Formé à l'INF Vichy Didier Tholot débutera sa carrière professionnelle en D1 à Toulon où en trois saisons il ne réussira pas à s'y imposer ce qui l'amènera à descendre en seconde division pour engranger de l'expérience du côté de Niort. Ensuite il réalisera une belle année à Reims qui lui permettra de retrouver l'élite grâce à un transfert à Saint-Etienne mais l'aventure sera mitigée au point de décider de rejoindre Martigues où il sera l'auteur d'une belle efficacité en deux années. Et avant de s'exiler en Suisse il connaîtra son heure de gloire aux Girondins de Bordeaux lors de la saison 95/96 en atteignant la finale de la coupe UEFA et celle de la coupe de la Ligue l'année suivante.

Didier Tholot est né en 1964 à Feurs dans la Loire. Passionné de ballon rond il prendra sa première licence de jeune footeux à l'âge de huit ans au sein du petit club de l'AS Lignon où il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un attaquant efficace. Ensuite après avoir gravi tous les échelons des équipes de jeunes de l'AS Lignon jusqu'à ses 17 ans il passera et réussira le concours pour entrer à l'Institut National du Football de Vichy afin d'y parfaire sa formation offensive. Et entre son apprentissage du métier de footballeur et des études ( comptabilité, commerce ou mathématiques ) il passera les saisons 81/82 et 82/83 en réserve avant d'intégrer l'équipe première en 83/84 au sein de laquelle il évoluera aux côtés Jean-Claude Nadon, David Marraud, Jacky Vidot et Jean-Pierre Papin pour ne citer qu'eux. Et l'année qu'il jouera avec la A sera une réussite puisqu'elle terminera seconde du groupe Centre du championnat de troisième division à une longueur de la réserve de l'AJ Auxerre tout en ayant la défense la plus imperméable de toute la division avec seulement quatorze buts d'encaissés.
Ses belles prestations en D3 seront remarquées par les recruteurs du SC Toulon ce qui amènera le forézien de vingt ans à ne pas trop réfléchir pour rallier le Var car une telle opportunité de rejoindre une équipe de l'élite française ne se représenterait peut-être pas une seconde fois. Et là à peine arrivé au SCT l'ancien pensionnaire de l'iNF Vichy sera intégré au groupe professionnel ce qui l'amènera à cotoyer pendant les séances d'entraînements des joueurs expérimentés tels que Pascal Olmeta, Bernard Casoni, Thierry Rabat, Jean-Louis Berenguer, Bernard Boissier, Marcel Dib, Alain Bénédet, Djamel Tlemçani, Jean-Pierre Chaussin, Martin NKouka, Roger Ricort, Laurent Paganelli, Delio Onnis et Albert Emon. Alors sachant que ça serait pas facile pour lui d'engranger un temps de jeu assez conséquent il s'adaptera tout doucement à son nouvel environnement mais surtout écoutera attentivement tous les conseils que lui prodigeuront des attaquants aussi chevronnés qu'Onnis et Emon. Finalement ses qualités et ses heures de travail pendant les entraînements convaincront l'entraîneur Christian Dalger de le lancer dans le grand bain du professionnalisme et de refaire appel à lui à quatre autres reprises jusqu'à la fin de la saison 84/85. Et de ce fait son temps de jeu même faiblard lui permettra de prendre part à la belle sixième place finale acquise en championnat par le Sporting à une toute petite longueur d'une qualification européenne.
Pour la saison 85/86 il sera toujours barré par Emon et Onnis mais également par les arrivées de Victor Ramos et Laurent Roussey sans oublier l'éclosion du jeune David Ginola. Alors sous les ordres de deux coachs ( Dalger puis Paul Orsatti à partir de Février 1986 ) il sera quand même présent à quatorze reprises sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues dont treize en première division. Collectivement ce ne sera pas du tout le même exercice que le précédent puisque le club varois assurera son maintien lors de la 38ème journée en terminant seizième à deux points du premier relégable et évitera le barrage de relégation grâce à une meilleure différence de buts par rapport au Havre et Nancy, respectivement 17 et 18ème, ( -3 contre -4 et -6 ).
