

Didier Toffolo est né en 1959 à Annecy en Haute-Savoie. Lorsqu'il s'intéressera au football il avait déjà dix ans et ce sera à cet âge là qu'il prendra sa toute première licence de jeune footballeur dans le club de sa ville natale, le FC Annecy. Il gravira tous les échelons des équipes de jeunes où petit à petit il montrera d'énormes qualités en tant que joueur polyvalent puisqu'il pouvait évoluer à différents postes en défense et même en récupérateur s'il y avait besoin. Cette polyvalence le fera remarquer par quelques recruteurs lorsqu'il aura 17 ans dont ceux de Monaco et ces derniers proposeront au savoyard de venir les rejoindre en Principauté que le jeune homme acceptera tout de suite l'occasion qu'on lui donnait d'intégrer un club professionnel qui venait d'être relégué en D2. Alors il passera la saison 76/77 avec la réserve du club de la Principauté et ce sera vraiment de loin qu'il verra les joueurs de l'équipe première ( Yves Chauveau, Jean Petit, Christian Dalger, Delio Onnis entre autres ) terminer en pôle position du groupe A en devançant de trois points le FC Gueugnon. Et Après avoir validé leur retour immédiat parmi l'élite les monégasques voulaient s'adjuger le titre de champion de France de D2 mais échoueront dans cet objectif puisqu'ils ne pourront venir à bout de l'autre premier, le RC Strasbourg ( après avoir perdu 2-0 à l'aller l'ASM ne se contentera que d'un 1-1 au retour mais qui sera insuffisant pour être couronnés ). Et après cette belle année pour les professionnels de l'équipe du Rocher, Toffolo apprendra qu'il ne pourra jamais intégrer l'équipe première du fait que sa direction lui apprendra qu'elle ne le conservait pas pour la suite sûrement qu'il n'était pas assez doué pour elle afin de percer dans le monde professionnel.
Mais après avoir appris cette nouvelle très décevante pour lui, il fera la rencontre d'un des responsables du centre de formation du Paris Saint-Germain qui lui proposera de faire un essai au sein de son club qui s'avéra positif ce qui amènera Didier à signer un contrat stagiaire. Il Arrivera dans l'équipe de la capitale en même temps que des joueurs du calibre de Carlos Bianchi, Jean-Pierre Adams, Ramon Heredia, Jean-Michel Larqué et Daniel Bernard et comme l'ancien monégasque était la septième recrue du PSG durant l'intersaison il ne pouvait évoluer avec l'équipe première. Alors il passera la saison 77/78 à s'entraîner avec les François M'Pelé, Eric Renaut, Mustapha Dahleb, Philippe Redon, Dominique Lokoli et tous les autres sous les ordres de l'entraîneur-joueur Larqué mais dès que le week-end arrivait il allait évolué avec la réserve en D3.
Pour l'année 78/79 même avec une succession de coachs sur le banc de touche parisien ( Larqué puis Pierre Alonzo de Septembre à Novembre 1978 et Velibor Vasovic jusqu'à la fin de l'exercice ) on ne fera pas du tout appel à lui le laissant encore à la disposition de l'équipe B du PSG mais faut dire que le groupe professionnel avait ce qu'il fallait comme défenseurs ou milieux défensifs pour ne pas utiliser Toffolo ( Lokoli, Thierry Morin, Dominique Bathenay, Philippe col, Jean-Marc Pilorget, Renaut et Jean-Claude Lemoult ).


