Formé au Red Star Fousseni Diawara se fera remarquer par Saint-Etienne mais au départ de son aventure dans le Forez il aura beaucoup de mal à s'imposer comme un titulaire indiscutable au point d'être prêté à Laval. A son retour chez les Verts il deviendra le latéral droit de l'équipe stéphanoise avant de perdre s aplace deux ans plus tard suite à un changement d'entraîneur. Ensuite après des expériences ratées à Sochaux et en Grèce et une mitigée à Istres il se resaisira en Corse du côté de l'AC Ajaccio avant de mettre un terme à sa carrière en Ligue 2 sous la tunique de Tours.

Fousseni Diawara est né en 1980 à Paris dans le 18ème arrondissement. Alors que le paternel était un fan d'athlétisme le jeune Fousseni et cinq de ses six frères sans oublier les deux soeurs tomberont dans la passion du ballon rond. Alors à l'approche de ses huit ans il imitera son frère aîné et le deuxième en prenant une première licence de jeune footeux au sein du petit club de Pierrefitte-sur-Seine où il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon latéral droit. Ensuite lors de sa troisième année de présence il se fera remarquer durant un petit tournoi local par des recruteurs du Red Star 93, club phare du département de la Seine-Saint-Denis et le deuxième grand club d'Ile-de-France derrière le PSG, ce qui l'amènera à ne pas trop réfléchir pour y aller du fait qu'il était très fier de rejoindre ses deux frangins aînés qui évoluaient déjà à l'Etoile Rouge. Et là il découvrira un environnement tellement différent de celui qu'il avait connu à Pierrefitte du fait que c'était déjà mieux structuré au niveau des ballons et chasubles puisqu'ils ne faisaient pas du tou défaut le sjours d'entraînements.
Et sur le terrain il sera repositionné milieu défensif et deviendra même capitaine de son équipe tout en enchaînant les succès comme lors de la saison 92/93 lorsqu'il remportera le championnat de Paris, de la coupe de Paris et de Seine-Saint-Denis. Ensuite en 94/95 avec les U15 Nationaux il vivra une mésaventure puisque lors des phases finales du championnat de France où le Red Star nourrissait des grandes ambitions il oubliera de se coucher à la veille d'une rencontre importante avec quelques équipiers ce qui vaudra aux audoniens d'être pratiquement endormis durant le match contre l'AJ Auxerre qui inscrira cinq buts. Et cette déconvenue sera un gros déclic pour le jeune Diawara du fait que ce dernier comprendra que pour réussir dans le football il fallait être très sérieux et ne pensait qu'au ballon car en plus l'école ne le passionnait pas beaucoup au point qui choisira d'arrêter ses études à seize ans et demi après une première année de BEP. Et lorsque l'école sera derrière lui il prendra conscience qu'il voulait devenir footballeur professionnel ce qui l'amènera à travailler plus en s'imposant deux entraînements quotidiens et ces efforts seront payants le jour qu'il intègrera la réserve audonienne, qui évoluait en CFA 2, peu avant ses 17 ans. Après deux années pleines avec l'équipe B de l'Etoile Rouge il se verra appeler àl'aube de la saison 99/00 dans le groupe de l'équipe première, qui venait de descendre en National, du fait que le duo d'entraîneurs Jean-Luc Girard-Pierre Repellini misait sur les jeunes du club audonien pour essayer de retrouver illico-presto la seconde division. Et ça ira vite pour le joueur de 19 ans puisque dès la première journée du championnat de National il sera titulaire en tant que défenseur central et après une prestation plus que satisfaisante il enchaînera du temps de jeu à ce poste au point de finir la saison avec 24 matchs toutes compétitions confondues dont 19 en championnat. Et pour sa première année en équipe A il prendra part au parcours jusqu'en demi-finales de la coupe de la Ligue ( perdue aux tirs aux buts contre le futur vainqueur de l'épreuve, Gueugnon, après un 2-2 final après prolongations ) et à la douzième position finale acquise en National à onze points du premier relégable et à douze du podium synonyme de montée à l'étage supérieur.

