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RAY WILKINS

 
Ray Wilkins aura été l'un des meilleurs milieux de terrain les plus complets de sa génération tout en faisant les beaux jours de Chelsea, Manchester United et l'équipe nationale d'Angleterre. Formé à Chelsea avec ses deux frères il deviendra rapidement le capitaine des Blues lorsque ces derniers descendront en seconde division alors qu'il n'avait que 18 ans et sera même international lors de cette même saison 75/76. Ensuite sa technique et son intelligence ainsi que sa qualité de passe plairont énormément à Manchester United où il remportera une Cup et un Charity Shield. A 27 ans il se sentira prêt pour une expérience à l'étranger et ce sera en Italie où il portera la tunique du Milan AC pendant trois années avant de rejoindre le PSG mais à trente ans il sera complètement perdu sur le terrain au point de quitter la France au bout de quatre petits mois. Et après s'être relancé aux Glasgow Rangers il reviendra dans son pays natal pour vivre une aventure avec les Queens Park Rangers puis quelques petites piges avec Crystal Palace, Wycombe Wanderers, Millwall et Leyton Orient sans oublier une année en Ecosse du côté de Hibernian avant de mettre un terme à sa carrière à l'approche de ses 41 ans.
 
RAY WILKINS
Raymond Colin Wilkins est né en 1956 à Hillingdon en Angleterre. Il fera très vite parti du monde du football puisqu'il était le fils de George Wilkins, ancien joueur professionnel à Brentford et à Nottingham Forest, tout en précisant qu'il aura trois frères qui se mettront également au ballon rond dont deux deviendront aussi footballeurs pros ( Graham qui évoluera avec Chelsea et Brentford et Dean portera les tuniques des Queens Park Rangers et du PEC Zwolle ) car le troisième, Stephen, fera parti des effectifs de Chelsea et Brentford mais ne fera aucune apparition en équipe première des deux clubs. Alors la voie du jeune Ray surnommé dès son plus jeune âge " Butch " sera toute tracée ce qui l'amènera à prendre très tôt une licence de jeune footeux au sein du club de Chelsea où il gravira toutes les étapes des équipes des jeunes Blues jusqu'à ce que ses qualités lui permettent d'atteindre l'équipe première.
Et avant d'intégrer le groupe professionnel le jeune Wilkins verra son club formateur s'adjuger la coupe d'Angleterre en 1970 aux dépens de Leeds United ( 2-1 ) et la coupe des Coupes en 1971 aux dépens du Real Madrid ( 3-2 ).
Et voilà qu'à l'aube de la saison 73/74 l'entraîneur des Blues, Dave Sexton, qui était tombé sous le chame du potentiel du milieu de terrain londonien, décidera de l'intégrer au groupe professionnel ce qui amènera l'adolescent d'à peine de 17 ans à cotoyer des éléments expérimentés tels que Peter Bonetti, John Hollins, David Webb, Ron Harris, Tommy Baldwin, Steve Kember, Peter Osgood, Bill Garner, Peter Houseman et Ian Hutchinson pour ne citer qu'eux. Le coach des Blues laissera le jeune Wilkins se familiariser avec le professionnalisme mais le lancera quand même dans le grand bain de la First division en Octobre 1973 pour affronter Norwich City. Ensuite il fera de nouveau appel à lui à six reprises ( cinq en championnat et une en Cup ) ce qui bloquera son compteur à sept matchs toutes compétitions confondues lui valant ainsi de prendre part au maintien de son club formateur acquis par une 18ème position finale avec une toute petite longueur d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des mailleures attaques ( 56 à égalité avec Burnley et Queens Park Rangers et derrière Ipswich ( 67 ) et Leeds ( 66 ) ) et l'une des défenses les plus friables ( 60 ex-aequo avec West Ham United et derrière Southampton ( 68 ), Birmingham City ( 64 ) et Norwich City ( 62 ) ). A préciser que pour la découverte du monde pro le jeune " Butch " sera accompagné de son frangin Graham qui avait joué sa première rencontre au sein de l'élite anglaise l'année passée et en disputera quatre lors de cette saison 73/74.
Même si la saison 74/75 sera très difficile pour Chelsea au point de voir trois entraîneurs différents tout au long de l'année avec au départ Dave Sexton puis Ron Suart à partir d'Octobre 1974 et Eddie McCreadie de début Avril 1975 jusqu'à la fin de la saison. Et même avec ce remaniement aux commandes des Blues ces derniers termineront à l'avant-dernière place du classement de la First Division avec 33 points ( 9 victoires, 15 nuls et 18 défaites ) à égalité avec Luton Town ( meilleure différence de buts pour ce dernier ( -18 contre -30 pour les Blues ) ) tout en ayant les plus mauvaises attaques ( 42 ) et défenses ( 72 ex-aequo avec Newcastle ). A titre personnel malgré cette année pénible le natif de Hillingdon se verra s'immiscer un peu plus dans le onze londonien ce qui l'amènera à totaliser 21 rencontres toutes compétitions confondues dont vingt en championnat pour deux buts de marqués. Et pour sa seconde saison professionnelle le fils Wilkins finira comme le douzième joueur le plus utilisé derrière Ron Harris ( 48 ), Gary Locke ( 47 ), Charlie Cooke ( 44 ), le duo John Philipps-John Hollins ( 40 ), David Hay ( 36 ), Steve Kember ( 34 ), Michael Droy ( 32 ), le duo Peter Houseman-Chris Garland ( 28 ) et Ian Hutchinson ( 27 ).
Et suite au passage de Chelsea en seconde division le club londonien verra partir quelques joueurs importants ( Steve Kember et John Hollins entre autres ) ce qui amènera l'entraîneur Eddie McCreadie à décider de faire confiance à de jeunes éléments comme Steve Wicks, les frères Wilkins ( Graham et Ray ), Ray Lewington, Gary Stanley, Ian Britton, Brian Bason, Teddy Maybank, Tommy Langley et Steve Finnieston pour ne citer qu'eux pour essayer de retrouver illico-presto le haut niveau anglais. Et le coach des Blues surprendra également pas mal de monde en confiant le brassard de capitaine à " Butch " alors qu'il n'avait pas encore 19 ans ce qui amenait ce dernier à succéder à Ron Harris qui était le capitaine de Chelsea depuis 1965. Et malgré son jeune âge Wilkins prendra son rôle très au sérieux mais ne réussira pas à accéder à la First Division puisque lui et ses partenaires ne finiront qu'au onzième rang de la Football League Second Division. Et en plus d'assumer sa responsabilité de capitanat le fils de George Wilkins montrera pour sa première année en tant que titulaire qu'il était vraiment un futur grand espoir du football anglais du fait qu'il était un milieu actif à la technique sûre et à l'intelligence affirmée tout en disposant aussi d'une grande qualité de passe et d'un coup d'oeil assez rare. A préciser que depuis le début de sa carrière et même si c'était qu'en D2 il enregistrera de belles statistiques en trouvant à onze reprises le chemin des filets adverses en quarante matchs joués.
La saison 76/77 sera plus réussie pour le capitaine de Chelsea car en inscrivant huit buts en 42 rencontres de seconde division il sera l'un des grands artisans de la validation du ticket retour parmi l'élite anglaise acquise par une belle deuxième position derrière Wolverhampton Wanderers.
Et avec aucun bouleversement dans son effectif le promu londonien réussira à assurer son maintien en finissant à une seizième place finale acquise avec quatre longueurs d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 46 derrière Leicester City ( 26 )et le duo Middlesbrough-Newcastle ( 42 ) ) et défenses ( 69 à égalité avec West Ham et derrière Newcastle ( 78 ) et Leicester City ( 70 ) ). A titre personnel le capitaine des Blues sera l'une des pièces maîtresses de son club formateur en accumulant 33 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés en championnat avec six buts de marqués ) ce qui fera de lui le septième joueur le plus utilisé par le nouvel entraîneur Ken Shellito derrière le duo Steve Wicks-Tommy Langley ( 41 ), Ian Britton ( 40 ), Ron Harris ( 37 ), Kenny Swain ( 36 ) et Michael Droy ( 35 ). A préciser que d'avoir réussi à faire remonter Chelsea et surtout à assurer son maintien en First Division le capitaine Wilkins se verra à poser régulièrement dans les magazines britanniques.
Par contre la saison 78/79 sera plus difficile car suite à des résultats laborieux Chelsea vivra un changement de coach en Décembre 1978 ( Danny Blanchflower en lieu et place de Shellito ) mais cela n'empêchera pas le club londonien d'être relégué à l'étage inférieur puisqu'il finira bon dernier de l'élite anglaise avec seulement vingt points ( 5 victoires, 10 nuls et 27 défaites ) tout en ayant la défense la plus perméable avec 92 buts d'encaissés et la deuxième attaque la moins prolifique avec 44 buts de marqués à égalité avec Wolverhampton et Derby County et derrière Birmingham City ( 37 ). A titre personnel malgré cette pénible année " Butch " sera bien présent durant toute la saison en totalisant 35 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés en First Division avec quatre buts d'inscrits ) ce qui fera de lui le quatrième Blue le plus utilisé derrière Tommy Langley ( 41 ), Ron Harris ( 40 ) et Gary Stanley ( 36 ).
 
RAY WILKINS
Alors à 23 ans il ne repartira pas en seconde division car comme Chelsea avait des gros soucis financiers les dirigeants londoniens accepteront l'offre de 800 000 livres que lui fera Manchester United pour récupérer leur capitaine. Et l'annonce de l'arrivée du joueur de Chelsea à Old Trafford réjouira les supporters du club mancunien grâce à la bonne réputation qu'avait Wilkins d'être l'un des milieux de terrain les plus complets de sa génération et surtout du fait qu'il pourra aider les Red devils à retrouver leur lustre d'antan. Et son transfert à M.U permettait à l'ancien Blue de retravailler avec son ancien coach de Chelsea, Dave Sexton, tout en précisant que ce dernier comptait sur Wilkins pour apporter de la qualité et de la clairvoyance dans l'entrejeu mancunien ce qui manquait à Manchester depuis quelques années.
Et là l'ancien capitaine de Chelsea n'aura aucune difficulté à s'imposer au sein du onze type des Red Devils ce qui lui vaudra de terminer comme le septième joueur le plus utilisé avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( dont 37 en First Division avec deux buts de marqués ) à cinq longueurs du trio Gary Bailey-Martin Buchan-Jimmy Nicholl, à quatre de Steve Coppell, à trois de Sammy Mcllroy et à deux de Lou Macari. Et collectivement sa première année avec Manchester sera magnifique car au sein d'un effectif de qualité ( Bailey, Gordon McQueen, Buchan, Nicholl, Arthur Albiston, Ashley Grimes, Macari, Mickey Thomas, Mcllroy, Steve Coppell et Joe Jordan pour ne citer qu'eux ) il finira vice-champion d'Angleterre à deux points du FC Liverpool tout en ayant la deuxième meilleure défense ( 35 derrière Liverpool ( 30 ) ) et la troisième attaque la plus efficace ( 65 ex-aequo avec Southampton derrière Liverpool ( 81 ) et Ipswich ( 68 ) ).
Par contre la saison 80/81 sera plus délicate pour l'ancien Blue car suite à des soucis physiques il ne disputera que quinze rencontres toutes compétitions confondues ( treize en championnat et deux en Cup ) ce qui l'amènera quand même à prendre part à la huitième place finale acquise en First Division à douze points du champion, Aston Villa, tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 36 buts d'encaissés. A préciser que ses blessures l'empêcheront lors de cette année 80/81 de découvrir les joutes européennes ce qui lui vaudra de voir en tant que spectateur ses coéquipiers se faire éliminer de la coupe UEFA dès le premier tour par Widzew Lodz à cause de la règle du but inxcrit  à l'extérieur après un 1-1 cumulé ( 1-1 à domicile et 0-0 en Pologne ).
Revenu au top de sa forme pour la saison 81/82 l'ancien capitaine de Chelsea réalisera une année pleine en ne loupant aucune journée de la First Division pour un but de marqué ( 42 journées ) et en y ajoutant trois matchs en coupes nationales ( deux en coupe de la Ligue et une en Cup ) il terminera au premier rang du classement des Red Devils le plus utilisé par le nouvel entraîneur Ron Atkinson avec 45 rencontres toutes compétitions confondues à égalité avec Arthur Albiston. Collectivement M.U effectuera un beau parcours dans le championnat d'Angleterre en finissant à une belle troisième place finale acquise à neuf points de Liverpool et à cinq d'Ipswich tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 29 buts d'encaissés.
La saison 82/83 des Red Devils sera magnifique car malgré une élimination dès le premier tour de la coupe UEFA par Valence CF ( 0-0 à domicile et défaite 2-1 en Espagne ) ils finiront troisièmes de la First Division ( à douze points de Liverpool et à un de Watford tout en ayant la seconde meilleure défense ( 38 derrière Liverpool ( 37 ) ), s'inclineront en finale de la coupe de la Ligue contre Liverpool ( 2-1 après prolongations ) et surtout s'adjugeront la Cup aux dépens de Brighton grâce à un match d'appui ( victoire 4-0 ) après un 2-2 final après prolongations lors d'une première rencontre durant laquelle Wilkins avait inscrit le deuxième but mancunien d'une magnifique frappe enroulée de plus de trente mètres. A titre personnel même s'il perdra un peu de temps de jeu par rapport à l'année précédente " Butch " sera bien présent dans le classement des Red Devils les plus utilisés ce qui l'amènera à terminer au douzième rang derrière Mike Duxbury ( 60 ), Frank Stapleton ( 59 ), Norman Whiteside ( 57 ), Arthur Albiston ( 56 ), Gary Bailey ( 55 ), Gordon McQueen ( 53 ), Bryan Robson ( 49 ), Arnold Mühren ( 46 ), Kevin Moran ( 44 ) et le duo Remi Moses-Steve Coppell ( 43 ).
La saison 83/84 verra M.U la débuter avec l'acquisition du Charity Shield aux dépens de Liverpool ( 2-0 ) puis atteindre les demi-finales de la coupe des Coupes ( perdue 3-2 score cumulé contre la Juventus de Turin, futur vainqueur de l'épreuve, ( 1-1 à domicile et défaite 2-1 en Italie ) ) avant de finir au quatrième rang de la First Division à six unités de Liverpool, à trois de Southampton et à égalité avec Nottingham Forest ( meilleure différence de buts pour Forest ( +31 contre +30 ) ). A titre personnel le natif de Hillingdon sera encore au top de sa forme en réalisant son année la plus aboutie avec 56 matchs toutes compétitions confondues ( dont 42 en championnat avec trois buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en Europe et celui en coupe de la Ligue ) ce qui fera de lui le deuxième Red Devil le plus utilisé ex-aequo avec Arthur Albiston et à deux longueurs de Frank Stapleton.
 
RAY WILKINS
A 28 ans il se sentait prêt pour mettre en évidence toutes ses qualités hors des frontières anglaises et ce sera en Italie qu'il débarquera après avoir accepté de s'engager avec le Milan AC contre une indemnité de 1,5 millions de livres. Et en signant chez les Rossoneris il ne sera pas dépaysé car pratiquement un mois après sa signature il sera rejoint par son compatriote Mark Hateley qui arrivait de Portsmouth. Même s'il découvrait un football bien différent que celui qu'il avait connu jusque là dans son pays natal il s'imposera sans trop de soucis dans le onze milanais au point de totaliser une bonne trentaine de matchs toutes compétitions confondues dont 28 en Série A. Collectivement la saison 84/85 du Milan AC sera assez correcte avec une cinquième position finale acquise dans le Calcio ( à sept points du Hellas Vérone, à trois du Torino, à deux de l'inter Milan et à un de la Sampdoria tout en ayant l'une des meilleures défenses ( 25 ex-aequo avec la Roma et derrière le Hellas ( 19 ), la Samp ( 21 ) et le Torino ( 22 ) ) et une finale de coupe d'italie perdue contre la Sampdoria sur le score cumulé de 3-1 ( deux défaites par 1-0 et 2-1 ).
Le départ de la saison 85/86 sera un peu difficile du fait que le club milanais connaissait des gros problèmes financiers au point de se trouver à la limite de déposer le bilan. Mais en cours d'année tout s'arrangera lorsqu'à la mi-Février 1986 l'homme d'affaires italien, Silvio Berlusconi, rachètera le Milan AC avec comme projet principal d'en faire une grande équipe européenne. Et malgré les soucis de trésorerie les Rossoneris réaliseront une année assez convenable avec une huitième de finale de coupe UEFA ( perdu 3-2 score cumulé contre le KSV Waregem ( 1-1 en Belgique et défaite 2-1 à domicile ) ) et une septième place finale acquise en Série A ( à huit points du premier relégable et à quatorze du champion, la Juventus de Turin tout en ayant l'une des meilleures défenses ( 24 derrière la Juve ( 17 ), Naples ( 21 ) et la Fiorentina ( 23 ) ) et l'une des attaques les moins prolifiques ( 26 derrière Bari ( 18 ) et Lecce ( 23 ) ) ). A titre personnel l'ancien Red Devil sera l'un des pions essentiels du Milan en accumulant 41 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 29 en Série A avec deux buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) ce qui fera de lui le sixième joueur le plus utilisé par le coach Niels Liedholm à quatre longueurs du duo Giuliano Terraneo-Alberigo Evani, à trois d'Agostino Di Bartolomei, à deux de Pietro Virdis et à une de Mauro Tassotti.
Par contre la saison 86/87 sera un peu plus délicate car à cause de petits soucis physiques et également dû aux choix du coach Liedholm il ne totalisera que 24 matchs toutes compétitions confondues dont seize en Série A. Mais même en étant moins présent l'anglais prendra tout de même part à la cinquième position acquise dans le championnat d'Italie à sept points de Naples, à quatre de la Juve, à trois de l'Inter Milan et à un du Hellas Vérone tout en ayant la troisième défense la moins perméable avec 21 buts d'encaissés à égalité avec Naples et la Sampdoria et derrière l'Inter ( 17 ) et Côme ( 20 ).
 
RAY WILKINS
Après trois années de présence chez les Rossoneris l'anglais sentait que son aventure milanaise était bien finie car le président Berlusconi avait décidé de taper fort dans le recrutement durant l'intersaison de 1987 en engageant Carlo Ancelotti, Ruud Gullit et Marco van Basten entre autres.
Et là à l'approche de ses 31 ans l'ancien de Chelsea se laissera tenter par les sirènes du championnat de France après avoir été séduit par le discours du président du PSG, Francis Borelli, qui était un grand fan du milieu anglais. Et c'est couronné d'une très belle réputation qu'il débarquait dans la capitale française où il allait trouver un effectif ambitieux au sein duquel on pouvait y trouver Joél Bats, Thierry Rabat, Fabrice Poullain, Michel Bibard, Jean-François Charbonnier, Philippe Jeannol, Franck Tanasi, Gabriel Calderon, Oumar Sène, Safet Susic, Amara Simba, Daniel Xuereb et Bruno Roux pour ne citer qu'eux. Alors qu'on attendait d'énormes prestations de l'ancien milanais ce dernier sera très loin de son niveau qu'on lui connaissait puisqu'à la récupération du ballon il sera inutile et ne sera pas plus inspiré quand le PSG avait le ballon en sa pssession. En un mot il était complètement paumé sur le terrain au point que les observateurs se demandaient si ce n'était pas un sosie de Wilkins qui portait la tunique parisienne. Et en plus de ses performances plus que laborieuses il était tributaire des choix de l'entraîneur Gérard Houllier du fait que le club parisien n'avait à cette époque le droit d'aligner seulement que deux étrangers alors que le PSG en possédait six ( en plus de Wilkins il y avait aussi Calderon, Sène, Susic, Pierre Vermeulen et Jules Bocandé ). Finalement entre son arrivée et jusqu'à la fin Octobre 1987 le britannique ne disputera que dix matchs de l'élite française ce qui fera dire que son aventure parisienne sera un énorme échec du fait que la greffe n'avait jamais prise en quatre mois de présence entre les deux parties.

Alors pour se relancer l'ancien Red Devil décidera de quitter la France pour rallier l'Ecosse afin de s'engager avec les Glasgow Rangers où il y retrouvera plusieurs de ses compatriotes comme Chris Woods, Terry Butcher, Graham Roberts, Jimmy Phillips, Mark Wals, Trevor Francis et Mark Falco. Et même en arrivant en cours de saison 87/88 il prendra part à l'année correcte réalisée par le club de Glasgow  avec un quart de finale de coupe des Champions ( perdu 3-2 score cumulé contre le Steaua Bucarest ( défaite 2-0 en Roumanie et victoire 2-1 à domicile ) ), une troisième place finale acquise en championnat ( à douze points du Celtic et à deux de Heart of Midlothian tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 85 buts de marqués ) et une finale de coupe de la Ligue perdue aux tirs aux buts contre Aberdeen après un 3-3 final après prolongations.
Pour sa première année complète avec les Rangers il étoffera son palmarès de la Scottish Premiership conquise avec six points d'avance sur Aberdeen et de la coupe de la Ligue gagnée 3-2 contre Aberdeen tout en précisant que Glasgow avait été à deux doigts de réaliser un joli triplé mais une défaite 1-0 contre le Celtic en coupe d'Ecosse l'en empêchera. Le petit bémol des Rangers sera l'élimination dès les seizièmes de finale de la coupe UEFA contre le FC Cologne sur le score cumulé de 3-1 ( défaite 2-0 en Allemagne de l'ouest et 1-1 à domicile ).
 
RAY WILKINS
Pour la saison 89/90 il fera bien parti de l'effectif des Rangers mais en Novembre 1989 il demandera à ses dirigeants de quitter Glasgow afin de repartir en Angleterre pour se rapprocher de sa famille. Et avant de quitter l'Ecosse ses statistiques enregistrées ( dont quinze en championnat ) lui permettront tout de même d'inscrire un second titre de champion que Glasgow s'adjugera avec sept points d'avance sur Aberdeen tout en précisant qu'il aura pris part au parcours jusqu'en finale de la coupe de la Ligue ( perdue 2-1 après prolongations contre Aberdeen ) et à l'élimination dès le premier tour de la coupe des Champions par le Bayern Munich ( défaite 3-1 à domicile et 0-0 en Allemagne de l'Ouest ).
Et à 33 ans la suite de sa carrière se déroulera à Londres et plus précisément dans le quartier de White City du fait qu'il s'était mis d'accord avec les Queens Park Rangers où d'autres trentenaires tels que Kenny Sansom, Peter Reid, Nigel Spackman et Mark Falco pour ne citer qu'eux. Et là la grande expérience de l'ancien Blue sera très utile pour les Hoops puisque ses 23 matchs pour un but en First Division les aideront à valider leur maintien en finissant au onzième rang à sept points du premier relégable. Et même en arrivant en cours d'année son temps de jeu lui vaudra de terminer comme le dixième joueur le plus utilisé par l'entraîneur Don Howe derrière Andy Sinton ( 38 ), Kenny Sansom ( 36 ), David Seaman ( 33 ), Paul Parker ( 32 ), David Bardsley ( 31 ), Colin Clarke ( 30 ), Danny Maddix ( 28 ), Alan McDonald ( 27 ) et Simon Barker ( 25 ).
Pour la saison 90/91 l'ancien Rangers sera le véritable leader des Hoops ce qui l'amènera à accumuler 38 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés en championnat avec deux buts d'inscrits ) faisant ainsi de lui le joueur le plus utilisé par Howe à égalité avec David Bardsley et Andy Sinton. Et collectivement l'objectif principal des Queens Park Rangers pour cette année là sera de nouveau atteint puisque Wilkins et ses partenaires assureront leur maintienen First Division en arrachant une douzième position finale avec douze points d'avance sur le premier relégable.
Et même avec un nouvel entraîneur en la personne de Gerry Francis et les années qui commençaient à peser sur son physique ( 35 ans ) l'ancien mancunien sera toujours bien présent dans le onze du club londonien puisqu'il totalisera 27 rencontres toutes compétitions confondues ( toutes jouées en championnat avec un but de marqué ) faisant ainsi de lui le neuvième Rangers le plus utilisé à quatorze longueurs du duo Jan Stejskal-David Bardsley, à treize du duo Clive Wilson-Ian Holloway, à douze de Darren Peacock, à onze d'Andy Sinton, à sept de Simon Barker et à une d'Alan McDonald. Collectivement les Hoops assureront encore leur place dans l'élite anglaise en terminant au onzième rang avec de nouveau douze points d'avance sur le premier relégable.
Et pour la première année du championnat anglais sous l'appellation Premier League le club de l'Ouest de Londres réalisera un superbe parcours au point de finir à une surprenante cinquième place finale à 21 points de Manchester United, à onze d'Aston Villa, à neuf de Norwich City et à huit de Blackburn tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique avec 63 buts de marqués ex-aequo avec Oldham Athletic et derrière Blackburn ( 68 ) et M.U ( 67 ). Le grand regret de cette saison 92/93 sera que les Rangers aurant manqué une qualification européenne à cause des neuf points de retard sur la troisième position qui était la dernièr equalificative pour la coupe UEFA. A titre personnel le vieux briscard Wilkins sera toujours bien présent dans le onze type de Gerry Francis faisant ainsi de lui pour la seconde année d'affilée le neuvième joueur le plus utilsé avec encore 27 matchs toutes compétitions confondues ( tous joués en championnat avec deux buts de marqués ) en étant cette fois-ci derrière Clive Wilson ( 41 ), le duo Andy Impey-David Bardsley ( 40 ), Darren Peacock ( 38 ), le duo Alan McDonald-Les Ferdinand ( 37 ), Andy Sinton ( 36 ) et Tony Roberts ( 28 ).
Et celui qui avait débuté sa carrière en Octobre 1973 sera encore omniprésent lors de la saison 93/94 alors qu'il était âgé de 37 ans au point d'être le deuxième Rangers le plus utilisé avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 39 en Premier League avec un but de marqué ) à trois longueurs de Clive Wilson. Collectiveemnt les Queens Park Rangers réaliseront un nouveau beau parcours en championnat même s'ils ne finiront que neuvièmes à 18 points du premier relégable et à 17 d'une qualification européenne tout en faisant encore parti des meilleures attaques ( 62 derrière Newcastle ( 82 ), Manchester United ( 80 ), Sheffield Wednesday ( 76 ), le duo Leeds-Norwich ( 65 ) et Blackburn ( 63 ) ).
 
RAY WILKINS
A l'approche de ses 38 ans " Butch " sera encore présent en Premier League mais ce sera sous une nouvelle casquette du fait qu'il acceptera l'offre que lui faisait Crystal Palace, tout frais promu en Premier League, de devenir son entraîneur-joueur avec comme objectif principal de valider le plus rapidement possible le maintien au sein de l'élite anglaise. Mais le début de la saison 94/95 le verra être plus présent sur le banc de touche que sur le terrain car lors de sa première rencontre en championnat il se cassera le pied gauche l'empêchant de rejouer d'autres matchs de Premier League.
Ensuite lorsqu'il sera remis de sa blessure il décidera en Novembre 1994 de quitter Crystal Palace pour repartir aux Queens Park Rangers pour y devenir leur entraîneur-joueur afin de remplacer Gerry Francis, parti à Tottenham. Et là il sera plus dans un rôle de coach que de joueur du fait que ses apparitions sur le terrain seront de moins en moins fréquentes au point de ne disputer que deux matchs de Premier League jusqu'à la fin de la saison 94/95. Et pour son retour chez les Hoops il connaîtra des résultats assez corrects avec un quart de finale de Cup et une huitième position en championnat à quinze points du premier relégable et à treize d'une qualification européenne.
Avec la perte de Les Ferdinand, parti à Newcastle, la saison 95/96 sera très diffcile pour les Rangers du fait qu'ils n'avaient plus de buteur attitré au point qu'ils termineront avant-derniers de la Premier League  ( à cinq longueurs du premier non relégable ) tout en finissant comme l'une des attaques les moins efficaces ( 38 derrière Manchester City ( 33 ), Southampton ( 34 ) et Middlesbrough ( 35 ) ). A préciser qu'au vu des mauvais résultats de son équipe l'ancien milanais rechaussera un peu plus les crampons pour lui donner un coup de pouce ce qui l'amènera à totaliser seize matchs toutes compétitions confondues dont quinze en championnat.
 
RAY WILKINS
Avant de mettre un terme à sa carrière professionnelle à l'issue de la saison 96/97 alors qu'il approchait tout doucement de ses 41 ans Wilkins aura beaucoup la bougeotte lors de cette ultime année puisqu'il portera quatre tuniques différentes et plus précisément celles de Wycombe Wanderers, Hibernian, Millwall et Leyton Orient. Alors ses dernières rencontres en tant que footballeur se dérouleront entre la troisième division anglaise ( un match avec Wycombe Wanderers et trois avec Millwall ), l'élite écossaise ( seize matchs avec Hibernian ) et la quatrième division anglaise ( trois avec Leyton ). A préciser qu'il avait débuté la saison 96/97 sous les couleurs des Queens Park Rangers mais au début du mois de Septembre 1996 il sera prié de quitter le club londonien après l'achat de ce dernier par le magnat des médias Chris Wright.
En pratiquement 24 saisons de footballeur Wilkins aura été l'un des milieux de terrain les plus complets de sa génération et aura fait les beaux jours de Chelsea et Manchester United en particulier. A préciser que ses prestations réalisées pendant toute sa carrière lui vaudront d'être nommé dans l'équipe type du championnat d'Angleterre de D2 76/77, d'être élu joueur de l'année de Chelsea en 75/76 et 76/77, d'être intronisé au Hall of Fame des Glasgow Rangers ( même s'il n'avait joué que 96 matchs toutes compétitions confondues en deux ans de présence ) et d'être également intronisé en 2013 au Hall of Fame anglais ce qui l'amènera à rejoindre des grands joueurs britanniques comme Kevin Keegan, George Best, Gordon Banks, Bobby Charlton, Paul Gascoigne, Bryan Robson, Peter Shilton, Alan Shearer, Ian Wright, Glenn Hoddle, David Beckham et Paul Scholes pour ne citer qu'eux. A notifier aussi qu'il aura été un élément capable du meilleur avec des  très belles frappes comme du pire en devenant le premier anglais à se faire expulser en coupe du monde pour avoir balancé le ballon sur l'arbitre.

Sélection : 84

Et même s'il évaluait en seconde division avec Chelsea lors de la saison 75/76 ses prestations ne seront pas passées inaperçues par le sélectionneur Don Revie puisque ce dernier le convoquera en Mai 1976 pour disputer un mini-tournoi organisé aux Etas-Unis. Et à plus de 19 ans il fera rapidement ses débuts internationaux puisque le sélectionneur le fera jouer contre l'italie avec une victoire 3-2 à la clé.
Ensuite il deviendra une pièce maîtresse des Three Lions ce qui l'amènera à les aider à se qualifier pour l'Euro 1980, organisé en Italie, qui était le premier tournoi officiel que l'Angleterre allait participer depuis dix ans. Et lors de cette compétition le joueur de Manchester United se fera remarquer lors de la première journée du groupe 2 contre la Belgique en inscrivant un but mémorable après avoir lobé la défense centrale belge et continué son action puis trompé ainsi la défense qui jouait alors le hors-jeu en réalisant un deuxième lob mais cette fois-ci sur le gardien de but. Et de ce fait les anglais ouvraient le score mais les Diables Rouges égaliseront vite fait et ensuite les Three Lions s'inclineront 1-0 contre l'italie et gagneront 2-1 contre l'Espagne ce qui les amènera à finir troisièmes du groupe derrière la Belgique et l'italie validant ainsi leur élimination dès le premier tour.
Ensuite il sera très important pour l'Angleterre grâce à de très belles prestations lors des éliminatoires de la coupe du monde 1982 et également lors d ela phase finale organisée en Espagne où lui et ses coéquipiers atteindront le second tour à l'issue duquel ils finiront seconds du groupe B derrière l'Allemagne tout en précisant qu'au premier tour ils avaient arraché la première place du groupe 4 devant la France, la Tchécoslovaquie et le Koweit.
Après la coupe du monde espagnole le mancunien travaillera avec un nouvel sélectionneur en la personne de Bobby Robson mais les Three lions ne réussiront pas àse qaulifier pour l'Euro 1984 organisé en France.
Et même s'il n'était pas indispensable au Milan AC depuis son transfert durant l'été 1984 Wilkins restera un habituel titulaire de l'Angleterre au point d'être retenu avec les Three Lions pour disputer la coupe du monde 1986 au Mexique. Et après avoir perdu 1-0 contre le Portugal lors de la première rencontre du groupe F et recevra lors du match suivant contre le Maroc l'unique carton rouge de sa carrière devenant par la même occasion le premier joueur anglais expulsé lors d'une phase finale de coupe du monde. Et cette expulsion aura été actée par un désaccord avec une décision prise par l'arbitre ce qui amènera Wilkins à lancer le ballon en direction de l'arbitre. Et ce geste lui vaudra d'être suspendu pour les deux rencontres suivantes ce qui lui vaudra de manquer le troisième match du groupe F contre la Pologne ( victoire 3-0 ) et le huitième de finale contre le Paraguay ( victoire 3-0 ).Et même s'il aurait pu être aligné il ratera également le fameux quart contre l'Argentine perdu 2-1 grâce à deux buts inoubliables de Diego Maradona ( la main de Dieu et la traversée de toute la défense anglaise en partant de son camp ).
En Novembre 1986 il honorera sa 84ème et dernière sélection avec les Three Lions contre la Yougoslavie ( victoire 2-0 ) tout en précisant que durant sa carrière internationale il inscrira trois buts et portera à dix reprises le brassard de capitaine entre 1982 et 1986.  
 
RAY WILKINS
RECONVERSION :

Après avoir rangé ses crampons Wilkins deviendra à la fin Septembre 1997 le nouveau coach de Fulham, promu en D3, en lieu et place de Micky Adams et aura comme objectif principal par le président des Cottagers, Mohamed Al-Fayed, d'accéder à la seconde division le plus rapidement possible.
 
Et du fait qu'il ratera l'accession en D2 il sera remercié par Al-Fayed qui le remplacera par une autre légende du football anglais en la personne de Kevin Keegan.
Ensuite après cette expérience loupée il continuera sa carrière d'entraîneur mais ce ne sera qu'en tant qu'adjoint du côté de Chelsea ( 1998 à 2000 ), Watford ( 2000 à 2002 ), Millwall ( 2003 à 2005 ), l'équipe d'Angleterre Espoirs ( 2004 à 2007 ), Chelsea ( 2008 à 2010 ), Fulham en 13/14 et Aston Villa lors de la saison 15/16. A préciser que lors de ses passages à Chelsea il assurera des intérims lors des 00/01 et 08/09 lorsqu'il fera le tampon lors des changements de coach en Septembre 2000 ( en duo avec Graham Rix en attendant la nomination de Claudio Ranieri pour succéder à Gianluca Vialli ) et en Février 2009 lors du remplacement de Luiz Felipe Scolari par Guus Hiddink.
A notifier également que Wilkins aura tenté une expérience de sélectionneur à partir de Septembre 2014 après avoir accepté l'offrede l'équipe nationale de la Jordanie mais ça n'ira pas plus loin que Janvier 2015 suite à l'élimination des Blancs et Rouges dès le premier tour de la coupe d'Asie des Nations après leur troisième place finale acquise dans le groupe D derrière le Japon et l'Irak.

A la fin Mars 2018 Wilkins sera victime d'une crise cardiaque et décédera cinq jours plus tard à pratiquement cin qmois de ses 62 ans.

PALMARES :

-1983 : Vainqueur de la coupe d'Angleterre et finaliste de la coupe de la Ligue ( Manchester United ).
-1985 : Finaliste de la coupe d'Italie ( Milan AC ).
-1988 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Glasgow Rangers ).
-1989 : Champion d'Ecosse, vainqueur de la coupe de la Ligue et finaliste de la coupe d'Ecosse ( Glasgow Rangers ).
-1990 : Champion d'Ecosse et finaliste de la coupe de la Ligue ( Glasgow Rangers ).

BILAN DE CARRIERE :

-1973 à 1979 : Chelsea ( Angleterre ) 177 matchs joués pour trente buts de marqués.
-1979 à 1984 : Manchester United ( Angleterre ) 160 matchs joués pour sept buts de marqués.
-1984 à 1987 : Milan AC ( Italie ) 73 matchs joués pour deux buts de marqués.
-1987 à Oct 1987 : PSG ( France ) 10 matchs joués.
-Oct 1987 à Nov 1989 : Glasgow Rangers ( Ecosse ) 70 matchs joués pour deux buts de marqués.
-Nov 1989 à 1994 : Queens Park Rangers ( Angleterre ) 154 matchs joués pour sept buts de marqués.
-1994 à Nov 1994 : Crystal Palace ( Angleterre ) 1 match joué.
-Nov 1994 à Sept 1996 : Queens Park Rangers ( Angleterre ) 21 matchs joués.
-Sept 1996 à 1997 : 1 match joué avec Wycombe Wanderers ( Angleterre ), 16 matchs joués avec Hibernian Edimbourg ( Ecosse ), 3 matchs joués avec Millwall ( Angleterre ) et 3 matchs joués pour Leyton Orient ( Angleterre ).
 
 
 
 


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#Posté le jeudi 31 mars 2022 10:48

PER FRANDSEN

 

En débarquant à Lille à plus de vingt ans Per Friandsen n'avait pas une grande réputation mais sortait tout de même d'une grande saison dans le championnat du Danemark avec quinze buts de marqués alors qu'il n'était que milieu offensif. Ensuite après avoir été incontournable au LOSC pendant quatre ans il retournera dans son pays natal pour évoluer deux années au FC Copenhague avant d'entamer une très belle histoire en Premier League où il gagnera rapidement une réputation d'être l'un des meilleurs joueurs du championnat anglais avant d'être obligé de mettre fin à sa carrière à quelques semaines de ses 35 ans suite à une blessure aux ligaments croisés après huit saisons et demies sur le sol britannique ( sept à Bolton, une à Blackburn et six mois à Wigan ).
 
PER FRANDSEN
Per Frandsen est né en 1970 à Midtbane au Danemark. Passionné de ballon rond il prendra rapidement une première licence au sein du BK Skjold basé à Copenhague où il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir un bon milieu de terrain très offensif voire même un neuf et demi tout en précisant qu'il sera capable de trouver le chemin des filets adverses ) plusieurs reprises lors d'une saison. Après avoir continué son apprentissage de milieu de terrain au B 93 Copenhague il rejoindra en 1988 le club de Boldklubben 1903 où après une année d'adaptation il s'imposera sans trop de difficulté comme l'un des futurs grands espoirs du football danois. Car pour la découverte de l'élite de son pays natal le jeune Frandsen, âgé de 19 ans, ne sera pas du tout ridicule puisque ses belles prestations lui permettront de finir la Superligaen 1989 avec 25 matchs de joués sur les 26 journées du championnat et surtout d'avoir été capable de tromper à neuf reprises les gardiens adverses. Pas mal comme débuts professionnels. Collectivement son premier exercice danois seterminera par une sixième position finale acquise à quatorze points de OB Odense, à onze du duo Brondby IF-Lyngby BK, à sept de Vejle BK et à six de l'AGF Aarhus.
Et que dire de l'année 1990 puisque pour sa seconde année au plus haut niveau danois il franchira un énorme palier en réalisant un énorme championnat après avoir terminé comme le troisième meilleur buteur de l'élite de son pays natal avec quinze buts de marqués en 25 rencontres de jouées. A préciser qu'il lui avait manqué deux réalisations pour finir co-leader du classement des meilleurs buteurs avec Bent Christensen de Brondby IF qui avait déjà remporté la couronne de meilleure gâchette deux ans plus tôt avec 21 buts d'inscrits. Et collectivement ce sera également une très belle saison du fait qu'il terminera vice-champion du Danemark à onze longueurs de Brondby IF tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique avec 44 buts de marqués à égalité avec Lyngby BK et derrière le champion sortant ( 50 ).

