
César Hector Gonzalès est né en 1926 à Buenos Aires en Argentine. Comme beaucoup de gamins argentins il se tournera vers le football pour oublier un peu la misère dans laquelle il vivait avec sa famille. Petit à petit il montrera qu'il avait les qualités nécessaires pour devenir un très bon défenseur central et ainsi il ira dans quelques clubs de sa ville natale pour approfondir sa formation. Ensuite il intègrera la première division argentine où ses prestations ne passeront pas du tout inaperçues surtout du côté de la France. Au départ c'étaient les recruteurs du Racing de Paris qui avaient réussi à attirer l'argentin dans leur filet mais lorsqu'il débarquera dans l'Hexagone ce sera finalement avec le champion en titre, l'OGC Nice, qu'il signera son premier contrat français.
Car entre-temps le club niçois avait perdu un de ses défenseurs centraux, Roger Mindonnet, parti au FC Nancy et comme les recruteurs des Aiglons avaient également repéré César, ces derniers feront le forcing pour attirer l'argentin sur la Côte d'Azur et ils réussiront à le persuader de s'engager en leur faveur ( les dirigeants du RC Paris devaient être vraiment content ). Il arrivera à Nice en même temps que son compatriote Luis Carniglia et ainsi que Victor Nurenberg, Marcel Domingo, Georges Césari et Guy Poitevin. Gonzalès s'adaptera vite fait à son nouvel environnement au point de ne louper qu'une rencontre du championnat 51/52 et avec le plaisir d'avoir inscrit son premier but français. Et cerise sur le gâteau les Aiglons réussiront à conserver leur titre de champion de France en devançant les Girondins de Bordeaux d'un tout petit point. Et pour que sa première année au club soit plus que parfaite lui et ses coéquipiers remporteront la coupe de France en battant en finale les Girondins de Bordeaux de René Gallice et Guy Meynieu ( encore eux ) sur le score de cinq buts à trois. Et que dire de mieux pour une adaptation parfaite en offrant le premier doublé à son équipe. A préciser tout de même qu'il disputera aussi à l'issue de la saison la coupe Latine ( compétition opposant les clubs fraîchement sacrés champions d'Espagne, d'Italie, de France et du Portugal ) où lui et ses coéquipiers s'inclineront en finale contre Barcelone ( vainqueur de la Juventus de Turin sur le score de 4-2 ) sur le score de 1-0 après avoir battu 4-2 le Sporting Portugal. Par contre la saison 52/53 ne sera pas du tout de la même trempe du fait que l'argentin sera mis en concurrence avec le nouveau venu, Antoine Cuissard et ainsi il ne disputera que seize matchs de tout l'exercice hexagonal. Et en plus au niveau collectif les résultats ne seront pas du tout présents ce qui vaudra le limogeage du coach Numa Andoire en Novembre 1952 et ce sera Mario Zatelli qui lui succèdera. Et ce dernier réussira à éviter la relégation en classant les Aiglons au treizième rang du classement avec un petit point d'avance sur rennes qui devait disputer le barrage de relégation. Et en parallèle de l'exercice hexagonal les niçois ne pourront conserver leur coupe de France acquise l'année précédente du fait qu'ils n'iront pas plus loin que les quarts de finale à cause de leur défaite par 4-2 contre le futur vainqueur de l'épreuve, le LOSC de Jean Vincent et André Strappe. Voilà en deux ans de présence Pancho aura déjà connu deux années tellement différente au niveau des résultats.


