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SAMUEL BOUTAL

Samuel Boutal était un de ces footballeurs qui s'est fait remarqué sur le tard et seulement pendant deux-trois saisons. Formé aux Girondins de Bordeaux où il ne s'imposera jamais, il aura fallu qu'il se fasse remarquer au SM Caen pour se mettre en pleine lumière avec Troyes mais après tout cela sa carrière se déclinera tout doucement. En un mot, sur treize ans de carrière professionnelle il se sera fait connaître du monde du football que vraiment pendant quelques années.
 
SAMUEL BOUTAL
 
Samuel Boutal est né en 1969 à Bordeaux en Gironde. Il a été élevé par sa mère dans le Sud-Ouest alors que son père était reparti au Cameroun pour devenir avocat. Fan de foot, il fera ses gammes dans les petits clubs de Bordeaux avant d'intégrer le centre de formation des Girondins où il côtoiera Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry. Mais par rapport à ses deux collègues, il n'aura jamais la chance de fréquenter l'équipe première de Bordeaux ( personne ne lui a tendu la main ou il n'avait pas assez de talent ).
 
Alors à plus de 22 ans, il décidera de quitter son club formateur pour aller tenter sa chance du côté de Pau en division 3. Mais l'expérience ne sera pas trop satisfaisante car de 1992 à 1994, Samuel ne jouera aucun match de championnat avec son club mais il aura tout de même disputé huit matchs en deux ans ( en coupe de France ) pour douze buts.
 
C'est pendant l'été 1994 que le Red Star lui proposera un contrat pour évoluer en seconde division et Boutal ne refusera pas l'offre. Et là avec les Steve Marlet, Guilherme Mauricio, Jean-Marc Authié et Cie, Samuel explosera dans le championnat de D2 en démontrant toutes les qualités de son jeu de tête et la hargne qu'il pouvait avoir sur un terrain pendant toute la durée du match. Et son entente avec Marlet sera un gage d'efficacité pour le club parisien et en trois saisons sous le maillot du Red Star, Boutal aura tout de même inscrit 23 buts en 95 matchs.
 
SAMUEL BOUTAL
 
SAMUEL BOUTAL
 
Pour la saison 97/98, Samuel rejoindra le SM Caen où il aura pour partenaires des joueurs de qualité tels que David Sommeil, Frédéric Née, Rafaël Guerreiro, Luc Borelli et Jérôme Rothen. Malgré ce bel effectif, le club échouera à l'accession en D1 car en début de saison les résultats ne suivront pas et l'entraîneur, Gabriel Calderon, sera remplacé par Pascal Théault et Caen remontera au classement pour finir neuvième. Boutal sera déçu de sa saison car il aura été plus utilisé comme milieu offensif et c'est pour cette raison qu'il n'aura inscrit que trois buts lors de cet exercice. La saison 98/99 verra Samuel jouer à son poste et de ce coup il finira meilleur buteur du club normand avec seize buts mais encore une fois lui et ses coéquipiers ne réussiront pas à faire monter Caen en première division car ils finiront à la cinquième place du championnat à cinq points de la troisième place synonyme de montée.
 
SAMUEL BOUTAL
 
Mais Boutal jouera quand même en D1 pour la saison 99/00 car pendant le mercato estival il rejoindra les rangs du promu, Troyes. En attaque, il sera associé aux algériens Farid Ghazi et Rafik Saïfi et pour sa première saison au haut niveau du football français il n'inscrira que cinq petits buts en 28 rencontres. Mais avec tous ses coéquipiers, il réussira à maintenir le club aubois en première division. Pour la saison 2000/2001, avec les Jérôme Rothen, Nicolas Goussé, Sladjan Djukic, Fabio Célestini, Samuel et Troyes vont réaliser une formidable année en terminant septième du classement se qualifiant ainsi pour la coupe Intertoto pour le prochain exercice. Et avec le renfort de Patrice Loko, Boutal et Cie vont remporter l'Intertoto en gagnant la finale contre les anglais de Newcastle et en coupe UEFA les troyens iront jusqu'au deuxième tour car ils perdront celui-ci contre le Leeds d'Olivier Dacourt. Et pour le championnat 01/02, l'équipe auboise rééditera l'exploit de l'année précédente en terminant une nouvelle fois en septième position.
Et pendant cette saison, à plus de 32 ans, Boutal, lors d'une interview, déclarera ses origines camerounaises ( par son père ) pour lancer un appel au sélectionneur des Lions Indomptables mais ce dernier ne fera jamais appel à lui, ce qui brisera son rêve caché de jouer pour le Cameroun mais surtout de pouvoir participer à la coupe du monde 2002.
 
SAMUEL BOUTAL
 
SAMUEL BOUTAL


 
Et sur ces belles trois saisons avec l'ESTAC, Samuel décidera de quitter le club aubois pour tenter l'expérience à l'étranger. Il ralliera l'Ecosse et le Kilmarnock FC mais n'arrivera jamais à s'adapter au championnat écossais et pour cette raison en Février 2003 il s'exilera en Chine au Shanghaï Cosco et l'expérience ne sera pas plus concluante. La raison est sûrement du aux différents styles de football et aussi aux nouveaux modes de vie, ce qui n'est pas évident par rapport à ce qu'il a vécu en France.
 
SAMUEL BOUTAL
 
A l'été 2003, Samuel reviendra en France pour accepter le challenge que le Stade de Reims lui propose, c'est-à-dire d'entourer la jeunesse rémoise et tenter le pari de remonter l'équipe champenoise en Ligue 2. Et Boutal voudra aussi prouver à certaines personnes qu'à presque 34 ans il en a encore pas mal dans les jambes et qu'il peut encore faire parler la poudre. Et la saison 03/04 sera un vrai succés pour l'ancien caennais car il disputera 35 matchs pour six buts mais surtout emmènera Reims à la première place du championnat de National synonyme de montée en division deux mais aussi d'un titre de champion supplémentaire pour l'équipe marnaise. Avec les Christophe Delmotte, Thomas Dossevi, Amara Diané, la saison 04/05 sera plus difficile car toute l'année Samuel et Reims se battront en fond de classement pour ne pas être relégués et finiront finalement à une triste seizième place.
 
SAMUEL BOUTAL
 
Après deux honorables saisons avec Reims, Samuel acceptera de rallier en National pour essayer de faire accéder le club tourangeau en Ligue 2. Et ça sera comme sa première année rémoise, le pari sera tenu car Boutal et ses coéquipiers termineront à la seconde place du championnat synonyme de montée à l'échelon supérieur mais l'ancien joueur de Troyes n'aura joué que quatorze matchs. Mais la saison 06/07 sera catastrophique pour Boutal et Tours car pour le premier il ne jouera que quatre matchs de toute l'année et pour le second il terminera bon dernier au classement de Ligue 2 synonyme d'un retour en National. Et sur cet ultime exercice, à presque 38 ans, Samuel décidera de dire stop à sa carrière.
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, Samuel passera du temps sur les bords des terrains de football afin de trouver des bons joueurs capables d'intégrer des clubs. Il conseillera quelques joueurs au Stade de Reims mais aujourd'hui on ne sait pas trop ce qu'il fait mais son rêve serait d'intégrer un club professionnel afin de faire parti d'un projet sportif.
 
PALMARES :
 
-2004 : Champion de National ( Reims ).
-2006 : Vice-champion de National ( Tours ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1992 à 1994 : Pau ( France ).
-1994 à 1997 : Red Star ( France ) 95 matchs joués pour 24 buts de marqués.
-1997 à 1999 : Caen ( France ) 67 matchs joués pour 19 buts de marqués.
-1999 à 2002 : Troyes ( France ) 80 matchs joués pour quatorze buts de marqués.
-2002 à Février 2003 : Kilmarnock ( Ecosse ).
-Févr 2003 à 2003 : Shanghaï Cosco ( Chine ).
-2003 à 2005 : Reims ( France ) 62 matchs joués pour sept buts de marqués.
-2005 à 2007 : Tours ( France ) 18 matchs joués.
 

 
 
 
 
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#Posté le dimanche 27 mai 2012 05:49

Modifié le dimanche 27 mai 2012 06:59

ERWIN KOSTEDDE

Erwin Kostedde aura été le premier joueur de couleur à endosser le maillot de l'équipe nationale d'Allemagne, ce qui ouvrira la voie à d'autres joueurs bien des années plus tard. Mais sa carrière internationale ne durera que trois matchs barré par le grand Gerd Muller mais posera aussi beaucoup de questions pour certaines personnes. Par contre, dans tous les clubs qu'il aura fréquenté, il aura démontré toutes les qualités de buteur qui étaient en lui. Ce qui sera dommage, c'est qu'après sa carrière, sa vie sera une vraie descente aux enfers.
 
ERWIN KOSTEDDE
 
Erwin Kostedde est né en 1946 à Mûnster en Allemagne d'un GI américain et d'une jeune allemande. Amoureux du football, il fera son apprentissage dans des petits clubs de sa ville natale avant d'intégrer l'équipe des jeunes de Preussen Mûnster. Grâce aux performances qu'il effectuait pendant les matchs, il sera lancé en équipe première pendant la saison 65/66 où dans le championnat de Regionalliga West il marquera douze buts en 18 rencontres. Par contre, la saison suivante sera moins prolifique au niveau des buts ( six ) en 17 matchs.
A 21 ans, le MSV Duisbourg décidera de l'engager pour le lancer en Bundesliga pour la saison 67/68 où pour sa première année au haut niveau il ne plantera que cinq pions en 19 matchs. Mais cela sera suffisant pour se faire remarquer par le Standard de Liège.
 
Alors à l'été 68, le voilà qu'il quittera l'Allemagne pour s'exiler en Belgique et dans ce club il aura comme entraîneur le français René Hauss. Et pour sa première saison belge ses statistiques ne sont pas du tout mauvaises car en quinze rencontres il totalisera onze buts et aura grandement participé au titre de champion acquis par son club. Pour la saison 69/70, Erwin redeviendra champion pour la seconde année consécutive mais là il n'aura joué que dix matchs dans tout l'exercice mais aura marqué tout de même six buts bien précieux. La saison 70/71 verra Kostedde et le Standard de Liège conserver leur titre ( le troisième de suite ) mais surtout l'allemand fera une saison époustouflante en marquant 26 buts en 27 matchs joués et qui le verra terminer meilleur buteur du championnat belge. Et en trois ans en Belgique, Erwin aura découvert la coupe d'Europe des Champions où en 69/70 le Standard ira jusqu'en quarts de finale ( en ayant battu le grand Real Madrid le tour précédent ) et ne dépassera pas le second tour en 70/71.
 
