Né et formé à Niort Antony Gauvin deviendra après une année d'adaptation dans le monde professionnel l'un des hommes de base des Chamois Niortais en réalisant quatre années pleines en seconde division. Ensuite il tentera le challenge d'aller s'imposer dans l'un des plus grands clubs français qu'était l'AS Saint-Etienne et même s'il terminera sa première année chez les Verts comme le joueur le plus utilisé son aventure dans le Forez n'ira pas plus loin qu'une saison. Alors il sera prêté un an à Nice mais l'expérience sera ratée ce qui l'amènera à se relancer du côté de Lorient où il deviendra l'un des cadres de Christian Gourcuff qui lui donnera même la responsabilité de porter le brassard de capitaine. Et avant de mettre un terme à sa carrière professionnelle et d'aller dans le monde amateur comme joueur puis entraîneur il évoluera encore trois années en D2 avec Le Havre avant de cirer le banc de touche à Brest.

Antony Gauvin est né en 1973 à Niort dans les Deux-Sèvres. Passionné de ballon rond ce sera tout naturellement qu'il prendra à l'âge de six ans sa première licence de jeune footeux à Chauray où il apprendra les premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon défenseur central tout en précisant qu'il pourra rendre service au poste de récupérateur. Ensuite vers treize ans il rejoindra le grand club de sa commune natale qu'était les Chamois Niortais pour approfondir sa formation défensive. Et à son arrivée et lors des années suivantes il pourra suivre les exploits des grandes individualités du club des Deux-Sèvres telles que Pascal Gastien, Eric Guérit, Gilles Eyquem, Abedi Pelé, Azzedine Amanallah, Juan Larré, Didier Tholot, Pierre Morice, Lee Chapman, Arnold Oosterveer et Jimmy Algérino pour ne citer qu'eux. Alors il gravira toutes les étapes des équipes des jeunes niortais jusqu'à ce que l'entraîneur de l'équipe première, Robert Buigues, l'invite à venir s'entraîner avec le groupe professionnel alors qu'il approchait de ses 19 ans. Et là il écoutera avec grande attention les conseils de son coach afin d'essayer de s'imposer dans le groupe des Chamois pour pouvoir évoluer aux côtés d'Alain Bonnafous, Philippe Violeau, Karim Fradin, Franck Azzopardi, William Loko et Koffi Fiawoo pour ne citer qu'eux. Il savait très bien que son entrée dans le monde professionnel n'allait pas lui valoir d'engranger un temps de jeu assez conséquent mais disputera quand même sept rencontres toutes compétitions confondues dont six en seconde division. Et ses faibles statistiques lui permettront d'apporter sa pierre à l'édifice pour le maintien du promu niortais qui sera validé par une dixième place finale dans le groupe B à cinq points du premier relégable tout en précisant qu'obtenir son maintien lors de cette saison 92/93 avait été une mission difficile du fait qu'en fin d'exercice la D2 passait de deux poules de 18 clubs à une poule unique de 22 équipes ( les sept derniers de chaque groupe seront relégués ).
Après une année d'adaptation au sein du groupe pro de Niort et surtout de beaucoup de travail pendant les entraînements le coach Buigues décidera de lui donner sa chance pour la saison 93/94 en l'utilsant comme remplaçant de luxe en défense centrale voire en milieu défensif. Alors le natif des Deux-Sèvres ne ratera pas l'occasion qu'on lui donnait pour montrer qu'il avait les qualités pour s'imposer dans le championnat de seconde division même s'il n'était pas un titulaire indiscutable. Finalement sa deuxième année professionnelle se soldera avec 37 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés en D2 avec ses deux premiers buts à ce niveau ) faisant ainsi de lui le cinquième Chamois le plus utilisé ex-aequo avec William Loko et à quatre unités du duo Cyrille Courtin-Alain Bonnafous, à trois de Jean-Philippe Faure et à une d'Olivier Brochard. Collectivement les niortais se battront jusqu'à la dernière journée pour éviter une relégation en National et finalement le maintien sera obtenu par une 18ème place finale à deux longueurs du premier relégable tout en ayant l'attaque la moins prolifique avec seulement 34 buts de marqués.