Malgré les départs d'Emon à Cannes et d'Onnis à la retraite le natif de Feurs ne verra pas son statut changer puisqu'il sera encore barré par Roussey, Ginola et Victor Ramos sans oublier les deux nouvelles recrues offensives qu'étaient Jorge Dominguez et Jean-Roch Testa. Alors sa troisième année au SCT se finira avec les mêmes statistiques que la saison précédente tout en précisant que lors de ses treize matchs de joués au sein de l'élite il aura la grande joie d'inscrire son tout premier but à ce niveau. Et collectivement la saison 86/87 sera aussi difficile que l'année passée du fait que le Sporting évitera pour la seconde année d'affilée une relégation en seconde division grâce cette fois-ci à une quinzième place finale avec cinq points d'avance sur le premier relégable et trois sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 46 ex-aequo avec Laval derrière Rennes ( 58 ), Sochaux ( 51 ), Le Havre ( 50 ) et Nice ( 49 ) ).

Durant l'été 1987 afin d'engranger plus de temps de jeu l'attaquant de 23 ans décidera de quitter Toulon pour s'engager avec Niort, tout frais promu en D1 pour la toute première fois de son histoire. Et là le coach des Chamois, Patrick Parizon, lui fera entièrement confiance en l'installant comme titulaire indiscutable au sein de son attaque aux côtés de Mario Relmy et Pascal Mariini. Et là la saison 87/88 sera une année très aboutie pour lui en accumulant 31 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 29 en D1 ) ce qui fera de lui le neuvième Chamois le plus utilisé ex-aequo avec Eric Boucher et à dix unités de Franck Mérelle, à neuf de Pierre Morice, à huit du duo Bruno Steck-Denis Bourdoncle, à sept du duo Azzedine Amanallah-Relmy, à six de Paul Squaglia et à trois de Pascal Gastien. Et en inscrivant sept buts en D1 et un lors du barrage de relégation l'ancien toulonnais finira comme le meilleur buteur niortais devant le duo Morice-Mariini ( 6 ) et Relmy ( 4 ). Pour une première année en tant que titulaire c'était vraiment pas mal comme statistiques. Collectivement le promu niortais réalisera un début de championnat de France 87/88 prometteur mais ensuite il s'enfoncera au fond du classement avant de terminer à la 18ème place du classement synonyme de disputer le barrage de relégation afin de garder sa place parmi l'élite. Et ce match de la survie opposera le club des Deux-Sèvres contre Caen mais après un 1-1 à domicile Niort s'inclinera 3-0 en Normandie ce qui l'amènera à retouver illico-presto le second étage du football français.
Le forézien continuera son aventure chez les Chamois avec l'objectif de retouver la première division immédiatement mais au lieu de ça les deux-sévriens seront à deux doigts d'être relégués en D3. Cette descente à l'étage inférieur sera évitée par une quatorzième place finale acquise dans le groupe B et surtout grâce à une meilleure différence de buts par rapport à Sète, premier relégable, ( -3 contre -6 ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques de toute la division ( 29 à égalité avec Créteil, Beauvais et Le Puy derrière Le Touquet ( 20 ), Bourg-sous-la-Roche ( 26 ), Le Mans ( 27 ) et le duo Dunkerque-Clermont ( 28 ) ). A titre personnel l'ancien pensionnaire de l'INF Vichy sera l'un des hommes de base du nouvel entraîneur niortais, Victor Zvunka, ce qui lui vaudra de terminer comme le joueur le plus utilisé avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en D2 ) et le meilleur buteur avec sept réalisations ( toutes inscrites en championnat ) devant Juan Andrés Larre ( 6 ) et Morice ( 4 ).
La saison 89/90 sera bien meilleure avec une bonne septième place finale acquise dans le groupe B de la D2 à neuf points du duo Rennes-Valenciennes et à six du troisième, le FC Rouen, synonyme de pouvoir jouer les barrages d'accession à l'élite tout en ayant l'une des plus faibles attaques de toute la division ( 30 derrière Quimper ( 21 ), le duo Red Star-Abbeville ( 27 ) et le duo Dunkerque-La Roche ( 28 ) ). A titre personnel l'ancien de Toulon sera encore omniprésent sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues en accumulant 32 présences ( dont 31 en D2 ) ce qui fera de lui le troisième Chamois le plus utilisé à trois longueurs de Morice et à deux de Jean-Michel Simonella.

