Dominique Bathenay aura gravé son nom dans l'histoire de deux grands clubs français en l'occurrence Saint-Etienne et le PSG. Avec les Verts il fera parti de la jeunesse stéphanoise qui marquera le football français et europeen avec trois titres de champion de France ( 1974, 1975 et 1976), trois coupes nationales ( 1974, 1975 et 1977) et sans oublier la finale de coupe des Champions perdue en 1976 contre le Bayern Munich. Ensuite en 1978 il quittera le Forez pour aider le PSG à grandir et réussira dans sa mission en remportant deux coupes de France consécutives en 1982 et 1983 tout en étant le capitaine de l'équipe parisienne.

Dominique Bathenay est né en 1954 à Pont-d'Ain dans l'Ain. Du fait qu'il suivait son père dans différents départements français à cause de son métier ( conducteur d'engins se déplaçant souvent dû aux chantiers qu'on lui proposait) il prendra sa toute première licence de jeune footeux à l'âge de neuf ans dans l'Ardèche au sein de la petite équipe de Granges-lès-Valence où il apprendra ses premiers rudiments footballistiques pour devenir un bon milieu défensif.
A treize ans il rejoindra le club de Tain-Tournon où il continuera son apprentissage de milieu de terrain et très vite son imposant gabarit impressionnera au point d'être titularisé en équipe première au sein du championnat de Promotion District alors qu'il n'était que Cadet ce qui lui valait d'être surclassé de deux catégories.
Ensuite ce sera un responsable de l'équipe réserve de l'AS Saint-Etienne qui le remarquera lors du concours régional du jeune footballeur alors qu'il ne finira que quinzième au classement. Alors le jeune Bathenay sera invité à effectuer un stage chez les Verts durant les vacances de Pâques sous le contrôle de Jean Oleksiak ancien joueur stéphanois devenu découvreur de talents pour le compte de Pierre Garonnaire. Et à l'issue du stage le jeune homme de 17 ans avait la sensation de s'être loupé et de ne pas avoir convaincu les dirigeants de l'ASSE mais finalement ces derniers lui proposeront de l'engager dès la saison suivante ( 71/72) afin d'essayer d'en faire un joueur professionnel alors que Bathenay pensait plutôt devenir un pilote d'avion. Et là il décidera de sauter sur l'opportunité que lui tendait Saint-Etienne mais sans être plus emballé que cela car s'il ne devenait pas professionnel il fera autre chose un point c'est tout. Et ce manque d'ambition faisait un peu peur aux dirigeants foréziens du fait que ces derniers pensait que Dominique ne ferait peut-être pas les efforts nécessaires pour atteindre son objectif.
La saison 71/72 verra le natif de Pont-d'Ain se faire à son nouvel environnement au sein de l'équipe Juniors ou à quelques occasions avec celle de Promotion.
Pour le début de la saison 72/73 il intègrera l'équipe réserve qui évoluait en troisième division mais ne réussira pas franchement à gravir un échelon avant de partir effectuer son service militaire. Et ce départ sous les drapeaux fera penser aux dirigeants de Sainté que c'était la fin de la collaboration avec Bathenay avant même qu'elle est vraiment commencée.
Et là au Bataillon de Joinville sous les ordres de Lucien Trapel ( au début il était également sceptique sur l'implication du joueur) il s'endurcira tout en acceptant de se faire violence afin de répondre aux exigences que réclamait l'unité militaire.
Et ainsi lorsqu'il rentrera dans le Forez il sera totalement différent par rapport au jeune homme qui était parti faire son service militaire avec des qualités techniques plus évidentes, un pied gauche puissant et un potentiel physique exceptionnel. Cette transformation attirera le regard de Robert Herbin, l'entraîneur de l'équipe première, ce qui l'amènera à l'intégrer au groupe professionnel où il allait retrouver des joueurs pas plus âgés que lui tels que Christian Lopez, Gérard Janvion, Alain Merchadier, Pierre Repellini, Jacques Santini, Christian Synaeghel, Patrick Revelli, Michel Rouquette, Dominique Rocheteau et Christian Sarramagna pour ne citer qu'eux.
