Même s'il avait un physique de défenseur central comme dans la pure tradition des bûcherons nordiques, grands et costauds, le danois John Sivebaek réalisera une belle carrière en tant que latéral droit. Formé au Vejle BK il réussira à atteindre l'équipe professionnelle avec laquelle il remportera lors de ses cinq premières années au haut niveau une coupe nationale et un titre de champion. Ses belles prestations lui permettront d'être transféré en Angleterre du côté de Manchester United mais il n'y restera qu'une saison et demie du fait que système de jeu défensif du club mancunien ne lui convenait pas car il aimait épauler ses attaquants. Ensuite il choisira la France pour mettre en évidence ses qualités de latéral à vocation offensive sous les couleurs de Saint-Etienne pendant quatre ans et de Monaco durant une saison. Le summum de sa carrière sera l'Euro 1992 car alors que son pays n'était pas qualifié le Danemark sera repêché suite à l'exclusion de la Yougoslavie pour cause de guere civile et là il crééera une énorme sensation en remportant le tournoi après avoir éliminé au passage les trois grands favoris et derniers vainqueurs qu'étaient l'Allemagne, la France et les Pays-Bas.

John Sivebaek est né en 1961 à Vejle au Danemark. Passionné de ballon rond il prendra sa première licence de jeune footeux très jeune puisqu'à l'âge de huit ans il rejoindra le grand club de sa ville natale, le Vejle BK, où avait évolué Johnny Hansen ( trois Bundesliga, une coupe d'Allemagne et trois coupes des Champions avec le Bayern Munich ) et Allan Simonsen ( formé au club et vainqueur de trois Bundesliga, d'une coupe d'Allemagne, de deux coupes UEFA et d'un Ballon d'Or avec le Borussia Mönchengladbach ainsi qu'une coupe d'Espagne et une coupe des Coupes avec Barcelone ). Et là il gravira tous les échelons des équipes de jeunes des Rouges et Blancs tout en apprenant tous les rudiments footballistiques pour devenir un bon latéral droit alors qu'en grandissant il aura plus le physique de bûcheron pour évoluer comme défenseur central.
En 1980 le staff de Vejle décidera d'introniser le jeune défenseur de 18 ans au groupe professionnel et là ce dernier saisira cette opportunité pour montrer qu'il possédait toutes les qualités pour s'imposer dans l'élite danoise. Et ses premières prestations seront plus que satisfaisantes au point de s'installer définitivement sur le flanc droit de la défense. Finalement il ne ratera qu'une seule journée de championnat sur les trente possibles ce qui lui vaudra de participer amplement à la huitième place finale acquise à sept points du premier relégable et à sept des deux premiers qu'étaient le duo KB Copenhague-Naestved IF tout en ayant la meilleure attaque avec 63 buts de marqués et l'une des défenses les plus friables ( 50 derrière AaB Aalborg ( 85 ), BK Frem Copenhague ( 69 ) et Fremad Amager ( 53 ) ).
Lors de la saison 1981 le jeune Sivebaek confirmera son statut de titulaire indiscutable au poste de latéral droit en ne loupant aucune journée de championnat. Et le summum de sa deuxième année pro sera son efficacité car après avoir marqué ses quatre premiers buts en première division l'année précédente son apport offensif sur les attaques de son club formateur lui permettront de trouver à dix reprises le chemin des filets adverses de la D1. Pas mal pour un défenseur. Collectivement les Rouges et Blancs finiront au huitième rang de l'élite danoise ( à six points du premier relégable et à onze du champion, Hvidovre IF ) mais termineront l'année en étoffant leur palmarès de leur sixième coupe du Danemark qu'ils s'adjugeront en battant en finale BK Frem Copenhague sur le score de 2-1. En un mot ses débuts dans le professionnalisme étaient au top du fait qu'il s'était imposé en un éclair dans le onze type de Vejle et qu'il avait déjà inscrit une ligne à son palmarès.
