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JEAN-CLAUDE CLOET

Jean-Claude Cloët a été un défenseur solide et très physique et qui était dur sur l'adversaire. Formé à Valenciennes, il a été pendant sept ans un des cadres de l'AS Nancy Lorraine où il vécut les plus belles heures de gloire de la formation nancéienne. Avec les Platini, Curbelo, Rouyer, Rubio et Cie, il participera à la toute première campagne européenne de Nancy en 1978/1979.
 
JEAN-CLAUDE CLOET
 
Jean-Claude Cloët est né en 1951 à Maresches dans le Nord. Attiré par le football, c'est tout logiquement dans un des trois grands clubs du Nord qu'il ira faire toutes ses gammes footballistiques et ça sera Valenciennes. Le club nordiste jouera la saison 73/74 en seconde division et c'est là que l'entraîneur Jean-Pierre Destrumelle fera appel à lui pour dix rencontres et il en rejouera douze la saison 74/75 où Valenciennes terminera premier de son groupe, ce qui veut dire que Cloët et les Pierre Neubert, Bruno Zaremba et Patrick Jeskowiak joueront l'année suivante en première division.
 
Mais au lieu de goûter à la première division avec son club formateur il prend la décision d'aller rejoindre un autre promu, l'AS Nancy Lorraine. Pour la saison 75/76, l'entraîneur Antoine Redin fera appel à Jean-Claude pour une quinzaine de matchs et à Nancy on se sert de ses compétences en défense centrale alors qu'à Valenciennes on le positionnait sur un côté. La saison 76/77 verra Cloët devenir un titulaire indiscutable dans l'axe de la défense nancéienne au côté de Carlos Curbelo et l'équipe lorraine terminera à une très belle quatrième place. L'ancien valenciennois va vivre une époustouflante saison 77/78 en terminant sixième du championnat et surtout en remportant la finale de la coupe de France en battant en finale l'OGC Nice de Dominique Baratelli, Nabatingue Toko, Jean-Noël Huck et Nenad Bjekovic. Et avec les Carlos Curbelo, Jean-Michel Moutier, Jean-Pierre Raczynski, Pierre Neubert, Francisco Rubio, Olivier Rouyer et Michel Platini, Jean-Claude va inscrire son nom dans l'histoire du club lorrain. Et toute cette petite bande est surnommée le «  lycée papillon « . Pendant la saison 78/79, Cloët va connaître la coupe d'Europe en participant à la coupe des Coupes et Nancy se fera éliminer en huitième de finale par le Servette de Genève après avoir sorti les danois du BK Frem Copenhague. Lors de cette saison, Jean-Claude ne jouera qu'une vingtaine de matchs et Platini sera blessé la plupart de l'exercice, c'est un peu pour cela que les lorrains feront une année un peu moyenne. De la saison 79/80 à celle de 81/82, Jean-Claude et Nancy feront d'excellentes saisons, ce qui amènera le club lorrain à s'installer dans la première partie du classement en championnat.
 
JEAN-CLAUDE CLOET
 
JEAN-CLAUDE CLOET
 
Après sept années passées en Lorraine, Cloët âgé de 31 ans décide de partir en seconde division pour évoluer sous les couleurs de l'AS Cannes. Les deux saisons cannoises ( 82/83 et 83/84 ) verront Jean-Claude se classer en milieu de tableau mais en terme de matchs joués, ne sera plus trop considérer comme un titulaire indispensable surtout la première année ( 17 matchs en 82/83 et 27 matchs en 83/84 ).
 
Pour finir sa carrière pépère, Jean-Claude ira jouer une année à Saint-Dizier qui évolue en division 3 et là il donnera un coup de main au club haut-marnais pour terminer second en championnat mais loupera de peu la montée en seconde division. Sur cet ultime exercice, il dira stop à une honorable carrière.
 
RECONVERSION :
 
Après l'arrêt de sa carrière, Jean-Claude reviendra à Nancy pour devenir le directeur du centre de formation. Ensuite il aura entraîné l'équipe de Gravelines en division 4 ( pas de dates précises ). Pour la saison 93/94, il prendra en main l'équipe de Calais RUFC et après cette saison il sera coordinateur technique à Lille OSC, entraîneur au SAS Epinal en CFA et ensuite à l'Etoile Filante Bastiaise en CFA2. A partir de 2003, il deviendra l'adjoint de Ladislas Lozano alors entraîneur du Stade de Reims et Cloët assurera l'intérim en fin de saison 2004/2005 lorsque Lozano sera limogé.
Et à partir d'Octobre 2005, il est en Haute Corse où depuis il a entraîné des clubs comme l'AS Vescovato/Folelli, l'AS de la Costa Verde et le Gallia Club de Lucciana.
Et normalement depuis 2010, il serait sans club aux dernières nouvelles.
 
PALMARES :
 
-1978 : Vainqueur de la coupe de France ( Nancy ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1973 à 1975 : Valenciennes ( France ) 22 matchs joués.
-1975 à 1982 : AS Nancy Lorraine ( France ) 199 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1982 à 1984 : AS Cannes ( France ) 44 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1984 à 1985 : Saint-Dizier ( France ).
 
 
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#Posté le vendredi 23 mars 2012 04:42

ALBERT CARTIER

 
Albert Cartier était un défenseur qui avait beaucoup d'assurance et qui jouait sans nervosité. Ayant des capacités physiques et morales ainsi qu'un bon sens du placement, il deviendra un stoppeur redouté qui aura muselé de redoutables buteurs tels que Kist, Amisse et Dieter Muller. Il aura passé toute sa carrière professionnelle en Lorraine ( sept ans à Nancy et huit ans à Metz ).
 
ALBERT CARTIER
 
Albert Cartier est né à Vesoul dans la Haute-Saône en 1960. Il fera ses premiers pas footballistiques à l'AS Vagney dans les Vosges et à l'adolescence il rejoindra le centre de formation l'INF Vichy. En 1980, il signera un contrat à l'ASNL où pour la saison 80/81, l'entraîneur Georges Huart fera appel à lui pour seulement deux petits matchs. La saison 81/82 verra Albert intégrer un peu plus ( 18 matchs ) le groupe nancéien où il va côtoyer les Fernando Zappia, Ruben Umpierrez, Bernard Zénier, Francisco Rubio, Philippe Jeannol et encore pleins d'autres. Les deux saisons suivantes verront Cartier jouer sa vingtaine de matchs par saison et c'est à partir de la saison 1984/1985 qu'Albert devient un titulaire indiscutable au sein de la défense nancéienne associé en premier lieu ( de 84 à 86 ) à Jean-Luc Arribart et sa dernière saison ( 86/87 ) il le sera au hongrois Antal Nagy. Mais cette dernière saison sera terrible car à cause de plusieurs départs de cadres, l'équipe sera fragilisée et ça sera une des causes qui justifiera la descente en seconde division.
 
ALBERT CARTIER
 
ALBERT CARTIER
 
ALBERT CARTIER
 
Albert n'accompagnera pas Nancy en D2 car il acceptera la proposition du grand rival, le FC Metz. Il aura la lourde tâche de remplacer l'argentin Fernando Zappia parti à Lille. Pour sa première saison messine, Albert terminera à une honorable huitième place en championnat mais surtout avec les Jean-Louis Zanon, Bernard Zénier, Frédéric Pons et Eric Black, il fera gagner sa deuxième coupe de France au FC Metz en battant en finale le FC Sochaux de la génération des Franck Silvestre, Franck Sauzée, Stéphane Paille, Mickaël Madar et Gilles Rousset. La saison suivante sera un peu plus difficile car en plus d'être éliminé dés le premier tour de la coupe des Coupes par Anderlecht, Cartier et ses coéquipiers termineront quinzième en championnat à 26 points du champion marseillais. Pour la saison 89/90, le belge Henri Depireux remplace Marcel Husson mais les résultats ne vont pas suivre et c'est Joël Muller, responsable du centre de formation, qui finira la saison comme coach et Albert et les siens finiront quatorzième du championnat avec seulement quatre points d'avance sur le premier relégable, le Racing Paris 1. La saison 90/91 verra Cartier et le FC Metz conclure l'exercice en douzième position malgré la présence d'un redoutable meneur de jeu yougoslave qui marquera treize buts pendant la saison, Aloïcha Asanovic. La saison suivante se terminera à la même position que l'année précédente et verra surtout l'éclosion d'un attaquant qui finira à la seconde place du classement des buteurs avec 19 buts, un certain François Calderaro. Albert et les messins ont du prendre un abonnement à la douzième place car pendant les saisons 92/93 et 93/94 ça sera encore leur classement final. L'exercice 94/95 qui sera la dernière année d'Albert verra Metz terminer à la huitième place et aussi accéder aux demi-finales de la coupe de France qui verra s'incliner les messins de justesse face au Strasbourg d'Yvon Pouliquen. Sur cette très belle saison, Cartier prend la décision de prendre sa retraite après quinze ans de carrière.
 