Après une telle saison le natif de Midtbane sera la convoitise de nombreux clubs issus de championnats plus réputés que celui du Danemark dont un qui aimait les joueurs danois. Et ce club était Lille car après avoir recruté son premier danois en 1950 en la personne d'Erik Kuld Jensen et son second en 1985 avec Kim Vilfort le club nordiste avait relancé sa filière danoise en 1989 après le départ de l'entraîneur belge Georges Heylens en recrutant Henrik Jensen et Jakob Friis-Hansen puis avait récidivé pendant l'été 1990 en faisant signer Henrik Nielsen et Michael Mio Nielsen. Et là à la fin novembre 1990 les dirigeants du LOSC misaient sur Frandsen pour remplacer le ghanéen Abedi Pelé parti à Marseille durant l'intersaison de 1990 car depuis que le meneur de jeu africain avait rejoint le club phocéen personne n'avait réussi à compenser son départ.
Alors même si le joueur en provenance du B1903 comme Jensen et Friis-Hansen approchait de ses 21 ans il était déjà international A avec le Danemark et arrivait en France avec des belles promesses pour réussir à s'imposer dans le championnat de France. Et là malgré sa jeunesse dès son arrivée il ne tardera pas à mettre en évidence son talent et à enregistrer des statistiques correctes avec cinq buts de marqués en 21 rencontres toutes compétitions confondues ( quatre en 19 matchs de D1 et un en deux matchs de coupe nationale ). Et même en débutant la saison 90/91 trois mois après le début de cette dernière son temps de jeu d'accumulé lui vaudra de finir comme le quatorzième Dogue le plus utilisé par le coach Jacques Santini derrière Jean-Claude Nadon ( 39 ), Eric Assadourian ( 37 ), Bertrand Reuzeau ( 36 ), Friis-Hansen ( 35 ), les trios Jean-Luc Buisine-Claude Fichaux-Philippe Périlleux ( 33 ) et Alain Fiard-Victor Da Silva-Patrice Sauvaget ( 32 ), François Brisson ( 30 ), Henrik Nielsen ( 25 ) et Mio Nielsen ( 23 ). Collectivement le LOSC réalisera un bon parcours en championat puisqu'il terminera au sixième rang du classement loupant de deux points une qualification européenne.
Et son début de saison 91/92 confirmera les belles dispositions de l'année précédente mais un tacle assassin du parisien Antoine Kombouaré lui brisera la jambe et en même temps son ascension dans le championnat de France. Et à son retour il sera moins performant mais ses statistiques lui permettront quand même de finir comme le neuvième Dogue le plus utilisé avec 28 matchs toutes compétitions confondues ( à égalité avec Thierry Oleksiak et derrière François Brisson ( 39 ), Nadon ( 37 ), Friis-Hansen ( 36 ), Fabien Leclercq ( 35 ), Assadourian ( 34 ), le duo Buisine-Sauvaget ( 33 ) et Fiard ( 31 ) ) et le meilleur buteur du LOSC avec huit réalisations devant le duo François Brisson-Assadourian ( 6 ). A préciser que ses buts seront inscrits uniquement en championnat ce qui lui vaudra de terminer au quatorzième rang du classement des meilleurs buteurs de l'élite française à égalité avec Gérard Baticle, Michel Rio, Joël Tiéhi, Jacek Ziober, Patrick Revelles, Michel Pavon et Philippe Vercruysse. Collectivement le club lillois ne réalisera pas le même exercice hexagonal que le précédent puisqu'il finira dans le ventre mou du classement et plus précisément au trezième rang à sept points du premier relégable, à six du 18ème ( barrage de relégation ) et à neuf d'une qualification européenne tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 31 ex-aequo avec Nîmes et derrière le duo Lyon-Rennes ( 25 ) ).
Lors de la saison 92/93 même s'il sera moins efficace devant le but adverse le danois sera la seule satisfaction lilloise en confirmant son statut de leader technique de l'équipe nordiste. Alors sa troisième année chez les Dogues se soldera avec 32 rencontres toutes compétitions confondues ( toutes disputées en D1 avec trois buts de marqués ) faisant ainsi de lui le quatrième joueur le plus utilisé par les deux coachs ( Bruno Metsu puis Henryk Kasperczak à partir de Mars 1993 ) derrière le duo Nadon-Assadourian ( 39 ) et Friis-Hansen ( 33 ). Collectivement les Dogues vivront un championnat de France très difficile au point d'assurer leur maintien in-extrémis grâce à une 17ème position finale à quatre points du premier relégable et à un du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'attaque la moins prolifique avec seulement 26 buts de marqués.
Pour la saison 93/94 l'ancien du B 1903 sera encore omniprésent au sein du onze du LOSC ce qui l'amènera à totaliser 32 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en D1 avec quatre buts de marqués ) faisant ainsi de lui le neuvième Dogue le plus utilisé par le nouvel entraîneur Pierre Mankowski derrière Nadon ( 39 ), Jean-Jacques Etamé ( 38 ), Assadourian ( 36 ), les duos Fabien Leclercq-Thierry Bonalair ( 35 ) et Friis-Hansen-Oumar Dieng ( 34 ) et Kenneth Andersson ( 33 ). Collectivement ce sera un nouveau championnat délicat mais le LOSC réussira à sauver sa peau en finissant quinzième à cinq points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 52 derrière Angers ( 63 ), Toulouse ( 60 ), Martigues ( 58 ) et Caen ( 54 ) ).
 
PER FRANDSEN
Après quatre années pleines dans le Nord de la France il décidera de retourner dans son pays natal pour s'engager avec le FC Copenhague tout en précisant que ce retour au bercail n'était que temporaire.
Et là après ses deux dernières années lilloises assez délicates il se ressourcera sur ses terres puisqu'à sa saison 94/95 sera éblouissante aussi personnel que collectif. En championnat même si sa nouvelle formation ne terminera que sixième sur huit de la seconde phase de la Superligaen après avoir fini septième sur dix lors de la première phase l'ancien Dogue se distinguera en inscrivant douze buts en 29 rencontres les deux phases confondues. Et ce retour au Danemark lui permettra d'inscrire une première ligne à son palmarès après la victoire des Lions en coupe nationale contre l'AB Copenhague sur le score de 5-0.
La saison 95/96 débutera par un nouveau trophée du fait que le FC Copenhague s'adjugera la Supercoupe du Danemark aux dépens d'AaB Alborg ( 2-1 ) puis se poursuivra par une élimination dès les seizièmes de finale de la coupe des Coupes ( défaite 7-2 score cumulé contre le SK Hradec Kralové ( défaite 5-0 en République Tchèque et 2-2 à domicile ) ) avant de se terminer par une septième place en championnat avec une qualification pour l'Intertoto à la clé. A titre personnel il apportera encore sa patte lors de la Superligaen en marquant sept buts en 26 matchs de joués sur les 33 possibles.

Requinqué grâce à ses deux belles années copenhaguoises il se verra faire un retour dans l'un des cinq grands championnats européens du fait qu'il se fera transférer durant l'été 1996 en Angleterre du côté de Bolton, tout frais relégué en seconde division, pour un montant de deux millions d'euros. Et là il débarquera au sein d'un effectif expérimenté ( Keith Branagan, Chris Fairclough, Gudni Bergsson, Jimmy Phillips, John Sheridan, David Mark Lee, Scott Sellars, Mixu Paatelainen, John McGinlay, Gerry Taggart, Simon Coleman et Scott Green pour ne citer qu'eux ) que la direction des Wanderers comptait beaucoup dessus pour faire remonter illico-presto le club proche de Manchester en Premier League. Et là pour sa première année sur le sol anglais l'ancien lillois rajoutera un troisième trophée d'affilée à son palmarès du fait que lui et ses coéquipiers valideront leur retour dans l'élite britannique et surtout s'adjugeront le titre de champion de First Division après avoir terminé en tête du championnat avec 18 points d'avance sur Barnsley tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec cent buts de marqués. A titre personnel le danois sera l'un des grands artisans du retour de Bolton en Premier League en ne ratant que cinq journées sur les 46 possibles sans oublier qu'il trouvera à cinq reprises le chemin des filets adverses.
La saison 97/98 verra l'ancien copenhaguois découvrir l'un des plus grands championnats européens mais ça se terminera pas comme il l'avait espéré puisque le promu ne réussira pas à garder sa place en Premier League à cause de sa 18ème position finale au classement et surtout à une plus mauvaise différence de buts par rapport au 17ème, Everton, ( -20 contre -15 ) tout en ayant l'une des mauvaises défenses ( 61 derrière Barnsley ( 82 ), Crystal Palace ( 71 ) et Sheffield Wednesday ( 67 ) ) et attaques ( 41 ex-aequo avec Everton et derrière Wimbledon ( 34 ), Newcastle ( 35 ) et le duo Barnsley-Crystal Palace ( 37 ) ). A titre personnel il ne loupera aucune journée sur les 38 possibles du championnat d'Angleterre tout en marquant ses deux premiers buts au plus haut niveau anglais.
Le championnat de First Division 98/99 ne se déroulera pas comme deux ans auparavant puisque les Wanderers finiront que sixièmes de la seconde division anglaise mais ça sera tout de même suffisant pour être qualifié en compagnie d'Ipswich Town, Birmingham City et Watford pour disputer les barrages de promotion. Finalement même après s'être débarrassé d'Ipswich ( grâce à la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 4-4 score cumulé ( victoire 1-0 à domicile et défaite 4-3 à l'extérieur ) ) Frandsen et ses partenaires échoueront lors de l'ultime rencontre pour accéder à l'élite anglaise puisqu'ils s'inclineront 2-0 contre Watford. A titre personnel l'ancien Dogue sera encore omniprésent dans le onze des Wanderers du fait qu'il ne manquera que deux rencontres de championnat sur les 46 possibles tout en étant efficace à huit reprises devant le but adverse.
 
PER FRANDSEN
PER FRANDSEN
Il débutera la saison 99/00 avec Bolton mais à la fin Septembre 1999 les dirigeants des Vagabonds décideront de vendre leur milieu de terrain danois aux Blackburn Rovers, évoluant aussi en seconde division, pour renflouer les caisses du club. Et même si les Wanderers récupéraient 2,7 millions d'euros le départ de l'ancien lillois ne satisfaisait pas du tout l'entraîneur Colin Todd du fait que ce dernier était contre ce  qui l'amènera à démissionner immédiatement après la décision de vendre Frandsen.
Mais malgré des statistiques correctes enregistrées en First Division ( 31 matchs de joués sur les 46 possibles avec cinq buts d'inscrits ) son passage chez les Rovers ne sera pas une grande réussite puisque le danois aura eu un peu de mal à se faire vraiment une place au sein de l'effectif du club de Lancashire. Collectivement l'objectif principal de Blackburn était de retrouver aussi sec la Premier League après l'avoir quitté à l'issue de la saison 98/99 mais finalement les Rovers resteront en seconde division du fait qu'ils ne finiront qu'au onzième rang du classement à 27 points de la seconde position ( synonyme de montée directe à l'élite anglaise ) et à quatorze de la sixième ( qualificative pour les barrages de promotion ). A préciser que même si le danois ne retrouvera pas la Premier League pour la prochaine saison ce sera la même chose pour son ancien club de Bolton puisqu'une nouvelle fois les Wanderers n'iront pas au bout des barrages mais cette fois-ci ce sera en demi-finales où Ipswich prendra sa revanche sur l'année précédente en prenant le dessus sur le score cumulé de 7-5 ( 2-2 à l'extérieur et défaite 5-3 après prolongations à domicile ).
 
PER FRANDSEN
PER FRANDSEN
Alors que Bolton avait vendu Frandsen 2,7 millions d'euros à Blackburn les dirigeants des Vagabonds mettront 2,5 millions sur la table pour le récupérer durant l'été 2000. Et là le coach Sam Allardyce comptera beaucoup sur le danois pour apporter sa grande expérience afin de quitter la seconde division où Bolton allait disputer son troisième championnat consécutif. Finalement la saison 00/01 des Wanderers sera réussie puisqu'ils seront bien présents aux premières places du classement durant toute la First Division mais n'arriveront pas à accéder directement à la Premier League suite à leur troisième position finale acquise à quatorze points de Fulham et à quatre de Blackburn Rovers. Alors pour valider son ticket au plus haut niveau anglais Frandsen et ses coéquipiers devront passer par les barrages de promotion et cette fois-ci ils iront jusqu'au bout car après avoir pris le dessus sur West Bromwich Albion ( 2-2 à l'extérieur et victoire 3-0 à domicile ) ils vaincront Preston North End sur le score de 3-0. A titre personnel le danois tiendra son rôle de leader en participant à 39 journées du championnat sur les 46 possibles tout en trouvant à sept reprises le chemin des filets adverses.
Et même avec quelques bons éléments au sein de son effectif ( Jussi Jaaskelainen, Bruno N'Gotty, Paul Warhurst, Mike Whitlow, Gudni Bergsson, Anthony Barness, Ricardo Gardner, Simon Charlton, Kevin Nolan, Michael Ricketts, Fredi Bobic, Youri Djorkaeff, Henrik Pedersen, Dean Holdsworth et Rod Wallace pour ne citer qu'eux ) le promu vivra comme tout promu une Premier League 01/02 assez délicate puisqu'il se battra jusqu'à la dernière journée pour assurer son maintien et ce dernier sera obtenu par une seizième position acquise avec quatre longueurs d'avance sur le premier relégable tout en ayant l'une des défenses les plus friables ( 62 derrière le duo Ipswich-Leicester ( 64 ) et Derby County ( 63 ) ). A titre personnel l'ancien copenhaguois sera l'un des pions essentiels du maintien des Vagabonds en prenant part à 29 rencontres de Premier League sur les 38 possibles tout en inscrivant trois buts.
Malgré les arrivées de Bülent Akin, Bernard Mendy et Jay-Jay Okocha le championnat d'Angleterre 02/03 sera tout aussi difficile que le précédent puisque Bolton arrachera son maintien de justesse grâce à une 17ème place finale acquise à deux points du premier relégable tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 41 à égalité avec Birmingham City et Fulham et derrière Sunderland ( 21 ) et West Bromwich Albion ( 29 ) ). A titre personnel avec 34 rencontres de Premier League au compteur pour deux buts de marqués il terminera comme le quatrième Vagabond le plus utilisé par Allardyce toutes compétitions confondues ex-aequo avec Ivan Campo et son compatriote Henrik Pedersen et à quatre unités de Jaaskelainen, à trois de Djorkaeff et à deux de Nolan.
La saison 03/04 sera très belle du fait que les Wanderers finiront à une surprenante huitième position finale acquise en Premier League à vingt points du premier relégable et surtout pas si éloigné que ça d'une qualification européenne ( à sept points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à trois de la coupe UEFA ). Et en plus du beau parcours en championnat Frandsen et ses coéquipiers atteindront la finale de la coupe de la Ligue mais ne pourront pas l'inscrire à leur palmarès suite à leur défaite 2-1 contre Middlesbrough. A titre personnel malgré l'approche de ses 34 ans le danois sera toujours omniprésent dans le onze de Bolton en accumulant 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 33 en championnat avec un but de marqué ) ce qui fera de lui le neuvième joueur le plus utilisé à égalité avec Nicky Hunt et Simon Charlton et derrière le duo Campo-Nolan ( 44 ), Kevin Davies ( 33 ), Pedersen ( 42 ), les duos Jaaskelainen-Okocha ( 41 ) et N'Gotty-Stylianos Giannakopoulos ( 39 ).

Après 304 matchs toutes compétitions confondues avec 38 buts de marqués l'ancien lillois décidera de quitter Bolton après sept saisons pleines et partira comme une légende du fait qu'il avait enchaîné de grandes prestations avec les Vagabonds. Et ce sera en joueur libre qu'il acceptera la proposition que lui fera Wigan, club de Championship, que son entraîneur Paul Jewell comptait beaucoup sur sa grande expérience pour aider les Latics à accéder pour la première fois de leur histoire au sein de l'élite anglaise. Mais la saison 04/05 ne se passera pas comme il l'avait espéré car après avoir été bien présent au début du championnat de seconde division il se blessera aux ligaments croisés au point d'être obligé de mettre un terme à sa carrière en Janvier 2005. A préciser quand même qu'avec neuf matchs de joués pour un but d'inscrit il participera tout de même à l'accession en Premier League des Tics validée par leur seconde place finale à sept points de Sunderland tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 35 buts d'encaissés et la deuxième attaque la plus efficace avec 79 buts d emarqués derrière Ipswich ( 85 ).
 
PER FRANDSEN
Sélection : 23

Après avoir fait ses débuts internationaux avec les moins de 21 ans du Danemark en 1989 Frandsen intègrera l'équipe A lorsque le sélectionneur Richard Moller Nielsen le convoquera en Mai 1990 pour affronter la RFA ( défaite 1-0 ).
Ensuite sa carrière internationale connaîtra une interruption à partir de Septembre 1991 ce qui lui vaudra de n'être pas présent en Suède où la Danish Dynamite remportera à la surprise générale le tournoi aux dépens de la RFA sur le score de 2-0.
Alors pour se consoler il sera présent en Espagne un mois après la compétition suédoise pour disputer les Jeux Olympiques où les danois n'iront pas plus loin que le premier tour suite à leur dernière place finale acquise dans le groupe D derrière le Ghana, l'Australie et le Mexique.
En Novembre 1996 plus de cinq ans après sa dernière sélection il retrouvera son équipe natinale ce qui lui permettra de disputer la coupe du monde 1998 organisée en France où les scandinaves atteindront les quarts de finale qu'ils perdront 3-2 contre le futur finaliste, le Brésil. Lors de cette compétition il rentrera en jeu lors de deux rencontres : contre l'Arabie Saoudite lors du premier match à la 73ème minute et contre le Nigéria en huitièmes de finale à la 84ème minute.
Son histoire avec la Danish Dynamite se terminera en Avril 2003 date à laquelle il honorera sa 23ème et dernière sélection en affrontant la Bosnie-Herzégovine ( défaite 2-0 ).
 
PER FRANDSEN
RECONVERSION  :

Après l'arrêt de sa carrière Frandsen travaillera au Daneamrk comme agent de joueurs jusqu'à ce qu'il soit nommé en Juin 2009 comme entraîneur-adjoint au HB Koge. Ensuite il prendra la tête de Koge à l'automne 2012 suite au licenciement de Tommy Moller Nielsen et occupera cette fonction jusqu'en Juin 2014 date à laquelle il sera recruté par Brondby IF pour y être entraîneur des jeunes.
En Juin 2015 il sera nommé coach de l'AB Copenhague qu'il fera monter en seconde division à l'issue de la saison 15/16 mais l'année suivante sera plus difficile au point d'être limogé en Décembre 2016 alors que son équipe était classée dernière de la D2 danoise.
En Juin 2018 il deviendra l'entraîneur principal de Hvidore IF, club de troisième division du Danemark, où normalement il est toujours en poste aujourd'hui.

PALMARES :

-1995 : Vainqueur de la coupe du Danemark ( FC Copenhague ).
-1997 : Champion d'Angleterre de D2 : ( Bolton ).
-2004 : Finaliste de la coupe de la Ligue ( Bolton ).

BILAN DE CARRIERE :

-1988 à Nov 1990 : B 93 Copenhague ( Danemark ) 50 matchs joués pour 24 buts de marqués.
-Nov 1990 à 1994 : Lille ( France ) 109 matchs joués pour 19 buts de marqués.
-1994 à 1996 : FC Copenhague ( Danemark ) 55 matchs joués pour 19 buts de marqués.
-1996 à Sept 1999 : Bolton Wanderers ( Angleterre ) 130 matchs joués pour 17 buts de marqués.
-Sept 1999 à 2000 : Blackburn Rovers ( Angleterre ) 31 matchs joués pour cinq buts de marqués.
-2000 à 2004 : Bolton Wanderers ( Angleterre ) 135 matchs joués pour treize buts de marqués.
-2004 à Janv 2005 : Wigan ( Angleterre ) 9 matchs joués pour un but de marqué.
 


 


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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.52.135) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le jeudi 31 mars 2022 10:34

MANFRED KALTZ

 
Même si son passage en France que ce soit en D1 avec les Girondins de Bordeaux ou en D2 avec Mulhouse n'aura pas laissé un souvenir impérissable Manfred Kaltz aura été, est encore et sera pour toujours un grand monument du Hambourg SV au poste de latéral droit. Il portera pendant 18 saisons la tunique des Rothosens avec lesquels il remportera trois Bundesliga, deux coupes d'Allemagne et une de la Ligue, une coupe des Coupes et une des Champions sans oublier de préciser qu'il perdra une autre finale de coupe des Champions, une de UEFA, une d'Allemagne et une Supercoupe d'Allemagne. Et en plus de ce prestigieux palmarès il détient également quelques records comme par exemple celui des matchs joués en Bundesliga avec 581 rencontres, celui du plus grand nombre de pénaltys convertis en championnats ( 53 ) et aussi le plus grand nombre de buts contre son camp ( six à égalité avec le macédonien Nikolce Noveski ). Et sur le terrain il se sera fait remarquer grâce à son arme fatale qui était ses centres brossés qui feront le bonheur de ses compères attaquants et en particulier Horst Hrubesch. L'un des plus grands défenseurs allemands.
 
MANFRED KALTZ
Manfred Kaltz est né en 1953 à Ludwigshafen en Rhénanie-Palatinat qui se situait en Allemagne de l'Ouest. Tombé dans la passion du ballon rond il prendra très jeune une licence de jeune footeux puisqu'à sept ans il signera au sein du petit club du VFL Neuhofen où pendant huit ans il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon défenseur polyvalent pouvant aussi bien évoluer en tant qu'arrière central ou latéral droit. Ensuite il approfondira sa formation durant deux saisons au TUS Altrip avant de se faire remarquer par les recruteurs du Hambourg SV ce qui amènera l'adolescent de 17 ans à ne pas réfléchir longtemps pour accepter de rejoindre le club de la deuxième plus grande ville d'Allemagne après Berlin.
Sa première année au HSV sera la saison de découverte et d'adaptation d'un univers tellement différent de ceux qu'il avait cotoyé jusqu'ici tout en étant un spectateur privilégié pour voir l'équipe première se faire éliminer dès le second tour de la coupe des villes de Foires ( défaite 4-1 en Yougoslavie et victoire 1-0 à domicile contre le Dinamo Zagreb ), atteindre les quarts de finale de la coupe d'Allemagne ( défaite 2-0 contre le futur finaliste, le FC Cologne ) et finir au cinquième rang de la Bundesliga à treize points du champion, le Borussia Mönchengladbach, tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 63 derrière Rot-Weiss Oberhausen ( 69 ), Rot-Weiss Essen ( 68 ) et Kickers Offenbach ( 65 ) ).
Durant l'été 1971 l'entraîneur du HSV, Klaus-Dieter Ochs, décidera après être tombé sous le charme des prestations  du natif de Ludwigshafen avec la réserve hambourgeoise de l'intégrer au groupe professionnel afin de préparer la saison 71/72. Et là le défenseur de 18 ans sera tout content de cotoyer pendant les séances d'entraînement l'une des plus grandes légendes de Hambourg et de l'équipe nationale d'Allemagne de l'Ouest. Et en plus alors qu'il pensait récolter quelques miettes lors de sa première année pro du fait qu'il était totalement novice du haut niveau il se verra pratiquement intronisé titulaire au poste de latéral droit tout en précisant que Ochs fera la même chose avec un autre gamin de 18 ans en la personne de Caspar Memering. Et le coach des Rothosens ne regrettera pas son choix de faire confiance à celui qu'on surnommait " Manni " puisque ce dernier réalisera d'énormes performances tout en mettant en évidence le fait qu'il devenait dans le championnat d'Allemagne l'un des premiers latéraux à prendre son couloir sans se cantonner uniquement à ses tâches défensives. Et même s'il sera vite considéré comme un joueur froid, objectif et calculateur il réussira à se mettre les supporters hambourgeois dans la poche en se créant une arme fatale car grâce à la souplesse de sa cheville droite il était capable d'adresser des centres-bananes ( bananenflanke en allemand ) sans déborder son adversaire direct. Et en étant solide dans les duels et phénoménal sur le plan offensif il réalisera une saison pleine avec 37 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 32 en Bundesliga avec ses quatre premiers buts à ce niveau ) faisant ainsi de lui le deuxième joueur le plus utilisé ex-aequo avec Klaus Zaczyk et à deux longueurs du danois Ole Björnmose. Pas mal comme débuts, il ne pouvait pas rêver mieux. Collectivement sa première année en équipe première du HSV se soldera par une élimination dès le premier tour de la coupe UEFA par Saint Johnstone FC ( victoire 2-1 à domicile et défaite 3-0 en Ecosse ) et une en huitièmes de la coupe d'Allemagne par le Werder Brême ( défaite 4-2 à l'extérieur et victoire 1-0 à domicile ) et sans oublier une dixième position finale acquise en championnat à 22 points du champion, Bayern Munich, et sans aucune qualification européenne à la clé.
La saison 72/73 verra Klatz confirmer son statut de titulaire indiscutable au poste de latéral droit ce qui lui vaudra de terminer comme le joueur le plus utilisé par Ochs avec 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 33 en Bundesliga avec deux buts de marqués ) à égalité avec Zaczyk. Collectivement même si le club hambourgeois étoffera son palmarès d'une coupe de la Ligue gagnée 4-0 contre le Borussia Mönchengladbach l'année du HSV sera laborieuse du fait qu'il se battra pour son maintien jusqu'à la dernière journée du championnat. Et finalement le Dinosaure validera sa place en Bundesliga pour la prochaine saison grâce à une quatorzième position finale acquise à trois points du premier relégable.
Même avec un changement de coach durant l'intersaison de 1973 avec l'arrivée de Kuno Klötzer en lieu et place de Ochs le statut du latéral droit ne changera pas du tout puisque pour la deuxième année consécutive il finira comme le joueur le plus utilisé avec cette fois-ci quarante matchs toutes compétitions confondues ( aucune absence en 34 journées de Bundesliga pour deux buts de marqués ) et à égalité avec Bjömmose et Klaus Winkler. Collectivement ce sera encore un championnat délicat en finissant à une douzième place finale acquise à six points du premier relégable mais par contre le HSV réalisera un superbe parcours en coupe d'Alleamgne en allant jusqu'à la finale qu'il perdra 3-1 après prolongations contre l'Eintracht Francfort. Et même en s'inclinant en finale Kaltz et ses coéquipiers seront quand même qualifiés pour une coupe d'Europe car comme l'Eintracht avait fini quatrième de la Bundesliga les hambourgeois récupéraient leur place en coupe UEFA.
Le parcours en Bundesliga lors de la saison 74/75 sera le plus réussi depuis le départ de sa carrière puisque le HSV terminera à une belle quatrième position finale à sept points du Borussia Mönchengladbach, à un du Hertha Berlin et à égalité avec l'Eintracht Francfort avec une meilleure différence de buts pour ce dernier ( +40 contre +17 ). Et pour sa seconde campagne européenne Kaltz fera un beau parcours en coupe UEFA puisque lui et ses partenaires atteindront les quarts de finale de la compétition qu'ils perdront 2-0 score cumulé contre la Juventus de Turin ( défaite 2-0 en Italie et 0-0 à domicile ). A titre personnel " Manni " sera toujours omniprésent au sein du onze hambourgeois ce qui l'amènera à être comme les trois années précédentes l'un des joueurs les plus utilisés avec cette fois-ci 43 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 33 en championnat tout en précisant qu'il inscrira deux buts en coupe d'Europe ) ex-aequo avec Rudi Kargus et derrière Georg Volkert ( 44 ).
La saison 75/76 verra Hambourg franchir un palier en s'adjugeant la coupe nationale aux dépens du FC Kaiserslautern sur le score de 2-0 mais surtout en étant à deux doigts de remporter la Bundesliga puisqu'il terminera au second rang du classement à quatre longueurs du tenant du titre, le Borussia Mönchengladbach, tout en ayant la défense la plus imperméable avec 32 buts d'encaissés. A titre personnel il manquera pour la première fois depuis le début de sa carrière professionnelle plus de deux journées de Bundesliga puisqu'à cause de petits pépins physiques ou suspensions il en ratera huit mais cela ne l'empêchera pas de terminer au huitième rang du classement des hambourgeois les plus utilisés avec 39 matchs toutes compétitions confondues ( dont 26 en championnat avec deux buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) à égalité avec Horst Bertl et derrière le duo Kargus-Peter Nogly ( 50 ), Bjömmose ( 49 ), et les duos Peter Hidien-Horst Blankenburg ( 46 ) et Memering-Volkert (45 ).
Même si le HSV s'inclinera lors de la Supercoupe d'Allemagne ( défaite 3-2 contre le Borussia Mönchengladbach ) et n'arrachera qu'une sixième position en Bundesliga ( à six longueurs du champion, le Borussia Mönchengladbach ) la saison 76/77 se terminera en beauté puisque le club hambourgeois inscrira une première coupe européenne à son palmarès après avoir battu le RSC Anderlecht de Robbie Rensenbrink en finale de la coupe des Coupes ( victoire 2-0 ) tout en précisant qu'il s'était incliné en finale dans cette même compétition lors de la saison 67/68 contre le Milan AC ( défaite 2-0 ). A titre personnel Kaltz retrouvera sa position de Dinosaure le plus utilisé avec 45 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en championnat pour un but de marqué sans oublier les deux qu'il inscrira en coupe d'Europe ) à égalité avec Willi Reimann.
Même avec le renfort de l'anglais Kevin Keegan la saison 77/78 ne sera pas du tout époustouflante du fait que Hambourg s'inclinera en Supercoupe d'Europe contre l'ancien club de Keegan, Liverpool, sur une sévère défaite 6-1 score cumulé ( 1-1 à domicile et défaite 6-0en Angleterre ), se fera éliminer dès le second tour de la coupe des Coupes alors que le club allemand était tenant du titre ( défaite 3-2 score cumulé contre Anderlecht, futur vainqueur de l'épreuve, ce qui était une petite revanche pour le club belge par rapport à la finale de l'année précédente ( défaite 2-1 à domicile et 1-1 en Belgique ) ) et n'arrachera qu'une dixième position finale en Bundesliga à quatorze points du champion, le FC Cologne, et à douze du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 67 derrière Sankt-Pauli ( 86 ), le Borussia Dortmund ( 71 ) et Sarrebruck ( 70 ) ). A titre personnel même avec deux entraîneurs durant sa septième saison en équipe fanion du HSV ( Rudi Gutendorf puis Arkoc Ozcan à partir de fin Octobre 1977 ) le latéral droit hambourgeois sera toujours irréprochable du fait qu'il sera une énième fois le joueur le plus utilisé avec cette fois-ci 44 rencontres toutes compétitions confondues ( avec une nouvelle fois aucune absence en championnat pour un but de marqué sans oublier les deux qu'il inscrira en coupe nationale ) et en devançant Memering ( 43 ), Félix Magath ( 42 ) et le duo Kargus-Ferdinand Keller ( 41 ).
Pour la saison 78/79 " Manni " travaillera avec son cinquième coach en la personne de Branko Zebec depuis qu'il avait intégré le HSV en 1970 et là après avoir remporté une coupe de la Ligue, une coupe d'Allemagne et une coupe d'Europe le natif de Rhénanie-Palatinat s'offrira l'apothéose en ajoutant àson palmarès un titre de champion, chose qui n'était plus arrivé à Hambourg depuis 1960, conquis avec une toute petite longueur d'avance sur le VFB Stuttgart tout en ayant les meilleures attaques ( 78 ) et défenses ( 32 ). A titre personnel le latéral hambourgeois sera l'un des grands artisans de l'acquisition de la Bundesliga avec aucune absence lors des 34 journées de la compétitions et en y ajoutant une rencontre de la coupe nationale il finira comme le Dinosaure le plus utilisé toutes compétitions confondues à égalité avec Kargus, Nogly, Memering, Jimmy Hartwig, Keegan et Horst Hrubesch.
Pour la saison 79/80 Hambourg sera encore bien présent en championnat au point de prétendre à se succéder à lui-même mais une défaite en fin d'exercice lui sera fatale ce qui amènera le Bayern Munich à remporter la Bundesliga avec deux points d'avance. Et en coupe des Champions les hambourgeois tiendront parfaitement leur rang de champion d'Allemagne en allant jusqu'à la finale après s'être débarrassé Valur Reykjavik, le Dinamo Tbilissi et Hajduk Split aux tours précédents mais lors de l'ultime rencontre ils s'inclineront 1-0 contre les anglais de Nottingham Forest. Vraiment dommage pour Kaltz car à 27 ans il aurait pu inscrire une seconde coupe européenne à son palmarès surtout que c'était la plus prestigieuse des coupes européennes. A titre personnel " Manni " sera encore et encore l'un des pions essentiels du HSV en finissant l'année avec 43 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en Bundesliga avec cinq buts de marqués sans oublier les deux qu'il inscrira en Europe ) derrière Hrubesch ( 45 ) et le duo Kargus-Ditmar Jakobs ( 44 ).
La saison 80/81 sera assez particulière pour Kaltz du fait que ce dernier aura l'honneur de jouer au côté de l'emblématique Franz Beckenbauer même s'il avait déjà évolué avec lui au sein de l'équipe nationale de l'Allemagne de l'Ouest. Et au niveau des statistiques après avoir fini comme le joueur le plus utilisé avec 45 matchs toutes compétitions confondues ( à égalité avec Jürgen Groh ) " Manni " se mettra plus en évidence que les années précédentes sur le plan offensif en étant l'un des grands pourvoyeurs de ballons pour Hrubesch et surtout l'un des meilleurs buteurs du HSV avec treize réalisations ( sept en championnat, cinq en coupe nationale et une en Europe ) ex-aequo avec Magath et derrière Hrubesch ( 31 ) et Hartwig ( 15 ). Vraiment indispensable pour Hambourg. Collectivement même si Hambourg vivra un changement de coach en Décembre 1980 ( Aleksandar Ristic en lieu et place de Zebec du fait que ce dernier aura été licencié suite à ses problèmes d'alcoolisme ) l'année du club hambourgeois sera assez correcte malgré une élimination dès les huitièmes de finale par Saint-Etienne ( deux défaites par 5-0 et 1-0 ) car ensuite il atteindra les quarts de la coupe d'Allemagne ( perdu 4-3 après prolongations contre l'Eintracht Brunswick ) et finira pour la seconde saison d'affilée comme le dauphin du Bayern Munich en Bundesliga avec cette fois-ci quatre points de retard.
Sous les ordres de son septième entraîneur en la personne de l'autrichien Ernst Happel depuis le début de sa carrière Kaltz vivra une énorme saison 81/82 avec un deuxième titre de champion d'Allemagne conquis cette fois-ci avec trois points d'avance sur le FC Cologne, une demi-finale de coupe nationale perdue 2-0 contre le FC Nuremberg et une troisième finale de coupe d'Europe en cinq ans. Et après avoir gagné la coupe des Coupes 1977 et perdue la coupe des Champions 1980 le HSV s'inclinera cette fois-ci en coupe UEFA contre le club suédois de l'IFK Göteborg sur le score cumulé de 4-0 score cumulé ( deux défaites par 1-0 et 3-0 ). A titre personnel " Manni " réalisera encore une année de feu en finissant comme le sixième Dinosaure le plus utilisé avec 48 matchs toutes compétitions confondues ( ex-aequo avec Hartwig et derrière le duo Ulrich Stein-Lars Bastrup ( 52 ), Bernd Wehmeyer ( 51 ) et le duo Groh-Hrubesch ( 49 ) ) et comme la sixième meilleure gâchette avec douze réalisations ( neuf en championnat, deux en coupe nationale et une en Europe ) derrière Hrubesch ( 37 ), Hartwig ( 19 ), Bastrup ( 17 ), Jürgen Milewski ( 14 ) et Thomas von Heesen ( 13 ). Encore omniprésent et très important dans le onze type hambourgeois.
Et la seconde saison sous la houlette de Happel sera encore plus magnifique puisque Kaltz et ses coéquipiers conserveront leur titre de champion d'Allemagne après un énorme duel durant toute l'année 82/83 avec le Werder Brême grâce à une meilleure différence de buts ( +46 contre +38 ) tout en ayant la meilleure défense avec 33 buts d'encaissés à égalité avec le Bayern Munich. A préciser que lors de ce championnat le HSV verra la fin de la plus longue série d'invincibilité en D1 allemande en Janvier 1983 après avoir débuté un an auparavant. Et le summum de cette saison 82/83 sera l'acquisition de la plus prestigieuse coupe européenne suite à une victoire 1-0 en finale de la coupe des Champions contre la Juventus de Turin de Michel Platini, Zbigniew Boniek, Paolo Rossi, Marco Tardelli, Dino Zoff, Claudio Gentile, Antonio Cabrini et Gaetano Scirea pour ne citer qu'eux. A titre personnel celui qu'on surnommait aussi " Mister Bundesliga ", du fait qu'il ratait très peu ou pas du tout des journées du championnat d'Allemagne à chaque saison, sera encore parmi les premières places du classement des joueurs les plus utilisés avec 44 matchs toutes compétitions confondues derrière le trio Stein-Magath-Wehmeyer ( 47 ). Et avec huit buts de marqués en Bundesliga le latéral droit sera encore bien placé dans la hiérarchie des meilleurs buteurs hambourgeois ex-aequo avec von Heesen et derrière Hrubesch ( 22 ), Milewski ( 16 ), Bastrup ( 11 ) et Hartwig ( 9 ).
Après avoir glané la coupe des Champions le HSV avait comme objectif d'étoffer son palmarès de la Supercoupe d'Europe et de la coupe Intercontinentale mais une défaite 2-0 score cumulé contre l'Aberdeen d'Alex Ferguson ( 0-0 à domicile et défaite 2-0 en Ecosse ) et une autre sur le score de 2-1 contre le club brésilien du Grémio l'empêchera d'atteindre son but. Alors ensuite après s'être incliné contre le Bayern Munich lors de la Supercoupe d'Allemagne ( aux tirs aux buts après un 1-1 final après prolongations ) et d'avoir été éliminé de bonne heure en coupe des Champions ( en huitièmes de finale par le Dinamo Bucarest ( défaite 3-0 en Roumanie et victoire 3-2 à domicile ) ) les Dinosaures se concentreront sur les compétitions domestiques mais se feront sortir dès les huitièmes de la coupe d'Allemagne ( défaite 4-3 après prolongations en match d'appui contre Stuttgart après un 1-1 final après prolongations lors d'une première rencontre ) et ne s'adjugeront pas une troisième Bundesliga consécutive à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport au VFB Stuttgart ( +39 contre +46 ). A titre personnel " Manni " manquera quelques journées de championnat et également des matchs européens suite à des blessures ou suspensions mais sera tout de même présent dans les dix premières positions du classement des joueurs les plus utilisés ( à la neuvième plus précisément ) avec 34 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 27 en Bundesliga ) à égalité avec Wolfram Wuttke et derrière Magath ( 43 ), les duos Stein-Groh ( 42 ), Ditmar Jakobs-Wolfgang Rolff ( 41 ) et Hartwig-Wehmeyer ( 39 ) et Dieter Schatzschneider ( 38 ). Et même en étant absent à plusieurs reprises il inscrira tout de même neuf buts en championnat et un en coupe nationale ce qui fera encore de lui l'un des meilleurs buteurs du HSV ex-aequo avec Michael Schroder et derrière Schatzschneider ( 17 ) et Rolff ( 13 ).
Sûrement dû à un effectif qui commençait à prendre de la bouteille ( Stein, Jakobs, Magath, Wehmeyer et Kaltz ) le club hambourgeois sera moins reluisant que les années précédentes avec une élimination dès les huitièmes de finale de la coupe UEFA par l'Inter Milan ( à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( victoire 2-1 à domicile et défaite 1-0 en Italie ) ) et une cinquième position finale acquise en Bundesliga à treize longueurs du champion munichois, le Bayern, tout en précisant que le HSV arrachera une qualification pour la prochaine coupe UEFA grâce à une meilleure différence de buts par rapport à Waldhof Mannheim ( +9 contre -3 ). A titre personnel le latéral droit de Hambourg sera à 31 ans toujours considéré comme l'un des hommes de base des Dinosaures ce qui l'amènera à totaliser 36 matchs toutes compétitions confondues ( dont 29 en championnat avec quatre buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en Europe ) faisant ainsi de lui le septième joueur le plus utilisé à égalité avec Jakobs et derrière le duo Stein-Wehmeyer ( 40 ), Magath ( 39 ), le duo Rolff-von Heesen ( 38 ) et Schroder ( 37 ).
Sûrement aux conséquences des années pleines depuis le début de sa carrière " Mister Bundesliga " verra son corps subir quelques soucis physiques au point de vivre sa saison la moins aboutie avec seulement 27 rencontres toutes compétitions confondues dont 24 en championat avec deux petits buts de marqués. Et même en enregistrant des statistiques aussi faibles il sera quand même présent dans le classement des hambourgeois les plus utilisés derrière Stein ( 37 ), le trio Jakobs-Rolff-von Heesen ( 36 ), Peter Lux ( 35 ), Heinz Gründel ( 33 ), Schroder ( 32 ), le duo Magath-Thomas Kroth ( 31 ) et Gérard Plessers ( 30 ). Collectivement la saison 85/86 du HSV ne restera pas dans les annales du club allemand puisque ce dernier se fera sortir dès le premier tour de la coupe UEFA par le Sparta Rotterdam ( aux tirs aux buts après un 2-2 score cumulé ( chaque équipe avait gagné 2-0 à domicile ) ) et ne réussira pas à arracher une qualification européenne suite à sa septième position finale acquise en Bundesliga avec une petite unité de retard sur le Bayer Leverkusen, dernier club qualifié pour la prochaine coupe UEFA, tout en ayant la deuxième meilleure défense avec 35 buts d'encaissés derrière le Bayern Munich ( 31 ).
La saison 86/87 sera bien meilleure puisque Hambourg terminera vice-champion d'Allemagne à six longueurs du Bayern ( tout en ayant encore la seconde défense la plus imperméable avec 37 buts d'encaissés derrière le club munichois ( 31 ) ) et surtout étoffera son palmarès d'une nouvelle coupe nationale que le HSV remportera 3-1 contre Stuttgarter Kickers ( avec un but pour Kaltz à la clé ). A titre personnel " Manni " sera bien présent lors de cette année 86/87 en accumulant 38 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en championnat avec quatre buts de marqués sans oublier les deux buts qu'il inscrira en coupe d'Allemagne ) ce qui fera de lui le second joueur le plus utilisé par Happel àégalité avec Miroslaw Obonski et à une longueur de von Heesen.
La saison 87/88 ne sera pas éblouissante mais sans être catastrophique puisque Kaltz et ses coéquipiers s'inclineront 2-1 contre le Bayern Munich en Supercoupe d'Allemagne, se feront éliminer dès les huitièmes de finale de la coupe des Coupes par le futur finaliste, l'Ajax Amsterdam, ( deux défaites par 1-0 et 2-0 ), une demi-finale de coupe d'Alleamgne perdue 2-0 contre le VLF Bochum et une sixième place finale acquise en Bundesliga à quinze points du champion, le Werder Brême, et avec aucune qualification à la clé à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport au FC Nuremberg ( -5 contre +4 ). A titre personnel à plus de 34 ans Kaltz sera le vieux Dinosaure du HSV avec sa 17ème année consécutive avec le club hambourgeois et malgré cette longue longévité il sera encore bien présent avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( dont 33 en championnat ) faisant ainsi de lui le joueur le plus utilisé par les deux entraîneurs qui se succèderont sur le banc de touche du club hambourgeois, Josip Skoblar puis Willi Reimann à partir de Novembre 1987, et juste devant le trio Dietmar Beiersdorfer-von Heesen-Okonski ( 39 ).
Et avec neuf but de marqués ( six en Bundesliga, deux en coupe nationale et un en Europe ) " Manni " terminera comme le deuxième meilleur buteur du HSV à égalité avec Okonski et Manfred Kastl et derrière Bruno Labbadia ( 14 ).
La saison 88/89 sera encore tout à fait correcte pour le vieux briscard Kaltz en finissant pour la huitième fois de sa carrière comme le joueur le plus utilisé avec cette fois-ci 38 rencontres toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en Bundesliga pour trois buts de marqués ) juste devant le duo John Jensen-von Heesen ( 36 ), Sascha Jusufi ( 35 ), Hans-Werner Moser ( 34 ), Harald Spörl ( 33 ) et le trio Jakobs-Carsten Kober-Uwe Bein ( 31 ). Collectivement la saison de Hambourg sera plus que correcte avec un quart de finale en coupe d'Allemagne ( perdu 1-0 contre le Werder Brême, futur finaliste ) et une quatrième position finale acquise en championnat à sept points du Bayern, à deux de Cologne et à un du Werder Brême tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique avec soixante buts d'inscrits derrière le club munichois ( 67 ).
 