La saison 94/95 verra le jeune défenseur de 21 ans confirmer son importance au sein de l'effectif du coach Buigues puis de son successeur Albert Rust à partir du début du mois de Mars 1995 même s'il n'était toujours pas un titulaire indiscutable. Alors sa saison 94/95 se soldera avec 34 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en D2 avec un but de marqué ) faisant ainsi de lui le sixième joueur le plus utilisé à égalité avec Benoît Beaumet et derrière Thomas Debenest ( 44 ), Karim Fradin ( 39 ), Cyrille Courtin ( 37 ) et le duo Alain Bonnafous-Franck Azzopardi ( 36 ). Collectivement ce sera un nouveau combat pour rester au second étage du football français et finalement le maintien sera assuré par 17ème place finale avec une longueur d'avance sur le premier relégable tout en aaynt pour la seconde année d'affilée la plus mauvaise attaque mais cette fois-ci à égalité avec Sedan ( 34 ).
Pour la saison 95/96 le coach Rust décidera d'en faire l'un de ses hommes de base ce qui amènera le niortais pure souche à accumuler 47 matchs toutes compétitions confondues ( dont quarante en D2 tout en précisant qu'il inscrira un but lors des coupes nationales ) faisant ainsi de lui le Chamois le plus utilisé ex-aequo avec Karim Fradin. Collectivement les niortais réaliseront un bon parcours en coupe de la Ligue en atteignant les quarts de finale qu'ils perdront 2-0 contre le FC Metz, futur vainqueur de l'épreuve. Par contre en championnat ce sera de nouveau une lutte pour le maintien qui sera finalement acquis par une seizième place finale à cinq points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 50 à égalité avec le Stade Poitevin et derrière Alès ( 72 ), Charleville ( 54 ) et le duo Perpignan-Angers ( 53 ) ).
Avec un groupe bien soudé ( Grégory Malicki, Benoît Beaumet, Cyrille Courtin, Damien Bridonneau, Karim Fradin, Franck Azzopardi, Armindo Ferreira, Joël Bossis, Jean-Philippe Faure et Walquir Mota pour ne citer qu'eux sans oublier Gauvin ) Niort réalisera un très beau championnat de D2 96/97 car après trois années consécutives à se battre pour le maintien cette fois-ci les Chamois se battront en compagnie de Châteauroux, Toulouse, Martigues, Gueugnon, Le Mans et Beauvais pour accéder à la Ligue 1 mais finalement ils ne termineront que cinquièmes à onze et dix points des deux premiers qui montaient directement à l'étage supérieur. A titre personnel le défenseur niortais sera encore l'une des pièces maîtresses du club des Deux-Sèvres ce qui lui vaudra de finir à la première place du classement des joueurs les plus utilisés par Rust avec 46 matchs toutes compétitions confondues ( dont 41 en D2 ) à égalité avec Walquir Mota.

Durant l'été 1997 il décidera de quitter sa région natale pour accepter l'offre que lui faisait Saint-Etienne, qui évoluait en seconde division, car le directeur sportif Robert Herbin l'avait repéré l'année précédente lors de la rencontre ASSE-Niort et était tombé sous le charme des qualités du défenseur niortais. En débarquant dans le Forez il rejoignait un effectif plus costaud que celui des Chamois au sein duquel on pouvait y trouver Jérôme Alonzo, Zoumana Camara, Claude Fichaux, Lionel Potillon, Romarin Billong, Patrik Guillou, David Charrièras, Jean-François Soucasse, Pape Sarr, Fabien Boudarène, Augustine Simo, Christophe Lagrange et Didier Timothée pour ne citer qu'eux. Et même dans un club qui avait une grande histoire il n'aura aucune difficulté à s'intégrer au sein de cette formation stéphanoise au point de ne manquer aucune journée du championnat de D2 sur les 42 possibles tout en inscrivant trois buts. Finalement sa saison 97/98 le verra finir comme le Vert le plus utilisé par le coach Pierre Repellini avec 45 matchs toutes compétitions confondues tout en précisant qu'en début d'année ce sera lui le capitaine de Sainté mais lorsque le nouveau président Alain Bompard arrivera en Décembre 1997 en compagnie de son délégué Gérard Soler il se verra perdre son brassard au profit de Romarin Billong. Et même s'il réalisera une saison pleine le changement à la tête de la présidence lui aura donné l'impression que sa relation avec le staff et les dirigeants avaient été complètement différente qu'au début de l'année. Et collectivement ce sera un championnat aussi laborieux que le précédent avec une nouvelle lutte pour éviter une relégation en National et après avoir terminé 17ème sur 22 en 96/97 les Verts arracheront cette fois-ci une nouvelle 17ème place finale sur 22 à deux longueurs du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 60 derrière le duo Wasquehal-Martigues ( 63 ), Toulon ( 62 ) et le Red Star ( 61 ) ).

