Avant de devenir titulaire dans les buts de l'AS Saint-Etienne Jean Castaneda restera quelques années dans l'ombre du grand Yvan Curkovic avec qui il apprendra énormément pendant les séances d'entraînements. Dés qu'il sera intronisé numéro un des Verts au début de la saison 80/81 il s'imposera littéralement grâce à son allure féline et élancée ce qui lui vaudra le surnom d'El Gato ( le chat en espagnol ). Il sera indétrônable dans les cages stéphanoises pendant huit années durant lesquelles il ne remportera qu'un titre de champion de France en 1981 tout en précisant qu'il perdra deux coupes de France consécutives en 1981 et 1982 respectivement contre Bastia et le PSG.


Jean Castaneda est né en 1957 à Saint-Etienne dans la Loire. Passionné de ballon il prendra sa toute première licence de jeune footeux à l'Olympique de Saint-Etienne où il prendra place dans les buts. Et là il gravira les échelons petit à petit en montrant d énormes qualités comme dernier rempart grâce à un style félin qui lui vaudront très vite le surnom d'El Gato traduit par le chat en espagnol. Alors il réussira à se faire une petite réputation qui franchira les frontières du quartier où était installée son équipe au point de se faire remarquer très rapidement par les recruteurs du grand club de sa ville natale, l'ASSE. Lorsque les dirigeants des Verts lui proposeront de venir rejoindre leur club le jeune homme de quinze ans ne réfléchira pas à deux fois pour accepter du fait que Sainté était à l'époque l'une des meilleures équipes françaises et qu'il pourrait apprendre beaucoup au côté d'un certain Yvan Curkovic, gardien yougoslave, qui venait de s'engager dans le Forez en provenance du Partizan de Belgrade. Alors il sera sous la coupe de Curkovic de 1972 à 1974 tout en se faisant les dents avec les équipes de jeunes foréziens et à partir de la saison 74/75 il sera même considéré comme le gardien numéro trois des Verts derrière Curkovic et Esad Dugalic. Et il connaîtra même sa première satisfaction en tant que footballeur en étant assis en Mai 1976 sur le banc de touche stéphanois lors de la fameuse finale de la coupe des Champions 75/76 contre le Bayern de Munich ( défaite 1-0 ) suite à une blessure de Dugalic.
Après avoir évolué avec la réserve de 1976 à 1978 aux côtés des Dominique Vésir, Yves Colleu, Patrice Lestage, Jean-Luc Fournier, Gilles Peycelon, Jean-Louis Zanon, Patrice Garande et Eric Bellus pour ne citer qu'eux, le stéphanois pure souche intègrera le groupe professionnel à l'aube de la saison 78/79 suite au départ en retraite de Dugalic. Et là à 21 ans il découvrira enfin le haut niveau français en étant la doublure de Curkovic mais jouera quand même trois rencontres toutes compétitions confondues dont deux en D1 où l'ASSE finira second ex-æquo avec Nantes à deux points de Strasbourg mais sera finalement classée troisième à cause d'une plus mauvaise différence débuts par rapport aux Canaris ( +43 contre +52 ) avec une qualification pour l'UEFA à la clé.
La saison 79/80 verra Jean ne jouer qu'une rencontre en coupe de France où son équipe ira jusqu'en quarts de finale qu'elle perdra à cause de la règle du but inscrit à l'extérieur contre Montpellier après un 1-1 score cumulé ( 0-0 et 1-1 dans le Forez ). Et ensuite ce sera du banc de touche qu'il verra ses coéquipiers finir une nouvelle fois troisième à cause d'une plus mauvaise différence de buts ( +23 contre +41 ) et cette fois-ci ce sera par rapport au FC Sochaux sans oublier de préciser que les Verts atteindront les quarts de finale de la coupe UEFA qu'ils perdront 6-1 score cumulé contre le futur finaliste, le Borussia Mönchengladbach ( deux défaites par 4-1 et 2-0 ). Sans oublier de notifier qu'il sera champion de France de D3 avec la réserve des Verts du fait qu'elle s'imposera en finale contre l'équipe B du RC Strasbourg sur le score cumulé de 3-0 ( deux victoires par 2-0 et 1-0 ) après avoir terminé en tête de son groupe Centre en devançant Corbeil-Essonnes.