ALBERT CARTIER
 
ALBERT CARTIER
 
ALBERT CARTIER
 
ALBERT CARTIER
 
RECONVERSION :
 
Aussitôt sa retraite prise, Albert prendra en main l'équipe réserve du FC Metz jusqu'en Décembre 2000 date à laquelle il remplacera Joël Muller limogé pour mauvais résultats après onze ans à la tête du club messin. Et grâce au courage de ses joueurs et surtout aux exceptionnelles prouesses de Faryd Mondragon dans les buts, Albert réussira à maintenir les Grenats parmi l'élite française. Mais pour la saison 2001/2002, Albert n'ira pas jusqu'au bout de l'exercice car vu les résultats, il se fera remplacer en cours d'année par Gilbert Gress mais cela ne suffira pas car Metz redescendra en seconde division après 35 ans de suite en division 1.
Cartier retrouvera un club en Juin 2002 en signant au FC Gueugnon qui évolue en Ligue 2. Il restera sur le banc de touche de ce club jusqu'à plus de la moitié de la saison 2003/2004.
Albert s'exilera en Belgique pour la saison 2004/2005 pour prendre en main La Louvière qu'il emmènera à une belle septième place en championnat ( meilleur classement du club ).
 
En Juillet 2005, il est nommé entraîneur du FC Brussels qui évolue dans l'élite belge. Il dirigera ce petit club de milieu de tableau jusqu'en Janvier 2008 date à laquelle il se fera licencier pour mauvais résultats ( son club était dans les dernières places et surtout il venait d 'encaisser un 7 à 2 ).
La semaine suivante de son limogeage, le RAEC Mons l'engage et malgré de bons résultats ( qui évitera la relégation ) Albert ne voudra pas prolonger son contrat.
Pour la saison 2008/2009, il signe à l'AFC Tubize où il ne pourra éviter la descente en seconde division et il ne voudra pas aller évoluer à l'échelon inférieur.
Et c'est pour cette raison qu'il acceptera la proposition du Panthrakikos en Grèce pour la saison 2009/2010 mais il ne finira pas l'exercice pour cause de mauvais résultats.
La saison 2010/2011 verra Albert revenir en Belgique pour prendre en main l'équipe de l'AS Eupen mais en Avril 2011 il se fera remercier pour des raisons encore inconnues ( sûrement des mauvais résultats car le club était en bas de classement ).
Pour la saison 2011/2012, Cartier devait coacher l'équipe du CS Constantine évoluant dans le championnat d'Algérie mais au dernier moment l'affaire a capoté et depuis l'ancien messin est sans club.
 
A l'aube de la saison 12/13 il fera son retour en France afin de reprendre en main le FC Metz qui venait d'être relégué en National et réussira même à faire remonter illico-presto le club mosellan en Ligue 2 suite à la seconde position finale acquise à six points de Créteil-Lusitanos. Cette belle saison 12/13 lui vaudra d'être élu meilleur entraîneur de l'année 2013 par le magazine France Football.
Dans la foulée il emmènera les Grenats à la première place du championnat de Ligue 2 13/14 avec onze points d'avance sur le RC Lens validant ainsi leur retour au plus haut niveau français après six ans d'absence et surtout en ajoutant un nouveau trophée à leur palmarès même si ce n'était qu'un titre de champion de France de Ligue 2. Cette belle année lui vaudra d'être élu meilleur entraîneur de Ligue 2 lors des Trophées UNFP et de signer une prolongation de deux ans en faveur du FC Metz.
La saison 14/15 sera plus difficile en Ligue 1 ce qui amènera le FCM à terminer 19ème à douze points du premier relégable tout en ayant la seconde plus mauvaise attaque de l'élite avec 31 buts de marqués ( à deux unités du FC Nantes ) et l'une des plus mauvaises défenses avec 61 buts d'encaissés à égalité avec Lens ( derrière Reims ( 66 ), Toulouse ( 64 ) et Evian-Thonon-Gaillard ( 62 ) ).
 
Alors pendant l'été 2015 il sera remercié par Metz mais quelques mois plus tard et plus précisément au mois d'Octobre 2015 il rebondira du côté de Sochaux afin de succéder à Olivier Echouafni.
 
En 2017 libre de tout contrat il s'engagera avec le GFC Ajaccio qui évoluait en Ligue 2.
 
PALMARES :
 
-1988 : Vainqueur de la coupe de France ( Metz ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1980 à 1987 : AS Nancy Lorraine ( France ) 175 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1987 à 1995 : FC Metz ( France ) 227 matchs joués pour sept buts de marqués.
 


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#Posté le vendredi 23 mars 2012 04:13

Modifié le samedi 28 octobre 2017 12:34

CEDRIC LECLUSE

Cédric Lécluse fut un joueur d'un seul club car il sera le recordman du nombre de matchs joués avec le maillot de Nancy ; 432. A part un intermède de six mois en Chine et une année à Angers, il aura porté depuis ses quatorze ans le maillot nancéien où il aura tout connu ( les galères et surtout la victoire de la coupe de la Ligue 2006 ).
CEDRIC LECLUSE
 
 
Cédric Lecluse est né en 1972 à Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Il débutera le football à l'âge de sept ans dans le club d'Amilly dans la banlieue de Montargis. A quatorze ans, Cédric est venu faire un stage de trois semaines en Forêt de Haye et celui-ci fut concluant et c'est ainsi que l'adolescent intégrera le centre de formation de l'ASNL. Il grimpera les échelons un à un jusqu'à l'équipe première lorsque l'entraîneur, Olivier Rouyer, fera appel à lui pour jouer au poste de stoppeur lors de la saison 91/92. A partir de la 18ème journée, il sera associé en défense centrale à l'allemand Alfred Schön et pour sa première saison professionnelle, Cédric connaîtra la relégation en seconde division car Nancy terminera bon dernier du championnat. Pour la saison 92/93, Olivier Rouyer associera Lécluse avec un autre produit «  made in ASNL «  en la personne d'Eric Rabesandratana et ce tandem marchera à merveille mais le club lorrain manquera les barrages pour deux petits de retard sur l'OGC Nice. De 1993 à 1996, Cédric sera un titulaire indiscutable au sein de la défense nancéienne et pendant cette période il verra Laszlo Bölöni prendre la place d'Olivier Rouyer comme coach ( plus précisément en 1994 ). Et sous la conduite du roumain, Cédric et les Mustapha Hadji, Sébastien Schemmel, Pablo Corréa, Grégory Wimbée et Philippe Avenet termineront à la troisième place du classement et assureront la remontée du club lorrain en première division. De 1996 à 2000, Lécluse jouera au yoyo entre la première et seconde division ( 1996/1997 en D1, 1997/1998 en D2, 1998/1999 et 1999/2000 en D1 ). Pendant les matchs de préparation pour la saison 2000/2001 qui se déroulera en seconde division, Lécluse se blesse gravement et sera absent pendant cinq mois. Pendant son absence, la charnière centrale Abdeslam Ouaddou et Vincent Hognon marchera à merveille et à son retour Cédric doit cirer le banc de touche, se contentant de disputer quelques matchs lorsque Ouaddou part jouer avec la sélection du Maroc. Pour la saison 2001/2002, Lécluse retrouvera une place de titulaire au sein de la défense centrale nancéienne au côté de Vincent Hognon mais Nancy ne jouera pas le haut du tableau et voulant découvrir autre chose c'est pour cela que pour la saison 2002/2003 Cédric prend la décision de s'exiler en Chine pour signer au Cosco Shanghaï. Mais l'expérience s'avéra un vrai fiasco car il ne s'adaptera jamais au mode de vie chinois et au bout de six mois résiliera son contrat. De retour en France, il viendra finir la saison 2002/2003 dans son club formateur et après celle-ci il signera un nouveau contrat de deux ans. De la saison 2003/2004 à celle de 2004/2005, Lécluse sera associé à Patrick Moreau pour composer la charnière centrale mais jouera pour le poste de stoppeur en alternance avec un petit jeune qui sort les crocs, Pape Malickou Diakhaté. Mais il participera amplement à la remontée de son club en première division en fin de saison 2004/2005. Pour la saison 2005/2006, barré par la paire Diakhaté-Puygrenier, il participera tout de même à 27 rencontres de championnat et arrivera à maintenir Nancy dans l'élite française. Il remportera avec ses coéquipiers la coupe de la Ligue en battant en finale l'OGC Nice du coach Frédéric Antonetti. Durant la saison 2006/2007, pour Lécluse ça sera un peu dur en question de matchs joués ( quatorze ) car l'entraîneur Pablo Corréa a une excellente défense composée de Chrétien-Diakhaté-Puygrenier et Sauget et Cédric joue seulement lorsqu'il ya blessures ou suspensions de ses coéquipiers.
 
