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MICHEL BENSOUSSAN

 
Arrivé au PSG à plus de vingt ans Michel Bensoussan ne réussira jamais à s'y imposer vu qu'en numéro un il y connaîtra Ilija Pantelic, Daniel Bernard et Dominique Baratelli. Après une année pleine en prêt sous la tunique du Paris FC il reviendra au PSG mais rien ne changera pour lui ce qui l'amènera à quitter définitivement la capitale pour rejoindre la Normandie pour s'engager avec le FC Rouen. Et là il deviendra un des joueurs emblématiques des Diables Rouges avec lesquels il vivra une accession en première division où il y réalisera pendant trois années des saisons pleines. Et ses performandes au sein de l'élite française lui permettront d'être retenu pour disputer les Jeux Olympiques avec l'équipe de France de la catégorie en tant que doublure d'Albert Rust et de remporetr la médaille d'or. Ensuite il poursuivra sa carrière à Caen où il y sera l'un des premiers joueurs professionnels et deviendra l'un des hommes de base du club normand pour y vivre une nouvelle montée au plus haut niveau français. Et avant de mettre un terme à seize ans de professionnalisme il reviendra une dernière saison au PSG pour y être la doublure de Joël Bats.
 
MICHEL BENSOUSSAN
Michel Bensoussan est né en 1954 à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Passionné de ballon rond ce sera au sein du club de sa commune natale qu'il prendra sa première licence de jeune footeux et là il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un bon gardien de but. Alors il gravira toutes les étapes des équipes des jeunes palois jusqu'à ce qu'il intégre lors de la saison 72/73 l'équipe première avec laquelle il disputera ses premières rencontres dans le championnat de Promotion d'Honneur. A préciser que ses qualités lui permettront d'accumuler des sélections dans l'équipe régionale du Sud-Ouest même s'il était en concurrence avec un autre gardien prometteur qu'était Philippe Bergeroo.
Lors de la saison 73/74 il viendra dans la capitale pour y effectuer son service militaire et en profitera pour venir passer un essai au PSG du fait que ce dernier cherchait une nouvelle doublure pour son gardien numéro un Ilija Pantelic pour la saison suivante puisque Patrice Py était sur le départ ( finalement il signera en faveur de Montpellier ). Son test se soldera par l'affirmative ce qui amènera le palois de vingt ans à ne pas réfléchir à deux fois pour quitter sa région natale car une telle opportunité de rejoindre un club professionnel ne se représenterait sûrement pas une seconde fois. Alors il débarquera au PSG durant l'été 1974 et là il découvrira un univers bien différent de celui qu'il avait connu à Pau et surtout du fait qu'il allait cotoyer pendant les séances d'entraînements des joueurs chevronnés tels qu'Ilija Pantelic, Jacky Novi, Jacky Bade, Jean Deloffre, Albert Poli, Jean-Pierre Dogliani, Louis Floch et François M'Pelé pour ne citer qu'eux. Et en plus de s'adapter à son nouvel environnement il suivra les précieux conseils du gardien titulaire, l'international yougoslave Ilija Pantelic, tout en précisant que grâce à ce dernier le palois disputera sa toute première rencontre professionnelle en 32ème de finale de coupe de France contre Saint-Dié ( victoire 4-0 après un 2-2 final après prolongations lors d'un premier match ) du fait que dans la journée avant la rencontre le yougoslave avait été vérifié l'état de la pelouse qui était gelée ce qui l'amènera à aller voir sa doublure pour lui dire de se préparer pour jouer le soir. Alors Bensoussan sera surpris car son compère n'avait pas l'air blessé mais ce dernier lui dira qu'il était trop