Claude Dubaële a débuté sa carrière professionnelle au Stade Rémois mais sans jamais parvenir à se faire une place parmi les Just Fontaine, Jean Vincent, Roger Piantoni, Raymond Kopa et voire Hassan Akesbi qui brillaient sur le front de l'attaque rémoise. Alors afin d'engranger du temps de jeu et surtout pour se faire un nom il décidera de rejoindre Rennes où pendant trois saisons il y sera un joueur précieux et percutant sans oublier de préciser qu'il sera l'un des grands artisans de l'acquisition de la coupe de France en 1965. Ensuite il ira faire les beaux jours du SCO Angers durant quatre ans avant d'aller évoluer à Lille et au Mans avant de mettre fin à sa carrière à plus de 33 ans.

Claude Dubaële est né en 1940 à Lens dans le Pas-de-Calais. Passionné de ballon rond il se formera dans sa région natale pour devenir un bon attaquant jusqu'à ce qu'il se fasse remarquer lors de la saison 56/57 par les recruteurs du Stade de Reims qui avait remporté le championnat de France en 1949, 1953 et 1955, la coupe nationale en 1950 sans oublier de parler de la finale de la coupe des Champions perdue en 1956 contre le Real Madrid. Alors à plus de 17 ans il ne réfléchira pas à deux fois pour rejoindre la Marne afin d'essayer d'atteindre le monde professionnel car dans son Nord natal il n'avait pas à réussir à attirer le regard des deux grands nordistes qu'étaient le RC Lens et Lille. Et à peine arrivé chez les Rouges et Blancs l'entraîneur emblématique de Reims, Albert Batteux, sera séduit par le potentiel du jeune nordiste au point de l'intégrer d'entrée de jeu au groupe professionnel ce qui l'amènera à cotoyer des grands joueurs tels que Dominique Colonna, Michel Leblond, Raoul Giraudo, Armand Penverne, Roger Piantoni, Just Fontaine, Jean Vincent et René Bliard pour ne citer qu'eux. Mais en tant que novice du haut niveau il savait très bien que ça serait plus que difficile pour lui de se faire une place au sein de l'attaque rémoise du fait que cette dernière possédait déjà des éléments très efficaces comme Fontaine, Piantoni, Vincent et Bliard. Et sous contrat amateur il s'adaptera petit à petit à son nouvel environnement tout en apprenant énormément pendant les séances d'entraînements aux côtés de tous les joueurs chevronnés de l'effectif rémois. Finalement le coach Batteux lui donnera l'occasion de disputer sa toute première rencontre au sein de l'élite et ce sera la seule lors de cette première année marnaise mais elle lui permettra quand même de voir son nom associé à tous ceux de ses coéquipiers au titre de champion de France conquis avec sept points d'avance sur le trio Nîmes-Monaco-Angers tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 89 buts de marqués. Et même sans pratiquement jouer il se voyait déjà avec un trophée d'inscrit à son palmarès mais par contre il ne pourra pas y ajouter la coupe de France du fait qu'il n'aura pas disputer une seule seconde de cette compétition ( Victoire 3-1 contre Nîmes ).
Et même avec un fort potentiel le lensois ne sera pas assez armé footballistiquement pour prétendre concurrencer les Piantoni, Fontaine, Vincent et Bliard tout en y ajoutant Robert Lamartine. Finalement sa saison 58/59 se soldera avec une rencontre de championnat et une en coupe Drago lui valant ainsi de participer à la quatrième position finale acquise en D1 ( à huit points du champion niçois tout en ayant l'attaque la plus efficace avec 84 buts de marqués à égalité avec le RC Paris ) et au parcours jusqu'en huitième de finale de la Drago ( perdu 2-0 contre l'AS Troyenne et Savinienne ). Par contre ce sera comme spectateur qu'il verra ses partenaires remporter le Challenge des Champions contre Nîmes ( 2-1 ) et atteindre la finale de la coupe des Champions qu'ils perdront pour la deuxième fois en trois ans contre le grand Real Madrid avec cette fois-ci une défaite sur le score de 2-0 ( en 1956 c'était une défaite sur le score de 4-3 ).