Avec les renforts de Just Fontaine, Joseph Ujlaki, Abderrahmane Mahjoub, Brandaozinho, Moktar Ben Nacef, Emile Antonio, Rachid Belaïd et Georges Berry comme entraîneur, le championnat 53/54 se passera un mieux que le précédent en terminant en milieu de tableau ( huitième ) avec le maintien assuré de sept points mais éloigné de treize unités du champion lillois. Et faut quand même préciser qu'en terminant à cette position les Aiglons termineront tout de même avec la meilleure attaque du championnat avec 73 buts de marqués dont 17 pour Fontaine, 17 pour Ujlaki et douze pour Nurenberg. Mais le meilleur de la saison se passera en coupe de France du fait que Pancho et ses coéquipiers se l'adjugeront en battant en finale l'Olympique de Marseille de Gunnar Andersson et Gunnar Johansson sur le score de deux buts à un. Encore un titre à ajouter sur le palmarès de l'argentin.
La saison 54/55 sera mitigée pour Gonzalès et ses coéquipiers du fait qu'ils termineront le championnat à la neuvième position à quatre points de Lille, le champion sortant, qui devait passer par le barrage de relégation pour garder sa place dans l'élite. Et qu'en parallèle de l'exercice hexagonal les Aiglons seront à deux doigts d'atteindre la finale de la coupe de France pour défendre leur titre contre Lille mais les Girondins de Bordeaux les en empêcheront en les battant en demi-finales sur le score de trois buts à deux.
Sous la direction de leur ancien coéquipier, Luis Carniglia, devenu entraîneur, le natif de Buenos Aires ( qui sera nommé capitaine à partir de ce moment ) et les Ruben Bravo, Mohamed Abderrazack, François Milazzo, Dominique Colonna et tous les autres réaliseront une saison 55/56 parfaite au point de remporter le championnat grâce au petit point d'avance qu'ils avaient sur le RC Lens. Par contre les Aiglons ne pourront aller jusqu'au bout en coupe de France car Lyon les sortira en quarts de finale en les battant 3-0.
La saison 56/57 sera une année mitigée du fait que les Aiglons ne tiendront pas du tout leur rang de champion en titre à cause de résultats très médiocres et ainsi ils ne finiront qu'au treizième rang du classement avec seulement trois points d'avance sur le 16ème devant disputer le barrage de relégation. Et pour la seconde compétition domestique, Pancho et ses coéquipiers réaliseront un parcours parfait en coupe de France en atteignant les demi-finales qu'ils perdront de justesse contre le futur vainqueur de l'épreuve, le Toulouse FC, sur le score de 3-2. Et pendant cette année là L'argentin et les Aiglons participeront pour la première fois à la coupe des Champions où ils feront honneur à la France en allant jusqu'en quarts de finale qu'ils perdront contre le futur vainqueur, le Real Madrid de Raymond Kopa, par six buts à deux score cumulé ( deux défaites par 3-0 et 3-2 ) en éliminant au tour précédent le Glasgow Rangers grâce à un match d'appui gagné par 3-1 (les deux premiers matchs se seront soldés par une victoire 2-1 pour chaque équipe).
Avec Jean Luciano comme coach, César et sa troupe vivront un exercice 57/58 décevant une nouvelle fois et ils ne finiront pour la seconde année consécutive qu'à la treizième place avec cinq points d'écart sur le FC Metz qui était en position de premier relégable. A préciser qu'en parallèle du championnat les Aiglons atteindront la finale de la coupe Drago ( compétition qui comprenait les équipes professionnelles éliminées avant les quarts de finale de la coupe de France ) qu'ils perdront 2-1 contre Saint-Etienne.
Par contre le championnat 58/59 sera de toute beauté pour les Aiglons qui s'adjugeront leur quatrième titre de champion de France en terminant devant Nîmes avec trois points d'avance. En plus d'être couronné rois de France les niçois termineront avec la troisième meilleure attaque avec 80 buts de marqués et ils auront la meilleure défense du championnat avec seulement 38 pions d'encaissés et cela a été possible grâce à un impérial Pancho ( qui inscrira deux buts pendant cet exercice ) et bien secondé par les André Chorda, Alain Cornu, Vincent Scannella voire Alphonse Martinez et sans oublier le goal Georges Lamia, . Une grande saison après deux années galères.