vieux pour jouer sur un terrain gelé. Et ce match de coupe nationale sera le seul qu'il disputera lors de la saison 74/75 mais cela lui vaudra de prendre part au parcours parisien jusqu'en demi-finales de cette compétition que le PSG perdra 3-2 contre le RC Lens. Par contre ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers assurer leur maintien en finissant quinzièmes à quatr epoints du premier relégable tout en ayant la seconde défense la plus perméable avec 65 buts d'encaissés derrière Monaco ( 68 ). Et en parallèle de ses débuts pros il se fera également les dents avec la réserve en troisième division avec laquelle il terminera troisième dans le groupe Ouest à une longueur du duo Caen- Red Star B tout en ayant la meilleure attaque avec 57 buts d'inscrits.
Pour la saison 75/76 sa seule présence sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues sera encore lors du 32ème de finale de la coupe de France du fait qu'il sera cette fois-ci titulaire contre Corbeil-Essonnes ( victoire 3-1 ). Et cette seule rencontre lui vaudra de participer au parcours du PSG jusqu'en quarts de finale que le club parisien perdra 3-1 score cumulé contre Lyon ( 1-1 à domicile et défaite 2-0 dans le Rhône ). Et pour la deuxième année d'affilée ce sera du banc de touche qu'il verra ses partenaires terminer cette fois-ci au quatorzième rang de la D1 à quatre unités du premier relégable. Alors il continuera à faire ses gammes avec la réserve en D3 où il finira encore à la troisième place du groupe Ouest avec cette fois-ci cin qpoints de retard sur l'équipe du FC Nantes et à égalité avec Quimper ( meilleure différence de buts pour l'équipe finistérienne ( +27 contre +20 ) )
Avant d'entamer la saison 76/77 le palois avait signé son tout premier contrat professionnel et ce sera cette année là qu'il totalisera le plus de matchs depuis son arrivée au PSG ( seize toutes compétitions confondues dont quatorze en D1 ) du fait que Pantelic avait décidé de se mettre un peu en retrait pour donner un peu de temps de jeu à sa doublure. A préciser qu'à partir de la mi-Avril 1977 et un huitième de finale de coupe de France contre Sochaux ( perdu à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( défaite 1-0 dans le Doubs et victoire 2-1 à domicile ) il enchaînera onze titularisations consécutives durant lesquelles il ne fera que trois rencontres sans encaisser de but. Et son temps de jeu accumulé en championnat lui vaudra de prendre aprt à la neuvième place finale acquise à quinze points du premier relégable et à cinq d'une qualification européenne. Et avant de s'installer dans les buts de l'équipe première du PSG en fin de saison 76/77 il aura joué quelques matchs en D3 avec la réserve avec laquelle il arrachera la onzième position finale du groupe Ouest à deux points du premier relégable.
Après le départ à la retraite de Pantelic le palois pensait récupérer la place de gardien numéro un mais c'était sans compter sur le recrutement du rennais Daniel Bernard. Alors cantonné dans son rôle de doublure il ne jouera que neuf matchs de championnat en fin d'exercice lorsque Bernard perdra sa place au sein du onze parisien. Et ses statistiques lui permettront de participer à la onzième place finale acquise au sein de l'élite à cinq points du premier relégable tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique ( 75 derrière Monaco ( 79 ) ) et l'une des plus faibles défenses ( 66 derrière Rouen ( 91 ), Lens ( 71 ), Nice ( 70 ) et le duo Bordeaux-Troyes ( 69 ) ). Et avant de finir le championnat de France de D1 il avait participé à celui de D3 où la réserve finira seconde du groupe Nord à onze points d'Amiens.
 