Face à une attaque XXL composée de Piantoni, Fontaine, Robert Bérard, Vincent et les deux nouveaux qu'étaient Lucien Muller et Raymond Kopa le natif du Pas-de-Calais ne sera toujours pas l'une des priorités offensives du coach Batteux pour la saison 59/60 tout en précisant que durant l'intersaison le jeune homme de 19 ans avait signé sa toute première licence professionnelle. Et de ce fait pour sa troisième année dans la Marne il ne totalisera que trois matchs de championnat mais en profitera pour marquer ses trois premiers buts en première division. Et ce temps de jeu très faiblard lui permettra d'inscrire quand même son deuxième titre national à son palamrès conquis cette fois-ci sept points d'avance sur Nîmes mais par contre ce sera comme spectateur qu'il verra ses coéquipiers atteindre les demi-finales de la coupe de France qu'ils perdront 2-1 contre l'AS Monaco, futur vainqueur de l'épreuve.
Même si Fontaine était hors-jeu à cause de deux fractures de sa jambe gauche ( une contractée à la mi-Mars 1960 et l'autre en Janvier 1961 ) le nordiste n'aura toujours pas sa chance de prouver qu'il pouvait s'installer durablement dans le onze type du Stade Rémois car Batteux pouvait toujours compter sur Piantoni, Kopa, Vincent et Muller sans oublier Léon Glovacki, Dominique Rustichelli et Paul Savage. Alors sa saison 60/61 sera dans le même calibre que les trois précédentes en n'alignant que sept rencontres toutes compétitions confondues ( 6 en D1 et son tout premier match européen durant lequel il inscrira deux buts ) ce qui lui vaudra de prendre part à la troisième place finale acquise en championnat ( à sept points du champion monégasque ) et au parcours en coupe des Champions jusuq'en huitièmes de finale ( perdu 4-3 score cumulé contre Burnley ( défaite 2-0 en Angleterre et victoire 3-2 à domicile ). Par contre ce sera du banc de touche ou des tribunes qu'il verra ses coéquipiers s'adjuger le Challenge des Champions contre Monaco ( 6-2 ) et atteindre les quarts de finale de la coupe de France et ceux de la coupe de Drago qu'ils perdront respectivement 2-0 contre le SO Montpellier et 1-0 contre Strasbourg, futur finaliste.
Son temps de jeu lors de la saison 61/62 sera de nouveau limité car il sera toujours barré par Muller, Piantoni, Kopa, Vincent, Sauvage, Abdallah Azhar et la nouvelle recrue Hassan Akesbi ce qui l'amènera à totaliser cinq matchs toutes compétitions confondues ( quatre en D1 avec trois buts de marqués et un en coupe nationale avec un but d'inscrit ). Et en ne jouant de nouveau que les utilités le nordiste étoffera son palmarès d'un troisième titre de champion de France conquis cette fois-ci grâce à une meileure moyenne de buts par rapport au RC Paris ( 1,383 contre 1,365 ). A préciser qu'il prendra également part au parcours en coupe de France jusqu'en quarts de finale ( perdu 1-0 contre le FC Nancy, futur finaliste ) mais par contre il ne jouera aucune minute lors du Challenge des Champions ( défaite 4-3 contre l'ASSE ) et en coupe Drago où ses partenaires s'inclineront 3-1 contre Monaco en quarts de finale.