MANFRED KALTZ
MANFRED KALTZ
MANFRED KALTZ
Et à plus de 36 ans " Manni " annoncera à la surprise générale durant l'été 1989 qu'il quittait Hambourg après 18 années pleines en équipe première pour rejoindre le championnat de France afin de s'engager en faveur des Girondins de Bordeaux. Et même si ce transfert surprendra beaucoup de monde le nom de l'international allemand apparaîtra dès le mois de Mars 1989 comme un futur renfort des Girondins et en Avril 1989 " Mister Bundesliga " confiera à des médias germaniques qu'il avait trouvé un accord de deux avec le club français. Suite à la déclaration de l'emblématique défenseur hambourgeois le président bordelais Claude Bezne confirmera pas et n'infirmera les dires de Klatz. A préciser que la venue du Dinosaure était négociée par Didier Couécou, du fait que ce dernier voyait en l'allemand un renfort auposte de milieu défensif droit mais le recrutement du joueur du HSV allait devenir un sujet de conflit avec le nouveau directeur sportif en la personne d'Alain Giresse qui pensait que Kaltz était trop vieux.
Ensuite à la fin Avril 1989 le journal Sud-Ouest révélait que l'option Kaltz était plus que sérieuse puisque le germanique était arrivé quelques jours plus tôt à Bordeaux pour visiter les installations du club girondin et chercher par la même occasion une maison dans la région bordelaise. Mais à la fin Juin 1989 Kaltz sera absent lors de la reprise de l'entraînement des Girondins du fait que quelques difficultés étaient apparues avec Hambourg aupoint de retarder son arrivée en France. Finalement début Juillet 1989 il sera bel et bien bordelais en étant présent pour sa première séance d'entraînement avec ses nouveaux coéquipiers. Mais son expérience bordelaise sera un énorme échec puisque son bilan se soldera qu'avec une seule rencontre de D1 jouée en Juillet 1989 contre le FC Metz du fait qu'il sera jugé cramé après tant d'années pleines avec le HSV au point d'être relégué en équipe réserve au sein de laquelle il deviendra une attraction dans les petits stades de D3 où il évoluera avec d'autres préretraités de renom comme Dominique Dropsy, William Ayache et Bernard Genghini.
 
MANFRED KALTZ
Finalement il terminera bien la saison 89/90 en première division française mais sous la tunique d'un autre club que Bordeaux puisqu'en Novembre 1989 il quittera la Gironde pour rallier l'Alsace pour s'engager avec le promu mulhousien. En partant de Bordeaux il quittait un effectif XXL ( Joseph-Antoine Bell, Didier Sénac,Patrick Battiston, Jean-Luc Dogon, Jean-Philippe Durand, Jean-Christophe Thouvenel, Bixente Lizarazu, Bernard Pardo, Jesper Olsen, Jean-Marc Ferreri, Klaus Allofs et Piet Den Boer pour ne citer qu'eux ) pour rejoindre un groupe d'un club plus que modeste où les seules grandes vedettes étaient les yougoslaves Nenad Stojkovic et Blaz Sliskovic et l'australien Eddie Krncevic tout en précisant que Bordeaux et Mulhouse s'étaient mis d'accord sur une indemnité financière si seulement le club alsacien se maintenait dans l'élite française. Et à notifier également que sa venue à Mulhouse provoquera quelques désaccord entre le président Jean-Marc Guillou et l'entraîneur Didier Notheaux puisque les deux hommes avaient des opinions différentes sur la venue du défenseur allemand. Finalement l'ancien hambourgeois sera plus présent sur les terrains de la D1 qu'il avait été à Bordeaux du fait qu'il totalisera seize rencontres toutes compétitions confondues dont douze en championnat avec un but de marqué. Collectiveemnt malgré sa grande expérience il ne pourra pas empêcher le FCM de repartir illico-presto en seconde division puisqu'il finira bon dernier du classement avec seulement 28 points ( 9 victoires, 10 nuls et 19 défaites ) à deux longueurs du premier relégable et à trois du 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant la deuxième défense la plus friable avec 58 buts d'encaissés derrière le Racing Paris 1 ( 59 ).

Avant de mettre fin à sa carrière à l'issue de la saison 90/91 à plus de 38 ans il reviendra au Hambourg SV où il jouera plus les utilités que d'être un titulaire indiscutable. Alors il totalisera quinze matchs totues compétitions confondues ( dont treize en Bundesliga ) ce qui lui vaudra de prendre part à la cinquième place finale acquise en championnat à huit points du champion, le FC Kaiserslautern, tout en ayant la seconde défense la moins perméable avec 38 buts d'encaissés derrière le Werder Brême ( 29 ).
Et en quittant le monde du football il laissera une énorme empreinte dans l'histoire de Hambourg puisqu'aujourd'hui il est encore le joueur ayant le plus porté la tunique du club hambourgeois avec 737 matchs toutes compétitions confondues dont 581 en Bundesliga. Ces derniers font aussi de lui le joueur du HSV ayant joué le plus de rencontres dans le championnat d'Allemagne devant Thomas von Heesen ( 368 ), Ditmar Jakobs ( 323 ), Harald Spörl ( 321 ), Peter Nogly ( 320 ), Félix Magath ( 306 ), Caspar Memering ( 303 ), Richard Golz ( 273 ), Klaus Zaczyk ( 262 ) et David Jarolim ( 257 ). A préciser que son total d'apparitions en première division allemande lui vaudra d'être à la seconde position du classement des joueurs ayant joué le plus de matchs en Bundesliga derrière Karl-Heinz Körbel ( 602 ) et devant Oliver Kahn ( 557 ), Klaus Fichtel ( 552 ), Miroslav Votava ( 546 ), Klaus Fischer ( 535 ), Eike Immel ( 534 ), Willi Neuberger ( 520 ), Michael Lameck ( 518 ) et Ulrich Stein ( 512 ) pour ne citer qu'eux. Et en tant que défenseur il laissera quand même son empreinte dans le domaine offensif puisqu'il réussira à inscrire 100 buts dont 75 en championnat ce qui fait de lui le sixième meilleur de l'histoire du HSV derrière Uwe Seeler ( 137 ), Klaus Sturmer ( 114 ), Thomas von Heesen ( 99 ), Horst Hrubesch ( 96 ) et Gerd Dörfel ( 94 ) et devant le duo Sergej Barbarez-Franz-Josef Hönig ( 65 ), Georg Volkert ( 62 ) et Harald Spörl ( 60 ). Faut pas oublier de dire qu'en terme de buts il détient aussi un record en étant le joueur ayant inscrit six buts contre son camp en Bundesliga à égalité avec le macédonien Nikolce Noveski.
Et à notifier également que ses performances avec Hambourg lui permettront d'être élu comme le défenseur de l'annéeen 1979, 1980 et 1981 par le magazine allemand " Kicker " tout en étant nommé dans l'équipe type de la saison du championnat d'Allemagne en 1977, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1986. Un grand " Monsieur " de la Bundesliga.

Sélection : 69

Et même s'il s'était déjà bien installé dans le onze type de Hambourg Kaltz ne sera jamais appelé par le sélection de l'équipe nationale de l'Allemagne de l'Ouest, Helmut Schön, entre 1971 et 1974 sûrement dû à sa jeunesse ce qui lui vaudra de louper les victoires lors de l'Euro 1972 et de la coupe du monde 1974. Faut dire qu'aux postes où il pouvait évoluer il y avait du beau monde avec les latéraux Horst-Dieter Höttges et Berti Vogts et les centraux Franz Beckenbauer et Hans-Georg Schwarzenbeck.
Mais avant de connaître l'équipe A de la RFA il vivra une première grande compétition internationale avec l'équipe Olympique en disputant les Jeux Olympiques d'été de 1972, organisé en Allemagne, où les germaniques iront jusqu'au second tour ( troisièmes du groupe 1 derrière la Hongrie et l'Allemagne de l'Est ) après avoir passé le premier tour en finissant leaders du groupe A devant le Maroc, la Malaisie et les Etats-Unis.

Au début du mois de Septembre 1975 Schön appelera le défenseur de Hambourg pour affronter l'Autriche ( victoire 2-0 ) et ensuite " Manni " se fera petit à petit une place au sein de la Mannschaft mais sans être un titulaire indiscutable. Finalement dans un rôle de remplaçant il sera présent en Yougoslavie pour disputer l'Euro 1976 où les allemands atteindront la finale qu'ils perdront aux tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations contre la Tchécoslovaquie.
Deux ans plus tard ce sera en tant que titulaire qu'il disputera sa première coupe du monde en Argentine où lui et ses coéquipiers arracheront la deuxième position du groupe 2 lors du premier tour derrière la Pologne mais leur route s'arrêtera au tour suivant après une troisième place finale acquise dans le groupe A derrière les Pays-Bas et l'Italie.
En 1980 il gagnera son premier et unique trophée avec son équipe nationale en venant à bout de la Belgique en finale sur le score de 2-1 lors de l'Euro organisé en 1980.
Deux ans après avoir été sacré champion d'Europe Kaltz aura été à deux doigts d'inscrire à son palmarès la coupe du monde organisée en Espagne mais une défaite 3-1 en finale contre l'Italie l'en empêchera.

Sa carrière internationale prendra fin en Février 1983 contre le Portugal ( défaite 1-0 ) bloquant ainsi son compteur à 69 sélections pour huit buts tout en précisant qu'il aura porté à six reprises le brassard de capitaine de la RFA.
 
MANFRED KALTZ
MANFRED KALTZ
MANFRED KALTZ
RECONVERSION :

Quelques années après l'arrêt de sa carrière Kaltz travaillera assez brièvement dans les années 1990 comme entraîneur adjoint du coach Félix Magath qui dirigera le HSV d'Octobre 1995 à Mai 1997.
Ensuite il restera lié au monde du football grâce à son école, la Manferd-Kaltz-Fussballschule, afin de transmettre sa passion du ballon rond aux enfants et aux adloescents.

Ensuite de 2000 à 2003 il sera coach adjoint du côté de l'Eintracht Francfort où il assistera successivement son pote Félix Magath ( jusqu'en Janvier 2001 ), Rolf Dohmen ( de Janvier à Avril 2001 ), Freidel Rausch ( Avril à Mai 2001 ), Martin Andermatt ( Mai 2001 à Mars 2002 ),Armin Kraaz ( de Mars à Mai 2002 ) et Willi Reimann ( de Mai 2002 jusqu'à son départ ).

Et depuis Janvier 2014 il officie comme entraîneur des jeunes au VFL Bochum.

PALMARES :

-1973 : Vainqueur de la coupe de la Ligue ( Hambourg ).
-1974 : Finaliste de la coupe d'Allemagne ( Hambourg ).
-1976 : Vainqueur de la coupe d'Allemagne ( Hambourg ) et finaliste de l'Euro ( Allemagne de l'Ouest ).
-1977 : Vainqueur de la coupe des Coupes ( Hambourg ).
-1979 : Champion d'Allemagne ( Hambourg ).
-1980 : Finaliste de la coupe des Champions ( Hambourg ) et finaliste de l'Euro ( Allemagne de l'Ouest ).
-1982 : Champion d'Allemagne et finaliste de la coupe UEFA ( Hambourg ) et finaliste de la coupe du monde ( Allemagne de l'Ouest ).
-1983 :Champion d'Allemagne, vainqueur de la coupe des Champions et finaliste de la coupe Intercontinentale ( Hambourg ).
-1987 : Vainqueur de la coupe d'Allemagne ( Hambourg ).

BILAN DE CARRIERE :

-1971 à 1989 : Hambourg ( Allemagne ) 581 matchs joués pour 75 buts de marqués.
-1989 à Nov 1989 : Bordeaux ( France ) 1 match joué.
-Nov 1989 à 1990 : Mulhouse ( France ) 12 matchs joués pour un but de marqué.
-1990 à 1991 : Hambourg ( Allemagne ) 13 matchs joués.
 
 
 
 


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#Posté le jeudi 31 mars 2022 10:25

KLAUS ALLOFS

 
 
Avant de devenir un dirigeant très apprécié et influent Klaus Allofs aura été un redoutable attaquant voire un renard des surfaces dans les années 1980 grâce à ses grandes chevauchées, ses dribbles chaloupés, son placeemnt et surtout son sang froid. Formé au Fortuna Düsseldorf il s'imposera rapidement comme l'un des points forts de son club formateur ce qui vaudra à ce dernier d'enregistrer de superbes résultats avec trois finales de coupe d'Allemagne ( dont deux victorieuses ) et une finale de coupe des coupes perdue contre le FC Barcelone. Ensuite dans les autres clubs où il évoluera il étoffera son palmarès avec deux nouvelles coupes d'Allemagne ( une avec le FC Cologne et une avec le Werder Brême ), une Bundesliga ( avec le Werder ), une coupe des Coupes ( avec le Werder ), un championnat et une coupe de France ( avec Marseille ) sans oublier qu'il vivra une finale de coupe UEFA avec Cologne et finira vice-champion de France avec Bordeaux. Un grand joueur car en plus des bons résultats en club il deviendra champion d'Europe et vice-champion du monde avec l'équipe nationale d'Allemagne de l'Ouest.
 
KLAUS ALLOFS
Klaus Allofs est né en 1956 à Düsseldorf en Allemagne et plus précisément dans la région de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Très vite il tombera dans la passion du ballon rond au point de prendre sa première licence de jeune footeux au sein du TUS Gerresheim qui était un petit club du district de sa ville natale. A préciser que son petit frère Thomas, trois ans plus jeune, le rejoindra assez vite, ce qui amènera les deux frangins à apprendre ensemble leurs premiers rudiments footballistiques pour devenir des bons attaquants pouvant aussi bien évoluer sur un côté ou aux avant-postes. Ensuite pour franchir un palier il rejoindra le grand club de Dûsseldorf, le Fortuna, où il sera suivi par son cadet , ce qui l'amènera à grimper les échelons des équipes de jeunes des Rouges et Blancs jusqu'à ce qu'il intégre le groupe professionnel durant l'été 1975 après l'arrivée du nouvel entraîneur en la personne de Sepp Piontek.
Et à 18 ans et demi voilà qu'il allait cotoyer des joueurs comme Wilfried Woyke, Heiner Baltes, Egon Köhnen, Fred Hesse, Werner Kriegler, Gerd Zewe, Reiner Geye, Wolfgang Seel, Dieter Brei et Dieter Herzog pour ne citer qu'eux qui avaient terminé troisièmes de la Bundesliga en 1973 et 1974 et atteint les huitièmes de finale de la coupe UEFA 74/75 ( perdu 5-1 score cumulé contre le FC Amsterdam ( deux défaites par 3-0 et 2-1 ) ). Le novice du professionnalisme savait très bien que ça ne serait pas facile pour lui d'engranger un temps de jeu assez conséquent du fait que le Fortuna possédait déjà des attaquants plus expérimentés tels que Seel, Geye, Herzog et sans oublier le suédois Jan Mattsson qui arrivera à Düsseldorf au début du mois de Janvier 1976. Finalement Piontek le lancera dans le grand bain de la Bundesliga au début de l'année 1976 puis son successeur en la personne de Manfred Krafft à partir de la mi-Avril 1976 lui fera également confiance. Alors même s'il ne marquera pas son tout premier but sous la tunique de son club formateur le frère aîné des Allofs prouvera qu'il avait tout le potentiel pour s'imposer en équipe première. Et grâce à ses grandes chevauchées et ses dribbles chaloupés il totalisera pour la saison 75/76 treize apparitions toutes compétitions confondues dont douze en championnat. Ses statistiques enregistrées lui vaudront de prendre part au parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe nationale ( perdu 3-0 contre le FC Kaiserslautern, futur finaliste ) et à la douzième position finale acquise en Bundesliga à trois longueurs du premier relégable tout en ayant l'une des attaques les moins efficaces ( 47 derrière le Bayer 05 Uerdingen ( 28 ), Kickers Offenbach ( 40 ), le Werder Brême ( 44 ) et Karlsruher SC ( 46 ) ).
Pour la saison 76/77 le nouvel entraîneur en la personne de Dietrich Wiese fera le pari d'installer le dusseldorfois comme titulaire indiscutable de son attaque aux côtés de Seel et Geye. Et là le jeune attaquant de vingt ans confirmera tout le potentiel qu'il avait mis en évidence l'année préécdente tout en montrant également que son jeu pouvait également résidait dans le placement et le sang froid ce qui faisait de lui un renard des surfaces en plus d'être un dribbleur rapide. Finalement sa deuxième saison pro sera pleine avec 35 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 33 en Bundesliga ) faisant ainsi de lui l'un des Rouges et Blancs les plus utilisés au même titre que Baltes, Dieter Brei, Gerd Zimmermann, Woyke, Josef Hickersberger et Geye pour ne citer qu'eux. Et pour la première année durant laquelle il montrera ses qualités de buteur il inscrira ses sept premiers buts dans le championnat d'Allemagne faisant ainsi de lui l'un des meilleurs buteurs du Fortuna pas si éloigné que ça de Brei, Seel et Detlef Szymanek. Collectivement ce sera pour la seconde année consécutive une douzième place finale acquise en championnat avec encore trois points d'avance sur le premier relégable tout en ayant une nouvelle fois l'une des attaque sles moins prolifiques ( 52 derrière Sarrebruck ( 43 ), le duo Bochum-TeBe Berlin ( 47 ), Rot-Weiss Essen ( 49 ) et le Werder Brême ( 51 ) ).
Sa troisième année en équipe première de son club formateur sera sa première saison la plus aboutie aussi bien personnellement que collectivement. Sur le plan personnel il enregistrera de belles statistiques avec 38 matchs toutes compétitions confondues dont trente en Bundesliga et confirmera ses talents de buteurs en trouvant à onze reprises le chemin des filets adverses ( sept en championnat et quatre en coupe nationale ). Et au niveau des résultats sportifs le Fortuna réalisera une magnifique saison 77/78 avec une surprenante cinquième place finale acquise dans le championnat d'Allemagne ( à neuf points du duo Cologne-Borussia Mönchengladbach, à un du Hertha Berlin et à égalité avec le VFB Stuttgart tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 36 buts d'encaissés ) et une finale de coupe nationale perdue 2-0 contre le FC Cologne qui réalisait là un joli doublé coupe-championnat. Et même en s'inclinant contre les stars de Cologne qu'étaient Harald Schumacher et Dieter Mûller le club de Dûsseldorf sera quand même qualifié pour la prochaine coupe des Coupes puisque Cologne allait disputer la coupe des Champions.

N.B :

A préciser que lors de cette saison 77/78 le petit frère Thomas, qui avait rejoint son aîné au Fortuna, allait s'entraîner avec le groupe professionnel mais sans disputer la moindre minute avec son frangin et tous ses coéquipiers.

Cette belle saison 77/78 sera un déclic pour Allofs puisque lors de l'année 78/79 il franchira un énorme palier en passant d'attaquant anonyme de la Bundesliga à une véritable machine à marquer au point de terminer comme le meilleur buteur de l'élite allemande avec 22 réalisations devant Klaus Fischer ( 21 ), Rüdiger Abramczik ( 18 ) et le duo Kevin Keegan-Klaus Toppmöller ( 17 ). Et en inscrivant trois buts en coupe nationale et trois en coupe d'Europe il terminera largement comme le meilleur buteur du Fortuna avec 28 pions inscrits en 48 matchs toutes compétitions confondues bien loin de Zimmermann ( 16 ), Seel ( 13 ), Rudi Bommer ( 9 ) et d'un duo composé de son frère Thomas et d'Emanuel Günther ( 8 ). Collectivement le Fortuna réalisera une année plus que correcte avec une septième position finale acquise en championnat à deux points d'une qualification européenne mais les dusseldorfois seront bien présents sur la scène continentale lors de la prochaine saison suite à leur victoire finale en coupe d'Allemagne contre le Hertha Berlin sur le score de 1-0 après prolongations. Et pour sa première campagne européenne Allofs vivra une extraordinaire épopée en allant jusqu'à la finale de la coupe des Coupes mais contre le FC Barcelone de Johan Neeskens, Hans Krankl et Francisco Carrasco entre autres le Fortuna tiendra la comparaison face au club catalan avec une première mi-temps de folie qui se soldera sur un 2-2 avant de s'écrouler en prolongations ( 4-3 sera le score final ).
La saison 79/80 verra Allofs confirmer son statut d'arme fatale de son club formateur en trouvant à 25 reprises le chemin des filets adverses en 37 rencontres toutes compétitions confondues ( seize en Bundesliga et neuf en coupe nationale ) ce qui fera de lui pour la seconde année d'affilée le meilleur buteur dusseldorfois en devançant cette fois-ci Rüdiger Wenzel ( 17 ) et son frère Thomas ( 15 ). Le seul bémol sera que même s'il avait été aussi efficace que la saison précédente il perdra sa couronne de roi des buteurs du championnat allemand puisqu'il sera devancé par Karl-Heinz Rummenigge ( 26 ) et les duos Horst Hrubesch-Dieter Müller ( 21 ) et Manfred Burgsmüller-Harald Nickel ( 20 ). A préciser que ses neuf réalisations en coupe d'Allemagne lui vaudra de finir comme le meilleur buteur de la compétition en compagnie du joueur du Borussia Dortmund, Manfred Burgsmüller. Collectivement malgré une troisième finale de coupe d'Allemagne consécutive et une seconde victorieuse d'affilée que le Fortuna s'adjugera cette fois-ci contre Cologne sur le score de 2-1 l'année d'Allofs et ses coéquipiers sera tout de même assez compliquée avec un changement de coach en cours de saison ( Otto Rehhagel en lieu et place de Hans-Dieter Tippenhauer à partir d'Octobre 1979 ), une élimination dès le premier tour de la coupe des Coupes par les Glasgow Rangers ( défaite 2-1 en Ecosse et 0-0 à domicile ) et une piètre onzième position finale acquise en championnat à trois points du premier relégable tout en ayant la deuxième défense la plus friable avec 72 buts d'encaissés derrière le Werder Brême ( 93 ).
La saison 80/81 verra l'aîné des Allofs terminer pour la troisième année consécutive comme le meilleur buteur du Fortuna avec cette fois-ci 22 buts en 44 matchs toutes compétitions confondues ( 19 en Bundesliga, un en Europe et deux en coupe nationale ) et en étant devant son cadet Thomas ( 12 ). A préciser que son efficacité en championnat lui vaudra de finir au troisième rang du classement des meilleurs buteurs de l'élite allemande derrière Karl-Heinz Rummenigge ( 29 ) et Manfred Burgsmüller ( 27 ) et devant le quatuor Paul Breitner-Horst Hrubesch-Dieter Müller-Kurt Pinkall ( 17 ). Collectivement ce sera une nouvelle année délicate du fait que le Fortuna connaîtra un nouveau changement de coach en cours de saison ( cette fois-ci ce sera Heinz Höher en lieu et place de Rehhagel à partir de Décembre 1980 ) même si les résultats seront mitigés avec un quart de finale de coupe des Coupes ( perdu 3-2 score cumulé contre Benfica Lisbonne ( 2-2 à domicile et défaite 1-0 au Portugal ) ), un quart de coupe nationale ( perdu 2-1 contre le Hertha Berlin ) et une piètre treizième place finale acquise en championnat à trois points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 64 ex-aequo avec le Borussia Mönchengladbach et derrière Schalke 04 ( 88 ), Bayer 05 Uerdingen ( 79 ), Munich 1860 ( 67 ) et Arminia Bielefeld ( 65 ) ).
 
KLAUS ALLOFS
KLAUS ALLOFS
Après six années passées en équipe première de son club formateur Allofs fera comprendre à ses dirigeants qu'il voulait quitter le Fortuna pour un palier en rejoignant un club plus huppé de la Bundesliga. Alors ce dernier sera le FC Cologne où évoluaient des valeurs sûres du football allemand comme Harald Schumacher, Bernd Cullmann, Rainer Bonhof, Pierre Littbarski et Klaus Fischer qui arrivera chez les boucs en même temps que lui. A préciser que les années précédentes le club aux couleurs rouges et blanches avaient enregistré de beaux résultats avec un titre de champion en 1978, deux coupes nationales en 1977 et 1978, deux demi-finales de coupe UEFA en 1978 et 1981 et une de coupe des Champions en 1979. Et en débarquant à Cologne il aura la lourde tâche de succéder à l'un des meilleurs buteurs de la Bundesliga en la personne de Dieter Müller qui avait fini comme le meilleur buteur du championnat allemand en 1977 avec 34 buts et 1978 avec 24 buts. Et après avoir laissé son frangin à Düsseldorf l'aîné des Allofs ne réalisera pas une année 81/82 époustouflante du fait qu'il lui faudra un temps d'adaptation à son nouvel environnement et qu'il sera victime d'une petite blessure avant la fin de la saison. Et même si ses statistiques ne seront pas affolantes elles ne seront quand même pas ridicules puisqu'il inscrira neuf buts en 31 rencontres toutes compétitions confondues ( tous inscrits en Bundesliga ) au point de terminer comme le troisième meilleur buteur colonais à égalité avec Bonhof et derrière le duo Littabarski-Tony Woodcock ( 15 ). Et collectivement sa première année dans La maison du Bouc se soldera par une place de vice-champion d'Allemagne acquise à trois longueurs du Hambourg SV tout en ayant la meilleure défense avec 38 buts d'encaissés.
La saison 82/83 verra le dusseldorfois inscrire sa troisième coupe d'Allemagne à son palmarès qu'il aura conquis cette fois-ci avec le FC Cologne aux dépens du Fortuna Cologne grâce à un but de Littbarski. Pour les autres compétitions que disputeront les Boucs ces derniers seront bien présents puisqu'ils atteindront les quarts de finale de la coupe UEFA ( perdu 2-1 contre l'AS Roma ( victoire 1-0 à domicile et défaite 2-0 en Italie ) ) et arracheront une cinquième position en Bundesliga à neuf points du duo Hambourg-Werder Brême, à cinq du VFB Stuttgart et à un du Bayern Munich. A titre personnel sa seconde année à Cologne sera plus prolifique car même en accumulant quelques absences il totalisera tout de même 17 buts en 35 matchs toutes compétitions confondues ( douze en Bundesliga, un en coupe nationale et quatre en Europe ) faisant ainsi de lui la troisième meilleure gâchette colonaise derrière Fischer ( 20 ) et Littbarski ( 19 ).
Pour la saison 83/84 il montera encore d'un cran puisqu'il finira comme le meilleur buteur colonais avec 25 réalisations en 41 matchs toutes compétitions confondues ( vingt en championnat, un en coupe nationale et quatre en Europe ) devant le duo Littbarski-Fischer ( 19 ). Et son total de buts inscrits en Bundesliga lui vaudra de terminer comme le deuxième meilleur artificier de la D1 allemande derrière Karl-Heinz Rummenigge ( 26 ) et devant Frank Mill ( 19 ) et le duo Christian Schreier-Rudi Völler ( 18 ). Collectivement l'année des Boucs sera assez correcte avec un huitième de finale de la coupe des Coupes ( perdu à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 5-5 score cumulé contre Ujpest FC ( défaite 3-1 en Hongrie et victoire 4-2 à domicile ) ) et une sixième place finale acquise en championnat à dix points du trio Stuttgart-Hambourg-Borussia Mönchengladbach.
La saison 84/85 verra l'ancien du Fortuna Düsseldorf remporter sa seconde couronne de meilleur buteur du championnat d'Allemagne après celle de 1979. Et pour assurer cette distinction Allofs trouvera à 26 reprises le chemin des filets adverses et surtout devancera d'une toute petite longueur Rudi Völler, de sept le duo Karl Allgöwer-Thomas Allofs et de huit le duo Siegfried Reich-Klaus Täuber. Et en y rajoutant les trois buts marqués en coupe nationale et celui en coupe d'Europe il terminera comme le meilleur buteur des Boucs avec trente réalisations en 42 matchs toutes compétitions confondues bien loin de Littbarski ( 20 ), Uwe Bein ( 12 ) et Stephan Engels ( 10 ). Collectivement l'année du FC Cologne sera réussie avec un quart de finale de coupe UEFA ( perdu 4-1 score cumulé contre l'inter Milan ( deux défaites par 1-0 et 3-1 ) ) et une troisième position finale acquise en Bundesliga à dix longueurs du Bayern Munich et à six du Werder Brême tout en ayant l'une des défenses les plus perméables ( 66 ex-aequo avec le Fortuna Düsseldorf et derrière Karlsruher SC ( 88 ), Eintracht Braunschweig ( 79 ) et Eintracht Francfort ( 67 ) ).
Sûrement à cause de soucis physiques le frère aîné des Allofs ne sera pas très prolifique en championnat puisqu'il ne marquera que sept buts en 24 rencontres alors qu'il verra son frangin finir au cinquième rang du classement des meilleurs buteurs de l'élite allemande avec seize pions à égalité avec Jürgen Klinsmann et Klaus Täuber et derrière Stefan Kuntz ( 22 ), Karl Allgöwer ( 21 ), Frank Neubarth ( 20 ) et Cha Bum-kun ( 17 ). Par contre l'attaquant colonais se rattrapera sur la scène européenne en finissant comme la meilleure gâchette de la coupe UEFA avec neuf buts en neuf matchs joués. Et en ajoutant les quatre buts qu'il inscrira en coupe d'Allemagne il terminera quand même malgré des absences pour la troisième année consécutive comme le meilleur buteur des Boucs avec vingt réalisations derrière Littbarski ( 12 ), Ralf Geilenkirchen ( 10 ) et le duo Bein-Norbert Dickel ( 8 ). Collectivement le natif de Düsseldorf jouera à 29 ans sa seconde finale européenne mais après avoir perdu celle disputée en coupe des Coupes 78/79 contre le Barça il s'inclinera cette fois-ci en coupe UEFA 85/86 contre le Real Madrid sur le score cumulé de 5-3 ( défaite 5-1 en Espagne et victoire 2-0 à domicile tout en précisant qu'Allofs inscrira l'unique but colonais à Madrid ). Par contre au sein des compétitions domestiques le FC Cologne enregistrera des résultats laborieux avec une élimination dès le second tour de la coupe d'Allemagne ( défaite 4-1 après prolongations contre le FC Kaiserslautern ) et une piètre treizième place finale acquise en championnat à huit points du premier relégable et à un du seizième ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 59 derrière Hanovre 96 ( 92 ), Fortuna Düsseldorf ( 78 ), Sarrebruck ( 68 ), Borussia Dortmund ( 65 ) et Bayer 05 Uerdingen ( 60 ) ).
Pour la saison 86/87 l'ancien du Fortuna tiendra encore son rôle de renard des surfaces puisqu'il sera de nouveau le goléador attitré du FC Cologne avec 19 buts en 36 matchs toutes compétitions confondues ( quatorze en Bundesliga et cinq en coupe nationale ) et en étant devant Tony Woodcock ( 11 ), Engels ( 8 ) et son frère Thomas ( 7 ) qui l'avait rejoint durant l'intersaison de 1986. Collectivement ce sera encore une année pas trop éblouissante pour les colonais du fait que ces derniers n'iront pas plus loin que les huitièmes de finale de la coupe d'Allemagne ( défaite 3-1 contre le FC Uerdingen 05 ) et ne finiront que dixièmes de la Bundesliga avec une nouvelle saison sans qualification européenne à la clé.
 
KLAUS ALLOFS

A plus de trente ans Allofs se sentait prêt pour tenter une expérience à l'étranger ce qui l'amènera à accepter l'offre que lui faisait Bernard Tapie, président de l'Olympique de Marseille. Ce dernier comptait beaucoup sur l'expérience de l'allemand pour aider Jean-Pierre Papin à confirmer ses talents de buteur. Et là l'ancien colonais tiendra parfaitement le rôle qu'on lui demandait car pour lui il avait déjà une belle carrière de buteur derrière lui et s'il pouvait aider l'attaquant français à franchir un palier au niveau de l'efficacité il le fera sans aucun problème. Alors il lui donnera de nombreux conseils pendant les entraînements comme par exemple comment il devait faire la différence dans certaines situations sur le dernier défenseur et ensuite pour prendre le dessus sur le gardien. Et tout ça en lui expliquant clairement que les deux actions étaient bien différentes dans leur rythme.
Finalement au sein d'un effectif pléthorique ( Joseph-Antoine Bell, son compatriote Karl-Heinz Förster, Yvon Le Roux, Jean-François Domergue, William Ayache, Claude Lowitz, Franck Passi, Alain Giresse, Bernard Genghini, Patrick Delamontagne, Jean-Pierre Papin et Abdoulaye Diallo pour ne citer qu'eux ) la première année du dusseldorfois sur la Canebière sera un échec collectivement du fait que l'O.M ne trouvera jamais la bonne carburation en enregistrant les bons et les mauvais résultats et surtout que les stars de l'équipe se marchaient plus dessus que de jouer ensemble. Et de ce fait les olympiens se feront sortir de la coupe de France dès les 32ème de finale par Bastia ( défaite 1-0 ) et n'arracheront aucune qualification européenne en championnat suite à la sixième position finale acquise à quatre longueurs du promu montpelliérain, troisième du classement et dernier club qualifié pour la coupe UEFA. Par contre sur la scène continentale ce sera plus fabuleux du fait qu'Allofs disputera la troisième demi-finale européenne de sa carrière mais une défaite 4-2 score cumulé en coupe des Coupes contre l'Ajax Amsterdam ( défaite 3-0 à domicile et victoire 2-1 aux Pays-Bas ) l'empêchera de jouer sa troisième finale après celles de 1979 et 1986. A titre personnel l'allemand sera l'un des rares satisfactions de l'O.M en finissant comme le sixième phocéen le plus utilisé avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( derrière les duos Förster-Papin ( 46 ) et Bell-Domergue ( 43 ) et Giresse ( 41 ) ), le deuxième meilleur buteur avec 17 buts derrière Papin ( 23 ) et la quatrième meilleure gâchette de l'élite française avec treize réalisations ( à égalité avec Philippe Fargeon, Chérif Oudjani et Mo Johnston et derrière Papin ( 19 ), Patrice Garande ( 17 ) et Mark Hateley ( 14 ) ).
La saison 88/89 le verra être mis en concurrence avec la recrue auxerroise qu'était Eric Cantona mais réussira quand même à réaliser une très bonne saison en prenant un certain avantage sur l'ancien icaunais. Et avec 17 buts en 32 matchs toutes compétitions confondues l'ancien du Fortuna sera l'un des grands artisans du doublé coupe-championnat réalisé par Marseille suite à une victoire finale en coupe nationale contre l'AS Monaco ( 4-3 avec le quatrième but olympien inscrit par Allofs ) et aux trois points d'avance sur le PSG. Ses statistiques lui vaudront de terminer comme le second meilleur buteur de l'O.M derrière Papin ( 33 ) et le deuxième de la coupe de France derrière Papin ( 11 ).
 