Suite à sa victoire en coupe nationale le latéral droit découvrira les joutes européennes en dsiputant au début de la saison 81/82 la coupe des Coupes où Vejle n'y fera qu'un seul tour suite à sa défaite 4-2 score cumulé contre le FC Porto ( victoire 2-1 à domicile et défaite 3-0 au Portugal ). Ensuite les Rouges et Blancs attaqueront l'année 1982 à l'issue de laquelle ils avaient été à deux doigts d'arracher une qualification européenne mais en finissant septièmes avec deux points de retard sur le troisième les en empêchera. A titre personnel Sivebaek sera encore omniprésent en étant l'un des grands artisans du beau parcours en championnat de son club formateur en totalisant 27 matchs sur les trente journées possibles pour trois buts de marqués.
La saison 1983 sera correcte avec une neuvième position finale acquise en Superligaen à cinq longueurs du premier relégable et à six d'une qualification européenne. A titre personnel le latéral droit de Vejle sera toujours l'une des pièces maîtresses des Rouges et Blancs au point de ne rater aucune journée du championnat du Danemark tout en rajoutant trois nouveaux buts à son compteur.
La saison 1984 verra Sivebaek entrer définitivement dans l'histoire de Vejle en participant à la conquête du cinquième titre de champion du Danemark de son club formateur après ceux de 1958, 1971, 1972 et 1978 avec une longueur d'avance de l'AGF Aarhus tout en ayant la meilleure attaque avec soixante buts de marqués. A titre personnel pour sa seconde ligne inscrite à son palmarès il sera présent à 29 reprises sur les trente journées possibles tout en précisant que pour la première fois depuis le début de sa carrière le défenseur ne marquera aucun but en championnat.
La saison 1985 verra Vejle essayer de conserver son titre de champion mais finalement les Rouge set Blancs ne finiront qu'au septième rang de la Superligaen à cinq points du premier relégable et à onze du nouveau champion, Brondby IF. A titre personnel pour sa sixième année professionnelle le latéral droit sera égal à lui-même en ne ratant qu'une journée de championnat sur les 34 possibles tout en n'inscrivant aucun but pour le deuxième exerccie de D1 consécutif.
Suite à son titre de champion du Danemark 1984 le natif de Vejle découvrira la plus prestigieuse des coupes européennes en disputant la coupe des Champions 85/86 où il n'y fera qu'un tour puisque lui et ses partenaires se feront sortir d'entrée de jeu par le futur vainqueur de l'épreuve, le Steaua Bucarest, suite à leur défaite 5-2 score cumulé ( 1-1 à domicile et défaite 4-1 en Roumanie ).

Après avoir réalisé six années pleines il aura réussi à se faire une très bonne réputation de défenseur doué avec la qualité d'être dangereux sur les phases offensives. Et même s'il évoluait dans un championnat assez faiblard ses prestations auront tapé dans quelques clubs européens assez huppés ce qui l'amènera à quitter son pays natal pour rejoindre l'Angleterre. Et là pour franchir un nouveau palier dans sa carrière le danois se mettra d'accord en Janvier 1986 avec Manchester United qui n'avait plus remporté de championnat depuis 1967 mais avait quand même étoffé son palmarès de deux Cups en 1983 et 1985.
En débarquant à Manchester l'ancien de Vejle découvrira un univers tellement différent de celui qu'il avait connu jusqu'à maintenant car il venait de rejoindre un grand club européen qui avait déjà à son palmarès sept titres de champion d'Angleterre, six Cups, six Community Shield et une coupe des Champions et surtout un effectif plus riche que celui de son club formateur puisqu'on pouvait y trouver Gary Bailey, Mike Duxbury, John Gidman, Colin Gibson, Bryan Robson, Peter Barnes, les irlandais Paul McGrath, Kevin Moran, Frank Stapleton et Norman Whiteside, les gallois Clayton Blackmore et Mark Hughes et les écossais Graeme Hogg, Arthur Albiston, Gordon Strachan et Alan Brazil pour ne citer qu'eux tout en y ajoutant son compatriote Jesper Olsen, arrivé lors de l'été 1984.