Après avoir joué une seule rencontre en National dès le départ de la saison 00/01 il quittera son club formateur au début du mois d'Août 2000 pour rallier le Forez afin de s'engager avec l'AS Saint-Etienne ce qui l'amènera à rejoindre son équipier audonien Karim Fellahi parti chez les Verts un mois plus tôt. Faut préciser que Diawara avait tapé dans l'oeil des dirigeants stéphanois à la fin Janvier 2000 lorsque l'ASSE affrontera à domicile le Red Star en huitièmes de finale de la coupe de la Ligue ( défaite des Verts sur le score de 3-1 ) et que le transfert entre les deux clubs sera facilité par le partenariat que ces derniers avaient signé afin de pouvoir récupérer les meilleurs éléments du club audonien.
Et en débarquant à Saint-Etienne il découvrira à vingt ans l'intérieur d'un club mythique du football français avec ses infrastructures, le poids de son histoire et un effectif de qualité au sein duquel on pouvait y trouver Maksym Levytsky, Jérémie Janot, Jean-Guy Wallemme, Patrice Carteron, Lucien Mettomo, Björn Tore Kvarme, Lionel Potillon, Pape Sarr, Laurent Huard, Julien Sablé, Tchiressoua Guel, Stéphane Pédron, José Aloisio, Christophe Sanchez et Alex Dias pour ne citer qu'eux.
Mais même s'il était impressionné par ce nouvel environnement l'ancien audonien se donnera les moyens pour accumuler un temps de jeu assez conséquent en travaillant à 200% pendant les entraînements tout en précisant qu'au départ il était prévu pour tenir le rôle de doublure pour les postes défensifs ( latéral droit, défenseur central et milieu défensif ). Alors il sera lancé dans le grand bain de l'élite française à la fin Septembre 2000 par Gérard Soler ( coach par intérim après le limogeage de Robert Nouzaret à la mi-Septembre 2000 ) en entrant en jeu en lieu et place d'Allan Olesen à la 79ème minute lors d'une rencontre à domicile contre Rennes ( défaite 2-0 ). Ensuite ce sera John Toshack ( intronisé début Octobre 2000 en lieu et place de Gérard Soler ) qui le titularisera pour la toute première fois à la fin Novembre 2000 dans le stade du Vélodrome où il sera chargé de surveiller George Weah ( victoire de l'O.M sur le score de 2-0 ). Finalement sa première année verte se soldera avec vingt matchs toutes compétitions confondues ( dont 17 en D1 avec ses deux premiers buts à ce niveau ) faisant ainsi de lui le treizième stéphanois le plus utilisé par tous les entraîneurs ( après Nouzaret, Soler et Toshack il yaura également le duo Jean-Guy Wallemme-Rudi Garcia à partir de Janvier 2001 ) derrière Pédron ( 36 ), Sablé ( 35 ), Wallemme ( 33 ), le duo Kvarme-Potillon ( 32 ), Laurent Huard ( 31 ), Christophe Sanchez ( 30 ), Pape Sarr ( 29 ), Guel ( 27 ), Alex Dias ( 26 ), Patrice Carteron ( 25 ) et Fellahi ( 23 ). Sportivement il aura réussi à se faire une place au sein de l'effectif forézien mais collectivement il vivra une saison 00/01 plus que difficile du fait qu'en Septembre 2000 l'affaire des faux passeports éclatera au grand jour suivie par les rebondissements judiciaires avant de se terminer par une relégation en seconde division validée par une 17ème place finale à six points du premier relégable tout en ayant la deuxième défense la plus perméable avec 56 buts d'encaissés derrière Strasbourg ( 61 ). A préciser qu'en parallèle du pénible championnat les Verts effectueront un bon parcours en coupe de la Ligue en atteignant les quarts de finale qu'ils perdront 3-2 contre Niort.