KLAUS ALLOFS
Son histoire avec Marseille s'arrêtera après seulement deux années malgré deux saisons correctes mais pour acquérir les bordelais Alain Roche et Jean Tigana le président Tapie mettra son attaquant allemand dans la balance pour finaliser les négociations du transfert des deux Girondins. Et en débarquant à Bordeaux il n'arrivera pas seul puisqu'après une saison 88/89 ratée ( treizième en D1 ) les dirigeants bordelais avaient décidé d'effectuer un énorme recrutement afin de réaliser une prochaine année plus éblouissante ce qui amènera les supporters girondins à voir arriver William Ayache, Patrick Battiston, Joseph-Antoine Bell, Piet Den Boer, Jean-Luc Dogon, Jean-Philippe Durand, Manfred Kaltz, Frédéric Meyrieu et Bernard Pardo pour ne citer qu'eux. Et là l'ancien marseillais réalisera une saison 89/90 de toute beauté en formant un duo d'attaque efficace avec le néerlandais De Boer au point que le binôme inscrira 38 buts toutes compétitions confondues dont 28 en championnat. Et avec ses vingt buts toutes compétitions confondues l'allemand finira comme le meilleur buteur girondin devant le duo Jean-Marc Ferreri-De Boer ( 18 ) tout en précisant que les quatorze marqués en D1 lui vaudront de terminer au septième rang du classement des meilleurs buteurs du championnat de France à égalité avec ses équipiers Den Boer et Ferreri et Aziz Bouderbala et derrière Papin ( 30 ), Kalman Kovacs ( 18 ), Robby Langers ( 17 ), Milos Bursac ( 16 ) et le duo Ramon Diaz-Fabrice Divert ( 15 ). Collectivement le club bordelais effectuera un fabuleux parcours au sein de l'exercice hexagonal durant lequel il sera quasiment leader toute la saison mais craquera à quelques journées de la fin ce qui amènera Marseille à être couronné champion de France pour la deuxième année d'affilée avec deux points d'avance sur Allofs et ses coéquipiers. Et en parallèle du championnat les Girondins seront aussi présents en coupe nationale où ils atteindront les quarts de finale qu'ils perdront aux tirs aux buts contre le futur finaliste, le Racing Paris 1, après un 1-1 final après prolongations.
 
KLAUS ALLOFS
Il était bel et bien parti pour disputer la saison 90/91 sous les couleurs de Bordeaux mais suite aux problèmes financiers du club aquitain il sera libéré de quitter la Gironde au début du mois d'Août 1990 après une seule rencontre de D1 de jouée. Alors à quatre mois de ses 34 ans il décidera de retourner dans son pays natal pour terminer sa belle carrière du côté du Werder Brême où il allait retravailler avec son ancien coach du Fortuna Düsseldorf, Otto Rehhagel. Et là l'ancien phocéen sera malgré son âge avancé toujours bien présent dans un onze type et surtout enregistrera des statistiques très convenables pour un attaquant prolifique. Et de ce fait il terminera comme le huitième brêmois le plus utilisé avec 37 matchs toutes compétitions confondues ( derrière Oliver Reck ( 41 ), le duo Uli Borowka-Wynton Rufer ( 39 ) et le quatuor Rune Bratseth-Dieter Eilts-Mirko Votava-Uwe Harttgen ( 38 ) ) et le second meilleur buteur du Werder avec quatorze réalisations ( dix en Bundesliga et quatre en coupe nationale ) derrière Rufer ( 19 ) et devant Harttgen ( 9 ) et Frank Neubarth ( 8 ). Collectiveemnt son retour en Allemagne sera également réussi puisqu'il terminera à la troisième place du championnat à six longueurs du FC Kaiserslautern et à trois du Bayern Munich ( tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 29 buts d'encaissés ) et surtout étoffera son palmarès d'une quatrième coupe d'Allemagne qu'il aura cette fois-ci gagné aux tirs aux buts contre le FC Cologne après un 1-1 final après prolongations.
Même si la saison 91/92 débutera par une défaite lors de la Supercoupe d'Allemagne contre Kaiserslautern ( 3-1 ) puis se poursuivra par une demi-finale de coupe nationale ( perdue contre Hanovre 96, futur finaliste, aux tirs aux buts après un 1-1 final après prolongations ) et une neuvième position finale acquise en championnat ( à six points d'une qualification européenne ) la deuxième année brêmoise de l'ancien bordelais se terminera en beauté par l'acquisition de la coupe des Coupes aux dépens de l'AS Monaco ( 2-0 avec un but d'Allofs ). Et pour le dusseldorfois c'est enfin la consécration sur la scène européenne après s'être incliné deux fois en finale en 1979 et 1986 et une en demi-finales en 1988. A titre personnel il sera encore bien présent dans les résultats du Werder puisqu'il finira comme le septième Vert et Blanc le plus utilisé avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( ex-aequo avec Rufer et derrière le duo Borowka-Eilts ( 50 ), Bratseth ( 47 ), Marco Bode ( 46 ), Reck ( 45 ) et Votova ( 44 ) et le troisième meilleur buteur avec onze buts ( huit en championnat, un en coupe nationale et deux en Europe ) à égalité avec Rufer et derrière le duo Bode-Stefan Kohn ( 15 ) et devant Neubarth ( 10 ).
Et avant de mettre un terme à plus de 36 ans à l'issue de la saison 92/93 le plus vieux des frères Allofs réussira à atteindre le Saint Graal après lequel il courait depuis le début de sa carrière c'est-à dire remporter le championnat d'Allemagne. Et même si lors de cette ultime année pro il sera moins présent sur le terrain il participera quand même à seize rencontres de Bundesliga ( sans marquer le moindre but ) que lui et ses partenaires gagneront avec une toute petite longueur d'avance sur le Bayern Munich tout en ayant la meilleure défense avec seulement trente buts d'encaissés et la troisième attaque la plus prolifique avec 63 buts d'inscrits derrière le Bayern ( 74 ) et le Bayer Leverkusen ( 64 ). A préciser qu'avant de s'adjuger le troisième titre national de l'histoire du Werder, après ceux de 1965 et 1988, l'ancien colonais s'était fait éliminé de la coupe d'Allemagne en quarts de finale par Chemnitzer FC ( 2-1 après prolongations ), incliné lors de la Supercoupe d'Europe contre le FC Barcelone ( 3-2 score cumulé ( 1-1 à domicile avec Allofs comme buteur et défaite 2-1 en Espagne ) ) et fait sorti dès les huitièmes de finale de la coupe des Coupes par l'AC Sparta Prague ( 4-2 score cumulé ( deux défaites par 3-2 et 1-0 ) ). Et sa dernière année au plus haut niveau ne sera pas hors norme puisqu'il ne sera pas du tout dans la peau d'un titulaire indiscutable mais réussira quand même à totaliser 26 matchs toutes compétitions confondues dont seize en championnat avec aucun but de marqué tout en précisant qu'il inscrira tout de même un but en Europe et trois en coupe nationale.
Et en mettant fin à 18 années de professionnalisme il totalisait 177 buts inscrits en 424 matchs de Bundesliga ce qui fait de lui encore aujourd'hui l'un des meilleurs buteurs qu'aura connu le championnat d'Allemagne et plus précisément le neuvième à égalité avec Dieter Müller et derrière Gerd Müller ( 365 ), Robert Lewandowski ( 308 ), Klaus Fischer ( 268 ), Jupp Heynckes ( 220 ), Manfred Burgsmüller ( 213 ), Claudio Pizarro ( 197 ), Ulf Kirsten ( 182 ) et Stefan Kuntz ( 179 ).
A préciser qu'avec son club formateur, le Fortuna Düsseldorf, il marquera 71 buts en 169 rencontres de Bundesliga ce qui fait encore aujourd'hui un record pour le club dusseldorfois.
Au final le frère aîné des Allofs aura réalisé une incroyable carrière au point qu'aujourd'hui on parle encore de lui dans la liste des meilleurs buteurs qu'aura connu la Bundesliga du fait qu'il avait été à l'aise de ses deux pieds, très adroit devant le but adverse, doté d'un bon jeu de tête tout en compensant sa lenteur et sa technicité moyenne par un sens du placement, un flair et un mental d'acier. Toutes les qualités d'un attaquant typiquement allemand. Un exemple pour tous les jeunes joueurs qui veulent faire carrière.
 
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Sélection : 56

Après un très beau début de saison 78/79 Allofs se verra appeler par Jupp Derwall en Octobre 1978 en équipe nationale de l'équipe d'Allemagne de l'Ouest pour afronter la Tchécoslovaquie ( victoire 4-3 ). Et même s'il faisait parti d'une belle génération d'attaquants au sein de laquelle on pouvait y trouver Karl-Heinz Rummenigge, Horst Hrubesch, Rainer Bonhof et Dieter Müller pour ne citer qu'eux le joueur du Fortuna réussira à s'installer dans le groupe de la Mannschaft au point d'être retenu pour disputer l'Euro 1980 organisé en italie. Et pour sa première grande compétition internationale le dusseldorfois vivra un grand tournoi en étant un titulaire indiscutable, en devenant champion d'Europe grâce à une victoire finale sur le score de 2-1 contre la Belgique et en finissant comme le meilleur buteur de l'Euro avec trois réalisations devant le trio Hrubesch-Zdenek Nehoda-Kees Kist ( 2 ). Une consécration en équipe nationale.
Suite à sa blessure en fin de saison 81/82 il ne sera pas présent en Espagne pour disputer la coupe du monde où ses coéquipiers s'inclineront en finale contre l'Italie mais sera bel et bien en France en 1984 pour jouer l'Euro où la RFA n'ira pas plus loin que le premier tour suite à sa troisième position finale acquise dans le groupe 2 derrière l'Espagne et le Portugal.
En 1986 à plus de 29 ans il disputera sa première coupe du monde au Mexique où il atteindra la finale mais ne pourra pas inscrire cette grnde compétition à son palmarès suite à une défaite 3-2 contre l'Argentine de Diego Maradona.
Ensuite il perdra petit à petit sa place en sélection dû à la concurrence de Rudi Völler et Jürgen Klinsmann au point de vivre sa dernière cape à la fin Mars 1988 contre la Suède ( 1-1 ) ce qui bloquera son compteur à 56 sélections pour 17 buts.
 
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RECONVERSION :

Après une très belle carrière en tant que joueur Allofs attendra quelques temps pour se lancer dans une reconversion et cette dernière sera en tant que coach lorsqu'il décidera durant l'été 1998 d'accepter de prendre en main l'équipe première du Fortuna Düsseldorf afin d'aider son club formateur à retrouver la Bundesliga qu'il a quité depuis la fin de la saiosn 96/97. Mais son retour chez les Rouges et Blancs sera assez difficile puisque les résultats ne seront pas trop présents au point que l'ancien joueur de Marseille se fera licencier en Avril 1999 au profit de Peter Neururer et que le Fortuna terminera bon dernier de la seconde division allemande avec seulement 28 points ( 5 victoires, 13 nuls et 16 défaites ) tout en ayant la plus mauvaise défense avec 59 buts d'encaissés et la troisième attaque la moins prolifique ( 35 derrière le SG Wattenscheid 09 ( 31 ) et le KFC Uerdingen 05 ( 34 ) ). Un énorme échec pour une première expérience en tant qu'entraîneur.

Alors suite à cette pénible saison 98/99 Allofs changera de direction pour la suite de sa reconversion en acceptant en Octobre 1999 l'offre que lui faisait un autre de ses anciens clubs qu'était le Werder Brême pour devenir son nouveau directeur général. Et là dans sa nouvelle fonction il réussira des transferts gagnants avec des joueurs comme Johan Micoud, Valérien Ismaël, Miroslav Klose, Tim Wiese, Torsten Frings, Naldo, Diego, Hugo Almeida, Clemens Fritz, Mesut Ozil et Per Mertesacker pour ne citer qu'eux mais connaîtra également des flops avec Mehmet Ekici, Wesley, Carlos Alberto et Marko Arnautovic entre autres.
A préciser que lorsque le Werder vivra des grands succès sportifs avec un doublé coupe-championnat en 2004, une autre coupe nationale en 2009, une finale de coupe UEFA en 2009 et deux places de vice-champion en 2006 et 2008 Allofs se verra être récompensé vers la fin de la saison 2009 en étant nommé au Conseil de Direction du club brêmois.
Mais après avoir connu le haut le Werder commencera à connaîtra quelques difficultés à partir de la saison 10/11 ce qui amènera l'ancien de l'O.M à se faire critiquer petit à petit sur ses choix sportifs et surtout de le voir se désolidariser de son entraîneur Thomas Schaaf alors que le travail du duo avait été mis sur un piédestal depuis que les deux hommes travaillaient ensemble à partir d'Octobre 1999.

Finalement son histoire avec le Werder Brême se terminera en Novembre 2012 après treize années de collaboration et rebondira illico-presto du côté du VFL Wolfsburg dont les dirigeants avaient fait le forcing pour récupérer l'emblématique directeur sportif brêmois dès qu'ils ont appris qu'il y avait des soucis entre Allofs et la direction du Werder.
Alors son départ pour Wolsburg suscitera de la haine de la part des supporters brêmois avec de nombreux messages tels que " Traître ", " Judas ", " Tu es parti pour l'argent " et " Dégages et embarques Willi Lemke ( le président ) et Thomas Schaaf ( le coach ) avec toi. Et avec les Loups il connaîtra aussi des bons résultats avec une victoire en coupe et Supercoupe d'Allemagne en 2015, une position de vice-champion et  un quart de finale en Ligue Europa la même année et un quart de Ligue des Champions en 2016.
Ensuite après quatre années de collaboration Allofs et Wolfsburg se sépareront en Décembre 2016 après s'être rendu compte qu'ils n'étaient plus sur la même longueur d'onde.

Il attendra Septembre 2020 pour revenir dans le monde du ballon rond lorsqu'il rejoindra à plein temps le Conseil d'Administration du Fortuna Düsseldorf pour prendre en charge le domaine du football et du développement ainsi que la communication et la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Ensuite à partir de Janvier 2022 il sera promu comme directeur sportif de son club formateur et ce jusqu'à la fin de son contrat qui se termine en Juin 2023.

PALMARES :

-1978 : Finaliste de la coupe d'Allemagne ( Fortuna Düsseldorf ).
-1979 : Vainqueur de la coupe d'Allemagne et finaliste de la coupe des Coupes ( Fortuna Düsseldorf ).
-1980 : Vainqueur de la coupe d'Allemagne ( Fortuna Düsseldorf ) et vainqueur de l'Euro ( Allemagne de l'Ouest ).
-1983 : Vainqueur de la coupe d'Allemagne ( FC Cologne ).
-1986 : Finaliste de la coupe UEFA ( FC Cologne ) et finaliste de la coupe du monde ( Allemagne de l'Ouest ).
-1989 : Champion et vainqueur de la coupe de France ( Marseille ).
-1991 : Vainqueur de la coupe d'Allemagne ( Werder Brême ).
-1992 : Vainqueur de la coupe des Coupes ( Werder Brême ).
-1993 : Champion d'Allemagne ( Werder Brême ).

BILAN DE CARRIERE :

-1975 à 1981 : Fortuna Düsseldorf ( Allemagne de l'Ouest ) 169 matchs joués pour 71 buts de marqués.
-1981 à 1987 : FC Cologne ( Allemagne de l'Ouest ) 177 matchs joués pour 88 buts de marqués.
-1987 à 1989 : Marseille ( France ) 53 matchs joués pour vingt buts de marqués.
-1989 à Août 1990 : Bordeaux ( France ) 38 matchs joués pour quatorze buts de marqués.
-Août 1990 à1993 : Werder Brême ( Allemagne ) 78 matchs joués pour 18 buts de marqués.
 
 
 
 
 


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#Posté le jeudi 31 mars 2022 10:09

Modifié le jeudi 31 mars 2022 10:20

KARL-HEINZ FORSTER

 
Karl-Heinz Förster aura été l'un des meilleurs stoppeurs allemands et même mondiaux du milieu des années 1970 à la fin des années 1980. Il aura été un vrai cauchemar pour les attaquants qu'il aura eu sous sa garde du fait qu'il était intraitable sur l'homme, un tacleur réputé et un joueur ne relâchant jamais son marquage. Et en plus malgré une taille moyenne ( 1m78 ) il se fera également remarquer par son jeu de tête remarquable grâce à un timing et une détente verticale hors du commun sans oublier de préciser que sa bonne technique lui aura permis aussi de participer dès qu'il le pouvait au jeu d'attaque et de relance. Et durant quinze années de carrière il ne portera que trois maillots avec lesquels il se construira un beau palmarès avec une Bundesliga ( Stuttgart ), deux championnats et une coupe de France ( Marseille ) et un Euro ( Allemagne de l'Ouest ) tout en s'inclinant à deux reprises en finale de coupe du monde ( 1982 et 1986 ).
 
KARL-HEINZ FORSTER
Karl-Heinz Förster est né en 1958 à Mosbach en Allemagne dans le Nord de Bade-Wurtemberg. Frère cadet de deux années de Bernd qui deviendra footballeur professionnel avec Waldhof Mannheim, le Bayern Munich et le VFB Stuttgart tout en précisant que les deux frangins évolueront ensemble au sein du dernier club cité durant huit saisons et en sélection nationale de l'Allemagne de l'Ouest pendant cinq ans. Alors comme son aîné il tombera très vite dans la passion du ballon rond ce qui l'amènera à prendre sa toute première licence de jeune footeux au sein du petit club du TSV Badenia Schwarzach où il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon défenseur central et plus précisément en tant que stoppeur. Ensuite il rejoindra Waldholf Mannheim où il allait retrouver son frangin Bernd et après avoir gravi quelques échelons en équipes de jeunes des Bleus et Noirs et fait quelques apparitions à l'âge de seize ans en seconde division lors de la saison 74/75 ce qui lui vaudra de se faire remarquer par le VFB Stuttgart, qui terminera comme premier relégable de la Bundesliga avec 24 points ( 8 victoires, 8 nuls et 18 défaites ) tout en ayant l'une des plus mauvaises attaques ( 50 derrière Wuppertaler SV ( 32 ), TeBe Berlin ( 38 ) et le Werder Brême ( 45 ) ) et défenses ( 79 derrière TeBe Berlin ( 89 ) et Wuppertaler SV ( 86 ) ). A préciser que le peu de temps de jeu qu'il aura enregistré avec son club formateur lui permettra de prendre part à la huitième place finale acquise dans le groupe Sud de la 2.Bundesliga à dix points de la première position synonyme de montée directe à l'étage supérieure et à huit de la seconde synonyme de disputer un barrage entre les deux deuxièmes pour désigner celui qui accompagnera les leaders des deux groupes dans l'élite allemande.

Alors saisissant cette belle opportunité à tout juste 17 ans il quittera son aîné pour rallier le VFB Stuttgart qui n'avait plus rien gagné depuis la fin des années 1950 ( deux titres de champion en 1950 et 1952 et deux coupes nationales en 1954 et 1958 ). Et en débarquant chez les Souabes il savait très bien qu'à son âge ça serait difficile pour lui de prétendre à un temps de jeu assez conséquent car pour composer sa défense l'entraîneur du VFB, Istvan Sztani, possédait des éléments expérimentés tels que Dragan Holcer, Willi Entenmann, Manfred Weidmann et Egon Coordes pour ne citer qu'eux. Mais du fait qu'il était un travailleur acharné durant les séances d'entraînement il réussira à convaincre le coach stuttgartois à le lancer dans le grand bain de la seconde division allemande à faisant appel à lui à cinq reprises pendant la saison 75/76. Et même s'il avait mis en route sa carrière professionnelle il n'aura pas la satisfaction de participer à la remontée illico-presto en Bundesliga du fait que les Rouges ne finiront que onzièmes du groupe Sud à 21 points du leader, le FC Saarbrücken, et à 18 du second, le FC Nuremberg.
Pendant l'intersaison de 1976 le VFB perdra des défenseurs importants ( Weidmann, Coordes et Weidmann ) ce qui amènera le nouvel entraîneur Jürgen Sundermann à l'introniser comme titulaire indiscutable en défense centrale pour la saison 76/77. Et là le natif de Mosbach ne ratera pas l'occasion qu'on lui donnait pour mettre en évidence toutes ses qualités défensives au point que très vite les supporters des Souabes s'apercevront que leur club possédait l'un des grands futurs défenseurs centraux du pays. Finalement sa première année en tant que titulaire sera pleine puisqu'il accumulera 35 matchs toutes compétitions confondues dont 34 sur les 38 journées de D2 avec ses cinq premiers buts à ce niveau. Il n'aura pas mis longtemps pour s'imposer en défense centrale en montrant qu'il était intraitable sur l'homme, un tacleur réputé et ne relâchant pas son marquage tout en mettant en valeur un jeu de tête remarquable malgré une taille moyenne ( 1m78 ) grâce à un timing et une détente verticale hors du commun. Et faut pas oublier de notifier qu'il était également doté d'une très bonne technique qui lui vaudra de participer assez souvent au jeu d'attaque et de relance au point de le voir fréquemment lors d'un match monter aux avant-postes sur les coup-francs ou les corners. Autant dire qu'il était un joueur complet. Et en plus de s'être imposé dans le onze des Souabes il fera parti des grands artisans des retouvailles du VFB avec le championnat d'Allemagne validées par une première place finale dans le groupe Sud avec une toute petite longueur d'avance sur le TSV 1860 München tout en ayant la meilleure attaque ( 100 ) et la deuxième meilleure défense ( 36 ex-aequo avec le FC St-Pauli et derrière le TSV 1860 München ( 29 ) ) de toute la division. Une grande saison pour le jeune défenseur de 18ans avec une place de titulaire à la clé et une première ligne d'inscrite à so palmarès avec un titre de champion de D2.
Pour la saison 77/78 il franchira un nouveau palier en découvrant le haut niveau allemnd mais cela ne le perturbera pas puisqu'il ne loupera aucune journée des 34 possibles tout en y inscrivant son tout premier but. Ses belles statistiques lui vaudront de finir comme l'un des Souabes les plus utilisés avec 36 rencontres toutes compétitions confondues lui valant ainsi d'être l'un des grands artisans du beau parcours stuttgartois en Bundesliga en tant que promu puisque ce dernier arrachera une magnifique quatrième position finale à neuf points du duo FC Cologne-Borussia Mönchengladbach et à un du Hertha Berlin tout en ayant la seconde défense la moins friable avec quarante buts d'encaissés derrière le Fortuna Düsseldorf de Klaus Allofs ( 36 ). Comme début en Bundesliga il ne pouvait pas rêver mieux.
Après avoir découvert la seconde division à 17 ans, la Bundesliga à 19 voilà qu'à vingt ans il allait disputer sa toute première campagne européenne où il atteindra les huitièmes de finale de la coupe UEFA que lui et ses partenaires perdront 5-4 score cumulé contre le Dukla Prague ( victoire 4-1 à domicile et défaite 4-0 en Tchécoslovaquie ). Et pour sa deuxième Bundesliga consécutive le frère cadet des Förster accompagné de son aîné Bernd ( arrivé durant l'été 1978 en provenance du FC Sarrebruck ) avait été à deux doigts d'être couronné champion d'Allemagne mais un tout petit point de retard sur Hambourg SV l'en empêchera. Et cette saison 78/79 aura vu le VFB Stuttgart confirmer sa belle année précédente en tant que promu car en plus de finir comme vice-champion il terminera avec les secondes meilleures attaques ( 73 derrière le HSV ( 78 ) ) et défenses ( 34 derrière le HSV ( 32 ) ).
Pour la saison 79/80 Karl-Heinz consolidera sa place de titulaire indiscutable en défense centrale et surtout de défenseur central intraitable car après 35 matchs en 76/77, 36 en 77/78 et 42 en 78/79 il réalisera une année pleine avec 44 matchs toutes compétitions confondues ( 31 en Bundesliga, cinq en coupe nationale et huit en Europe ) tout en trouvant à six reprises le chemin des filets adverses ( deux en championnat, trois en coupe d'Allemagne et son tout premier sur la scène européenne ). Collectiveemnt le VFB sera bien présent dans les compétitions qu'il disputera puisqu'il atteindra les demi-finales de la coupe UEFA ( perdue 3-2 score cumulé contre le Borussia Mönchengladbach ( victoire 2-1 à domicile et défaite 2-0 à l'extérieur ) et les quarts de la coupe nationale ( perdu 3-1 contre le Borussia Dortmund ) et sans oublier qu'il sera encore bien placé dans le classement de l'élite allemande avec une troisième position finale acquise à neuf longueurs du Bayern Munich et à sept de Hambourg tout en ayant la troisième meilleure attaque ( 75 à égalité avec Kaiserslautern et derrière le HSV ( 86 ) et le Bayern ( 84 ) ).
Comme depuis le retour des Souabes en Bundesliga la saison 80/81 sera encore réussie puisque Förster et ses coéquipiers atteindront les huitièmes de finale de la coupe UEFA ( perdu 5-4 score cumulé contre le FC Cologne ( victoire 3-1 à domicile et défaite 4-1 après prolongations à l'extérieur ) ) et les quarts de la coupe d'Allemagne ( perdu 2-1 contre le futur vainqueur de l'épreuve, l'Eintracht Francfort ) et une nouvelle troisième position finale acquise en championnat avec cette fois-ci sept points de retard sur le Bayern et trois sur Hambourg tout en ayant la troisième meilleure attaque ( 70 derrière le champion munichois ( 89 ) et le HSV ( 73 ) ) et la quatrième défense la moins friable ( 44 derrière le FC Kaiserslautern ( 37 ), le Bayern ( 41 ) et Hambourg ( 43 ) ). A titre personnel le stoppeur stuttgartois sera une énième fois omniprésent en accumulant quarante matchs toutes compétitions confondues ( trente en D1, cinq en coupe nationale et cinq en Europe ) pour trois buts de marqués ( deux en Bundesliga et un en UEFA ).
Par contre la saison 81/82 sera délicate aussi bien pour le cadet des Fôrster que pour le VFB car sûrement dû aux absences de leur défenseur central les résultats des Rouges en pâtiront au point de se faire éliminer dès le premier tour de la coupe UEFA par Hajduk Split ( défaite 3-1 en Yougoslavie et 2-2 à domicile ), sortir dès le troisième tour de la coupe d'Allemagne par le Borussia Mönchengladbach ( défaite 2-0 ) et ne finir qu'au neuvième rang de la Bundesliga à treize longueurs du champion hambourgeois et à six d'une qualification européenne. Finalement même en ratant des rencontres de D1 et de coupes ( nationale et européenne ) il totalisera tout de même 28 matchs toutes compétitions confondues ( 26 en Bundesliga pour trois buts de marqués et deux en coupe nationale ).
Et en étant pratiquement présent toute la saison 82/83 ( 35 rencontres toutes compétitions confondues dont 32 en championnat avec deux buts d'inscrits ) les résultats de Stuttgart seront bien meilleurs avec une demi-finale de coupe nationale ( perdue 3-2 après prolongations contre le FC Cologne, futur vainqueur de l'épreuve ) et une troisième position finale acquise en Bundesliga à quatre points du duo Hambourg-Werder Brême tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 80 buts de marqués.
A 25 ans Karl-Heinz laissera son empreinte dans l'histoire du VFB Stuttgart en faisant parti de l'effectif qui étoffera le palmarès des Souabes d'un titre de champion d'Allemagne, chose qui n'était plus arrivé depuis 1952. Et pour acquérir ce troisième titre national après ceux de 1950 et 1952 Förster et Cie seront présents aux premières places de la Bundesliga durant toute la saison 83/84 et finiront leaers grâce à une meilleure différence de buts par rapport au tenant du titre, Hambourg, ( + 46 contre +39 ) tout en ayant la meilleure défense avec seulement 33 buts d'encaissés et la troisième attaque la plus efficace ( 79 ex-aequo avec le Werder Brême et derrière le Bayern Munich ( 84 ) et le Borussia Mönchengladbach ( 81 ) ). A titre personnel l'ancien de Mannheim sera l'un des grands artisans de ce titre de champion en totalisant 34 matchs toutes compétitions confondues dont 29 en championnat avec deux buts de marqués. Et à notifier tout de même que d'être devenu champion d'Allemagne avait une saveur très particulière pour le stoppeur du VFB du fait qu'il avait été couronné en compagnie de son frère Bernd. A préciser également qu'en parallèle de la Bundesliga le VFB se fera éliminer dès le premier tour de la coupe UEFA par le Levski Sofia ( 1-1 à domicile et défaite 1-0 en Bulgarie ) et atteindre les quarts de finale de la coupe nationale qu'il perdra 1-0 contre le Werder Brême.
Par contre la saison 84/85 sera un peu plus compliqué pour le champion en titre puisqu'il n'ira pas plus loin que le premier tour de la coupe des Champions ( à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 3-3 score cumulé contre le Levski Sofia ( 1-1 en Bulgarie et 2-2 à domicile ) ), qu'il se fera sortir en huitièmes de finale de la coupe d'Allemagne par le FC Saarbrücken ( aux tirs aux buts après un 0-0 final après prolongations lors d'un premier match et un 2-2 final après prolongations en match d'appui ) et ne finira que dixième de la Bundesliga à 17 points de son successeur, le Bayern Munich, tout en ayant la deuxième attaque la plus prolifique ( 79 à égalité avec le Bayern et derrière le Werder Brême ( 87 ) ). A titre personnel le natif de Mosbach sera toujours égal à lui-même en totalisant 33 matchs toutes compétitions confondues dont 29 en championnat avec deux nouveaux buts de marqués.
La saison 85/86 sera un peu plus réussie du fait que le VFB sera de nouveau présent parmi les premières positions de la Bundesliga au point de terminer au cinquième rang à huit unités du duo Bayern Munich-Werder Brême, à quatre du Bayer 05 Uerdingen et à une du Borussia Mônchengladbach tout en ayant la troisième meilleure attaque ( 69 derrière le Werder Brême ( 83 ) et le Bayern ( 82 ) ) et la cinquième défense la moins friable ( 45 derrière le Bayern ( 31 ), Hambourg ( 35 ), le Werder Brême ( 41 ) et Waldhof Mannheim ( 44 ) ). A titre personnel Förster sera toujours l'une des pièces maîtresses du VFB en accumulant 33 rencontres toutes compétitions confondues dont 27 en D1 avec un but d'inscrit.
 
KARL-HEINZ FORSTER
KARL-HEINZ FORSTER
A l'issue de la saison 85/86 le défenseur allemand sera contacté par Bernard Tapie, qui venait de prendre la présidence de l'Olympique de Marseille, du fait que ce dernier voulait absolument le joueur de Stuttgart mais il y avait un énorme problème car Förster avait encore trois ans de contrat à honorer. Alors le frangin de Bernd appellera le président stuttgartois pour lui expliquer qu'il avait envie d'ailleurs après onze merveilleuses années passées au VFB. Finalement après avoir eu son bon de sortie il sera transféré à Marseille pour un montant estimé à 3,5 millions de Deutsche Mark. Et comme Tapie voulait monter une équipe compétitive dès sa première année de présidence le stoppeur du VFB n'arrivera pas tout seul sur la Canebière mais accompagné d'éléments expérimentés tels que François Brisson, Patrick Cubaynes, Jean-François Domergue, Alain Giresse, Thierry Laurey, Blaz Sliskovic et sans oublier d'y ajouter Jean-Pierre Papin et Franck Passi. Son histoire française ne débutera pas trop bien du fait qu'il se blessera après quelques matchs au point d'être indisponible durant trois-quatre ans. Et ensuite il tiendra son rôle de leader au sein de la défense marseillaise et également du onze type ce qui l'amènera à terminer au huitième rang du classement des phocéens les plus utilisés avec 37 matchs toutes compétitions confondues ( dont 27 en D1 avec deux buts de marqués sans oublier les deux qu'il inscrira en coupe nationale ) derrière Joseph-Antoine Bell ( 48 ), Domergue ( 46 ), Cubaynes ( 44 ), Jean-Pierre Bade ( 43 ), Giresse ( 42 ), Abdoulaye Diallo ( 41 ) et Papin ( 40 ). Collectivement malgré un tel recrutement l'O.M n'étoffera pas son palmarès mais réalisera une première année très prometteuse pour l'avenir sous l'ère Tapie en finissant vice-champion de France à quatre points des Girondins de Bordeaux et en s'inclinant en finale de coupe de France contre ces mêmes bordelais sur le score de 2-0 ce qui vaudra quand même une qualification pour la prochaine coupe des Coupes du fait que Bordeaux disputera la coupe des Champions.
Lors de l'intersaison de 1987 l'ancien stuttgartois verra débarquer sur la Canebière son compatriote Klaus Allofs, recruté pour épauler Papin en attaque, et d'autres individualités comme William Ayache, Ali Bouafia, Patrick Delamontagne, Yvon Le Roux et Claude Lowitz pour que Marseille puisse espérer atteindre le Graal en remportant le championnat de France, chose qui n'était plus arrivé depuis 1972. Finalement ce sera une saison 87/88 loupée au sein des compétitions domestiques puisque l'O.M se fera sortir dès les 32èmes de finale de la coupe de France par Bastia ( défaite 1-0 ) et finira assez loin du titre national du fait qu'il n'arrachera que la sixième position de l'élite à onze points de l'AS Monaco, à cinq de Bordeaux, à quatre de Montpellier ( dernier club qualifié pour une coupe européenne ), à un de Saint-Etienne et à égalité avec Toulon ( meilleure différence de buts pour le club varois ). Par contre en coupe d'Europe Förster et ses coéquipiers seront la surprise de la compétition car après avoir pris le dessus sur le FC Lokomotive Leipzig, Hajduk Split et le RoPS Rovaniemi ils chuteront en demi-finales contre le grand Ajax Amsterdam en perdant 4-2 score cumulé ( défaite 3-0 à domicile et victoire 2-1 aux Pays-Bas ). A titre personnel le défenseur allemand sera épargné par les soucis physiquesce qui l'amènera à réaliser une année pleine en ne manquant qu'une seule journée de championnat sur les 38 possibles ( avec trois buts de marqués ) et en y ajoutant un match de coupe de France et huit sur la scène européenne il totalisera 46 rencontres toutes compétitions confondues faisant ainsi de lui l'olympien le plus utilisé ex-aequo avec Papin.
Pour la saison 88/89 Tapie réussira à attirer quelques belles valeurs du championnat de France telles que Gaëtan Huard, Eric Cantona, Franck Sauzée, Philippe Thys et Philippe Vercruysse et cette fois-ci le recrutement sera payant du fait que l'O.M réalisera un fabuleux doublé coupe-championnat suite à sa victoire finale en coupe de France contre Monaco ( 4-3 ) et aux trois points d'avance sur le PSG en D1 tout en ayant la deuxième meilleure attaque ( 56 derrière Monaco ( 62 ) ) et la cinquième défense la moins friable ( 35 derrière le PSG ( 26 ), Sochaux ( 28 ), Toulon ( 29 ) et Auxerre ( 32 ) ). A titre personnel le cadet des Förster sera encore l'un des piliers de l'équipe phocéenne ce qui lui vaudra d'accumuler 45 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en championnat avec un but de marqué ) faisant ainsi de lui le troisième marseillais le plus utilisé à égalité avec Vercruysse et Thys et à trois longueurs de Huard et à une de Papin.
Durant l'été 1989 l'allemand verra débarquer dans l'effectif de l'O.M deux défenseurs centraux qu'étaient le français Alain Roche et le brésilien Carlos Mozer et ce ne sera pas leur concurrence qui sera préjudiciable à l'ancien du VFB Stuttgart mais plutôt une blessure qui lui gâchera sa quatrième année sur la Canebière. Et le peu de temps de jeu d'accumulé ( quatre en D1 et trois en Europe ) lui permettra d'étoffer son palmarès d'un second titre de champion de France ( conquis cette fois-ci avec deux points d'avance sur Bordeaux tout en ayant l'attaque la plus prolifique ( 75 ) et la troisième meilleure défense ( 34 ex-aequo avec Nantes et derrière Monaco ( 24 ) et Bordeaux ( 25 ) ) ) et de participer au parcours européen jusqu'en demi-finales de la coupe des Champions ( perdue à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé contre Benfica ( victoire 2-1 à domicile et défaite 1-0 au Portugal sur un but de la main de Vata ) ). Par contre il ne jouera aucune minute en coupe de France où ses partenaires atteindront les demi-finales qu'ils perdront 3-2 contre le Racing Paris 1.
 
KARL-HEINZ FORSTER
KARL-HEINZ FORSTER
Et à l'issue de cette saison 89/90 Förster prendra la dure décision d'arrêter sa carrière à pratiquement 32 ans suite à sa blessure contractée durant cette dernière année pro. Et pendant ses quinze ans de carrière il aura mis en avant son côté travailleur et surtout sa conscience professionnelle sans oublier ses qualités défensives qui lui vaudront d'être nommé à quatre reprises comme le meilleur défenseur de la Bundesliga en 1982, 1983, 1984 et 1985 par le magazine allemand " Kicker " et d'être élu comme le meilleur footballeur allemand en 1982.

Sélection : 81

L'histoire de Förster avec la sélection nationale de l'Allemagne de l'Ouest en Avril 1978 à trois mois de ses vingt ans lorsque le sélectionneur Jupp Derwall le convoquera pour affronter le Brésil ( défaite 1-0 ).
Ensuite petit à petit il s'installera comme l'un des piliers de la Mannschaft ce qui lui vaudra d'être retenu pour disputer l'Euro 1980 organisé en Italie. Et là au sein d'un groupe phénoménal au sein duquel on pouvait y trouver Harald Schumacher, Manfred Kaltz, Uli Stielike, son frère Bernd, Hans-Peter Briegel, Bernd Schuster, Caspar Memering, Rainer Bonhof, Félix Magath, Lothar Matthaüs, Hansi Müller, Karl-Heinz Rummenigge, Horst Hrubesch et Klaus Allofs pour ne citer qu'eux le joueur du VFB Stuttgart jouera le tournoi en tant que titulaire indiscutable ce qui l'amènera d'être l'un des grands artisans de l'acquisition de la compétition aux dépens de la Belgique sur le score de 2-1 ( durant cette finale il aura neutralisé l'atatquant belge Jan Ceulemans. Et ses performances lors de cet Euro lui vaudra de faire parti de l'équipe type du tournoi en compagnie de ses équipiers Briegel, Schuster, Hansi Müller, Rummenigge et Hrubesch ainsi que des italiens Dino Zoff, Claudio Gentile, Gaetano Scirea et Marco Tardelli et le belge Ceulemans.
Ce sera avec leur couronne de champion d'Europe que Förster et ses coéquipiers débarqueront en Espagne pendant l'été 1982 pour disputer la coupe du monde ( la première pour le défenseur allemand ) où pour leur première rencontre ils subiront une défaite surprenante contre l'Algérie ( 2-1 ). Ensuite la Mannschaft se resaisira contre le Chili ( 4-1 ) et terminera même première de son groupe 2 devant l'Autriche après avoir battu cette dernière 1-0 mais cette victoire contre les voisins autrichiens sera soupçonnée d'être un match d'arrangement entre les deux équipes du fait que ces dernières étaient par l'occasion qualifiées pour la suite de la compétition. Après un 0-0 contre l'Angleterre et une victoire 2-1 sur l'Espagne les germaniques se hisseront en demi-finales où ils vivront un match de légende qu'ils remporteront aux tirs aux buts contre la France après un 3-3 final après prolongations. Et pour être sacrés champion du monde les allemands devront affronter l'Italie de Paolo Rossi mais ils seront très fatigués physiquement et nerveusement par leur duel contre les Bleus ce qui les amènera à ne pouvoir rien faire contre la Squadra Azzurra au point de s'incliner 3-1. A titre personnel les prestations du stoppeur de Stuttgart lui vaudront de faire parti de l'équipe type du premier tour aux côtés des soviétiques Rinat Dassaev, Aleksandr Civadze et Oleg Blokhine, du belge Eric Gerets, des brésiliens Junior, Socrates, Zico et Eder, de l'argentin Osvaldo Ardiles et de l'anglais Paul Mariner.
Lors de l'été 1984 Förster sera en France pour défendre son titre de champion d'Europe mais ne réussira pas à franchir le premier tour après avoir terminé à la troisième position du groupe 2 derrière l'Espagne et le Portugal. Et malgré cette élimination précoce le stuttgartois sera égal à lui-même au point de faire parti de l'équipe type de l'Euro en compagnie de ses partenaires Schumacher, Andreas Brehme et Rudi Völler ainsi que des portugais Joao Pinto et Fernando Chalana, des danois Morten Olsen et Frank Arnesen et des français Alain Giresse, Jean Tigana et Michel Platini.
En 1986 il disputera sa seconde coupe du monde au Mexique et une nouvelle fois il échouera sur l'ultime marche du fait que cette fois-ci il s'inclinera 3-2 contre l'Argentine de Diego Maradona. Et après avoir fini pour la deuxième fois consécutive vice-champion du monde le défenseur allemand aura comme lot de consolation le privilège de faire parti de l'équipe type de la compétition au côté de son équipier Matthaüs ainsi que des français Joël Bats, Maxime Bossis et Manuel Amoros, des brésiliens Josimar et Careca, des argentins Jorge Burruchaga et Maradona, de l'espagnol Emilio Butragueno et de l'anglais Gary Lineker.
Après ce nouvel échec mondial Förster décidera de mettre un terme à sa carrière internationale alors qu'il n'avait que 28 ans mais en huit années de présence au sein de la Mannschaft il totalisera tout de même 81 sélections pour deux petits buts de marqués.