Après tous ces trophées remportés en trois saisons, Kostedde décidera de retourner en Allemagne en signant un contrat avec les Kickers Offenbach qui évolue en Regionalliga West ( choix qui a surpris à l'époque ). Et là à lui tout seul, il fera remonter le club en Bundesliga en inscrivant 28 buts en 36 matchs. Et pour son retour en première division allemande (72/73 ), Erwin verra débuter à ses côtés un petit jeune du nom de Dieter Mûller et surtout avec tous ses coéquipiers, il mènera les Kickers à une surprenante septième place pour un promu. Et surtout il terminera à la quatrième place du classement des buteurs avec 19 réalisations mais très loin derrière Gerd Mûller ( 38 buts ). Les deux saisons suivantes ( 73/74 et 74/75 ) seront encore bien prolifiques en matière de buts pour Erwin car il marquera sa quinzaine de buts à chaque exercice et surtout les Kickers se coinceront bien en milieu de tableau en Bundesliga.
 
ERWIN KOSTEDDE
 
Et après quatre ans chez les Kickers, Kostedde ira poser ses valises du côté du vice-champion 74/75, le Hertha Berlin où il plantera quatorze pions en 26 matchs mais le club berlinois ne réalisera pas la même saison que la précédente car cette fois-ci il se classera à une moyenne onzième place.
 
ERWIN KOSTEDDE
 
Au bout d'un an, le revoilà parti et cette fois du côté du Borussia de Dortmund, promu en Bundesliga, où il jouera le milieu de tableau mais pendant ses deux saisons dans la Ruhr ( 76/77 et 77/78 ), Erwin perdra un peu de son efficacité car il marquera que 18 buts en 48 rencontres.
 
Pour la saison 78/79, ayant envie de se relancer, Kostedde quittera la Bundesliga pour descendre d'un échelon pour signer à l'Union Solingen mais l'aventure ne durera que quelques mois car en tout et pour tout il n'aura joué que deux petits matchs.
 
En Janvier 79, espérant retrouver ses sensations de buteur, il retournera en Belgique dans son ancien club, le Standard de Liège. Il participera à la belle troisième place du club liégeois en jouant quinze matchs pour six buts.
 
Mais après ces quelques mois en Belgique, Erwin reprendra sa route car le Standard ne voudra pas prolonger l'expérience car les dirigeants liégeois trouvent l'allemand trop âgé, alors le Stade lavallois sautera sur l'occasion pour l'engager. Et Kostedde acceptera le contrat mais à la seule condition qu'après chaque rencontre de D1, il pourra retourner chez lui à l'étranger pour rejoindre sa famille.
Alors là tout le monde a pensé que c'était vraiment une blague car engager un joueur qui ne s'entraîne pas de la semaine avec ses coéquipiers et qui revient à chaque journée de championnat pour jouer titulaire à la pointe de l'attaque lavalloise. Alors là pour la saison 79/80, Erwin fera taire ses détracteurs car avec les Jean-Luc Arribart, François Brisson et Cie, il calera Laval à une bonne douzième place mais surtout finira meilleur buteur de première division avec 21 buts à égalité avec le monégasque Delio Onnis.
 
ERWIN KOSTEDDE
 
ERWIN KOSTEDDE
 

 
A 34 ans, après son extraordinaire saison lavalloise, c'est le Werder de Brême qui viendra le rechercher pour qu'il donne un coup de main au club allemand de remonter en Bundesliga. Et pour la saison 80/81, en seconde division allemande il formera un tandem d'attaque de choc avec Uwe Reinders car à eux deux ils marqueront 45 buts ce qui servira beaucoup au club pour réussir son pari d'accéder à l'échelon supérieur allemand ( et le Werder sera champion de D2 allemande ). La saison 81/82 verra Kostedde jouer 33 matchs de Bundesliga pour neuf buts mais surtout voir le Werder terminer à une incroyable cinquième place pour un promu et synonyme de qualification européenne pour l'exercice suivant.
 
ERWIN KOSTEDDE
 
Après deux belles saisons au Werder pour un joueur de son âge, Erwin décidera de redescendre d'un étage pour évoluer au VFL Osnabrück et il y fera une honorable saison 82/83 en disputant trente matchs pour douze buts. Et après cet ultime exercice, à 37 ans il décidera de prendre une retraite bien méritée.
 
SELECTIONS : 3
 
Entre 1974 et 1975, Erwin jouera trois fois pour l'équipe nationale allemande dont il sera le premier footballeur de couleur à porter la tunique. Mais sa carrière internationale sera de courte durée car il n'a jamais pu déloger le monstre qu'était Gerd Müller.
 
ERWIN KOSTEDDE
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, Erwin perdra tous ses biens à la suite d'investissements douteux conseillés par un homme douteux. Ayant porté plainte, il n'arrivera jamais à obtenir gain de cause et en 1990 il fut soupçonné et emprisonné d'avoir participé à un cambriolage dans un gymnase à Coesfeld mais il fut totalement disculpé. Après cette triste affaire, il vivra sans ressources du côté de Munster avant de trouver un poste d'entraîneur du côté du Sportfreunde Oesede lors de la saison 94/95. Et depuis on ne sait plus trop ce qu'il est devenu.
 
ERWIN KOSTEDDE
 
PALMARES :
 
-1969 : Champion de Belgique ( Standard de Liège ).
-1970 : Champion de Belgique ( Standard de Liège ).
-1971 : Champion de Belgique ( Standard de Liège ).
-1981 : Champion de D2 d'Allemagne ( Werder Brême ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1965 à 1967 : Preussen Münster ( Allemagne ) 35 matchs joués pour 18 buts de marqués.
-1967 à 1968 : MSV Duisburg ( Allemagne ) 19 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1968 à 1971 : Standard de Liège ( Belgique ) 52 matchs joués pour 43 buts de marqués.
-1971 à 1975 : Kickers Offenbach ( Allemagne ) 129 matchs joués pour 80 buts de marqués.
-1975 à 1976 : Hertha Berlin ( Allemagne ) 26 matchs joués pour quatorze buts de marqués.
-1976 à 1978 : Borussia Dortmund ( Allemagne ) 48 matchs joués pour 18 buts de marqués.
-1978 à Janv 1979 : Union Solingen ( Allemagne ) 2 matchs joués.
-Janv 1979 à 1979 : Standard de Liège ( Belgique ) 15 matchs joués pour six buts de marqués.
-1979 à 1980 : Laval ( France ) 34 matchs joués pour 21 buts de marqués.
-1980 à 1982 : Werder de Brême ( Allemagne ) 75 matchs joués pour 38 buts de marqués.
-1982 à 1983 : VFL Osnabrück ( Allemagne ) 30 matchs joués pour douze buts de marqués.
 

 
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#Posté le lundi 21 mai 2012 11:23

Modifié le lundi 21 mai 2012 12:26

MICHEL SORIN

Michel Sorin était un de ces joueurs qui pouvait jouer défenseur central ou milieu défensif. Il a fait toute sa carrière en Bretagne en commençant par le Stade Lavallois où il s'est fait connaître et en finissant au Stade Rennais où il passera sept années en passant auparavant par le Stade Brestois.
 
MICHEL SORIN
 
Michel Sorin est né en 1961 à Cossé-le-Vivien en Mayenne. Lorsqu'il choisira sa voie dans le football, c'est tout naturellement au Stade Lavallois qu'il ira pour faire sa formation afin de tenter de devenir un joueur professionnel. Il montera les échelons un à un à l'intérieur du club mayennais et en 79/80 il fera une apparition sur une feuille de D1 lorsque l'entraîneur, Michel Le Milinaire fera appel à lui pour pallier une absence en défense centrale. Mais pendant la saison 80/81 où Laval se battra jusqu'au bout de l'exercice pour se maintenir, c'est là que Michel s'immiscera dans le onze des Tangos en jouant seize matchs poussant ainsi Jean-Luc Arribart, titulaire en défense centrale, sur le banc et provoquant son départ pour la saison prochaine. Mais pensant avoir fait le plus dur, Michel redescendra sur terre en ne jouant que huit matchs lors de la saison 81/82 à cause de l'arrivée de Victor Zvunka mais aura tout de même participé à la belle cinquième place du club lavallois lors de ce championnat. La saison 82/83 verra Sorin accumuler 18 matchs et avec les Uwe Krause, Philippe Redon, Christian Felci et les autres, emmènera les Tangos à une surprenante cinquième place synonyme cette fois-ci de qualification européenne pour la saison suivante et grâce à cet exploit beaucoup de joueurs lavallois seront découverts par le public français. La saison 83/84 sera l'année où Michel va s'installer comme titulaire indiscutable dans la défense centrale des Tangos du au départ de Zvunka. L'exercice de cette saison là se terminera à une honorable onzième place mais les lavallois vont surtout vivre une belle aventure en coupe UEFA en éliminant le Dynamo de Kiev un à zéro grâce à un but de José Souto dès le premier tour mais au suivant les Tangos buteront sur l'Austria de Vienne mais en pouvant garder la tête haute car ils se seront battus jusqu'au bout. Pour la saison 84/85, Laval assurera facilement son maintien parmi l'élite et cette année là la particularité du onze type sera qu'il aura été composé principalement de jeunes issus du centre de formation lavallois. Hormis Sorin, il y avait aussi, Loïc Pérard, Jean-Luc Dogon, Thierry Goudet, Jacky Paillard, Bertrand Reuzeau, Eric Stéfanini, Denis Zanko et le plus ancien du centre était Jean-Marc Miton. Michel fera une dernière saison en Mayenne ( 85/86 ) où il calera le club en milieu de tableau assurant à nouveau son maintien ( onzième place ) et décidera de quitter sa région natale pour aller rejoindre le Stade Brestois.
 
MICHEL SORIN
 
MICHEL SORIN
 
Dans le Finistère, Sorin va retrouver son pote de Laval, Thierry Goudet qui l'a suivi, et côtoyer des joueurs aux talents diverses ( José Luis Brown, Patrick Colleter, Vincent Guérin, Julio César, Paul Le Guen, Yvon Pouliquen ). Sa première saison se passera très bien car les brestois feront un parcours honorable en championnat et terminant à une belle huitième place. Mais par contre, l'année suivante sera catastrophique car les résultats ne suivront pas du tout et malgré tout le talent que possédait cette équipe, la descente en D2 sera là à la fin de l'exercice en terminant à la 19ème place. Sorin restera à Brest pour la saison 88/89 pour essayer de faire remonter le club aussitôt en première division et le pari sera tenu en terminant second de son groupe et en battant successivement Le Havre, Nîmes et Strasbourg en barrages.
 