Alors tout ira vite pour Dominique car suite à une blessure d'Osvaldo Piazza il sera intronisé titulaire au poste de stoppeur début Octobre 1973 pour affronter Nîmes et là pour la découverte du haut niveau français sa prestation sera éblouissante au point d'étouffer l'avant-centre néerlandais des Crocodiles, Franciscus Janssens, ce qui amènera Garonnaire à s'exprimer sur la performance de son jeune joueur: " Il a mis Janssens dans sa poche du haut, l'a ressorti par celle du bas, l'a glissé dans celle de droite pour le ressortir à gauche. "
Et à partir de là il ne quittera plus le groupe des Verts ce qui lui vaudra d'être utilisé d'abord par Herbin comme libéro avant d'être positionner ensuite comme récupérateur lorsque l'entraîneur sera plus que satisfait par la charnière centrale que formaient Lopez et Piazza. Et là comme milieu défensif il s'imposera littéralement au sein du onze stéphanois se rendant pratiquement indispensable à l'équilibre de l'équipe au point d'accumuler pour sa première année professionnelle 38 rencontres toutes compétitions confondues ( 29 en D1 et 9 en coupe nationale) tout en inscrivant ses deux premiers buts au plus haut niveau ( un en championnat et un en coupe). Collectivement sa première année professionnelle sera également une grande réussite puisqu'il inscrira ses deux premières lignes à son palmarès avec un titre de champion de France conquis avec huit points d'avance sur le tenant du titre, le FC Nantes, et la coupe nationale remportée 2-1 contre Monaco. A tout juste 20 ans il ne pouvait pas mieux rêver comme début de carrière professionnelle.
La saison 74/75 verra Bathenay confirmer qu'il faisait bien parti de la nouvelle génération stéphanoise au même titre que Lopez, Janvion, Santini, Rocheteau et tous les autres jeunes. Et ainsi avec quarante matchs pour sept buts ( six en D1 et un en coupe nationale) aux sein des compétitions domestiques le bressan pure souche sera l'un des grands artisans du nouveau doublé coupe-championnat réalisé par son club suite à sa victoire finale en coupe de France aux dépens du RC Lens ( 2-0) et aux neuf points d'avance acquis sur l'Olympique de Marseille tout en ayant les meilleures attaques ( 70) et défenses ( 39). Deux lignes de plus inscrites à son palmarès.
Mais le gros plus que vivra Dominique durant cette saison 74/75 sera la découverte des joutes européennes en disputant huit matchs en coupe des Champions tout en marquant son premier but à ce niveau ( contre Hajduk Split lors du match retour au second tour ce qui remettra son équipe sur les rails de la qualification après la défaite 4-1 à l'aller ( finalement les Verts gagneront 5-1 après prolongations synonyme de poursuivre l'aventure européenne). Au bout du compte pour sa première campagne en coupe d'Europe il atteindra les demi-finales que l'ASSE perdra 2-0 score cumulé contre le tenant du titre et futur vainqueur de l'épreuve, le Bayern Munich ( 0-0 et défaite 2-0).
Pour la saison 75/76 il marquera un peu plus la coupe des Champions de son empreinte en étant très important au sein du onze type de Saint-Etienne où il se fera remarquer par son abattage au milieu de terrain à chaque rencontre ce qui fera dire à Kees Rijvers, le coach du PSV Eindhoven ( éliminé par l'ASSE en demi-finale), que s'il devait piquer un des joueurs des Verts ce serait Bathenay à qui on affublera à partir de ce moment là le surnom de Hollandais en référence au batave Johan Neeskens ( il portera les couleurs de l'Ajax Amsterdam, de Barcelone et des Pays-Bas entre autres). Et en plus de sa dépense d'énergie durant les matchs on retiendra également deux faits d'action lors de cette campagne européenne 75/76 avec un but inscrit à la fin du match aller contre les Glasgow Rangers en huitièmes de finale ( victoire 2-0) après avoir récupéré le ballon sur la droite et continué sa course en solitaire jusque dans la surface de réparation écossaise où du gauche il transpercera le gardien et surtout le boulet de canon qu'il décrochera des trente mètres qui terminera sur la barre transversale carrée lors de la finale contre le Bayern Munich ( défaite 1-0). Ce sera une grosse déception pour tous les Verts cette défaite contre le club bavarois. A préciser tout de même qu'a l'issue de cette année là il rajoutera un troisième titre national d'affilée à son palmarès conquis cette fois-ci avec trois points d'avance sur Nice tout en ayant la meilleure défense avec 39 buts d'encaissés. A notifier aussi qu'il marquera quatre nouveaux buts durant cet exercice hexagonal en 34 matchs de joués.