N.B :

A préciser qu'à Stuttgart il évoluera pendant huit saisons avec son frère Bernd tout en portant également la tunique allemande ensemble entre 1979 et 1984.
 
KARL-HEINZ FORSTER
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RECONVERSION  :

Après l'arrêt de sa carrière Förster rechaussera les crampons le temps de la saison 91/92 au sein du club amateur du TSV Badenia Schwarzach puis s'orientera vers la profession d'agent de joueurs. Par la suite il fera parti de l'agence T21plus Sportsmanagement aux côtés notamment d'anciens pros tels que Jürgen Milewski ( passé par Saint-Etienne en 85/86 ) et Jens Jeremies ( ayant évolué au Bayern Munich ). Et les joueurs les plus connus qu'il s'occupera seront Gérard Piqué ( Barcelone ), Ander Herrera ( PSG ), Sébastian Rudy ( Hoffenheim ), Martin Harnik ( Stuttgart ), Aaron Hunt ( Werder Brême ) ou encore Daniel Didavi ( Stuttgart ) pour ne citer qu'eux.

PALMARES :

-1977 : Champion d'Allemagne de D2 ( VFB Stuttgart ).
-1980 : Champion d'Europe ( Allemagne de l'Ouest ).
-1982 : Finaliste de la coupe du monde ( Allemagne de l'Ouest ).
-1984 : Champion d'Allemagne ( VFB Stuttgart ).
-1986 : Finaliste de la coupe d'Allemagne ( VFB Stuttgart ) et finaliste de la coupe du monde ( Allemagne de l'Ouest ).
-1987 : Finaliste de la coupe de France ( Marseille ).
-1989 : Champion et vainqueur de la coupe de France ( Marseille ).
-1990 : Champion de France ( Marseille ).

BILAN DE CARRIERE :

-1975 à 1986 : VFB Stuuttgart ( Allemagne ) 311 matchs joués pour 22 buts de marqués.
-1986 à 1990 : Marseille ( France ) 103 matchs joués pour six buts de marqués.
 
 
 
 
 


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#Posté le mercredi 30 mars 2022 13:36

HENRIK AGERBECK

 
Même si aujourd'hui on évoque le danois Henrik Agerbeck beaucoup de monde ne connaisse pas ce petit attaquant aux cheveux blonds qui débarquera en France durant l'été 1983 du côté du FC Nantes. En débarquant en Loire-Atlantique même s'il était totalement inconnu dans l'Hexagone il avait tout de même une petite réputation d'ailier avec une bonne pointe de vitesse l'aidant à réaliser des déboulés sur son aile pour envoyer des centres très précis à ses compères attaquants. Au sein d'un effectif riche il ne réussira pas à s'imposer chez les Canaris ce qui l'amènera à se relancer au FC Sochaux avant d'aller faire les beaux jours d'Orléans et Dunkerque en seconde division puis de Calais en D3 avant de mettre un terme à sa carrière à plus de 37 ans.
 
HENRIK AGERBECK
Henrik Herbert Agerbeck est né en 1956 à Frederiksberg qui était un quartier de Copenhague. Très vite il tombera dans la passion du football et surtout adorera courir après le ballon. Et petit à petit il montrera qu'il avait un peu de talent balle au pied puisqu'il réussira à intégrer le centre de formation du KB Boldklub ou plus connu sous le nom du KB Copenhague, un des plus grands de son pays natal, après avoir passé un test. Alors il apprendra tous les rudiments footballistiques pour devenir vraiment un bon ailier tout en gravissant les échelons des équipes de jeunes du KB. Et petit à petit il se montrera qu'il avait bel et bien un potentiel intéressant grâce à une énorme rage de vaincre et surtout une bonne pointe de vitesse qui le verra débouler sur son aile pour expédier des centres parfaits à ses compères attaquants. Finalement son travail sera récompensé lors de la saison 72/73 puisqu'il sera intégré en équipe première alors qu'il n'avait que seize ans. Et même s'il ne fera que quelques apparitions durant deux saisons il réussira à étoffer son palmarès d'un titre de champion du Danemark que son club formateur avait conquis en 1974 avec huit points d'avance sur Vejle BK tout en ayant les meilleures attaques ( 48 ) et défenses ( 24 ).

Et même s'il n'était pas en pleine lumière ses prestations auront quand même tapé dans l'oeil des recruteurs du IFK Malmö qui évoluait en seconde division suédoise. Et là à côté de son pays natal le copenhaguois de 18 ans prendra de l'assurance et surtout de l'expérience en réalisant trois bonnes saisons durant lesquelles il accumulera 71 rencontres toutes compétitions confondues dont 64 dans le championnat de D2 de Suède. Et en plus d'être virevoltant sur son aile droite et passeur décisif grâce à ses nombreux centres précis il aura montré également une certaine efficacité devant le but adverse puisque en trois années il aura inscrit 26 buts dont 23 en seconde division. Et même s'il aura été impeccable dans ses performances avec Malmö le danois aura tout de même un petit regret car il n'aura pas réussi à faire monté le club suédois à l'étage supérieure du fait que l'IFK ne terminera qu'au dixième rang de la D2 en 1975, septième en 1976 et onzième en 1977.

Après trois années d'exil il reviendra dans son club formateur pour la saison 77/78 durant laquelle il montrera tout le bien que son aventure suédoise lui avait été bénéfique au point d'être devenu un élément insaisissable et efficace. Et lors de son retour il le prouvera en trouvant le chemin des filets de l'élite danoise à treize reprises en quinze matchs qui seront très utiles pour la sixième position finale acquise par le KB à dix longueurs du champion, Vejle, et à cinq du troisième synonyme de qualification européenne.

Et suite à ses belles statistiques son retour au Danemark sera bref puisqu'il recevra une offre du club allemand du Hertha Berlin qui venait de finir au troisième rang de la Bundesliga 77/78 à huit points du duo FC Cologne-Borussia Mönchengladbach. Et là à 22 ans il se sentait prêt d'aller découvrir un championnat aussi réputé que celui de l'Allemagne où il allait avoir l'opportunité de jouer contre des grandes équipes comme le Bayern Munich, Hambourg, Stuttgart, Borussia Mönchengladbach et Cologne pour ne citer qu'eux et de se mesurer à d'immenses joueurs tels que Sepp Maier, Klaus Augenthaler, Udo Horsmann, Paul Breitner, Karl-Heinz Rummenigge, Klaus Allofs, Kevin Keegan, Allan Simonsen, Klaus Fischer, Klaus Toppmöller, Dieter Hoeness, Harald Schumacher, Pierre Littbarski, Bernd Schuster et Dieter Müller entre autres. Et là en Bundesliga il découvrira le haut niveau et même en s'adaptant petit à petit à un environnement bien différent de ceux qu'il avait connu au Danemark et en Suède il enregistrera sans être un titulaire indiscutable des statistiques honorables avec une trentaine de matchs joués dont 26 en championnat avec trois buts de marqués sans oublier le premier qu'il inscrira sur la scène européenne. Et pour sa première année germanique son temps de jeu lui permettra de faire parti des joueurs de la Vieille Dame les plus utilisés par le coach Kuno Klötzer au même titre que Norbert Nigbur, Hans Weiner, Michael Sziedat, Holger Brück, Erich Beer, Dieter Nüssing et voire Uwe Kliemann pour ne citer qu'eux. Collectivement la saison 78/79 sera pas trop mal car même si le Hertha se battra jusqu'à la dernière journée de la Bundesliga pour éviter une relégation à l'étage inférieur ( cette dernière sera empêchée par une quatorzième position finale acquise à trois points du premier relégable tout en ayant l'une des attaques les plus faibles avec quarante buts d'inscrits ex-aequo avec le SV Darmstadt 98 et derrière le FC Nuremberg ( 36 ) ) le club berlinois se mettra en évidence au sein des autres compétitions en réalisant une belle épopée en coupe UEFA jusqu'en demi-finales ( perdue à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé contre l'Etoile Rouge de Belgrade ( défaite 1-0 en Yougoslavie et victoire 2-1 à domicile ) ) et en atteignant la finale de la coupe d'Allemagne qu'il perdra 1-0 après prolongations contre le Fortuna Düsseldorf.
En ayant vraiment pris ses marques au sein des Bleus et Blancs la saison 79/80 du danois sera plus prolifique que l'année préécdente puisqu'il plantera neuf pions en 29 rencontres de Bundesliga. Mais ses bonnes statistiques ne seront pas utiles au Hertha du fait que ce dernier sera relégué en seconde division à cause de sa position de premier relégable mais surtout à cause d'une plus mauvaise différence de buts par rapport au MSV Duisbourg et au Bayer 05 Uerdingen ( -20 contre -14 et -18 ).
 
HENRIK AGERBECK
Et malgré la descente en Bundesliga 2 ses performances auront été remarquées par le FC Nantes, tout frais champion de France et demi-finaliste de la coupe des Coupes, dont le directeur sportif Robert Budzinski avait déjà supervisé le danois au temps qu'il évoluait à Malmö et à l'époque il avait été séduit par ses qualités physiques, son démarrage et son punch mais finalement rien ne se fera car ce sera l'argentin Victor Trossero qui sera recruté. Et cette fois-ci rien ne pourra empêcher ce transfert ce qui amènera celui qu'on surnommait " Tintin " à découvrir son quatrième championnat après ceux du Danemark, de Suède et d'Allemagne même si au départ les dirigeants du FCN voulaient un joueur offensif de valeur internationale comme le danois Allan Simonsen ou l'autrichien Walter Schachner mais il n'y aura aucune signature car le premier nommé était trop cher et le second préfèrera rester au FK Austria Vienne. La signature d'Agerbeck surprendra plus d'un supporter des Verts et Jaunes du fait que les fans attendaient une vedette alors qu'ils voyaient arrivé un sans-grade au sourire facile et au palmarès très léger. Alors en débarquant en Loire-Atlantique il rejoignait un effectif de grande qualité au sein duquel on pouvait y trouver l'une des plus génération nantaise avec Jean-Paul Bertrand-Demanes, Thierry Tusseau, Maxime Bossis, Fabrice Poullain, Michel Bibard, Seth Adonkor, William Ayache, Oscar Muller, José Touré, Gilles Rampillon, Eric Pécout, Fabrice Picot, Loîc Amisse, Bruno Baronchelli et sans oublier l'emblématique capitaine Henri Michel et le défenseur argentin Enzo Trossero. Et il savait très bien que ça ne serait pas facile pour lui de se faire une place sur la ligne offensive de Nantes à cause de la concurrence de Pécout, Amisse, Baronchelli voire Touré et Picot. Mais l'ancien du Hertha Berlin ne baissera pas les bras et restera altruiste, professionnel et sans vouloir brûler les étapes. Finalement en étant patient il verra son heure arrivée lorsque Pécout se blessera et que le coach Jean Vincent décidera de titulariser le danois le temps de l'indisponibilité de l'international français. Et là ses prestations plairont à l'entraîneur nantais grâce à la simplicité de son jeu et ses débordements ponctués de centres liftés et sans oublier de préciser que le copenhaguois était vif et accrocheur et opportuniste. Le seul défaut qu'avait le danois pour Vincent était son jeu assez défensif ce qui était son héritage du championnat d'Allemagne et avec du travail il s'habituera à la façon de jouer du FC Nantes. Finalement sa première année en France ne sera pas du tout ridicule puisque sans être omniprésent dans le onze type des Canaris il enregistrera des statistiques assez honorables avec huit buts de marqués en 22 rencontres toutes compétitions confondues ( sept en 19 matchs de D1 et un en deux matchs de coupe nationale ) faisant ainsi de lui le quatrième meilleur buteur nantais à égalité avec Patrice Rio, Enzo Trossero et Pécout et derrière Baronchelli ( 12 ), Touré ( 11 ) et Gilles Rampillon ( 9 ). Et collectivement il prendra part lors de cette saison 80/81 à l'élimination dès le second tour de la coupe des Champions par l'Inter Milan ( défaite 2-1 à domicile et 1-1 en Italie ) et celle en huitièmes de finale de la coupe de France par Bordeaux ( deux défaites par 4-1 et 6-4 ) et sans oublier à la deuxième position finale acquise en D1 à deux longueurs de l'AS Saint-Etienne tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 74 buts d'inscrits.
Pour la saison 81/82 le danois verra la concurrence être élargie suite aux arrivées de Vahid Halilhodzic et Patrice Lecornu mais il réussira quand même à totaliser vingt matchs toutes compétitions confondues dont 19 en D1 avec cinq buts de marqués. Et ce temps de jeu acquis lui vaudra de participer à l'élimination dès le premier tour de la coupe UEFA par Lokeren ( 1-1 à domicile et défaite 4-2 en Belgique ) et à la sixième place finale acquise en championnat à douze points du champion monégasque et à cinq d'une qualification européenne. Alors qu'il était un peu déçu de ne pas réussir à s'imposer en équipe première il retrouvera un peu le sourire avec la réserve en trouvant à quatorze reprises le chemin des filets adverses en quinze rencontres du championnat de troisième division. Et là ses statistiques seront utiles à l'équipe B du FCN pour terminer en tête dugroupe Ouest de la D3 avec deux points d'avance sur le Red Star tout en ayant la meilleure attaque avec 62 buts de marqués.
Et avec l'arrivée de Jean-Claude Suaudeau à la tête du FC Nantes le danois verra son temps de jeu diminuer énormément au point de se laisser déplacer de poste en poste pour finalement ne totaliser que treize matchs toutes compétitions confondues dont neuf en D1 avec neuf en D1 avec un but de marqué sans oublier les trois qu'il inscrira en coupe nationale. Et même s'il avait peu joué il verra quand même son nom associé à tous ceux de ses coéquipiers pour l'acquisition du titre de champion de France validé avec dix points d'avance sur les Girondins de Bordeaux tout en ayant les meilleures attaques ( 77 ) et défenses ( 29 ). Et il aurait même pu étoffer aussi son palmarès de la coupe de France puisque les Canaris s'inclineront en finale sur le score de 3-2 contre le PSG. Et comme l'année précédente il rebondira avec la réserve en inscrivant de naouveau quatorze buts mais cette fois-ci en 23 matchs ce qui fera de lui l'un des grands artisans de la première place finale acquise dans le groupe Ouest de la D3 ( avec quatre points d'avance sur l'équipe B de Rouen et sept sur Quimper tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 72 buts de marqués ). A préciser qu'en plus d'être champion de France de première division il aura pu également être cahmpion de D3 mais une défaite en finale de la division contre Toulouse l'en empêchera.
 
HENRIK AGERBECK
HENRIK AGERBECK
Sachant que Suaudeau ne fera pas de lui une option dans son système de jeu le danois décidera de quitter la Loire-Atlantique pour se refaire une santé et à 27 ans il choisira de rester en France après s'être mis d'accord avec le FC Sochaux qui avait réalisé de bons résultats au début des années 1980 avec une seconde position en D1 en 79/80 et une demi-finale de coupe UEFA en 80/81. Et en arrivant dans le Doubs l'ancien berlinois ne perdait pas au change du fait que l'effectif sochalien était également composé d'une trés belle génération au sein de laquelle on pouvait y trouver Albert Rust, Franck Sauzée, Pierre Dréossi, Jean-Luc Dréossi, Jean-Luc Ruty, Jacky Bonnevay, Jean-Pierre Posca, Laurent Croci, Jean-Christophe Thomas, Philippe Lucas, Jacky Colin, Philippe Anziani, Thierry Fernier, Stéphane Paille et sans oublier les renforts extérieurs tels que Daniel Lubin, Didier Simon et Jean-Santos Muntibila pour ne citer qu'eux. Et là à peine arrivé l'entraîneur Pierre Mosca fera de l'ancien nantais un de ses titulaires indiscutables au sein de son attaque aux côtés d'Anziani et de Muntibila. Alors qu'Anziani explosera littéralement lors de cette saison 83/84 et que Muntibila galérait beaucoup plus le danois réalisera une première année chez les Lionceaux tout à fait correcte avec neuf buts de marqués en 42 rencontres toutes compétitions confondues dont huit en 37 matchs de championnat. Et son pari de rebondir après une dernière saison nantaise plus que délicate sera atteint puisqu'il terminera comme le troisième meilleur buteur sochalien ( derrière Anziani ( 20 ) et Fernier ( 11 ) ) et le Lionceau le plus utilisé avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( avec une seule absence en D1 ) à égalité avec Rust et devant le duo Ruty-Jacky Colin ( 40 ), Anziani ( 38 ) et Dréossi ( 37 ). Et collectivement le parcours du club franc-comtois dans l'élite française sera convenable avec une septième place finale acquise à treize points du champion bordelais et à six d'une qualification européenne.
Après les départs de Muntibila à Sarrebruck et d'Anziani à Monaco l'ancien Canari formera une nouvelle attaque sochalienne en compagnie du jeune Stéphane Paille, issu du centre de formation des Lionceaux, et de l'allemand Uwe Krausé qui débarquait de Monaco dans le cadre d'un échange avec Anziani. L'association des trois attaquants sera correcte puisqu'elle trouvera à 46 reprises le chemin des filets adverses toutes compétitions confondues ce qui amènera Paille à finir comme le meilleur buteur du FCS avec 19 réalisations, Krause comme le second avec 17 buts et Agerbeck troisième avec dix buts ( cinq en D1 et cinq en coupe nationale ) ex-aequo avec Sauzée. Et même sous la houlette d'un nouveau coach en la personne de Sylvester Takac le danois sera bel et bien un titualire indiscutable durant la saison 84/85 en accumulant quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont 33 en D1 ) ce qui fera de lui le septième joueur le plus utilisé à cinq longueurs du duo Rust-Paille, à quatre du duo Sauzée Dréossi, à trois de Krause et à une de Philippe Lucas. Et collectivement ce sera une année réussie avec un quart de finale de coupe de France ( perdu 5-3 score cumulé contre Toulouse ( défaite 2-0 en Haute-Garonne et 3-3 à domicile ) ) et une huitième position finale acquise en D1 à 21 points du tenant du titre, Bordeaux, et à sept d'une qualification européenne.
La troisième année du copenhaguois sera un peu plus délicate du fait qu'il sera moins performant dans ses prestations au point que le nouvel entraîneur Jean Fauvergue ne le fasse jouer en alternance avec Eric Lada pour occuper le troisième poste d'attaquant aux côtés de Paille et Krause. Alors sa saison 85/86 se soldera avec seulement 25 matchs toutes compétitions confondues ( dont 22 en D1 avec trois buts de marqués ) faisant ainsi de lui le douzième Lionceau le plus utilisé derrière Ruty ( 41 ), les duos Laurent Croci-Krause ( 40 ), Jacky Colin-Paille ( 38 ), Philippe Lucas ( 37 ), Romain Zandona ( 34 ), le duo Jean-Christophe Thomas-Fernier ( 31 ), Sauzée ( 30 ) et Rust ( 26 ). Collectivement les Lionceaux réaliseront un championnat assez laborieux au point de se battre pour éviter une relégation en seconde division et finalement le maintenu sera obtenu grâce à une quinzième place finale avec trois points d'avance sur le premier relégable et un sur le 18ème ( barrage de relégation ) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 57 derrière Bastia ( 79 ) et Brest ( 63 ) ).
 
HENRIK AGERBECK
Durant l'été 1986 alors qu'il approchait de ses trente ans il se laissera tenter par le challenge que lui proposait l'US Orléans, club de seconde division, puisque ce dernier était ambitieux avec un énorme recrutement car après l'ancien nantais le club du Loiret avait réussi à attirer des éléments expérimentés tels que Jean-Luc Arribart, Stéphane Solomenko et Gérard Bacconnier. Et malgré ces grands renforts les ambitions d'Orléans seront revus à la baisse pendant la saison 86/87 suite à des résultats mitigés ce qui amènera l'USO à ne finir qu'au onzième rang du groupe A à 23 points de la première place et à quatorze des barrages d epromotion tout en ayant l'une des attaques les moins prolifiques ( 33 ex-aequo avec Dunkerque et derrière le duo Amiens-Red Star ( 25 ) et Abbeville ( 28 ) ). A titre personnel l'ancien Canari sera l'un des hommes de base du coach Jacky Lemée ce qui lui vaudra de finir comme la Guêpe la plus utilisée avec 33 matchs toutes compétitions confondues ( tous joués en championnat ) à égalité avec Zoran Andevski et Solomenko. A préciser que même s'il terminera comme le deuxième meilleur buteur orléanais il ne sera pas du tout prolifique puisqu'il ne marquera que cinq buts en championnat bien loin des quatorze de Milan Calasan, tous inscrits également en D2.
Suite aux arrivées du tourangeau Jean-Yves Le Maux et des rennais Gérard Soler et Henri Zambelli le danois se laissera convaincre pour repartir pour une nouvelle saison tout en précisant qu'il avait perdu ses deux compères d'attaque Calasan et Solomenko. Alors pour cette année 87/88 il sera associé avec l'ex international français Soler mais ça ne sera pas suffisant pour accéder à l'étage supérieur malgré une belle cinquième position acquise dans le groupe A à cin qpoints des barrages de promotion. A titre personnel l'ancien Lionceau sera encore la Guêpe la plus utilisée avec cette fois-ci 35 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence en D2 ) et à égalité avec Lanthier et Le Maux. Et avec sept buts de marqués en championnat il sera également encore le deuxième meilleur buteur de l'USO en étant cette fois-ci derrière Soler ( 10 dont 9 en D2 ).
 
HENRIK AGERBECK
Pendant l'été 1988 le scandinave continuera son périple dans l'Hexagone car après la Loire-Atlantique, le Doubs et le Loiret il ralliera cette fois-ci le Nord de la France après avoir accepté le challenge que lui proposait un autre club de seconde division qu'était l'USL Dunkerque. Beaucoup de monde sera surpris par ce choix mais à 32 ans il voulait tenter le pari d'apporter son expérience pour guider les jeunes joueurs locaux comme Nicolas Sachy, Nicolas Huysman, Mario Tannaï, Jean-Noël Lise, Lionel Devulder et sans oublier d'autres jeunes venant de l'extérieur tels que Philippe Schuth, Vincent Gé, Dine Halifa, Fabrice Ascencio, Denis Zanko, Mustapha Sow et Dominique Patemoga pour ne citer qu'eux. Et bien aidé par les autres trentenaires des Maritimes ( Frédéric Goffin, Adriano Fegic et voire Gilles Brisson ) l'ancien sochalien tiendra parfaitement son rôle de leader puisque l'USLD réussira à arracher une bonne huitième position finale dans le groupe A mais à 21 points des barrages de promotion tout en ayant l'une des plus faibles attaques de toute la division ( 28 ex-aequo avec Niort et derrière Le Touquet ( 20 ), Bourg-sous-la-Roche ( 26 ) et le duo Le Mans-Clermont ( 27 ) ). A titre personnel le danois finira comme le troisième dunkerquois le plus utilisé par le coach Francis Smerecki avec 35 matchs toutes compétitions confondues ( dont 32 en D2 ) à deux longueurs de Zanko et à une de Gé. Et avec six buts d'inscrits dont cinq en championnat il terminera comme la troisième meilleure gâchette des Maritimes toutes compétitions confondues derrière Fegic ( 8 ) et Jean-Robert Faucher ( 7 ).
En perdant quelques joueurs expérimentés ( Gilles Brisson, Fegic et Michel Goba ) Dunkerque réalisera une saison 89/90 un peu plus délicate que la précédente ce qui amènera le club nordiste à ne finir qu'au onzième rang du groupe B de la D2 à six points du premier relégable et pas si loin que ça des barrages de promotion ( à huit longueurs ) et tout en ayant de nouveau l'une des attaques les moins efficaces de toute la division ( 28 à égalité avec Bourg-sous-la-Roche et derrière Quimper ( 21 ) et le duo Abbeville-Red Star ( 27 ) ). A titre personnel l'ancien Canari sera encore bien présent même s'il sera un peu titillé par Michel Furic et Alain Zemb mais cela ne l'empêchera pas de totaliser tout de même 26 matchs toutes compétitions confondues ( tous disputés en championnat avec trois buts de marqués ) faisant ainsi de lui le onzième Maritime le plus utilisé derrière le duo Schuth-Furic ( 34 ), Gé ( 32 ), le duo Huysman-Zemb ( 31 ), Asencio ( 29 ) et les duos Goffin-Zanko ( 28 ) et Tannaï-Faucher ( 27 ).
 
HENRIK AGERBECK
A l'issue de la saison 89/90 le danois décidera de mettre un terme à sa carrière du fait qu'il approchait de ses 34 ans et surtout que pour lui il avait réalisé une carrière tout à fait convenable. Mais rapidement il reviendra sur sa décision lorsque Calais, club de troisième division, viendra lui faire une offre et comme le ballon lui manquait déjà alors qu'il était un tout jeune retraité il dira oui et prendra une licence au sein du club pas-de-calaisien. Et en débarquant au CRUFC il ne sera pas le seul ancien professionnel puisqu'il cotoyera deux autres anciennes gloires en pré-retraite comme le marocain Mustapha Merry ( frère de Merry Krimau ) et le tchèque Werner Licka. Et même si son physique commençait à lui jouer des tours l'ancien sochalien sera quand même présent à 25 reprises sur les trente journées de D3 et trouvera à sept occasions le chemin des filets adverses. Collectivement les calaisiens réaliseront un bon parcours dans le groupe Nord au point de faire parti des favoris pour l'accession à l'étage supérieur mais finalement ils buteront sur la troisième marche du podium à cinq points d'Amiens ( et de la montée ) et à deux de Saint-Leu.
Après le départ de Merry et Licka l'ancien du Hertha Berlin sera le seul grand leader du CRUFC pour la saison 91/92 et tiendra son rôle parfaitement en étant omniprésent dans le onze calaisien ce qui l'amènera à totaliser 28 rencontres de D3 sur les trente possibles pour trois buts de marqués. Collectiveemnt Agerbeck et ses partenaires seront toujours bien présents aux premières places du groupe Nord mais échoueront une nouvelle fois pour l'accession à la D2 suite à leur quatrième position finale acquise à sept points du duo Créteil-Saint-Leu ( le club cristolien montera grâce à de meilleurs résultats contre son dauphin ) et à trois de Gravelines.
A 36 ans même si ce n'était qu'au troisième échelon du football français le danois sera encore bien présent dans le onze du CRUFC en accumulant 25 matchs de D3 sur les trente possibles pour un but de marqué. Collectivement ce sera un peu plus délicat par rapport aux deux années précédents puisque le club pas-de-calaisien ne terminera qu'au huitième rang du groupe Nord mais pas si éloigné que ça de l'accession en seconde division ( à sept points de Saint-Leu, à trois d'Evry et à deux du duo Roubaix-Fecamp tout en précisant que ces quatre clubs étaient promus en D2 grâce à leur première, troisième, cinquième et septième position ).
 
HENRIK AGERBECK
Et avant de ranger définitivement ses crampons à l'issue de la saison 93/94 à l'approche de ses 38 ans il prendra encore un peu de plaisir en amateur du côté du Portel.

Sélection : 4

Même si Agerbeck n'aura pas eu une énorme carrière à la Sören Lerby, Frank Arnesen et Allan Simonsen pour ne citer qu'eux il aura quand même rèussi à honorer quatre sélections avec l'équipe nationale du Danemark entre Juin 1978 et Juin 1979.

RECONVERSION :

Après l'arrêt de sa carrière Agerbeck restera dans le Nord de la France pour se reconvertir dans l'import-export de poissons mais restera tout de même dans le monde du football en jouant à quelques occasions avec l'équipe C de Boulogne-sur-Mer qui évoluait en Promotion de deuxième division de District.

PALMARES :

-1974 : Champion du Danemark ( KB Blodklub ).
-1979 : Finaliste de la coupe d'Allemagne ( Hertha Berlin ).
-1983 : Champion et finaliste de la coupe de France ( Nantes ).

BILAN DE CARRIERE :

-1973 à 1974 : KB Blodklub ( Danemark ).
-1975 à 1977 : IFK Malmö ( Suède ) 64 matchs joués pour 23 buts de marqués.
-1977 à 1978 : KB Blodklub ( Danemark ) 15 matchs joués pour treize buts de marqués.
-1978 à 1980 : Hertha Berlin ( Allemagne ) 55 matchs joués pour douze buts de marqués.
-1980 à 1983 : Nantes ( France ) 47 matchs joués pour treize buts de marqués.
-1983 à 1986 : Sochaux ( France ) 92 matchs joués pour seize buts de marqués.
-1986 à 1988 : Orléans ( France ) 67 matchs joués pour douze buts de marqués.
-1988 à 1990 : Dunkerque ( France ) 58 matchs joués pour huit buts de marqués.
-1990 à 1993 : Calais ( France ) 78 matchs joués pour onze buts de marqués.
-1993 à 1994 : Stade Portelois ( France ).
 
 
 
 


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#Posté le mercredi 30 mars 2022 13:19

Modifié le mercredi 30 mars 2022 13:31

GLENN HODDLE

 
Glenn Hoddle aura été l'un des joueurs les plus talentueux de sa génération mais manquera énormément de reconnaissance au point que certains experts du football diront que l'anglais avait été tout simplement un peu trop en avance sur son temps. En évoquant sa carrière on pense immédiatement à Tottenham où il était arrivé à l'approche de ses douze ans ans car en 18 années de présence chez les Spurs il s'imposera comme l'un des meilleurs meneurs de jeu du Vieux Continent et surtout se construira un beau palmarès avec un Charity Shield, deux coupes d'Angleterre et une coupe UEFA. Ensuite il deviendra l'un des premiers anglais à se lancer à l'étranger en rejoignant l'AS Monaco où dès sa première année il remportera le championnat de France tout en étant nommé meilleur joueur étranger de la première division française. Le seul petit bémol qu'on a pu lui trouver sera le fait qu'il n'aura jamais réussi à s'imposer comme un titulaire indiscutable en équipe d'Angleterre malgré 53 sélections et des participations à deux Euros et à deux coupes du monde.
 
GLENN HODDLE
Glenn Hoddle est né en 1957 à Hayes dans l'arrondissement londonien d'Hillingdon. Ensuite il grandira dans la ville de Harlow où il découvrira le football en prenant sa première licence de jeune footeux dans le club local. Et là il apprendra les premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon meneur de jeu avant de se faire remarquer lors de la saison 67/68 par un joueur de Tottenham, Martin Chivers, durant un tournoi de jeunes. Alors l'attaquant des Spurs parlera du gamin de dix ans à ses dirigeants ce qui amènera le natif de Hayes à rejoindre en tant que stagiaire l'un des plus grands clubs que comptait Londres. Et à l'approche de ses onze ans il poursuivra son apprentissage de meneur de jeu tout en mettant en évidence assez rapidement son sens du but qui posait d'énormes problèmes aux défenses adverses mais il sera également l'objet de certaines critiques du fait qu'un jour il pouvait être bon et l'autre mauvais et sans oublier que sa manière de jouer était très latine ce qui ne plaisait pas à tout le monde. Alors il ne bronchera pas à ces critiques et travaillera encore plus dur ce qui lui vaudra d'être récompensé à l'aube de la saison 75/76 en étant invité par l'entraîneur de l'équipe première, Terry Neill, à venir s'entraîner avec les professionnels ce qui l'amènera à cotoyer des éléments expérimentés tels que Pat Jennings, Willie Young, Terry Naylor, Cyril Knowles, Steve Perryman, Ralph Coates, John Pratt, Jimmy Neighbour, John Duncan et sans oublier celui qu'il l'avait remarqué au sein du club de Harlow, Martin Chivers.
A préciser qu'avant de mettre en route sa carrière pro il aura vu pendant son ascension en équipes de jeunes son club formateur remporter la coupe UEFA 71/72 contre un autre pensionnaire de First Division, Wolverhampton Wanderers, sur le score cumulé de 3-2 ( victoire 2-1 à l'extérieur et 1-1 à domicile ) et s'incliner en finale dans la même compétition deux ans plus tard contre Feyenoord Rotterdam sur le score cumulé de 4-2 ( 2-2 à domicile et défaite 2-0 aux Pays-Bas ).
Finalement tout ira vite pour le novice du haut niveau anglais car avant de fêter son 18ème anniversaire à la fin Octobre 1975 il vivra sa première titularisation durant laquelle il inscrira même le premier but de ses 110 buts qu'il marquera sous la tunique des Spurs. Ensuite il rajoutera six autres rencontres de première division anglaise à son actif ce qui lui vaudra de prendre part à la neuvième position finale acquise à treize points du premier relégable et à 17 points du champion, Liverpool.
Pour la saison 76/77 le jeune milieu de 19 ans sera sous les ordres d'un nouvel entraîneur en la personne de Keith Burkinshaw et là ce dernier décidera d'installer Hoddle comme titulaire au poste de meneur de jeu des Spurs ce qui sera un énorme pari pour l'ancien coach de Newcastle.
Alors il ne décevra pas Burkinshaw en réalisant de grandes prestations grâce à ses qualités techniques, son toucher de balle et la justesse de ses passes tout en précisant qu'il se mettra par la même occasion les supporters de Tottenham dans sa poche.
Finalement sa première anéée en tant que titulaire se soldera avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( dont 39 en First Division avec quatre buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe de la Ligue ) faisant ainsi de lui le quatrième Spur le plus utilisé à trois longueurs du duo Keith Osgood-Steve Perryman et à une de Terry Naylor. Ce sera l'année de l'éclosion pour le meneur de 19 ans. Mais collectivement ce sera plus difficile du fait que les Spurs termineront bons derniers de l'élite anglaise avec 33 points ( 12 victoires, 9 nuls et 21 défaites ) tout en ayant la défense la plus perméable avec 72 buts d'encaissés.
Pour essayer de retrouver illico-presto le haut niveau anglais le coach Burkinshaw misera beaucoup sur le talent de son jeune prodige et là ce dernier réalisera une très bonne saison 77/78 en inscrivant douze buts en 41 rencontres de D2. Et les statistiques de Hoddle seront payantes puisqu'elles permettront à Tottenham de valider son ticket retour en First Division en finissant troisième derrière Bolton et Southampton.
Pour son retour dans l'élite anglaise le natif d'Hillingdon se verra évoluer aux côtés de deux récents champions du monde argentins qu'étaient Osvaldo Ardiles et Ricardo Villa. Et avec les deux sud-américains le promu londonien réussira à assurer son maintien en terminant au milieu de tableau et plus précisément à la onzième position avec seize points d'avance sur le premier relégable. A titre personnel Hoddle sera l'un des grands artisans du maintien des Spurs en accumulant 42 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en First Division ) ce qui fera de lui le sixième joueur le plus utilisé par Burkinshaw à égalité avec Peter Taylor et derrière Perryman ( 51 ), le trio Don McAllister-Ardiles-John Pratt ( 45 ) et John Lacy ( 43 ). Et ses sept buts inscrits en championnat et les deux en coupes nationales ( un en Cup et un en coupe de la Ligue ) lui vaudront de finir comme le troisième meilleur buteur des Spurs ex-aequo avec Chris Jones et derrière le duo Peter Taylor-Colin Lee ( 11 ).
La saison 79/80 verra le meneur de jeu londonien franchir un énorme palier en prenant véritablement la main mise sur le jeu de Tottenham au point d'être comparé par certains observateurs à l'emblématique Bobby Charlton. Et en plus d'être le métronome de l'équipe londonienne il sera également son arme fatale puisqu'il trouvera à 22 reprises le chemin des filets adverses en 49 matchs toutes compétitions confondues ce qui fera de lui le meilleur buteur des Lilywhites loin devant Chris Jones ( 9 ) et Gerry Armstrong ( 8 ) tout en précisant qu'il sera aussi l'une des meilleures gâchettes de l'élite anglaise avec 19 réalisations à quatre unités du roi des buteurs Phil Boyer de Southampton. Et cette très belle année lui vaudra d'être élu comme le meilleur jeune joueur du championnat anglais. Et malgré ses statistiques hautes gammes il ne pourra pas emmener son club formateur qu'à une piètre quatorzième position en championnat à neuf points du premier relégable tout en ayant l'un des défenses le splus friables avec 62 buts d'encaissés derrière Bolton ( 73 ), Derby County ( 67 ) et le quatuor Norwich City-Coventry City-Manchester City-Bristol City ( 66 ).
Avec les arrivées de l'écossais Steve Archibald et de Garth Crooks le numéro dix londonien n'aura pu l'étiquette d'arme fatale pour la saison 80/81 mais avec quinze buts toutes compétitions confondues ( douze en 38 matchs de First Division, deux en Cup et un en coupe de la Ligue ) il terminera tout de même comme le troisième Spur le plus efficace derrière Archibald ( 25 ) et Crooks ( 22 ). Collectivement même si Tottenham n'arrachera qu'une dixième en championnat ( à dix points du premier relégable ( tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique ( 70 derrière Ipswich ( 77 ) et Aston Villa ( 72 ) ) et la troisième plus mauvaise défense ( 68 ex-aequo avec Coventry et derrière Crystal Palace ( 83 ) et Norwich ( 76 ) ) ) Hoddle inscrira une première ligne à son palmarès après avoir conquis la coupe d'Angleterre aux dépens de Manchester City lors d'un match d'appui sur le score de 3-2 après un 1-1 lors d'une première rencontre.
Et que dire de la saison 81/82 car Tottenham réalisera une énorme année en s'adjugeant le Charity Shield ( trophée partagé avec Aston Villa après un 2-2 final après prolongations ), en finissant au quatrième rang de l'élite anglaise à seize points du champion, Liverpool, ( son meilleur classement depuis 1971 où les Spurs avaient terminé troisièmes ), en atteignant les demi-finales de la coupe des Coupes ( perdue 2-1 score cumulé contre le futur vainqueur de l'épreuve, le FC Barcelone, ( 1-1 à domicile et défaite 1-0 en Catalogne ) ), en s'inclinant en finale de la coupe de la Ligue ( 3-1 après prolongations contre Liverpool ) et en remportant une seconde coupe d'Angleterre consécutive suite cette fois-ci à une victoire 1-0 en match d'appui sur un but de Hoddle après un 1-1 lors d'une première confrontation. A titre personnel le meneur de jeu londonien sera encore l'une pièces maîtresses des Spurs ce qui l'amènera à finir comme le quatrième joueur le plus utilisé avec 58 matchs toutes compétitions confondues ( derrière Perryman ( 66 ), Ray Clemence ( 62 ) et Chris Hughton ( 61 ) ) et le deuxième meilleur buteur avec quinze réalisations ( dix en championnat, trois en Cup, un en coupe de la Ligue et un en Europe ) derrière Crooks ( 18 ) et devant Mark Falco ( 11 ) et Micky Hazard ( 10 ).
La saison 82/83 sera moins éblouissante que l'année précédente mais Tottenham finira pour la seconde saison d'affilée à la quatrième place de la First Division avec cette fois-ci treize points de retard sur le leader, Liverpool, après s'être incliné 1-0 contre les Reds lors du Charity Field et avoir été éliminé en huitièmes de finale de la coupe des Coupes par le Bayern Munich ( 1-1 à domicile et défaite 4-1 en Allemagne ). A titre personnel Hoddle connaîtra des petits soucis physiques à cause de la brutalité de certains défenseurs ce qui l'amènera à ne totaliser que trente matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en championnat avec un seul but de marqué ) faisant ainsi de lui que le onzième Spur le plus utilisé ex-aequo avec Tony Galvin et derrière Clemence ( 54 ), Gary Mabbutt ( 51 ), Chris Hughton ( 49 ), Perryman ( 42 ), Archibald ( 41 ), Crooks ( 37 ), Villa ( 34 ), le duo Gary O'Reilly-Garry Brooke ( 33 ) et John Lacy ( 32 ).
La saison 83/84 sera du même calibre que la précédente du fait que le meneur de Tottenham sera encore victime de pepins physiques ce qui lui vaudra de louper la finale de la coupe UEFA contre Anderlecht. Et même s'il ratera l'ultime rencontre de la compétition européenne il aura quand même avec six matchs joués participé amplement à la victoire finale contre les Mauves acquise aux tirs aux buts après un 2-2 score cumulé ( chaque équipe avait fait 1-1 à domicile ). En championnat les Spurs perdront un peu de terrain car après deux quatrièmes positions validées lors des deux derniers exercices ils ne termineront qu'au huitième rang de la First Division à 19 points du champion, Liverpool. A titre personnel ce sera une nouvelle saison à l'issue de laquelle il n'aura pas enregistré de grandes statistiques puisqu'il ne totalisera que 36 matchs toutes compétitions confondues ( dont 24 en Furst Division avec quatre buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe de la Ligue ) faisant ainsi de lui le neuvième Spur le plus utilisé derrière Steve Perryman ( 59 ), Gary Stevens ( 56 ), le duo Graham Roberts-Mark Falco ( 54 ), Chris Hughton ( 50 ), Steve Archibald ( 49 ), Tony Galvin ( 45 ) et Clemence ( 37 ).
Après son second sacre européen après celui de 1972 Totenham perdra son entraîneur Keith Burkinshaw après huit années de collaboration à cause d'un désaccord avec les dirigeants londoniens et ce sera Peter Shreevesqui aura la lourde tâche de lui succéder. Et là sous les ordres du nouveau coach les Spurs réaliseront une très bonne saison 84/85 avec un quart de finale de coupe UEFA ( perdu 1-0 score cumulé contre le Real Madrid, futur vainqueur de l'épreuve, ( défaite 1-0 à domicile et 0-0 en Espagne ) ) et une belle troisième place finale acquise en championnat à treize points d'Everton et à égalité de points avec Liverpool ( meilleure différence de buts pour les Reds ( +33 contre +27 ) tout en précisant que les londoniens avaient battu son record de points dans l'élite anglaise grâce aux 77 points pris en 42 journées ( 23 victoires, 8 nuls et 11 défaites ). A titre personnel le numéro dix de Tottenham sera épargné par les soucis physiques ce qui lui vaudra d'enregistrer de bonnes statistiques avec 40 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 28 en championnat avec huit buts de marqués ) faisant ainsi de lui le dixième joueur le plus utilisé derrière le trio Clemence-Perryman-Falco ( 58 ), Paul Miller ( 55 ), Graham Roberts ( 54 ), Galvin ( 51 ), John Chiedozie ( 49 ), Hughton ( 45 ) et Gary Stevens ( 43 ).
Du fait que toutes les équipes anglaises étaient bannies de toutes compétitions européennes suite au drame du Heysel survenu lors de la finale de la coupe des Champions Juventus de Turin-Liverpool les Spurs ne disputeront pas la coupe UEFA 85/86 ce qui les amènera à ne se concentrer uniquement sur les compétitions domestiques. Mais finalement ce sera une année assez ratée avec un huitième de finale de coupe de la Ligue ( perdu 1-0 contre Portsmouth après deux 0-0 lors de deux premiers matchs ), un huitième de Cup ( perdu 2-1 contre Everton, futur finaliste ) et une piètre dixième place finale acquise en First Division à 23 points du leader, Liverpool, tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique avec 74 buts d'inscrits à égalité avec West Ham et derrière Liverpool ( 89 ) et Everton ( 87 ). A titre personnel Hoddle sera toujours omniprésent dans le onze londonien ce qui lui vaudra d'accumuler 42 matchs toutes compétitions confondues ( dont 31 en championnat avec sept buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en Cup ) faisant ainsi de lui le neuvième Spur le plus utilisé derrière Clemence ( 58 ), Chris Waddle ( 53 ), Falco ( 52 ), Chris Hughton ( 47 ), Gary Mabbutt ( 46 ), Paul Allen ( 45 ), Graham Roberts ( 44 ) et Gary Stevens ( 43 ).
L'été 1986 verra Totenham changer d'entraîneur avec la nomination de David Pleat pour succéder à Shreeves, remercié à cause de l'année précédente jugée plus que moyenne, et surtout voir partir Steve Perryman, joueur le plus capé des Spurs avec 866 matchs toutes compétitions confondues, après 17 années de bons et loyaux services. Et là avec son quatrième coach depuis le début de sa carrière avec son club formateur Hoddle vivra une belle saison 86/87 puisque Tottenham finira troisième du championnat d'Angleterre ( à quinze points d'Everton et à six de Tottenham ) avec Clive Allen comme meilleur buteur de l'élite avec 33 buts et surtout atteindra la finale de la Cup que l'équipe londonienne perdra 3-2 après prolongations contre Coventry City. A titre personnel le natif de Hayes sera de nouveau l'auteur d'une belle saison en finissant au huitième rang du classement des Spurs les plus utilisés avec 49 matchs toutes compétitions confondues ( dont 35 en First Division avec trois buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en Cup et les quatre en coupe de la Ligue ) à six unités du duo Clemence-Richard Gough, à cinq du trio Mitchell Thomas-Clive Allen-Chris Waddle, à trois de Paul Allen et à deux de Gary Mabbutt.
 