Pour la saison 59/60 Pancho et ses coéquipiers ne pourront se battre longtemps pour conserver leur titre de champion vu qu'ils ne suivront pas du tout la cadence du grand Reims et ainsi ils finiront qu'au neuvième rang du classement avec un retard considérable de vingt points sur les rémois. Les Aiglons se rattraperont au niveau des coupes en atteignant les quarts de finale de la coupe de France qu'ils perdront 3-1 contre le futur vainqueur de la compétition, l'AS Monaco de Michel Hidalgo et Lucien Leduc. Dans l'autre coupe que les azuréens participeront c'est-à-dire la coupe des Champions ils feront bonne figure en allant également jusqu'en quarts de finale qu'ils perdront 6-3 score cumulé contre le futur gagnant de l'épreuve ( encore le Real Madrid ) mais Gonzalès et Cie avaient créé l'exploit de battre les espagnols 3-2 au Stade du Ray au match aller grâce à un triplé de Nurenberg alors que le Real gagnait 2-0 ( les madrilènes renverseront la situation au retour en gagnant 4-0 alors que les Aiglons auront joué à dix pendant plus de la moitié de la rencontre ).

Pour la saison 60/61 peut-être parce qu'il allait sur ses 34 ans Pancho ne passera pas tout le championnat comme titulaire indiscutable au sein de la charnière centrale niçoise et de ce fait l'entraîneur Luciano fera appel à Alain cornu pour quelques matchs ( onze exactement ). Au niveau collectif les azuréens connaîtront un exercice délicat au point de lutter pour leur maintien et ils réussiront à sauver leur place parmi l'élite en finissant treizième à trois points du premier relégable. En parallèle du championnat César et ses partenaires trouveront un peu de la joie en coupe de France où ils atteindront une nouvelle fois les quarts de finale qu'ils perdront 2-1 contre L'UA Sedan-Torcy de Guy Hatchi et Zacharie Noah, le futur vainqueur de l'épreuve.

Et là après ce championnat l'argentin sera un peu poussé vers la sortie ( vu son âge avancé ) et ainsi après dix ans de présence et surtout 296 rencontres de D1 pour trois buts le capitaine emblématique de l'OGC Nice quittera le navire niçois et il y aura quelques prétendants intéressés pour le récupérer malgré ses vieilles jambes. Et finalement l'azuréen d'adoption se laissera tenter par le discours de José Arribas, le coach du FC Nantes, qui avait en projet de monter une équipe compétitive afin de pouvoir jouer la montée en D1. Il arrivera en Loire-Atlantique en même temps que Thadée Cisowski, Bernard Blanchet, André Strappe, Georges Bout, Jean Guillot, Jean-Claude Lhomme, Yvon Jublot, Pierre Grillet et Raymond Wozniesko et à part Blanchet tous ces joueurs avaient la trentaine passées ou presque et ce sera sur l'expérience de ces hommes qu'Arribas comptaient pour réaliser une saison 61/62 convenable ou parfaite. Et ainsi le vieux Pancho réalisera un étonnant championnat où il ne manquera aucune rencontre et surtout lui et ses coéquipiers seront à deux doigts de finir aux quatre premières places synonyme de montée directe parmi l'élite mais ils ne pourront mieux faire que de finir au sixième rang du classement à quatre points du quatrième, Marseille.
Pour essayer de mieux faire pour la saison 62/63, les dirigeants nantais recruteront Sadek Boukhalfa, Jean Markiewicz et Rafael Santos mais le début du championnat sera laborieux au point que l'entraîneur Arribas soit tout proche d'être viré et grâce à l'intervention de certains joueurs ( Gonzales en tête ) qui mettront la pression sur la direction nantaise, il restera en place. Et ainsi les résultats iront mieux ce qui vaudra à Nantes d'être champion d'Automne avant de valider leur ticket pour la D1 en finissant finalement que second à quatre points de Saint-Etienne. Et là après une nouvelle bonne année César Hrctor inscrira son nom à jamais dans l'histoire des Canaris autant que les Bernard Blanchet, André Strappe, Jean-Claude Suaudeau, Gilbert le Chenadec, Daniel Eon, Yves Jort et bien d'autres pour avoir fait parti de l'équipe qui aura emmené les nantais pour la toute première fois en première division.
