ).
Pour la saison 75/76 il était parti pour être de nouveau le numéro deux derrière Bernhard mais ce dernier ne réalisera pas de grandes prestations au début du championnat de France. Et de ce fait le coach Redin décidera de changer de gardien ce qui vaudra à l'ancien lunévillois d'être lancé dans le grand bain de la première division au début du mois de Septembre 1975 contre Nantes. Alors sans aucune expérience au plus haut niveau français il va falloir qu'il prouve qu'il avait les qualités pour évoluer à ce niveau car il allait être superviser à fond pour voir ses points forts et faibles et surtout vérifier qu'il n'allait pas commettre des grosses fautes. Finalement dès son intronisation dans les buts lorrains il sera l'auteur de bonnes performances aidant ainsi l'ASNL à enregistrer des bons résultats ce qui lui permettra de rester dans les cages jusqu'à la fin de la saison 75/76. Et là à vingt ans pour sa première année professionnelle il accumulera 41 rencontres toutes compétitions confondues dont 33 en D1 ce qui l'amènera à finir comme le gardien de la onzième défense de l'élite avec 59 buts d'encaissés ex-aequo avec Bordeaux et derrière Saint-Etienne ( 39 ), Nice ( 40 ), Nantes ( 44 ), Reims ( 49 ), Sochaux ( 50 ), les duos Bastia-Nïmes ( 53 ) et Valenciennes-Troyes ( 54 ) et Strasbourg ( 56 ). Et collectivement ce sera également une année réussie pour le promu lorrain avec une demi-finale de coupe de france perdue 4-1 contre Marseille, futur vainqueur de l'épreuve, et un maintien acquis par une belle septième place finale avec dix points d'avance sur le premier relégable et sept de retard pour une qualification européenne tout en ayant l'une des attaques les plus efficaces ( 67 à égalité avec Nice et Nantes et derrière Metz ( 72 ) et le duo Saint-Etienne-Reims ( 68 ) ). Pour une première année pro c'était vraiment le top sur tous les points aussi bien personnellement que collectivement.
La saison 76/77 verra le meurthe-et-mosellan confirmer son statut de titulaire indiscutable en ne ratant aucune des 38 journées du championnat de France tout en encaissant 53 buts ce qui fera de l'ASNL la quatrième défense de l'élite à égalité avec Lens et Bastia et derrière l'ASSE ( 36 ), Nantes ( 40 ) et Lyon ( 47 ). Et collectivement la génération du lycée Papillon montera d'un cran du fait qu'elle terminera au quatrième rang du classement tout en ayant de nouveau l'une des attaques les plus prolifiques ( 78 derrière Bastia ( 82 ) et Nantes ( 80 ) ) mais loupera de deux points une qualification européenne.
La saison 77/78 sera encore fabuleuse pour Moutier et sa bande de potes puisqu'après avoir terminé sixième en championnat ( à sept points d'une qualification européenne ) ils entreront dans l'histoire du club nancéien en remportant la coupe de France aux dépens de Nice sur un but de Platini. A titre personnel celui qu'on surnomme Moumoute réalisera pour la deuxième année consécutive un sans faute en championnat avec aucune absence et encaissera cette fois-ci 49 buts faisant ainsi de lui le dernier rempart de la sixième meilleure défense ex-aequo avec Saint-Etienne et derrière Nantes ( 26 ), Strasbourg ( 40 ), Marseille ( 41 ), Bastia ( 44 ) et Monaco ( 46 ).
A 23 ans le natif de Damelevières allait découvrir les joutes européennes en disputant la coupe des Coupes mais sans l'apport de leur atout majeur, absence de Platini pour blessure, les lorrains n'iront pas pas plus loin que le second tour après leur défaite 4-3 score cumulé contre le Servette FC ( défaite 2-1 en Suisse et 2-2 à domicile ). Et suite à la longue indisponibilité de Platini l'ASNL ne réalisera pas non plus un grand championnat de France car après avoir terminé septième, quatrième et sixième les saisons précédentes l'équipe nancéienne n'arrachera qu'une piètre onzième place finale à dix points du 19ème ( barrage de relégation ) et à six d'une qualification européenne tout en ayant la deuxième meilleure attaque ( 77 ex-aequo avec l'ASSE et derrière Nantes ( 85 ) ). A titre personnel Moumoute sera encore l'une des pièces maîtresses du onze lorrain en accumulant 42 matchs toutes compétitions confondues dont 35 en D1 ce qui lui permettra de finir comme le gardien de la dixième défense de l'élite avec 61 buts d'encaissés derrière Strasbourg ( 28 ), Nantes ( 33 ), Saint-Etienne ( 34 ), Bordeaux ( 42 ), Nîmes ( 50 ), Monaco ( 51 ), Sochaux ( 53 ) et le duo Metz-Lyon ( 56 ).