MICHEL BENSOUSSAN
Et suite au recrutement du niçois Dominique Baratelli pendant l'été 1978 il savait très bien qu'il resterait l'éternelle doublure à attendre dans son coin le peu de miettes que lui laisserait le gardien numéro un. Alors il demandera à sa direction pour être trêté lors de la saison 78/79 afin d'engranger du temps de jeu et pourquoi pas lancer vraiment sa carrière. Finalement il ne quittera pas Paris mais ce ne sera pas au PSG qu'il jouera car il sera prêté une année au Paris FC, tout frais promu en D1, où il y arrivera en compagnie de deux de ses équipiers du PSG, Bernard Moraly et Lionel Justier. Et là il sera bel et bien le numéro un du promu parisien ce qui l'amènera à réaliser à 24 ans sa toute première année pleine avec 31 rencontres toutes compétitions confondues dont 28 en D1 où il finira comme le gardien de la défense la plus friable avec 77 buts d'encaissés devant Nice ( 75 ), Laval ( 73 ) et Reims ( 71 ). Collectivement ce sera très laborieux pour le Paris FC au point d'arracher l'avant-dernière place du classement avec 28 points ( 9 victoires, 10 nuls et 19 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 42 derrière Reims ( 26 ), Valenciennes ( 36 ) et Angers ( 37 ) ) et devra passer par le barrage de relégation pour pouvoir garder sa place dans l'élite du fait d'une plus mauvaise différence de buts par rapport au 18ème, Valenciennes, ( -35 contre -29 ). Et ce match de survie verra le club parisien affronter le vainqueur des barrages de la seconde division, le RC Lens, mais après deux 0-0 sur les deux rencontres le PFC sera rellégué au second étage du football français suite à une séance de tirs aux buts perdue 3 à 2.
 
MICHEL BENSOUSSAN
Après son prêt au Paris FC le palois effectuera son retour au PSG pour y redevenir la doublure de Baratelli et ce dernier ne laissera aucune minute à son numéro deux. Alors du banc de touche Bensoussan verra ses coéquipiers terminer à une belle septième place finale acquise en championnat à onz epoints du 18ème( barrage de relégation ) et à quatorze d'une qualification européenne. Et il se consolera en D3 où avec la réserve il atteindra la sixième place du groupe Ouest à treize points du leader, Caen, à cinq de Saint-Brieuc, à quatre de Malakoff, à trois de l'équipe B de Laval et à deux de Creil.
 