Après trois bonnes années dans les Deux-Sèvres il voudra tenter un nouveau challenge en s'engageant avec le Stade de Reims où il y arrivera en même temps que son équipier niortais Denis Bourdoncle. Et là il réalisera son année la plus aboutie depuis le début de sa carrière en finissant comme le rémois le plus utilisé par le coach Didier Notheaux avec 34 matchs toutes compétitions confondues ( ex-aequo avec Pascal Rousseau ) et comme la meilleure gâchette des Rouges et Blancs avec quatorze réalisations ( toutes en D2 ). Et cette belle efficacité lui permettra de faire parti des meilleurs buteurs de la D2 derrière Didier Monczuk ( 23 ), Christophe Lagrange ( 19 ) et le duo Franck Leboeuf-Patrick Weiss ( 18 ). Et collectivement malgré un déficit de 41 millions de francs et une menace de perdre son statut professionnel le Stade de Reims effectuera un beau parcours en championnat en finissant sixième du groupe B à dix points du Havre, à cinq de Lens et à quatre de Laval. Mais cette belle saison 90/91 sera gâchée par une rétrogradation en D3 du fait que la trésorerie rémoise n'a as été renflouée par d'éventuels repreneurs.
Alors même si son aventure rémoise se terminait en eau de boudin il rebondira illico-presto du fait que sa belle année marnaise avait attiré quelques bons clubs de l'élite. Finalement il jettera son dévolu sur l'AS Saint-Etienne avec laquelle il s'engagera deux ans et où il rejoignait un effectif de qualité au sein duquel on pouvait y trouver Joseph-Antoine Bell, Sylvain Kastendeuch, Jean-Pierre Cyprien, Philippe Cuervo, Jean-Claude Pagal, Pierre Haon, Christophe Deguerville, Loïc Lambert, Christophe Chaintreuil, Maurice Bouquet, Fabrice Mège, Lubomir Moravcik, Dominique Corroyer, Titi Camara et Etienne Mendy pour ne citer qu'eux. Et dans le Forez il réussira à s'imposer comme titulaire dans le onze type de l'entraîneur Christian Sarramagna au point de terminer comme le septième Vert le plus utilisé avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 ) à sept unités de Deguerville, à cinq de Bell, à deux de Chaintreuil et à une du trio Cyprien-Haon-Moravcik. Et avec seulement six buts de marqués ( cinq en championnat et un en coupe nationale ) l'ancien Chamois finira quand même comme le deuxième meilleur buteur stéphanois derrière Mendy ( 9 ) et devant les duos Kastendeuch-Moravcik ( 5 ) et Mège-Camara ( 4 ). Collectivement l'ASSE réalisera un exercice hexagonal convenable en arrachant une dixième place finale à huit points du 18ème ( barrage de relégation ) et à sept d'une qualification européenne.
La saison 92/93 sera moins pleine pour l'ancien rémois suite à un changement de coach ( Jacques Santini en lieu et place de Sarramagna ) du fait que le nouvel entraîneur stéphanois allait utiliser le turn-over entre tous ses attaquants ( en plus de Tholot il pouvait compter sur Miklos Molnar, Titi Camara, Etienne Mendy et Milan Luhovy ). Finalement sa seconde année forézienne se soldera avec seulement vingt matchs toutes compétitions confondues ( dont 19 en D1 avec un seul but d'inscrit ) ce qui l'amènera à ne finir qu'au quatorzième rang des joueurs les plus utilisés derrière le duo Bell-Kastendeuch ( 43 ), Cyprien ( 42 ), Gérald Passi ( 41 ), Deguerville ( 40 ), Moravcik ( 39 ), Mendy ( 37 ), Cuervo ( 33 ), Pascal Despeyroux ( 27 ), Chaintreuil ( 23 ), Lambert ( 22 ) et le duo Patrick Moreau-Camara ( 21 ). Et même en jouant moins il prendra part à la belle année stéphanoise avec une septième place finale acquise en D1 ( ratant une qualification européenne à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Auxerre ( +8 contre +13 ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 34 derrière Lille ( 26 ), Toulon ( 31 ), Nïmes ( 32 ) et Sochaux ( 33 ) ) et la seconde défense la plus imperméable ( 26 derrière Bordeaux ( 25 ) ) ) et une demi-finale de coupe de France perdue 1-0 contre Nantes.