La saison 76/77 verra Saint-Etienne atteindre les quarts de finale de la coupe des Champions que le club forézien perdra 3-2 score cumulé contre Liverpool, futur vainqueur de l'épreuve ( victoire 1-0 et défaite 3-1). Durant l'affrontement contre les Reds à Anfield Road il inscrira le seul but stéphanois d'une frappe venue d'ailleurs qui trompera Ray Clemence, l'un des meilleurs gardiens du monde à cette époque. Au sein des compétitions domestiques les Verts ne termineront que cinquièmes en championnat loupant de deux points une qualification européenne ( l'ASSE finira avec la meilleure défense avec 36 buts d'encaissés) mais se rattraperont en s'adjugeant la coupe de France aux dépens du Stade de Reims sur le score de 2-1 ( le premier but sera inscrit par Dominique sur pénalty à la 83ème minute). A titre personnel le récupérateur stéphanois réalisera une saison 76/77 très aboutie en terminant comme le second meilleur buteur de Sainté avec treize buts toutes compétitions confondues ( neuf en championnat, deux en coupe nationale et deux en coupe d'Europe) à une petite unité de Patrick Revelli.
Depuis qu'il avait débuté sa carrière professionnelle la saison 77/78 sera sa première année sans gagner le moindre trophée du fait que Saint-Etienne ne finira que septième en championnat ( à huit points d'une qualification européenne) et une élimination dès les seizièmes de finale en coupe de France et en coupe des Coupes ( perdus respectivement contre Sochaux ( 0-0 dans le Doubs et 2-2 à Geoffroy-Guichard) et contre Manchester United ( 1-1 et défaite 2-0)). A titre personnel il sera l'un des rares Verts à évoluer à son niveau durant cette saison 77/78 tout en accumulant 28 rencontres pour cinq buts en championnat sans oublier les deux jouées en coupe d'Europe.

Pendant l'été 1978 Bathenay demandera une augmentation salariale du fait qu'il pensait qu'il le méritait amplement mais le président Rocher refusera de lui accorder la somme qu'il demandait. Et suite à cela Dominique décidera de quitter le Forez après sept années de présence dont cinq en tant que titulaire indiscutable au sein du onze stéphanois. Alors pour la suite de sa carrière il jettera son dévolu sur le PSG, qui était au sein de l'élite depuis seulement quatre années, dont le président Francis Borelli acceptera de lui verser le salaire qu'il avait exigé quelques temps auparavant à l'ASSE mais faut dire que la présence de son ancien capitaine stéphanois Jean-Michel Larqué était également pour quelque chose sur sa décision de rejoindre la capitale. Sous ses nouvelles couleurs il débutera la saison 78/79 à son poste habituel de milieu défensif mais lorsque Velibor Vasovic débarquera comme nouvel entraîneur du PSG au mois de Novembre 1978 ce dernier décidera de le faire évoluer comme arrière central du fait qu'il y avait plusieurs solutions au poste de récupérateur ( Eric Renaut, Jean-Marc Pilorget, Ramon Heredia et les jeunes Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez et Philippe Jean). Mais l'ancien stéphanois n'aura pas immédiatement les automatismes à son nouveau rôle comme ceux qu'il a à son poste habituel ce qui amènera son équipe à finir le championnat avec 66 buts d'encaissés sans oublier de rajouter les sept buts qu'elle encaissera en deux rencontres de coupe de France. Collectivement le PSG terminera au treizième rang du classement bien calé entre le maintien ( 19ème ( barrage de relégation)) et la dernière position qualificative pour l'Europe ( quatrième) avec autant de points d'avance ou de retard. A titre personnel il réalisera une saison 78/79 pratiquement complète du fait qu'il ne ratera qu'une rencontre sur les 42 que jouera le PSG ( 38 en championnat avec aucune absence pour Dominique et quatre en coupe nationale) tout en précisant qu'il inscrira six buts au sein de l'élite.