Suite au départ de Muller et à la blessure de Piantoni le lensois de naissance verra son heure arriver pendant la saison 62/63 lorsque Batteux décidera d'en faire l'un de ses titulaires au sein de son attaque aux côtés de Kopa, Akesbi, Vincent et Sauvage. Et là ses heures de travail et sa persévérence depuis son arrivée en 1957 seront enfin récompensés puisqu'il réalisera une année pleine en terme de temps de jeu en accumulant 31 matchs toutes compétitions confondues ( dont 28 en D1 ) ce qui fera de lui le dixième rémois le plus utilisé derrière le duo Raymond Kaelbel-Bruno Rodzik ( 45 ), Sauvage ( 43 ), Kopa ( 42 ), Robert Siatka ( 41 ), Jean Wendling ( 40 ), Akesbi ( 39 ), Vincent ( 36 ) et Marcel Moreau ( 35 ). Et cette année 62/63 permettra à Dubaële de mettre en évidence sa technique, sa solidité, sa percussion sans oublier sa polyvalence et son efficacité devant le but adverse au point que pour sa première saison en tant qu'homme de base des Rouges et Blancs il finira comme le deuxième meilleur buteur du Stade de Reims avec quatorze réalisations ( treize en championnat et une en coupe d'Europe ) derrière Akesbi ( 31 ) et devant Sauvage ( 12 ), Vincent ( 11 ), le duo Siatka-Guy Sparza ( 7 ) et Kaelbel ( 6 ). Et collectivement ce sera une année très correcte avec un quart de finale en coupe des Champions ( 2-1 score cumulé contre Feyenoord Rotterdam ( défaite 1-0 à domicile et 1-1 aux Pays-Bas) ), une demi-finale de coupe de France ( perdue 3-2 contre Monaco, futur vainqueur de l'épreuve) et une place de vice-champion de France à trois points du club de la Principauté tout en ayant la meilleure attaque avec 79 buts de marqués.

Le nordiste débutera bien la saison 63/64 au Stade de Reims mais après avoir disputé deux rencontres de championnat il décidera de quitter la Marne afin de rallier l'Ille-et-Vilaine pour accepter l'offre de Rennes dont l'entraîneur Antoine Cuissard voulait miser sur lui pour pallier le départ d'Yvon Goujon au FC Rouen. Et en débarquant chez les Rouges et Noirs au début du mois de Septembre 1963 il s'intègrera sans trop difficulté à sa nouvelle formation tout en lui apportant un équilibre inédit à la ligne offensive rennaise. Et ses qualités offensives lui permettaient d'évoluer à différents postes sur le terrain mais avec une préférence pour le poste de milieu offensif. Et sa première année à Rennes sera convenable avec 33 matchs et dix buts toutes compétitions confondues ( dont 32 en D1 avec neuf buts d'inscrits ) ce qui lui vaudra de terminer comme le second joueur le plus utilisé ( à une longueur d'Alain Jubert) et le deuxième meilleur buteur ex-aequo avec Marcel Loncle à qautre unités de Giovanni Pellegrini. Collectivement malgré un effectif de qualité ( Jean-Claude D'Arménia, René Cédolin, Jean-Claude Lavaud, Jean-Pierre Brucato, Pellegrini, Jubert, André Ascensio, Loncle, Robert Lamartine et Jean-François Prigent ) le Stade Rennais ne réussira pas à rivaliser avec les grosses équipes de l'élite comme Saint-Etienne, Monaco, Lens et voire Lyon ce qui l'amènera à ne terminer qu'au onzième rang du classement à deux longueurs du seizième et à une du quinzième ( ces deux clubs devaient passer par les barrages de relégations ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 65 derrière le RC Paris ( 76 ) et Nice ( 74 ) ).
Et la saison 64/65 sera encore plus fabuleuse pour l'ancien rémois du fait qu'il sera coaché par Jean Prouff et sera associé en attaque avec la nouvelle recrue Daniel Rodighiero. Alors accompagné de l'ancien attaquant du Red Star et de Giovanni Pellegrini il formera un trio offensif très efficace au point que les Rouges et Noirs termineront avec l'attaque la plus prolifique de l'élite avec 67 buts de marqués juste devant celle du FC Nantes ( 66 ). Et sur ces 67 buts Rodighiero en inscrira vingt, quatorze pour Pellegrini et douze pour Dubaële ce qui leur vaudront de finir respectivement au second, onzième et quatorzième rang du classement des meilleurs buteurs de la D1 tout en précisant que l'ancien rémois était à égalité avec le bordelais Hector De Bourgoing. Et en coupe de France les trois buteurs rennais seront encore très importants efficaement puisqu'ils trouveront à 23 reprises le chemin des filets adverses dont onze pour Rodighiero, huit pour Pellegrini et quatre pour Dubaële. Et cette attaque de feu permettra au club de l'Ille-et-Vilaine de réaliser une extraordinaire sison 64/65 avec une belle quatrième place finale acquise en championnat ( à cinq points du champion nantais, à trois de Bordeaux et à deux de Valenciennes ) et surtout l'acquisition de la coupe nationale aux dépens de Sedan ( 2-2 après prolongations et victoire 3-1 lors d'une seconde rencontre ). A titre personnel sa deuxième année à Rennes sera la plus aboutie depuis le début de sa carrière en terminant comme le cinquième Rouge et Noir le plus utilisé avec 38 matchs toutes compétitions confondues ( derrière Georges Lamia ( 41 ), Jean-Claude Lavaud ( 40 ) et le duo Pellegrini-Loncle ( 39 ) ) et la troisième meilleure gâchette avec seize réalisations ( derrière Ridighiero ( 31 ) et Pellegrini ( 22 ) ).