GLENN HODDLE

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Après 19 années de bons et loyaux services Hoddle décidera de quitter Tottenham et surtout son pays natal pour tenter une aventure à l'étranger du fait qu'il avait envie de changer d'air et pour voir si les pelouses d'ailleurs étaient de meilleure qualité qu'en Angleterre et si les défenseurs étaient un peu moins brutaux qu'en First Division. Alors en quittant le club londonien où il était arrivé à l'âge de onze ans Glenn restera l'un des meilleurs joueurs qu'aura formé Tottenham et surtout entrera dans l'histoire des Spurs en étant encore aujourd'hui le cinquième joueur ayant le plus porté la tunique blanche et bleue marine avec 490 apparitions toutes compétitions confondues derrière Steve Perryman ( 866 ), Garry Mabbutt ( 611 ), Pat Jennings ( 590 ) et Cyril Knowles ( 506 ). Et les 110 buts marqués toutes compétitions confondues lui vaut d'être à ce jour le quatrozième meilleur buteur londonien derrière Jimmy Greaves ( 266 ), Harry Kane ( 234 ), Bobby Smith ( 208 ), Martin Chivers ( 174 ), Cliff Jones ( 159 ), Jermain Defoe ( 143 ), George Hunt ( 138 ), Len Duquemin ( 134 ), Alan Gilzean ( 133 ), Teddy Sheringham ( 124 ), Robbie Keane ( 122 ), Les Bennett ( 117 ) et Jimmy Dimmock ( 112 ).
A préciser qu'en 2007 il verra son nom apparaître dans l'English Football Hall of Fame qui est une liste honorant les joueurs et les managers ayant porté les couleurs anglaises en clubs ou en équipe nationale. A sa création en 2002 cette liste contenait d'entrée de jeu 29 personnes et aujourd'hui elle est composée de 77 membres ( 52 joueurs, 17 entraîneurs, 7 joueuses et un dirigeant ). Lorsque Hoddle intègrera cette liste il sera accompagné de Peter Beardsley, Dennis Bergkamp, Mark Hughes, Billy Meredith, Graeme Souness et Nobby Stiles et à cette occassion il rejoignait de grands joueurs tels que Gordon Banks, George Best, Eric Cantona, Bobby Charlton, Kenny Dalglish, Paul Gascoigne, Kevin Keegan, Denis Law, Bryan Robson, Peter Shilton et Gary Lineker pour ne citer qu'eux.
Et en étant l'un des premiers anglais à se lancer dans un autre championnat européen que l'Angleterre il poursuivra sa carrière en France du fait qu'il se laissera convaincre par Arsène Wenger pour rejoindre son club de l'AS Monaco où il y retrouvera son compatriote Mark Hateley qui était arrivé du Milan AC un mois plus tôt. Et là les deux britanniques formeront un bon duo avec Hoddle à la baguette en étant très technique, un insatiable dribbleur et un pur numéro dix derrière ses attaquants et Hateley dans le rôle de finisseur et de véritable harceleur des défenses adverses à la pointe de l'attaque monégasque. Finalement sa première année hors de son pays natal sera exceptionnelle puisqu'il terminera comme le quatrième joueur le plus utilisé avec 37 matchs toutes compétitions confondues ( à trois longueurs de Jean-Luc Ettori et à deux du duo Manuel Amoris-Jean-Marc Ferratge ) et le deuxième buteur le plus prolifique avec neuf buts ( huit en D1 et un en coupe nationale ) derrière Hateley ( 14 ) et devant Ferratge ( 8 ). Et en plus son agilité des deux pieds, son élégance, sa capacité à se retourner et à contrôler en mouvement sans oublier sa capacité de passe et son jeu à une touche de balle feront de lui l'un des meilleurs meneurs de jeu du championnat de France au point que ses prestations hors normes lui vaudront d'être élu par le magazine France Football comme le meilleur joueur étranger de la D1 française. Et collectivement au sein d'un effectif XXL ( Ettori, Luc Sonor, Patrick Battiston, Rémy Vogel, Amoros, Claude Puel, Marcel Dib, Jean-Philippe Rohr, Fabrice Mège, Ferratge, Youssouf Fofana, Omar DaFonseca et Hateley pour ne citer qu'eux ) son choix de venir en France aura été une décision très judicieuse puisqu'au bout d'une saison il sera couronné champion de France avec six points d'avance sur le tenant du titre, Bordeaux, et sept sur le promu Montpellier tout en ayant la deuxième meilleure défense ( 29 ex-aequo avec Auxerre et derrière Toulon ( 26 ) ) et la troisième attaque la plus prolifique ( 53 derrière Montpellier ( 68 ) et Saint-Etienne ( 54 ) ).
Et sa deuxième année sur le Rocher sera encore époustouflante pour le meneur anglais du fait qu'il formera un duo d'attaque très efficace avec la nouvelle recrue libérienne en la personne de George Weah. Le surprenant binôme inscrira 37 buts toutes compétitions confondues dont 32 en D1 ce qui amènera l'ancien Spur à finir à la seconde place du classement des meilleurs buteurs de l'élite avec 18 réalisations ex-aequo avec le cannois Zlatko Vujovic et à quatre unités de Jean-Pierre Papin et l'africain à la huitième position avec quatorze buts à égalité avec Fabrice Divert et Erwin Vandenbergh. Finalement sa saison 88/89 se soldera avec 47 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 32 en D1 ) faisant ainsi de lui le sixième Rouge et Blanc le plus utilisé par Wenger et derrière Ettori ( 53 ), Sonor ( 51 ), Battiston ( 50 ), Amoros ( 49 ) et Dib ( 48 ) et sans oublier qu'il finira comme la meilleure gâchette monégasque avec vingt buts devant Weah ( 17 ), Youssouf Fofana ( 13 ) et Amoros ( 10 ). Collectivement même si l'ASM ne conservera pas son titre national le club de la Principauté réalisera tout de même une bonne saison avec un quart de finale de coupe des Champions ( perdu 2-1 score cumulé contre Galatasaray ( défaite 1-0 à domicile et 1-1 en Turquie ) ), une troisième place finale acquise en championnat ( à cinq points de Marseille et à deux du PSG tout en ayant l'attaque la plus efficace avec 62 buts de marqués ) et une finale de coupe de France perdue 4-3 contre l'O.M qui réalisait à l'occasion un doublé coupe-championnat.
Par contre sa saison 89/90 sera pratiquement blanche puisqu'à cause de pépins physiques il ne disputera que trois rencontres de championnat pour un but d'inscrit ce qui lui vaudra quand même de prendre part à la nouvelle troisième position finale acquise en D1 avec cette fois-ci sept points de retard sur l'O.M et cinq sur Bordeaux tout en ayant la défense la plus imperméable avec seulement 24 buts d'encaissés et l'une des attaques les moins prolifiques ( 38 ex-aequo avec l'ASSE et derrière Metz ( 33 ), le duo Caen-Nice ( 34 ) et Toulon ( 35 ) ). Et ce sera de l'infirmerie ou des tribunes qu'il verra ses coéquipiers atteindre les demi-finales de la coupe des Coupes ( Monaco disputait cette compétition suite à sa position de finaliste de la dernière coupe de France ) qu'ils perdront 4-2 score cumulé contre la Sampdoria, futur vainqueur de l'épreuve, ( 2-2 à domicile et victoire 2-0 en Italie ).
La saison 90/91 sera encore pire car du fait qu'il sera toujours ennuyé par les pépins physiques il ne jouera aucune minute de toute l'année ce qui vaudra de voir de très loin ses partenaires atteindre les huitièmes de finale de la coupe UEFA ( perdu 4-2 score cumulé contre le FK Torpedo Moscou ( deux défaites par 2-1 ) ), arracher une deuxième place finale dans l'élite à quatre longueurs de Marseille ( tout en ayant la troisième attaque la plus efficace ( 51 derrière l'O.M ( 67 ) et Auxerre ( 63 ) ) et la troisième défense la moins friable ( 30 derrière le duo Marseille-Cannes ( 28 ) ) ) et surtout remporter la coupe de France aux dépens de l'O.M sur le score de 1-0.
 
GLENN HODDLE
Après deux années galères et à l'approche de ses 34 ans Hoddle commencera à s'intéresser au métier d'entraîneur sur les conseils de Wenger ce qui l'amènera à s'exécuter en acceptant de devenir entraîneur-joueur du Swindon Town, club de Championship, lorsqu'il rentrera en Angleterre. Et sa première expérience en tant que coach sera payante puisqu'àprès avoir fini huitième en 91/92 l'issue de sa deuxième saison chez les Robins sera fabuleuse du fait qu'ils réussiront à valider pour la première fois de leur histoire leur ticket pour la Premier League. Et pour réaliser cet exploit Hoddle et sa troupe arracheront la cinquième place de la seconde division anglaise ( à vingt points de Newcastle, à douze du duo West Ham-Portsmouth et à trois de Tranmere Rovers ) qui était qualificative pour les barrages de promotion. Et là les Robins joueront leur chance à fond en prenant le dessus sur Tranmere Rovers ( victoire 3-1 à l'extérieur et défaite 3-2 à domicile ) et Leicester City ( victoire 4-3 ). A préciser que lors de ses deux années en Championship en plus de guider ses joueurs vers le haut niveau anglais l'ancien Spur mettra également le bleu de chauffe en disputant 64 matchs de Championship les deux saisons réunies ( 22 en 91/92 et 42 pour un but d emarqué en 92/93).
 
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L'ancien monégasque retrouvera bien la première division anglaise mais ce ne sera pas avec Swindon Town puisque ses belles performances avec les Robins intéresseront beaucoup Chelsea du fait que les dirigeants des Blues cherchaient un successeur à l'écossais Ian Porterfield. Et là pour sa première année en Premier league en tant qu'entraîneur il emmènera le club londonien à une piètre quatorzième position finale acquise à neuf points du premier relégable mais réussira à atteindre la finale de la Cup que les Blues perdront 4-0 contre Manchester United qui réalisait à cette occasion un doublé coupe-championnat et qaulifiait de ce coup là Chelsea pour la prochaine coupe des Coupes. A préciser tout de même qu'à Chelsea il gardera aussi sa casquette d'entraîneur-joueur ce qui l'amènera malgré ses 36 ans à prendre part lors de la saison 93/94 à 24 rencontres toutes compétitions confondues dont 19 en championnat avec un but de marqué.
Sa seconde année aux commandes des Blues verra ces derniers terminer au onzième rang de la Premier League avec comme l'exercice précédent neuf points d'avance sur le premier relégable et cette fois-ci ce ne sera pas en Cup que les londoniens effectueront un beau parcours mais en coupe des Coupes puisqu'ils atteindront les demi-finales qu'ils perdront 4-3 score cumulé contre le Real Saragosse, futur vainqueur de l'épreuve, ( défaite 3-0 en Espagne et victoire 3-1 à domicile ). A titre personnel il passera plus de temps sur son banc de touche que sur la pelouse ce qui lui vaudra à ne totaliser que quinze matchs toutes compétitions confondues ( douze en championnat et trois en Europe ).
Cette saison 94/95 sera la dernière de sa carrière puisque Hoddle décidera durant l'été 1995 de mettre un terme à sa carrière à l'approche de ses 38 ans pour se consacrer uniquement à sa fonction d'entraîneur.
 
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Sélection : 53

Suite à ses belles prestations avec Tottenham après le retour du club londonien en First Division en 1978 Hoddle sera appelé en équipe nationale d'Angleterre en Novembre 1979 par le sélectionneur Ron Greenwood pour affronter la Bulgarie ( victoire 2-0 ) lors d'un match qualificatif pour l'Euro 1980 et profitera même de cette occasion pour inscrire son tout premier but sous la tunique anglaise.
Quelques mois après sa première cape il sera présent en Italie aux côtés de Ray Clemence, Ray Wilkins, Kevin Keegan, Trevor Brooking, Tony Woodcock, Peter Shilton, Terry McDermott, Ray Kennedy et Paul Mariner pour ne citer qu'eux pour disputer l'Euro 1980. Et pour sa première grande compétition internationale il ne jouera qu'une seule rencontre du premier tour où les Three Lions se feront éliminer d'entrée de jeu suite à leur troisième place finale acquise dans le groupe 2 derrière la Belgique et l'Italie et devant l'Espagne.
Deux ans plus tard il sera également présent en Espagne pour disputer la coupe du monde où il prendra part à deux matchs lui valant ainsi de participer au parcours des Three Lions jusqu'au second tour où ils finiront deuxièmes du groupe B derrière l'Allemagne de l'Ouest et devant l'Espagne après avoir fini premiers du 4 lors du premier tour devant la France, la Tchécoslovaquie et le Koweit.
Le joueur de Tottenham ratera l'Euro 1984 organisé en France pour non qualification de son pays mais en 1986 il sera bien présent au Mexique pour disputer sa seconde coupe du monde durant laquelle il sera dans la peau d'un titulaire. Et le parcours des anglais pendant cette compétition sera plus qu'honorable avec une deuxième place finale acquise dans le groupe F lors du premier tour ( derrière le Maroc et devant la Pologne et le Portugal ), un huitième de finale gagnant contre le Paraguay ( victoire 3-0 ) et une élimination en quarts contre le futur vainqueur de l'épreuve, l'Argentine, suite à une défaite 2-1 qui sera marquée par un but de la main de Diego Maradona ( la main de Dieu ) validé à tort par l'arbitre et un but du prodige argentin sur une action individuelle où il dribblera l'ensemble de la défense anglaise, gardien y compris, avant de marquer. La grande satisfaction des Three Lions à l'issue du tournoi sera que son attaquant Gary Lineker terminera comme le meilleur buteur de la coupe du monde avec six réalisations devant le trio Maradona-Emilio Butragueno-Careca ( 5 ) et le quatuor Preben Elkjaer Larsen-Alessandro Altobelli-Igor Belanov-Jorge Valdano ( 4 ).
En 1988 après sa belle première année à Monaco il ralliera l'Allemagne de l'Ouest pour disputer l'Euro où l'Angleterre terminera bonne dernière du groupe 2 lors du premier tour derrière l'URSS, les Pays-Bas et l'Irlande du Nord avec zéro point. Et la défaite 3-1 contre l'URSS sera sa dernière sélection avec les Three Lions bloqaunt ainsi son compteur à 53 capes pour huit burs de marqués.
 
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RECONVERSION :

Après avoir arrêté sa carrière de joueur Hoddle effectuera sa première année uniquement en tant que coach principal avec Chelsea après deux saisons en tant qu'entraîneur-joueur. Et là malgré les renforts du néerlandais Ruud Gullit et du gallois Mark Hughes les Blues ne feront pas mieux qu'une onzième place finale en Premier League ( à douze points du premier relégable et à treize d'une qualification européenne ) mais par contre ils réaliseront un beau parcours en Cup en allant jusqu'en demi-finales qu'ils perdront 2-1 contre Manchester United, futur vainqueur de l'épreuve.

Après Chelsea l'ancien joueur de Monaco sera choisi par la Fédération Anglaise pour succéder à Terry Venables à la tête de l'équipe nationale. Et aussitôt aux commandes des Three Lions il engagera une guérisseuse nommée Eileen Drewery au sein de son équipe technique ce qui lui vaudra de nombreuses critiques pour cette approche non-conformiste de la préparation de la sélection nationale en dehors des terrains. Alors pour se défendre Hoddle soutiendra qu'elle tenait un rôle de " responsable du courrier du coeur " mais pendant la coupe du monde en 1998 organisée en France la presse suggèrera que la guérisseuse influençait Hoddle dans sa composition d'équipe. Finalement les Three Lions n'iront pas plus loin que les huitièmes de finale suite à une séance de tirs aux buts perdue contre l'Argentine après un 2-2 final après prolongations tout en précisant qu'ils avaient fini deuxièmes du groupe G lors du premier tour derrière la Roumanie et devant la Colombie et la Tunisie. Après la compétition le journal personnel tenu par Hoddle, dans lequel il décrivait sa version des évènements survenus lors de cette coupe du monde ( sa croyance au sujet des guérisseurs et la réaction violente de Paul Gascoigne après l'annonce de sa non-sélection ), sera publié ce qui lui vaudra d'être victime de nombreuses critiques et une énorme polémique dans les médias.
Ensuite il n'arrangera pas sa côte d'amour lorsqu'il déclarera dans une interview accordée au Times que les handicapés et d'autres étaient punis pour leurs pêchés dans une ancienne vie et qu'il était pour la réincarnation. Et là suite à ses commentaires des politiciens très importants dont le Ministre des Sports ainsi que le Premier Ministre le critiqueront publiquement mais ça ne pertubera pas le sélectionneur anglis puisque ce dernier dira qu'il ne prévoyait pas de démissionner tout en précisant que ses paroles avaient été mal interprétées et démontrera en même temps qu'il était engagé auprès d'organisations qui aidaient les handicapés. Finalement la Fédération d'Angleterre de Football mettra fin à cette triste affaire en licenciant Hoddle en Janvier 1999 et cette décision sera bien accueillie par les représentants des associations de défense des handicapés.

Pour se remettre de cette pénible affaire il prendra une année sabbatique avant de revenir sur le devant de la scène footballistique en devenant le nouvel entraîneur de Southampton en Janvier 2000. Et là il réussira à assurer le maintien des Saints en Premier League après avoir arraché une quinzième place finale à onze points du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 45 derrière Watford ( 35 ), le duo Bradford City-Sheffield Wednesday ( 38 ) et Derby County ( 44 ) ) et défenses ( 62 derrière Watford ( 77 ), Wimbledon ( 74 ), Sheffield Wednesday ( 70 ) et Bradford City ( 68 ) ).

Pour la saison 00/01 il sera toujours aux commandes de Southampton et là les Saints réaliseront une année correcte en étant présent en milieu de tableau en étant assez éloigné de la zone de relégation. Mais finalement il ne terminera pas la saison avec les Rouges, Blancs et Noirs puisqu'au mois de Mars 2001 il décidera d'accepter de rejoindre son club formateur, Tottenham, afin de succéder à George Graham après un intérim de David Pleat. Et là avec sept rencontres de Premier League il classera les Spurs à une douzième position finale acquise à quinze points du premier relégable et à douze d'une qualification européenne.
Pour sa première année complète en tant que coach des Spurs l'ancien de l'AS Monaco verra ses dirigeants recrutaient des joueurs expérimentés comme Teddy Sheringham, Gustavo Poyet et Christian Ziege entre autres. Et de ce fait Tottenham atteindra la finale de la coupe de la Ligue que le club perdra 2-1 contre Blackburn Rovers puis se fera sortir en quarts de la Cup ( perdu 4-0 contre Chelsea, futur finaliste ) mais le résultat en Premier League sera jugé décevant suite à une neuvième position finale acquise à 21 longueurs du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à quatorze de la coupe UEFA.
Pour la saison 02/03 la direction des Spurs remettra la main au portefeuille en faisant signer Milenko Acimovic, Jamie Redknapp et Robbie Keane mais le club londonien restera coincé en milieu de tableau et plus précisément au dixième rang à 17 points du tour préliminaire de la Ligue des Champions et à dix de la coupe UEFA tout en ayant la troisième défense la plus perméable avec 62 buts d'encaissés derrière le duo West Bromwich Albion-Sunderland ( 65 ).
Pendant l'été 2003 Hoddle verra débarquer à Tottenham Helder Postiga, Bobby Zamora et Frédéric Kanouté mais même avec ce nouvel effort financier l'ancien entraîneur-joueur de Chelsea n'ira pas plus loin que Septembre 2003 car après six rencontres de Premier League il se fera limoger après un début de championnat assez difficile.

Durant l'été 2004 il postulera pour remplacer le sélectionneur de l'équipe de France, Jacques Santini, mais finalement ce sera Raymond Domenech qui sera choisi par la Fédération Française pour diriger les Bleus.
Ensuite malgré des rumeurs d'un possible retour à Southampton il s'engagera en Décembre 2004 avec Wolverhampton, club de seconde division, qui tentait de retrouver la Premier League illico-presto après l'avoir quittée à l'issue de la saison 03/04. Finalement en une année et demie de présence chez les Wolves il ne réussira pas à accéder à l'élite anglaise du fait qu'il n'arrachera que la neuvième place en 04/05 ( à sept points d'une qualification pour les barrages de promotion ) et la septième en 05/06 ( à huit points des barrages ). Alors il sera fortement critiqué par les supporters et sera également en désaccord avec les dirigeants de Wolverhampton ce qui l'amènera à démissionner en Juillet 2006.

Après son départ des Wolves la presse indiquera qu'il faisait parti des candidats au poste de sélectionneur de l'équipe nationale de la Jamaïque mais il n'y aura rien de concret car ce sera Bora Milutinovic qui sera choisi pour prendre les commandes des Reggae Boyz.

Ensuite en 2008 il déclarera avoir refusé plusieurs offres de clubs pour mettre en place un projet d'école de football, The Glenn Hoddle Academy. Cette dernière sera située à Jerez dans le Sud de l'Espagne et son but sera de donner une nouvelle chance à de jeunes joueurs anglais non retenus par leus clubs à l'issue de leur formation.
En parallèle de son école Hoddle travaillera pour la chaîne sportive BT Sport et en Octobre 2018, le jour de ses 61 ans, alors qu'il était en studio il sera victime d'une crise cardiaque et devra son salut grâce à l'intervention rapide d'un employé de BT Sport en utilisant un défibrilateur.

PALMARES :

-1981 : Vainqueur de la coupe d'Angleterre ( Tottenham ).
-1982 : Vainqueur de la coupe d'Angleterre et finaliste de la coupe de la Ligue ( Tottenham ).
-1984 : Vainqueur de la coupe UEFA ( Tottenham ).
-1987 : Finaliste de la coupe d'Angleterre ( Tottenham ).
-1988 : Champion de France ( Monaco ).
-1989 : Finaliste de la coupe de France ( Monaco ).
-1994 : Finaliste de la coupe d'Angleterre ( Chelsea ).

BILAN DE CARRIERE :

-1975 à 1987 : Tottenham ( Angleterre ) 379 matchs joués pour 88 buts de marqués.
-1987 à 1991 : Monaco ( France ) 66 matchs joués pour 22 buts de marqués.
-1991 à 1993 : Swindon Town ( Angleterre ) 64 matchs joués pour un but de marqué.
-1993 à 1995 : Chelsea ( Angleterre ) 31 matchs joués pour un but de marqué.
 
 
 
 


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#Posté le mercredi 30 mars 2022 12:57

Modifié le mercredi 30 mars 2022 13:15

SOREN LERBY

 
Sören Lerby aura été l'un des meilleurs joueurs danois de sa génération du fait qu'il sera durant sa carrière un milieu de terrain infatigable et polyvalent au point de le comparer à un marathonien. Arrivé comme un parfait inconnu de son Danemark natal il se révèlera à l'Ajax Amsterdam avec lequel il remportera cinq titres de champion des Pays-Bas et deux coupes nationales. Ensuite il tentera une expérience en Allemagne sous la tunique du Bayern Munich où il y deviendra rapidement indispensable tout en étoffant son palmarès de deux titres de Bundesliga et d'une coupe nationale. Après un passage mitigé à monaco il effectuera un retour aux Pays-Bas en rejoignant le PSV Eindhoven où dès sa première année il s'installera sur le toit de l'Europe en gagnant la coupe des Champions et sans oublier qu'il rajoutera également à son palamrès deux autres titres d'Eredivisie et trois coupes nationales. En un mot une grande carrière pour ce danois totalement inconnu à son arrivée à Amsterdam.
 
SOREN LERBY
Sören Lerby est né en 1958 à Copenhague au Danemark. Passionné de ballon rond grâce à son père Kaj ( ancien joueur passé par le club amateur de Boldklubben 1960 basé dans la capitale danoise et ex-membre de la sélection U21 du Danemark ) il prendra rapidement une licence de jeune footeux pour apprendre tous les rudiments footballistiques pour devenir un milieu de terrain polyvalent pouvant aussi bien évoluer en récupérateur qu'en relayeur. Alors il gravira les échelons des équipes de jeunes dans différents clubs de sa ville natale comme le B 1903 à ses débuts puis Taastrup IK avant de rejoindre Fremad Armager où il y fera la connaissance d'un certain Frank Arnesen qui fera sans le savoir partie intégrante de son futur. Et ses qualités de joueur infatigable et sa polyvalence, qui lui permettait d'être le premier défenseur et le premier attaquant, lui permettront de débuter en équipe première au cours de la saison 73/74 alors qu'il approchait seulement de ses seize ans. Et là ses débuts en senior le verront s'entendre à merveille avec un autre jeune du club copenhaguois, Frank Arnesen, ce qui amènera ce duo prometteur à participer activement à l'accession de son équipe au sein de l'élite danoise accompagnant ainsi le B 93 Copenhague, Vanlose IF, le B 1909 Odense et Esbjerg fB.
Et voilà qu'à seize ans et demi il allait fouler les pelouses du championnat de Danemark au sein duquel il totalisera treize rencontres pour trois buts de marqués ce qui lui vaudra de prendre part au maintien du promu copenhaguois acquis par une treizième place finale sur seize à quatre longueurs du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 54 ex-aequo avec Vanlose IF et derrière le B 1909 Odense ( 78 ), Slagelse B&I ( 58 ) et BK 01 Nykobing ( 55 ) ).
Et là ses belles prestations ainsi que celles de son compère Arnesen seront remarquées par le grand club néerlandais qu'était l'Ajax Amsterdam qui avait remporté les coupes des Champions 1971, 1972 et 1973 avec des éléments remarquables tels que Ruud Krol, Wim Suurbier, Johan Cruyff, Johan Neeskens et Arie Haan pour ne citer qu'eux.
Alors avec la perspective de passer professionnel avec le club batave le jeune danois de 17 ans n'hésitera pas à quitter aussi jeune son pays natal et ce choix avait été acté aussi par la politique de la Fédération Danoise de Football qui voulait rester ancrer dans l'amateurisme ( le professionnalisme entrera en vigueur en 1978 ). Et en s'engageant en faveur des Lanciers Lerby et Arnesen ne seront pas les premiers danois à porter la tunique du club amsterdamois puisque Tom Sondergaard aura été le tout premier après une brève aventure d'une année lors de la saison 69/70. Et après leur transfert l'Ajax continuera la filière danoise ce qui lui vaudra de voir évoluer sous sa tunique des grands joueurs comme Henning Jensen, Jesper Olsen, Jan Molby, Jesper Gronkjaer, Michael Laudrup, Ole Tobiasen, Brian Laudrup, Michael Krohn-Dehli, Christian Eriksen et Lasse Schône pour ne citer qu'eux.
A son arrivée aux Pays-Bas son adaptation se passera sans trop de difficultés grâce à la proximité culturelle, linguistique et géographique qu'il y avait entre le Danemark et le pays qu'il allait apprendre à connaître. A préciser qu'en quittant son pays natal le jeune Lerby décidera de jouer sans protège-tibias et avec les chaussettes baissées pour que sa mère puisse le reconnaître à la télévision du fait qu'elle avait une mauvaise vue.
Au niveau footballistique le coach Rinus Michels, qui effectuait son retour sur le banc de touche de l'Ajax après son passage au FC Barcelone de quatre saisons, le laissera s'acclimater tranquillement à l'effectif amsterdamois aux côtés de joueurs expérimentés tels que Piet Schrijvers, Heinz Stuy, Wim Suurbier, Barry Hulshoff, Ruud Krol, Gerrie Mühren et Ruud Geels entre autres. Au départ de la saison 75/76 ce sera de loin qu'il verra les Lanciers se faire éliminer en huitièmes de finale de la coupe UEFA par Levski Sofia ( défaite aux tirs aux buts après un 3-3 score cumulé ( chaque équipe avait gagné 2-1 à domicile ) ) et en quarts de la coupe nationale ( défaite 3-0 contre PEC Zwolle ). Finalement Michels le lancera dans le grand bain du championnat néerlandais à la mi-Avril 1976 pour affronter Go Ahead Eagles ( victoire 4-1 ) et sa prestation sera appréciée par son entraîneur ce qui lui vaudra de rajouter sept autres rencontres d'Eredivisie à son compteur sans oublier de préciser qu'il en profitera pour inscrire ses trois premiers buts à ce niveau. Ses statistiques enregistrées en fin de saison lui permettront de prendre part à la troisième place finale acquise à trois longueurs du PSV Eindhoven et à deux du Feyenoord tout en ayant la troisième attaque ( 74 derrière le PSV ( 89 ) et Feyenoord ( 88 ) ) et la quatrième défense ( 38 ex-aequo avec Nimègue et derrière le PSV ( 27 ), Twente ( 32 ) et Roda ( 36 ) ).
L'arrivée de Tomislav Ivic sur le banc de touche ajacide sera bénéfique pour le copenhaguois puisque le technicien yougoslave le fera jouer un peu plus du fait qu'il était tombé sous le charme du jeune danois de 18 ans. Et là les qualités de leader, d'engagement, de lecture du jeu et d'abattage de Sören seront très appréciées dans l'entrejeu amsterdamois où son physique ( 1m84 pour 82 kg ) en imposera. Et avec seize matchs pour trois buts d'inscrits le natif de Copenhague étoffera son palmarès d'une première ligne après que l'Ajax ait conquis l'Eredivisie avec cinq points d'avance sur le tenant du titre, le PSV Eindhoven, tout en ayant la quatrième attaque ( 62 derrière Alkmaar ( 75 ), Feyenoord ( 65 ) et le PSV ( 64 ) ) et la défense la moins friable avec seulement 26 buts d'encaissés. A préciser que lors de sa deuxième année chez les Lanciers il découvrira les joutes européennes en disputant le premier tour de la coupe UEFA où lui et ses partenaires s'inclineront 2-1 score cumulé contre Manchester United ( victoire 1-0 à domicile et défaite 2-0 en Angleterre ).
Pour la saison 77/78 le milieu scandinave sera encore l'un des pions essentiels d'Ivic ce qui l'amènera à participer à la perte du titre national avec 22 présences pour trois buts de marqués. Et avant de terminer dauphin du PSV ( à quatre points tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 85 buts d'inscrits et la quatrième défense ( 36 derrière le PSV ( 21 ), Alkmaar ( 30 ), Twente ( 32 ) et le Sparta Rotterdam ( 33 ) ) ) l'ancien de Fremad Amager disputera sa première coupe des Champions où les Lanciers atteindront les quarts de finale qu'ils perdront aux tirs aux buts contre la Juventus de Turin après un 2-2 score cumulé ( chaque équipe avait fait 1-1 à domicile ). A préciser que le danois aurait pu inscrire un second trophée d'affilée à son palmarès du fait que les Lanciers s'inclineront 1-0 en finale de la coupe des Pays-bas contre AZ Alkmaar.
La saison 78/79 sera énorme pour Lerby du fait qu'il va se découvrir des talents de buteur au point de terminer l'année avec 18 buts de marqués toutes compétitions confondues dont seize en 33 matchs de championnat. Et là le danois franchira vraiment cette année 78/79 un cap car en plus d'être omniprésent dans le système de jeu ajacide il sera devenu l'une des armes les plus efficaces des Lanciers devant le but adverse au même titre que les attaquants Tscheu La Ling, Ray Clarke et voire son compère Arnesen qui était plus offensif que lui. Et collectivement sa quatrième année ajacide sera également fabuleuse puisque l'Ajax réalisera un fabuleux doublé coupe-championnat conquis par une victoire 3-0 en finale de la coupe nationale contre Twente et aux trois points d'avance en Eredivisie sur Feyenoord tout en ayant la meilleure attaque avec 93 buts de marqués et la troisième défense avec 31 buts d'encaissés derrière Feyenoord ( 19 ) et le PSV ( 23 ). A préciser que pour sa troisième campagne européenne il atteindra les huitièmes de finale de la coupe UEFA que les amsterdamois perdront 4-3 score cumulé contre Budapest Honved ( défaite 4-1 en Hongrie et victoire 2-0 à domicile ).
Et la saison 79/80 sera du même calibre que la précédente puisque Lerby sera encore un énorme danger devant le but adverse au point d'inscrire vingt buts toutes compétitions confondues dont dix en trente matchs de première division néerlandaise. Et en plus de finir comme le meilleur buteur des Lanciers le milieu danois connaîtra l'un des meilleurs moments de sa carrière en terminant comme la meilleure gâchette de la coupe des Champions avec dix réalisations validées en huit rencontres. Un fabuleux exploit pour le danois polyvalent car pour être le buteur le plus efficace de la plus prestigieuse des coupes européennes il avait tout de même devancé des attaquants confirmés comme le duo Horst Hrubesch et son équipier Ton Blanker ( 7 ), Sotiris Kaiafas ( 6 ), ses deux partenaires Arnesen et Krol ( 4 ) et une troupe formée de Hartmut Pelka, John Robertson, Francis Piasecki, Santillana, Trevor Francis, Ian Bowyer, Carlos Bianchi et Laurie Cunningham ( 3 ) pour ne citer qu'eux. Et collectivement ce sera une nouvelle belle saison car après que l'Ajax ait atteint les demi-finales de la coupe des Champions ( perdue 2-1 score cumulé contre le tenant et futur vainqueur de l'épreuve, Nottingham Forest, ( défaite 2-0 en Angleterre et victoire 1-0 à domicile ) ) le club ajacide conservera son titre national avec cette fois-ci trois points d'avance sur AZ Alkmaar ( tout en ayant la meilleure attaque avec 77 buts de marqués à égalité avec Alkmaar et la deuxième défense la plus imperméable ( 36 ex-aequo avec Feyenoord et derrière Utrecht ( 35 ) ) et aurait même pu réaliser un second doublé coupe-championnat consécutif s'il ne se serait pas incliné en finale de la coupe nationale contre Feyenoord sur le score de 3-1.
Depuis son arrivée à l'Ajax Sören n'avait eu affaire qu'à un seul capitaine en la personne de l'emblématique Krol mais lorsque ce dernier quittera le club ajacide le coach Léo Beenhakker décidera de confier le capitanat à son compatriote Arnesen pour la saison 80/81. Et là sous les ordres d'un nouveau leader l'année des Lanciers ne sera pas trop époustouflante avec une élimination dès les huitièmes de finale de la coupe des Champions par le Bayern Munich ( défaite 5-1 en Allemagne et victoire 2-1 à domicile ), un changement d'entraîneur en cours de saison ( Aad de Mos en lieu et place de Beenhakker ), la perte du titre national avec douze points de retard sur l'AZ Alkmaar ( tout en ayant la seconde attaque ( 88 derrière le champion ( 101 ) ) ) et l'impossibilité de rajouter un trophée à leur palmarès suite à leur défaite 3-1 en finale de la coupe des Pays-Bas contre Alkmaar. Et même en perdant la finale de la coupe nationale Lerby et ses coéquipiers seront quand même qualifiés pour la prochaine coupe des Coupes du fait que l'AZ Alkmaar devait disputer la coupe des Champions. A titre personnel Lerby ne sera pas aussi efficace que les deux saisons précédentes mais réussira quand même à trouver le chemin des filets adverses à onze reprises toutes compétitions confondues dont dix en 33 matchs d'Eredivisie tout en précisant qu'en coupe des Champions il ne marquera qu'un tout petit but par rapport aux dix de l'édition passée.
Après le départ d'Arnesen à Valence CF le nouvel entraîneur des Lanciers, Kurt Linder, décidera de donner le brassard de capitaine à Lerby du fait qu'il faisait parti des plus anciens de l'effectif ajacide alors qu'il n'avait que 23 ans. A préciser que même s'il avait perdu son comparse Arnesen le nouveau capitaine de l'Ajax ne sera pas tout seul comme danois qu'au sein du groupe des Lanciers on pouvait y trouver Sten Ziegler ( présent depuis l'été 1980 ) et Jesper Olsen, fraîchement recruté.
Et là " Captain Lerby " et sa troupe ( Piet Schrijvers, Edo Ophof, Keje Molenaar, Pete BoeveFrank Rijkaard, Gerald Vanenburg, Wim Jansen, Dick Schoenaker, Jesper Olsen, Wim Kieft, La Ling et sans oublier la légende ajacide Johan Cruyff qui débarquera en Décembre 1981 ) se feront éliminer dès le premier tour de la coupe des Coupes par Tottenham ( deux défaites par 3-1 et 3-0 ) et en huitièmes de finale de la coupe nationale ( défaite 1-0 ) mais termineront la saison 81/82 en beauté en s'adjugeant le championnat néerlandais avec cinq points d'avance sur le PSV  tout en aaynt l'attaque la plus prolifique avec 117 buts de marqués et la cinquième défense ( 42 derrière le duo PSV-Utrecht ( 38 ), Alkmaar ( 40 ) et HFC Harlem ( 41 ) ). A titre personnel Sören sera égal à lui-même en étant omniprésent durant toute l'année et en inscrivant quelques buts comme à son habitude et plus précisément dix toutes compétitions confondues dont neuf en trente matchs de championnat.
Sa deuxième année comme capitaine sera encore plus réussie car malgré l'élimination dès le premier tour de la coupe des Champions par le Celtic Glasgow ( 2-2 en Ecosse et défaite 2-1 à domicile ) l'Ajax réalisera une saison 82/83 parfaite avec un joli doublé coupe-championnat à la clé. Ces deux titres seront actés par une victoire en finale de coupe nationale contre Nimègue ( deux victoires par 3-1 ) et grâce aux quatre points d'avance sur Feyenoord tout en ayant la meilleure attaque avec 106 buts et la quatrième défense ( 41 derrière le PSV ( 34 ), Feyenoord ( 39 ) et Alkmaar ( 40 ) ). A titre personnel le capitaine des Lanciers sera l'auteur d'une très bonne année en étant une nouvelle fois assez efficace du fait qu'il marquera quatorze buts toutes compétitions confondues dont onze en 34 matchs d'Eredivisie.