Voulant plus de temps de jeu il décidera de quitter Saint-Etienne durant l'été 1993 pour tenter une aventure avec le FC Martigues, tout frais promu au sein de l'élite, où il y retrouvera son ancien coach à l'ASSE, Christian Sarramagna tout en arrivant en même temps que ses équipiers stéphanois Maurice Bouquet, Jean-Claude Pagal et Christophe Chaintreuil. Et là sa saison 93/94 sera tout à fait réussie en finissant comme l'un des martégaux les plus utilisés ( 38 matchs toutes compétitions confondues à une longueur du duo Eric Durand-Chaintreuil ) et comme le meilleur buteur du club provençal et le septième de l'élite ( à égalité avec David Zitelli et David Ginola ) avec treize réalisations ( toutes en D1 ). Collectivement ce sera plus délicat car le promu martégal terminera 18ème du championat de France synonyme de retour en seconde division ( tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 37 ex-aequo avec Angers derrière Toulouse ( 26 ), le duo Caen-Le Havre ( 29 ) et Metz ( 36 ) ) et défenses ( 58 derrière Angers ( 63 ) et Toulouse ( 60 ) ) ) mais la rétrogradation de Marseille à l'étage inférieur à la suite de l'affaire de corruption VA-OM permettra au FCM d'être repêché et continuer son aventure en première division.
La saison 94/95 verra l'ancien toulonnais confirmer sa bonne première année martégale avec pratiquement les mêmes statistiques ( 39 matchs toutes compétitions confondues avec treize buts ( tous en D1 ) ) ce qui lui vaudra de terminer comme le troisième joueur le plus utilisé par le nouvel entraîneur René Exbrayat ( à une unité du duo Durand-Bouquet ) et le meilleur buteur provençal ainsi que le huitième de l'élite à égalité avec Ardian Kozniku et Laurent Blanc. Collectivement le championnat sera plus réussi que le précédent avec une onzième place finale tout en ratant une qualification pour l'Intertoto à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Strasbourg ( -12 contre 0 ) sans oublier d'avoir l'une des plus faibles attaques ( 37 derrière le duo Lille-Sochaux ( 29 ) ).

Ses deux belles années martégales lui permettront de finaliser à 31 ans un transfert au sein d'un des meilleurs clubs français qu'était Bordeaux ce qui l'amènera à cotoyer de nombreux internationaux tels que William Prunier, Jean-Luc Dogon, Bixente Lizarazu, Richard Witschge, Zinedine Zidane, Christophe Dugarry et Jakob Friis-Hansen ( arrivé en Novembre 1995 ) pour ne citer qu'eux. Et là le début de son histoire avec les Girondins le verra découvrir les joutes européennes en disputant l'Intertoto où lui et ses nouveaux coéquipiers s'adjugeront la compétition aux dépens de Karlsruher ( défaite 2-0 en Alleamgne et 2-2 à domicile ) leur valant ainsi d'être qualifié pour la coupe UEFA. Et pendant cette épreuve estivale l'ancien Vert sera l'auteur de prestations convaincantes ( quatre buts en six rencontres de jouées ) mais sa bonne intégration au sein de sa nouvelle formation sera interrompue par un accident de voiture lorsqu'il allait à un entraînement ce qui lui vaudra d'avoir huit côtes et une hanche fracturée, un genou entaillé et surtout une indisponibilité de cinq mois. Ensuite après avoir galéré, travaillé et souffert avec les médecins et les kinés du club bodelais l'ancien Chamois pourra apporter ses qualités techniques lors de la campagne en coupe UEFA où les Girondins atteindront la finale qu'ils perdront 5-1 score cumulé contre le Bayern Munich ( deux défaites par 2-0 et 3-1 ) tout en précisant qu'il marquera le premier but de son équipe lors du match d'anthologie en quart de finale contre le Milan AC ( après avoir perdu 