Didier était parti pour vivre exactement la même chose pour la saison 79/80 mais lorsque Vasovic se fera limoger en Novembre 1979 et que ce sera Georges Peyroche qui lui succèdera ce dernier fera appel au savoyard pour sept rencontres en championnat où le PSG réalisera un bon parcours en finissant au septième rang du classement avec tout de même un retard de quatorze points sur la troisième et dernière place qualificative pour l'Europe. Mais même avec si peu de matchs joués l'ancien monégasque était tout heureux d'avoir enfin fouler les pelouses de l'élite française après trois ans de présence au sein du club parisien.
Toujours barré par une énorme concurrence Didier jouera plus les utilités lorsqu'on avait besoin de lui pour pallier une blessure ou une suspension que les titulaires indiscutables. Ainsi il apparaîtra encore pour la saison 80/81 que sept fois sur les feuilles de matchs de D1 mais même avec de si faibles statistiques il aura quand même pris part à l'excellente cinquième position finale du PSG loupant de trois points une qualification pour l'UEFA.
L'année 81/82 sera identiques aux deux précédentes ce qui lui fera disputer huit matchs toutes compétitions confondues sur toute la saison. Sur ce nombre de rencontres jouées Didier aura quand même participé avec deux matchs à l'obtention de la coupe de France acquise aux dépens de l'ASSE de Michel Platini et Johnny Rep grâce à l'épreuve des tirs aux buts après un 2-2 final après prolongations.
Pour la saison 82/83 Toffolo sera encore une fois utilisé comme une roue de secours au sein de l'effectif parisien et ainsi il sera présent neuf matchs en championnat où son équipe finira troisième à onze points du champion nantais et deux en coupe de France où ses coéquipiers réussiront à remporter le trophée pour la seconde année consécutive en venant à bout cette fois-ci du FC Nantes de José Touré et Patrice Rio sur le score de trois buts à deux. Même sans jouer énormément le gros regret qu'aura eu le savoyard lors de cette saison là aura été de ne pas découvrir l'Europe en participant à la coupe des Coupes où le PSG atteindra les quarts de finale qu'il perdra 3-2 score cumulé contre Waterschei ( après avoir gagné 2-0 à l'aller les parisiens chuteront au retour en perdant 3-0 après prolongations ).
L'arrivée de Lucien Leduc sur le banc de touche du club de la capitale pour la saison 83/84 n'amènera pas plus de temps de jeu pour Didier mais plutôt le contraire du fait qu'il n'apparaîtra aucunement sur les feuilles de matchs du PSG dans toutes les compétitions qu'il disputera. Alors ce sera des tribunes ou du banc de touche qu'il verra tous ses coéquipiers finir quatrième en championnat avec une qualification européenne à la clé et atteindre les huitièmes de finale de la coupe des Coupes qu'ils perdront à cause des buts inscrits à l'extérieur contre la Juventus de Turin de Platini après un 2-2 final score cumulé ( deux nuls 2-2 et 0-0 après les deux rencontres ).




Après sept années au PSG il décidera de quitter la capitale afin d'essayer d'aller prendre une place de titulaire dans une autre équipe et finalement ce sera le championnat de D2 qu'il ralliera lorsqu'il acceptera la proposition de son ancien coéquipier, Raymond Domenech, qu'il venait de s'engager comme entraîneur-joueur au FC Mulhouse. Le nouveau coach alsacien comptait énormément sur le savoyard pour qu'il apporte sa contribution comme tous les autres venus tels qu'Alain Tirloit, Salah Assad, Jacques Glassmann et Jean-Pierre Tempet afin d'essayer de jouer la montée directe parmi l'élite ou au moins d'atteindre le podium synonyme de disputer les barrages d'accession. Alors Domenech installera l'ancien parisien en récupérateur devant la défense mulhousienne et là Toffolo réalisera un championnat époustouflant au point de ne manquer aucune rencontre de la saison 84/85 ce qui fera son premier exercice complet depuis qu'il était entré dans le monde professionnel. Il avait vraiment fait le bon choix en rejoignant Mulhouse. Collectivement Didier et ses coéquipiers réaliseront un exercice presque parfait mais en perdant contre Le Havre lors de la dernière journée les alsaciens laisseront la première place du groupe A aux normands et ainsi ces derniers accèderont directement à la D1. Alors en finissant deuxième les mulhousiens devront passer par les barrages afin de jouer leur chance jusqu'au bout pour atteindre l'élite française. Ainsi les hommes de Domenech se débarrasseront de Nîmes en pré-barrages en gagnant 2-0 mais au tour suivant ils ne feront pas le poids contre le Stade Rennais en perdant 5-2 score cumulé ( deux défaites par 1-0 et 4-2 ). Dommage car Toffolo et les siens auraient mérité une meilleure fin après une très belle année.
Avec le départ de Tirloit pour Beauvais pendant l'été 1985, Didier descendra en défense centrale pour jouer au côté de Terje Kojedal et il effectuera encore une fois une énorme saison en manquant qu'une rencontre du championnat 85/86. Collectivement le savoyard et les Ali Bouafia, Nestor Subiat, Marco Morgante pour ne citer qu'eux feront de nouveau un excellent parcours en terminant de nouveau second mais cette fois-ci dans le groupe B à six points du RC Paris. Alors les alsaciens devront encore passer par les barrages et cette année là ils auront été à deux doigts d'atteindre la première division puisqu'après avoir battu Lyon en pré-barrages ( 2-1 ), Alès au tour suivant ( victoire 2-0 à l'aller et 1-1 au retour ) ils chuteront lorsqu'ils affronteront le 18ème de D1, Nancy, en perdant 3-2 score cumulé ( c'était vraiment de justesse car après une défaite 3-0 à l'aller les mulhousiens se rattraperont au retour en gagnant 2-0 mais cela sera pas suffisant pour accéder à l'élite ). Encore une occasion de ratée.
Pour la saison 86/87 Didier sera encore l'un des éléments essentiels du FC Mulhouse en jouant toutes les rencontres du championnat où son équipe parviendra de nouveau à atteindre le podium du fait qu'elle finira au troisième rang du groupe A à neuf points du premier, Niort. Cette position leur vaudra encore une fois de disputer les barrages mais cette année là Toffolo et ses coéquipiers ne dépasseront pas les pré-barrages du fait qu'ils ne pourront vaincre l'Olympique Lyonnais à cause d'une défaite par 4-3.