Même avec l'arrivée de Michel Watteau et l'éclosion de Louis Floch le nordiste restera tout de même l'un des hommes de base de l'attaque rennaise en accumulant trente rencontres ( dont 24 en D1 ) et marquant onze buts ( tous en championnat ) toutes compétitions confondues. Ses statistiques lui vaudront de terminer comme le dixième rennais le plus utilisé par Prouff ( ex-aequo avec Lamia derrière Louis Cardiet ( 46 ), Yvon Boutet ( 45 ), Loncle ( 44 ), Pellegrini ( 38 ), Cédolin ( 37 ), André Ascensio ( 35 ), Jean-Pierre Darchen ( 34 ) et le duo Watteau-Rodighiero ( 33 ) ) et le quatrième meilleur buteur derrière Rodighiero ( 25 ), Watteau ( 14 ) et Pellegrini ( 12 ) et devant Floch ( 9 ). Collectivement la saison 65/66 débutera par une défaite 4-2 contre Nantes lors du Challenge des Champions, une élimination dès le premier tour de la coupe des Coupes contre le Dukla Prague ( défaite 2-0 en Tchécoslovaquie et 0-0 à domicile ) et un début de championnat laborieux avant que le Stade Rennais redresse la situation en D1 lors de la phase retour pour finalement finir sixième à 18 points du champion nantais tout en ayant l'une des plus fortes attaques ( 80 derrière Saint-Etienne ( 85 ) et le duo Nantes-Bordeaux ( 84 ) ) et l'une des plus faibles défenses ( 70 derrière le Red Star ( 100 ), Cannes ( 86 ) et Lille ( 71 ) ).




Après trois fabuleuses années en Ille-et-Vilaine le lensois décidera de changer d'air durant l'été 1966 et à 26 ans il jettera son dévolu sur le SCO Angers où il y arrivera en même temps que son nouveau compère d'attaque, le lyonnais Michel Margottin. Et là l'ancien rennais ne mettra pas longtemps pour devenir l'un des éléments indispensables du onze type du club de la Maine-et-Loire au point de finir comme le troisième angevin le plus utilisé par le coach Antoine Pasquini avec 41 rencontres toutes compétitions confondues ( à égalité avec Pierre Bourdel et Milan Grobarcik à une longueur du duo Jacques Mouilleron-Albert Poli ) et le deuxième meilleur buteur avec seize réalisations ( quinze en D1 et une en coupe nationale ) derrière Margottin ( 19 ). A préciser que son duo avec Margottin trouvera à 31 reprises le chemin des buts adverses au sein de l'élite ( seize pour Margottin et quinze pour Dubaële ) ce qui vaudra au SCO de finir comme la troisième meilleure attaque du championnat de France avec 66 buts d'inscrits ( derrière Saint-Etienne ( 82 ) et Nantes ( 81 ) ) et aux deux attaquants angevins de terminer respectivement au sixième et neuvième rang du classement des meilleurs buteurs de l'élite ( Margottin était à égalité avec Philippe Piat et Jean-Pierre Serra alors que le nordiste était à égalité avec Joseph Yegba Maya et Jean-Pierre Guinot ). Collectivement ce sera également une belle saison 66/67 puisque le SCO atteindra les quarts de finale de la coupe de France ( perdu 1-0 contre Lyon, le futur vainqueur de l'épreuve ) et finira au troisième rang de l'élite à dix longueurs de l'ASSE et à six de Nantes.