Pour la saison 01/02 l'ancien audonien travaillera avec un nouvel entraîneur en la personne d'Alain Michel et ce dernier fera de Fousseni l'un de ses titulaires en défense centrale soit au côté de Stéphane Hernandez ou soit au côté de Giovanni Bia. Mais début Octobre 2001 suite à des résultats médiocres ce sera Frédéric Antonetti qui reprendra les commandes de Saint-Etienne et la première décision du nouveau coach stéphanois sera de prévenir Diawara qu'il ne comptait pas trop sur lui. Une grande surprise pour le défenseur polyvalent après des bonnes prestations depuis qu'il avait intégré l'ASSE. Finalement Antonetti ne joindra pas les actes à la parole car même s'il avait recruté le défenseur central Eduardo Oliveira au début du mois de Janvier 2002 l'ancien entraîneur de Bastia continuera à aligner Diawara sur ses feuilles de matchs. Finalement l'ancien du Red Star accumulera 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 28 en D2 ) tout en précisant qu'il sera pratiquement toujours titulaire en défense centrale que ce soit sous les ordres de Michel ou d'Antonetti. Et même s'il avait eu peur de vivre une année délicate après l'arrivée d'Antonetti sa seconde saison dans le Forez le verra finir au cinquième rang des Verts les plus utilisés ex-aequo avec Alex Di Rocco et à six unités du duo Dominique Casagrande-Patrice Carteron et à trois du duo Sablé-Frédéric Mendy. Collectivement Saint-Etienne ne réussira pas à remonter dans l'élite aussi sec car suite aux résultats mitigés le club forézien se retrouvera à un moment donné à se battre pour éviter une relégation en National mais finalement l'ASSE gardera sa place en D2 grâce à une treizième position finale à quatorze longueurs du premier relégable et à 19 du quatrième, dernier club à accéder à l'étage supérieur, tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 35 à égalité avec Créteil et derrière Martigues ( 32 ), Nîmes ( 33 ) et Istres ( 34 ) ).
Suite au recrutement du nancéien Vincent Hognon l'ancien audonien se verra mis au placard au point de ne jouer que cinq rencontres de D2 ( avec une seule titularisation ) ce qui lui vaudra de prendre part à la neuvième place finale acquise à quatorze points du premier relégable et à seize du podium synonyme d'accession en première division. A préciser que ce sera de loin qu'il verra ses coéquipiers atteindre les quarts de finale de la coupe de la Ligue qu'ils perdront 2-0 contre Marseille.
Et la saison 03/04 s'annonçait encore plus difficile du fait qu'il était barré par Hognon, Stéphane Hernandez et Laurent Morestin mais il aura quand même l'occasion de se montrer pour la réception de Troyes à la fin Août 2003 suite à l'expulsion de Hernandez lors du match précédent. Et là alors que l'ASSE menait 2-0 Diawara permettra aux troyens de revenir dans la partie en laissant filer Nassim Akrour au but et battre Jérémie Janot. Et la suite n'aidera pas l'ancien de l'Etoile Rouge car du fait qu'il était nerveux il montrera d'énormes difficultés à contenir les attaques auboises lors des vingt dernières minutes ce qui permettra à l'ESTAC de réussir à remporter la rencontre sur le score de 3-2. Finalement suite à cette mauvaise prestation il venait de griller son joker ce qui lui vaudra d'être prêté à un autre club de D2 qu'était le Stade Lavallois à partir de la mi-Octobre 2003. Et là sans être titulaire indiscutable aux yeux des deux coachs ( Francis Smerecki puis Alex Dupont à partir de la mi-Janvier 2004 ) il réalisera de bonnes prestations lors de ses 21 apparitions toutes compétitions confondues ( dont vingt en championnat avec trois buts de marqués ) sous la tunique des Tangos ce qui l'amènera à finir au treizième rang des joueurs les plus utilisés derrière Guilhermo Mauricio ( 39 ), Vincent Bernardet ( 32 ), le duo Charles Devineau-Rémi Gomis ( 31 ), Mickaël Buzaré ( 30 ), le trio Frédéric Guéguen-Serge Simon-Dramane Coulibaly ( 28 ), Adnan Custovic ( 26 ), Issa Ba ( 25 ), Yoann Bourillon ( 24 ) et Aurélien Nattes ( 22 ). Collectivement ce sera une lutte jusqu'à la dernière journée de D2 pour éviter une relégation en National et cette dernière sera évitée grâce à une 17ème place finale acquise à deux longueurs du premier relégable tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique ( 51 derrière Lorient ( 57 ) et Caen ( 56 ) ) et la deuxième défense la plus perméable ( 55 derrière ASOA Valence ( 56 ) ).