 
MICHEL SORIN
 
Ne suivant pas le Stade Brestois en D1, Michel restera en seconde division pour tenter le pari de faire accéder Rennes en première division et il  débarquera en Ille-et-Vilaine en même temps que Jean-Marc Miton ( un ancien de Laval ), Jean-Luc Ribar et retrouvera de nouveau Goudet. Pour la saison 89/90, beaucoup grâce à son buteur néerlandais Erick Van Der Boogaard ( auteur de vingt buts ) , les Rouges et Noirs termineront premier de leur groupe à la différence de buts ( un but de plus que Valenciennes ) et accèderont à la D1 mais perdront le match pour définir le champion contre l'ASNL de Bernard Bureau et Fernando Zappia. Malgré l'arrivée de François Oman-Biyik pour compenser le départ de Van Der Boogaard, Sorin et Rennes vivront une pénible saison 90/91 et termineront derniers au classement mais suite aux relégations de Bordeaux, Brest et Nice, les bretons seront repêchés en division 1 au mois de Juillet 1991. Pour la saison 91/92, Michel verra arriver un nouvel entraîneur, Didier Notheaux, et des recrues qui se veulent ambitieuses telles que Balthazar ( en provenance de Porto ) et Jocelyn Gourvennec mais les Rouges et Noirs se battront toute l'année dans la zone de relégation et finiront finalement 18ème et perdront leur match de barrage contre Strasbourg et cette fois-ci il n'y aura rien pour les sauvés ( pas deux années de suite ). Sorin et les siens se classeront deuxième de leur groupe pour l'exercice 92/93, ce qui leur permettra de jouer les matchs de barrages et après avoir disposé de Nice ils chuteront contre l'AS Cannes de William Ayache et Franck Durix synonyme de D2 pour encore une année si tout va bien. Pour la saison suivante , ça sera Michel Le Milinaire qui prendra les rênes de l'équipe bretonne et fera confiance pas mal de jeunes issus du centre de formation rennais ( Laurent Huard, Ulrich Le Pen et Sylvain Wiltord ) et grâce à ce beau monde, Rennes terminera second à un point du leader niçois, ce qui est synonyme de remontée parmi l'élite française. Par contre vu les chamboulements qu'a exercé Le Milinaire, Sorin n'a pas été un titulaire indiscutable pendant cette année là mais aura tout de même participé à 29 rencontres. Et pour la saison 94/95, Sorin ne sera pas un leader de l'équipe rennaise car comme il est barré par la concurrence et aussi beaucoup à cause de son âge il ne disputera que sept matchs dont trois comme titulaire et après cette année presque blanche Michel décidera d'arrêter sa carrière afin d'accepter la proposition des dirigeants rennais d'une reconversion au sein du club.
 
MICHEL SORIN
 
MICHEL SORIN
 
MICHEL SORIN
 
RECONVERSION :
 
Aussitôt retraité, Michel prendra en charge l'équipe réserve de Rennes de 1995 à 1997. Ensuite de 1997 à 2002 ( sans avoir les dates précises ), il entraînera dans des clubs de la région de Rennes tels que les Municipaux de Rennes ( Entreprise ), Saint-Malo et l'US Changéenne ( CFA 2 ).
En Octobre 2002, il reviendra à Rennes pour incorporer l'encadrement technique du club et à l'instar de Philippe Redon, deviendra un des adjoints de Vahid Halilhodzic. Il restera en place jusqu'en Décembre 2007 ( fidèle au poste sous l'ère Bölöni et Dréossi ) car lorsque Guy Lacombe prendra la direction du banc de touche rennais, ce dernier ne voulait pas de Sorin comme adjoint mais comme superviseur des adversaires mais l'ancien lavallois ne restera à ce poste qu'un mois car il trouvait que c'était trop dur de passer du groupe pro au recrutement.
Michel restera inactif jusqu'en Septembre 2009, date à laquelle il acceptera la proposition d'un club du Bénin, les Requins FC où il restera en poste jusqu'en Juin 2010. Et en parallèle, il fut nommé sélectionneur du Bénin ( Février 2010-Juin 2010 ) en remplacement de Michel Dussuyer. Et comme dit Sorin : « Rien ne fut simple puisque je n'avais pas le droit de prendre des gens qui jouaient en dehors du continent africain. J'étais surtout là pour superviser les joueurs du pays qui étaient susceptibles de rejoindre la sélection béninoise. J'ai visité pas mal de régions pour déterminer une sélection de quinze, seize joueurs locaux pour fournir un premier bilan. Le problème, c'est que je ne suis pas tombé au bon moment, il y avait beaucoup de conflits au sein des équipes dirigeantes du football béninois, donc c'est pour cela que je n'ai pas été conservé par la suite. » Mais ce fut tout de même une aventure enrichissante.
Michel reprendra du service en Mai 2011 lorsque l 'AS Vitré viendra lui proposer un beau challenge et surtout il avait envie de revenir dans la région. Et depuis, il est toujours en poste où il réalise de bonnes performances avec ce petit club de CFA 2.
 
NB : Sorin a deux fils dont l'un ( Arthur ) est footballeur professionnel et il a évolué  en Suède au Kalmar FF et au Danemark au AGF Arhus. Et l'autre est actuellement stagiaire au Stade Rennais.
 
MICHEL SORIN
 
 
PALMARES :
 
Néant.
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1979 à 1986 : Laval ( France ) 153 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1986 à 1989 : Brest ( France ) 108 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1989 à 1995 : Rennes ( France ) 177 matchs joués pour six buts de marqués.
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#Posté le jeudi 10 mai 2012 10:10

Modifié le vendredi 24 juin 2016 03:25

ROBERT SAB

Robert Sab était un de ces joueurs qui avait une grosse importance dans une équipe car il ne mesurait pas son engagement au milieu de terrain pour contrer les montées adverses et surtout pour organiser les attaques de son équipe mais surtout il possédait un bagage technique qui lui apportait beaucoup de solutions. Mais après une honnête carrière qui aurait pu être bien meilleure, qui se souvient de ce milieu de terrain increvable sur une pelouse.
 
ROBERT SAB
 
Robert Sab est né en 1954 à Troyes dans l'Aube. Tout gamin, il opte pour le football et il montrera de réelles qualités au milieu de terrain et sera découvert par des recruteurs du RC Lens qui feront tout pour l'intégrer dans leur centre de formation. Alors le voilà qu'il atterrit dans le Nord à l'âge de quinze ans où il finira son apprentissage de footeux qu'il avait commencé dans sa région natale. Après avoir mûri dans les diverses équipes de jeunes du RC Lens, Robert aura bien du mal à intégrer le groupe professionnel car au milieu de terrain, le club lensois avait déjà du beau monde avec des joueurs du calibre de Farés Bousdira, Daniel Leclercq, Jean-Marie Elie, Jacques Marie, Ryszard Grzegorczyk, Kazimierz Juraszek. C'est pendant la saison 75/76 que l'entraîneur lensois, Arnold Sowinski, fera appel à Sab pour treize matchs et les Sangs et Ors termineront à une triste quinzième place en fin d'exercice. Cette année là, Robert disputera également trois en coupe des Coupes où Lens ira jusqu'en huitième de finale qu'il perdra contre les néerlandais de La Haye. Lors de la saison 76/77, Robert sera plus présent dans le onze lensois en accumulant 28 rencontres et qu'avec l'aide d'Hervé Flak, Didier Sénac, Guy Lacombe, Pascal Françoise, il classera Lens à la seconde place du championnat à neuf points du champion, le FC Nantes d'Henri Michel. Pour l'exercice 77/78, Robert jouera qu'un seul match en coupe UEFA où Lens chutera en 8ème de finale contre les allemands de Magdebourg mais par contre vivra un vrai calvaire en championnat car à cause de très mauvais résultats les nordistes termineront à la 18ème place synonyme de descente en D2. Avec 24 matchs et surtout neuf buts, Sab participera grandement à la remontée immédiate du club du Pas-de-calais en première division juste un an après sa relégation. Pour la saison 79/80, Robert et le promu lensois feront un honorable parcours en championnat puisqu'ils termineront à une belle neuvième place et là après onze ans de loyaux services pour le club lensois Sab quittera les Sangs et Ors car son contrat ne sera pas prolongé et le natif de Troyes estimera que Lens ne tenait pas plus que ça à lui et la déception fut énorme pour Robert.
 
ROBERT SAB
 
 
 
ROBERT SAB
 
Et lorsqu'à l'été 1980, le promu auxerrois viendra lui proposer un contrat Sab acceptera immédiatement car il pensait devenir le patron de l'équipe mais il se heurtera au pilier de l'effectif bourguignon, l'entraîneur Guy Roux. Et par certains moments, ce sera des belles embrouilles qui feront devenir Mr Roux vert de rage comme l'incroyable Hulk. Pendant les deux années qu'il passera à Auxerre, Robert participera grandement au maintien du club ajaïste en première division avec l'aide de joueurs du calibre de Dominique Cuperly, Joël Bats, Jean-Marc Schaer, Josef Klose en le classant dixième en 80/81 et quinzième en 81/82.
 
ROBERT SAB
 
ROBERT SAB
 
Ne supportant plus les oppositions avec Guy Roux, Robert décidera de rallier le Sud et plus précisément Nice qui évolue en seconde division. Et avec un groupe composé de Robert Barraja, Paul Marchioni, Daniel Bravo, Bruno Metsu, Sab manquera de peu de faire accéder Nice à la première division en classant le club azuréen à la troisième place à seulement quatre points de Reims qui jouera le match entre deuxième.
 
ROBERT SAB
 
Après une bonne saison en D2, Robert se verra proposer un contrat par un pensionnaire de l'élite française, l'AS Saint-Etienne et il pensera être arrivé à bon port après ses misères auxerroises. Mais il aura tout faux car il ne jouera guère ( seulement six matchs ) et c'est surtout du banc qu'il verra les Verts terminer à la 18ème place et perdre leur match de barrage contre le RC Paris de Victor Zvunka et Alim Ben Mabrouck. Alors le revoilà de retour en D2 pour la saison 84/85 où il jouera un peu plus ( seize matchs ) et participera à la belle deuxième place des Verts au classement mais perdra son match de barrage contre le troisième du groupe A, le Stade Rennais.
 