Par contre la saison 67/68 sera moins éblouissante pour le club angevin puisque ce dernier vivra une relégation en seconde division suite à sa 18ème position finale acquise en championnat et du fait qu'il ratera les places synonyme de disputer les barrages de relégation ( 16 et 17 ème ) à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport à Strasbourg et Lens ( -14 contre -6 et -13 ) tout en ayant la qautrième attaque la plus prolifique ( 56 ex-aequo avec le RC Paris-Sedan derrière Saint-Etienne ( 78 ), AC Ajaccio ( 59 ) et Bordeaux ( 57 ) ) et la deuxième défense la plus perméable ( 70 derrière Aix ( 95 ) ). A titre personnel l'ancien rémois sera à l'instar de son équipe moins performant que l'année précédente puisqu'il ne marquera que huit buts ( sept en D1 et un en coupe de France ) en 37 matchs toutes compétitions confondues ( quatrième angevin le plus utilisé ex-aequo avec Albert Poli à quatre unités du duo Jacques Mouilleron-Jean Deloffre et à trois de Pierre Bourdel ) ce qu'il lui vaudra de ne finir que troisième meilleur buteur du SCO derrière Margottin ( 12 ) et Deloffre ( 10 ).
Même avec la perspective de jouer en D2, division qu'il allait découvrir à plus de 28 ans, il décidera de rester en Maine-et-Loire afin d'essayer de faire remonter illico-presto le Scoparmi l'élite. Et même s'il sera victime de petits soucis physiques ou des choix du nouvel entraîneur Louis Hon l'ancien Rouge et Noir accumulera quand même 33 matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en championnat ) ce qui lui vaudra de terminer au douzième rang du classement des Scoïstes les plus utilisés derrière Bourdel ( 50 ), Deloffre ( 48 ), René Gallina ( 47 ), les duos Mouilleron-Poli ( 46 ) et Zigmunt Chlosta-Jean-Pierre Dogliani ( 45 ), Yvan Roy ( 44 ), Michel Stiévenard ( 38 ), Daniel Perreau ( 36 ) et Eric Edwige ( 34 ). Et avec dix buts ( neuf en D2 et un en coupe nationale ) il ne sera que le septième meilleur buteur angevin derrière Deloffre ( 27 ), Dogliani ( 24 ), Roy ( 22 ), Poli ( 15 ), Margottin ( 14 ) et Edwige ( 13 ). Et collectivement le SCO réalisera le championnat qu'il fallait en en terminant en tête avec dix points d'avance sur Angoulême tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 128 buts de marqués et la deuxième meilleure défense avec 45 buts d'encaissés à une longueur d'Angoulême. Finalement la saison 68/69 sera une grande réussite car en plus d'avoir validé son ticket retour en première division et d'inscrire son tout premier trophée professionnel à son palmarès ( champion de France de D2 ) le SCO effectuera également un beau parcours en coupe de France en atteignant les demi-finales qu'il perdra 2-1 score contre Marseille, futur vainqueur de l'épreuve, ( 0-0 à domicile et défaite 2-1 sur la Canebière ).
Ses retrouvailles avec l'élite seront plus que satisfaisantes du fait qu'il finira comme le septième Scoïste le plus utilisé par les deux coachs ( Hon puis Lucien Leduc à partir de Novembre 1969 ) avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( derrière Bourdel ( 41 ), les duos Mouilleron-Jean-Marc Guillou ( 38 ) et Roger Fievet-Poli ( 36 ) et Perreau ( 34 ) ) et comme le meilleur artilleur angevin avec treize buts ( onze en championnat et deux en coupe nationale ) devant Margottin ( 10 ), Vladimir Kovacevic ( 9 ), Edwige ( 8 ) et Dogliani ( 7 ). Et collectivement la saison 69/70 sera également très correcte avec un quart de finale en coupe de France ( perdu 4-2 score cumulé contre Nantes, futur finaliste, ( 2-2 à domicile et défaite 2-0 en Loire-Atlantique ) ) et un maintien acquis grâce à une septième place finale en championnat à 21 points du champion stéphanois.