Mais en signant chez les Red Devils il savait très bien que ça ne serait pas facile pour lui de se faire une place au sein du onze mancunien du fait qu'il y avait déjà pour occuper le poste de latéral droit Mike Duxbury et John Gidman et surtout qu'il fallait qu'il s'adapte au football anglais qui était bien différent de celui pratiqué au Danemark. Alors ce sera comme spectateur qu'il verra les Red Devils atteindre les huitièmes de finale de la Cup ( perdu 2-0 contre West Ham en match d'appui après un 1-1 lors de la première rencontre ) mais en disputant ses trois premiers matchs dans le championnat anglais il prendra part à la quatrième place finale acquise à douze points de Liverpool, à dix d'Everton et à huit de West Ham tout en ayant la défense la plus imperméable avec 36 buts d'encaissés.
Bien acclimaté à son nouveau club et surtout au fonctionnement du football britannique le danois verra son entraîneur Ron Atkinson l'installer comme titulaire au sein du onze de M.U et le restera lorsque Alex Ferguson prendra la tête du club mancunien en Novembre 1986. Alors sa saison 86/87 se soldera avec 31 matchs toutes compétitions confondues ( dont 28 en championnat avec un but de marqué ) faisant ainsi de lui le dixième Red Devil derrière Peter Davenport ( 45 ), le duo Paul McGrath-Stapleton ( 40 ), les duos Kevin Moran-Strachan ( 38 ) et Duxbury-Whiteside ( 37 ), Bryan Robson ( 33 ) et Jesper Olsen ( 32 ). Collectivement les mancuniens réaliseront un championnat assez délicat puisqu'ils ne finiront que onzièmes à trente points du champion, Everton, et à quatorze du premier relégable.

Et même après une très bonne saison le danois se rendra à l'évidence que Ferguson voulait constituer une équipe à vocation plus défensive mais cette façon de jouer n'était pas dans la nature de l'ancien de Vejle car malgré sa position sur le terrain il adorait aller épauler ses attaquants lorsqu'il le pouvait.
Alors il annoncera qu'il voulait quitter Manchester ce qui l'amènera à recevoir des offres de quelques clubs d'Allemagne de l'Ouest et une de l'AS Saint-Etienne. Finalement il se laissera convaincre par les dirigeants stéphanois ce qui lui vaudra de débarquer dans le Forez pour apporter son expérience à la défense des Verts qui était assez fragile à cause de sa jeunesse ( Pierre Haon, Thierry Gros, Thierry Courault voire Patrice Ferri, Jean-Philippe Primard et Eric Clavelloux ) malgré la présence de l'expérimenté bulgare Georgi Dimitrov. Et là l'ancien mancunien deviendra rapidement l'un des hommes de base de l'entraîneur Robert Herbin ce qui l'amènera à terminer la saison 87/88 avec 31 rencontres toutes compétitions confondues ( dont trente en D1 ) faisant ainsi de lui le septième forézien le plus utilisé derrière le duo Jean Castaneda-Haon ( 39 ), Patrice Garande ( 38 ), Gros ( 35 ), Mustapha El-Haddaoui ( 33 ) et Philippe Tibeuf ( 32 ). Collectivement les Verts réaliseront un superbe exercice hexagonal au point de finir au quatrième rang du classement à dix points de monaco, à quatre de Bordeaux et à trois de Montpellier tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique avec 54 buts d'encaissés et la seconde défense la plus perméable avec 56 buts d'encaissés à égalité avec Le Havre et derrière Lens ( 62 ). Vraiment dommage que ce beau parcours n'ait pa sété récompensé par une qualification européenne.
Par contre la saison 88/89 verra l'ASSE ne pas récidiver le même championnat que celui de l'année précédente ce qui l'amènera de finir en milieu tableau et plus précisément à la quatorzième position à treize points du premier relégable, à neuf du 18ème ( barrage de relégation ) et à vingt d'une qualification européenne tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 39 ex-aequo avec Caen et derrière Toulon ( 30 ), Lens ( 32 ) et Laval ( 33 ) ). A titre personnel le danois confirmera son statut de titualire indiscutable en accumulant 35 matchs toutes compétitions confondues ( dont 34 en D1 ) ce qui fera de lui le troisième Vert le plus utilisé par Herbin à égalité avec Laurent Fournier et à une longueur du duo Gros-Garande.