ROBERT SAB
 
Pour la saison 85/86, Robert ira du côté du Havre pour se relancer à plus de trente ans et surtout retrouvera du temps de jeu et se battra les deux saisons qu'il passera en Normandie pour maintenir le club doyen français parmi l'élite du football français ( 17ème en 85/86 et 86/87 ). Et Pourtant il y avait du monde dans l'effectif havrais pour mieux faire ( Tedj Bensaoula, Merry Krimau, Patrice Monteilh, Pascal Zaremba, Fabrice Picot ).
 
ROBERT SAB
 
Ensuite de 1987 à 1989, Robert ira exercer son talent du côté de l'US Mandelieu-la-Napoule un petit club des Alpes-Maritimes avant de prendre sa retraite à presque 35 ans.
 
RECONVERSION :
 
Aussitôt retraité, il deviendra l'entraîneur de l'US Mandelieu-la-Napoule de 1989 à 1991 avant de prendre les rênes de l'équipe de Beaulieu pour la saison 91/92.
En 1992, il intégrera le centre de formation de l'AS Cannes pour s'occuper des jeunes et il restera à ce poste jusqu'en 1996.
En 1996, il retournera dans son club formateur, le RC Lens, seize ans après l'avoir quitté pour prendre l'équipe réserve lensoise sous sa coupe.
Trois ans après, il sera promu au centre de formation lensois où il y restera pendant deux années.
En 2001, il quittera la France pour rallier le Qatar pour devenir entraîneur adjoint mais aujourd'hui il n'y a aucunes nouvelles de Robert pour savoir ce qu'il fait maintenant.
 
PALMARES :
 
Néant.
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1975 à 1980 : Lens ( France ) 121 matchs joués pour vingt buts de marqués.
-1980 à 1982 : Auxerre ( France ) 62 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-1982 à 1983 : Nice ( France ) 30 matchs joués pour huit buts de marqués.
-1983 à 1985 : Saint-Etienne ( France ) 22 matchs joués.
-1985 à 1987 : Le Havre ( France ) 69 matchs joués pour deux buts de marqués.
- 1987 à 1989 : Mandelieu ( France ).
 
 
 
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#Posté le mercredi 09 mai 2012 03:37

Modifié le mercredi 09 mai 2012 03:59

JEAN-JACQUES MARX

Jean-Jacques Marx était un arrière latéral qui faisait son travail pendant toute une saison. C'était un joueur de clubs ( Strasbourg et Toulouse ) avec lesquels il aura vécu de belles aventures ( en championnat avec le club alsacien et en coupe d'Europe avec les toulousains ). Il ne lui aura manqué pas grand-chose pour devenir un international mais il y avait quand même du monde à son poste ( Janvion, Battiston, Bossis, Domenech, etc...).
 
JEAN-JACQUES MARX
 
Jean-Jacques Marx est né en 1957 à Fegersheim dans le Bas-Rhin. C'est tout naturellement au club de son lieu de naissance qu'il apprendra les rudiments du football et il y jouera jusqu'en juniors. Après s'être fait remarqué par ses performances, c'est le RC Strasbourg qui viendra lui proposer un contrat de stagiaire que Marx ne refusera pas et bien plus tard il y signera professionnel. C'est l'entraîneur néerlandais Hennie Hollink qui lancera Jean-Jacques pendant la saison 75/76 pendant laquelle il va avaler 31 matchs pour son premier exercice professionnel mais par contre les résultats ne seront pas là et Strasbourg terminera à une piteuse 19ème place et accompagnera Monaco et Avignon en division 2 l'année suivante. Pour la saison 76/77, Marx partagera son poste d'arrière gauche avec Jacky Duguépéroux mais le natif de Fegersheim sera en pôle position et avec tous les jeunes du club ( Léonard Specht, Albert Gemmrich, Joël Tanter, Yves Ehrlacher, Roland Wagner ), il va emmener le Racing à la première place de son groupe de D2 synonyme d'accession à la D1. Et la cerise sur le gâteau, en gagnant les deux matchs contre Monaco pour l'attribution du titre, voilà Jean-Jacques et tous ses potes, champions de division 2. Pour la saison 77/78, Marx va voir débarquer un nouveau coach en la personne de Gilbert Gress et des recrues du calibre de Raymond Domenech, Jacques Novi et Francis Piasecki et avec tout ce beau monde là le latéral gauche strasbourgeois et le Racing vivra une saison folle pour un promu en terminant troisième du championnat à trois points du champion, Monaco un autre promu. Ces deux clubs ont complètement bouleversés les pronostics cette année là. Pour l'exercice 78/79, Marx et ses coéquipiers vont connaître la coupe d'Europe en participant à l'UEFA où ils iront jusqu'en 8ème de finale qu'ils perdront contre les allemands de Duisbourg. Par contre en championnat, les strasbourgeois vont prendre la tête du championnat à partir de la cinquième journée et malgré le forcing de Nantes et Saint-Etienne ils vont tenir tout au long de la saison et de ce fait vont remporter le premier titre de champion de l'histoire du club. En plus de cet exploit, le Racing terminera meilleure défense du championnat avec 28 buts d'encaissés et tout ça grâce aux performances des quatres défenseurs qui étaient Raymond Domenech, Léonard Specht, Jacques Novi et sans oublier Jean-Jacques. Pour la saison 79/80, Jean-Jacques et Cie vont découvrir la coupe des Champions où ils atteindront les quarts de finale mais après un bon match aller ils ne feront pas le poids au retour contre le grand Ajax Amsterdam. Par contre en championnat, Strasbourg tiendra son rang de tenant du titre mais ne luttera guère pour le conserver car il terminera à une honorable cinquième place mais tout de même à 14 points du champion, le FC Nantes. En début de saison 80/81, Marx verra Gilbert Gress se faire limoger ( à cause d'un désaccord avec son président ) et Raymond Hild le remplacer et le club alsacien terminera à la septième place ( il commence à rentrer dans le rang du milieu de tableau ). La saison suivante sera de la même trempe car le Racing se classera dixième et là Marx, après avoir tout connu avec le club strasbourgeois, aura envie de connaître autre chose et décidera d'aller tenter sa chance du côté de Toulouse.
 
JEAN-JACQUES MARX
 
JEAN-JACQUES MARX
 
JEAN-JACQUES MARX
 
JEAN-JACQUES MARX
 
Pour sa première saison toulousaine, Jean-Jacques terminera à une moyenne onzième place mais pour la saison 83/84 il verra arriver des renforts de la trempe de Philippe Bergeroo, Jean-François Domergue, Laurent Roussey et Guy Lacombe et de ce coup là le TFC fera une excellente saison en terminant à une belle cinquième place à neuf points du champion, les Girondins de Bordeaux. Après une piteuse onzième place en 84/85, Marx et les Yannick Stopyra, Albert Marcico, Alberto Tarantini et Patrice Lestage se rattraperont la saison suivante en accédant à une surprenante quatrième place synonyme de qualification pour la coupe UEFA de l'année suivante. Et pour la saison 86/87, pendant la compétition européenne Marx, Gérald Passi et les autres réaliseront un exploit retentissant en éliminant aux tirs aux buts le Naples du grand Maradona dès le premier tour. L'aventure s'achèvera le tour suivant en chutant contre le Spartak de Moscou. Par contre en championnat, les toulousains feront leur meilleure saison en se classant troisième mais Jean-Jacques jouera moins car Benoît Tihy lui piquera la place de titulaire au poste d'arrière droit.
 
JEAN-JACQUES MARX
 
Voyant qu'il aura du mal à se défaire de la concurrence de Tihy, Marx acceptera dix ans après de retrouver la D2 en signant chez les Merlus de Lorient. Mais la saison sera très dure et surtout très longue à cause des mauvais résultats, ce qui amènera la descente du club en D3 due à la dernière place de Lorient en D2 pendant la saison 87/88.
Après cette pénible année, Jean-Jacques choisira de retourner en Alsace pour évoluer avec l'AS Pierrots Vauban de Strasbourg où il finira sa carrière en 1995. Et pendant ses sept ans dans ce club, il gagnera deux championnats de DH Alsace ( 1993 et 1994 ) et deux coupes d'Alsace ( 1989 et 1995 ). A 38 ans passés, il décidera de raccrocher après une honnête carrière au haut niveau.
 
JEAN-JACQUES MARX
 
SELECTION :
 
Jean-Jacques aura été convoqué par le sélectionneur de l'équipe de France, Michel Hidalgo, en Novembre 1979 pour un match amical contre l'Espagne. Mais comme in n'aura pas foulé la pelouse lors de ce match, il n'aura jamais le statut d'international français.
 
RECONVERSION :
 
Aux peu de nouvelles qu'on a de Marx, il semblerait qu'il aurait été paysagiste du côté de la ville de Kehl et qu'aujourd'hui il travaillerait au Conseil Régional .
 
PALMARES :
 
-1977 : Champion de France de Division 2 ( Strasbourg ).
-1979 : Champion de France ( Strasbourg ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1975 à 1982 : Strasbourg ( France ) 219 matchs joués pour 17 buts de marqués.
-1982 à 1987 : Toulouse ( France ) 153 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-1987 à 1995 : Pierrots Vauban Strasbourg ( France ).
 
 
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#Posté le dimanche 06 mai 2012 13:59

Modifié le dimanche 06 mai 2012 14:12

BORO PRIMORAC

Boro Primorac était un bon défenseur central qui aura une belle petite carrière dans son pays natal en jouant pour Velez Mostar et Hajduk Split avant de venir exercer son talent défensif en France ( Lille et Cannes ). Mais on retient surtout son nom à cause de l'affaire VA-OM car son nom y apparaîtra. Et depuis il travaille dans l'ombre d'Arsène Wenger comme son bras droit à Arsenal.
 