2-0 en Italie les Girondins gagneront 3-0 à domicile ). Par contre en championnat les bordelais subiront les efforts effectués en coupe d'Europe au point de terminer seizièmes de l'élite avec quatre points d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 52 derrière Saint-Etienne ( 59 ), Martigues ( 58 ) et Bastia ( 55 ). A titre personnel malgré une absence de cinq mois sa saison 95/96 sera satisfaisante avec 35 matchs toutes compétitions confondues faisant ainsi de lui le treizième joueur le plus utilisé par les deux entraîneurs ( Slavoljub Muslin puis Gernot Rohr à partir de Février 1996 ) derrière Huard ( 58 ), Dogon ( 57 ), Witschge ( 54 ), le trio Daniel Dutuel-Zidane-Anthony Bancarel ( 51 ), Philippe Lucas ( 50 ), Laurent Croci ( 47 ), le duo François Grenet-Lizarazu ( 40 ), Geoffrey Toyes ( 38 ) et Dugarry ( 37 ). Et avec treize réalisations ( cinq en championnat, deux en coupe de France, quatre en Intertoto et deux en UEFA ) il finira comme le meilleur buteur girondin devant Zidane ( 12 ), Bancarel ( 11 ), Witschge ( 10 ), le duo Dutuel-Dugarry ( 9 ) et Lizararzu ( 8 ).
Après un remaniement dans l'effectif durant l'été 1996 avec les départs de Lizarazu, Dugarry, Dutuel, Philippe Lucas, Witschge, Zidane, Dogon et Huard entre autres et la nomination de Rolland Courbis au poste d'entraîneur le club bordelais vivra des meilleurs parcours au sein des compétitions domestiques en s'inclinant en finale de la coupe de la Ligue contre Strasbourg ( aux tirs aux buts après un 0-0 final après prolongations ( le natif de Feurs réussira son tir au but ) ), en atteignant les quarts de finale de la coupe de France ( perdu 2-1 contre Montpellier ) et en terminant quatrième de la D1 à seize points de Monaco, à quatre du PSG et du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à un de Nantes tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique ( 59 ex-aequo avec Lyon derrière Monaco ( 69 ) et Nantes ( 61 ) ). A titre personnel l'ancien rémois formera un bon trio d'attaque avec Jean-Pierre Papin et Kaba Diawara au point que les trois hommes inscriront 39 buts toutes compétitions confondues à eux trois ( 17 pour Papin et onze chacun pour Diawara et Tholot ). Alors sa seconde année girondine se soldera avec 41 rencontres toutes compétitions confondues ce qui lui vaudra de finir comme le sixième élément le plus utilisé par Courbis à égalité avec Ibrahim Ba à cinq longueurs du duo Gilbert Bodart-Stéphane Ziani, à quatre de Michel Pavon et à trois du duo Paolo Sergio Gralak-Johan Micoud. Et son efficacité devant le but adverse lui permettra de terminer comme le deuxième meilleur buteur girondin ex-aequo avec Diawara et à six unités de Papin.

A 33 ans il décidera de tenter une expérience à l'étranger même si ce ne sera pas trop loin de l'Hexagone puisqu'il jettera son dévolu sur le championnat de Suisse et le club du FC Sion. Et sa première année helvétique se soldera avec 24 matchs toutes compétitions confondues ( dont 18 en D1 avec trois buts de marqués ) ce qui lui vaudra de découvrir la Ligue des Champions ( victoire 5-0 score cumulé contre La Jeunesse d'Esch ( deux victoires par 4-0 et 1-0 ) lors du premier tour préliminaire et défaite 8-2 score cumulé contre Galatasaray ( deux défaites par 4-1 ) lors du second tour préliminaire ), de vivre une élimination dès le premier tour de la coupe UEFA contre le Spartak Moscou ( deux défaites par 1-0 et 5-1 ) et une cinquième place finale acquise en championnat lors du tour final ( avec une qualification pour l'Intertoto à la clé ) après avoir fini septième lors du tour préliminaire.