Pour la saison 89/90 Saint-Etienne vivra pratiquement le même championnat que l'année passée puisque le club forézien arrachera une quinzième place finale acquise à quatre points du premier relégable, à trois du 18ème ( barrage de relégation ) et à douze d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 38 ex-aequo avec Monaco et derrière Metz ( 33 ), le duo Caen-Nice ( 34 ) et Toulon ( 35 ) ). Mais en parallèle de l'exercice hexagonal les stéphanois retrouveront le sourire en coupe de France en atteignant les demi-finales qu'ils perdront 1-0 contre le futur vainqueur de l'épreuve, Montpellier. A titre personnel l'ancien Red Devil sera encore l'un des pions essentiels du onze type du coach Herbin ce qui l'amènera à terminer comme le sixième joueur le plus utilisé avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en D1 ) derrière le duo Alain Geiger-Rob Witschge ( 43 ) Yvon Pouliquen ( 42 ) et le duo Laurent Fournier-Tibeuf ( 41 ).
Pour la troisième année consécutive Sainté terminera dans le ventre mou du classement avec cette fois-ci une treizième place finale acquise à quatre points du premier relégable, à trois du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 46 à égalité avec Brest et derrière Nancy ( 58 ) et le duo Metz-Rennes ( 51 ). A titre personnel le défenseur scandinave sera encore bien présent lors de cette saison 90/91 en totalisant 31 rencontres toutes compétitions confondues ( dont trente en championnat avec un but de marqué ) ce qui fera de lui le septième stéphanois le plus utilisé par le nouvel entraîneur en la personne de Christian Sarramagna et derrière le trio Gilbert Ceccarelli-Sylvain Kastendeuch-Yvon Pouliquen ( 40 ), Lubomir Moravcik ( 39 ), Christophe Deguerville ( 38 ) et Jean-Pierre Cyprien ( 36 ).

Après quatre années pleines dans le Forez il décidera de rejoindre l'AS Monaco pour renforcer le couloir droit du club de la Principauté car depuis le départ de Manuel Amoros durant l'été 1989 le coach Arsène Wenger ne lui avait pas trouvé de remplaçant et là avec le profil de latéral offensif du danois il avait une belle opportunité de trouver le digne successeur de l'ancien capitaine monégasque.
Et dès le départ de la saison 91/92 l'ancien stéphanois sera titulaire au sein de la défense de l'équipe du Rocher aux côtés d'Emmanuel Petit, Roger Mendy et Luc Sonor mais lors de la seconde partie de l'année il verra Patrick Valéry lui piquer sa place du fait que ce dernier était très en forme. Et en plus l'ASM comptait pas mal d'étrangers qu'elle ne pouvait pas tous aligné ( en plus de Sivebaek il y avait le sénégalais Roger Mendy, le portugais Rui Barros, l'ivoirien Youssouf Fofana et les libériens George Weah et Jammes Debbah ) ce qui amènera le latéral danois à être en concurrence avec l'attaquant Debbah pour figurer sur une feuille de match. Finalement sa première saison en Principauté se soldera avec 26 matchs toutes compétitions confondues ( dont 23 en D1 tout en précisant qu'il inscrira un but en coupe nationale ) faisant ainsi de lui le quatorzième joueur le plus utilisé derrière Jean-Luc Ettori ( 48 ), les duos Youri Djorkaeff-Weah ( 47 ) et Sonor-Marcel Dib ( 45 ), le trio Claude Puel-Rui Barros-Gérald Passi ( 44 ), Roger Mendy ( 43 ), le duo Emmanuel Petit-Youssouf Fofana ( 39 ), Jérôme Gnako ( 33 ) et Lilian Thuram ( 27 ). Ses statistiques lui permettront de prendre part au parcours européen jusqu'en finale de la coupe des Coupes ( perdue 2-0 contre le Werder Brême ), à celui jusqu'en demi-finales de la coupe de France ( la finale n'aura pas lieu à cause du drame de Furiani ( effondrement d'une tribune causant la mort de 19 personnes et blessant 2 357 spectateurs ) ce qui amènera la FFF à inscrire Monaco, seul club qualifié pour la finale, comme représentant français pour la prochaine coupe des Coupes ) et à la seconde place finale acquise dans l'élite à six longueurs de Marseille.