BORO PRIMORAC
 
Boro Primorac est né en 1954 à Mostar en Bosnie-Herzégovine ( ex Yougoslavie ). Devenu accroc du football en étant gamin, c'est tout naturellement dans un club de sa ville natale qu'il apprendra toutes les gammes du métier, le Vélez Mostar. Après avoir fait ses classes dans toutes les catégories du club, Boro fera ses premières apparitions en équipe fanion lors de la saison 72/73 en même temps qu'un autre jeune qui, lui,  joue en attaque, Vahid Halilhodzic. Primorac disputera onze rencontres lors de cette saison là où le Vélez terminera en seconde place à six points du champion, l'Etoile Rouge de Belgrade. Dans cette équipe, Boro va jouer aux côtés de Dusan Bajevic, Franjo Vladic et Enver Maric qui sont les trois symboles de cet ensemble. La saison 73/74 verra Primorac devenir un titulaire indiscutable en défense centrale et Vélez va lutter toute l'année pour le titre jusqu'à la dernière journée et c'est finalement à la différence de buts qu'Hajduk Split sera sacré champion. Et le jeune défenseur connaîtra ses deux premiers matchs européens en coupe UEFA mais le club de Mostar ne dépassera pas le premier tour en chutant contre les tchèques du TJ Tatran Presov. Pour la saison 74/75, Primorac ne vivra pas la même année que la précédente pour la lutte du titre car Vélez ne terminera qu'à la quatrième place à neuf points du champion, l'Hajduk Split. Mais par contre avec les Halilhodzic, Maric, Vladic, Bajevic, il va se distinguer en coupe UEFA en allant jusqu'en quarts de finale que Vélez perdra contre les hollandais de Twente. La saison 75/76 verra Boro et ses coéquipiers, où apparaîtra un jeune doué en milieu de terrain un certain Blaz Sliskovic, rentraient dans le rang du milieu de tableau en championnat. Les deux années suivantes ( 76/77 et 77/78 ) verront Vélez perdre vraiment de sa superbe car le club se calera en milieu de tableau et ne jouera plus pour les premières places du classement et en plus pour le deuxième exercice Boro n'apparaîtra pas une seule fois sur une feuille de match ( aucune information sur la raison : armée, blessure ou choix du coach ).
 
BORO PRIMORAC
 
BORO PRIMORAC
 
A l'été 78, Primorac prendra la décision de rejoindre Hajduk Split où après une saison blanche va retrouver la joie de refouler les pelouses. Et pour le premier exercice dans ce club et aux côtés des frères Vujovic et d'Ivica Surjak, l'ancien de Vélez remportera le titre de champion de Yougoslavie à la différence de buts en devançant le Dinamo de Zagreb. Primorac et Hajduk se classeront cinquième en championnat pour la saison 79/80 à dix points de l'Etoile Rouge de Belgrade de Vladimir Petrovic et de Slavoljub Muslin mais par contre feront une bonne participation en coupe des Champions en allant jusqu'en quarts de finale qu'ils perdront contre les allemands d'Hambourg. Pour la saison 80/81, Boro sera associé en charnière centrale à Zoran Vulic et ces deux là formeront un bon bloc défensif et Split luttera jusqu'à la dernière journée pour obtenir le titre et finalement c'est encore l'Etoile Rouge qui le remportera avec seulement deux petits points d'avance sur l'équipe d'Hajduk. A l'été 81, Primorac va retrouver un ancien de Vélez en la personne de Sliskovic et avec ce renfort de choix Split terminera à la troisième place du championnat à cinq points du champion le Dinamo de Zagreb et ira jusqu'en huitièmes de finale en coupe UEFA que le club yougoslave perdra contre les espagnols de Valence. Pour la saison 82/83, Primorac et Cie termineront une nouvelle fois dans les trois premiers, cette fois à la seconde place à deux points du champion, le Partizan de Belgrade. Mais par contre en coupe UEFA, les yougoslaves ne dépasseront pas les 16ème de finale en chutant devant les Girondins de Bordeaux de Jean Tigana et Bernard Lacombe ( pourtant Split avait gagné 4 à 1 à l'aller mais les Girondins retourneront la situation au retour en gagnant 4 à 0.
 

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Après cinq ans à Split et ayant l'âge de s'exiler en Europe, Boro acceptera de signer un contrat à Lille en même temps qu'un de ses compatriotes, Dusan Savic. Pendant les trois années qu'il portera les couleurs lilloises, Primorac sera un titulaire indiscutable dans la charnière centrale qu'il occupera au côté de l'algérien Nourredine Kourichi. Et avec des coéquipiers comme Bernard Bureau, Didier Christophe, Philippe Périlleux, Eric Péan, Bernard Lama, Kim Vilfort et bien d'autres, Boro classera le club nordiste dans la moitié de tableau sauf une année où la relégation n'était pas loin ( 9ème en 83/84, 15ème en 84/85 et 10ème en 85/86 ) mais surtout tout ce beau monde emmènera le LOSC jusqu'en demi-finale de la coupe de France lors de l'exercice 84/85 qu'il perdra contre le futur vainqueur, l'AS Monaco de Nenad Stojkovic et Philippe Tibeuf.
 
BORO PRIMORAC
 
Après trois ans dans le Nord, Boro décidera de rejoindre la Croisette pour évoluer en seconde division à l'AS Cannes où il retrouvera une vieille connaissance en la personne de Dusan Savic, arrivé dans le Sud l'année précédente. Avec l'aide de joueurs comme Alain Moizan, Jean-Luc Sassus, Albert Emon, l'ancien lillois arrivera à hisser les cannois à la troisième place de leur groupe et ensuite passera les barrages en battant successivement Caen, Lyon et le 18ème de la D1 qui est Sochaux et après toutes ces difficultés l'as Cannes aura le droit de jouer en première division l'année suivante. Et avec des renforts du calibre de Bruno Bellone, ses anciens partenaires de Split les frères Vujovic, Jan Poortvliet, Luis Fernandez, Marko Mlinaric, Yannick Stopyra, Johnny Ekström et le débutant Zinédine Zidane, Boro coincera Cannes en milieu de tableau pendant les trois saisons suivantes ( 12ème en 87/88, 12ème en 88/89 et 11ème en 89/90 ). Mais la dernière année sera très difficile pour l'ancien de Vélez car il ne jouera que cinq petits matchs mais faut dire qu'il n'a plus ses jambes de vingt ans ( il approche tout de même de ses 36 ans) alors c'est sur cet ultime championnat que Primorac décidera de prendre une retraite bien méritée.
 
BORO PRIMORAC
 
SELECTIONS : 14
 
Primorac sera sélectionné en équipe nationale de Yougoslavie de 1976 à 1982 et la seule compétition qu'il disputera avec cette équipe sera les Jeux Olympiques de 1980 où avec les frères Vujovic, Boro terminera quatrième du tournoi en perdant le match de la troisième place par deux buts à zéro contre l'Union Soviétique.
 
BORO PRIMORAC
 
RECONVERSION :
 
Aussitôt sa retraite prise en 1990, Boro sera nommé entraîneur de l'AS Cannes pour remplacer Jean Fernandez, parti à Nice. Et avec ses hommes ( Amara Simba, Carmelo Micciche, André Amitrano, Pierre Dréossi, Eric Guérit ) il emmènera l'équipe cannoise jusqu'à la quatrième place du classement synonyme de la première qualification européenne de l'histoire du club. Pour la saison 91/92, Cannes ira jusqu'en 16ème de finale de la coupe UEFA en perdant contre les russes du Dynamo de Moscou mais par contre en championnat ce sera un vrai désastre car les résultats ne suivront pas et en Janvier 92 Primorac sera remercié et remplacé par Erick Mombaerts mais cela ne sauvera pas le club azuréen car il terminera à la 19ème place synonyme de descente en D2.
A l'été 92, Boro retrouvera un poste de coach du côté de Valenciennes où il aura sous ses ordres des joueurs comme Jorge Burruchaga, Kalman Kovacs, Christophe Robert, Thierry Fernier mais cela ne servira pas du tout car les nordistes termineront à la 18ème place et perdront les barrages contre l'ancien club de Primorac, l'AS Cannes. Mais le pire arrivera lorsque Valenciennes révèlera que le défenseur Jacques Glassmann aurait confié à Boro que Jean-Jacques Eydelie ( joueur de Marseille ) aurait pris contact avec lui par téléphone pour le mettre en contact avec un dirigeant marseillais ( qui lui aurait promis de l'argent ainsi qu'à ses coéquipiers, Burruchaga et Robert, pour truquer le match VA-OM ). Et Bernard Tapie aurait essayé d'acheter le témoignage de Primorac.
Après cet triste épisode, Boro partira en Afrique pour devenir le sélectionneur de la Guinée mais l'expérience sera de courte durée.
Il retrouvera refuge au Japon dans le club de Nagoya Grampus où il deviendra entraîneur adjoint. En 1995, il verra arriver comme coach principal Arsène Wenger avec qui le club nippon va gagner son premier trophée qui sera la coupe de l'Empereur 95 suivi de la Supercoupe du Japon 96.
En 1997, Primorac ira retrouver Wenger du côté d'Arsenal où il deviendra un adjoint très écouté par l'ancien coach de Monaco. Et comme disent certaines personnes, Boro est dans l'ombre de Wenger mais il est très utile dans le fonctionnement d'Arsenal au niveau de la tactique. Et dans tous les trophées que le club anglais a gagné, Primorac y a une grande part de responsabilité autant que l'entraîneur principal. Et aujourd'hui, Boro est toujours fidèle au poste.
 
BORO PRIMORAC
 
PALMARES :
 
1973 : Vice-champion de Yougoslavie ( Vélez Mostar ).
-1974 : Vice-champion de Yougoslavie ( Vélez Mostar ).
-1979 : Champion de Yougoslavie ( Hajduk Split ).
-1981 : Vice-champion de Yougoslavie ( Hajduk Split ).
-1983 : Vice-champion de Yougoslavie ( Hajduk Split ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1972 à 1978 : Vélez Mostar ( Yougoslavie ) 133 matchs joués pour dix buts de marqués.
-1978 à 1983 : Hajduk Split ( Yougoslavie ) 159 matchs joués pour 22 buts de marqués.
-1983 à 1986 : Lille ( France ) 107 matchs joués pour treize buts de marqués.
-1986 à 1990 : Cannes ( France ) 108 matchs joués pour quatorze buts de marqués.
 
 
 
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#Posté le dimanche 06 mai 2012 13:43

Modifié le dimanche 06 mai 2012 13:56

PHILIPPE REDON

Philippe Redon était un athlète complet car il a pratiqué avec la même passion l'athlétisme, le handball, le judo et le football. En plus d'être un bon joueur de foot, il avait la particularité d'être un «  intello «  car il sera docteur en pharmacie à l'Université de Rennes. Comme joueur, il se fera remarqué par sa rapidité, son sens du dribble et son efficacité mais il gâchera son talent par son instabilité à rester dans ses clubs et surtout son inconstance à maintenir ses performances. Si il avait réussi à réunir tout cela, il aurait du faire une plus belle carrière, voire à se hisser en équipe de France. Un peu de gâchis tout de même.
 