Alors qu'il lui restait encore deux années de contrat le nouvel entraîneur de Saint-Etienne, Robert Nouzaret, lui expliquera qu'il ne jouerait guère durant la saison 98/99 du fait qu'il misait sur Lucien Mettomo et Gilles Leclerc pour composer la charnière centrale et sur Pape Sarr au poste de récupérateur. Finalement il ne sera pas dans un cul-de-sac puisqu'il recevra rapidement une offre de l'OGC Nice, évoluant aussi en D2, sous forme de prêt du fait que le nouvel entraîneur en la personne de Victor Zvunka cherchait un défenseur central. Mais son expérience azuréenne sera un vrai échec car même si Zvunka l'avait voulu il n'en fera pas un de ses titulaires indiscutables au point que le joueur appartenant à Saint-Etienne ne totlaisera que 17 rencontres toutes compétitions confondues ( tous disputées en D2 ) tout en précisant qu'à partir de Janvier 1999 il ne verra pas son temps de jeu augmenter après le remplacement de Zvunka par Guy David. Ses faibles statistiques lui permettront quand même de prendre part à la quatorzième place finale acquise en championnat à sept points du premier relégable tout en ayant l'attaque la moins efficace avec seulement 31 buts de marqués et la troisième défense la plus imperméable avec 34 buts d'encaissés derrière le duo Sedan-Troyes ( 31 ).
Après son prêt niçois il reviendra dans le Forez mais Nouzaret n'était toujours pas d'accord de le garder dans son effectif pour la saison 99/00 et encore une fois il trouvera rapidement un nouveau point de chute mais cette fois-ci c'était avec un transfert définitif à la clé. Et afin de se relancer après une année niçoise difficile pour lui il misera beaucoup sur l'offre que lui faisait Lorient et son entraîneur Christian Gourcuff. Et du fait que le club morbihanais venait d'être relégué en D2 son coach voulait partir sur un nouveau cycle et ce sera pour cette raison qu'il voulait miser sur l'ancien niortais du fait que ce dernier avait un egrande expérience de la seconde division. Alors en accueillant le natif des Deux-Sèvres Gourcuff lui fera signer un contrat de trois ans tout en lui laissant le temps de retrouver son niveau après son année délicate à Nice. Après quelques semaines de préparation l'ancien Vert retrouvera vite la confiance et son niveau ce qui lui vaudra de devenir l'un des hommes de base de Gourcuff ( à préciser qu'à certaines occasions il portera même le brassard de capitaine ) en accumulant 42 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence sur les 38 journées de D2 tout en marquant un but sans oublier celui qu'il inscrira un but en coupes nationales ). Finalement ses statistiques enregistrées lors de sa première année dans le Morbihan lui permettra de terminer comme le Merlu le plus utilisé par Gourcuff à égalité avec Loïc Druon et juste devant Christophe Ferron. Collectivement malgré un bel effectif ( Stéphane Le Garrec, Ferron, Druon, Arnaud Le Lan, Sylvain Ripoll, Nicolas Cloarec, Laurent Bourmaud, Christophe Le Grix, Pascal Bedrossian, Pierrick Le Bert, Ulrich Le Pen, Elie Kroupi, Robert Malm, Jean-Claude Darcheville, Xavier Dablemont et Koffi Fiawoo pour ne citer qu'eux ) Lorient ne réussira pas à remonter illico-presto en première division du fait qu'il ne finira que treizième à dix points du premier relégable et à seize du podium synonyme d'accession à l'étage supérieur tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 32 ex-aequo avec Louhans-Cuiseaux et derrière Amiens ( 30 ) ).
La saison 00/01 verra les Merlus réaliser un fabuleux championnat de D2 au point d'accéder pour la deuxième fois de leur histoire à l'élite française, deux ans après la première, grâce à leur seconde position finale acquise à une longueur du FC Sochaux. A titre personnel l'ancien niçois confirmera son importance dans le onze type lorientais en accumulant 39 matchs toutes compétitions confondues ( avec une nouvelle fois aucune absence en 38 journées tout en marquant huit buts ) ce qui fera de lui pour la deuxième année consécutive le joueur le plus utilisé par Gourcuff à égalité cette fois-ci avec Le Garrec et Druon.