Suite à un début de championnat 80/81 très délicat de Curkovic, qui avait tout de même plus de 36 ans, l'entraîneur Robert Herbin prendra la décision après les trois premières journées d'introniser Castaneda comme titulaire dans les cages de l'ASSE et là ce dernier explosera littéralement au point de ne manquer aucune rencontre dès son entrée dans le onze stéphanois ce qui l'amènera à totaliser 35 matchs pour son premier exercice complet parmi l'élite. Et grâce à son style de jeu très différent de Curkovic il sera l'un des hommes de base de la défense forézienne qui terminera comme la meilleure de D1 avec seulement 26 buts d'encaissés. Et en plus de ses très bonnes statistiques il réussira à inscrire un titre de champion de France à son palmarès dès son premier championnat de première division du fait que lui et ses coéquipiers finiront premiers avec deux points d'avance sur le tenant du titre, le FC Nantes. Par contre il aurait pu réaliser un joli doublé coupe-championnat si son équipe ne s'était pas inclinée en finale de la coupe de France face à Bastia sur le score de 2-1. A préciser également qu'il découvrira pendant cette année là les joutes européennes en disputant la coupe UEFA où Sainté ira jusqu'en quarts de finale qu'il perdra 7-2 score cumulé contre le futur vainqueur de l'épreuve, Ipswich Town ( deux défaites par 4-1 et 3-1 ).




La saison 81/82 sera tout aussi réussie pour Jean puisqu'il terminera comme le gardien de la seconde meilleure défense du championnat français avec 31 buts d'encaissés ( il aura disputé 36 rencontres sur les 38 possibles ) à deux unités de celle du champion monégasque. Collectivement les Verts effectueront une très belle année mais ne remporteront aucun trophée du fait qu'ils finiront deuxième à tout juste un petit point de l'AS Monaco en D1 et perdront pour la seconde fois d'affilée la coupe de France et cette fois-ci ce sera contre le PSG suite à une séance de tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations. Le seul hic de la saison sera que Castaneda et ses coéquipiers ne passeront pas le tour préliminaire de la coupe des Champions à cause de leur défaite 3-1 score cumulé contre le BFC Dynamo Berlin ( 1-1 et défaite 2-0 ).
A l'aube de la saison 82/83 l'ASSE sera secouée par l'affaire de la caisse noire qui vaudra au président Roger Rocher de démissionner tout en voyant plusieurs cadres quitter le navire tels que Michel Platini, Christian Lopez, Raoul Nogues et Bernard Gardon ( retraite ). Et même en réussissant à attirer des joueurs comme Philippe Mahut, Bernard Genghini, Alain Moizan et voire Flemming Christensen les Verts vivront un championnat très délicat au point que Robert Herbin se fera limogé au mois de Janvier 1983 au profit de Guy Briet. Et ce dernier réussira à valider le maintien du club stéphanois en le classant à une laborieuse quatorzième place finale à trois points du 18ème qui devait jouer le barrage de relégation. A préciser que même protégé par le quatuor Gérard Janvion-Philippe Mahut-Patrick Battiston-Patrice Lestage, le gardien stéphanois ira chercher à 52 reprises le ballon dans ses filets ( sa doublure Eric Solignac jouera deux matchs ) faisant de son équipe la huitième défense de l'élite à égalité avec celle de Bastia. A notifier également qu'El Gato rajoutera quatre rencontres européennes à son actif en participant à la coupe UEFA où les foréziens n'iront pas plus loin que les 16ème de finale suite à leur défaite 4-0 score cumulé contre Bohemians Prague ( 0-0 et 4-0 ).