N.B :
A préciser qu'avec la seule rencontre de jouée avec Saint-Etienne il verra quand même son nom associé à ceux de tous les Verts au titre de champion de France de D2 conquis avec deux points d'avance sur Caen.
En revenant dans le Forez il découvrira que l'ASSE avait changé d'entraîneur en la personne d'Elie Baup et comme il revenait de prêt il ne sera pas surpris de voir qu'il n'aurait pas plus la confiance de l'ancien coach de Bordeaux qu'il n'avait d'Antonetti. Finalement il débutera la saison 04/05 avec la réserve stéphanoise mais au lieu de faire la gueule il profitera de ce passage en équipe B pour rebondir et se relancer totalement en se remettant en confiance, en accumulant du temps de jeu et surtout en gardant le rythme de la compétition. Et tous ces efforts seront payants lorsque Baup tentera le pari de relancer l'ancien audonien au poste de latéral droit du fait qu'il n'avait aucune satisfaction du titulaire attitré qu'était la recrue espagnole Javier Garrido et que Patrice Carteron était plus sur la fin qu'au début de sa carrière. Alors son retour en équipe première stéphanoise et surtout en D1 se fera en Novembre 2004 à Bastia ( victoire 3-0 ) où il réalisera une bonne performance en étant très solide sur le flanc droit de la défense des Verts. Après cette prestation il continuera à bosser dur pour rester en équipe A et finalement sa patience, sa volonté et son travail seront payants puisqu'il accumulera 28 matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en championnat ) jusqu'à la fin de la saison 04/05. Et même en loupant les premiers mois de l'année il finira tout de même au onzième rang des joueurs les plus utilisés à égalité avec Frédéric Mendy et derrière le quatuor Janot-David Hellebuyck-Sablé-Frédéric Piquionne ( 42 ), le trio Zoumana Camara-Hérita Ilunga-Pascal Feindouno ( 40 ), Didier Zokora ( 39 ), Hognon ( 38 ) et Nicolas Marin ( 30 ). Et aux côtés de Camara, Hognon et Ilunga sans oublier Janot il fera parti d ela troisième défense la plus imperméable avec 34 buts d'encaissés derrière Lyon ( 22 ) et Lille ( 29 ). Et collectivement le promu forézien réalisera une bonne saison en atteignant les demi-finales de la coupe de la Ligue ( perdue 1-0 contre le futur vainqueur de l'épreuve, Strasbourg ) et en finissant sixième de Ligue 1 à dix points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à deux de la coupe UEFA ce qui amènera l'ASSE àne se contenter que d'une qualification pour l'Intertoto.
Suite aux départs de Garrido et Carteron l'ancien Tango sera bien installé au poste de latéral droit mais malheureusement ses prestations deviendront moins constantes même s'il n'était pas vraiment mauvais et éblouissant. Finalement il paiera peu à peu son manque de percussion offensive et sa technique limitée dans le système de jeu très prudent du coach Baup en étant mis en concurrence durant quelques rencontres avec le jeune Loïc Perrin. Il récupérera sa place sur le flanc droit de la défense stéphanoise lors de la trentième journée de la Ligue 1 durant le match contre Marseille quand Perrin se blessera après une intervention musclée du phocéen Renato Civelli. Et ce retour dans l'équipe forézienne sera très remarqué car quand le coach Baup fera appel à lui pour suppléer Perrin l'ancien audonien s'apercevra au moment d'entrer sur le terrain qu'il n'avait pas son maillot sur lui. Alors le kiné des Verts partira au vestiaire pour le récupérer mais il trouvera la porte fermée ce qui l'amènera à revenir chercher la clé et repartir le chercher. Et ainsi entre la blessure de Perrin et l'entrée en jeu de Diawara Marseille en avait profité pour inscrire deux buts ( un doublé de Mickaël Pagis entre la 17ème et 19ème minute ) sur deux actions initiées sur le flanc droit de la défense des Verts laissé libre depuis la blessure de Perrin. Ensuite le score ne bougera plus ce qui vaudra à la défaite stéphanoise être inexorablement liée à ces six minutes durant lesquelles l'O.M aura su profiter de sa supériorité numérique dû à la conséquence de l'oubli du maillot de Diawara. Et très conscient de sa bêtise le natif de Paris s'excusera auprès de ses coéquipiers et déclarera plus tard : « C'est un cauchemar, tout le monde se moque de moi ! J'ai pénalisé toute l'équipe. Je m'en veux terriblement. Je n'ai pas fermé l'½il, dans la nuit de dimanche à lundi. Je ne sais pas comment tout ça a pu arriver. Sur le banc, je pensais vraiment être vêtu de mon maillot de match. Mais en réalité, sous mon blouson, je n'avais que le sweat du club et un tee-shirt. Dans la plupart des stades de France, on passe rapidement de la pelouse aux vestiaires. Au Vélodrome, en revanche, il y a une distance assez importante à parcourir. A Geoffroy-Guichard, j'aurais eu besoin de trente secondes à peine pour aller chercher mon équipement ».