Pour la saison 01/02 le FC Lorient entrera dans une nouvelle ère après le départ de Gourcuff à Rennes après dix années aux commandes du club morbihanais. Mais son successeur Angel Marcos enregistrera les mauvais résultats ce qui lui vaudra d'être limogé à la fin Décembre 2001 au profit de Yvon Pouliquen. Et même avec un changement de coach en cours d'année le promu lorientais ne réussira pas à se maintenir en Ligue 1 à cause d'une dernière place finale acquise à quatre points du premier relégable tout en ayant la défense la plus perméable avec 64 buts d'encaissés et la quatrième attaque la plus prolifique avec 43 buts de marqués à égalité avec le PSG et derrière Lyon ( 62 ), Lens ( 55 ) et Auxerre ( 48 ). Par contre les morbihanais seront bien présents lors des coupes nationales en atteignant la finale de la coupe de la Ligue ( perdue 3-0 contre Bordeaux ) et en remportant la coupe de France aux dépens de Bastia sur le score de 1-0. A titre personnel avec le départ de Gourcuff l'ancien Vert perdra du temps de jeu et même avec deux entraîneurs au cours de cette saison 01/02 il ne totalisera que 25 rencontres toutes compétitions confondues ( dont vingt en Ligue 1 ). A préciser que même sans être un titulaire indiscutable il terminera quand même au onzième rang du classement desjoueurs les plus utilisés à égalité avec David Bouard et derrière Darcheville ( 41 ), Pascal Feindouno ( 39 ), Ferron ( 38 ), Jacques Abardonado ( 36 ), Druon ( 34 ), Tchiressoua Guel ( 31 ), Kroupi ( 29 ), Le Lan ( 27 ) et le duo Seydou Keita-Cédric Chabert ( 26 ).
La saison 02/03 verra le niortais découvrir les joutes européennes en disputant la coupe UEFA mais Lorient n'ira pas plus loin que le premier tour à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 3-3 score cumulé contre Denizlispor ( défaite 2-0 en Turquie et victoire 3-1 à domicile ). Au sein des compétitions domestiques les Merlus s'inclineront 5-1 contre Lyon lors du Trophée des Champions, atteindront les quarts de finale de la coupe de France ( perdu 2-0 contre Bordeaux ) et pour finir échoueront pour la remontée illico-presto en Ligue 1 suite à une quatrième place finale acquise à deux longueurs du podium. A titre personnel l'ancien Chamois retrouvera une place de titulaire sous les ordres de Pouliquen ce qui l'amènera à terminer comme le deuxième Merlu le plus utilisé avec 43 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en Ligue 2 avec un but de marqué sans oublier son premier et unique but qu'il inscrira en coupe d'Europe ) à trois unités de Patrice Loko.
La saison 03/04 verra le retour de Christian Gourcuff sur le banc de touche des Merlus avec l'objectif principal de retrouver la Ligue 1 après l'échec de la remontée immédiate de l'année précédente. Mais comme l'exercice 02/03 le club morbihanais teminera à une quatrième place finale avec cette fois-ci cinq unités de retard sur le podium tout en ayant l'attaque la plus efficace avec 57 buts de marqués. A titre personnel Gauvin sera de nouveau l'un des hommes de base de Gourcuff au point de finir comme le Merlu le plus utilisé avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en 38 journées de Ligue 2 tout en inscrivant huit buts ) à égalité avec Bouard et Guel.


Après cinq années dans le Morbihan le niortais décidera de tenter un nouveau challenge en acceptant l'offre que lui faisait Le Havre avec comme objectif principal de retrouver l'élite française le plus rapidement après l'occasion ratée de remonter illico-presto l'année précédente ( septième en tant que relégué à onze points du podium ). Et malgré un effectif potable ( Alexander Vencel, Pierre Ducrocq, Thomas Lécossais, Alexis Bertin, Jamel Aît Ben Idir, Didier Digard, Lassana Diarra, Jean-Michel Lesage, Jonathan Jager, Cédric Bardon, William Mocquet, Christophe Mandanne, Nassim Akrou et Stéphane Roda pour ne citer qu'eux ) sa première année havraise sera très laborieuse avec un changement d'entraîneur en cours de saison 04/05 ( Thierry Uvenard en lieu et place de Philippe Hinschberger dès le début du mois d'Avril 2005 ) et un maintien en Ligue 2 validé par une 17ème position finale avec trois points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'attaque la moins prolifique avec seulement 28 buts de marqués. A titre personnel l'ancien Merlu tiendra son rang en accumulant 31 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 27 en championnat avec deux buts d'inscrits ) ce qui fera de lui le septième normand le plus utilisé à égalité avec Lassana Diarra et à dix unités de Vencel, à sept de Aït Ben Idir, à cinq de Jager, à deux du duo Mandanne-Roda et à une d'Alexis Bertin.