MICHEL BENSOUSSAN
Voyant qu'il n'aurait jamais vraiment sa chance au PSG le palois décidera de quitter définitivement le PSG pour aller tenter sa chance ailleurs. Et sa nouvelle destination sera la Normandie lorsque l'entraîneur du FC Rouen, Robert Vicot, qu'il avait connu au PSG et au Paris FC comme coach, le contactera pour lui proposer la place de gardien titulaire des Diables Rouges. Et là sa première saison rouennaise sera réussie puisqu'il ne manquera aucune des 34 journées de la D2 où il encaissera 31 buts faisant ainsi de lui le gardien de la quatrième défense du groupe B derrière Brest ( 25 ), Noeux-les-Mines ( 28 ) et Rennes ( 30 ) et de la huitième de toute la division derrière Montpellier ( 17 ), le duo Besançon-Angoulême ( 24 ), Brest ( 25 ), Noeux-les-Mines ( 28 ) et le duo Toulouse-Rennes ( 30 ). Et collectivement avec un effectif potable ( Jean-Luc Buisine, César-Auguste Laraignée, Bernard Caron, Pascal Amours, Pascal Drieu, Christian Gourcuff, Patrice Heaulmé, Bronislaw Bula et Joaquim Martinez pour ne citer qu'eux ) le FCR débutera le championnat de la plus belle des manières au point de prendre les commandes du groupe B dès la sixième journée mais au mois de Novembre 1980 le club normand perdra deux joueurs importants, Laraignée et Martinez, qui décideront de retourner dans leur Argentine natale sans prévenir personne en prétextant des ennuis familiaux. Mais même avec cette triste affaire les Diables Rouges seront présents pour la lutte avec Noeux-les-Mines durant la phase retour pour arracher la seconde place afin de pouvoir disputer les barrages de promotion pour l'élite française. Finalement les normands resteront bel et bien en seconde division pour l'année suivante du fait qu'ils finiront troisièmes à sept points de Brest et à deux de Noeux-les-Mines. Vraiment dommage après une saison plus que satisfaisante.
La saison 81/82 verra l'ancien du PSG confirmer son statut de titulaire indiscutable en ne ratant pour la seconde année d'affilée aucune journée des 34 possibles du championnat où il n'ira chercher qu'à 19 reprises le ballon dans ses filets ce qui fera de lui le dernier rempart de la défense la plus imperméable de toute la division. Et collectivement avec les renforts de Jean-François Beltramini, Pascal Malbeaux et Christophe Desbouillons ce sera également une année exceptionnelle pour le FC Rouen puisque ce dernier validera directement son ticket pour l'élite en finissant leader du groupe B avec une longueur d'avance sur le FC Mulhouse. Mais le seul hic de cette année là sera que Bensoussan et ses coéquipiers ne réussiront pas à s'adjuger le titre de champion de France de D2 contre l'autre premier, Toulouse, à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 4-4 score cumulé ( victoire 3-2 à domicile et défaite 2-1 en Haute-Garonne ). Dommage après une telle année.
Pour ses retrouvailles avec le haut niveau français le palois réalisera un championnat de France sans louper une seule des 38 journées durant lesquelles il encaissera 54 buts ce qui fera de lui le gardien de la douzième défense derrière Nantes ( 29 ), Monaco (35 ), Laval ( 41 ), Lille ( 45 ), le duo Bordeaux-Auxerre ( 48 ), le PSG ( 49 ), Strasbourg ( 51 ), le duo Saint-Etienne-Bastia ( 52 ) et Sochaux ( 53 ). Collectivement comme tout promu le FCR se battra jusqu'à la dernière journée du championnat pour son maintien et grâce à une seule défaite lors des six derniers matchs les Diables Rouges resteront bien en D1 pour l'année suivante suite à leur seizième place finale acquise à une longueur du 18ème ( barrage de relégation ). En parallèle de l'exercice hexagonal les rouennais réaliseront un beau parcours en coupe de France en atteignant les quarts de finale qu'ils perdront 2-1 score cumulé contre Lille ( défaite 2-0 dans le Nord et victoire 1-0 à domicile ).
Le début du championnat 83/84 de Rouen sera correct ce qui amènera le club normand à se positionner dans la moitié du classement à la trêve hivernale mais la seconde partie sera plus laborieuseavec une série de cinq défaites lors des six dernières journées. Alors pour sa deuxième année en D1 le FCR assurera de nouveau son maintien en terminant cette fois-ci au quatorzième rang à quatre points du 18ème ( barrage de relégation ). A titre personnel l'ancien parisien sera encore l'un des Diables Rouges les plus utilisés avec 42 matchs toutes compétitions confondues dont 37 au sein de l'élite où il finira comme le dernier rempart de la neuvième meilleure défense avec quarante buts d'encaissés derrière Monaco ( 29 ), Nantes ( 32 ), le duo Bordeaux-Auxerre ( 33 ), Sochaux ( 34 ), Laval ( 36 ), le PSG ( 37 ) et Strasbourg ( 38 ).
La saison 84/85 sera difficile pour le FCR car après avoir perdu Djamel Tlemçani durant l'été 1984 le club normand écartera en cours d'année Jean-François Beltramini suite à ses mauvaises performances et à ses déclarations dans la presse. Et sans ces deux atouts majeurs Rouen aura beaucoup de mal à enchaîner les résultats positifs ce qui l'amènera à se battre toute la saison pour assurer son maintien mais même avec cinq défaites en sept rencontres en fin d'exercice les Diables Rouges réussiront à arracher la 18ème place du classement synonyme de barrage de relégation grâce à une meilleure différence de buts par rapport au 19ème, Tours, ( -18 contre -22 ). Alors Bensoussan et ses partenaires devront affronter le vainqueur des barrages de la D2, Rennes, pour garder sa place parmi l'élite mais après un 1-1 score cumulé ( chaque équipe gagnera 1-0 à l'extérieur ) ils s'inclineront lors d'une cruelle séance de tirs aux buts ( 7 à 6 ) ce qui les fera retrouver la seconde division seulement trois ans après l'avoir quittée. A titre personnel même avec quelques pépins physiques le palois enregistrera tout de même des statistiques correctes avec 31 matchs toutes compétitions confondues dont 25 en D2 ce qui fera de lui le gardien de la neuvième défense de l'élite avec 46 buts ex-aequo avec Metz et derrière Bordeaux ( 27 ), Monaco ( 28 ), Nantes ( 32 ), Toulon ( 37 ), Auxerre ( 39 ), le duo Lens-Sochaux ( 43 ) et Lille ( 45 ).
 