PHILIPPE REDON
 
Philippe Redon est né en 1950 à Gorron en Mayenne. Ayant appris les rudiments du football et d'autres sports dans sa région natale mais surtout sans laisser tomber ses études ( ordre de son père car il disait que le métier de footballeur est plein d'aléas ). Alors il cumulera les deux sans sourciller et arrivera à obtenir son diplôme de pharmacien et à pratiquer son job de footballeur professionnel. Pendant la saison
68/69, Philippe qui est à peine âgé de 18 ans, se fait remarquer par les belles performances qu'il effectue avec le petit club amateur situé dans la Manche, l'US Avranches Mont-Saint-Michel qui évolue en Division d'Honneur. Ce qui lui vaudra d'être sélectionné en équipe de France Juniors pour un match contre la Belgique où il aura comme partenaires des futures stars comme Jacques Santini, Bernard Lacombe, René Deutschmann, Serge Chiesa, Gérard Gili et Pierre Repellini. Pour la saison 69/70, Redon se montrera très important tout au long de l'année, ce qui lui vaudra d'être courtisé par le prestigieux voisin breton, le Stade Rennais. Etant mayennais de naissance, beaucoup de monde pensait qu'il rejoindrait un jour le Stade Lavallois mais pendant cette période Rennes est plus apte à faire progresser un jeune joueur alors Philippe acceptera la proposition des Rouges et Noirs.
 
Pour la saison 70/71, le natif de Gorron ne participera à aucun match avec l'équipe professionnelle de Rennes, donc il n'aura pas la chance de voir son nom associé à la victoire des bretons en coupe de France en battant en finale un à zéro le Lyon de Serge Chiesa et Fleury Di Nallo. Après avoir passé sa première année chez les rennais à parfaire ses gammes en équipe réserve, Jean Prouff, l'entraîneur, le fera jouer trois matchs pendant l'exercice 71/72 et participera également aux deux matchs disputés en coupe des Coupes contre les Glasgow Rangers où Philippe marquera l'unique but des Rouges et Noirs. Les deux saisons suivantes, Philippe ne jouera que seize matchs en tout et pour tout mais l'année 1974/1975( année où l'ex joueur d'Avranches signera son premier contrat professionnel ) verra Redon devenir un presque titulaire car il accumulera 25 rencontres mais malgré la présence de l'ivoirien Laurent Pokou le Stade Rennais ne pourra pas éviter la relégation en D2 en terminant à la 19ème place du classement. Voulant aider le club breton à remonter aussitôt en première division, il en aura pas l'occasion car il sera chassé du club breton par le président en même temps que Raymond Kéruzoré, Yves Le Floch et Loïc Kerbiriou car soi-disant les « intellos » gênaient le groupe par leur présence.
 
PHILIPPE REDON
 
PHILIPPE REDON
 
Redon jouera finalement en seconde division mais ça sera au Red Star FC et il y fera une excellente saison avec un total de 33 matchs pour huit buts de marqués et finalement le club parisien terminera à une belle seconde place à trois points du SCO Angers mais n'accèdera pas à la D1 car Redon et les siens perdront le match de barrage contre le Stade Lavallois.
 
Mais Philippe jouera tout de même en première division car vu les performances qu'il a effectué avec le Red Star c'est le PSG qui viendra le chercher et l'ex rennais acceptera tout de suite l'offre. Et avec les Jean-Marc Pilorget, Francis Piasecki, François Brisson, Mustapha Dahleb François M'Pelé, Philippe va faire deux saisons pleines et installer le club parisien en milieu de classement ( 9ème et 11ème ).
 
PHILIPPE REDON
 
Pour la saison 78/79, Redon va rallier la Gironde pour évoluer avec Alain Giresse, Gernot Rohr, Jean-François Domergue et Jean-Marc Ferratge à Bordeaux où il ne marquera que deux buts en 36 matchs et pour finir à une décevante 10ème place ( mais ce n'était pas encore le grand Bordeaux ).
 
PHILIPPE REDON
 
Et la saison 79/80 verra Philippe poser son baluchon en Moselle plus précisément au FC Metz où avec un bel effectif composé de joueurs réputés comme Henryk Kasperczak, Hugo Bargas, Christian Synaeghel et Bruno Zaremba, il frôlera la relégation en D2 en terminant à la 17ème place à seulement trois points de Lyon qui jouera un match de barrage pour sauver sa peau en première division.
 
PHILIPPE REDON
 
A l'été 1980, Philippe acceptera de retourner en Mayenne pour signer au Stade Lavallois où il vivra une année très difficile car les Tangos termineront seizième, ne se sauvant que grâce à la différence de buts et surtout aux 23 buts de son buteur Uwe Krause. Par contre la saison suivante sera plus heureuse car Redon et ses coéquipiers vont étonner tout le monde en finissant à une surprenante cinquième place avec 49 buts de marqués dont 18 par Krause. Et voila que l'ex messin et les Robert Buigues, Thierry Goudet, Jean-Marc Miton, José Souto, Oumar Sène vont rééditer leur exploit la saison suivante en terminant de nouveau cinquième et synonyme cette saison là de qualification pour la coupe UEFA.
 
PHILIPPE REDON
 
Après trois ans stables en Mayenne, le voilà qui reprend sa route et direction la Normandie et Rouen. Alors qu'il a joué pendant deux ans le haut du tableau avec Laval, là il se battra toute la saison 83/84 avec ses coéquipiers pour maintenir son club en D1 et ils réussiront cat les Diables Rouges termineront à la quatorzième place. La saison 84/85 sera catastrophique car Rouen terminera à la 18ème place mais perdront leur match de barrage qui pourrait le maintenir en D1 contre le Stade Rennais. Les raisons de cette très mauvaise saison pourraient du départ de Djamel Tlemçani, de la mise à l'écart de Beltramini et aussi que Redon n'aura joué que neuf petits matchs pour deux buts ( en jouant plus il aurait pu apporter un petit plus mais il avait déjà 35 ans ).
 
Alors pour la saison 85/86, il ira s'exiler à Tahiti pour évoluer au ASCS mais n'y restera que quelques mois et reviendra dans la division deux française pour jouer avec l'AS Saint-Etienne. Dans le Forez, Philippe aura pour partenaires des joueurs comme Thierry Oleksiak, Jean Castaneda, Roger Milla, Tony Kurbos, Bernard Pardo et Eric Bellus mais n'aura pas trop la chance d'évoluer à leurs côtés car l'ex lavallois ne disputera en tout et pour tout que cinq matchs avec l'équipe première stéphanoise ( les Verts termineront premier de leur groupe et accèderont à la D1 ).

De 1986 à 1988, Redon ira jouer en division 3 ( 86/87 à Saint-Lô et 87/88 à Créteil ) où il connaîtra une montée en D2 avec le club cristolien et c'est cet ultime exploit que le pharmacien décidera de raccrocher à plus de 38 ans, une carrière qui aurait pu être meilleure que ça car il en avait les qualités.
 
RECONVERSION :
 
Aussitôt sa retraite prise, Philippe va devenir l'entraîneur du club de la banlieue parisienne en D2 et arrivera à maintenir assez facilement mais ses bons résultats vont attirer le RC Lens et tout naturellement Redon acceptera de devenir le coach du club nordiste. Mais cela ne se passera pas du tout comme Philippe l'aurait souhaité car les résultats ne seront pas du tout là et au mois d'Octobre 89 le président lensois le congédiera pour mettre à sa place l'ancien entraîneur messin, Marcel Husson.
Après une demi saison d'inactivité, Redon reviendra pour la saison 90/91 à Créteil mais cela ne se passera pas comme sa première année de coach au club car ce dernier flirte beaucoup avec la zone rouge du classement alors au mois de décembre 90 Philippe est démis de ses fonctions.
En janvier 1991, Redon partira sur le continent africain pour aller prendre en charge l'équipe nationale du Cameroun avec laquelle il disputera la Can 92 où les Lions Indomptables termineront quatrième de la compétition derrière le Nigéria qui a remporté le match pour la troisième place. Derrière ce tournoi, Philippe sera remercié par la fédération camerounaise car elle n'appréciait pas trop ses méthodes.
De Février 92 à Mars 2000, on ne sait pas trop ce qu'il a fait pendant cette période et on le retrouve sur le devant de la scène footballistique en Mars 2000 en prenant en charge la sélection du Libéria et pendant presque deux ans il fera ce qu'il peut pour rivaliser avec les autres nations car sa formation était composée de joueurs de faibles niveaux.
Lorsque Vahid Halilhodzic sera nommé entraîneur de Rennes, Redon deviendra son adjoint et il gardera son poste lorsque Laszlo Bölöni remplacera Coach Vahid.
Après le départ de Bölöni à l'été 2006, Philippe deviendra officiellement entraîneur du Stade Rennais ( alors qu'il avait reçu une proposition de la fédération du Mali ), comme il est le seul titulaire du Diplôme d'Entraîneur Professionnel de Football, mais c'est Pierre Dréossi qui mènera le navire rennais. Mais lorsque Guy Lacombe arrivera comme coach de l'équipe en Décembre 2007, Philippe ne sera pas gardé et on l'invitera à aller voir ailleurs.
Depuis il est devenu instructeur de la FIFA pour former les entraîneurs et il est aussi consultant sur TV5 Monde en Afrique et Amérique Latine.
En parallèle, il a ouvert le Centre d'Entraînement Philippe Redon qui est situé à Brécey près du Mont-Saint-Michel. Et là il apprend aux jeunes tous les aspects du football ( individuel et collectif ).
 
PHILIPPE REDON
 
PALMARES :
 
Néant.
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1970 à 1975 : Rennes ( France ) 44 matchs joués pour 10 buts de marqués.
-1975à 1976 : Red Star 93 ( France ) 33 matchs joués pour huit buts de marqués.
-1976 à 1978 : PSG ( France ) 68 matchs joués pour neuf buts de marqués.
-1978 à 1979 : Bordeaux ( France ) 36 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1979 à 1980 : Metz ( France ) 34 matchs joués pour six buts de marqués.
-1980 à 1983 : Laval ( France ) 94 matchs joués pour onze buts de marqués.
-1983 à 1985 : Rouen ( France ) 26 matchs joués pour quatre buts de marqués.
-Août 1985 à Novembre 1985 : ASCS Tahiti.
-Novembre 1985 à 1986 : Saint-Etienne ( France ) 5 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1986 à 1987 : Saint-Lô ( France ).
-1987 à 1988 : Créteil ( France ).
 