Et toujours sous la houlette d'Uvenard la saison 05/06 sera moins difficile pour le club doyen du football français puisque ce dernier terminera au septième rang de la Ligue 2 à onze points du podium synonyme de montée à l'étage supérieur. A titre personnel l'ancien Aiglon apportera de nouveau sa grande expérience de la seconde division en finissant au quatrième rang du classement des havrais les plus utilisé avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en championnat avec quatre buts de marqués ) à égalité avec Aït Ben Idir et derrière Lesage ( 42 ) et le duo Ducrocq-Kandia Traoré ( 41 ).
La saison 06/07 verra le niortais perdre du temps de jeu du fait que le coach Uvenard mettra en place un turn-over entre tous ses défenseurs à part Ducrocq. Alors sa troisième année en Normandie le verra ne totaliser que 25 matchs toutes compétitions confondues ( dont 23 en Ligue 2 avec un but de marqué ) et même avec des statistiques non conformes à son statut de titulaire il terminera quand même au neuvième rang du classement des joueurs les plus utilisés à égalité avec Olivier Davidas et Henri Bédimo et derrière le duo Steve Mandanda-Kandia Traoré ( 39 ), Lesage ( 38 ), le duo Ducrocq-Aït Ben Idir ( 36 ), Digard ( 29 ), Frédéric Fouret ( 28 ) et Maxime Baca ( 27 ). Et collectivement ce sera encore une année loupée pour l'accession en Ligue 1 puisque le HAC n'arrachera que la sixième place de la seconde division à quatorze points du podium.

Du fait que le nouvel entraîneur du Havre, Jean-Marc Nobilo, ne comptait pas du tout sur le natif des Deux-Sèvres le club normand le libèrera du reste de son contrat qui le liait au HAC. Alors il attendra la fin Août 2007 pour trouver une nouvelle destination et ce sera toujours en Ligue 2 après avoir dit oui à la proposition du Stade Brestois. Mais malgré sa grande expérience le coach Pascal Janin n'en fera pas un de ses titulaires indiscutables voire même de le mettre un peu de côté. Finalement sa saison 07/08 se soldera avec seulement onze matchs toutes compétitions confondues ( dont neuf en Ligue 2 ) ce qui lui vaudra de participer quand même à la septième place finale acquise en championnat à six points du podium synonyme d'accession à la Ligue 1 tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 38 à égalité avec Niort et derrière Dijon ( 32 ), Chäteauroux ( 34 ) et le duo AC Ajaccio-Boulogne ( 37 ) ).
Et ce sera sur cette délicate année que Gauvin décidera de mettre à l'approche de ses 35 ans un terme à sa carrière professionnelle durant laquelle il aura accumulé 478 matchs de championnat dont 458 en seconde division tout en marquant 31 buts ce qui était pas mal pour un défenseur.

Sélection :
Avec le maillot de l'équipe de France sur le dos Gauvin participera au Tournoi de Toulon 1993 où les tricolores atteindront la finale qu'ils perdront 1-0 contre l'Angleterre. A préciser que cette équipe française avait fière allure car en plus de Gauvin on pouvait y trouver Patrick Moreau, Frédéric Brando, Lionel Letizi, Ibrahim Ba, Brahim Thiam, Laurent Huard, Bernard Diomède, David Terrier, Jean-Christophe Marquet, Steve Marlet et Florian Maurice pour ne citer qu'eux.
RECONVERSION :
Dès l'arrêt de sa carrière Gauvin continuera à taper dans le ballon rond en CFA du côté de Fontenay-le-Comte tout en précisant qu'entre 2008 et 2010 il occupera la double casquette d'entraîneur-joueur. Ensuite à partir de 2010 il rangera ses crampons pour occuper principalement la fonction d'entraîneur et sera à ce poste jusqu'en 2018.
Et depuis 2018 il dirige l'équipe de Chauray qui évolue en Ligue de football Nouvelle-Aquitaine.

PALMARES :
-2002 : Vainqueur de la coupe de France et finaliste de la coupe de la Ligue ( Lorient ).
BILAN DE CARRIERE :
-1992 à 1997 : Niort ( France ) 156 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1997 à 1998 : 42 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1998 à 1999 : Nice ( France ) 17 matchs joués.
-1999 à 2004 : Lorient ( France ) 169 matchs joués pour 18 buts de marqués.
-2004 à 2007 : Le Havre ( France ) 85 matchs joués pour sept buts de marqués.
-Août 2007 à 2008 : Brest ( France ) 9 matchs joués.
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