CEDRIC LECLUSE
 
CEDRIC LECLUSE
 
CEDRIC LECLUSE
 
CEDRIC LECLUSE
 
 
 
CEDRIC LECLUSE
 
 
 
Pour la saison 2007/2008, il signera un contrat au SCO Angers où il portera le brassard de capitaine dés sa première saison et il s'en tirera extrêmement bien au niveau du jeu car il fera une saison pleine ( 32 matchs pour trois buts ). Après cet ultime exercice, il prendra la décision d'arrêter sa carrière de footballeur à l'âge de 36 ans.
 
CEDRIC LECLUSE
 
CEDRIC LECLUSE
 
 
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, il ouvrit un complexe de foot en salle appelé le «  Real Soccer «  mais depuis il a annoncé la faillite de l'installation. Depuis Juin 2011, il a pris en main l'équipe de l'AS Villey St Etienne, village où il réside.
 
PALMARES :
 
-1998 : Champion de France de division 2 ( Nancy ).
-2005 : Champion de France de division 2 ( Nancy ).
-2006 : Vainqueur de la coupe de la Ligue ( Nancy ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1991 à 2002 : AS Nancy Lorraine ( France ) 327 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-2002 à Déc 2002 : Cosco Shanghaï ( Chine ).
-Janv 2003 à 2007 : AS Nancy Lorraine ( France ) 103 matchs joués cinq buts de marqués.
-2007 à 2008 : Angers ( France ) 32 matchs joués pour trois buts de marqués.
 
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#Posté le vendredi 23 mars 2012 03:10

Modifié le vendredi 23 mars 2012 13:14

JEAN-LUC ARRIBART

Jean-Luc Arribart était un de ces bons libéros qui avaient toutes les qualités requises pour évoluer au poste de dernier rempart d'une défense. Il était doté d'une intelligence, d'une autorité, d'une expérience due à la maturité qu'il a eu à ce poste dés ses premiers matchs et en plus il était doté d'un sang froid exemplaire aux grosses actions dangereuses. Et en plus de toutes ces qualités, il possédait une excellente vision de jeu qui lui servait pour pratiquer de merveilleuses relances. Dans toutes les équipes où il a joué, il était une des pièces maîtresses de chaque entraîneur. Une bonne petite carrière pour un joueur qui n'a pas été trop reconnu à sa juste valeur.
 
JEAN-LUC ARRIBART
 
Jean-Luc Arribart est né à Rennes en 1955. C'est tout naturellement dans sa ville natale qu'il découvrit le football et dés son plus jeune âge, il montrera de bonnes qualités au poste de milieu de terrain qui lui promettaient un bel avenir. Pour ses dix ans, il intégrera le centre de formation du Stade Rennais où il sera très bien encadré par les éducateurs et pour cette raison il progressera à une inouïe vitesse et jouera dans toutes les équipes de jeunes du Stade Rennais Université Club ( ancien nom de Rennes ). En Juin 1973 à l'âge de 18 ans, Jean-Luc marquera son nom dans l'histoire de son club car avec d'autres jeunes joueurs talentueux tels que Pierrick Hiard, Jean-Paul Rabier et Christian Gourcuff en remportant la coupe Gambardella en battant en finale aux tirs aux buts l'AS Brest. Et pendant cette compétition, Arribart montrera de réelles qualités en tant que défenseur central et malgré ce titre il préfère obtenir son BAC avant de se tourner réellement au football. Après l'obtention de son diplôme, Jean-Luc intégrera l'équipe première de Rennes lors de la saison 74/75 aux côtés de joueurs comme Laurent Pokou et Houssaine Anafal. Son premier match professionnel sera contre le grand Stade de Reims et il ajoutera trois autres rencontres pour cette saison là. La saison 75/76 verra Rennes jouait en division 2 et Arribart va profiter de cette occasion pour devenir un titulaire en cours de championnat ( 17 matchs soit en tant que défenseur central ou milieu défensif ) et participera grandement à la remontée des Rouges et Noirs en première division. La saison 76/77 sera un vrai calvaire pour Jean-Luc et les Rennais car les résultats ne suivront pas et ça sera le retour immédiat en D2. La seule satisfaction pour Arribart sera de terminer meilleur buteur du club avec six buts ce qui est un exploit vu le poste qu'il occupe sur le terrain. Pour la saison 77/78, ça se passera en deuxième division mais cette fois Jean-Luc et ses coéquipiers ne feront pas remonter le club aussitôt mais c'est pendant cette saison qu'Arribart se spécialisera au poste de défenseur central car depuis le début de sa carrière il faisait du va et vient entre la défense et le milieu de terrain à cause de sa polyvalence.
 

Après quatre ans à jouer pour Rennes, Jean-Luc est transféré au Stade Lavallois malgré le gros intérêt que lui portait les Girondins de Bordeaux. Cela ne lui fait pas beaucoup de kilomètres à déménager, il a choisi Laval car à l'époque c'était un club qui commençait à prendre de l'ampleur dans le championnat français. Associé en charnière centrale à Jacques Pérais, Arribart va devenir un libéro intraitable sous les couleurs du club mayennais et sera très régulier dans ses prestations. Malgré une défense un peu fragile ( 73 buts encaissés pendant l'exercice ), Laval se sauvera in-extrémis de la descente en D2. La saison 79/80 sera de meilleure augure car Jean-Luc et les François Brisson, Patrick Delamontagne, Jean-Marc Furlan et Erwin Kostedde finiront à une belle douzième place en championnat. La saison 80/81 sera très difficile pour Jean-Luc car son association en défense centrale avec Patrice Bozon ne s'avère pas du tout compatible et c'est lui qui perdra sa place pour les dix dernières journées du championnat en faveur d'un petit jeune issu du centre de formation lavallois, Michel Sorin.
 
Alors là Arribart décide de quitter Laval pour aller jouer en division 2 plus précisément à Reims. Le club champenois veut redevenir un grand club français et avec l'aide de Jean-Luc et des joueurs comme Pierre Lechantre, Hubert Velud, Jean-François Charbonnier, ils  vont essayer de faire remonter Reims en première division et le plus rapidement possible. Après la saison 81/82 terminée à la sixième place, Jean-Luc ira pour la saison 82/83 jusqu'à l'épreuve des barrages d'accession en D1 mais échouera aux portes du Saint Graal en perdant contre le Nîmes Olympique. La saison 83/84 sera aussi réussie que la précédente mais Reims échouera encore pour la montée à l'échelon supérieur et Arribart a envie de retrouver la première division et pour cela il décide de quitter le Stade Rémois.
 
A l'été 1984, Arsène Wenger, que Jean-Luc avait rencontré au sein de l'équipe de France Universitaire, vient lui proposer un contrat pour succéder à Philippe Jeannol parti au PSG. Associé à Albert Cartier, Arribart fera deux saisons pleines en Lorraine ( la première Nancy terminera douzième et la deuxième les Lorrains affronteront Mulhouse en barrage et sauveront leur place en première division ).
 
JEAN-LUC ARRIBART
 
Pour la saison 86/87, Jean-Luc repart en seconde division pour évoluer à Orléans avec un projet de reconversion à la clé. Mais l'expérience fut un vrai échec et c'est pour cela qu'il retourne à Laval pour la saison 87/88 où il jouera vingt matchs pour quatre buts en première division et après cette ultime saison, il mettra un terme à sa carrière.
 