Mais même en donnant des expications sur cet incident il sera quand même sanctionné pour le match suivant contre Strasbourg en ne faisant pas parti du groupe retenu pour cette rencontre puisque pour Baup l'oubli du maillot était tout de même un manque de professionnalisme et qu'il n'avait jamais vu un joueur entrer sur la pelouse sans maillot.
Finalement même avec cette histoire un peu farfelue le défenseur polyvalent de l'ASSE réussira à accumuler quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en Ligue 1 avec un but de marqué ) faisant quand même de lui le quatrième Vert le plus utilisé ex-aequo avec Piquionne et derrière Janot ( 43 ) et le duo Hellebuyck-Sablé ( 41 ). Collectivement il prendra part au parcours en Intertoto jusqu'au troisième tour ( élimination à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 3-3 score cumulé contre CFR 1907 Cluj ( 1-1 en Roumanie et 2-2 à domicile ) ) et à la treizième place finale acquise en championnat à quatorze points du premier relégable et à douze d'une nouvelle qualification pour l'Intertoto tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 29 derrière Metz ( 26 ) et AC Ajaccio ( 27 ).
N.B :
A préciser qu'entre le 06 Novembre 2004 et le 21 Septembre 2005 Diawara fera parti de la défense stéphanoise qui aidera Jérémie Janot à garder son but inviolé durant 1 534 minutes qui représente 25 heures soit un peu plus de 17 rencontres.

Les arrivées d'un nouvel entraîneur en la personne d'Ivan Hasek et de Lamine Diatta au poste de latéral droit seront très préjudiciables pour l'ancien du Red Star au point qu'il ne jouera que sept matchs toutes compétitions confondues jusqu'à la trêve hivernale ( quatre en Ligue 1 et trois en coupe de la Ligue avec un but d'inscrit ). Alors à la fin Janvier 2007 il acceptera de se faire prêter au FC Sochaux afin de se relancer mais ça ne sera pas du tout concluant car jusqu'à la fin de la saison 06/07 il ne totalisera que deux matchs de Ligue 1 et un de coupe de France. Et la seule rencontre de disputée en coupe nationale lui vaudra quand même d'étoffer son palmarès de cette compétition que Sochaux s'adjugera aux dépens de Marseille ( aux tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations ). A préciser également que le temps de jeu accumulé en championnat lui permettra de participer à la belle septième place finale acquise à une longueur du tour préliminaire de la Ligue des Champions tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 48 à égalité avec Valenciennes et derrière Sedan ( 58 ), Troyes ( 54 ) Saint-Etienne ( 50 ) et Nantes ( 49 ) ).
De retour dans le Forez pour la saison 07/08 il verra Laurent Roussey à la tête de Saint-Etienne en lieu et place de Hasek et comme l'année passée le nouvel entraîneur stéphanois ne comptera pas sur lui ce qui l'amènera à retrouver son statut de remplaçant en équipe première et de renfort régulier au sein de la réserve en CFA.