Ensuite après trois saisons pleines à Mulhouse où il y aura pas fallu grand-chose pour réussir à atteindre la D1, Didier décidera de quitter l 'Alsace pour rallier l'Auvergne afin de signer un contrat avec Clermont Foot qui évoluait en D3. En arrivant dans ce petit club l'ancien mulhousien retrouvera quelques anciens pensionnaires de l'élite française tels que Roberto Cabral, Alain Grumelon, Serge Chiesa et même Andrzej Szarmach en tant qu'entraîneur-joueur. Ainsi ce petit groupe expérimenté réalisera une correcte saison 87/88 au point de finir troisième dans le groupe Centre derrière l'AJ Auxerre 2 et le Paris SG FC 2 mais ce seront finalement les auvergnats qui accèderont à la seconde division vu que les deux premiers étaient les réserves d'équipes professionnelles.
Pour son retour en D2 Didier en profitera alors qu'il avait déjà 29 ans d'inscrire ses trois premiers buts professionnels durant les trente rencontres qu'il jouera pendant la saison 88/89. Mais collectivement le championnat sera très pénible du que les résultats ne seront pas du tout satisfaisants ce qui vaudra à Szarmach de perdre sa place de coach en Janvier 1989 et il sera remplacé par René Gardien. Ce dernier ne réussira à maintenir Clermont en seconde division puisque le club auvergnat finira avant-dernier du groupe B synonyme de retrouver illico-presto le troisième échelon du football français.


Toffolo évoluera bien en D3 pendant l'année 89/90 mais ce ne sera pas avec Clermont car pendant l'été 1989 il s'engagera avec un autre pensionnaire de cette division, l'Olympique Saint-Quentin. Et là l'ancien mulhousien, en étant un des leaders de l'équipe, connaîtra sa seconde montée en seconde division puisque lui et ses jeunes équipiers réussiront à finir en pôle position du groupe Nord devant Calais.
Mais en D2 Saint-Quentin ne sera pas assez armé pour assurer son maintien et de ce fait Toffolo et ses partenaires vivront une saison 90/91 cauchemardesque au point de finir cancres du groupe B avec seulement 25 points de pris dans leur escarcelle ( 7 victoires, 11 nuls et 16 défaites ). A préciser que Didier inscrira un but en 32 matchs de joués ce qui fera son quatrième de toute sa carrière et sans oublier que pendant cette année là tout en étant sur le terrain il aura la fonction d'assistant de l'entraîneur Jean-Claude Mascret.
Suite à la relégation l'ancien parisien sera nommé entraîneur tout en restant joueur et se préparait à disputer le championnat de D3 lorsque quelques jours avant la reprise de la saison 91/92 son club sera repêché suite à la rétrogradation administrative de Reims et Niort.
Mais avec un groupe qui était fait pour évoluer au troisième échelon national la saison 91/92 sera tout aussi catastrophique que la précédente alors au bout du compte ce sera la même sentence que l'année passée c'est-à-dire que l'OSQ finira bon dernier du groupe B de D2 avec 19 points acquis sur tout l'exercice ( 4 victoires, 11 nuls et 19 défaites ).
Mais là Toffolo et ses coéquipiers ne seront pas repêchés et ils devront vraiment disputer le championnat de D3 mais avec la relégation le club connaîtra de nombreux départs ce qui amènera le coach Toffolo à bâtir une équipe en s'appuyant pratiquement sur les jeunes formés à Saint-Quentin. Mais avec un effectif drôlement jeune la saison 92/93 ne sera pas du tout facile à gérer et de ce fait les picards n'arriveront même pas à assurer leur maintien en troisième division puisqu'ils finiront à l'avant-dernière place du groupe Nord. Et ce sera sur cet triste exercice que Didier décidera de ranger pour de bon ses crampons afin de se consacrer entièrement à sa carrière de coach.