Durant l'été 1979 le gardien de l'ASNL verra parti son pote Platini pour Saint-Etienne ce qui laissera un grand vide dans le onze nancéien et également dans le quotidien de Moutier. Car en plus d'avoir été très lié par le lien qui les unissait par le lycée Papillon l'ancien lunévillois sera resté des heures et des heures avec le futur capitaine de l'équipe de France après les séances d'entraînements pour l'aider à perfectionner ses coups-francs avec l'aide de mannequins en mousse fixés dans des socles en bétons.
Alors l'après-Platini ne sera pas aisé du fait que le nouvel entraîneur Georges Huart sera obligé de modifier le style de jeu de l'ASNL tout en précisant que toux ceux qui essayeront de prendre la place à Platini seront systématiquement comparé à ce dernier. Finalement la première année sans leur ancien joueur vedette se soldera avec une onzième place finale pour la deuxième année d'affilée acquise cette fois-ci à treize points du premier relégable et à huit du 18ème ( barrage de relégation ). A titre personnel avec 33 matchs de joués sur les 38 journées du championnat il terminera la saison 79/80 comme le dernier rempart de la cinquième défense la plus perméable avec 61 buts d'encaissés derrière Brest ( 87 ), Marseille ( 78 ), Lyon ( 65 ) et Nice ( 62 ).
Avec l'apport de Patrick Delamontagne en meneur de jeu la saison 80/81 de Nancy sera plus correcte avec une huitième position finale acquise à onze points du premier relégable et à six du 18ème ( barrage de relégation ). A titre personnel l'année du gardien nancéien sera bien meilleure également puisqu'avec 35 rencontres de disputées en D1 il sera le goal de la septième défense la plus imperméable avec 49 buts d'encaissés derrière Saint-Etienne ( 26 ), Bordeaux ( 34 ), Nantes ( 36 ), Monaco ( 41 ), Strasbourg ( 47 ) et Lens ( 48 ).
La saison 81/82 sera aussi convenable avec une nouvelle huitième place finale en championnat acquise cette fois-ci à seize points du premier relégable et à neuf du 18ème ( barrage de relégation ) sans oublier les neuf de retard pour une qualification européenne. A titre personnel Moumoute réalisera un exercice hexagonal sans aucune absence tout en allant chercher à 52 reprises le ballon dans ses filets ce qui amènera l'ASNL à terminer avec la neuvième défense la plus friable derrière Montpellier ( 67 ), Bastia ( 65 ), le duo Tours-Valenciennes ( 59 ), Auxerre ( 58 ), le duo Brest-Nice ( 57 ) et Lille ( 54 ).
Avec le recrutement de Bruno Germain, Robert jacques, Didier Philippe et Thierry Meyer la saison 82/83 sera tout aussi correcte que les deux précédentes avec une septième place finale acquise dans l'élite ratant de trois points une qualification européenne tout en ayant la deuxième meilleure attaque avec 74 buts de marqués derrière Nantes ( 77 ). A titre personnel le gardien lorrain sera encore égal à lui-même en accumulant 36 journées de D1 sur les 38 possibles mais cette fois-ci il finira comme le dernier rempart de la septième plus mauvaise défense avec 61 buts d'encaissés derrière Lyon ( 77 ), Mulhouse ( 76 ), Tours ( 68 ), Metz ( 67 ), Toulouse ( 66 ) et Brest ( 63 ).
Par contre la saison 83/84 débutera de la plu smauvaise des manières du fait qu'un soir de Septembre 1983 le meurthe-et-mosellan sera victime d'une rupture du tendon rotulien qui l'éloignera des terrains pendant de longs mois. Alors durant son indisponibilité il verra sa doublure Bruno Martini débuter sa carrière professionnelle et surtout réaliser d'énormes performances au point de s'installer définitivement dans les cages nancéiennes. Finalement après son retour à la compétition il ne sera titularisé que lors des deux dernières journées du championnat de France ce qui lui vaudra de ne totaliser que onze matchs toutes compétitions confondues ( tous en D1 ). Alors cesera plus du banc de touche qu'il verra l'ASNL terminer au quinzième rang de l'élite à sept points du premier relégable et à deux du 18ème ( barrage de relégation ) tout en aaynt l'une des plus faibles défenses ( 53 ex-aequo avec Metz et derrière Nîmes ( 70 ), Lens ( 66 ), Rennes ( 65 ) et Toulon ( 60 ) ). A préciser qu'au vu de l'éclosion de Martini Moumoute se consolera avec la réserve en accumulant des apparitions en D3 ce qui l'amènera à prendre part à la dxième place finale acquise dans le groupe Est à quatre points du premier relégable.