Et ce sera sur cette belle saison que Pancho décidera à 36 ans et demi de mettre un terme à sa carrière professionnelle où il aura connu de grandes émotions en terme de titres et de rencontres effectuées dans les deux clubs français qu'il aura fréquenté.

RECONVERSION :
Un an après l'arrêt de sa carrière, les dirigeants de l'OGC Nice viendront le chercher pour lui proposer le job d'entraîneur car comme le club azuréen venait d'être relégué en D2, ils veulent confier la mission de remonter aussi sec parmi l'élite à un ancien de la maison et ils pensaient que Pancho avait les épaules pour réaliser cet objectif. Et là l'ancien défenseur central arrivera à motiver un effectif potable ( Charly Loubet, Roger Piantoni, Hector Maison et beaucoup d'autres ) et de ce fait les Aiglons réaliseront un championnat quasi parfait qu'ils les feront terminer premier avec un point d'avance sur le Red Star. Et de ce fait pour sa première expérience sur un banc de touche Gonzalès s'en est tiré correctement pour réussir l'objectif principal du club niçois : la montée parmi l'élite avec en prime un titre de champion de France de D2. A préciser qu'il avait emmené également son équipe en quarts de finale de la coupe de France où elle se fera éliminer par le futur vainqueur de la compétition, le Stade Rennais de Daniel Rodighiero et Georges Lamia, sur le score de 5-2.
En retrouvant la D1 Pancho arrivera à maintenir convenablement les Aiglons en terminant la première saison ( 65/66 ) dixième à trois points du 17ème qui devait disputer le barrage de relégation en compagnie du 18ème. Et ensuite après avoir terminé sixième en 66/67, Gonzalès et ses hommes créeront l'exploit en devenant vice-champions lors du championnat 67/68 en finissant derrière Saint-Etienne avec tout de même onze points de retard.
Mais par contre la saison 68/69 sera tout le contraire de la précédente du fait qu'à cause de très mauvais résultats les Aiglons auront du mal à décoller du fonds du classement et ainsi cela provoquera le limogeage de Pancho au mois de Janvier 1969 et ce sera Léon Rossi qui lui succèdera mais il ne pourra maintenir Nice en D1 à cause de leur vingtième place finale avec 21 points de gagnés sur tout l'exercice ( 6 victoires, 9 nuls et 19 défaites ).
A préciser que pendant le temps qu'il sera l'entraîneur chez les Aiglons, il dirigera six rencontres en coupe des Villes de Foire en trois campagnes différentes de 1966 à 1969 et à chaque fois lui et sa troupe ne passeront jamais le premier tour.
Après trois ans d'inactivité César Hector se remettra assis sur un banc de touche pour la saison 72/73 et ce sera en D2 et avec le club de Bourges. Avec un effectif un peu faiblard il se remuera les méninges tout le championnat pour pouvoir éviter la relégation et il y arrivera de justesse en classant son équipe au quinzième rang du classement avec trois points d'avance sur Châteauroux le premier relégable.
Malgré sa saison pénible l'argentin arrivera à convaincre un club de l'élite de l'embaucher et ce sera plus précisément Angers qui avait terminé l'exercice précédent à une bonne cinquième place loupant de cinq points une qualification européenne. Et là avec un effectif de très bonne qualité ( Patrick Brulez, Milan Damjanovic, Jacky Lemée, Albert Poli, Jean-Marc Guillou, Eric Edwige, Bosko Antic, Marc berdoll, Michel Cassan entre autres ) César continuera le travail effectué en amont par Ladislas Nagy en emmenant son groupe jusqu'à la quatrième place loupant la coupe UEFA d'un petit point de retard sur le troisième, Lyon. Mais par contre la saison 74/75 ne sera pas du tout du même calibre car le SCO aura du mal à rééditer les bons résultats de l'année passée et ainsi le club angevin s'enfoncera petit à petit dans le bas du classement ce qui provoquera le licenciement de Pancho au mois de Janvier 1975.