Après huit années de bons et loyaux services le danois décidera de donner un nouvel élan à sa carrière en acceptant de dire oui à la proposition du grand club allemand qu'était le Bayern Munich du fait que ce dernier misait sur le capitaine ajacide pour compenser le départ à la retraite de son capitaine Paul Breitner.

N.B :

Lorsque le Bayern s'intéressera à Lerby pour remplacer Breitner l'entraîneur du club allemand lors de la saison 82/83, Pal Csernai, voulait le revoir jouer avant de le faire signer mais lors de ce match le danoir sera inexistant pendant 90 minutes. Et de ce fait Csernai sera contre le transfert du joueur de l'Ajax mais le président du club bavarois ira contre la décision de son coach en faisant signer le scandinave. Ce sera sûrement à cause du choix de son président que Csernai décidera de quitter Munich.
 
SOREN LERBY
SOREN LERBY
Et en quittant le club amsterdamois qui l'avait révélé sur la scène footballistique sur le plan national et européen le copenhaguois entrait dans le Club des Cent ( groupe contenant les footballeurs ayant disputé au moins cent matchs officiels avec l'équipe première de l'Ajax Amsterdam ) et aujourd'hui il se trouve à la 31ème position du classement avec 269 matchs toutes compétitions confondues derrière son comatriote Lasse Schöne ( 29ème avec 279 rencontres ) et devant son vieux compère Frank Arnesen ( 53ème avec 209 matchs ). Et après son départ de chez les Lanciers il restera durant de longues années le joueur étranger à avoir disputé le plus de matchs sous la tunique blanche et rouge avant d'être détrôné par son compatriote Lasse Schöne en 2019 avec 286 rencontres. Normalement aujourd'hui Lerby est toujours en seconde position derrière Schöne et suivi du finlandais Jari Litmanen ( 255 matchs ) et du belge Jan Vertonghen ( 220 matchs ). Et à préciser tout de même que dans son rôle de premier défenseur et de premier attaquant le danois aura été un élément très efficace devant le but adverse en inscrivant 92 buts toutes compétitions confondues dont 66 en 206 matchs d'Eredivisie et sans oublier les treize en 19 rencontres de coupe des Champions.
Et en débarquant en Bavière dans la peau d'un joueur très expérimenté malgré ses 25 ans il rejoignait un effectif très compétitif au sein duquel on pouvait y trouver des éléments talentueux tels que Norbert Natchtweih, Klaus Augenthaler, Wolfgang Grobe, Hans Pflügler, Bertram Beierlorzer, Wolfgang Dremmler, les frères Rummenigge ( Michael et Karl-Heinz ), Bernd Dürnberger, Wolfgang Kraus, Reinhold Mathy, Dieter Hoeness, Kalle del'Haye et le belge Jean-Marie Pfaff pour ne citer qu'eux. Et d'entrée de jeu le coach Udo Lattek fera de l'ancien Lancier l'un de ses titulaires indiscutables ce qui l'amènera à terminer comme l'un des Rouges et Blancs les plus utilisés avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( dont trente en Bundesliga avec trois buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe d'Europe et celui en coupe nationale ) à égalité avec K-H Rummenigge et derrière les duos Augenthaler-Dürnberger ( 45 ) et Pfaff-M-Rummenigge (44 ). Et pour sa première année d'adaptation au football allemand l'ancien capitaine ajacide étoffera son palmarès de la coupe d'Allemagne conquise contre le Borussia Mönchengladbach ( aux tirs aux buts après un 1-1 final après prolongations ) après avoir atteint les huitièmes de finale de la coupe UEFA ( perdu 2-1 score cumulé contre Tottenham, futur vainqueur de l'épreuve, ( victoire 1-0 à domicile et défaite 2-0 en Angleterre ) ) et fini quatrième de la Bundesliga à une longueur du trio VFB Stuttgart-Hambourg-Borussia Mönchengladbach tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 84 buts de marqués et la troisième défense avec 41 buts d'encaissés derrière Stuttgart ( 33 ) et Hambourg ( 36 ).
Familiarisé avec son équipe et surtout avec le football germanique le milieu danois réalisera une saison 84/85 parfaite en terminant comme le septième joueur le plus utilisé par Lattek avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( derrière Norbert Eder ( 48 ), Augenthaler ( 46 ), Lothar Matthäus ( 44 ) et le duo Holger Willmer-Roland Wohlfarth ( 42 ) ) et le troisième meilleur buteur avec treize réalisations dont onze en championnat ( derrière Wohlfarth ( 19 ) et Matthäus ( 17 ) tout en devançant Dieter Hoeness ( 12 ). Et collectivement ce sera une fabuleuse année avec une demi-finale de coupe des Coupes ( perdue 3-1 score cumulé contre Everton, futur vainqueur de l'épreuve, ( 0-0 à domicile et défaite 3-1 en Angleterre ) ), une finale de coupe nationale ( perdue 2-1 contre le Bayer Uerdingen ) et surtout l'acquisition du championnat avec quatre points d'avance sur le Werder Brême tout en ayant la seconde attaque prolifique ( 79 à égalité avec Stuttgart et derrière le Werder Brême ( 87 ) ) et la défense la moins friable avec seulement 38 buts d'encaissés.
La saison 85/86 sera magnifique car après avoir atteint les quarts de finale de la coupe des Champions (perdu 3-2 score cumulé contre Anderlecht ( victoire 2-1 à domicile et défaite 2-0 en Belgique ) ) le club bavarois réalisera un beau doublé coupe-championnat conquis par une victoire 5-2 contre Stuttgart en finale de la coupe d'Allemagne et une meilleure différence de buts en Bundesliga par rapport au Werder Brême ( +51 contre +42 ) tout en ayant la seconde attaque avec 82 buts de marqués à une longueur de son dauphin et la meilleure défense avec 31 buts d'encaissés. A titre personnel l'ancien capitaine de l'Ajax encore indispensable au Bayern en accumulant 44 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 31 en championnat avec huit buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) ce qui fera de lui le troisième joueur le plus utilisé derrière Hans Pflügler ( 47 ) et Norbert Eder ( 46 ).

N.B :

A préciser que du fait que le danois était important dans le système de jeu du Bayern qu'il se dédoublera pour jouer deux matchs le même jour en Novembre 1985. Le premier se déroulera à Dublin pour une rencontre éliminatoire contre l'Eire disputée dans l'après-midi avec sa sélection nationale dirigée par l'allemand Sepp Piontek. Et lorsque le Danemark mènera 3-1 le joueur du Bayern sortira à la 59ème minute puis prendra une douche vite fait avant de rejoindre l'aéroport de Dublin pour prendre un avion direction Bochum afin d'arriver à temps pour pouvoir disputer le huitième de finale de la coupe d'Allemagne contre le VFL Bochum. Il arrivera à temps mais le coach Lattek décidera de le laisser sur le banc de touche mais le fera entrer après la mi-temps dès la 46ème minute. Il sera présent sur le terrain plus d'une heure du fait qu'une prolongation se jouera au terme de laquelle les deux clubs ne parviendront pas à se départager ( 1-1 ). Les bavarois se qualifieront finalement suite à un match d'appui gagné 2-0.
 
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Après trois superbes années en Bavière le scandinave décidera d'aller découvrir un nouveau championnat en acceptant l'offre que lui faisait le club français de l'AS Monaco où il allait pouvoir travailler avec l'entraîneur roumain Stefan Kovacs. Et ce dernier comptait énormément sur la grande expérience de l'ancien bavarois et sur celle de son compatriote Sören Busk pour emmener dans leur élan le reste de l'effectif monégasque au sein duquel on pouvait y trouver des bonnes individualités comme Jean-Luc Ettori, Luc Sonor, Manuel Amoros, Dominique Bijotat, Claude Puel, Marcel Dib, Jean-Philippe Rohr, Jean-Marc Ferratge, Daniel Bravo, Youssouf Fofana, Bruno Bellone et Omar Da Fonseca pour ne citer qu'eux. Mais son expérience sur le Rocher sera plus que difficile car à cause d'un début de saison 86/87 très laborieux il se fera plus remarquer par son côté caractériel que celui d'être le leader de l'équipe de la Principauté. Du fait qu'il était connu pour sa forte personnalité et de son refus total de la défaite les mauvais résultats de l'ASM amèneront le danois à avoir des coups de gueule spectaculaires qui auront comme cible le football français en général jusqu'à ses propres coéquipiers. Au niveau de ses prestations il sera bien présent en étant le patron de Monaco en multipliant les rôles que ce soit à la récupération et à la création. Ce sera beaucoup grâce à lui que les joueurs du Rocher redresseront la situation au point de finir au cinquième rang de l'élite française à huit points du champion bordelais et à deux d'une qualification européenne tout en aaynt l'une des meilleures défenses ( 33 à égalité avec Marseille et le PSG et derrière Bordeaux ( 27 ) et le trio Toulouse-Auxerre-Metz ( 32 ) ). Et même en finissant la saison comme le dixième monégasque le plus utilisé avec 31 matchs toutes compétitions confondues ( dont 27 en D1 avec trois buts de marqués sans oublier celui qu'il inscrira en coupe nationale ) il sera très déçu par son aventure dans l'Hexagone car il ne s'attendait pas à vivre des moments aussi durs sur le plan sportif et également humain.
 
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Afin d'oublier son année mitigée en Principauté il décidera de retourner aux Pays-Bas quatre ans après avoir quitté l'Ajax mais cette fois-ci il s'engagera en faveur de l'un des plus grands rivaux du club amsterdamois qu'était le PSV Eindhoven, champion néerlandais les deux saisons précédentes. Les dirigeants eindhovenois misaient sur l'ancien bavarois pour compenser le départ de Ruud Gullit au Milan AC et là le danois s'en tirera à merveille puisqu'il deviendra rapidement l'une des pièces maîtresses des Fermiers au point de terminer comme le septième joueur le plus utilisé par Guus Hiddink avec quarante matchs toutes compétitions confondues ( dont trente en Eredivisie ) à égalité avec Eric Gerets et derrière Jan Heintze-Gerald Vanenburg ( 44 ), Hans van Breukelen ( 43 ) Wim Kieft ( 42 ) et le duo Ronald Koeman-Ivan Nielsen ( 41 ). Et ses neuf buts inscrits en championnat ainsi que les deux en coupes ( un en Europe et un en coupe nationale ) lui permettront de finir comme le quatrième meilleur buetur du PSV ex-aequo avec Vanenburg derrière Wim Kieft ( 30 ), R.Koeman ( 22 ) et Hans Gillhaus ( 18 ). Un retour triomphant dans son pays d'adoption pour l'ancien Lancier. Et collectiveemnt au sein d'un effectif de qualité ( Hans van Breukelen, Ronald Koeman, Addick Koot, Eric Gerets, Berry van Aerle, Willy van de Kerkhof, Gerald Vanenburg, Wim Kieft, Hans Gillhaus et ses compatriotes Ivan Nielsen, Jan Heintze et Frank Arnesen ) l'ancien monégasque inscrira son nom dans l'histoire du club d'Eindhoven qui remportera pour la première fois la coupe des Champions aux dépens de Benfica ( aux tirs aux buts après un 0-0 final après prolongations tout en précisant que le danois réussira son tir au but ) après avoir éliminé aux tours précédents Galatasaray, le Rapid Vienne, Bordeaux et le Real Madrid. A préciser que le parcours du PSV pour atteindre le Saint Graal restera dans les records de la compétition européenne du fait que le club eindhovenois avait seulement enregistré trois victoires dont aucune à partir des quarts de finale du fait qu'il éliminera Bordeaux et le Real grâce au but inscrit à l'extérieur et gagnera la coupe aux tirs aux buts contre Benfica.    
Et avant de s'adjuger la plus prestigieuse des coupes européennes, chose qu'il n'avait pas réussi à faire avec l'Ajax et le Bayern Munich, il étoffera son palmarès d'une troisième coupe nationale conquise 3-2 après prolongations contre Roda JC et d'un sixième titre de champion des Pays-Bas validé par neuf points d'avance sur l'Ajax tout en ayant les meilleures attaques ( 117 ) et défenses ( 28 ).
Suite à des petits ennuis physiques l'ancien de Monaco ne totalisera que 29 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 22 en Eredivisie avec un seul but de marqué ) mais ça ne l'empêchera pas de finir comme le neuvième eindhovenois le plus utilisé à égalité avec Juul Ellerman et derrière Vanenburg ( 42 ), Hans Gillhaus ( 41 ), Ronald Koeman ( 40 ), le duo Stan Valckx-Eric Gerets ( 39 ) Jan Heinze ( 35 ) et le duo Berry van Aerle-Romario ( 30 ). Collectivement les Fermiers réaliseront une nouvelle très bonne saison car malgré une défaite en coupe Intercontinentale contre le club uruguayen du Nacional ( aux tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations tout en précisant que le danois ratera son tir au but ), une autre en Supercoupe d'Europe contre le FC Malines ( défaite 3-0 en Belgique et victoire 1-0 à domicile ) et une élimination en quarts de finale de la coupe des Champions par le Real Madrid ( 1-1 à domicile et défaite 2-1 après prolongations en Espagne ) ils s'offriront un second doublé coupe-championnat d'affilée conquis cette fois-ci par une victoire 4-1 contre le FC Groningue en finale de la coupe nationale et avec trois points d'avance en championnat sur l'Ajax tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 78 buts de marqués et la deuxième défense la moins friable avec 31 buts d'encaissés derrière Twente ( 25 ).
Et même si le PSV laissera le titre de champion à l'Ajax à cause d'un point de retard ( tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 94 buts de marqués et la quatrième défense avec 36 buts d'encaissés derrière l'Ajax ( 23 ), Vitesse Arnhem ( 31 ) et Fortuna Sittard ( 35 ) ) mais étoffera tout de même son palmarès d'une troisième coupe des Pays-Bas consécutive conquise sur le score de 1-0 contre Vitesse Arnhem. A préciser que cette saison 89/90 verra les Fermiers atteindre encore les quarts de finale de la coupe des Champions comme l'année précédente et cette fois-ci ils s'inclineront 3-1 score cumulé contre le Bayern Munich ( deux défaites par 2-1 et 1-0 ). A titre personnel le danois sera toujours indispensable au sein du onze du PSV en accumulant 36 matchs toutes compétitions confondues ( dont trente en championnat avec six buts de marqués ) ce qui fera de lui le quatrième joueur le plus utilisé par Hiddink à trois longueurs du duo Gerets-Heintze et à deux de van Breukelen.
 
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Et ce sera sur cette saison là que Lerby décidera de mettre un terme à quinze années de carrière professionnelle alors qu'il n'avait que 32 ans tout en précisant qu'il rangeait ses crampons avec un immense palamrès avec sept titres d'Eredivisie, cinq coupe des Pays-Bas, deux Bundesliga, une coupe d'Allemagne et une coupe des Champions. En portant quatre tuniques différentes pendant sa carrière il n'y aura qu'avec Monaco qu'il ne remportera aucun trophée. Ce sera l'une de ses déceptions en quinze ans.
 

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Sélection : 67

L'histoire de Lerby avec l'équipe nationale du Danemark débutera lorsqu'il évoluait au Taastrup IK en faisant ses premiers pas sous la tunique des Rouges et Blancs en Octobre 1973 avec les U17. Puis moins de six mois plus tard en Avril 1974 il changera de catégorie en intégrant les U19 avec lesquels il disputera les championnats d'Europe de la catégorie de 1974 et 1975. Ensuite il continuera son ascension internationale avec les U21 avant de rejoindre l'équipe A en Mai 1978 pour affronter l'Eire ( 3-3 ) grâce à ses prestations réalisées avec l'Ajax Amsterdam. Et ses débuts avec les Dynamites Danoises seront presque parfaits avec un but à la clé lors de ce nul 3-3 et ensuite il deviendra rapidement indispensable aux yeux du sélectionneur Sepp Piontek.
Et aux côtés des joueurs de classe mondiale tels que Preben Elkjaer-Larsen, Michael Laudrup, Frank Arnesen Jesper Olsen, Kenneth Brylle Larsen et Morten Olsen pour ne citer qu'eux le natif de Copenhague fera parti du groupe danois qui écrira l'une des plus belles pages de l'histoire de l'équipe scandinave. Après avoir raté les qualifications pour l'Euro 1980 et la coupe du monde 1982 les Dynamites Danois réussiront à se qualifier pour l'Euro 1984 en France et la coupe du monde 1986 au Mexique.
Dans l'Hexagone les scandinaves ne perdront que contre la France lors du match d'ouverture ( 1-0 ) car ensuite ils gagneront 5-0 contre la Yougoslavie, 3-2 contre la Belgique puis s'inclineront en demi-finales contre l'Espagne ( aux tirs aux buts après un 1-1 final après prolongations tout en précisant que le joueur du Bayern Munich sera l'auteur du but danois avant de réussir son tir au but ).
Deux ans plus tard au Mexique le Danemark continuera à plaire aux observateurs du football grâce à leur jeu basé sur le mouvement incessant, la qualité de passe, la conscience de l'espace et la vitesse d'exécution. Avec trois victoires dans le groupe E contre l'Allemagne de l'Ouest ( 2-0 ), l'Uruguay ( 6-1 ) et l'Ecosse ( 1-0 ) le pays scandinave deviendra l'un des favoris de la compétition mais comme deux ans auparavant ce sera l'Espagne qui mettra fin à son aventure en huitièmes de finale en gagnant 5-1.
Les Dynamites Danois retenteront leur chance en 1988 en disputant l'Euro en Allemagne de l'Ouest mais du fait qu'ils se retrouveront dans un groupe très relevé ils seront éliminés dès le premier tour après trois défaites contre le pays organisateur ( 2-0 ), l'Italie ( 2-0 ) et l'Espagne ( 3-2 ).
Et là cette élimination mettra fin à la carrière internationale du joueur du PSV mais il rajoutera une sélection à son compteur en Novembre 1989 contre la Roumanie ( défaite 3-1 ).
Alors avec 67 capes pour dix buts d'inscrits Lerby fait parti des meilleurs joueurs qu'aura connu le Danemark ce qui lui vaudra d'être classé au huitième rang de la sélection faite par le magazine France Football derrière Michael Laudrup, Peter Schmeichel, Brian Laudrup, Allan Simonsen, Moretn Olsen, Preben Elkjaer-Larsen et Jan Mölby et devant Jesper Olsen et Jon Dahl Tomasson.
Et son total de sélections fait de lui aujourd'hui le 27ème danois ayant porté le plus la tunique danoise loin derrière Schmeichel ( 129 ), Dennis Rommedahl ( 126 ), Simon Kjaer ( 119 ), Jon Dahl Tomasson ( 112 ), Christian Eriksen ( 109 ), Thomas Helveg ( 108 ), Michael Laudrup ( 104 ), le duo Martin Jorgensen-Morten Olsen ( 102 ), Thomas Sorensen ( 101 ) et Christian Bjornshoj Poulsen ( 92 ) pour ne citer qu'eux.
 
SOREN LERBY
RECONVERSION :

Un peu d'un an après l'arrêt de sa carrière et plus précisément en Octobre 1991 Lerby sera choisi pour prendre les commandes du Bayern Munich en lieu et place de Jupp Heynckes. Et pour sa première expérience en tant qu'entraîneur il sera à la tête d'un groupe de qualité au sein duquel on pouvait y trouver Oliver Kreuzer, Thomas Berthold, Stefan Effenberg, Manfred Schwabl, Christian Ziege, Manfred Bender, Michael Sternkopf, Olaf Thon, Bruno Labbadia, Roland Wohlfarth, Mazinho, Brian Laudrup et Jan Wouters pour ne citer qu'eux. Et dans un club où la pression était immense son aventure sur le banc de touche bavarois ne sera pas une grande réussite puisqu'en Mars 1992 il sera licencié pour mauvais résultats incluant l'élimination en coupe UEFA dès le second tour contre son ancien club de jeunesse, le B 1903, après une défaite 6-3 score cumulé ( défaite 6-2 au Danemark et victoire 1-0 à domicile ).
Après cet échec en tant que coach Lerby décidera que sa carrière de coach s'arrêtait là mais il restera tout de même dans le monde du football en devenant agent de joueurs agréé par la FIFA. Et de ce fait il fondera aux Pays-Bas et plus précisément à Amsterdam la société Essel Sports Managements dont il sera le propriétaire tout en gérant les intérêts de plusieurs joueurs danois et étrangers comme Wesley Sneijder, Toby Alderweireld, Danijel Pranjic, Derk Boerrigter, Dries Mertens, Viktor Fischer, Michael Krohn-Dehli, Pierre-Emile Hojbjerg, Lisandro Martinez, Davy Klaassen et Riza Durmisi entre autres.  

PALAMRES :

-1977 : Champion des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1978 : Finaliste de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1979 : Champion et vainqueur de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1980 : Champion et finaliste de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1981 : Finaliste de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1982 : Champion des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1983 : Champion et vainqueur de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1984 : Vainqueur de la coupe d'Allemagne ( Bayern Munich ).
-1985 : Champion et finaliste de la coupe d'Allemagne ( Bayern Munich ).
-1986 : Champion et vainqueur de la coupe d'Allemagne ( Bayern Munich ).
-1988 : Champion, vainqueur des coupes des Pays-Bas et des Champions et finaliste de la coupe Intercontinentale ( PSV Eindhoven ).
-1989 : Champion et vainqueur de la coupe des Pays-Bas ( PSV Eindhoven ).
-1990 : Vainqueur de la coupe des Pays-Bas ( PSV Eindhoven ).

BILAN DE CARRIERE :

-1974 à 1975 : Fremad Amager ( Danemark ) 13 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1975 à 1983 : Ajax Amsterdam ( Pays-Bas ) 206 matchs joués pour 66 buts de marqués.
-1983 à 1986 : Bayern Munich ( Allemagne ) 89 matchs joués pour 22 buts de marqués.
-1986 à 1987 : Monaco ( France ) 27 matchs joués pour trois buts de marqués.
-1987 à 1990 : PSV Eindhoven ( Pays-Bas ) 81 matchs joués pour seize buts de marqués.
 
 
 
 


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#Posté le vendredi 21 janvier 2022 15:30

Modifié le vendredi 21 janvier 2022 15:49

RUUD KROL

 
Lorsqu'on évoque le nom de Ruud Krol on pense immédiatement à l'Ajax d'Amsterdam, incarnation du football total, avec lequel il se construira un énorme palmarès au début des années 1970 entre ses 20 et 24 ans avec trois championnats des Pays-Bas, trois coupes nationales et surtout trois coupes des Champions consécutives sans oublier une coupe Intercontinentale et deux Supercoupes d'Europe. Et en plus d'être l'un des meilleurs défenseurs du championnat néerlandais il tiendra également son rang en équipe nationale avec laquelle il disputera deux finales de coupe du monde dont celle de 1978 en tant que capitaine. Et après quatorze années en Oranje il sera le détenteur de sélections avec 83 présences jusqu'en 2000 tout en portant à 45 reprises le brassard de capitaine ce qui fera de lui le recordman pendant très longtemps du capitanat. Une légende du football batave.
 
RUUD KROL
Rudolf Jozef Krol dit Ruud ou Rudi est né en 1949 à Amsterdam aux Pays-Bas. Passionné de ballon rond le jeune amsterdamois prendra sa première licence de jeune footeux au sein du petit club du Rood-Wit A où il apprendra les premiers rudiments footballistiques pour devenir un défenseur polyvalent pouvant aussi bien évoluer en charnière centrale que sur l'aile gauche. Il gravira toutes les étapes des équipes des jeunes de son club formateur jusqu'à ce qu'il intègre l'équipe première à l'aube de la saison 66/67 à tout juste 17 ans. Et là avec quelques rencontres de jouées il prendra part au titre de champion des Pays-Bas de D4 et surtout à l'accession à l'étage supérieur. Et même s'il n'aura pas été un titulaire indiscutable le jeune Rudi montrera qu'il possédait un énorme potentiel défensif grâce à ses belles chevauchées, son sens de l'anticipation et son lancement ce qui l'amènera à se faire remarquer par les recruteurs du grand club de la capitale néerlandaise, l'Ajax Amsterdam. Et là à 18 ans il ne réfléchira pas à deux fois pour rejoindre les Lanciers, qui avaient déjà remportés douze titres nationaux depuis la création de l'Ajax en 1900 dont les deux derniers ont été conquis en 1966 et 1967 et sans oublier quatre coupes nationales dont la dernière en 1967, avec comme objectif principal d'essayer de devenir professionnel et voire pourquoi pas de s'imposer par la suite chez les Blancs et Rouges.
Sa première année sera une saison d'adaptation afin de se familiariser avec son nouvel environnement qui était tellement différent de celui qu'il avait connu au Rood Wit A. Alors pour se faire tout doucement les dents il sera mis à la disposition des moins de 21 ans et de la réserve à quelques occasions tout étant également un spectateur privilégié pour voir l'équipe première ( Gert Bals, Wim Suurbier, Barry Hulshoff, Velibor Vasovic, Anton Pronk, Theo van Duivenbode, Bernardus Muller, Johan Cruyff, Henk Groot, Klaas Nuninga, Sjaak Swart et Piet Keizer pour ne citer qu'eux ) remporter son troisième championnat consécutif ( avec trois longueurs d'avance sur Feyenoord tout en ayant les meilleures attaques ( 96 ) et défenses ( 19 ) ), s'incliner lors de sa deuxième finale d'affilée de coupe nationale ( défaite 2-1 contre l'ADO La Haye ) et surtout se faire éliminer dès le premier tour de la coupe des Champions par le Real Madrid ( 1-1 à domicile et défaite 2-1 après prolongations en Espagne ).
Pour la saison 68/69 ce sera pratiquement la même année pour Krol mais en parallèle des U21 et de la réserve il sera invité en cours d'année par l'entraîneur de l'équipe première, Rinus Michels, à venir s'entraîner avec le groupe professionnel. Et là en plus de cotoyer les Bals, Suurbier, Hulshoff, Vasovic, Pronk, Cruyff, Groot, Nuninga, Swart et Keizer entre autres il verra le coach Michels le lancer dans le grand bain du professionnalisme en le faisant jouer une rencontre de l'Eredivisie ce qui lui vaudra de participer à la seconde place finale acquise à trois longueurs du Feyenoord Rotterdam tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 90 buts de marqués. Par contre ce sera de loin qu'il verra l'Ajax devenir le premier club néerlandais à disputer une finale de coupe d'Europe mais ils ne pourra pas étoffer son palmarès de la coupe des Champions du fait qu'il s'inclinera 4-1 contre le Milan AC de Gianni Rivera.
La suite ira très vite pour l'amsterdamois puisque durant l'été 1969 le coach Michels décidera pour la saison 69/70 de l'installer au poste de latéral gauche ce qui poussera l'habituel titulaire Anton Pronk à se retrouver à cirer le banc de touche. Et l'entraîneur de l'Ajax misait beaucoup sur le jeune défenseur de vingt ans afin de lui inculquer les caractéristiques de son principe de jeu nommé " football total " qui était basé sur un jeu offensif utilisant le mouvement et la permutation des postes pendant un match ( au lieu de séparer les postes de défenseurs et d'attaquants, le football total oblige chaque joueur à participer à l'attaque et à la défense en fonction des moments du match ). Alors pour que Krol puisse se fondre dans le collectif des Lanciers Michels lui apprendra la valeur fondamentale qu'était le sérieux car c'était celle qui manquait à l'ancien du Rood-Wit A. Et là sachant que c'était la grande opportunité pour lui pour devenir indispensable au sein du onze de l'Ajax il travaillera d'arrache-pied pour apprendre à se transformer en milieu de terrain ou attaquant afin d'être opérationnel le plus rapidement possible dans le système de jeu prôné par son coach. Finalement à l'âge où les copains préféraient flirter avec des jolies jeunes filles Ruud se concentrera pour devenir indispensable dans le système de jeu prôné par les Ajacides au point qu'au début du mois de Novembre 1969 il deviendra international néerlandais grâce à ses superbes prestations réalisées avec les Lanciers. Michel avait réussi son pari d'en faire un footballeur professionnel sérieux et très doué.
Alors sa saison 69/70 sera pleine puisqu'il accumulera 49 matchs toutes compétitions confondues ( avec aucune absence sur les 34 journées du championnat batave tout en inscrivant ses deux premiers buts à ce niveau ) faisant ainsi de lui le second Lancier le plus utilisé par Michels à égalité avec Nico Rijnders et à une longueur de Suurbier tout en devançant les trio Vasovic-Dick van Dijk-Sjaak Swart ( 47 ) et Hulshoff-Gerrie Mühren-Cruyff ( 46 ) et le duo Bals-Keizer ( 45 ). Comme débuts pros il ne pouvait pas mieux rêver. Et en plus d'apporter un plus offensivement il formera aux côtés du latéral droit Suurbier et des centraux Hulshoff-Vasovic sans oublier le gardien Bals la deuxième défense la plus imperméable de l'Eredivisie avec seulement 23 buts d'encaissés à une petite unité de Feyenoord. Et collectivement sa première année en tant que titulaire indiscutable sera riche puisqu'il inscrira un joli doublé à son palmarès conquis par une victoire finale en coupe nationale ( 2-0 contre le PSV Eindhoven ) et aux cinq points d'avance sur le tenant du titre, Feyenoord, tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec cent buts de marqués. Et à préciser qu'il découvrira les joutes européennes lors de cette saison 69/70 en disputant la coupe des villes de Foires où lui et ses coéquipiers atteindront les demi-finales qu'ils perdront 3-1 score cumulé contre Arsenal ( défaite 3-0 en Angleterre et victoire 1-0 à domicile ). Une énorme année pour le novice Krol.
Pour la saison 70/71 il ne pourra pas confirmer son son excellente année précédente sûrement dû à des soucis physiques ou au choix du coach Michels suite au recrutement de l'allemand Horst Blankenburg. Et de ce fait sa deuxième saison professionnelle se soldera avec 35 rencontres toutes compétitions confondues ( dont 24 en D1 avec deux nouveaux buts de marqués ) faisant ainsi de lui le douzième joueur le plus utilisé derrière Heinz Stuy ( 49 ), le trio Hulshoff-Vasovic-Johan Neeskens ( 48 ), le duo Suurbier-Nico Rijnders ( 47 ), Keizer ( 46 ), le duo Gerrie Mühren-Swart ( 45 ), van Dijk ( 40 ) et Cruyff ( 37 ). Et toujours aux côtés de Suurbier, Hulshoff et Vasovic tout en y ajoutant Blankenburg et le nouveau gardien Stuy il fera encore parti de la seconde meilleure défense du championnat des Pays-Bas avec cette fois-ci seulement vingt buts d'encaissés derrière Twente ( 18 ). Collectivement ce sera une nouvelle année riche car malgré la perte du titre national ( deuxième à quatre points du Feyenoord tout en ayant la meilleure attaque avec 90 buts de marqués ) l'Ajax conservera la coupe des Pays-Bas en venant à bout cette fois-ci du Sparta Rotterdam ( victoire 2-1 lors d'un match d'appui après un 2-2 après prolongations lors de la première rencontre ) mais le summum de cette année là sera la première victoire en coupe des Champions de l'histoire du club amsterdamois. Et pour réussir ce fabuleux exploit les Lanciers écraseront tous ses adversaires ( KF Tirana ( 4-2 score cumulé ), FC Bâle ( 5-1 score cumulé ), le Celtic Glasgow ( 3-1 score cumulé ) et l'Atlético Madrid ( 3-1 score cumulé ) ) tout en précisant qu'ils auront beaucoup de mal à prendre le dessus sur le Panathinaïkos du fait qu'ils étaient fatigués de tous les efforts dépensés durant la saison mais finalement ils gagneront 2-0 ( avec un but  à la cinquième minute et un autre à la 87ème ). A 22 ans il avait déjà un beau petit palmarès avec un championnat, deux coupes nationales et surtout la plus prestigieuse des coupes européennes. Pas mal du tout pour un joueur qui évoluait encore en amateur il y a quatre ans.
La saison 71/72 verra Rudi travailler avec un second entraîneur depuis son arrivée à l'Ajax puisque le roumain Stefan Kovacs sera choisi par la direction ajacide pour remplacer Michels parti à Barcelone pour essayer de faire regagner la Liga au club catalan, chose qu'il n'avait plus réussi depuis 1960. Et là sous les ordres du technicien roumain Krol deviendra le latéral gauche attitré des Lanciers au point de réaliser une année pleine avec 47 matchs toutes compétitions confondues ( avec une seule absence en championnat sur les 34 journées possibles ) faisant ainsi de lui le joueur le plus utilisé à égalité avec Haan et Swart tout en devançant le trio Stuy-Hulshoff-Suurbier ( 46 ) et le duo Cruyff-Keizer ( 45 ). Et même en perdant Vasovic, parti à la retraite, Krol et ses compères Suurbier, Hulshoff et Blankenburg tout en y incluant le gardien Stuy formeront encore la deuxième ligne défensive la moins friable avec seulement vingt buts d'encaissés mais tout de même à sept longueurs de Twente. Et collectiveemnt même en changeant de coach l'Ajax n'aura pas perdu au change du fait que le club amsterdamois s'adjugera un magnifique triplé championnat-coupe nationale-coupe des Champions grâce à huit points d'avance en Eredivisie sur le tenant du titre, Feyenoord, ( tout en ayant la meilleure attaque avec 104 buts ), à une victoire 3-2 en finale de coupe nationale contre le FC La Haye ADO et une sur le score de 2-0 contre l'Inter Milan en finale de la plus prestigieuse des coupes européennes. Et pour remporter sa seconde coupe des Champions de son histoire l'Ajax avait dû prendre cette fois-ci le dessus aux tours précédents sur le Dynamo Dresde ( 2-0 score cumulé ), Marseille ( 6-2 score cumulé ), Arsenal ( 3-1 score cumulé ) et Benfica Lisbonne ( 1-0 score cumulé ). A préciser que les Lanciers auraient pu rajouter à leur palmarès la coupe Intercontinentale mais la direction de l'Ajax refusera de la disputer contre le Club Nacional ( le club néerlandais sera remplacé par son adversaire lors de la finale de la coupe des Champions 1971, Panathinaïkos ) en raison du climat violent lors des deux dernières éditions entre le Milan AC et Estudiantes en 1969 et Estudiantes et Feyenoord en 1970.
La saison 72/73 sera encore une année à trophées puisque les Lanciers s'approprieront la coupe Intercontinentale aux dépens du club d'Independiente ( 1-1 en Argentine et victoire 3-0 à domicile ), d'un second titre de champion d'affilée ( avec cette fois-ci deux points d'avance sur Feyenoord tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 102 buts d'inscrits ) et surtout une troisième coupe des Champions consécutives ce qui n'était plus arrivé depuis le Real Madrid ( le club madrilène en a gagné cinq de 1956 à 1960 ). Et pour valider cette troisième victoire consécutive le club ajacide se débarrassera successivement après avoir été exempté du premier tour en tant que tenant du titre du CSKA Sofia ( 6-1 score cumulé ), du Bayern Munich ( 5-2 score cumulé ), du Real Madrid ( 3-1 score cumulé ) et de la Juventus de Turin en finale grâce à un but de Johnny Rep dès la quatrième minute. A préciser qu'au mois de Janvier 1973 Krol et ses coéquipiers viendront à bout des Glasgow Rangers lors de la première Supecoupe d'Europe ( deux victoires par 3-1 et 3-2 ) mais cette dernière ne sera pas officielle puisque l'UEFA n'avait pas répondu positivement à la demande de création  de cette compétition. Ce refus avait été acté par l'UEFA du fait de la suspension des Rangers d'une année sans compétition européenne suite au mauvais comportement de leur supporters lors de la finale de la coupe des Coupes 71/72 contre le Dynamo Moscou. Finalement la rencontre Ajax-Rangers se déroulera mais restera non officielle. A titre personnel le latéral gauche ajacide sera égal à lui-même durant cette saison 72/73 en totalisant 46 matchs toutes compétitions confondues ( avec trois buts de marqués en 34 matchs de championnat sans oublier celui qu'il inscrira en coupe des Champions ) ce qui fera de lui le Lancier le plus utilisé par Kovacs devant le duo Stuy-Suurbier ( 45 ), Haan ( 44 ), les duos Hulshoff-Neeskens ( 43 ) et Blankenburg-Gerrie Mühren ( 42 ) et Keizer ( 41 ). A préciser que la défense ajacide composée de Stuy, Suurbier, Krol, Hulshoff et Blankenburg terminera comme la plus imperméable de l'Eredivisie avec seulement 18 buts d'encaissés devançant ainsi de quatre unités Twente qui avait fini comme la meilleure défense lors des deux derniers exercices.