Finalement l'ancien audonien totalisera quatre matchs de Ligue 1 jusqu'à la fin Janvier 2008 date à laquelle il sera libéré par les dirigeants stéphanois pour pouvoir s'engager deux ans et demi avec le club grec du Panionios Athènes. Et jusqu'à la fin de la saison 07/08 il accumulera quinze rencontres toutes compétitions confondues ( dont onze en D1 tout en précisant que c'était bien plus de ce qu'il avait joué depuis une année et demie ) ce qui lui vaudra de prendre part à la cinquième place finale avec une qualification pour les play-offs de la coupe UEFA mais finalement Panionios ne se contentera que de l'Intertoto suite à sa dernière place lors de ce mini-championnat derrière Panathinaikos, l'AEK Athènes et Aris Salonique.
La saison 08/09 sera plus que délicate pour l'ancien Vert puisqu'il ne disputera que cinq matchs toutes compétitions confondues ( deux en Europe et trois en D1 ) ce qui lui vaudra de participer au troisième tour de l'Intertoto ( perdu 2-0 score cumulé contre Naples ( deux défaites par 1-0 ) ) et à la huitième place finale acquise en championnat à douze points d'une qualification pour les play-offs de la coupe UEFA.
Du fait qu'il sera laissé libre par Panionios durant l'été 2009 il reviendra en France mais devra attendre début Septembre 2009 pour trouver une nouvelle destination. Finalement ce sera en Ligue 2 du côté d'Istres, tout frais promu, et sans être un titulaire indiscutable ( vingt présences en championnat ) il vivra un exercice de Ligue 2 laborieux avec des mauvais résultats qui vaudra au club provençal de pointer à la 19ème position du classement à l'issue de la première partie de l'année mais les arrivées de Francileudo Santos et Rafik Saïfi à la fin Janvier 2010 et le changement de coach au mois de Mars 2010 ( José Pasqualetti en lieu et place de Henri Stambouli ) aideront les Aviateurs à assurer leur maintien en terminant 17ème à une longueur du premier relégable tout en ayant la plus mauvaise attaque ( 34 ) et la troisième défense la plus friable ( 52 derrière le duo nantes-Châteauroux ( 54 ) ).
L'ancien sochalien restera pas en seconde division pour la saison 10/11 mais sous une autre tunique que celle d'Istres du fait que pendant le mercato estival il rejoindra l'Ile de Beauté après s'être mis d'accord avec l'AC Ajaccio. Et là il enregistrera des statistiques d'un titulaire, chose qu'il ne lui était plus arrivé depuis l'année 05/06, en finissant la saison avec trente matchs toutes compétitions confondues ( dont 26 en Ligue 2 avec deux buts de marqués ) ce qui fera de lui le treizième acéiste le plus utilisé par le coach Olivier Pantaloni ex-aequo avec Andy Delort et à treize unités de Yoann Poulard, à dix de Christian Kinkela, à neuf du trio Thierry Debès-Fabrice Begeorgi-Jean-François Rivière ( 39 ), à huit de Richard Socrier, à sept du quatuor Carl Medjani-Anthony Lippini-Benjamin André-Jean-Baptiste Pierazzi, à six de Paul Lasne et à cinq d'Arnaud Maire. Collectivement au sein d'un effectif mêlant jeunesse ( Lasne, Delort et André ), joueurs insulaires à fort caractère ( Johan Cavalli, Pierazzi et Lippini ) et des joueurs cadres ( Rivière, Debès, Poulard et Socrier ) l'ancien Vert vivra une belle saison 10/11 en terminant vice-champion de France de Ligue 2 à trois longueurs d'Evian Thonon Gaillard mais surtout en validant le retour du club ajaccien en Ligue 1 après cinq années d'absence tout en ayant la deuxième défense la plus imperméable ( 37 ex-aequo avec Le Mans et Sedan derrière Angers ( 32 ) ).
Sans être omniprésent au sein du onze ajaccien l'ancien lavallois sera tout de même l'un des hommes de base du coach Pantaloni ce qui lui vaudra de terminer au treizième rang du classement des ajacciens les plus utilisés avec 26 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 23 en Ligue 1 avec trois buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe de France ) à égalité avec Samuel Bouhours et derrière Guillermo Ochoa ( 39 ), Medjani ( 37 ), le duo Poulard-Pierazzi ( 36 ), Mehdi Mostefa ( 35 ), André ( 34 ), Frédéric Sammaritano ( 33 ), le duo Johan Cavalli-Chirstian Kinkela ( 32 ), Damien Tibéri ( 31 ), Lasne ( 30 ) et Ilan ( 27 ). Collectivement même en vivant un exercice de Ligue 1 difficile le promu acéiste réussira à valider son maintien lors de la dernière journée en finissant seizième à trois points du premier relégable tout en ayant la seconde défense la plus friable avec 61 buts d'encaissés derrière Dijon ( 63 ).