Pendant l'été 1983 Saint-Etienne s'affaiblira énormément en perdant Genghini, Lestage, Battiston, Rep, Janvion, Paganelli et Roussey ce qui lui vaudra logiquement de vivre un championnat 83/84 très difficile car les supposés remplaçants des partants ( Robert Sab, Daniel Sanchez, Bernard Simondi, Janusz Kupcewicz, Carlos Diarte, Eric Bellus ( de retour de prêt de Metz ) en comptant les joueurs venant de la réserve comme Firmin Perez, Eric Clavelloux, Patrice Chillet et Jean-Luc Ribar ) ne seront pas à la hauteur de leurs prédécesseurs. Et là les Verts se battront jusqu'à la dernière journée pour éviter les trois dernières places du classement mais finalement ils termineront 18ème à un point du premier non-relégable mais en finissant à cette position ils se donnaient encore une chance de sauver leur place en D1 en disputant le barrage de relégation. Et ce match de la survie opposera l'ASSE au vainqueur des barrages de D2 qui n'était autre que le RC Paris et là après avoir obtenu un 0-0 à Paris au match aller la formation stéphanoise s'inclinera 2-0 à domicile au retour l'envoyant ainsi en seconde division. A préciser que Castaneda ne loupera aucune rencontre de l'exercice hexagonal tout en encaissant 52 buts ce qui vaudra aux Verts de finir avec la quatorzième défense de D1.
Même relégué au second étage du football français Jean décidera de ne pas quitter le navire stéphanois ce qui fera de lui l'un des cadres des Verts au même titre que Didier Gilles, Robert Sab, Carlos Diarte, Roger Milla et Daniel Sanchez pour emmener dans son sillage tout le reste de l'effectif pour essayer de retrouver l'élite illico-presto. Le gardien de l'ASSE tiendra son rôle de leader à merveille en réalisant un championnat 84/85 complet avec aucune absence tout en encaissant que 22 buts ce qui vaudra aux foréziens de finir comme la meilleure défense du groupe B et la quatrième de toute la division derrière celles d'Orléans ( 19 ), Le Havre ( 20 ) et Rennes ( 21 ). Collectivement Castaneda et les siens joueront la première place de leur groupe jusqu'à la dernière journée avec l'OGC Nice mais au bout du compte ils termineront seconds à deux points des Aiglons. Mais cette position finale donnera aux stéphanois le droit de jouer les barrages d'accession à la D1 mais ne pourront aller au bout du fait qu'ils se feront sortir dès les pré-barrages par le Stade Rennais suite à leur défaite de 2-0. En plus de leur beau parcours en championnat les Verts en feront également un en coupe de France où ils atteindront les quarts de finale qu'ils perdront 2-1 score cumulé contre Lille ( victoire 1-0 et défaite 2-0 ).


La saison 85/86 sera la bonne du fait que l'ASSE réalisera un championnat plus que parfait en terminant en tête du groupe A avec cinq points d'avance sur Alès. Mais après avoir validé leur ticket pour l'élite les Verts ne réussiront pas à s'adjuger le titre de champion de France de D2 puisqu'ils s'inclineront 4-3 score cumulé contre l'autre premier, le RC Paris ( défaite 3-2 et 1-1 après prolongations ). A préciser que pendant cet exercice Jean ne laissera que deux matchs à jouer à sa doublure Gilbert Ceccarelli et réussira à classer son équipe comme la troisième meilleure défense de son groupe derrière celles d'Alès ( 22 ) et Sète ( 28 ).
Afin de pouvoir assurer leur maintien le plus rapidement possible la direction stéphanoise opèrera un recrutement d'expérience en engageant des joueurs comme Pascal Françoise, Robert Jacques, Georgi Slavkov, Georgi Dimitrov, Merry Krimau et Alain Bénédet. Et malgré ces renforts les Verts vivront leur retour au plus haut niveau français assez difficilement puisqu'ils lutteront jusqu'à la dernière journée du championnat 86/87 pour obtenir leur maintien et finalement ils l'arracheront en finissant seizième à deux points du 18ème. A préciser que pour ses retrouvailles de la première division Jean accumulera 33 matchs n'en laissant que cinq à son suppléant François Lemasson et classera Saint-Etienne à la seconde place du classement des meilleures défenses avec 32 buts d'encaissés à égalité avec Toulouse, Auxerre et Metz.