MICHEL BENSOUSSAN
MICHEL BENSOUSSAN
L'ancien du Paris FC évoluera bien en D2 lors de la saison 85/86 mais pas sous la tunique des Diables Rouges du fait que son contrat ne sera pas renouvelé sûrement dû à des difficultés financières suite à la relégation. Finalement il ne quittera pas la Normandie puisqu'il se mettra d'accord avec le SM Caen qui cherchait un remplaçant à l'emblématique Alain Douville. Et en rejoignant le club du Calvados l'ancien rouennais sera l'un des premiers joueurs professionnels que recrutés par le SMC qui était resté amateur depuis près de cinquante ans. Et en débarquant dans sa nouvelle équipe le palois deviendra immédiatement l'un des leaders de l'entraîneur Pierre Mankowski afin de guider les prometteurs Yvan Lebourgeois, Christophe Point, Jean-Pierre Avrillon, Eric Bala, Germain Mbemba, Olivier Pichard, Fabrice Divert et Alain Vandeputte pour ne citer qu'eux. Et là l'ancien parisien réalisera une première année caennaise pleine avec 35 rencontres toutes compétitions confondues dont les 34 journées du championnat de D2 où il terminera comme le gardien de la deuxième défense du groupe B avec 31 buts d'encaissés derrière le RC Paris ( 24 ) et de la cinquième de toute la division à égalité avec Lyon et derrière Alès ( 22 ), le RC Paris ( 24 ), Sète ( 28 ) et Saint-Etienne ( 29 ). Collectivement ce sera tout à fait correct puisque Malherbe terminera sixième de son groupe à dix points du podium synonyme de disputer les barrages de promotion à l'élite.
Renforcé par des éléments chevronnés tels que Slavoljub Muslin, Christian Pesin et Philippe Prieur le SMC montera d'un cran puisqu'il arrachera la second eplace du groupe A ( à sept points de Niort tout en ayant la meilleure attaque avec 62 buts de marqués ) lui valant ainsi de disputer les barrages de promotion. Finalement les normands n'iront pas plus loin que les pré-barrages suite à leur défaite 2-1 contre l'AS Cannes. A titre personnel l'ancien Diable Rouge sera encore important pour le coach Mankowski puisqu'il terminera la saison 86/87 avec 38 matchs toutes compétitions confondues dont 34 disputés en D2 où il finira comme le goal de la troisième défense de son groupe avec trente buts d'encaissés derrière Niort ( 15 ) et Mulhouse ( 29 ) et de la septième de toute la division derrière Niort ( 15 ), le duo Cannes-Alès ( 24 ), Montpellier ( 25 ), Lyon ( 28 ) et Mulhouse ( 29 ).
Rejoint par Franck Dumas, Ratko Dostanic, Hervé Florès et Slavoljub Nikolic le club bas-normand sera encore bien présent pour la lutte de la première place de son groupe et cette fois-ci c'était le B. Alors comme l'an dernier les caennais termineront deuxièmes mais la saison 87/88 les verra louper la montée directe en D1 à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Strasbourg ( +32 contre +34 ). Et là Bensoussan et ses coéquipiers ne se rateront pas cette fois-ci lors des barrages de promotion puisqu'ils se débarrasseront respectivement d'Alès ( aux tirs aux buts après un 1-1 final après prolongations ), de Lyon ( défaite 2-1 dans le Rhône et victoire 2-0 à domicile ) et du 18ème de l'élite, Niort, ( 1-1 dans les Deux-Sèvres et victoire 3-0 à domicile ). A titre personnel en plus d'avoir vécu sa deuxième montée en D1 après celle de 1982 avec Rouen le palois sera encore l'auteur d'une année pleine avec 38 matchs toutes compétitions confondues dont trente en championnat où il finira comme le gardien de la meilleure défense du groupe B avec 22 buts d'encaissés à égalité avec Strasbourg et de la seconde de toute la division, toujours ex-aequo avec le club alsacien, derrière Sochaux ( 17 ).
Pour la découverte de la Division 1 le Stade Malherbe vivra un départ de championnat laborieux avec six défaites consécutives confirmant ainsi les doutes de tous les spécialistes du football français concernant le maintien du promu caennais. Finalement les normands garderont leur place au plus haut niveau français en arrachant de justesse la seizième position du classement avec une petite longueur d'avance sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 ex-aequo avec Saint-Etienne derrière Toulon ( 30 ), Lens ( 32 ) et Laval ( 33 ) ). A titre personnel l'ancien rouennais sera toujours le titulaire des buts du SMC mais à cause de prestations médiocres l'entraîneur Robert Nouzaret décidera de changer de gardien après la trêve hivernale en installant dans les cages de Caen sa doublure Philippe Montanier. Alors sa quatrième année au SMC se soldera avec seulement 25 matchs toutes compétitions confondues dont 24 en D1 où il se partagera la casquette de dernier rempart de la deuxième défense la plus perméable avec soixante buts d'encaissés derrière Lens ( 73 ).
 