-
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#Posté le dimanche 06 mai 2012 11:20

Modifié le dimanche 06 mai 2012 11:56

ALBERT GEMMRICH

Albert Gemmrich était un de ces attaquants qui marquait sa dizaine de buts par saisons. A tel point qu'on le sélectionnera à cinq reprises en équipe de France pendant l'année 1978. Ses années les plus fastes comme footballeur, il les vivra sous les couleurs du RC Strasbourg avec en apothéose un titre de champion de France de première division en 1979 ( après celui de 1977 en seconde division ). Car ses expériences dans les autres clubs qu'il a fréquenté resteront mitigées peut-être à part à Bordeaux où il marquera tout de même 35 buts en 96 matchs sous les couleurs girondines.
 
ALBERT GEMMRICH
 
 
Albert Gemmrich est né en 1955 à Haguenau dans le Bas-Rhin. Après avoir conu ses premières sensations de jeune footballeur du côté de Mutzig, c'est tout naturellement qu'il intègrera le centre de formation du RC Strasbourg où il sera couvé par une ancienne idole du club devenue entraîneur des jeunes, Paco Matéo. Après avoir terminé son cursus d'apprenti footballeur, Albert débutera sa carrière de joueur professionnel lors de la saison 73/74 lorsque l'entraîneur Casimir Nowotarski lui donnera sa chance de prouver ce qu'il faut en même temps que d'autres jeunes du club tels que Dominique Dropsy, Léonard Specht, René Deutschmann et Roland Wagner. Et pour sa première année en pro, Gemmrich disputera tout de même seize rencontres et aura marqué sept buts, ce qui laissait prévoir un bel avenir. La saison 74/75 verra Albert devenir un titulaire indiscutable au sein de l'attaque strasbourgeoise car pendant cet exercice l'alsacien accumulera 36 matchs pour dix buts de marqués et le Racing terminera à une flatteuse neuvième place. Par contre la saison suivante sera plus difficile car les résultats ne seront pas là du tout et Strasbourg sera relégué en même temps que Monaco et Avignon. Pour la saison 76/77 en D2, Gemmrich et les Jacky Duguépéroux, Yves Ehrlacher, Joël Tanter et Cie vont faire un excellent championnat qui aboutira à la remontée directe en première division. Et la cerise sur le gâteau, Strasbourg ( premier du groupe B de D2 ) deviendra champion de France de seconde division en battant Monaco ( premier du groupe A de D2 ) sur le match aller/retour pour l'obtention du titre. Pour son retour en D1, Albert va voir arriver comme recrues Jacques Novi, Francis Piasecki ainsi qu'un nouvel coach en la personne de Gilbert Gress et Strasbourg fera un excellent parcours en championnat pour un promu car il terminera à la troisième place du classement ( cette même année l'autre promu, Monaco, fera mieux car il sera sacré champion de France ) et Albert terminera à la sixième place au classement des buteurs avec 21 buts loin derrière le parisien Carlos Bianchi ( 37 buts ).. Et pendant cette formidable année, Albert sera appelé par le sélectionneur de l'équipe de France, Michel Hidalgo, pour cinq sélections où il marquera deux buts mais cela ne sera pas suffisant pour qu'il soit retenu pour participer à la coupe du monde 1978 en Argentine.
Pour la saison 78/79, Gemmrich va connaître ses premiers matchs européens en coupe UEFA où Strasbourg ira jusqu'en 8ème de finale que les alsaciens perdront contre les allemands de Duisbourg. Par contre en championnat, Albert et ses compères vont vivre une année extraordinaire car depuis le début de l'exercice ils seront en tête et lutteront toute la saison avec le FC Nantes et l'AS Saint-Etienne pour le titre de champion et vont réussir l'exploit de devenir les rois de France en finissant premier avec deux points d'avance sur les nantais et stéphanois. Et c'est à ce moment historique qu'Albert et les Raymond Domenech, Jean-Jacques Marx, Roger Jouve Nambatingue Toko et les autres seront à jamais associés au RC Strasbourg et au seul titre de champion de France de son histoire
 
ALBERT GEMMRICH
 
ALBERT GEMMRICH
 
Pendant l'année du titre, Albert ne voudra pas signer une prolongation avec Strasbourg alors Bordeaux profitera de l'occasion pour le faire signer en leur faveur car le président bordelais, Claude Bez, veut monter une grande équipe. Pour sa première saison girondine ( 79/80 ), associé en attaque avec Bernard Lacombe, les résultats ne suivront pas car au bout de treize journées Bordeaux est relégable et Bez remplacera l'entraîneur Luis Carniglia par Raymond Goethals et ce fut un pari gagnant car les bordelais termineront à une surprenante sixième place en fin de saison. Et Albert marquera douze buts pour son premier exercice bordelais mais surtout aura la tristesse de perdre un coéquipier, Omar Sahnoun, d'une crise cardiaque lors d'un entraînement. La saison 80/81, avec un nouvel entraîneur ( Aimé Jacquet ) et des nouveaux joueurs ( René Girard, François Bracci, Jean Fernandez et Marius Trésor ), sera plus agréable et Bordeaux terminera troisième et obtiendront un billet pour la coupe UEFA de la saison suivante. Pendant cette année, Jacquet imposera son système de jeu en 4-4-2 et comme Bernard Lacombe est titulaire indiscutable en attaque, le second poste sera partagé entre Albert et Gérard Soler, ce qui n'empêchera pas le natif d'Haguenau de marquer quatorze buts. La saison 81/82 verra Jean Tigana rejoindre Gemmrich et ses coéquipiers pour faire un très bon championnat ( ils finiront quatrième à un point du troisième, Sochaux ) et iront jusqu'en 16ème de finale en UEFA en étant éliminé par les allemands d'Hambourg.
 
ALBERT GEMMRICH
 
Pendant l'été 82, Albert signe un contrat avec Lille où il vivra une pénible saison car il ne jouera que 17 matchs mais surtout ne marquera aucun but. Les Lillois finiront à une triste treizième place, c'est bien dommage car ils avait l'effectif pour mieux faire ( Philippe Bergeroo, Didier Christophe, Pierre Dréossi, Joël Henry, Nourredine Kourichi, René Marsiglia, Slavoljub Muslin et les frères Plancque ).
 
ALBERT GEMMRICH
Voulant vite oublier son année lilloise, Albert retourne à Strasbourg où il y a beaucoup de jeunes joueurs ( Vincent Cobos, Rémy Vogel, Jacques Glassmann, Serge Jenner, Jean-Marc Knapp, Denis Schaer ) car depuis son départ à Bordeaux les résultats de l'équipe alsacienne se sont dégradées. Et là avec tous ces jeunots et quelques anciens expérimentés comme Alfred Vitalis, Félix Lacuesta, Francis Piasecki, Merry Krimau, Issicka Ouattara et Olivier Rouyer, Gemmrich et le Racing se hisseront à une belle huitième place, ce qui donnera du baume au c½ur aux supporters alsaciens car depuis trois-quatre ans ce n'était plus cela dans les résultats.
 
 
Pour la saison 84/85, l'entraîneur strasbourgeois Jürgen Sundermann, voulant changer beaucoup de choses dans l'effectif, fera comprendre à Albert qu'il ne compte plus trop sur lui alors l'attaquant alsacien ira poser ses valises sur la Côte d'Azur plus précisément à Nice pour évoluer en D2. Alors avec les Fabrice Mège, André Amitrano, Carlos Curbelo, Jorge Dominguez et Gilbert Marguerite, Gemmrich va hisser les niçois à la première place de leur groupe, ce qui voudra dire que les Aiglons joueront en D1 la saison suivante. Pour Albert, le seul bémol de sa saison c'est qu'il ne marque guère et cela lui arrive depuis la saison 81/82 ( depuis cette année là il ne dépassera plus les dix buts ). Pour son retour en première division, Nice terminera à une belle huitième place grâce à de bonnes recrues telles que Jean-Paul Bernad, Jean-Philippe Rohr mais pour Albert ça sent la fin de carrière car en tout et pour tout il n'aura joué que quatre petits matchs de tout l'exercice. Et c'est le c½ur triste qu'il prendra la décision après cette éprouvante année de raccrocher à 31 ans.
 
ALBERT GEMMRICH
 
 
RECONVERSION :
 
Après sa retraite, Albert est retourné dans sa région natale où Strasbourg lui propose de prendre la tête du centre de formation dans lequel il participera à l'éclosion d'un certain José Cobos et bien d'autres.
A partir de 1989, Gemmrich deviendra l'adjoint de Léonard Specht nommé coach de l'équipe mais le duo échouera à deux reprises dans les barrages pour l'accession en D1, d'abord face à Nice et ensuite contre Lens. Echouant pour la remontée en première division, les deux compères furent remplacés par leur ancien mentor, Gilbert Gress. Specht acceptera la direction de la formation des jeunes du RC Strasbourg tandis qu'Albert quittera le club pour intégrer les services de la région Alsace. Et aujourd'hui, Gemmrich est le président de la Ligue d'Alsace de Football Association ( il aurait pu devenir le directeur sportif du Racing si il avait accepté leur proposition ), il est à la tête d'une équipe dynamique qui s'occupe de plus de 6000 matchs et 87000 licenciés.
 
ALBERT GEMMRICH
 
PALMARES :
 
-1977 : Champion de France de Division 2 ( Strasbourg ).
-1979 : Champion de France ( Strasbourg ).
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1973 à 1979 : Strasbourg ( France ) 197 matchs joués pour 87 buts de marqués.
-1979 à 1982 : Bordeaux ( France ) 94 matchs joués pour 35 buts de marqués.
-1982 à 1983 : Lille ( France ) 17 matchs joués.
-1983 à 1984 : Strasbourg ( France ) 30 matchs joués pour huit buts de marqués.
-1984 à 1986 : Nice ( France ) 31 matchs joués pour quatre buts de marqués.
 

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#Posté le dimanche 29 avril 2012 06:22

CYRIL ROOL

 
Cyril Rool était un vrai boucher sur un terrain, un digne successeur de Raymond Domenech. Il pouvait jouer tant en milieu défensif qu'en arrière latéral gauche et quelque soit le poste occupé il utilisait n'importe quel moyen légal ou non autorisé pour arrêter le joueur adverse. Et à cause de son jeu rugueux, rien qu'en championnat il totalisera 22 cartons rouges et 156 cartons jaunes, et on ne compte pas les autres compétitions. Et dans le football mondial, il doit avoir une bonne place dans les joueurs ayant reçu un nombre incalculables de cartons.
 