Suite au turn-over mis en place par le nouvel entraîneur Alex Dupont puis maintenu par son remplaçant Albert Emon à partir de Décembre 2012 l'ancein Lionceau ne totalisera que 21 matchs toutes compétitions confondues ( tous joués en Ligue 1 avec deux buts de marqués ) mais cela ne l'empêchera pas de terminer comme le treizième joueur le plus utilisé derrière Ochoa ( 39 ), Poulard ( 37 ), le duo Mostefa-Cavalli ( 34 ), Bouhours ( 31 ), Chahir Belghazouani ( 30 ), le trio André-Lasne-Sigamary Diarra ( 29 ), Adrian Mutu ( 28 ), Ricardo Faty ( 26 ) et Sammaritano ( 24 ). Collectivement ce sera de nouveau une lutte pour valider son maintien qui sera obtenu in-extrémis par une 17ème position finale avec deux longueurs d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 derrière Brest ( 32 ), Reims ( 33 ) et Nancy ( 38 ) ). A préciser que l'ACA avait débuté le championnat de France 12/13 avec trois points de retirés dont un avec sursis après les incidents survenus en Mai 2012 lors du match de Ligue 1 contre Lyon ( usage d'engins pyrotechniques, comportement violent à l'égard de l'arbitre assistant, victime d'un coup de pied au niveau de la cuisse gauche ).

Lorsque l'italien Fabrizio Ravanelli sera nommé comme le nouvel entraîneur de l'AC Ajaccio ce dernier fera savoir à l'ancien Vert qu'il ne rentrait pas du tout dans ses plans pour la saison 13/14. Et même à l'approche de ses 33 ans son profil intéressait encore quelques clubs dont certains en Ligue 2 ce qui l'amènera à jeter son dévolu sur le FC Tours où il y signera un contrat de deux ans plus une année en option en cas de maintien. En débarquant en Indre-et-Loire il ne sera pas en terre inconnue puisqu'il y arrivera en compagnie de ses partenaires ajacciens Andy Delort et Samuel Bouhours tout en retrouvant son ancien coach à Ajaccio en la personne d'Olivier Pantaloni. Et là il réalisera une année pleine avec 33 matchs totues compétitions confondues ( dont trente en Ligue 2 avec deux buts de marqués ) faisant ainsi de lui le dixième tourangeau le plus utilisé à égalité avec Pascal Berenguer et à sept unités de Delort, à six du duo Christian Kouakou-Billy Ketkeophomphone, à cinq du trio Thomas Fontaine-Bryan Bergougnoux-Youssef Adnane, à quatre de Xavier Chavalerin et à deux du duo Benjamin Leroy-Julien Cétout. A préciser que durant cette année 13/14 l'ancien du Red Star se fera remarquer en ayant une altercation avec le nancéien Jeff Louis ce qui lui vaudra d'être condamné à quatre rencontres de suspension par la Commission de Discipline du fait qu'il s'était fait justice lui-même. Et collectivement le FCT réalisera un bon championnat au point de terminer au huitième rang de la Ligue 2 à neuf points du podium synonyme d'accession à la Ligue 1 tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique ( 63 derrière Caen ( 65 ) ) et l'une des plus mauvaises défenses ( 56 derrière Istres ( 74 ), CA Bastia ( 63 ), Châteauroux ( 59 ) et Créteil ( 58 ) ).