Pendant l'été 1970 après quatre années de bons et loyaux services au SCO Angers l'ancien rennais décidera de rentrer dans son Nord Natal afin de tenter le challenge que lui proposait Lille c'est-à-dire d'apporter sa grande expérience pour donner un coup de pouce aux Dogues pour accéder à l'élite française. Et là avec quelques belles individualités ( Daniel Delangre, Serge Dubreucq, Jean laffont, Antoine Gianquinto, Alain Verhoeve, Jean Verschueren, Alain Copé, Alain de Martigny, André Loup et Mane Bajic pour ne citer qu'eux) le LOSC réalisera une saison 70/71 parfaite du fait qu'il terminera premier du groupe Nord avec deux longueurs d'avance sur Chaumont mais ne la terminera pas en beauté car il finira bon dernier du petit tournoi entre les premiers des trois groupes derrière le PSG et Monaco. A titre personnel l'ancien Scoïste tiendra son rang de leader en finissant comme le huitième Dogue le plus utilisé par l'entraîneur René Gardien avec 29 matchs toutes compétitions confondues ( dont 25 en D2 avec quatre buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira lors du tournoi pour l'acquisition du titre de champion de France de D2 ) à quatre unités du duo Laffont-Verhoeve, à deux du trio Gianquinto-Alain Copé-de Martigny et à une du duo Dubreucq-Loup.
Afin de valider son maintien le plus vite possible Lille comptait encore sur l'expérience de Dubaële mais finalement le club nordiste repartira illico-presto à l'étage inférieur suite à sa 18ème position finale acquise avec seulement 26 points ( 8 victoires, 10 nuls et 20 défaites ) tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 43 derrière le Red Star ( 34 ), le duo Bordeaux-Angoulême ( 39 ) et Monaco ( 41 ) ) et défenses ( 68 ex-aequo avec Monaco derrière Angoulême ( 85 ) et Reims ( 69 ) ). A titre personnel l'ancien rémois sera encore l'un des hommes de base du LOSC pendant la saison 71/72 en accumulant 23 rencontres toutes compétitions confondues ( toutes jouées en D2 avec quatre buts d'inscrits ) ce qui fera de lui le neuvième joueur le plus utilisé derrière Laffont ( 34 ), Dubreucq ( 32 ), Verhoeve ( 29 ), Copé ( 28 ), le duo de Martigny-Philippe Levavasseur ( 26 ), le duo Ignacio Prieto-Loup ( 24 ).
Avant d'annoncer l'arrêt de sa carrière à l'issue de la saison 72/73 à plus de 33 ans le lensois évoluera une dernière année en seconde division mais pas sous la tunique de Lille du fait que durant l'été 1972 il s'était engagé avec le club sarthois du Mans. Et pour son ultime saison professionnelle il accumulera trente matchs toutes compétitions confondues ( dont 27 en D2 ) avec neuf buts de marqués lui valant ainsi de prendre part au bon championnat réalisé par le MUC avec une septième place finale acquise dans le groupe A à huit points du duo Lens-Boulogne, à sept de Lille, à cinq de Dunkerque et à deux du duo Stade Poitevin-Angoulême.
Sélection :
Même en jouant peu avec le Stade de Reims Dubaële sera quand même retenu pour disputer les Jeux Olympiques de 1960avec l'équipe de France mais l'aventure ne durera qu'un tour dufait que les Bleus ne finiront que deuxièmes dugroupe D derrière la Hongrie.
RECONVERSION :
Dès l'arrêt de sa carrière Dubaële endossera la casquette d'entraîneur-joueur d'un petit club de la Dordogne, le FC Fossemagne, où au bout d'une saison il sera sûr et certain qu'il voulait vraiment exercer le métier d'entraîneur.