JEAN-LUC ARRIBART
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, Arribart roulera encore un peu sa bosse sur les terrains amateurs ( trois mois chez les Léopards de Saint-André sur l'île de la Réunion et deviendra entraîneur-joueur de Châlons-sur-Marne pendant quelques mois où il fera monter le club en quatrième division ). En 1990, âgé de 35 ans il arrête définitivement avec le monde du football. Aussitôt, il s'occupe des intérêts de footballeurs professionnels durant huit ans avant d'accepter un poste de consultant sur Canal+ qu'il exercera pendant 18 mois. En Décembre 99, Gervais Martel le président du RC Lens lui demande de devenir le directeur technique du club nordiste mais l'aventure ne durera qu'un an car en interne on lui mettra des bâtons dans les roues. En 2002, Arribart ira commenter la coupe du monde pour TF1 en remplacement de Guy Roux qui était bloqué par la reprise de l'entraînement de l'AJ Auxerre. A la suite, il formera un duo avec Christian Jeanpierre pour commenter la Ligue des Champions et participer à quelques émissions de Téléfoot. Il a travaillé aussi pour Eurosport et TPS et aujourd'hui il commente toujours des matchs pour Eurosport dont il est l'un des principaux commentateurs.
 
JEAN-LUC ARRIBART
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1974 à 1978 : Rennes ( France ) 78 matchs joués pour neuf buts de marqués.
-1978 à 1981 : Laval ( France ) 92 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1981 à 1984 : Reims ( France ) 90 matchs joués pour 14 buts de marqués.
-1984 à 1986 : AS Nancy Lorraine ( France ) 74 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1986 à 1987 : Orléans ( France ) 19 matchs joués pour un but de marqué.
-1987 à 1988 : Laval ( France ) 20 matchs joués pour quatre buts de marqués.
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#Posté le jeudi 22 mars 2012 17:23

FERNANDO ZAPPIA

Fernando Zappia était un de ces bons défenseurs que l'Argentine sort en milliers. Il était bon sur l'attaquant avec une excellente relance, pas reconnu dans son pays mais il fera une honorable carrière dans le championnat français. Il fera partie de l'équipe du FC Metz qui avait éliminé le grand Barcelone.
 
FERNANDO ZAPPIA
 
Fernando Zappia est né à Buenos Aires en Argentine en 1955. C'est tout naturellement qu'il va choisir sa voie dans le football et qu'il va intégrer le centre de formation de River Plate. Pour la saison 1975, il participera à six rencontres car en défense les places étaient chères à cause des titulaires déjà en place ( Daniel Passarella, Roberto Perfumo, Comelles, Reinaldo Merlo ) mais son nom sera tout de même associé pour le titre de champion Metropolitano ( deux matchs joués ) et aussi pour celui de Nacional ( quatre matchs joués ). La saison 1976 verra Zappia jouer quinze matchs dans toute la saison et pour cette raison il acceptera de rejoindre Lanus pour pouvoir engranger de l'expérience.
 
Et là dans cette équipe, il va devenir un titulaire indiscutable et montrera toutes les qualités qu'il n'a pu faire admirer lorsqu'il jouait à River Plate. Malgré une saison complète, il ne pourra rien faire pour empêcher Lanus d'être relégué en seconde division.
 
Pour la saison 78/79, Fernando décide de quitter l'Argentine pour aller s'exiler en Europe pour signer un contrat en Autriche au FC Wacker Innsbruck. Il y fera une bonne saison mais connaîtra de nouveau la relégation à l'échelon inférieur mais par contre remportera la coupe d'Autriche en battant en finale le l'Admira/Wacker Vienne . La saison 79/80 se passera en seconde division d'Autriche où Zappia et ses coéquipiers louperont de peu la montée car ils seront devancés par le SC Eisenstadt.
Même en jouant dans un championnat de faible niveau, Fernando se fit remarquer par des recruteurs de clubs plus huppés que le Wacker Innsbruck car les superviseurs de clubs français pas trop riches vont voir des matchs dans des petits championnats étrangers pour essayer de trouver des perles rares.
 
Et c'est comme ça que Zappia va atterrir en Lorraine plus précisément à Nancy car les dirigeants lorrains cherchaient un successeur à Carlos Curbelo parti à Nice. Ses débuts furent assez hésitants mais avec de la persévérance il va vite prendre ses marques pour devenir vite fait un des hommes forts de la formation nancéienne. Pendant les trois saisons qu'il passera à Nancy, il formera avec Jean-Claude Cloet, Pierre Neubert, Philippe Jeannol, Dominique Lokoli, Albert Cartier, Jacky Perdrieau, Didier Casini et Jean-Michel Moutier comme gardien de but, l'une des meilleures défenses que le club ait eu et avec cette bonne assise défensive Nancy se classera pendant ces trois années entre la septième et huitième place.
 
FERNANDO ZAPPIA
 
FERNANDO ZAPPIA
 
A l'été 83, Fernando déménage chez le voisin et ennemi mortel de l'ASNL, le FC Metz. Dés sa première saison, avec les Vincent Bracigliano, Philippe Hinschberger, Tony Kurbos, Michel Ettore, Eric Pécout, Jean-Philippe Rohr et Jean-Paul Bernad et à la surprise générale il va remporter la coupe de France en battant en finale l'AS Monaco de Bruno Bellone et Uwe Krause. Pour la saison 84/85, Zappia va goûter à la Ligue des Champions et dés le premier tour il va affronter le grand Barcelone et tout le monde promet aux messins une grosse branlée. Au match aller, Fernando et ses coéquipiers ne vont rien voir et vont subir la loi des Catalans ( défaite quatre à deux ) mais au retour ils vont retourner la situation en leur faveur en battant en Catalogne le Barça quatre à un. L'exploit fait le tour du monde mais restera sans suite car le FC Metz perdra au prochain tour contre le Dinamo de Dresde. Et en championnat, de la saison 84/85 jusqu'à celle de 86/87 Zappia et ses collègues tiennent le haut du pavé car durant ce laps de temps ils arracheront deux qualifications européennes ( cinquième en 84/85, sixième en 85/86 et sixième en 86/87 ).
 
FERNANDO ZAPPIA
 
FERNANDO ZAPPIA
 

 
FERNANDO ZAPPIA
 
Après quatre énormes saisons en Moselle, Fernando veut aller goûter à autre chose et c'est pour cela qu'il file dans le Nord à Lille. Durant deux ans ( de 87 à 89 ), Fernando va vivre une belle aventure avec les Philippe Périlleux, Jocelyn Angloma, Erwin Vanderbergh et Alain Fiard, et tout ce beau monde se classera onzième en 87/88 et huitième en 88/89.
 
FERNANDO ZAPPIA
 
FERNANDO ZAPPIA
 
Six ans après avoir quitter Nancy, le libéro argentin revient en Meurthe et Moselle pour apporter son expérience issue de plus de trois cent matchs joués en première division française et il sera un des grands artisans de la remontée du club lorrain dans l'élite du football français de même que Sylvain Mastriciano, Claude Deplanche, Eric Martin, Franck Gava, Ray Stephen et David Zitelli. Pour couronner cette belle saison, Fernando et ses potes s'adjugent le titre de champion de France de division 2.
 
A 35 ans, Zappia retourne en Argentine pour jouer à Atlanta qui évolue dans les divisions inférieures du pays. Deux ans après, il décide de prende une retraite bien méritée.
 
RECONVERSION :
 
Depuis l'arrêt de sa carrière, Fernando dirige un complexe sportif où les gens viennent après leur journée de travail pour se changer les idées pendant une heure ou deux.
Et de temps en temps, les dirigeants de Lille font appel à Zappia pour qu'il leur donne son avis sur des jeunes talents argentins ou provenant d'Amérique du Sud qui intéressent les Dogues.
 
PALMARES :
 
-1975 : Champion du Metropol et du Nacional ( River Plate ).
-1979 : Vainqueur de la coupe d'Autriche ( Wacker Innsbruck ).
-1984 : Vainqueur de la coupe de France ( Metz ).
-1990 : Champion de France de Division 2 ( Nancy ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1975 à 1977 : River Plate ( Argentine ) 21 matchs joués.
-1977 à 1978 : Lanus ( Argentine ) 29 matchs joués.
-1978 à 1980 : Wacker Innsbruck ( Autriche ) 41 matchs joués pour un but de marqué.
-1980 à 1983 : AS Nancy Lorraine ( France ) 98 matchs joués.
-1983 à 1987 : FC Metz ( France ) 140 matchs joués pour un but de marqué.
-1987 à 1989 : Lille OSC ( France ) 65 matchs joués.
-1989 à 1990 : AS Nancy Lorraine ( France ) 33 matchs joués pour un but de marqué.
-1990 à 1992 : Atlanta ( Argentine ) 32 matchs joués.
 