Et après son année mitigée avec l'ASM il décidera de quitter le Rocher pour rejoindre la Série A après avoir donné son accord en faveur de Pescara, tout frais promu, où il y débarquera en compagnie de son équipier monégasque Roger Mendy. Et là même avec la concurrence de Salvatore Alfieri le danois sera plus dans le rôle du titulaire au poste de latéral droit ce qui lui vaudra de terminer au quatrième rang du classement des Biancazzuris les plus utilisés par le coach Giovanni Galeone avec 27 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés dans le Calcio avec un but de marqué ) à égalité avec Ottavio Palladini et Frederic Massara et derrière Massimiliano Allegri ( 31 ), Salvatore Nobile ( 29 ) et Stefano Borgonovo ( 28 ). Par contre collectivement ce sera une saison 92/93 totalement calamiteuse malgré les présences de Roger Mendy, Dunga, Allegri et Blaz Sliskovic entre autres puisque Pescara finira bon dernier de la Série A avec seulement 17 points ( 6 victoires, 5 nuls et 23 défaites ) tout en ayant la défense la plus perméable avec 75 buts d'encaissés.
L'ancien mancunien décidera de rester à Pescara pour aider son équipe à retrouver la Série A illico-presto mais le championnat de Série B 93/94 débutera avec une pénalité de trois points imposée par la justice sportive à la suite des soucis que le club avait connu en fin d'exercice de seconde division 91/92 puis enchaînera les mauvais résultats. Finaleemnt Sivebaek et ses coéquipiers ne retrouveront pas l'élite italienne du fait qu'ils finiront que quinzièmes évitant de justesse une relégation en troisième division tout en étant qu'à huit points de la quatrième position synonyne de dernière place qualificative pour l'accession à l'étage supérieur.

Après ses deux années italiennes l'ancien Vert décidera à 33 ans de rentrer au bercail après huit saisons et demies d'absence afin de donner un coup de pouce à son club formateur, Vejle BK, pour lui faire retrouver l'élite danoise. Et son retour sera gagnant puisqu'au bout d'une seule année il se verra disputer pour la septième fois de sa carrière le championnat de première division danoise où avec 28 matchs de joués il prendra part au maintien de Vejle lors de la saison 95/96 acquis par une neuvième position finale à huit points du premier relégable.
Et avant de mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison 96/97 il disputera sa dernière année professionnelle à l'AGF Arhus, vainqueur de la coupe du Danemark 1996, ce qui lui permettra de jouer sa quatrième campagne européenne en prenant part aux seizièmes de finale de la coupe des Coupes ( perdu à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur contre le NK Olimpija Ljubljana après un 1-1 score cumulé ( 1-1 à domicile et 0-0 en Slovénie ) ) sans oublier aussi de préciser que pour sa dernière année de footballeur il s'inclinera en Supercoupe du Danemark contre Brondby IF ( défaite 4-0 ) et atteindra la troisième place de la Superligaen à seize points de Brondby IF et à deux de Vejle BK tout en ayant la meilleure attaque avec 75 buts de marqués.
Sélection : 87
Après avoir fréquenté les U19 et Espoirs de l'équipe nationale du Danemark Sivebaek vivra sa première sélection en A en Mai 1982 contre la Suède à l'issue de laquelle le score sera de parité ( 2-2 ).
Ensuite il devra attendre 1984 pour disputer sa première grande compétition internationale avec les Rouges et Blancs ce qui lui vaudra de venir en France pour prendre part à l'Euro où lui et ses partenaires atteindront les demi-finales qu'ils perdront aux tirs aux buts contre l'Espagne après un 1-1 final après prolongations.
Deux ans plus tard il sera présent au Mexique pour disputer la coupe du monde durant laquelle les danois confirmeront leur prestation de l'Euro 1984 en terminant leaders du groupe E devant l'Allemagne de l'Ouest, l'Uruguay et l'Ecosse mais buteront contre l'Espagne en huitièmes de finale contre l'Espagne en s'inclinant 5-1.