Pour la saison 14/15 l'ancien stéphanois évoluera en charnière centrale car au poste de latéral droit cela devenait plus difficile dû à son âge mais suite aux changements de coachs en cours d'année ( le duo Alexandre Dujeux-Gilbert Zoonekynd après la démission de Pantaloni à la mi-Octobre 2014 ) il se verra disparaître du onze type tourangeau ce qui l'amènera à ne totaliser que quatorze matchs totues compétitions confondues ( tous joués en Ligue 2). Et même avec ce temps de jeu si faiblard l'ancien du Panionios prendra part au maintien du FCT acquis par une quinzième place finale à quatre longueurs du premier relégable tout en ayant l'une des meilleures attaques ( 49 ex-aequo avec le GFC Ajaccio et derrière Troyes ( 61 ) et Nancy ( 53 ) ) et l'une des plus faibles défenses ( 54 derrière Châteauroux ( 63 ), Arles-Avignon ( 59 ) et Nîmes ( 57 ) ).

Et suite à cette délicate saison 14/15 Diawara décidera de mettre un terme à seize années de carrière durant laquelle il aura vécu des moments difficiles mais aura toujours su rebondir sans baisser les bras.
N.B :
Sur les six garçons de la famille Diawara ( Samba, Sadia, Fousseni, Abdoulaye, Demba et Gayda ) cinq ( Samba, Sadia, Fousseni, Abdoulaye et Demba ) porteront le maillot du Red Star et trois porteront celui de la sélection nationale du Mali ( Samba et Fousseni en A et Abdoulaye en Espoirs ).
Sélection : 55
Diawara débutera son histoire avec l'équipe nationale du Mali lors de la saison 01/02 ce qui lui vaudra d'être retenu par le sélectionneur Henryk Kasperczak pour disputer la CAN 2002 organisé à domicile tout en précisant qu'au sein des Aigles il jouera au côté de son frère Samba. Et à 21 ans pour sa première grande compétition avec son équipe nationale il terminera quatrième du tournoi derrière le Cameroun, le Sénégal et le Nigéria.
Deux ans plus tard sous les ordres de Henri Stambouli il disputera sa seconde CAN consécutive organisée cette fois-ci en Tunisie et comme deux années auparavant il finira quatrième de la compétition et là ce sera derrière la Tunisie, le Maroc et le Nigéria.
Ensuite du fait de ses saisons délicates entre 2006 et 2009 il perdra sa place au sein des Aigles et devra attendre la saison 12/13 pour rajouter neuf sélections à son compteur suite à ses bonnes prestations avec l'AC Ajaccio. Et ce retour en sélection lui permettra de disputer sa troisième CAN sous les ordres d'un de ses anciens équipiers stéphanois, Patrice Carteron, où il finira troisième derrière le Nigéria et le Burkina Faso.
A plus de 34 ans il disputera en Guinée Equatoriale sa quatrième coupe d'Afrique où pour la première fois il n'ira pas plus loin que le premier tour suite à une troisième place finale acquise dans le groupe D derrière la Côte d'Ivoire et la Guinée.

RECONVERSION :
Dès l'arrêt de sa carrière Diawara intègrera la sélection du Mali pour y devenir coordinateur et aujourd'hui il occupe toujours cette fonction. A préciser également qu'en parallèle de son rôle chez les Aigles il occupe aussi un rôle de consultant sportif sur Canal+.
PALMARES :
-2004 : Champion de France de Ligue 2 ( Saint-Etienne ).
-2007 : Vainqueur de la coupe de France ( Sochaux ).
BILAN DE CARRIERE :
-1999 à Août 2000 : Red Star ( France ) 20 matchs joués.
-Août 2000 à Oct 2003 : Saint-Etienne ( France ) 51 matchs joués pour deux buts de marqués.
-Oct 2003 à 2004 : Laval ( France ) 20 matchs joués pour trois buts de marqués.
-2004 à Janv 2007 : Saint-Etienne ( France ) 62 matchs joués pour un but de marqué.
-Janv 2007 à 2007 : Sochaux ( France ) 2 matchs joués.
-2007 à Janv 2008 : Saint-Etienne ( France ) 4 matchs joués.
-Janv 2008 à 2009 : Panionios ( Grèce ) 14 matchs joués.
-Sept 2009 à 2010 : Istres ( France ) 20 matchs joués.
-2010 à 2013 : AC Ajaccio ( France ) 70 matchs joués pour sept buts de marqués.
-2013 à 2015 : Tours ( France ) 44 matchs joués pour deux buts de marqués.
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