 
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#Posté le jeudi 22 mars 2012 17:01

Modifié le vendredi 23 mars 2012 13:15

YVON POULIQUEN

Yvon Pouliquen était un de ces joueurs où dans toutes les équipes qu'il a évolué, il était un joueur multifonction car il pouvait jouer à tous les postes qu'on lui proposait et sans rechigner. Et soit en arrière droit, en libéro, en ailier droit et en milieu défensif, il se donnait toujours à fond et n'avait jamais un geste dangereux. En un mot, c'était un joueur franc et loyal et qui ne trichait jamais.
 
YVON POULIQUEN
 
Yvon Pouliquen est né en Octobre 1962 à Morlaix en Bretagne. Fou de foot, il intégrera le centre de formation de Brest à l'âge de quinze ans et fera ses débuts professionnels en équipe première lors de la saison 81/82 en entrant en seconde période lors d'un match contre Tours. La saison 82/83 verra Yvon s'installer dans l'effectif brestois au milieu des Jocelyn Rico, Jean-Luc Le Magueresse, Richard Honorine, Karim Maroc en participant à 27 rencontres du championnat. Pour la saison 83/84, Pouliquen deviendra un véritable titulaire dans le onze du Stade Brestois et formera avec Slavoljub Muslin un duo de demis défensifs alliant jeunesse et expérience mais évitera de justesse la descente en seconde division. La saison suivante sera un peu mieux pour Yvon et ses coéquipiers car le club breton terminera à une honorable neuvième place et Pouliquen avalera sa trentaine de matchs pour l'exercice complet. Après une saison 85/86 terminée à la quatorzième place, Yvon verra arriver pour la saison 86/87 des stars sud-américaines telles que José Luis Brown et Julio Cesar qui après des débuts en fanfare permettront au club d'atteindre une historique huitième place ( et qui restera le meilleur classement du club ) mais Yvon ne jouera qu'une vingtaine de rencontres.
 
YVON POULIQUEN
 
YVON POULIQUEN
 
A l'été 87, Yvon accepte l'offre de Laval et immédiatement va s'installer dans le onze type qu'il ne quittera pas de la saison car il participera aux 38 rencontres du championnat. La saison 88/89 sera très difficile pour Pouliquen et ses compères comme Franck Leboeuf, Bruno Steck, Marco Morgante, François Brisson et François Oman-Biyik car le club de la Mayenne terminera à la 19ème place et treize ans après retrouve la seconde division.
 
YVON POULIQUEN
 
Ne voulant pas jouer à l'échelon inférieur, Yvon rejoindra l'AS Saint-Etienne où avec Philippe Tibeuf et Laurent Fournier, il luttera toute la saison 89/90 pour le maintien du club dans l'élite. La saison suivante sera un peu mieux pour Yvon et ses coéquipiers car l'ASSE terminera à une honnête treizième place ( pas loin des places de relégables tout de même ) mais vu l'effectif qu'il y avait ( S.Kastendeuch, L.Moravcik, J-P.Cyprien, J.Sivebaek, T.Laurey, P.Tibeuf, J-C-Pagal, R.Witschge ), ça aurait du être plus performant.
 
YVON POULIQUEN
 
YVON POULIQUEN
 
 
La saison 91/92 verra Pouliquen évoluait en seconde division car il a accepté de jouer à ce niveau pour donner un coup de main à Strasbourg pour essayer de remonter en première division. Et avec les Didier Monczuk, Stephen Keshi, Franck Leb¼uf, Jean-Jacques Etamé, Jacky Paillard et Ivan Hasek, il va réussir le pari en terminant deuxième en championnat derrière les Girondins de Bordeaux. Et surtout en battant en pré-barrages Le Mans, en barrage Angers et en barrage D1-D2 le Stade Rennais. La saison 92/93 sera honorable pour un promu car Pouliquen et ses coéquipiers termineront à la huitième place. Les saisons 93/94 et 94/95 verront Strasbourg terminer en milieu de tableau ( treizième et dixième ) mais au mois de Mai 95 Yvon et les Alexander Vencel, David Régis, Martin Djétou, Marc Keller et Xavier Gravelaine joueront la finale de la coupe de France qu'ils perdront contre le PSG de Bernard Lama et Pascal Nouma. La saison 95/96 verra Yvon et Strasbourg terminer neuvième en championnat mais surtout iront jusqu'en seizième de finale de la coupe UEFA où ils se feront éliminer par le Milan AC de George Weah et Paolo Maldini. Après cette belle saison, Yvon prendra la décision de ranger ses crampons.
 
YVON POULIQUEN
 
 
RECONVERSION :
 

A la fin de sa carrière, Yvon rejoindra le staff strasbourgeois pour donner un coup de main à l'entraîneur, Jacky Duguépéroux tout en jouant de temps en temps avec l'équipe réserve pour donner un coup de pouce. En décembre 97, il est nommé entraîneur de l'équipe réserve, poste qu'il occupera jusqu'en Novembre 2000 date à laquelle il est promu entraîneur chef de l'équipe première en remplacement de Claude Le Roy. Et avec un effectif assez riche ( Chilavert, Njanka, Ismaël, Bertin,
Luyindula, Ljuboja, Martins et Beye ) il ne réussira pas à maintenir le club dans l'élite française mais donnera un peu le sourire au peuple alsacien en remportant la coupe de France en battant en finale Amiens SC. Et les dirigeants strasbourgeois n'ont pas voulu renouvelé l'expérience avec Yvon comme entraîneur en seconde division.
 
En Janvier 2002, Lorient fait appel à Pouliquen pour remplacer Angel Marcos et ça se passera comme avec Strasbourg l'année précédente, il n'arrivera pas à maintenir les Merlus en première division mais ramènera la coupe de France dans le Morbihan en battant en finale le Bastia de Tony Vairelles et Ali Boumnijel. Et avec les Pascal Delhommeau et Jean-Claude Darcheville, il aurait pu faire un doublé dans les coupes nationales car Lorient a perdu en finale de la coupe de la Ligue contre le Bordeaux de Pauleta et Alexei Smertin. La saison 2002/2003 verra Pouliquen et Lorient faire un petit tour en coupe UEFA mais l'entraîneur lorientais ne réussira pas à faire remonter le club breton en première division et c'est pour cette raison qu'il fut remplacé par Christian Gourcuff pour la saison 2003/2004.
 
En Juin 2004, Guingamp, qui vient de descendre en Ligue 2, nomme Yvon comme coach et lui demande de faire remonter le club en une saison mais le souhait ne se réalisera pas car la bande à Fabrice Abriel terminera à la septième place de l'exercice. Pour la saison 2005/2006, Yvon se fera limogé au mois de Septembre 2005 du à un très mauvais début de championnat.
 
Pour la saison 2006/2007, il prendra en main l'équipe de Grenoble qu'il mènera à une belle cinquième place mais au bout d'un an on lui fera pas confiance pour une seconde saison et c'est son successeur Mehmed Bazdarevic qui réussira l'exploit de faire monter le club isérois dans l'élite française.
 
En Janvier 2008, Yvon reprend l'équipe du FC Metz en remplacement de Francis De Taddéo et redonnera l'envie de jouer au football à l'équipe messine après un début de saison catastrophique mais il ne parviendra pas à sauver la place du club mosellan en première division. La saison 2008/2009 était bien engagée pour remonter à l'échelon supérieur mais à partir de la trentième journée il y aura une série de sept matchs sans victoire condamnant Metz à rester une seconde saison en Ligue 2. La saison 2009/2010 sera la copie conforme de la saison précédente ( bon début d'exercice et chute en fin de saison ) et à quelques journées de la fin du championnat la direction messine limoge Pouliquen pour mettre à sa place le directeur sportif Joël Muller mais Metz échouera de nouveau au pied du podium.
 
En Septembre 2010, Yvon est appelé pour succéder à Mehmed Bazdarevic qui vient de quitter Grenoble et là il vivra une saison catastrophique sur tous les plans ( en championnat bon dernier et relégation administrative en CFA suite à des gros problèmes financiers ).
 
Et depuis il est sans club.
 
Aujourd'hui il a choisi une voie très différente puisqu'il est devenu agent de joueurs.
 
YVON POULIQUEN
 
PALMARES :
 
-1995 : Finaliste de la coupe de France ( Strasbourg ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1981 à 1987 : Brest ( France ) 147 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1987 à 1989 : Laval ( France ) 76 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1989 à 1991 : AS Saint-Etienne ( France ) 75 matchs joués.
-1991 à 1996 : Strasbourg ( France ) 162 matchs joués pour quatre buts de marqués.
 