Alors pendant l'été 1974 il reviendra à Rennes pour s'occuper du centre de formation et dès Février 1975 il aura même la possibilité de prendre en charge l'équipe première en lieu et place de René Cédolin. Mais il refusera catégoriquement l'offre des dirigeants rennais ce qui amènera ces derniers à refaire appel à Antoine Cuissard. Lorsque ce dernier décidera de continuer sa carrière en tant que recruteur la direction des Rouges et Noirs reviendra vers Dubaële pour devenir l'entraîneur principal du Stade Rennais et cette fois-ci il acceptera de tenter l'expérience tout en précisant que le club de l'Ille-et-Vilaine venait tout juste de retrouver l'élite française.
Et cette première année sur un banc de touche professionnel ne sera pas de tout repos avec un début de championnat très laborieux au point de s'installer dans la zone de relégation dès la seconde journée et de ne plus la quitter jusqu'à la fin de la saison 76/77. Finalement le nordiste ne pourra pas empêcher un retour express en seconde division du fait que Rennes finira bon dernier avec seulement 21 points ( 6 victoires, 9 nuls et 23 défaites) tout en ayant la défense la plus perméable avec 79 buts d'encaisés et l'une des plus faibles attaques ( 43 derrière Lille ( 40 ) et le duo Troyes-Valenciennes ( 41 ) ) tout en précisant qu'en parallèle des mauvais résultats sportifs le club breton connaissait des gros soucis financiers au point de ne plus pouvoir assurer les salaires des Rouges et Noirs au mois d'Avril 1977 ce qui était une grande première pour le Stade Rennais depuis ses débuts professionnels en 1932.
Pour la saison 77/78 le lensois sera toujours aux commandes de Rennes mais il était encore parti pour vivre une année difficile du fait que des jeunes joueurs remplaçaient les départs des éléments aguerris au point que l'objectif principal des dirigeants rennais n'étaient pas la remontée immédiate en D1. Et comme c'était à prévoir le début du championnat de seconde division sera laborieux au point que l'équipe d'Ille-et-Vilaine s'enfoncera dans la seconde moitié du classement et vu son irrégularité à enchaîner les résultats positifs rien ne prédisait que la situation allait s'arranger. Et pour enfoncer le clou un peu plus la situation financière devenait désastreuse avec un déficit de 2,3 millions de francs ce qui menaçait Rennes de prévoir un abandon pur et simple du professionnalisme. Finalement en Janvier 1978 le club breton sera mis en règlement judiciaire et la direction décidera dans le même moment de licencier économiquement le directeur sportif Antoine Cuissard, l'attaquant Gérard Tonnel et le coach Dubaële.
Durant l'été 1978 il rejoindra le PSG pour s'occuper des jeunes avant d'accepter de devenir l'entraîneur principal du Red Star pour la saison 79/80 avec la mission de faire monter le club audonien en quatrième division. L'ojectif principal du Red Star sera atteint en finissant deuxième de son championnat de Division d'Honneur derrière Malakoff et en sortant vainqueur de l'épreuve des barrages d'accession suite à ses victoires contre Béthune et Vic-sur-Aisne.
Et là au lieu de suivre le Red Star en D4 il décidera de quitter le club de Saint-Ouen pour aller entraîner Montferrand qui évoluait en troisième division.
Ensuite à partir de 1980 aucun renseignement précis sur ce que fera Dubaële à part une rumeur qui disait qu'il avait été responsable d'un parc de transport sans oublier de préciser qu'il avait eu une dernière expérience en tant qu'entraîneur du côté de Condé Sports lors de la saison 94/95.
PALMARES :
-1958 : Champion de France ( Reims ).
-1960 : Champion de France ( Reims ).
-1962 : Champion de France ( Reims ).
-1965 : Vainqueur de la coupe de France ( Rennes ).
-1969 : Champion de France de D2 ( Angers ).
BILAN DE CARRIERE :
-1957 à Sept 1963 : Reims ( France ) 45 matchs joués pour 19 buts de marqués.
-Sept 1963 à 1966 : Rennes ( France ) 87 matchs joués pour 32 buts de marqués.
-1966 à 1970 : Angers ( France ) 123 matchs joués pour 42 buts de marqués.
-1970 à 1972 : Lille ( France ) 48 matchs joués pour huit buts de marqués.
-1972 à 1973 : Le Mans ( France ) 27 matchs joués pour huit buts de marqués.
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