A préciser que lorsque les dirigeants du FC Sion feront appel à leur troisième entraîneur en Mars 1998 ( Jochen Dries après Alberto Bigon et Jean-Claude Richard ) ce dernier ne comptera pas trop sur son attaquant français ce qui amènera l'ancien Girondin à aller finir la saison 97/98 du côté de Walsall, qui évoluait en troisième division anglaise, où il accumulera quatorze matchs avec quatre buts d'inscrits.
De retour à Sion le coach Dries lui fera confiance pour la saison 98/99 malgré la concurrence de Hervé Thum, Ahmed Ouattara, Servais Konan Kan, Kanga Akalé et Adrian Allenspach. Et là même si en cours d'année il y aura des changements d'entraîneurs ( Charly In-Albon puis Olivier Rouyer ) le forézien réalisera une saison pleine avec 37 matchs ( 21 en D1, 13 en D2 et 3 en coupe nationale ) et 19 buts de marqués ( 10 en D1, 7 en D2 et 2 en coupe de Suisse ) toutes compétitions confondues. Collectivement la première moitié de saison se soldera par une relégation en seconde division acquise par une neuvième place finale lors du tour préliminaire de la D1 mais ne réussira pas à retouver immédiatement l'élite suisse après avoir terminé que cinquième lors du tournoi de promotion/relégation. A préciser qu'en début de saison 98/99 les Rouges et Blancs ne feront qu'un tour en Intertoto ( à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 3-3 score cumulé contre Turku ( victoire 1-0 en Finlande et défaite 3-2 à domicile ) ) et ensuite atteindront les quarts de finale de la coupe nationale qu'ils perdront 2-1 contre le Servette.
A 35 ans il continuera son aventure helvétique en changeant de tunique après avoir signé un contrat en faveur du FC Bâle où son nouvel entraîneur Christian Gross comptait beaucoup sur les qualités offensives du français malgré son âge avancé. Et là l'ancien martégal montrera à son coach qu'il avait eu de lui faire confiance en réalisant une saison 99/00 très satisfaisante en enregistrant des bonnes statistiques avec 34 matchs ( 31 en D1 et trois en coupe nationale ) pour huit buts de marqués ( tous en championnat ). Collectivement le FCB atteindra les quarts de finale de la coupe de Suisse qu'il perdra 3-2 contre Lausanne, futur finaliste, puis terminera à une belle troisième place finale lors du tour final du championnat ( avec une qualification pour le tour préliminaire de la coupe UEFA à la clé ) après avoir fini second lors du tour préliminaire.
Pour la saison 00/01 il sera moins utilisé par le coach Gross ce qui amènera l'ancien toulonnais à demander au mois de Janvier 2001 à quitter Bâle après avoir totalisé seize matchs ( treize en D1 et trois en Europe ) et marqué six buts ( quatre en championnat et deux en Europe ) toutes compétitions confondues et surtout avoir disputé la dernière campagne européenne de sa carrière durant laquelle sa route s'arrêtera lors du second tour de la coupe UEFA contre Feyenoord Rotterdam ( deux défaites par 2-1 et 1-0 ). Alors sa troisième tunique qu'il portera depuis son arrivée en Suisse sera celle des Young Boys, club de seconde division, et même en débarquant en cours d'année il apportera sa pierre à l'édifice pour le parcours en coupe nationale jusqu'en quarts de finale ( un but en deux matchs et élimination 2-1 contre le Servette, futur vainqueur de l'épreuve ) et à l'accession en D1 suite à une quatrième place finale acquise dans le tour promotion/relégation derrière Neuchâtel Xamax, Aarau et Lucerne ( trois buts en douze rencontres tout en précisant que les Jaunes et Noirs avaient fini premiers du tour préliminaire devant Will, Winterthur et Bellinzone ).
Par contre le coach Marco Schällibaum ne l'utilisera guère en début de saison 01/02 au point de ne disputer que deux matchs du tour préliminaire du championnat de Suisse. Alors au mois de Janvier 2002 l'ancien Vert décidera de refaire son baluchon pour rallier le championnat de troisième division helvétique afin de porter le maillot du FC Vevey Sports. Ses premiers mois ches les Jaunes et Bleus se solderont avec six buts en douze rencontres lui valant ainsi de prendre part à la onzième place finale acquise dans le championnat de D3.