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#Posté le jeudi 22 mars 2012 16:45

Modifié le jeudi 01 janvier 2015 08:02

KIKI MUSAMPA

Kizito Musampa plus connu sous le diminutif Kiki était un de ces joueurs hyper rapide et technique, un Ribéry hollandais avant l'heure. Mais à cause de mauvais choix de clubs et d'une attitude de branleur endormi, il passera à côté d'une grande carrière mais aura remporté tout de même trois titres de champions ( deux avec l'Ajax et un avec Bordeaux ).
 
KIKI MUSAMPA
 
Kiki Musampa est né à Kinshasa au Zaïre en 1977. En étant gamin, il atterrira aux Pays-Bas et étant attiré par le football c'est tout naturellement qu'il intégrera l'académie des jeunes de l'Ajax d'Amsterdam. Au cours de la saison 94/95, il fera une petite apparition dans l'équipe première où évoluent déjà des futurs grandes stars de la planète foot tels que Patrick Kluivert, Clarence Seedorf, Edgar Davids, Marc Overmars et bien d'autres. Et avec seulement un match de joué, Kiki verra son nom associé au titre de champion des Pays-Bas 1995. La saison 1995/1996 verra Musampa disputer 17 rencontres de championnat et là son nom sera amplement associé au nouveau titre de champion de Eredivisie. Et surtout il connaîtra l'honneur de jouer une finale de Ligue des Champions ( la deuxième consécutive du club ) à peine âgé de 19 ans mais là il n'aura pas l'honneur d'être champion d'Europe car l'Ajax s'est fait battre aux tirs aux buts par la Juventus de Didier Deschamps et Fabrizio Ravanelli. Kiki s'imposera un peu plus lors de la saison 96/97 ( 24 matchs pour cinq buts ) mais ne gagnera aucun trophée. Et à l'été 1997, Kiki surprend tout son monde en quittant l'Ajax pour aller rejoindre la France et les Girondins de Bordeaux.
 
KIKI MUSAMPA
 
KIKI MUSAMPA
 

Sa première saison bordelaise ne sera pas trop éblouissante car Kiki ne jouera que seize matchs pour quatre buts et il ne sera même sur la feuille de match de la finale de la coupe de la Ligue que Bordeaux a perdu aux tirs aux buts contre le PSG d'Alain Roche et Patrice Loko. La saison 98/99 sera la même que la saison précédente au nombre de matchs joués mais Musampa épinglera un nouveau titre de champion à son palmarès. Car avec les Johan Micoud, Michel Pavon, Kodjo Afanou et Lilian Laslandes, Kiki et les Girondins seront champions en battant d'un point le Marseille de Robert Pirés et Laurent Blanc après une lutte acharnée tout au long de la saison entre les deux clubs.
 
 
 
KIKI MUSAMPA
 
Après deux ans passés en France, Musampa décide de rallier l'Espagne et le FC Malaga, un promu en Liga. Ses deux premières saisons ne seront pas trop folichonnes car il ne jouera qu'une dizaine de matchs par exercice. Par contre, de 2001 à 2003 il va empiler deux saison pleines ( 35 à 37 matchs par an ) où il se fera remarquer par un club plus huppé, l'Atlético de Madrid.
 
KIKI MUSAMPA
 
Là Kiki pense que dans un club comme l'Atlético, il va pouvoir redonner un gros coup d'accélérateur pour sa carrière et pour la saison 2003/2004 il montrera à tout le monde qu'il avait les capacités à s'imposer dans le onze madrilène ( 26 matchs pour deux buts ). Mais la seconde année ne sera pas du tout du même calibre car il passera le plus gros de son temps sur le banc de touche jusqu'à la trêve ( huit matchs ) et pour cette raison il acceptera de s'exiler en Angleterre à Manchester City.
 
KIKI MUSAMPA
 
De Janvier 2005 à Juin 2005, il accumulera tout de même quatorze matchs pour trois buts et c'est pas facile de s'imposer au milieu de terrain mancunien vu le monde qu'il y a. La saison 2005/2006 verra Kiki être titulaire jusqu'au mois de Décembre et ensuite il perdra petit à petit sa place au sein du onze type car ses performances descendront en qualité.
 
KIKI MUSAMPA
 
La saison 2006/2007 verra Musampa du côté de la Turquie plus précisément à Trabzonspor mais l'expérience ne fut pas concluante car il ne disputera que quatorze rencontres dans le championnat de Turquie.
 
Après avoir été libéré par Trabzonspor, il alla faire un essai à Sunderland qui ne sera pas concluant alors il repartit aux Pays-Bas où en Novembre 2007 il signera un contrat en faveur de l'AZ Alkmaar mais la direction du club batave cassera son contrat en Janvier 2008 et Kiki n'aura que cinq matchs.

Après avoir fait un essai au Toronto FC de la Major League Soccer qui s'avéra négatif, Kiki signera en Mars 2008 un contrat de deux ans en faveur de Séoul en Corée. Mais l'expérience tournera court car après seulement trois matchs de championnat Kiki et la direction coréenne trouveront un accord pour résilier son contrat en Juin 2008.
 
KIKI MUSAMPA
 
Pour la saison 2008/2009, Kiki ne jouera plus jusqu'au mois de Mars 2009, date à laquelle il signera à Willem II Tilburg aux Pays-Bas mais ne jouera que six petits matchs.
En Septembre 2009, Kiki est venu en Lorraine faire un essai du côté de Metz mais l'affaire capotera car les dirigeants messins n'ont pas voulu prendre de risques avec un joueur qui ne joue plus trop depuis presque trois ans. Et sur cet ultime échec Musampa décide de prendre sa retraite professionnelle.
 
SELECTION :
 
Kiki aura joué pour la sélection des moins de 20 ans et celle des moins de 21 ans néerlandaise mais n'arrivera jamais à atteindre l'équipe A des Bataves.
Un moment donné lorsque Claude Le Roy était le sélectionneur de la RD Congo, il était intéressé par Kiki mais comme ce dernier avait déjà joué pour les équipes des jeunes hollandais la FIFA ne permettra jamais à ce que cela se fasse.
 
RECONVERSION :
 
Pour l'instant aucune nouvelle de Kiki sur comment il occupe ses journées.
 
PALMARES :
 
-1995 : Champion des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1996 : Champion des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1999 : Champion de France ( Bordeaux ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1994 à 1997 : Ajax Amsterdam ( Pays-Bas ) 42 matchs joués pour six buts de marqués.
-1997 à 1999 : Girondins de Bordeaux ( France ) 33 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1999 à 2003 : Malaga ( Espagne ) 96 matchs joués pour 22 buts de marqués.
-2003 à Janv 2005 : Atlético de Madrid ( Espagne ) 34 matchs joués pour deux buts de marqués.
-Janv 2005 à 2006 : Manchester City ( Angleterre ) 41 matchs joués pour trois buts de marqués.
-2006 à 2007 : Trabzonspor ( Turquie ) 14 matchs joués.
-Nov 2007 à Janv 2008 : AZ Alkmaar ( Pays-bas ) 5 matchs de joués.
-Mars 2008 à 2008 : FC Séoul ( Corée du Sud ) 3 matchs joués.
-Mars 2009 à 2009 : Willem II ( Pays-Bas ) 6 matchs joués.
 
 
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#Posté le jeudi 22 mars 2012 16:24

Modifié le vendredi 23 mars 2012 13:16

PIERRE DEBLOCK

Pierre deblock restera à jamais lié à l'histoire du CS Sedan Ardennes car avec ses potes ( Quint, Mionnet, N'Diefi et tous les autres ), il fera monter le club ardennais du National à la Ligue 1, en allant également jusqu'à une finale de coupe de France ( perdue contre le FC Nantes ) et en qualifiant Sedan en coupe UEFA. Sa carrière restera dans les mémoires pour ses années sedanaises car après son départ des Ardennes celle-ci va beaucoup décliner due à des mauvais choix de clubs. Regrettable car il avait un réel potentiel.
 
PIERRE DEBLOCK
 
Pierre Deblock est né en 1973 à Auchel dans le Pas-de-Calais. Et c'est tout logiquement qu'il entrera au centre de formation du RC Lens. Mais il ne jouera jamais pour l'équipe première car l'entraîneur, Patrice Bergues, ne lui donnera jamais sa chance. A préciser qu'il inscrira quand même une ligne à son palmarès lors de son histoire avec les Sangs et Ors du fait qu'avec l'équipe des jeunes lensois il remportera la coupe Gambardella 1992 aux dépens de Lyon sur le score de 1-0.
 