RECONVERSION :
Alors pour sa première année uniquement en tant qu'entraîneur, Toffolo devra motiver ses joueurs afin d'essayer de remonter au bout de la saison 93/94 en CFA puisqu'après la relégation dans cette division en fin d'exercice 92/93 les saint-quentinois seront reversés directement en CFA 2 à cause des nouvelles réformes dans le monde footballistique français ( passage de 18 à 22 clubs en D2, la D3 deviendra le National 1 avec deux groupes de 188 équipes ).
L'ancien joueur de Mulhouse et ses hommes mettront trois années pour réussir à remonter en CFA et ce sera ainsi que Saint-Quentin fera son retour dans ce championnat pour la saison 97/98 où pour un promu il réussira à finir à une honorable septième place dans le groupe A avec le maintien largement assuré avec 19 points d'avance sur le premier relégable.
Pour la saison 98/99 l'OSQ jouera même la montée en National tout l'exercice mais au bout du compte le club picard loupera la première place à cause de deux petits points.
Après deux autres années ( de 1999 à 2000 ) où Didier et sa troupe connaîtront une relégation en CFA 2
à la fin de la saison 99/00 le club picard et son entraîneur se sépareront après douze ans de bons et loyaux services.
Ensuite il retournera dans sa région natale près d'Annecy où pendant deux ans il restera un peu éloigné du football avant d'accepter pendant l'été 2003 de devenir le responsable de la formation dans le petit club amateur de Croix-de-Savoie 74.
Par la suite il sera nommé un des entraîneurs adjoints du coach principal, Pascal Dupraz, de cette petite équipe savoyarde et il occupera cette fonction de 2004 à 2006.
Pour l'année 06/07 Didier rejoindra l'Olympique Thonon Chablais pour y devenir responsable technique et ensuite lorsque son club fusionnera pendant l'été 2007 avec le Football Croix-de-Savoie 74 il changera de poste en devenant responsable du foot à 11, poste qu'il occupera jusqu'à la fin de la saison 08/09 du fait qu'il sera poussé tout doucement vers la porte de sortie du club.
Alors il retournera à Annecy, sa ville natale, où pendant deux ans il ne parviendra pas à décrocher un emploi.
Lors de l'année 11/12 Didier ira aidé un ami en Suisse pour s'occuper d'équipes de jeunes.
En Novembre 2012 les dirigeants de Saint-Quentin penseront à Toffolo pour prendre en main l'équipe des moins de 17 ans du fait qu'ils venaient de remercier leur entraîneur et le savoyard qui était revenu dans l'Aisnee acceptera tout de suite. Mais l'aventure s'arrêtera à la fin de saison 12/13 puisque Didier décidera de ne pas poursuivre l'aventure version annoncée par le club mais l'ancien parisien précisera qu'il n'était même pas au courant de cette décision.
A préciser que lorsqu'il prendra le poste de coach à l'OSQ en Novembre 2012, il deviendra à la même époque un employé du service des sports de la ville d'Hirson en tant qu'aide-éducateur et normalement aujourd'hui il serait toujours à ce poste.


PALMARES :
-1982 : Vainqueur de la coupe de France ( PSG ).
-1983 : Vainqueur de la coupe de France ( PSG ).
BILAN DE CARRIERE :
-1976 à 1977 : Monaco ( France ).
-1977 à 1984 : PSG ( France ) 29 matchs joués.
-1984 à 1987 : Mulhouse ( France ) 101 matchs joués.
-1987 à 1989 : Clermont-Ferrand ( France ) 30 matchs joués pour trois buts de marqués ( sans compter la saison 87/88 ).
-1989 à 1993 : Saint-Quentin ( France ) 54 matchs joués pour un but de marqué ( sans compter les saisons 89/90 et 92/93 ).
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