La saison 87/88 verra Robert Herbin revenir sur le banc de touche des Verts ainsi que les arrivées de Patrice Garande, Philippe Tibeuf, Mustapha El-Haddaoui et John Sivebaek. Et ce renouvellement sera bénéfique pour l'équipe stéphanoise du fait qu'elle effectuera un championnat plus que correct en terminant quatrième à dix points du champion monégasque et ne loupant une qualification européenne de trois points. A préciser que Castaneda ne loupera aucune rencontre de tout l'exercice mais par contre il sera très imperméable puisqu'il ira chercher le ballon à 52 reprises dans ses filets ce qui vaudra à son club la seconde plus mauvaise défense de D1 ex-æquo avec Le Havre.
Par contre l'année 88/89 ne sera pas du tout du même calibre puisque l'ASSE ne terminera qu'à une piètre quatorzième position à neuf points du 18ème. Et au niveau personnel la saison sera plus que délicate pour le stéphanois pure souche du fait que le coach Herbin l'écartera du onze type au profit de sa doublure Jean-Pascal Beaufreton ce qui l'amènera à ne totaliser que quinze matchs. C'était son plus faible total depuis qu'il était installé dans les cages foréziennes depuis le début de la saison 80/81.


Alors après 17 ans de présence chez les Verts Jean décidera d'arrêter la collaboration avec son club formateur vu l'année qu'il venait de vivre ( il n'encaissera jamais d'avoir été écarté de l'équipe ) pour rejoindre l'Olympique de Marseille, récent vainqueur du doublé coupe-championnat, afin d'être la doublure de Gaëtan Huard. Et même avec sa grande expérience il sera sur le point de ne jouer aucun match de la saison 89/90 mais une blessure de Huard lui fera disputer six rencontres en championnat où l'O.M remportera son second titre de champion de France consécutif avec deux points d'avance sur Bordeaux ce qui vaudra à l'ancien Vert d'inscrire son second titre national à son palmarès neuf ans après le premier. Mais le summum pour Castaneda pendant cette année là sera d'avoir participé au parcours européen de l'équipe phocéenne en coupe des Champions en jouant trois matchs surtout les deux demi-finales contre Benfica Lisbonne où il encaissera pendant le match retour à Lisbonne un but marqué de la main par Vata qui empêchera les marseillais d'atteindre la finale ( éliminé à cause de la règle des buts inscrits à l'extérieur ( victoire 2-1 en France et défaite 1-0 au Portugal ) ).
Et ce sera sur ces neuf rencontres toutes compétitions confondues que Jean décidera de mettre un terme à sa carrière professionnelle à 33 ans.


Sélection : 9
Grâce à son merveilleux début de saison 80/81 et bien aidée par la pression des médias qui voyaient en lui le grand portier qu'attendait l'équipe de France, Castaneda connaîtra sa première sélection avec les Bleus en Février 1981 pour affronter l'Espagne en amical ( défaite 1-0 sur pénalty ). A partir de là il fera concurrence à Dominique Dropsy et Dominique Baratelli pour garder les cages tricolores mais ne s'imposera jamais comme le numéro un du fait qu'il montrera de grosses faiblesses sur les balles aériennes malgré son 1 mètre 91 ce qui amènera à la France une défaite évitable ( 3-2 ) en Irlande en éliminatoires de la coupe du monde 1982.