Alors, marre de jouer avec la réserve lensoise, Pierre acceptera l'offre des dirigeants de Amiens SC et pour la saison 94/95 il effectuera une bonne saison avec 36 matchs pour quatre buts. Sa seconde année en Picardie sera moins fournie en temps de jeu mais se fera tout de même remarqué par les recruteurs du CS Sedan Ardennes qui évolue alors en National et qui cherche quelques joueurs revanchards pour essayer de constituer une bonne équipe et essayer de jouer la montée en division 2 pour la saison 96/97.
 
Pour l'exercice 96/97, ça ne sera pas le top pour Deblock car il ne fera pas trop d'apparitions dans l'effectif sedanais et en fin de saison l'objectif de monter à l'étage supérieur ne sera pas atteint ( le club ardennais terminera à la sixième place ). La saison 97/98 verra Pierre devenir un titulaire indiscutable dans le onze sedanais car il accumulera 38 matchs pour six buts et participera largement à la montée des Sangliers en seconde division même s'ils ont terminé à la seconde place du National derrière l'AC Ajaccio, ils peuvent monter à l'échelon supérieur car l'année suivante le championnat de National passera de 20 clubs à 22 et c'est pour cela que les deux premiers du championnat 97/98 montent en division 2. La saison 98/99 sera une année exceptionnelle pour Deblock car avec les Nicolas Sachy, Cédric Mionnet, Pius N'Diefi, Olivier Quint et Eduardo Oliveira, il va réussir l'exploit de faire monter Sedan en première division après 25 ans d'attente. Les Sangliers terminent seconds du championnat mais accèdent à l'élite en compagnie de Saint-Etienne et Troyes. Et cela aurait pu être une année doublement fabuleuse si Pierre et Cie n'aurait pas perdu la finale de coupe de France contre le FC Nantes de Nestor Fabbri et Olivier Monterrubio. La saison 99/00 sera une merveilleuse année pour Deblock et ses compères car pour des novices en première division, ils vont tirer leur épingle du jeu en terminant septième du championnat et vu les performances de Pierre, il a attiré les convoitises. Et c'est Guy Roux et Auxerre qui ont le plus insisté.
 
PIERRE DEBLOCK
 
Et avec des partenaires comme Olivier Kapo, Philippe Mexés et Djibril Cissé, la saison 2000/2001 se passera relativement bien car Deblock jouera 21 matchs pour un but. Mais la saison 2001/2002 ne sera pas du même calibre car Guy Roux ne l'intègre pas dans ses plans pour cet exercice alors c'est pour cela que Pierre accepte l'offre de prêt que lui fait Bastia.
 
PIERRE DEBLOCK
 
Mais il n'arrivera pas à s'imposer dans l'effectif bastiais car il ne jouera que treize matchs pour un but mais au milieu il y avait tout de même du beau monde ( Lilian Nalis, Fabrice Jau, Reynald Pedros et d'autres ).
 
PIERRE DEBLOCK
 
De retour à Auxerre, Pierre est carrément rayé des choix de Guy Roux qui lui préfère Yann Lachuer et pour cette raison il ne jouera que cinq matchs en deux saisons ( 2002/2003 et 2003/2004 ). Et en un mot, son expérience auxerroise fut un véritable échec et pour Deblock ça restera une grosse frustration.
 
PIERRE DEBLOCK
 
Après avoir eu plusieurs propositions de pas mal de clubs, Pierre préfèrera signer à Laval où le discours de l'entraîneur, Denis Troch, lui a plu et a promis à Pierre du temps de jeu dés qu'il aura retrouvé sa condition physique. Et ça se passera plutôt pas mal car au total il jouera 33 matchs pour six buts.
 
Et à l'été 2005 il prit la décision d'arrêter sa carrière car comme il dit lui-même il n'avait plus le physique mais un an après il s'engagera avec le club La Vitréenne FC où il ne fera qu'une petite saison.
 
RECONVERSION :
 
Depuis sa retraite, Pierre achète des trotteurs, les met à l'entraînement et va les voir courir. Et comme il dit, ça ne lui prend pas trop de temps et ça lui permet d'avoir des revenus sans faire grand-chose.
 
PALMARES :
 
-1999 : Finaliste de la coupe de France ( Sedan ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1993 à 1994 : RC Lens ( France ) 0 match joué.
-1994 à 1996 : Amiens ( France ) 55 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1996 à 2000 : Sedan ( France ) 109 matchs joués 19 buts de marqués.
-2000 à 2001 : AJ Auxerre ( France ) 21 matchs joués pour un but de marqué.
-2001 à 2002 : Bastia ( France ) 13 matchs joués pour un but de marqué.
-2002 à 2004 : Auxerre ( France ) 5 matchs joués.
-2004 à 2005 : Laval ( France ) 33 matchs joués pour six buts de marqués.
 
 
 
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#Posté le jeudi 22 mars 2012 13:36

Modifié le jeudi 13 avril 2017 13:17

SLAVOLJUB MUSLIN

Slavoljub Muslin était un de ces joueurs qu'on ne se souvient pas trop mais qui était indispensable dans une équipe tant son travail de chien de garde apportait beaucoup à l'équilibre du système de l'équipe mis en place par l'entraîneur. Et après avoir évoluer dans plusieurs clubs de Belgrade, il est venu terminer sa carrière en France dans des clubs tels que Lille, Brest et Caen.
 
SLAVOLJUB MUSLIN
 
 
Slavoljub Muslin est né en 1953 à Kragujevac en Serbie d'un père serbe et d'une mère croate. Mais c'est à Belgrade qu'il grandira et surtout qu'il apprendra à jouer au football. A douze ans, il intègrera le FK Belgrade pour faire ses gammes et y restera jusqu'à ses seize ans où il rejoindra le OFK Belgrade pour parfaire sa formation.
En 1972, il partira au BASK Belgrade où il y évoluera jusqu'en 1974 avant d'aller jouer un an au FK Rad Belgrade où là il tapera dans l'½il des recruteurs de l'Etoile Rouge de Belgrade.
 
Et lorsque Slavo signe dans ce grand club à l'été 1975, il va entrer dans un autre monde et surtout évoluer aux côtés de grands joueurs tels que Dragan Dzajic, Vladislav Bogicevic, Jovan Acimovic, Vladimir Petrovic et Dusan Savic entre autres. Pour la saison 76/77, Muslin va connaître l'ivresse de devenir champion de Yougoslavie en devançant le Dinamo Zagreb au classement. L'année suivante, Slavo et ses coéquipiers ne seront que vice-champions car c'est le Partizan qui remportera le championnat. Pour la saison 78/79, Muslin va connaître une grande aventure avec l'Etoile Rouge en coupe d'Europe car avec les Petrovic et Savic, il atteindra la finale de la coupe UEFA que le club yougoslave perdra contre les allemands du Borussia Mönchengladbach. De 1979 à 1981, Muslin va vivre au niveau national deux grandes saisons car au bout de chacune il sera sacré champion de son pays.
 
SLAVOLJUB MUSLIN
 
SLAVOLJUB MUSLIN
 
En 1981 âgé de 28 ans, et surtout qui est l'âge autorisé pour un joueur yougoslave d'aller évoluer dans un championnat étranger, Slavo décide de s'expatrier en signant un contrat dans un club français, Lille OSC. En deux ans de présence dans le club du Nord, il sera un titulaire indiscutable mais, au contraire de l'Etoile Rouge de Belgrade, connaîtra la lutte pour le maintien. Et pourtant, les Dogues avaient un bel effectif qui était composé de Philippe Bergeroo, Pierre Dréossi, Jean-François Domergue, Joël Henry et Eric Péan.
 
SLAVOLJUB MUSLIN
 
En 1983, Muslin accepte l'offre du Stade Brestois alors que son ancien coéquipier Dusan Savic vient de signer à Lille. En Bretagne, ça sera comme dans le Nord, pendant ses trois saisons brestoises avec les Joël Henry, Bernard Pardo, Karim Maroc et Bruno Steck, il luttera ferme pour pas que le club descende à l'étage inférieur.
 
SLAVOLJUB MUSLIN
 
SLAVOLJUB MUSLIN
 
Pour la saison 86/87, Slavo file en Normandie au SM Caen où il ne sera pas un titulaire indiscutable car il ne jouera que quinze rencontres, faut dire que l'ancien lillois prend de la bouteille. Il participera à la bonne saison caennaise où le club normand terminera à la deuxième place du championnat mais échouera à l'accession de la première division en perdant leur match de pré-barrages contre l'AS Cannes. Et c'est sur cette ultime saison que Muslin décide de prendre sa retraite.
 