CYRIL ROOL
 
Cyril Rool est né en 1975 à Pertuis dans le Vaucluse. C'est tout naturellement dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qu'il apprendra les gammes du métier de footballeur. Pour la saison 92/93, il jouera pour le club d'Aix en Provence où il se fera remarquer par de belles performances et c'est là que les dirigeants de Bastia viendront lui proposer un contrat professionnel pour évoluer en seconde division la saison suivante.
Alors voilà que Cyril atterrit sur l'île de Beauté et c'est l'entraîneur Léonce Lavagne qui le lancera dans le grand bain de la D2 et avec un total de quinze matchs pour la saison 93/94, il participera amplement à l'excellente année où avec les Bruno Rodriguez, Bruno Valencony, Franck Burnier, Laurent Casanova, Gilles Leclerc et Mamadou Faye il classera Bastia à la troisième place du classement et ce qui vaut à la remontée du club corse en première division. Et pour la saison 94/95 avec un nouveau coach en la personne de Frédéric Antonetti, Rool et ses coéquipiers vont lutter toute l'année pour se maintenir car ils termineront à une pénible 15ème place mais vivront une petite aventure en coupe de la Ligue car ils atteindront la finale qu'ils perdront contre le PSG de Pascal Nouma et Luc Borelli. Après une quinzième place en 95/96, Cyril , Anto Drobnjak, Jean-Jacques Eydelie, Patrick Valery et Cie vont amener le club corse à une très belle 7ème place pour la saison 96/97 à seulement trois points du podium se qualifiant ainsi pour la coupe Intertoto. Ayant remportés cette coupe pendant l'été 97, Cyril et ses compères vont participer à la coupe UEFA 97/98 où ils élimineront le Benfica de Lisbonne en 32ème de finale avant de tomber au tour suivant face au Steaua de Bucarest. Et Pendant cette saison là, Bastia fera un bon championnat en terminant à une honorable 9ème place.
 
CYRIL ROOL
 

A l'été 98, Rool se fera recruter par le champion sortant, le RC Lens et là il va découvrir la Ligue des Champions où il affrontera dans son groupe de poules des clubs comme le Dynamo de Kiev, l'Arsenal de Patrick Vieira et le Panathinaïkos. Lens n'ira pas au-delà des poules mais ils réaliseront l'exploit d'aller battre Arsenal à Wembley grâce à un but de Michaël Debève et pendant ce match Cyril sera à l'origine de l'expulsion de Ray Parlour suite à une altercation entre les deux hommes. Pendant cette même saison, Rool et les Daniel Moreira, Eric Sikora, Pascal Nouma, Vladimir Smicer, Frédéric Déhu et les autres termineront à une belle sixième place mais quand même à 23 points du champion Bordeaux mais surtout ils remporteront la coupe de la Ligue en battant en finale le FC Metz de David Régis et Pascal Pierre sur un but de Moreira. Pour la saison 99/00, Rool et les Sang et Or termineront à une belle 5ème place mais surtout feront une très belle épopée en coupe UEFA en allant jusqu'en demi-finales qu'ils perdront contre l'Arsenal d'Arsène Wenger après avoir éliminés Maccabi Tel-Aviv, Vitesse Arnhem, Kaiserslautern, Atlético de Madrid et Celta de Vigo. Avec Rolland Courbis comme coach, la saison 2000/2001 sera très difficile car les résultats ne suivront pas et Courbis ne survivra pas à ce naufrage et c'est Georges Tournay qui le remplacera pour éviter la relégation en terminant à la 14ème place.
 
CYRIL ROOL
 
Pour la saison 2001/2002, les dirigeants lensois prêtent Cyril à l'Olympique de Marseille où il se fera expulser dés son 4ème match et jugeant cette exclusion inutile, Bernard Tapie de retour à l'OM l'expédiera à l'AS Monaco. Mais la saison sera difficile pour Cyril et le club de la Principauté car sous les ordres de Didier Deschamps et des joueurs comme Vladimir Jugovic, Oliver Bierhoff, Marcelo Gallardo, Dado Prso, la sauce ne prendra jamais et les résultats ne suivront pas et Monaco terminera à une épouvantable quinzième place.
 
CYRIL ROOL
 
A l'été 2002, Rool est de retour à Lens de son escapade sur le Rocher et il entrera pas trop dans les projets de l'entraîneur Joël Muller mais jouera toutefois quinze matchs de championnat pour hisser les lensois à une honorable huitième place. Mais il participera hâtivement aux joutes européennes où il rencontrera en phase de poules le Milan AC, le Deportivo La Corogne et le Bayern de Munich ( que du beau monde ) et Lens arrivera à se classer en 3ème position ce qui leur a valu d'être reclassé en coupe UEFA pour les 16ème de finale où les nordistes défieront et perdront contre le FC Porto de José Mourinho. La saison 2003/2004 ne sera pas trop folichonne pour Cyril car comme l'année précédente il ne disputera que quinze matchs en championnat et cinq en coupe UEFA où il ne dépassera pas le second tour car Lens chutera contre les turcs du Gaziantepspor.
 
N'étant pas trop titulaire dans le Nord, Rool acceptera l'offre des Girondins de Bordeaux où il retrouvera un ancien complice de Bastia, Franck Jurietti. Mais la saison 2004/2005 sera très décevante pour les bordelais car les résultats ne seront pas là et leur classement final sera à une piètre quinzième place.
 
CYRIL ROOL
 
Et pour l'exercice 2005/2006, Cyril ira rejoindre l'OGC Nice où il sera de nouveau sous les ordres de Frédéric Antonetti qui a pensé à lui pour le poste de latéral gauche. Et avec les Marama Vahirua, Jacques Abardonado, Olivier Echouafni, Sammy Traoré, Hugo Lloris, Cédric Varrault, Florent Balmont, Emerse Faé, Vincent Hognon, il arrivera à maintenir les Aiglons en milieu de tableau sauf une année où ce fut plus difficile évitant de peu la relégation ( 8ème en 2005/2006, 16ème en 2006/2007, 8ème en 2007/2008 et 9ème en 2008/2009 ). Et surtout lors de la saison 2005/2006, il rejouera une finale de coupe de la Ligue mais cette fois-ci il la perdra contre le Nancy de Cédric Lécluse et Frédéric Biancalani par deux buts à un.
 
CYRIL ROOL
 
En 2009, Cyril sera recruté par Didier Deschamps le nouvel entraîneur de Marseille pour insuffler du tempérament à la formation phocéenne. Mais au poste de latéral gauche, Rool n'arrive qu'en troisième position derrière Taye Taiwo et Gabriel Heinze. Même si Marseille réussit un doublé championnat et coupe de la Ligue, l'expérience marseillaise de Cyril sera un vrai échec tout comme sa première en 2001. Mais son nom sera tout de même associé à ceux de tous ses coéquipiers pour le titre de champion car il aura joué tout de même deux petits matchs.
Et après cette pénible saison pour Cyril, l'ex bastiais annoncera que Marseille et lui viennent de résilier son contrat à l'amiable. Espérant retrouver un club mais toutes les propositions qu'il aura ne l'intéressera pas du tout et c'est là qu'il décidera d'arrêter sa carrière à plus de 35 ans.
 
CYRIL ROOL
 
 
N.B :
 
Rool aura été un bon joueur de Ligue 1 mais on se souviendra plus de ses agressions que des titres qu'il aura gagné pendant sa carrière.
Et voici les plus mémorables : - son premier carton rouge est du à un coup de pied balancé à Laurent Croci.
- en Février 1996, une bagarre avec le lensois Marc-Vivien Foé conduit à l'expulsion des deux hommes qui règlent leurs comptes dans les couloirs des vestiaires.
- en Août 1999, il s'en prend à un jeune du centre de formation du RC Lens.
- fin 99, il est exclu contre Troyes et en quittant le terrain il adresse des bras d'honneurs et un crachat au public troyen.
- en Septembre 2006, Cyril sera insulté lors d'un match contre Nancy et après celui-ci il veut se faire justice à l'entrée du tunnel en provoquant une bagarre générale.
- en Novembre 2006, il s'en prend au public niçois qui l'avait sifflé pendant un match.

Et il y en a pleins d'autres car pendant 17 ans de carrière, son nom reviendra souvent dans les faits divers du football.
 
 

Citations célèbres de Rool :
 
- "C'est plutôt l'arbitre qui aurait dû être expulsé !"
- "On me dit souvent que j'ai encore du gaz. C'est normal, vu la cinquantaine de matches manqués pour suspension, je peux jouer encore longtemps."
- "J'ai appris le foot dans les quartiers chauds de Marseille. En cadets ou en juniors, pour aller dans certains quartiers, il fallait être costaud dans sa tête et ne pas se laisser faire. C'était des vrais matchs, ça se rentrait dedans avec parfois des bagarres générales. Comme je ne suis pas passé par un centre de formation, ça m'a servi sur le plan mental. Je suis resté ce joueur impulsif qui répond au tac au tac."
- "Il faut des gars de caractère. Si tous les sportifs se ressemblaient, on s'ennuierait. Des matchs tristes, il y en a un paquet. Je ne réclame pas des bagarres pour pimenter les matchs, mais au moins de l'engagement, des duels accrochés !" 
- "En France pour prendre un carton, il suffit d'éternuer. Moi je détonne un peu, car il est mal vu de chatouiller l'adversaire, de lui rentrer dedans. Les Argentins ont une culture opposée, les Anglais aussi." En Italie, dans les derbys, ils ne se font pas de cadeaux, ils s'accrochent. Ca ressemble un peu à du catch, ce n'est pas très joli, mais au moins c'est excitant !"
 
 
RECONVERSION :
 
Depuis sa retraite, il profite de sa famille et ne sait pas trop ce qu'il va faire dans le futur.
 
 
PALMARES :
 
-1995 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Bastia ).
-1999 : Vainqueur de la coupe de la Ligue ( Lens ).
-2006 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Nice ).
-2010 : Champion de France et vainqueur de la coupe de la Ligue ( Marseille ).
 
 
BILAN DE CARRIERE :
 
-1994 à 1998 : Bastia ( France ) 115 matchs joués.
-1998 à 2001 : Lens ( France ) 64 matchs joués.
-Juil 2001 à Août 2001 : Marseille ( France ) 4 matchs joués.
-Août 2001 à 2002 : Monanco ( France ) 19 matchs joués.
-2002 à 2004 : Lens ( France ) 30 matchs joués.
-2004 à 2005 : Bordeaux ( France ) 28 matchs joués pour deux buts de marqués.
-2005 à 2009 : Nice ( France ) 106 matchs joués pour deux buts de marqués.
-2009 à 2010 : Marseille ( France ) 2 matchs joués.
 

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