MICHEL BENSOUSSAN
Avant de mettre un terme à sa carrière professionnelle à plus de 36 ans à l'issue de la saison 89/90 il reviendra au PSG pour devenir la doublure de Joël Bats tout en bouclant la boucle où tout avait commencé pour lui. Mais avant de dire adieu au monde du football il ne jouera aucune minute toutes compétitions confondues ce qui l'amènera à voir ses coéquipiers se faire éliminer en seizièmes de finale de la coupe UEFA ( perdu contre le futur vainqueur de l'épreuve, la Juventus de Turin, ( deux défaites par 1-0 et 2-1 ) ) et terminer au cinquième rang de l'élite à quatre points d'une qualification européenne.

Sélection :

Après avoir fait deux bonnes saisons en première division avec le FC Rouen Bensoussan se verra être retenu à plus de trente ans par le sélectionneur Henri Michel de l'équipe de France Olympique pour disputer les Jeux Olympiques 1984 à Los Angeles. Et en tant que doublure d'Albert Rust il passera toute la compétition assis sur le banc de touche lui valant ainsi d'être le spectateur privilégié de l'acquisition de la Médaille d'Or aux dépens du Brésil sur le score de 2-0.
 
MICHEL BENSOUSSAN
RECONVERSION :

Dès l'arrêt de sa carrière Bensoussan quittera le monde du football professionnel pour se reconvertir dans l'immobilier à Saint-Germain-en-Laye.

PALMARES :

-1984 : Champion Olympique ( France Olympique ).

BILAN DE CARRIERE :

-1974 à 1978 : PSG ( France ) 23 matchs joués.
-1978 à 1979 : Paris FC ( France ) 28 matchs joués.
-1979 à 1980 : PSG ( France ) 0 match joué.
-1980 à 1985 : Rouen ( France ) 170 matchs joués.
-1985 à 1989 : Caen ( France ) 122 matchs joués.
-1989 à 1990 : PSG ( France ) 0 match joué.
 
 
 
 
 


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#Posté le mardi 23 juin 2020 10:27

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