Il reprendra du service pour le championnat de D2 76/77 en acceptant l'offre que lui fera le FC Rouen avec la mission d'essayer de faire accéder le club normand en D1. Et là avec des joueurs doués comme Gérard Gili, Serge Amouret, Jorge Trezeguet, Armando Bianchi, Albert Poli, Abdelmajid Bourebbou, Daniel Horlaville et Ignacio Ramon Pena, il réussira déjà à emmener les Diables Rouges jusqu'au second rang du groupe A et ce qui lui donnera le droit d'affronter l'autre deuxième, le FC Gueugnon. Et après avoir perdu le match aller 2-1 chez les Forgerons, les rouennais renverseront la situation au retour en gagnant 3-0 et validant ainsi leur ticket pour l'élite. Et pour le retour du FC Rouen en D1 la direction verra très grand en annonçant d'emblée que le club normand jouera la coupe d'Europe dans les trois années à venir et pour ce fait elle recrutera à tout va pour l'exercice 77/78 ( Yves Triantafilos, Gilles Bocq, Petar Krivokuca, Jean-Pierre Kern, Philippe Terrier, Joël Dubois, Dominique Barberat, Jean-François Douis, Didier Notheaux et Didier Gilles ) mais cela ne se passera pas comme elle avait prévu. Car les résultats ne seront pas du tout présents durant le championnat ce qui vaudra le limogeage de Pancho au mois d'Octobre 1977 et il y aura deux coachs qui se succèderont ( Daniel Druda en intérim avant l'arrivée de Milorad Pavic pour finir la saison ) mais ils n'arriveront pas à maintenir les Diables Rouges parmi l'élite du fait qu'ils termineront bons derniers de l'exercice avec seulement 18 points de gagnés ( 6 victoires, 6 nuls et 26 défaites ). Faut préciser qu'en même temps des mauvais résultats il y avait également des problèmes en interne au point que le club sera placé en liquidation judiciaire du à un déficit de cinq millions de francs et pour pouvoir tenir leur place dans le championnat de France de D2 78/79 les dirigeants normands renfloueront les caisses du club.

Pancho reprendra du service plus de trois ans et demi après son départ de Rouen et ce sera pour prendre les rênes de l'AAJ Blois qui évoluait en D2. Mais le club du Loir-et-Cher n'était pas assez armé pour lutter pour le maintien et le coach ne trouvera pas de solutions pour pallier cette faiblesse et de ce fait César et sa troupe passeront tout l'exercice 81/82 dans le bas fonds du classement du groupe A et finalement ils y termineront à la dernière place avec seulement 21 points ( 6 victoires, 9 nuls et 19 défaites ).

Ensuite il deviendra le sélectionneur de l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire pour la saison 85/86 et avec la bande à Youssouf Fofana il réussira à emmener les Eléphants Jusqu'à la troisième place de la Can 1986 en battant lors du match décernant cette position le Maroc de Mustapha El-Haddaoui sur le score de trois à deux après prolongations.
Et pour finir il reviendra à l'OGC Nice, son CLUB, pour devenir un de ses dirigeants dans les années 90 et même au début des années 2000.
Aujourd'hui il profite pleinement de sa retraite tout en étant un des ambassadeurs du club niçois.
PALMARES :
-1952 : Champion et vainqueur de la coupe de France ( Nice ).
-1954 : Vainqueur de la coupe de France ( Nice ).
-1956 : Champion de France ( Nice ).
-1959 : Champion de France ( Nice ).
BILAN DE CARRIERE :
-1951 à 1961 : Nice ( France ) 296 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1961 à 1963 : Nantes ( France ) 70 matchs joués.
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