Mais il fera tout de même parti des 22 français pour disputer le Mundial en Espagne mais à la grande surprise générale ce sera Jean-Luc Ettori qui sera le titulaire dans le but des Bleus ( le monégasque ne sera pas irréprochable ). Pendant cette compétition Jean ne jouera que la rencontre pour la troisième place face à la Pologne et là il commettra deux bourdes qui coûteront la victoire aux tricolores ( défaite 3-2 ). Lors de ce match le célèbre attaquant anglais Stanley Matthews commentait la rencontre pour une chaîne de télévision canadienne et dira cette phrase impitoyable : « Jusqu'à présent, je me demandais pourquoi le sélectionneur national Michel Hidalgo faisait jouer Ettori. Après avoir vu jouer Castaneda, je connais la réponse à cette question. »
Ensuite il y aura la montée en puissance de Jean-Pierre Tempet et surtout Joël Bats ce qui provoquera la fin de carrière internationale du stéphanois sur un dernier match amical en Octobre 1982 face à la Hongrie ( victoire 1-0 ).


RECONVERSION :
Aussitôt retraité Castaneda restera à Marseille pour devenir préparateur des gardiens, responsable du centre de formation et pour finir entraîneur adjoint de Gérard Gili de Septembre 1995 à la fin de la saison 96/97.
Pendant l'été 1997 il déménagera chez le voisin istréen pour y être coach principal pendant deux années où il échouera pour l'accession en D2 du fait que sa troupe finira quatrième en 97/98 et treizième en 98/99 dans le championnat de National.
Ensuite lorsqu'il perdra sa place sur le banc de touche provençal il deviendra le directeur sportif d'Istres qu'il finira par quitter un moment donné à cause d'un désaccord avec la présidence du club.
Et là il ira tenter une expérience à l'étranger et plus précisément au Qatar pour prendre en main l'équipe d'Al Rayyan d'Août 2002 à Décembre 2004.
De retour en France Jean entraînera l'US Endoume Marseille, club de CFA, à partir d'Octobre 2005 avant d'être limogé en Janvier 2007 à cause de mauvais résultats qui classait son équipe à la dernière place de son groupe de CFA.
Il prendra une année de congés avant de revenir sur le devant de la scène footballistique en s'engageant avec le club algérien du CS Constantine qui évoluait en seconde division. Mais l 'expérience sera de courte durée du fait que Castaneda et ses joueurs seront les auteurs d 'une série catastrophique de sept défaites en sept matchs qui poussera l'ancien Vert à jeter l'éponge pour revenir dans l'Hexagone pour bosser à Sisteron en Promotion Honneur Régional comme conseiller du président du club jusqu'en 2011.
N.B :
En dehors de toutes ses expériences dans le football comme coach ou autres Castaneda deviendra le président de l'association La Balle au Bond et ainsi il fera découvrir sa passion de courses camarguaises à des jeunes des quartiers Nord de Marseille en les emmenant loin du béton pour leur montrer des manades et des écoles taurines en Camargue
En 2011 il recevra un appel d'une amie propriétaire des murs d'un hôtel aux Baux-de-Provence pour s'associer tous les deux et devenir directeur de l'établissement. Ce n'est pas ce qu'il avait prévu comme reconversion mais il se lancera avec plaisir dans ce projet. Alors il suivra une formation ou deux pour apprendre à se servir du logiciel de l'hôtel pour les réservations principalement mais sinon il apprendra sur le tas. Et ainsi il passe la plupart de son temps dans son établissement pour organiser les petits déjeuners, contrôler les factures, s'occuper des achats et d'une partie de la gestion pendant la matinée ainsi que de donner un coup de main à la réception la journée sans oublier que quand le restaurant est ouvert le soir il peut prendre les commandes et servir. Très polyvalent notre ancien footballeur.


PALMARES :
-1981 : Champion et finaliste de la coupe de France ( Saint-Etienne ).
-1982 : Finaliste de la coupe de France ( Saint-Etienne ).
-1990 : Champion de France ( Marseille ).
BILAN DE CARRIERE :
-1978 à 1989 : Saint-Etienne ( France ) 299 matchs joués.
-1989 à 1990 : Marseille ( France ) 6 matchs joués.
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