Un peu plus à l'aise dans son rôle de défenseur central la saison 79/80 sera moins difficile même si son équipe encaissera tout de même 52 buts en D1 ( dixième défense à égalité avec Lens) sans oublier les trois buts d'encaissés en trois matchs de coupe de France. Collectivement cette année là sera la meilleure de l'équipe parisienne depuis son accession en première division en 1974 du fait qu'elle terminera septième avec onze points d'avance sur le 18ème ( barrage de relégation) mais avec tout de même quatorze de retard sur le troisième synonyme de qualification européenne. A titre personnel Bathenay sera encore l'un des joueurs parisiens les plus utilisés par les trois entraîneurs qui se succèderont sur le banc de touche parisien ( Velibor Vasovic, Pierre Alonzo et Georges Peyroche) avec quarante matchs pour sept buts ( six en championnat et un en coupe nationale) toutes compétitions confondues n'étant devancé que d'une unité par Dominique Baratelli.
Durant l'intersaison de 1980 Bathenay retrouvera son ancien équipier stéphanois Dominique Rocheteau qui comme lui deux ans auparavant avait décidé de tenter une nouvelle aventure avec le PSG après sa période verte. Et là avec une équipe de plus en plus compétitive ( Baratelli, Bathenay, Fernandez, Pilorget, Abel Braga, Huck, Rocheteau, Toko et Sarr pour ne citer qu'eux) le PSG sera à deux doigts d'arracher une qualification européenne mais en finissant cinquième il lui manquera trois petits points pour pouvoir disputer la première campagne européenne de son histoire. A préciser qu'avec 35 matchs pour quatre buts ( en D1) toutes compétitions confondues Bathenay sera encore l'une des pièces maîtresses du onze type du club de la capitale.
La saison 81/82 sera une année inoubliable pour l'ancien Vert du fait que ce sera en tant que capitaine qu'il deviendra le premier joueur du PSG à soulever un trophée en l'occurrence la coupe de France remportée aux tirs aux buts contre l'AS Saint-Etienne après un 2-2 final après prolongations ( Dominique marquera son tir au but). A préciser qu'en rajoutant une coupe nationale à son palmarès cela l'amenait à détenir quatre victoires au sein de cette compétition après les trois gagnées avec Saint-Etienne en 1974, 1975 et 1977. En parallèle de la coupe de France les parisiens effectueront aussi un beau parcours en championnat en terminant septièmes loupant de cinq points une qualification européenne. A titre personnel le capitaine du PSG enregistrera de bonnes statistiques avec 42 rencontres pour neuf buts ( huit en D1 et un en coupe nationale) toutes compétitions confondues ce qui fera encore de lui l'un des hommes de base du PSG.
La saison 82/83 verra Bathenay et ses coéquipiers conserver la coupe de France en se l'adjugeant cette fois-ci contre le FC Nantes sur le score de 3-2 tout en précisant que Dominique ne pourra pas soulever le trophée en tant que capitaine du fait qu'il sera sorti à la cinquantième minute sur blessure et remplacé par Mustapha Dahleb. A préciser qu'en rajoutant une cinquième coupe nationale à son palmarès il égalait le record de victoires dans cette compétition en rejoignant Marceau Somerlinck ( des années plus tard Alain Roche les rejoindra tout en y ajoutant Hervé Revelli, Dominique Rocheteau et Jean-Michel Larqué même si ces derniers n'auront pas disputé certaines finales). En championnat les parisiens obtiendront leur meilleur résultat en terminant troisièmes à onze points du champion nantais sans oublier de notifier que pour leur première campagne européenne ils réaliseront un parcours plus que convenable en atteignant les quarts de finale qu'ils perdront 3-2 score cumulé contre Waterschei ( victoire 2-0 et défaite 3-0 après prolongations). A titre personnel Bathenay sera égal à lui-même en accumulant 43 présences sur les feuilles de matchs toutes compétitions confondues tout en trouvant à quatre reprises le chemin des filets adverses ( trois en championnat et un en coupe d'Europe).
Pendant l'été 1983 il retrouvera un autre ancien Vert en la personne de Gérard Janvion cinq années après s'être quittés. Avec 29 matchs pour quatre buts ( trois en D1 et un en Europe) toutes compétitions confondues le capitaine parisien emmènera sa troupe jusqu'à une quatrième place finale en championnat à sept points du champion bordelais et en huitièmes de finale en coupe des Coupes que le PSG perdra à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur après un 2-2 score cumulé contre la Juventus de Turin, futur vainqueur de l'épreuve ( 2-2 au Parc des Princes et 0-0 en Italie).