En fin de contrat et ne voulant pas rester à Nancy en tant que doublure il décidera à 29 ans de quitter sa Lorraine natale pour accepter l'offre que lui faisait le PSG de venir à la capitale afin de concurrencer le vieillissant et emblématique Dominique Baratelli ( 36 ans et demi ). Il débutera la saison 84/85 comme numéro deux mais des résultats médiocres et surtout une prestation catastrophique de Baratelli en coupe UEFA lors du seizième de finale aller contre Videoton ( défaite 4-2 à domicile ) pousseront l'ancien nancéien comme numéro un dans les cages parisiennes. Finalement sa saison 84/85 sera satisfaisante avec 36 matchs toutes compétitions confondues dont 25 en championnat ce qui lui vaudra de terminer l'année à la tête de la défense la plus perméable avec 73 buts d'encaissés. Et collectivement ses statistiques lui permettront de participer au match retour contre Videoton ( défaite 1-0 en Hongrie ), à la piètre treizième place finale acquise en championnat ( à quatre points du premier relégable et du 18ème ( barrage de relégation ) ) et surtout à l'épopée en coupe de France jusqu'en finale que le PSG perdra 1-0 contre l'AS Monaco sur un but de Bernard Genghini.
Durant l'été 1985 les dirigeants parisiens finaliseront le transfert du gardien de l'équipe de France, Joël Bats, et comme Martini à Nancy ce sera un joueur venant de l'AJ Auxerre qui lui mettait de nouveau des bâtons dans les roues. Alors sa saison 85/86 se soldera avec une seule rencontre de jouée en coupe de France lui valant ainside prendre part au parcours parisien jusqu'en demi-finales que le PSG perdra 3-2 score cumulé contre Bordeaux, futur vainqueur de l'épreuve, ( 1-1 à domicile et défaite 2-1 en Gironde ). Par contre il ne pourra pas inscrire à son palmarès le titre de champion de France conquis par le club de la capitale ( avec tois points d'avance sur Nantes tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 66 buts d'inscrits et seconde défense la plus imperméable ( 33 derrière Nantes ( 27 ) ) du fait qu'il n'aura pas joué une seule minute en première division. A préciser que sa deuxième année parisienne le verra être aligné à quelques reprises en réserve avec laquelle il finira sixième du groupe Nord de la D3 à neuf points du leader, l'équipe B de Lille.
Sa saison 86/87 se résumera également à une seule rencontre de disputée mais cette fois-ci ce sera en championnat lui valant ainsi de participer à la septième place finale acquise à six points d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 35 à égalité avec Nantes et Sochaux et derrière Rennes ( 20 ), Saint-Etienne ( 27 ) et Nancy ( 28 ) ). Et ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers perdre le Trophée des Champions contre Bordeaux ( 1-0 ) et se faire éliminer dès le premier tour de la coupe des Champions par Vitkovice ( 2-2 à domicile et défaite 1-0 en Tchécoslovaquie). Alors il donnera de nouveau un coup de pouce à la réserve du PSG qui finira premièr edu groupe Nord avec cinq points d'avance sur Rouen tout en ayant l'attaque la plus prolifique de toute la division avec 74 buts de marqués.
Et ce sera à l'issue de la saison 86/87 que Moutier décidera de mettre un terme à sa carrière professionnelle durant laquelle il gardera un grand regret de ne pas avoir eu sa chance en équipe de France alors que les médias nationaux faisaient de lui un candidat présumé chez les Bleus mais sa petite taille sera un handicap pour atteindre le monde tricolore.


RECONVERSION :
Dès l'arrêt de sa carrière Moutier restera au PSG pour y intégrer son staff technique afin d'y devenir l'entraîneur des gardiens puis coordinateur sportif au cours de la saison 87/88.
Ensuite durant l'été 1988 il retournera à Nancy quatre années après l'avoir quitté pour y occuper le poste de directeur sportif pendant trois saisons.
En 1991 alors que Canal+ venait de racheter le PSG le président Michel Denisot décidera de le rappeler pour le nommer directeur sportif et là grâce à un carnet d'adresses bien fourni il réussira quelques bons coups qui serviront au club parisien de 1991 à 1998.
En 1998 il décidera de quitter Paris pour rejoindre le Stade Rennais afin de devenir le conseiller du président des Rouges et Noirs.
Après deux ans en Ille-et-Vilaine il retrouvera Michel Denisot mais cette fois-ci ce sera à Châteauroux et pour y être manager général.
En 2003 il effectuera un nouveau retour au PSGen intégrant d'abord la cellule de recrutement puis en reprenant son rôle de directeur sportif comme il avait été de 1991 à 1998 lors de la saison 05/06.
En 2006 la nouvelle direction du PSG ne voudra pas travailler avec lui ce qui l'amènera à quitter pour la troisième fois la capitale et de ce fait il s'occupera alors de diverses affaires comme gérer un restaurant, une compagnie de taxis et une société de conciergerie entre autres tout en restant dans le milieu du football entre 2008 et 2011 avec comme mission de développer le sport dans les Emirats Arabes Unis et de travailler ponctuellement sur des transferts.

PALMARES :
-1978 : Vainqueur de la coupe de France ( Nancy ).
-1985 : Finaliste de la coupe de France ( PSG ).
BILAN DE CARRIERE :
-1974 à 1984 : Nancy ( France ) 297 matchs joués.
-1984 à 1987 : PSG ( France ) 26 matchs joués.
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