SELECTION : 7
 
Slavo ne compte que sept sélections en équipe de Yougoslavie mais faut dire qu'il y avait des sacrés bons joueurs pendant la période où il jouait.
 
RECONVERSION :
 
Slavo commença sa carrière d'entraîneur lors de la saison 1988/1989 lorsqu'il prit en main l'équipe première du Stade Brestois. Et pour sa première saison sur un banc et avec des joueurs comme Claude 
Barrabé, Pascal Pierre, Patrick Colleter, Corentin Martins, Paul Le Guen et Roberto Cabanas, il réussit à faire monter le club breton en première division. De 89 à 91, Slavo va réussir à classer l'équipe en milieu de tableau mais à la fin de saison 90/91 Brest est rétrogradé administrativement par la DNCG en seconde division à cause de leur déficit budgétaire. Pendant la saison 91/92, après vingt journées de championnat, le club breton dépose le bilan.

Muslin ira rebondir à Pau où il dirigera l'équipe fanion pendant trois saisons. Dès sa première saison, il fera monter le club en National 1 et à le maintenir les deux suivantes.

Et grâce à ses belles performances avec Pau, Slavo se fait remarquer par des clubs plus huppés et c'est Bordeaux qui l'engage pour la saison 95/96. Mais cela ne se passera pas trop bien en championnat car le club végète dans la zone rouge mais par contre en coupe UEFA les Girondins vont franchir tous les paliers un à un et surtout en débutant de l'Intertoto. Mais à cause des mauvais résultats en championnat, Slavo est démis de ses fonctions au mois de Février 1996 et c'est son successeur Gernot Rohr qui emmènera les bordelais jusqu'à la finale de la coupe UEFA qu'ils perdront contre le Bayern Munich de Jürgen Klinsmann et Jean-Pierre Papin.

La saison 96/97 verra Muslin coacher le RC Lens mais ça sera du même calibre que l'exercice précédent avec Bordeaux car les résultats ne seront pas là et Lens se battra dans les profondeurs du classement et ce qui devait arriver, se passera en Mars 1997 lorsque Gervais Martel prit la décision de limoger Slavo pour le remplacer par Roger Lemerre.

Pour la saison 97/98, Slavo sera sur le banc du Mans qui terminera à une belle sixième place du championnat de division 2 mais tout de même à quatorze points du champion, Nancy.

La saison 98/99 verra Muslin quitter la France pour aller entraîner le Raja Casablanca au Maroc. Et ça se passera mieux que les deux saisons précédentes car avec le club marocain, il remporte le championnat en terminant devant le Kawkab de Marrakech.

Mais même avec ce succès, Muslin ne restera pas au Maroc mais retournera dans son pays natal pour prendre les rênes de l'Etoile Rouge de Belgrade. Et la saison 99/00 sera un franc succès pour l'ancien joueur du club car il amènera l'Etoile Rouge à un fabuleux doublé ( championnat et coupe ). La saison 00/01 verra Slavo et L'Etoile Rouge conserver leur titre de champion de République Fédérale de
Yougoslavie mais perdre la finale de la coupe nationale contre le Partizan de Belgrade. Ensuite six semaines après le début du championnat 2001/2002, Slavo prit la décision de démissionner de son poste soit disant parce qu'il avait des problèmes à gérer un de ses joueurs.

Slavo restera sans emploi jusqu'au mois de Mars 2002, période où les dirigeants du Levski Sofia viennent le chercher pour coacher le club bulgare jusqu'à la fin de saison car la dircetion du Levski vienne de renvoyer leur entraîneur. Alors il terminera le travail commencé par son prédécesseur en emmenant Levski jusqu'au doublé ( championnat et coupe ). Pour la saison 2002/2003, Muslin se fera virer en Avril 2003 à cause de mauvais résultats en championnat et c'est son successeur qui remportera la coupe de Bulgarie.

En Juin 2003, L'Etoile Rouge de Belgrade est venu rechercher Slavo pour qu'il dirige l'équipe pour la saison 2003/2004. Et il gagnera son troisième titre de champion de Yougoslavie en tant qu'entraîneur mais comme pour la saison 2000/2001 perdra la finale de la coupe nationale. Il se fera limoger en Avril 2004, car il voulait les pleins pouvoirs comme manager ( comme ça se passe en Angleterre ) et le président de l'Etoile Rouge, Dragan Dzajic, ne voulait pas de ça et une guerre a éclaté entre les deux hommes ce qui fera dire à Dzajic : «  Muslin est la pire personne que je n'ai jamais rencontré « .

A l'été 2004, il part s'exiler en Ukraine au Metalurh Donetsk où tout se passera bien pour la plus grande partie de la saison mais voilà qu'en Mars 2005 il prend la décision de démissionner de son poste à cause des différentes visions pour le futur de l'équipe qu'il y a entre lui et sa direction. Le club terminera tout de même à la troisième place du championnat derrière le Chakhtar Donetsk et le Dinamo Kiev.

De Mai à Décembre 2005, il dirigera l'équipe de Lokeren en Belgique.

En Janvier 2006, Slavo est nommé entraîneur du Lokomotiv Moscou et le club moscovite va
commencer la saison en trombe en accumulant 18 matchs sans défaites mais à partir d'Octobre 2006 les résultats vont devenir médiocres et comme Slavo était déjà fragilisé suite à l'élimination du club en coupe UEFA, ce qui devait arriver, arriva il se fit virer fin Octobre 2006.

En Novembre 2006, Lokeren lui redonne une nouvelle chance suite aux mauvais résultats du club belge. Mais à part la relégation évitée de justesse, les résultats ont été en dents de scie et pour la saison 2007/2008 les dirigeants de Lokeren donne le poste d'entraîneur à Georges Leekens.

En Septembre 2007, Slavo repart en Russie pour entraîner le FC Khimki. A son arrivée, le club russe occupait la onzième place à seulement trois points de la zone de relégation et Muslin assurera le maintien ( bon avec seulement cinq points d'avance sur le premier relégable ). Et pour la saison 2008, les résultats vont être très médiocres et la direction du club congédiera Slavo en Avril.

En Septembre 2008, Muslin est nommé entraîneur-chef du Dynamo Minsk mais ne gardera sa place que jusqu'en Juillet 2009.

Au mois d'Août 2009, il signe un contrat en faveur de l'Anorthosis Famagusta FC sur l'île de Chypre. Et il perdra sa place en Février 2010 suite à l'élimination du club en coupe nationale même si Famagusta terminera à la deuxième place de l'exercice.

Et depuis Janvier 2011, Slavo a pris les rênes de l'équipe russe du FK Krasnodar et restera en poste jusqu'à l'issue de la saison 12/13.
 
Après une année sans travailler il prendra les commandes du club russe d'Amkar Perm pour la saison 14/15 mais en Décembre 2014 il sera démis de ses fonctions.
 
Ensuite après un éphémère passage au Standard de Liège ( neuf matchs ) au début de la saison 15/16 il deviendra le sélectionneur de la Serbie durant l'année 16/17 et aujourd'hui il serait toujours en poste.
Il réussira à qualifier son équipe pour la coupe du monde 2018 mais malgré cela il quittera ses fonctions en accord avec la Fédération Serbe.
 
En un mot, il ne restait pas plus d'une saison dans chaque club qu'il coachait à part l'Etoile Rouge de Belgrade.
 
PALMARES :
 
-1977 : Champion de Yougoslavie ( Etoile Rouge de Belgrade ).
-1980 : Champion de Yougoslavie ( Etoile Rouge de Belgrade ).
-1981 : Champion de Yougoslavie ( Etoile Rouge de Belgrade ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1965 à 1969 : FK Belgrade ( Yougoslavie ).
-1969 à 1972 : OFK Belgrade ( Yougoslavie ).
-1972 à 1974 : BASK Belgrade (Yougoslavie ).
-1974 à 1975 : FK Rad Belgrade ( Yougoslavie ).
-1975 à 1981 : Etoile Rouge de Belgrade ( Yougoslavie ) 140 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1981 à 1983 : Lille OSC ( France ).
-1983 à 1986 : Brest Armorique ( France ).
-1986 à 1987 : SM Caen ( France ).
 
SLAVOLJUB MUSLIN
 
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#Posté le mercredi 21 mars 2012 16:40

Modifié le dimanche 17 juin 2018 08:38

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