La saison 84/85 verra encore Dominique être l'un des joueurs parisiens les plus utilisés avec 43 rencontres pour un but ( en D1) toutes compétitions confondues au même titre que Susic ( 48 matchs), Lanthier ( 46), Rocheteau ( 44) et Fernandez ( 42). Collectivement ce sera une année mitigée avec une treizième position finale acquise en championnat à quatre points du 18ème ( barrage de relégation) et surtout une finale de coupe de France que le PSG perdra 1-0 contre l'AS Monaco. A préciser également que l'ancien stéphanois disputera la dernière campagne européenne de sa carrière en jouant quatre matchs de coupe UEFA où son équipe n'ira pas plus loin que les seizièmes de finale qu'elle perdra 5-2 score cumulé contre Videoton ( deux défaites par 4-2 et 1-0).

Après sept années de bons et loyaux services il décidera pendant l'été 1985 de quitter Paris pour aller découvrir à 31 ans le championnat de D2 du côté du FC Sète où il allait retrouver un ancien équipier du PSG, Philippe Col. Et là la grande expérience de l'ancien parisien apportera une énorme sérénité à la défense sétoise qui avait tendance à prendre de nombreux buts les années précédentes au point qu'elle terminera le championnat 85/86 avec seulement 28 buts d'encaissés ce qui l'amènera à finir comme la troisième défense la plus imperméable de toute la division derrière Alès ( 22) et le RC Paris ( 24). Collectivement Bathenay et ses nouveaux coéquipiers seront là surprise du groupe A du fait qu'ils finiront troisièmes à égalité de points avec l'Olympique Lyonnais mais à cause d'une plus plus mauvaise différence de buts ( +5 contre +16) ils ne pourront pas disputer les barrages d'accession à l'élite ( l'attaque du FC Sète n'avait pas été très prolifique avec seulement 33 buts de marqués). A préciser que Bathenay ne loupera aucune journée du championnat tout en marquant deux petits buts ce qui faisait de lui un joueur d'une très belle régularité saison après saison depuis 1973 date du début de sa carrière.
Avant de mettre un terme définif à sa carrière professionnelle à l'issue de la saison 86/87 il enregistrera encore de bonnes statistiques avec trente matchs de joués au sein du championnat de D2 où son équipe ne rééditera pas la même performance que l'exercice précédent puisqu'elle ne finira que huitième du groupe B à dix points du podium synonyme de jouer les barrages d'accession à la D1.

N. B:
Bathenay sera nominé deux fois de suite au Ballon d'Or et sera finalement classé 26ème en 1976 à égalité avec Ali Cemal, Jupp Heynckes et Dino Zoff et 13ème en 1977 ex-aequo avec Trevor Brooking, Franco Causio, Ronnie Hellström et Anders Linderoth.
A préciser qu'en 1977 il terminera également comme le second meilleur joueur français derrière Michel Platini.
Sélection: 20
Les performances de Bathenay avec Saint-Etienne lui vaudront d'être appelé en équipe de France par Stefan Kovacs en Octobre 1975 pour affronter l'Allemagne de l'Est ( défaite 2-1).
Ensuite il disparaîtra du monde des Bleus durant pratiquement onze mois avant d'y revenir en Septembre 1976 pour jouer contre le Danemark ( 1-1). Et à partir de là il sera régulièrement appelé par Michel Hidalgo ce qui l'amènera à être retenu pour disputer la coupe du monde 1978 en Argentine où les tricolores n'iront pas plus loin que le premier tour suite à leur troisième place finale acquise dans le groupe 1 derrière l'Italie et l'Argentine.
Après la coupe du monde sud-américaine il fera quelques apparitions en équipe de France jusqu'en Avril 1982 date de sa dernière sélection contre le Pérou ( défaite 1-0). Alors même s'il était exemplaire et régulier avec le PSG il ne sera pas retenu pour disputer la coupe du monde 1982 mais faut dire qu'il y avait une sacrée concurrence aux deux postes qu'il pouvait évoluer ( défenseur central et milieu défensif) avec la présence de Marius Trésor, Philippe Mahut, Christian Lopez, Maxime Bossis, René Girard, Jean Tigana et voire Jean-François Larios. Finalement sa carrière tricolore s'arrêtera à vingt sélections avec quatre buts de marqués.

RECONVERSION :
Dès l'arrêt de sa carrière Bathenay deviendra illico-presto le nouvel entraîneur du FC Sète mais sa première année en tant que coach sera assez délicate avec une douzième position finale acquise dans le groupe A du championnat de D2 avec seulement deux points d'avance sur le premier relégable.