Il restera à Vevey pour la saison 02/03 et là ce sera en tant qu'entraîneur-joueur mais passera beaucoup de temps sur le terrain puisqu'il enregistrera des bonnes statistiques avec dix buts en trente matchs de joués. Et pour sa première année en tant que coach il ne pourra pas mieux faire qu'une quinzième place finale en troisième division.
Pour la saison 03/04 il gardera sa casquette d'entraîneur-joueur mais cette fois-ci au sein de son ancien club qu'était le FC Sion. Son année se soldera avec six buts en vingt matchs de disputés en étant présent sur le terrain et comme entraîneur il sera coach principal entre le début de la saison et Novembre 2003 ( 25 matchs ), secondé par Guy David entre Novembre 2003 et Janvier 2004 ( cinq matchs ) et fromera un trio avec Guy David et Ami Rebord entre Janvier et Mai 2004 ( treize matchs ). Collectivement le début de la saison 03/04 verra le FC Sion évitait in-extrémis une faillite mais se verra refuser sa licence professionnelle ce qui amènera le FCS à attaquer la Ligue Nationale en justice et finalement se verra réintégrer la deuxième division en Octobre 2003 sur ordre du juge cantonal alors que le championnat avait déjà commencé depuis trois mois. Ensuite Tholot et ses hommes rattraperont petit à petit les matchs en retard et finalement ils termineront à une bonne sixième place finale à neuf unités du deuxième qui devait disputer le barrage de promotion à la Super League.
A l'issue de sa septième année en Suisse Tholot décidera à quarante ans de ranger définitivement ses crampons pour se consacrer principalement à sa carrière d'entraîneur.
RECONVERSION :
Après une année sans travailler Tholot sera nommé entraîneur principal de Libourne-Saint-Seurin qui évoluait en National. Et là sa première année sur un banc de touche d'un club français sera une grande réussite puisqu'il réussira à faire accéder le club girondin en seconde division suite à sa troisième place finale acquise à six points des Chamois Niortais et à un de Tours tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 29 buts d'encaissés.
Pour la saison 06/07 il atteindra l'objectif principal de Libourne en validant son maintien après avoir terminé 17ème de la Ligue 2 à quatre points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 52 ex-aequo avec Gueugnon derrière Istres ( 63 ) et Tours ( 58 ) ).
Par contre les Pingouins ne réussiront pas à assurer leur place en Ligue 2 une seconde année d'affilée du fait qu'ils finiront avant-derniers du championnat avec 32 points ( 7 victoires, 11 nuls et 20 défaites ) à dix points du premier non relégable tout en ayant la défense la plus perméable avec 62 buts d'encaissés.
Il ne suivra pas Libourne en National et n'attendra pas longtemps pour trouver une nouvelle destination puisque le Stade de Reims misera sur lui pour succéder à Thierry Froger. Embauché pour faire jouer le club marnais plus offensif que son prédécesseur il se ratera complètement en accumulant des résultats catastrophiques au point d'être licencié à la fin Décembre 2008 et remlacé par Luis Fernandez.
Quatre mois après son limogeage de Reims il rebondira en Suisse du côté du FC Sion avec comme objectif principal de sauver son ancien club de la relégation. Et là il réussira le pari qu'il avait accepté en finissant huitième ( à deux points du neuvième qui devait passer pa rle barrage de relégation ) mais surtout étoffera son palmarès d'une coupe de Suisse remportée aux dépens des Young Boys sur le score de 3-2.
La saison 09/10 le verra échouer lors du barrage en Ligue Europa contre Fenerbahçe ( défaite 2-0 à domicile et 2-2 en Turquie ) et terminer cinquième en championnat à sept points d'une qualification européenne.
Durant l'été 2010 il décidera d'effectuer un retour en France pour prendre en charge le club de Ligue 2 de Châteauroux après le départ de Jean-Pierre Papin. De 2010 à Octobre 2013, date de son licenciement, il aura terminé quatorzième en 10/11 ( à trois points du premier relégable ), quatorzième en 11/12 ( à six points du premier relégable ) et 17ème en 12/13 ( à deux points du premier relégable) .