N.B :

A préciser qu'entre 1970 et 1973 lors de ses trois campagnes européennes en coupe des Champions l'Ajax aura gagné ses quatorzes rencontres à domicile avec 34 buts de marqués pour seulement trois d'encaissés ce qui amènera les spécialistes footballistiques à dire que le club néerlandais était aussi efficace en attaque qu'en défense.

Et à 24 ans et en quatre saisons pleines Krol avait croqué avec gourmandise dans la plus époque qu'aura connu l'Ajax Amsterdam en faisant parti de l'une des plus belles générations de l'histoire du club néerlandais ( aux côtés des Suurbier, Haan, Mühren, Neeskens, Swart, Cruyff, van Dijk, Keizer et Rep pour ne citer qu'eux ) et en étoffant son palmarès de trois Eredivisie, trois coupes nationales, trois coupes des Champions, une coupe Intercontinentale et une Supercoupe d'Europe non officielle.
Après les départs de Kovacs, Cruyff au Barça et Swart à la retraite l'équipe ajacide perdra un peu de son allant au point de voir ses ambitions s'amoindrir. Car malgré l'acquisition de la Supercoupe d'Europe en Janvier 1974 ( 6-1 score cumulé contre le Milan AC ( défaite 1-0 en Italie et victoire 6-0 à domicile ) ) la saison 73/74 verra les Lanciers se faire éliminer dès le second tour de la coupe des Champions après avoir été exempté du premier en tant que tenant du titre ( défaite 2-1 après prolongations contre le CSKA Sofia ( victoire 1-0 à domicile et défaite 2-0 en Bulgarie ) ) s'incliner en demi-finales de la coupe nationale ( défaite 2-1 contre le PSV, futur vainqueur de l'épreuve ) et surtout perdre le titre de champion des Pays-Bas suite aux cinq points de retard sur Feyenoord et trois sur Twente tout en ayant la troisième meilleure attaque avec 88 buts de marqués derrière le duo Feyenoord-PSV Eindhoven ( 96 ). A préciser qu'au mois de Novembre 1973 l'Ajax devait affronter le CA Independiente lors de la coupe Intercontinentale mais finalement le club néerlandais déclinera l'invitation de disputer cette rencontre en prétextant comme motif officiel des raisons économiques ( ce sera la Juventus de Turin, finaliste de la coupe des Champions 1973 ). A titre personnel sous les ordres de son troisième coach depuis son arrivée à l'Ajax en la personne de George Knobel le latéral gauche ajacide restera l'un des pions essentiels du club batave en terminant à la première place du classement des joueurs les plus utilisés avec 42 matchs toutes compétitions confondues ( avec trois buts de marqués en 34 matchs d'Eredivisie ) à égalité avec Suurbier et devant le duo Blankenburg-Haan ( 41 ), Rep ( 40 ), Neeskens ( 39 ) et le duo Mühren-Keizer ( 38 ). Et toujours accompagné de Stuy, Suurbier, Hulshoff et Blankenburg le natif d'Amsterdam fera parti de la troisième défense la moins friable avec trente buts d'encaissés derrière Twente ( 27 ) et Feyenoord ( 28 ).
Pendant l'été 1974 les Lanciers perdront Neeskens, parti rejoindre Cruyff à Barcelone, et Piet Keizer, qui a mis fin à sa carrière, tout en notifiant qu'ils verront également l'un des frères Mühren, Arnold, quitter le navire ajacide en Janvier 1975 pour aller porter la tunique du FC Twente. Collectiveemnt la saison 74/75 sera assez correcte avec un huitième de finale de coupe UEFA ( perdu à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur après un 2-2 score cumulé contre la Juventus de Turin ( défaite 1-0 en Italie et victoire 2-1 à domicile ) ) et une troisième place finale acquise en championnat à six longueurs du PSV Eindhoven et à quatre du Feyenoord Rotterdam tout en ayant la troisième attaque la plus prolifique avec 76 buts d'inscrits derrière Feyenoord ( 94 ) et le PSV Eindhoven ( 82 ). A préciser que durant cette année là les Lanciers perdront en Février 1975 leur premier match à domicile depuis 1969 contre le FC Amaterdam sur le score de 4-2. A titre personnel avec encore un nouvel entraîneur en la personne de Johannes Kraay l'ancien de Rood-Wit A sera toujours l'un des hommes de base du onze type de l'Ajax ( il prendra part à 24 rencontres de l'Eredivisie avec un but de marqué ) et en étant toujours aux côtés de Suurbier, Hulshoff et Blankenburg mais avec un nouveau gardien ( Piet Schrijvers en lieu et place de Stuy ) il emmènera sa ligne défensive à la quatrième position du classement des meilleures défenses avec 34 buts d'encaissés derrière le PSV ( 26 ), Feyenoord ( 29 ) et AZ Alkmaar ( 32 ). A préciser qu'après le départ à la retraite de Keizer ce sera lui qui sera choisi par le coach Kraay pour être le nouveau détenteur du brassard de capitaine
L'été 1975 sera préjudiciable pour l'Ajax du fait que ce dernier perdra de nombreux joueurs majeurs comme Horst Blankenburg ( reparti en Allemagne à Hambourg ), Jan Mulder ( parti à la retraite ) et Johnny Rep ( parti en Espagne à Valence CF ) entre autres et pour compenser ces départs le club ajacide fera confiance à de jeunes éléments tels que les danois Frank Arnesen et Sören Lerby et le néerlandais Rscheu La Ling en provenance de La Haye. Et afin de redonner un nouvel élan au club amsterdamois les dirigeants des Lanciers rappelleront Rinus Michels au poste d'entraîneur mais ce dernier n'aura pas les mêmes résultats que lors de son premier passage de 1965 à 1971. Finalement l'Ajax n'ira pas plus loin que les huitièmes de finale de la coupe UEFA ( perdu aux tirs aux buts contre le Levski Sofia après un 3-3 score cumulé ( chaque équipe avait gagné 2-1 à domicile ) ), atteindra les quarts de la coupe nationale ( défaite 3-0 contre PEC Zwolle ) et ne se contentera que de la troisième place en Eredivisie pour une troisième année consécutive avec cette fois-ci trois points de retard sur le PSV et deux sur Feyenoord tout en ayant la troisième attaque la plus efficace avec 74 buts de marqués derrière le PSV ( 89 ) et Feyenoord ( 88 ). A titre personnel sera encore l'un des Lanciers les plus utilisés ( il prendra déjà part à 31 matchs de championnat pour trois buts d'inscrits ) et malgré le départ de Blankenburg Rudy et ses compères défenseurs ( Suurbier, Hulshoff, Johnny Dusbaba et le gardien Schrijvers ) emmèneront leur équipe à la qautrième position du classement des meilleures défenses avec 38 buts d'encaissés ex-aequo avec NEC Nimègue derrière le PSV ( 27 ), Twente ( 32 ) et Roda JC ( 36 ). Et même si son club n'avait pas réalisé une année époustouflante le latéral gauche fera parti de l'équipe type composé par les lecteurs de Onze pour la saison 75/76 aux côtés du gardien de Saint-Etienne Ivan Curkovic, du latéral droit de M'gladbach Berti Vogts, du stoppeur de Saint-Etienne Oswaldo Piazza, du libéro du Bayern Munich Franz Beckenbauer, du récupérateur de Barcelone Johan Neeskens, du relayeur du Bayern Munich Hans-Josef Kapellmann, du meneur de jeu de Liverpool Kevin Keegan, de l'ailier droit de Saint-Etienne Dominique Rocheteau, de l'avant-centre du Bayern Munich Gerd Müller et de l'ailier gauche Robbie Rensenbrink. Et pour être élu meilleur arrière gauche de l'année le Lancier récoltera grâce à ses belles prestations en club et en sélection batave durant l'Euro 1976 55,96 % des votes devançant ainsi largement le joueur du Real Madrid José Antonio Camacho ( 21,85 % ), celui du Slovan Bratislava Koloman Gögh ( 9,59 % ), celui de l'Hadjuk Split Drazen Muzinic ( 7,61 % ) et celui du M.S.V Duisburg Bernard Dietz ( 4,63 % ).
Pour la saison 76/77 les dirigeants ajacides tenteront un pari en engageant l'entraîneur yougoslave Tomislav Ivic qui veanit de remporter les deux derniers championnats de son pays avec l'Hajduk Split. Et là avec un effectif mélangeant expérience ( Schrijvers, Suurbier, Hulshoff, Ruud Geels, John Zuidema et voire Geert Meijer et Josko Gluic ) et jeunesse ( Lerby, Dick Schoenaker, Arnesen, Dusbaba, Pim van Dord, La Ling, Simon Tahamata et Hans Erkens ) l'Ajax rajoutera un titre de champion des Pays-Bas conquis avec cinq longueurs d'avance sur le tenant du titre, le PSV Eindhoven, tout en ayant la quatrième attaque la plus prolifique avec 62 buts de marqués derrière l'AZ Alkmaar ( 75 ), Feyenoord ( 65 ) et le PSV ( 64 ). Le petit bémol que vivront les Lanciers avec leur nouveau coach sera l'élimination dès le premier tour de la coupe UEFA par Manchester United sur le score cumulé de 2-1 ( victoire 1-0 à domicile et défaite 2-0 en Angleterre ). A titre personnel Krol sera l'un des grands artisans de la conquête du 17ème titre national en disputant 33 matchs sur les 34 journées possibles tout en y inscrivant un but. Et avec ses vieux compères Schrijvers, Suurbier et Hulshoff il fera parti de la défense la plus imperméable avec seulement 26 buts d'encaissés devançant ainsi Alkmaar ( 29 ) et le PSV ( 31 ).
Après trois années sans la disputer Krol et ses coéquipiers retrouveront la coupe des Champions où ils atteindront les quarts de finale qu'ils perdront aux tirs aux buts contre la Juventus de Turin après un 2-2 final après prolongations ( chaque équipe avait fait 1-1 à domicile ). Au sein des compétitions domestiques les Lanciers seront bien présents jusqu'au bout des deux épreuves puisqu'ils s'inclineront 1-0 en finale de la coupe nationale contre AZ Alkmaar et laisseront leur couronne de champion au PSV à cause de quatre points de retard tout en ayant l'attaque la plus efficace avec 85 buts de marqués. A titre personnel Krol sera toujours bien présent dans la défense amsterdamoise en championnat avec aucune absence et deux buts d'inscrits et même s'il avait perdu ses vieux compères Hulshoff, parti au MVV Maastricht, et Suurbier, parti à Schalke 04, il emmènera sa ligne défensive à la cinquième position du classement des meilleures défenses avec 36 buts d'encaissés derrière le PSV ( 21 ), Alkmaar ( 30 ), Twente ( 32 ) et le Sparta Rotterdam ( 33 ). A préciser que lors de cette saison 77/78 suite aux départs de Suurbier et Hulshoff le latéral gauche de l'Ajax sera le dernier joueur restant du onze champion d'Europe 1973 et même le dernier ayant remporté les coupes des champions 1971, 1972 et 1973.
Et avec son huitième coach en la personne de Cor Brom depuis ses débuts à l'Ajax ( sept si on ne compte qu'une fois Rinus Michels ( de 1965 à 1971 et 1975-1976 ) ) le survivant des épopées européennes du début des années 1970 et sa troupe réaliseront un doublé coupe-championnat chose qu'il n'était plus arrivé depuis 1972 avec les Stuy, Suurbier, Hulshof, Blankenburg, Neeskens, Haan, Gerrie Mühren, Swart, Cruyff et Keizer entre autres. Et pour valider ce doublé 1979 l'Ajax prendra le dessus sur le FC Twente en finale de la coupe nationale ( 3-0 en match d'appui après un 1-1 après prolongations lors d'une première rencontre ) et devancera le Feyenoord de trois points en Eredivisie tout en ayant l'attaque la plus prolifique avec 93 buts d'encaissés. A préciser qu'en coupe d'Europe le club ajacide n'ira pas plus loin que les huitièmes de finale de la coupe UEFA qu'il perdra 4-3 score cumulé contre Budapest Honved ( défaite 4-1 en Hongrie et victoire 2-0 à domicile ). A titre personnel Ruud commencera à se déplacer en charnière centrale et avec 24 matchs pour deux buts de marqués il formera avec Schrijvers, Wim Meutstege, Piet Wijnberg et Jan Everse la troisième défense la moins friable avec 31 buts d'encaissés derrière Feyenoord ( 19 ) et le PSV ( 23 ). Et cette fabuleuse année ainsi que les belles prestations du capitaine des Lanciers vaudront à l'ancien de Rood-Wit A de terminer au troisième rang du classement du Ballon d'Or 1979 derrière l'anglais Kevin Keegan ( Hambourg ) et l'allemand Karl-Heinz Rummenigge ( Bayern Munich ).
La saison 79/80 verra le capitaine de l'Ajax remporter son sixième titre de champion des Pays-Bas avec un cinquième entraîneur différent car après Rinus Michels ( 1970 ), Stefan Kovacs ( 1972 et 1973 ), Tomislav Ivic ( 1977 ) et Cor Brom ( 1979 ) ce sera Léo Beenhakker qui réussira à conserver le titre national de l'année préécdente en finissant devant l'AZ Alkmaar avec trois points d'avance tout en ayant la meilleure attaque avec 77 buts de marqués à égalité avec son dauphin. Et Krol et ses partenaires auraient pu réaliser un deuxième doublé consécutif s'ils ne s'étaient pas inclinés en finale de coupe nationale sur le score de 3-1 contre Feyenoord Rotterdam. A préciser qu'en coupe d'Europe les amsterdamois avaient été à deux doigts de disputer leur cinquième finale de coupe des Champions de leur histoire mais une défaite 2-1 score cumulé en demi-finale contre le futur vainqueur de l'épreuve, Nottingham Forest, ( défaite 2-0 en Angleterre et victoire 1-0 à domicile ) les en empêchera de rêver de s'adjuger une quatrième fois la plus prestigieuse des coupes européennes. A titre personnel l'emblématique latéral gauche ajacide sera égal à lui-même en étant l'un des pions essentiels de la belle saison des Lanciers en ne ratant qu'une seule des journées des 34 possibles de l'Eredivisie ( avec quatre buts de marqués ) et emmènera l'Ajax à la cinquième position du classement des défenses les plus imperméables avec 41 buts d'encaissés ex-aequo avec Twente et derrière Utrecht ( 35 ), le duo Alkmaar-Feyenoord ( 36 ) et le PSV ( 37 ).
 
RUUD KROL
RUUD KROL
Durant l'été 1980 à 31 ans alors qu'il revivait de nouvelles heures de gloire avec son club de toujours le capitaine des Lanciers décidera de quitter son pays natal pour tenter sa chance en Ligue de Football Nord-américaine ( NASL ) où quelques-uns de ses anciens équipiers de l'Ajax y évoluaient déjà comme Cruyff, Neeskens et Suurbier entre autres.
Alors en quittant le club ajacide avec lequel il avait totalisé 457 matchs toutes compétitions confondues entre 1968 et 1980 ce qui l'amènera à faire parti du Club des Cent qui regroupait les footballeurs ayant disputé au moins cent rencontres officielles avec l'équipe première de l'Ajax Amsterdam. Et aujourd'hui ses statistiques enregistrées avec les Lanciers lui permettent d'être présent au cinquième rang du classement du Club des Cent derrière Sjaak Swart ( 603 ), Wim Suurbier ( 509 ), Danny Blind ( 493 ) et Piet Keizer ( 490 ) tout en devançant Frank de Boer ( 434 ), Bennie Muller ( 426 ), Barry Hulshoff ( 385 ), John Cruyff ( 369 ) et Piet Schrijvers ( 356 ) pour ne citer qu'eux.
Et en plus d'être l'un des Lanciers ayant porté le plus de fois la tunique blanche et rouge celui qui aura porté le brassard de capitaine pendant six saisons se sera construit un fabuleux palmarès avec six titres de champion des Pays-Bas, quatre coupes nationales, trois coupes des Champions, une coupe Intercontinentale et une Supercoupe d'Europe non officielle. Krol restera à jamais comme beaucoup de ses équipiers de l'époque une légende du club ajacide.
Et pour découvrir la NASL il avait jeté son dévolu sur le club canadien des Whitecaps de Vancouver, champion en titre, qui essayait comme les équipes américaines à coup de dollars de faire entrer le soccer dans les coeurs et les télés du Nord du continent. Et à son arrivée à Vancouver il disputera jusqu'à la mi-Août 198 quatorze matchs de la phase régulière à l'issue de laquelle les Whitecaps finiront troisièmes du groupe Ouest de la Conférence Américaine derrière les Sounders de Seattle et les Aztecs de Los Angeles et avec une qualification pour la suite du championnat.
Et même s'il se remplissait les poches grâce à un contrat juteux l'ancien capitaine amsterdamois n'avait pas le même plaisir sur le terrain comme il l'avait pendant ses heures de gloire avec l'Ajax. Et ce sera pour cette raison que Ruud décidera de ne pas continuer son expérience dans la Ligue Nord-américaine en quittant Vancouver quelques semaines avant de débuter les Séries éliminatoires pour l'attribution du titre de champion de la NASL.
Et afin de retrouver le plaisir de jouer au football il acceptera de rejoindre le championnat d'Italie pour s'engager avec Naples où il sera l'unique étranger de l'effectif napolitain et même le premier grand joueur étranger de l'histoire du Napoli avant de voir débarquer par la suite Ramon Diaz, Dirceu, Diego Maradona, Daniel Bertoni, Careca et Alemao pour ne citer qu'eux. Et au sein d'une équipe qui n'était pas considérée comme l'une des plus importantes de la Série A le défenseur néerlandais retrouvera la flamme de ses plus belles heures au point d'être très vite adopté par les supporters napolitains grâce à son professionnalisme et surtout à sa rigueur défensive. Et cette dernière aidera amplement le Napoli à terminer comme la troisième défense la moins perméable avec 21 buts d'encaissés à six longueurs du champion turinois ( la Juve ) et à une de l'AS Roma. Et son retour en Europe après quelques mois en NASL sera payant puisque ses prestations XXL lui permettront d'être élu comme le meilleur joueur étranger du championnat d'Italie 1981 devant des éléments tels que le brésilien Falcao de la Roma, l'irlandais Liam Brady de la Juventus, l'autrichien Herbert Prohaska de l'Inter Milan et de l'argentin Daniel Bertoni de la Fiorentina pour ne citer qu'eux. Et collectiveemnt les Bleus Ciels réaliseront un championnat plus qu'éblouissant puisqu'ils arracheront une qualification européenne grâce à leur troisième place finale acquise à six points du titre de champion d'Italie ( conquis par la Juve ) et à quatre de la Roma. A préciser qu'en parallèle de son parcours en Série A le Napoli en effectuera également un en coupe nationale en atteignant les quarts de finale qu'il perdra contre l'US Catanzaro à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( victoire 1-0 à l'extérieur et défaite 2-1 à domicile ).
La saison 81/82 verra l'ancien capitaine de l'Ajax disputer sa onzième campagne européenne depuis le début de sa carrière mais cette dernière ne durera pas puisque les napolitains se feront sortir dès le premier tour de la coupe UEFA par le club yougoslave du Radnicki Nis à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 2-2 score cumulé ( 2-2 à domicile et 0-0 en Yougoslavie ). Au sein des compétitions domestiques le Napoli atteindra une nouvelle fois les quarts de finale de la coupe d'Italie ( perdu cette fois-ci contre Catanzaro et encore une fois à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un nouveau 2-2 score cumulé ( victoire 1-0 à l'extérieur et défaite 2-1 à domicile ) ) et réalisera pour la seconde fois d'affilée un beau parcours en Série A en finissant cette fois-ci au quatrième rang à onze points de la Juve, à dix de la Fiorentina et à trois de la Roma. A titre personnel même à 32 ans le batave sera encore intraitable au sein de la défense napolitaine car avec 27 matchs de joués en Série A il emmènera sa ligne défensive à la troisième position du classement des meilleures défenses avec 21 buts d'encaissés à égalité avec Ascoli et derrière la Juve ( 14 ) et la Fiorentina ( 17 ).
La saison 82/83 sera moins belle que les deux précédentes du fait que Naples se fera éliminer dès les seizièmes de finale de la coupe UEFA par Kaiserslautern ( deux défaites par 2-1 et 2-0 ) et ne finira que dixième à deux longueurs du premier relégable ( tout en aaynt l'une des plus mauvaises attaques ( 22 ex-aequo avec Cesena et derrière Catanzaro ( 21 ) ) tout en  précisant que le club napolitain atteindra pour la troisième année consécutive les quarts de la coupe nationale qu'il perdra cette fois-ci 2-0 score cumulé contre le Torino ( défaite 2-0 à Turin et 0-0 à domicile ). A titre personnel l'ancien Lancier sera encore omniprésent dans le onze bleu ciel malgré les années qui commençaient à peser sur son physique et fera de son équipe pour la troisième saison consécutive l'une des meilleures défenses italiennes même si elle encaissera un peu plus de buts que les championnats précédents ( 29 à égalité avec Udinese et derrière l'Inter Milan ( 23 ), la Roma ( 24 ), la Fiorentina ( 25 ), la Juve ( 26 ), Pise ( 27 ) et le Torino ( 28 ) ).
La saison 83/84 verra l'ancien ajacide perdre un peu de temps de jeu à cause d'un souci avec un ménisque mais sera tout de même présent à 21 reprises en Série A où le Napoli assurera son maintien de justesse en finissant douzième à une petite longueur du premier relégable tout en ayant l'une des plus faibles attaques ( 28 derrière Catane ( 14 ), Pise ( 20 ) et Genoa ( 24 ) ). A préciser que lors de sa quatrième année napolitaine l'emblématique défenseur néerlandais et sa défense encaisseront 38 buts en championnat ce qui ne fera du Napoli que la onzième défense du Calcio derrière l'Inter Milan ( 23 ), la Roma ( 28 ), la Juve ( 29 ), le duo Torino-Sampdoria ( 30 ), la Fiorentina ( 31 ), Genoa ( 36 ), le trio Hellas Vérone-Ascoli-Pise ( 35 ).
 
RUUD KROL
RUUD KROL
Alors après avoir donné des conseils pendant la saison 83/84 à un môme de seize ans, Ciro Ferrara, qui allait devenir l'un des plus grands défenseurs italiens, il verra son contrat ne pas être prolongé durant l'été 1984 juste quelques jours avant que le Napoli n'annonce que Diego Maradona allait signer en sa faveur.
Mais à 35 ans il ne se sentait pas encore prêt pour raccrocher ce qui l'amènera à découvrir son quatrième championnat après avoir accepté l'offre du club français de l'AS Cannes, club de seconde division. Et là il débarquera sur la Croisette comme une légende vivante et aura comme mission d'apporter son énorme vécu pour aider les Michel Dussuyer, Gérard Bacconnier, Gilles Eyquem, Jean Fernandez, Baptiste Gentili, Gilles Rampillon, Yves Bertucci, Lamine N'Diaye, Patrick Vernet, Youssouf Fofana et Jean-François Samba pour ne citer qu'eux à retrouver l'élite française que le club azuréen avait quitté en 1966. Et sous l'implusion de leur star batave les cannois démarreront le championnat sur les chapeaux de roues mais rapidement ils rentreront dans le rang au point de ne terminer que huitièmes du groupe B à cin qpoints du premier relégable et à huit de la troisième place synonyme de disputer les barrages de promotion à la D1. A titre personnel malgré son âge l'ancien napolitain sera omniprésent de la première à la 34ème journée de l'exercice de seconde division et en y ajoutant trois rencontres de coupe nationale il finira comme le joueur le plus utilisé par le coach Jean-Marc Guillou avec 37 matchs toutes compétitions confondues devant le duo Bertucci-Vernet ( 32 ) et Rampillon ( 31 ). Et malgré la légendaire rigueur défensive de Krol l'AS Cannes ne finira qu'au huitième rang du classement des meilleures défenses de son groupe avec 41 buts d'encaissés derrière Saint-Etienne ( 22 ), Alès ( 28 ), Nice ( 29 ), le duo Nîmes-Montpellier ( 37 ), Lyon ( 38 ) et Thonon ( 39 ).
La saison 85/86 verra le club cannois encore rater l'accession à l'étage supérieur puisqu'il n'arrachera que la douzième position du groupe A de la D2 à cinq unité sdu premier relégable et à neuf de la troisièmeplace synonyme de bararge de promotion. A titre personnel le vieux briscard amsterdamois sera toujours présent dans le onze de l'ASC malgré le poids des années au point de terminer comme le sixième azuréen le plus utilisé avec 29 rencontres toutes compétitions confondues ( toute sdisputées en championnat ) à égalité avec Roberto Parodi et Samba et derrière Jacques Lopez ( 34 ), le trio Ludovic Debru-Bertucci-Dusan Savic ( 31 ) et Daniel Sanchez ( 30 ).
 
RUUD KROL
Et ce sera sur ces deux dernières saisons pleines que Krol décidera à 37 ans de mettre fin à une énorme carrière professionnelle alors qu'à son arrivée en France que beaucoup de monde avait dit qu'il était venu à Cannes en pré-retraite. Et en 18 années de professionnalisme il s'était construit un prestigieux palmarès avec deux finales de coupe du monde perdues en 1974 et 1978, trois victoires en coupes des Champions en 1971, 1972 et 1973, une coupe Intercontinentale non officielle en 1972, deux Supercoupes d'Europes en 1972 et 1973, six titres de champion des Pays-Bas ( 1970, 1972, 1973, 1977, 1979 et 1980 ), quatre coupes nationales ( 1970 , 1971, 1972 et 1979 ) et deux finales de coupe des Pays-Bas ( 1978 et 1980 ) sans oublier une troisième place au Ballon d'Or 1979 et la distinction de meilleur joueur étranger de la Série A en 1981. Et pour arriver à ce résultat Krol avait tout sacrifié pour le football et s'était appliqué à mener une vie saine sans excès comme il évoquera à une interview : « Bien entendu, j'allais encore au cinéma ou en boîte de nuit de temps en temps, mais le football occupait l'essentiel de mes pensées. On sentait que certains joueurs étaient davantage attirés par la vie nocturne. Moi, je ne m'intéressais qu'au football ». En un mot l'un des meilleurs défenseurs qu'aura connu l'Ajax Amsterdam et également les Pays-Bas.

N.B :

L'Ajax Amsterdam aura enfanté des génies et créé des monstres au point que tous ces joueurs marqueront à jamais l'histoire du club amsterdamois et surtout du football. Et sur les cinquante joueurs qui auront écrit l'histoire des Lanciers Krol se classera au septième rang de ce classement derrière Johan Cruyff, Johan Neeskens, Marco van Basten, Jari Litmanen, Dennis Bergkamp et Piet Keizer tout en étant devant Frank Rijkaard, Sjaak Swart, Frank de Boer et Johnny Rep entre autres.
 

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Sélection : 83

Alors qu'il venait tout juste de s'imposer dans le onze de l'Ajax au départ de la saison 69/70 Krol vivra à quatre mois de ses 21 ans sa toute première sélection en équipe nationale des Pays-Bas à la fin Novembre 1969 lorsque l'allemand Georg Kessler le convoquera pour jouer contre l'Angleterre ( défaite 1-0 ).
Ensuite il deviendra le pilier de la défense néerlandaise en étant à la fois intraitable en défense et redoutable dans ses montées grâce à ses bonnes capacités d'anticipation et ses relances rapides et précises. En mai 1979 il atteindra le record néerlandais de 64 sélections égalant ainsi le total de Puck van Heel avant de l'améliorer de 19 unités jusqu'en Février 1983 date de son dernier match avec les Oranjes contre l'Espagne ( défaite 1-0 ). Et pendant plus de 17 ans il sera le recordman du nombre de sélections en équipe nationale avant qu'Aron Winter le détrône d'une unité lors de l'Euro 2000. A préciser qu'à partir de 1973 et jusqu'en 1982 il portera à 45 reprises le brassard de capitaine ce qui fera de lui durant de longues années le recordman de capitanat avant que Frank de Boer avec 71 ports du brassard entre 1995 et 2004.
Mais en plus d'avoir été l'un des piliers des Pays-Bas pendant sa carrière internationale il fera également parti de la catégorie du " beautiful loser " après les deux échecs en finale lors des coupes du monde 1974 et 1978.

Après avoir raté la coupe du monde 1970 et l'Euro 1972 pour non qualification le défenseur de l'Ajax disputera sa première grande compétition internationale en étant retenu pour la coupe du monde 1974 organisée en Alleamgne. Et pour la première participation des Pays-Bas dans cette compétition depuis 1938 Krol et ses coéquipiers termineront premiers et invaincus du groupe 3 ( deux victoires et un nul ) devant la Suède, la Bulgarie et l'Uruguay. Ensuite les Oranjes enchaîneront trois succès consécutifs dans le groupe A lors du second tour ce qui les amènera à finir leaders devant le Brésil, l'Allemagne de l'Est et l'Argentine. Et afin de terminer ce fabuleux parcours les néerlandais devront affronter en finale l'Allemagne de l'Ouest de Franz Beckenbauer mais finalement ils s'inclineront 2-1 après avoir mené 1-0 grâce à un pénalty dès la deuxième minute ( ce qui est encore aujourd'hui le but le plus rapide jamais inscrit lors d'une finale de coupe du monde ). Cette défaite sera vécue comme un drame aux Pays-Bas au point d'être baptiséé " La mère de toutes les défaites ".

Après la déception de n'être devenu que vice-champions du monde les Oranjes entameront les qualifications pour l'Euro 1976 et se qualifieront en finissant premiers d'un groupe délicat devant la Pologne à la différence de buts et avec un point d'avance sur l'Italie. En phase finale qui se déroulait en Yougoslavie Krol et ses compères se débarrasseront de la Belgique en quarts de finale ( deux victoires par 5-0 et 2-1 ) puis s'inclineront en demies contre la Tchécoslovaquie, futur vainqueur de l'épreuve, (3-1 après prolongations ) mais réussiront à prendre le dessus sur la Yougoslavie sur le score de 3-2 après prolongations pour terminer troisièmes derrière les tchécoslovaques et les allemands de l'Ouest. Et même s'il n'aura pas étoffé son palmarès d'un nouveau trophée et surtout le premier avec son équipe nationale il se contentera d'un lot de consolation en étant le seul néerlandais à apparaître dans l'équipe type du tournoi aux côtés des tchèques Ivo Viktor, Jan Pivarnik, Jaroslav Pollak, Anton Ondrus, Antonin Panenka et Zdenek Nehoda ainsi que des allemands Franz Beckenbauer, Rainer Bonhof et Dieter Müller et le yougoslave Dragan Dzajic.

Après s'être qualifié aisément pour la coupe du monde 1978 organisée en Argentine en remportant cinq de ses six matchs ( avec un nul contre l'Irlande du Nord ) les Oranjes se déplaceront en Amérique du Sud sans Johan Cruyff, Wim van Hanegem et Jan van Beveren qui refusaient de disputer cette compétition pour raisons diverses. Finalement les hollandais seront moins impressionnants au premier tour par rapport à la dernière édition puisqu'ils se qualifieront pour la suite du tournoi de justesse grâce à une meilleure différence de buts par rapport à l'Ecosse ( +2 contre -1 ). Après avoir fini seconde du groupe 4 derrière le Pérou l'équipe néerlandaise sera plus convaincante lors du deuxième tour en arrachant la première place du groupe A avec deux victoires et un nul devant l'Italie, l'Allemagne de l'Ouest et l'Autriche. Alors pour la deuxième fois consécutive les Oranjes allaient disputer la finale de la coupe du monde et encore une fois ce sera contre le pays organisateur. Et comme il y quatre ans en Allemagne Krol et Cie seront incapables de lever le trophée mondial suite à une défaite sur le score de 3-1 après prolongations. Et pour se consoler certains joueurs bataves se contenteront de faire parti de l'équipe type ( Krol, Haan, Neeskens et Rensenbrink ) aux côtés des brésiliens Leao et Dirceu, des argentins Daniel Passarella, Osvaldo Ardiles et Mario Kempes, de l'allemand Berti Vogts et de l'italien Paolo Rossi.

Remis de leur nouvelle déception les néerlandais s'attaqueront aux éliminatoires pour l'Euro 1980 où leurs principaux adversaires seront la Pologne et l'Allemagne de l'Est sans oublier qu'ils devront également affronter la Suisse et l'Islande. Finalement les Oranjes finiront bien premiers du groupe 4 avec une longueur d'avance sur les polonais et deux sur les allemands de l'Est mais en phase finale ce sera plus dur pour eux du fait qu'ils se retrouveront dans un groupe difficile avec notamment la Tchécoslovaquie et l'Allemagne de l'Ouest. Et là Krol et ses coéquipiers ne dépasseront pas le premier tour suite à leur troisième place finale acquise dans le groupe 1 derrière les allemands de l'Ouest et les tchécoslovaques.
Le joueur de Naples sera bien présent au sein de l'équipe néerlandaise pour les éliminatoires pour la coupe du monde 1982 mais ne réussiront pas à se qualifier puisqu'ils ne termineront que quatrièmes du groupe 2 derrière la Belgique, la France et l'Irlande et devant Chypre.

Avant de disputer sa 83ème et dernière sélection avec les Pays-Bas en Février 1983 contre l'Espagne ( défaite 1-0 ) Krol avait débuté les éliminatoires pour l'Euro 1984 mais après sa retraite internationale ce sera comme spectateur qu'il verra les Oranjes échouer à la qualification à cause d'une plus mauvaise attaque par rapport à l'Espagne du fait que les deux équipes étaient à égalité de points tout en ayant la même différence de buts ( 22 buts pour les bataves et 24 pour les ibériques ).

Avec 83 sélections pour quatre buts de marqués Krol restera l'un des joueurs emblématiques des Pays-Bas au point d'être présent comme latéral gauche au sein de la meilleure équipe de Hollande de tous les temps proposée par un site néerlandais. Et cette formation avait fière allure puisqu'on pouvait y trouver Edwin Van Der Sar comme gardien, Wim Suurbier comme latéral droit, Ronald Koeman et Jaap Stam en charnière centrale, Frank Rijkaard comme récupérateur, Johan Neeskens comme relayeur, Ruud Gullit comme meneur de jeu et le trio Johan Cruyff-Marco van Basten-Dennis Bergkamp en attaque. A noter que comme remplaçants c'était pas mal non plus avec Hans Van Breukelen, Frank de Boer, Edgar Davids, Wesley Sneijder, Arjen Robben, Robbie Rensenbrink et Ruud Van Nistelrooy.
 
RUUD KROL
RECONVERSION :

Trois ans après l'arrêt de sa carrière Krol débutera sa reconversion en tant qu'entraîneur mais cette dernière sera plus chaotique que ses 18 années de footballeur professionnel. Car sa carrière de joueur aura été basé sur la fidelité avec douze saisons à l'Ajax et quatre à Naples sans oublier les deux à Cannes alors que celle de coach sera plus instable avec de nombreuses expériences d'une seule saison. Alors son statut de technicien lui vaudra de voyager énormément puisqu'il découvrira la Belgique au FC Malines en 89/90, la Suisse au Servette FC en 90/91, l'Egypte avec l'équipe nationale Olympique de 1994 à 1996, l'équipe nationale A en 96/97 et avec le club du Zamalek SC en 97/98 puis 07/08, la France à l'AC Ajaccio en 06/07, l'Afrique du Sud à l'Orlando Pirates de 2008 à 2011, la Tunisie avec les clubs du CS Sfaxien en 12/13 puis 18/19, de l'ES Tunis de Janvier à Mai 2014 et du Club Africain en cours de saison 15/16 et plus précisément au mois de Janvier 2016 et sans oublier l'équipe nationale A d'Octobre à Novembre 2013, la Lybie à Al-Ahly SC en début de saison 14/15 puis le Maroc au Raja Club Athletic de Juin à Novembre 2015. A préciser que durant tous ces voyages il retournera à un moment dans son pays natal pour y être l'adjoint du sélectionneur Louis van Gaal au sein de l'équipe nationale néerlandaise entre 2000 et 2002, l'adjoint de Ronald Koeman à l'Ajax de Décembre 2001 jusqu'à fin Février 2005, coach principal par intérim de l'Ajax de Février 2005 à Mars 2005 en binôme avec Tonnie Bruins Slot pour compenser la démission de Koeman puis retrouvera son rôle d'adjoint chez les Lanciers de Mars 2005 jusqu'à la fin de la saison 05/06 pour aider le nouvel entraîneur Danny Blind.

N.B :

Lors deson passage en Afrique du Sud il vivra une expérience de commentateur pour la télévision sud-africaine Supersport.

Au niveau de son palamrès il l'étoffera en tant qu'entraîneur principal d'une coupe d'Egypte en 2008 avec le Zamalek, un titre de champion d'Afrique du Sud en 2011 avec Orlando Pirates, deux titres de champions de Tunisie ( 2013 avec le CS Sfaxien et 2014 eavec l'ES Tunis ), une coupe de la Confédération en 2013 avec le CS Sfaxien et une coupe nord-africaine des Clubs Champions en 2015 avec le Raja Club Athletic.

PALMARES :

-1970 : Champion et vainqueur de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1971 : Vainqueur des coupes des Pays-Bas et des Champions ( Ajax Amsterdam ).
-1972 : Champion et vainqueur des coupes des Pays-Bas, des Champions et Incontinentale ( Ajax Amsterdam ).
-1973 : Champion des Pays-Bas et vainqueur de la coupe des Champions ( Ajax Amsterdam ).
-1977 : Champion des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1978 : Finaliste de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1979 : Champion et vainqueur de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).
-1980 : Champion et finaliste de la coupe des Pays-Bas ( Ajax Amsterdam ).

BILAN DE CARRIERE :

-1968 à 1980 : Ajax Amsterdam ( Pays-Bas ) 339 matchs joués pour 23 buts de marqués.
-Juin à Août 1980 : Vancouver Whitecaps ( Canada ) 14 matchs joués.
-Août 1980 à 1984 : Naples ( Italie ) 107 matchs joués pour un but de marqué.
-1984 à 1986 : Cannes ( France ) 63 matchs joués.
 
 
 
 


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#Posté le vendredi 21 janvier 2022 13:38

Modifié le vendredi 21 janvier 2022 13:49

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