Pour la saison 88/89 il sera engagé par le Stade de Reims mais là encore son expérience ne sera pas une grande réussite du fait que le club marnais ne pourra jouer la montée en D1 ce qui l'amènera à ne finir que neuvième du groupe A à 22 points du podium synonyme de disputer les barrages d'accession à l'élite.
Ensuite après avoir passé quelques mois au début de la saison 89/90 en Tunisie du côté de l'Union Monastir il reviendra en France pour s'engager en faveur de Choisy-le-Roi qui évoluait dans le monde amateur après avoir été un temps directeur des ventes de la société NMC Nomadis.
Après quatre années choisyennes il passera une année sans boulot avant de rentrer à Saint-Etienne pour devenir l'adjoint d'Elie Baup pour la saison 95/96. Au tout début du mois de Mars 1996 il sera nommé entraîneur des Verts après le limogeage de Baup et l'intérim de Maxime Bossis mais ne pourra éviter à l'ASSE d'être reléguée en seconde division à cause de la 19ème place finale acquise en D1 à cinq points du premier non relégable tout en ayant la plus mauvaise défense avec 59 buts d'encaissés.
Après son bref retour dans le Forez il sera nommé Président de la Commission de la coupe de France et tiendra ce rôle jusqu'en 2000.
Ensuite il reprendra place sur un banc de touche lorsqu'il sera engagé par Nîmes pendant l'été 2000 et sa première saison sera assez correcte avec une huitième place finale acquise en D2 avec quand même quinze points de retard sur le podium synonyme de montée parmi l'élite. Par contre la saison 01/02 ne sera pas du même calibre du fait que les Crocodiles ne remporteront qu'une petite rencontre lors de la première moitié du championnat de D2 ce qui amènera Bathenay à être limogé début Décembre 2001.
Après un bref passage comme sélectionneur au sein de de l'équipe nationale des Seychelles il reviendra dans l'Hexagone à la fin du mois de Janvier 2003 pour prendre les commandes de Sedan qui évoluait en Ligue 1 avec la mission de valider le maintien du club ardennais. Mais finalement les Sangliers seront relégués à l'étage inférieur suite à leur avant-dernière position finale acquise au classement avec trois points de retard sur le premier non relégable tout en ayant la plus mauvaise défense avec 59 buts d'encaissés.
Dominique sera maintenu à son poste d'entraîneur pour la saison 03/04 avec l'objectif de faire remonter Sedan illico-presto en première division. Même si les Sangliers seront installées aux premières places de la Ligue 2 il se fera licencier au début du mois d'Avril 2004 suite à quelques résultats médiocres ( qui empêcheront finalement Sedan d'atteindre le podium) au profit de Serge Romano.
Ensuite après son expérience sedanaise il vivra plusieurs aventures plus ou moins réussies jusqu'en Juin 2009 en tant qu'entraîneur à la JS Kabylie durant l'année 2005, sélectionneur des Émirats Arabes Unis en 05/06, sélectionneur Olympique des Émirats Arabes Unis durant l'année 2006, sélectionneur Olympique du Qatar de Janvier 2007 jusqu'à l'issue de la saison 06/07, sélectionneur adjoint et responsable des moins de vingt ans des Émirats Arabes Unis en 07/08 et pour terminer Directeur Technique National et sélectionneur des Émirats Arabes Unis de Septembre 2008 à Juin 2009.
Depuis on n'a pas trop de renseignements sur la suite de sa carrière à part une pige de quelques mois ( de Juin à Décembre 2011) au sein du club qatari d'Al-Gharafa.

PALMARÈS :
-1974: Champion et vainqueur de la coupe de France ( Saint-Etienne).
-1975: Champion et vainqueur de la coupe de France ( Saint-Etienne).
-1976: Champion de France et finaliste de la coupe des Champions ( Saint-Etienne).
-1977: Vainqueur de la coupe de France ( Saint-Etienne).
-1982: Vainqueur de la coupe de France ( PSG).
-1983: Vainqueur de la coupe de France ( PSG).
-1985: Finaliste de la coupe de France ( PSG).
BILAN DE CARRIERE :
-1973 à 1978: Saint-Etienne ( France) 158 matchs joués pour 25 buts de marqués.
-1978 à 1985: PSG ( France) 230 matchs joués pour 31 buts de marqués.
-1985 à 1987: Sète ( France) 64 matchs joués pour deux buts de marqués.
Partage