Pour la saison 14/15 il rejoindra le SC Bastia pour y être l'un des adjoints de l'entraîneur Claude Makélélé et lorsque ce dernier sera limogé au début du mois de Novembre 2014 il refusera de reprendre sa place par loyauté et quittera aussi le club corse.
Un mois après son départ de l'Ile de Beauté il rebondira une nouvelle fois en Suisse et au FC Sion ce qui y sera son troisième passage en tant que coach ( la première fois c'était en tant qu'entraîneur-joueur ). Et comme la saison 08/09 il maintiendra les Rouges et Blancs dans l'élite en les classant cette fois-ci septièmes tout en remportant une nouvelle coupe de Suisse gagnée cette fois-ci 3-0 contre Bâle.
La saison 15/16 sera tout à fait correcte avec un parcours honorable jusqu'en seizièmes de finale de la Ligue Europa ( perdu contre Braga ( défaite 2-1 à domicile et 2-2 au Portugal ) ) après avoir fini deuxième du groupe B lors de la phase de poules derrière Liverpool etubin Kazan et Bordeaux. Au sein des compétitions domestiques Tholot et les siens effectueront également des parcours convenables avec une demi-finale de coupe nationale ( perdue 3-0 contre Zurich, futur vainqueur de l'épreuve ) et une cinquième place finale acquise en championnat à trois points d'une qualification européenne.
Il débutera bien la saison 16/17 avec Sion mais après une victoire et trois défaites en quatre journées il sera évincé par les dirigeants du club sédunois à la mi-Août 2016.

Après pratiquement vingt mois sans diriger une équipe il reviendra sur le devant de la scène footballistique au début du mois d'Avril 2018 lorsqu'il sera nommé coach de l'AS Nancy-Lorraine en lieu et place de Patrick Gabriel et avec comme objectif d'éviter une relégation en National. Et en tant que quatrième entraîneur du club lorrain durant cette année là ( Pablo Correa, Vincent Hognon et Patrick Gabriel ) il réussira à maintenir l'ASNL en Ligue 2 en arrachant une 17ème place finale à deux longueurs du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 39 derrière Tours ( 34 ) et GFC Ajaccio ( 35 ) ).
Suite au maintien en seconde division il verra son contrat être prolongé de deux ans mais son début de saison 18/19 sera catastrophique avec sept défaites lors des sept premiers matchs sans inscrire le moindre but ce qui vaudra à nancy d'égaler le record détenu par La Roche VF lors de la saison 92/93. Finalement il remportera sa première rencontre de championnat lors de la huitième journée mais ensuite après deux nuls et deux nouvelles défaites il sera démis de ses fonctions à la fin Octobre 2018.

PALMARES :
-1996 : Finaliste de la coupe UEFA ( Bordeaux ).
-1997 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Bordeaux ).
BILAN DE CARRIERE :
-1984 à 1987 : Toulon ( France ) 31 matchs joués pour un but de marqué.
-1987 à 1990 : Niort ( France ) 92 matchs joués pour 18 buts de marqués.
-1990 à 1991 : Reims ( France ) 34 matchs joués pour quatorze buts de marqués.
-1991 à 1993 : Saint-Etienne ( France ) 50 matchs joués pour six buts de marqués.
-1993 à 1995 : Martigues ( France ) 73 matchs joués pour 26 buts de marqués.
-1995 à 1997 : Bordeaux ( France ) 52 matchs joués pour treize buts de marqués.
-1997 à 1999 : Sion ( Suisse) 52 match sjoués pour vingt buts de marqués.
-1999 à Janv 2001 : Bâle ( Suisse ) 44 matchs joués pour douze buts de marqués.
-Janv 2001 à Janv 2002 : Young Boys ( Suisse ) 14 matchs joués pour trois buts de marqués.
-Janv 2002 à 2003 : Vevey ( Suisse ) 42 matchs joués pour seize buts de marqués.
-2003 à 2004 : Sion ( Suisse ) 20 matchs joués pour six buts de marqués.
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