En 1988 ce sera plus délicat car en Allemagne de l'Ouest lors de l'Euro la Danish Dynamite " vivront un vrai calvaire en finissant bonne dernière du groupe 1 derrière le pays organisateur, l'Italie et l'Espagne avec zéro point.
Après avoir loupé la coupe du monde 1990 pour non qualification le Danemark se retrouvera dans un groupe très relevé lors des éliminatoires de l'Euro 1992 ( l'Autriche, l'Irlande du Nord, les Iles Féroé et la Yougoslavie ) mais ne réussira pas à valider sa place au tournoi organisé en Suède du fait que le pays scandinave terminera deuxième derrière les yougoslaves avec treize points ( six victoires, un nul et une défaite, 18 buts marqués pour sept buts encaissés). Alors comme beaucoup de ses équipiers Sivebaek était en vacances lorsqu'il apprendra que le Danemark était repêché pour disputer la compétition suédoise en lieu et place de la Yougoslavie, en pleine guerre civile, qui venait d'être exclue des compétitions européennes suite aux sanctions de l'ONU. Alors pas du tout préparé le pays scandinave tombera dans un groupe costaud au sein duquel on pouvait y trouver la France, l'Angleterre et la Suède tout en précisant qu'il ne pourra pas compter sur son joueur le plus célèbre en la personne de Michael Laudrup du fait que ce dernier avait refusé de rejoindre le groupe danois à cause de sa brouille avec son sélectionneur Richard Moller Nielsen. Et là la Danish Dynamite jouera totalement décomplexée tout en bénéficiant d'une certaine réussite ce qui l'amènera à finir seconde du groupe 1 derrière la Suède puis prendra le dessus sur les Pays-Bas en demi-finales ( aux tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations ) avant de créer une énorme surprise en finale en s'imposant 2-0 contre le champion du monde en titre qu'était l'Allemagne. Un véritable exploit car pour atteindre le Saint-Graal les vacanciers danois auront éliminé les trois grands favoris du tournoi qu'étaient la France, les Pays-Bas et l'Allemagne.
Après avoir atteint l'apothéose de sa carrière durant l'été 1992 le latéral danois disparaîtra de sa sélection nationale après la mi-Novembre 1992 suite à sa dernière cape disputée contre l'Irlande du Nord ( victoire 1-0 ). A préciser que durant dix années il aura été un taulier de la Danish Dynamite au point de totaliser 87 sélections pour un but de marqué faisant ainsi de lui aujourd'hui le douzième joueur ayant porté le plus de fois la tunique du Danemark derrière Peter Schmeichel ( 129 ), Dennis Rommedahl ( 126 ), Simon Kjaer ( 119 ), Jon Dahl Tomasson ( 112 ), Christian Eriksen ( 109 ), Thomas Helveg ( 108 ), Michael laudrup ( 104 ), le duo Martin Jorgensen-Morten Olsen ( 102 ), Thomas Sorensen ( 101 ) et Christian Bjornshoj Poulsen ( 92 ).


RECONVERSION :
Après l'arrêt de sa carrière Sivebaek se reconvertira en agent de joueurs puis créera sa propre agence au Danemark qu'il nommera Sivebaek Sport.
PALMARES :
-1981 : Vainqueur de la coupe du Danemark ( Vejle BK ).
-1984 : Champion du Danemark ( Vejle BK ).
-1992 : Finaliste de la coupe des Coupes ( Monaco ) et champion d'Europe ( Danemark ).
BILAN DE CARRIERE :
-1980 à Janv 1986 : Vejle BK ( Danemark ) 174 matchs joués pour vingt buts de marqués.
-Janv 1986 à 1987 : Manchester United ( Angleterre ) 31 matchs joués pour un but de marqué.
-1987 à 1991 : Saint-Etienne ( France ) 129 matchs joués pour un but de marqué.
-1991 à 1992 : Monaco ( France ) 23 matchs joués.
-1992 à 1994 : Pescara ( Italie ) 61 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1994 à 1996 : Vejle BK ( Danemark ) 28 matchs joués sans compter la saison 94/95.
-1996 à 1997 : Aarhus ( Danemark ) 27 matchs joués.
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